Front de Gauche
+33
Toussaint
iztok
ForceRouge
Axenstar
Abdallah
le petit scarabée
dug et klin
sleepy
yannalan
chejuanito
Marco Pagot
Gaston Lefranc
Babalu
Prado
Bernard Quellmalz
Duzgun
tomaz
verié2
n1n3yard5
nico37
GGrun
Rougevert
irving
Jonhy
Achille
Babel
Vals
Copas
fée clochette
gérard menvussa
panchoa
Eugene Duhring
Roseau
37 participants
Page 26 sur 40
Page 26 sur 40 • 1 ... 14 ... 25, 26, 27 ... 33 ... 40
Re: Front de Gauche
Voilà déjà de quoi réfléchir pour de vrais matérialistes:Roseau a écrit:Rougevert a écrit:
Et je préfère ne pas parler de la crise écologique.
Et bien si tu as le temps, c'est très important et cela intéresse de plus en plus les MR,
même ceux qui partent de très loin !
J'ai eu l'occasion de démontrer la démagogie insensée du F...de G...de la "planification écologique"
ici: https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p705-front-de-gauche#37548
Mais le bilan écolo du gouvernement Jospin vaut la peine, puisque JLM, à la soupe dans ce gouvernement,
a vanté son "très bon bilan"...
http://www.territoires.gouv.fr/observatoire-des-territoires/fr/evolution-des-espaces-artificialis%C3%A9s
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
verié2 a écrit:Rougevert
Mélenchon a une véritable ambition PERSONNELLE totalement étrangère à la classe dont il se pose en porte-parole
Précision qui a son importance. Mélenchon ne se pose pas en porte-parole de la classe ouvrière ou des travailleurs, mais du "peuple", concept flou qui a toujours historiquement permis de placer la classe ouvrière à la remorque de la bourgeoisie.
.... "Quand j'entends parler de " peuple" je me demande ce qu'on trame contre le prolétariat"
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Front de gauche : et maintenant ?
SABADO François
6 mai 2012 Tout est a nous
Un des événements marquants de la campagne présidentielle 2012 a été la campagne du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon : des dizaines de milliers de participants aux meetings, une place importante dans le débat politique, et 11,01 % des suffrages, un score notable.
Certes, les dirigeants du Front de gauche espéraient des résultats au-delà des 15 % et, surtout, une troisième place devant Marine Le Pen. Mais, passant de 5 % des voix qui leur étaient accordés par les sondages en début de campagne à 11%, ils ont réussi à dominer l’espace de « la gauche radicale » et à marginaliser la gauche révolutionnaire.
Une réelle dynamique
Au cours de cette campagne, on a assisté à la reconstruction d’une force politique réformiste de gauche, à influence de masse. Elle résulte de plusieurs facteurs :
a) Une situation, marquée par des défaites sociales, qui favorise l’aspiration et l’illusion que « ce qui est bloqué par la lutte peut se débloquer par l’élection ».
b) La remobilisation des forces des partis communistes (de même qu’au Portugal, en Espagne, ou en Grèce), s’appuyant sur le fait qu’ils n’ont pas siégé au gouvernement depuis quelques années et qu’ils ont préservé des positions d’appareil dans les institutions ou les organisations syndicales.
c) Une bonne campagne du candidat Mélenchon. Défendant des objectifs radicaux, tels que les 1700 euros pour le salaire minimum ou la défense du service public, il renoue dans ses discours avec l’imaginaire révolutionnaire des textes de Victor Hugo et avec les heures glorieuses du mouvement ouvrier. Cette alchimie a entraîné une dynamique politique au-delà des partis du Front de gauche. Campagne d’autant plus remarquée qu’elle venait en contrepoint de celle de François Hollande particulièrement terne (c’est un euphémisme).
Ambiguïtés et contradictions
Cette bonne campagne de Mélenchon a pourtant été lourde d’ambiguïtés et de contradictions qui ont justifié une campagne indépendante du NPA.
En effet, NPA et Front de gauche partagent des positions communes sur des thèmes tels que les revendications sociales (salaires, emploi, défense du service public), ou démocratiques (proportionnelle ou défense des droits des immigrés). Les deux organisations se sont retrouvées pour s’opposer au Front national. En revanche, d’autres points les divisent profondément : sur le nucléaire, un désaccord majeur sépare le NPA de la direction du PCF, que de nombreux liens attachent à l’industrie nucléaire française.
Nous partageons donc globalement des objectifs communs, et la dynamique autour de la campagne du Front de gauche ouvre de nouvelles possibilités politiques, pour leur réalisation. Pourtant, sitôt qu’il s’agit d’engager une lutte sérieuse et d’obtenir la mise en œuvre de nos revendications, la direction du PCF et Jean-Luc Mélenchon s’évertuent à contourner la difficulté, à refuser la confrontation avec le pouvoir des capitalistes. Ils dénoncent la finance, pas la propriété capitaliste. Ils exigent un pôle bancaire public, mais refusent l’expropriation des banques et leur nationalisation sous contrôle social, préférant laisser agir la concurrence entre banque privée et secteur public. Ils dénoncent le scandale de la dette, mais refusent son annulation. Jean-Luc Mélenchon propose un remboursement de cette dette sur plusieurs années, en équilibrant les sacrifices entre les capitalistes et les classes populaires. Là encore, il faut être conséquent. Si nous participons à une campagne pour un audit citoyen, c’est pour préparer le terrain à l’annulation de la dette, et non pas son remboursement progressif. Le dirigeant du Front de gauche évoque la « planification écologique », sans indiquer les moyens stratégiques nécessaires à cette planification, en particulier, la socialisation des secteurs clé de l’économie, transports, énergie.
Sur le plan politique et historique, l’orientation réformiste de la direction du Front de gauche s’accompagne des positions « républicaines » de Mélenchon. Non pas celle des communards, qui opposaient la république sociale aux classes bourgeoises, mais des républicains qui fusionnent dans leur défense de la république les mots « nation », « république » et « Etat ». Cette conception subordonne la « révolution citoyenne » ou « la révolution par les urnes » au respect des institutions de l’Etat des classes dominantes. Mélenchon évoque volontiers l’impérialisme américain, mais pas l’impérialisme français. Lors de la campagne présidentielle, il réaffirme dans les Cahiers de la Revue de Défense nationale « qu’en l’état actuel, la dissuasion nucléaire demeure l’élément essentiel de notre stratégie de protection ».
Loin d’être des questions de détail, ces conceptions sont des pièces maîtresse de la politique de J.L. Mélenchon qui fera tout pour canaliser, subordonner, rendre compatibles les mouvements de masses avec les institutions de la république. Ces questions deviennent même décisives à l’heure de discuter, stratégie et parti ou mouvement politique.
Quelle politique vis-à-vis du Front de gauche ?
Pour faire de la politique avec le Front de gauche, il faut prendre en compte l’ensemble de ces éléments : la dynamique, mais aussi le projet ; la mobilisation, mais aussi le programme politique d’ensemble ; le regain militant, mais aussi la politique des dirigeants.
Des dizaines de milliers de militants, des centaines de milliers d’électeurs ont chargé d’un contenu radical, social, démocratique, leur vote ou leur participation aux initiatives du Front de gauche. Pour eux, il s’agit ainsi de rejeter l’austérité de droite mais aussi l’austérité de gauche en se mobilisant ensemble sur des revendications vitales, telles que les 1700 euros, l’interdiction des licenciements, la défense des services publics, la titularisation des précaires dans la fonction publique, la défense des sans-papiers. Pour notre part, nous pensons qu’il faut aller plus loin que la seule unité d’action ponctuelle. Face à l’austérité que nous prépare un gouvernement Hollande, nous proposons au Front de gauche, ainsi qu’à d’autres (LO ou les Alternatifs) la construction d’une opposition unitaire au gouvernement. Le NPA y est prêt. Et le Front de gauche ? Cette bataille est décisive pour ne pas laisser au Front national le drapeau de l’opposition. C’est ce qui doit nous conduire au dialogue, à l’action commune, avec les militants et les sympathisants du Front de gauche.
Dans le même temps, il ne nous faut pas oublier que le Front de gauche est une construction politique, dirigée par le PCF et Mélenchon et non un simple front unique. Ce n’est pas un parti, mais c’est déjà un mouvement politique.
Cela ne signifie pas que tout est écrit. Des questions restent ouvertes. Il semble qu’à cette étape les dirigeants du Front de gauche ne souhaitent pas participer au gouvernement. Se fixant « la prise du pouvoir, de tout le pouvoir dans dix ans », Mélenchon écarte la participation à un gouvernement qu’il ne dirigerait pas. Les contraintes de la crise sont telles que le PCF semble choisir une formule de « soutien sans participation », déjà utilisée par le passé. Des tensions peuvent surgir entre la direction du PCF et Mélenchon. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, donne comme objectif aux élections législatives de « faire élire une majorité de gauche à l’Assemblée nationale, avec le maximum de députés du Front de gauche ». Une majorité de gauche avec le PS ? Que feront les députés du FDG quand il faudra voter le budget du gouvernement de Hollande ? Ce que les conseillers régionaux du FDG font déjà dans presque toutes les régions, en s’alignant sur le PS ? Bien des questions restent ouvertes. Pour permettre des actions communes, elles exigeront de notre part une tactique politique appropriée.
Aucune des hypothèses envisagées par le Front de gauche à cette étape ne remet en cause son projet réformiste. Du coup, à l’heure, où des appels se font jour pour rejoindre le FDG, y compris au sein du NPA, nous pensons au contraire que le rassemblement des anticapitalistes ne peut dépendre des aléas tactiques des évolutions du FDG. Intégrer le Front de gauche, c’est accepter la direction du PCF et de Mélenchon. Peser sur la scène politique, stimuler l’action unitaire et garder toutes les possibilités de critique, voilà qui exige un NPA indépendant du Front de gauche. Le rassemblement indépendant des anticapitalistes ne relève pas de choix tactiques. Il s’agit d’une option stratégique qui maintient la continuité historique du courant révolutionnaire. Un double défi se pose désormais au NPA : relancer sa construction et déployer une politique unitaire, en particulier vis-à-vis du Front de gauche.
François Sabado
SABADO François
6 mai 2012 Tout est a nous
Un des événements marquants de la campagne présidentielle 2012 a été la campagne du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon : des dizaines de milliers de participants aux meetings, une place importante dans le débat politique, et 11,01 % des suffrages, un score notable.
Certes, les dirigeants du Front de gauche espéraient des résultats au-delà des 15 % et, surtout, une troisième place devant Marine Le Pen. Mais, passant de 5 % des voix qui leur étaient accordés par les sondages en début de campagne à 11%, ils ont réussi à dominer l’espace de « la gauche radicale » et à marginaliser la gauche révolutionnaire.
Une réelle dynamique
Au cours de cette campagne, on a assisté à la reconstruction d’une force politique réformiste de gauche, à influence de masse. Elle résulte de plusieurs facteurs :
a) Une situation, marquée par des défaites sociales, qui favorise l’aspiration et l’illusion que « ce qui est bloqué par la lutte peut se débloquer par l’élection ».
b) La remobilisation des forces des partis communistes (de même qu’au Portugal, en Espagne, ou en Grèce), s’appuyant sur le fait qu’ils n’ont pas siégé au gouvernement depuis quelques années et qu’ils ont préservé des positions d’appareil dans les institutions ou les organisations syndicales.
c) Une bonne campagne du candidat Mélenchon. Défendant des objectifs radicaux, tels que les 1700 euros pour le salaire minimum ou la défense du service public, il renoue dans ses discours avec l’imaginaire révolutionnaire des textes de Victor Hugo et avec les heures glorieuses du mouvement ouvrier. Cette alchimie a entraîné une dynamique politique au-delà des partis du Front de gauche. Campagne d’autant plus remarquée qu’elle venait en contrepoint de celle de François Hollande particulièrement terne (c’est un euphémisme).
Ambiguïtés et contradictions
Cette bonne campagne de Mélenchon a pourtant été lourde d’ambiguïtés et de contradictions qui ont justifié une campagne indépendante du NPA.
En effet, NPA et Front de gauche partagent des positions communes sur des thèmes tels que les revendications sociales (salaires, emploi, défense du service public), ou démocratiques (proportionnelle ou défense des droits des immigrés). Les deux organisations se sont retrouvées pour s’opposer au Front national. En revanche, d’autres points les divisent profondément : sur le nucléaire, un désaccord majeur sépare le NPA de la direction du PCF, que de nombreux liens attachent à l’industrie nucléaire française.
Nous partageons donc globalement des objectifs communs, et la dynamique autour de la campagne du Front de gauche ouvre de nouvelles possibilités politiques, pour leur réalisation. Pourtant, sitôt qu’il s’agit d’engager une lutte sérieuse et d’obtenir la mise en œuvre de nos revendications, la direction du PCF et Jean-Luc Mélenchon s’évertuent à contourner la difficulté, à refuser la confrontation avec le pouvoir des capitalistes. Ils dénoncent la finance, pas la propriété capitaliste. Ils exigent un pôle bancaire public, mais refusent l’expropriation des banques et leur nationalisation sous contrôle social, préférant laisser agir la concurrence entre banque privée et secteur public. Ils dénoncent le scandale de la dette, mais refusent son annulation. Jean-Luc Mélenchon propose un remboursement de cette dette sur plusieurs années, en équilibrant les sacrifices entre les capitalistes et les classes populaires. Là encore, il faut être conséquent. Si nous participons à une campagne pour un audit citoyen, c’est pour préparer le terrain à l’annulation de la dette, et non pas son remboursement progressif. Le dirigeant du Front de gauche évoque la « planification écologique », sans indiquer les moyens stratégiques nécessaires à cette planification, en particulier, la socialisation des secteurs clé de l’économie, transports, énergie.
Sur le plan politique et historique, l’orientation réformiste de la direction du Front de gauche s’accompagne des positions « républicaines » de Mélenchon. Non pas celle des communards, qui opposaient la république sociale aux classes bourgeoises, mais des républicains qui fusionnent dans leur défense de la république les mots « nation », « république » et « Etat ». Cette conception subordonne la « révolution citoyenne » ou « la révolution par les urnes » au respect des institutions de l’Etat des classes dominantes. Mélenchon évoque volontiers l’impérialisme américain, mais pas l’impérialisme français. Lors de la campagne présidentielle, il réaffirme dans les Cahiers de la Revue de Défense nationale « qu’en l’état actuel, la dissuasion nucléaire demeure l’élément essentiel de notre stratégie de protection ».
Loin d’être des questions de détail, ces conceptions sont des pièces maîtresse de la politique de J.L. Mélenchon qui fera tout pour canaliser, subordonner, rendre compatibles les mouvements de masses avec les institutions de la république. Ces questions deviennent même décisives à l’heure de discuter, stratégie et parti ou mouvement politique.
Quelle politique vis-à-vis du Front de gauche ?
Pour faire de la politique avec le Front de gauche, il faut prendre en compte l’ensemble de ces éléments : la dynamique, mais aussi le projet ; la mobilisation, mais aussi le programme politique d’ensemble ; le regain militant, mais aussi la politique des dirigeants.
Des dizaines de milliers de militants, des centaines de milliers d’électeurs ont chargé d’un contenu radical, social, démocratique, leur vote ou leur participation aux initiatives du Front de gauche. Pour eux, il s’agit ainsi de rejeter l’austérité de droite mais aussi l’austérité de gauche en se mobilisant ensemble sur des revendications vitales, telles que les 1700 euros, l’interdiction des licenciements, la défense des services publics, la titularisation des précaires dans la fonction publique, la défense des sans-papiers. Pour notre part, nous pensons qu’il faut aller plus loin que la seule unité d’action ponctuelle. Face à l’austérité que nous prépare un gouvernement Hollande, nous proposons au Front de gauche, ainsi qu’à d’autres (LO ou les Alternatifs) la construction d’une opposition unitaire au gouvernement. Le NPA y est prêt. Et le Front de gauche ? Cette bataille est décisive pour ne pas laisser au Front national le drapeau de l’opposition. C’est ce qui doit nous conduire au dialogue, à l’action commune, avec les militants et les sympathisants du Front de gauche.
Dans le même temps, il ne nous faut pas oublier que le Front de gauche est une construction politique, dirigée par le PCF et Mélenchon et non un simple front unique. Ce n’est pas un parti, mais c’est déjà un mouvement politique.
Cela ne signifie pas que tout est écrit. Des questions restent ouvertes. Il semble qu’à cette étape les dirigeants du Front de gauche ne souhaitent pas participer au gouvernement. Se fixant « la prise du pouvoir, de tout le pouvoir dans dix ans », Mélenchon écarte la participation à un gouvernement qu’il ne dirigerait pas. Les contraintes de la crise sont telles que le PCF semble choisir une formule de « soutien sans participation », déjà utilisée par le passé. Des tensions peuvent surgir entre la direction du PCF et Mélenchon. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, donne comme objectif aux élections législatives de « faire élire une majorité de gauche à l’Assemblée nationale, avec le maximum de députés du Front de gauche ». Une majorité de gauche avec le PS ? Que feront les députés du FDG quand il faudra voter le budget du gouvernement de Hollande ? Ce que les conseillers régionaux du FDG font déjà dans presque toutes les régions, en s’alignant sur le PS ? Bien des questions restent ouvertes. Pour permettre des actions communes, elles exigeront de notre part une tactique politique appropriée.
Aucune des hypothèses envisagées par le Front de gauche à cette étape ne remet en cause son projet réformiste. Du coup, à l’heure, où des appels se font jour pour rejoindre le FDG, y compris au sein du NPA, nous pensons au contraire que le rassemblement des anticapitalistes ne peut dépendre des aléas tactiques des évolutions du FDG. Intégrer le Front de gauche, c’est accepter la direction du PCF et de Mélenchon. Peser sur la scène politique, stimuler l’action unitaire et garder toutes les possibilités de critique, voilà qui exige un NPA indépendant du Front de gauche. Le rassemblement indépendant des anticapitalistes ne relève pas de choix tactiques. Il s’agit d’une option stratégique qui maintient la continuité historique du courant révolutionnaire. Un double défi se pose désormais au NPA : relancer sa construction et déployer une politique unitaire, en particulier vis-à-vis du Front de gauche.
François Sabado
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
le texte de Sabado tranche radicalement avec le dénigrement systématique et récurrent qui a occupé l'espace de ce forum pendant toute la campagne du FdG. Alors qui croire au NPA, les Copas, Roseau, menvusa et leur ligne sans cesse répété d'isolement et de refus d'unité...etc.? Ou Sabado,... qui semble avoir un avis plus nuancé sur le FdG, sa politique et son programme, ses militants et son audience. Espérons que Le NPA confirme cette orientation et renoue avec l'unité.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Concernant le FdG et l'écologie....
Il y a d'abord lieu de définir précisément l'écologie AVANT de tirer les conséquences politiques.
Et en tout premier lieu la distinguer de l'environnementalisme.
Pour cela, je renvoie à ce texte auquel AUCUN militant non-npa n'a répondu.
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2097-ecologie-ou-environnementalisme.
Ca leur permet de "baver" et de mépriser dans le vide, en réduisant l'écologie à EELV, au Développement Durable et à la croissance verte de Mme Parisot ou Nicolas Hulot.
Il y a des textes, des livres à lire, à foison, quand le sujet est "neuf" pour celui qui s'y intéresse.
Ce que je peux dire, c'est que je suis devenu marxiste PAR L'ECOLOGIE, (la souffrance de voir la beauté et la richesse des paysages et des milieux détruites par le capitalisme et la marchandisation), très jeune, avant de découvrir les luttes sociales et le salariat.
Révolutionnaire internationaliste le 11 septembre 1973.
J'ai participé à de nombreuses luttes "écologistes", la plus importante ayant été celle contre le tunnel du Somport en Vallée d'Aspe.
A l'époque les Verts et la LCR participaient.
Mais les Verts, une fois au gouvernement, n'ont pas arrêté le chantier: pas plus la "gauche du PS" (dont faisait partie Mélenchon) que le PCF.
A chaque fois cela a été pareil: PS (toutes "tendances" confondues) et PCF soit absents, soit EN FACE.
Je ne crois pas une seconde à la reconversion récente du PCF et du FDG à l'écologie.
A peine à un vague environnementalisme intéressé, électoraliste.
Le PCF est au coeur des lobbies réactionnaires (chasseurs par exemple, où ils côtoient les chauvins et franchouillots "du terroir" dont CPNT, allié de Sarkozy) ou scientistes.
Et ils reprennent bien souvent les mêmes éructations que LO, contre cette nouvelle représentation du monde physique, à travers de grossières caricatures.
La seule planification écologique ne peut être que l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes et non celle de technocrates de l'appareil d'état bourgeois, pas fichus de connaître la différence entre sauvage et domestique, ou entre une grue et un héron cendré, un chevreuil d'un cerf, un chêne et un hêtre, un épicéa et un sapin.
Il y a d'abord lieu de définir précisément l'écologie AVANT de tirer les conséquences politiques.
Et en tout premier lieu la distinguer de l'environnementalisme.
Pour cela, je renvoie à ce texte auquel AUCUN militant non-npa n'a répondu.
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2097-ecologie-ou-environnementalisme.
Ca leur permet de "baver" et de mépriser dans le vide, en réduisant l'écologie à EELV, au Développement Durable et à la croissance verte de Mme Parisot ou Nicolas Hulot.
Il y a des textes, des livres à lire, à foison, quand le sujet est "neuf" pour celui qui s'y intéresse.
Ce que je peux dire, c'est que je suis devenu marxiste PAR L'ECOLOGIE, (la souffrance de voir la beauté et la richesse des paysages et des milieux détruites par le capitalisme et la marchandisation), très jeune, avant de découvrir les luttes sociales et le salariat.
Révolutionnaire internationaliste le 11 septembre 1973.
J'ai participé à de nombreuses luttes "écologistes", la plus importante ayant été celle contre le tunnel du Somport en Vallée d'Aspe.
A l'époque les Verts et la LCR participaient.
Mais les Verts, une fois au gouvernement, n'ont pas arrêté le chantier: pas plus la "gauche du PS" (dont faisait partie Mélenchon) que le PCF.
A chaque fois cela a été pareil: PS (toutes "tendances" confondues) et PCF soit absents, soit EN FACE.
Je ne crois pas une seconde à la reconversion récente du PCF et du FDG à l'écologie.
A peine à un vague environnementalisme intéressé, électoraliste.
Le PCF est au coeur des lobbies réactionnaires (chasseurs par exemple, où ils côtoient les chauvins et franchouillots "du terroir" dont CPNT, allié de Sarkozy) ou scientistes.
Et ils reprennent bien souvent les mêmes éructations que LO, contre cette nouvelle représentation du monde physique, à travers de grossières caricatures.
La seule planification écologique ne peut être que l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes et non celle de technocrates de l'appareil d'état bourgeois, pas fichus de connaître la différence entre sauvage et domestique, ou entre une grue et un héron cendré, un chevreuil d'un cerf, un chêne et un hêtre, un épicéa et un sapin.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
Amusant ! Cela fait des semaines que je présente à Achille les propositions unitaires du npa, et Achille fait semblant de les découvrir... Encore un drame de la surdité !Achille a écrit:le texte de Sabado tranche radicalement avec le dénigrement systématique et récurrent qui a occupé l'espace de ce forum pendant toute la campagne du FdG. Alors qui croire au NPA, les Copas, Roseau, menvusa et leur ligne sans cesse répété d'isolement et de refus d'unité...etc.? Ou Sabado,... qui semble avoir un avis plus nuancé sur le FdG, sa politique et son programme, ses militants et son audience. Espérons que Le NPA confirme cette orientation et renoue avec l'unité.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:le texte de Sabado tranche radicalement avec le dénigrement systématique et récurrent qui a occupé l'espace de ce forum pendant toute la campagne du FdG.
La mauvaise fois réformiste, au service des chasseurs de soupe, est sans limite *
Tous les militants du NPA n'ont cessé de rappeler les propositions du champion de l'action unitaire, le NPA.
Notre candidat n'a cessé de le faire.
Les dirigeants du NPA n'ont cessé de le faire.
Le FdG, champion du ratisssage pour les urnes,
mais de la divison dans l'action, n'a même pas répondu à la missive.
Pire, quand le plus important mouvement social depuis 68 se développe,
à l'automne 2010, les dirigeants du FdG le sabottent.
C'est bien entendu aux travailleurs que le NPA s'adresse, sans illusion sur ceux
qui ont toujours collaboré avec la bourgeoisie, et ne cachent pas qu'ils veulent continuer
Malheureusement, JLM a répondu sur LCP le 18 avril
« Nous n’appellerons pas à des manifestations. Nous, on suit les syndicats ...
Ni soutien, ni participation, ni opposition..."
Autrement dit, comme les pontes syndicaux n'ont cessé de faire les collabos
sous Mitterrand et Jospin, on continuera sous Hollande.
Et bien, non, car régulièrement les travailleurs se passent d'eux
et en les désavouant, font leurs plus grandes conquêtes (en France 36 et 68)
et même révolutions.
La formule honteuse du NININI avait été concoctée avec les autres politiciens du PC,
car le sinistre Leurent a déclaré la même chose:
"Il n'est question ni de soutien, ni de participation, ni d'opposition (...) "(AFP 18.04)
* A ce propos, comme sur presque tous les sujets concernant le FdG,
aucune réponse du réformiste en mission sur les faits relatés plus haut par Ba:
l'oportunisme sans rivage du politicien mitterrandien.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Pour illustrer mon propos chacun relira avec intérêt le texte de Sabado pour le comparer à celui de Roseau ci-dessus, pour mesurer le grand écart qui existe au NPA.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Contrairement au front de gauche, le NPA permet a plusieurs sensibilités de s'exprimer. Tout se fait dans la transparence.... Roseau défend le plus souvent une tendance (dite "CLAIRE") qui si je ne m'abuse représentait 5% aux dernières élections. Cela n'en fait pas une tendance "illégitime". Mais elle n'est pas majoritaire non plus, loin de là.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
C'est comme les déclarations de JLM, Achille fait toujours semblant de ne rien comprendre.
C'est vraiment à chaque fois la bérézina de l'argumentation...
Ces deux textes développent la même ligne:
appel à la mobilisation la plus unitaire, de classe, donc indépendante des réformistes.
Quand ils refusent, nous appelons la classe à passer par dessus !
C'est cela qu'on lieu tous les grands mouvements sociaux, et même les révolutions.
Evidemment pas l'oxymore "révolution par les urnes"...
Achille toujours incapable de démontrer quoi que ce soit, affabule sur Sabado.
Il aurait des illusions sur le plus vieux appareil de collaboration de classe,
flanqué d'un vieux sénateur ?...
Qu'il se rassure: lui, l'âge ne l'a pas encore atteint.
Je me permets seulement de rappeler pourquoi, et de rappeler les déclarations de JLM.
Je me soucie toujours des faits, et déclarations publiques des vieux bonimenteurs de toujours,
car c'est eux qui doivent être diffusés massivement.
Mais Achille a toujours voulu cacher ces déclarations,
de même qu'il est incapable de nier l'oportunisme sans rivage de JLM
voir https://forummarxiste.forum-actif.net/t2126p615-front-de-gauche#40839
C'est vraiment à chaque fois la bérézina de l'argumentation...
Ces deux textes développent la même ligne:
appel à la mobilisation la plus unitaire, de classe, donc indépendante des réformistes.
Quand ils refusent, nous appelons la classe à passer par dessus !
C'est cela qu'on lieu tous les grands mouvements sociaux, et même les révolutions.
Evidemment pas l'oxymore "révolution par les urnes"...
Achille toujours incapable de démontrer quoi que ce soit, affabule sur Sabado.
Il aurait des illusions sur le plus vieux appareil de collaboration de classe,
flanqué d'un vieux sénateur ?...
Qu'il se rassure: lui, l'âge ne l'a pas encore atteint.
Je me permets seulement de rappeler pourquoi, et de rappeler les déclarations de JLM.
Je me soucie toujours des faits, et déclarations publiques des vieux bonimenteurs de toujours,
car c'est eux qui doivent être diffusés massivement.
Mais Achille a toujours voulu cacher ces déclarations,
de même qu'il est incapable de nier l'oportunisme sans rivage de JLM
voir https://forummarxiste.forum-actif.net/t2126p615-front-de-gauche#40839
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
gérard menvussa a écrit:Contrairement au front de gauche, le NPA permet a plusieurs sensibilités de s'exprimer. Tout se fait dans la transparence.... Roseau défend le plus souvent une tendance (dite "CLAIRE") qui si je ne m'abuse représentait 5% aux dernières élections. Cela n'en fait pas une tendance "illégitime". Mais elle n'est pas majoritaire non plus, loin de là.
Faux: je ne défend aucune tendance.
C'est un lubie, c'est la deuxième fois que je précise. Faudrait lire ou se souvenir...
Je suis MR, pas réformiste, c'est une délimitation parfaite.
J'ai même 45 ans dans le courant MR, car il m'a permis d'agir utilement avec de vrais militants,
pas trahir ma classe avec des brêles réformistes,
mais n'ai jamais été trotskiste, ni léniniste, encore moins guitariste...ni autre chose.
Je mets au défi de trouver de ma part la défense d'aucune tendance-fraction.
J'ai toujours été opposé à cette pratique des tendances-fractions, obstacle absolu à la construction d'un parti révo.
Ma conviction, c'est que dans un parti révo, c'est comme dans une assoc de locataires,
si on décide de peindre l'escalier en bleu, celui qui veut peindre son étage en rose, il change d'immeuble.
Voir le texte à ce propos de Fortin, qui vient de sortir et que je recommande vivement, mais à discuter sur autre fil...
Revivifier le projet NPA. Rompre avec le Régime des Tendances, redonner souplesse, réactivité au parti
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25125
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Le FdG selon Roseau :
Le Front de Gauche selon Sabado :
Le grand écart au NPA...
Roseau a écrit:
La mauvaise fois réformiste, au service des chasseurs de soupe, est sans limite *
Le FdG, champion du ratisssage pour les urnes,
Pire, quand le plus important mouvement social depuis 68 se développe,
à l'automne 2010, les dirigeants du FdG le sabottent.
Autrement dit, comme les pontes syndicaux n'ont cessé de faire les collabos
sous Mitterrand et Jospin, on continuera sous Hollande.
La formule honteuse du NININI avait été concoctée avec les autres politiciens du PC,
car le sinistre Leurent
l'oportunisme sans rivage du politicien mitterrandien.
Le Front de Gauche selon Sabado :
NPA et Front de gauche partagent des positions communes sur des thèmes tels que les revendications sociales (salaires, emploi, défense du service public), ou démocratiques (proportionnelle ou défense des droits des immigrés). Les deux organisations se sont retrouvées pour s’opposer au Front national.
Nous partageons donc globalement des objectifs communs, et la dynamique autour de la campagne du Front de gauche ouvre de nouvelles possibilités politiques, pour leur réalisation.
Des dizaines de milliers de militants, des centaines de milliers d’électeurs ont chargé d’un contenu radical, social, démocratique, leur vote ou leur participation aux initiatives du Front de gauche. Pour eux, il s’agit ainsi de rejeter l’austérité de droite mais aussi l’austérité de gauche en se mobilisant ensemble sur des revendications vitales, telles que les 1700 euros, l’interdiction des licenciements, la défense des services publics, la titularisation des précaires dans la fonction publique, la défense des sans-papiers.
Il semble qu’à cette étape les dirigeants du Front de gauche ne souhaitent pas participer au gouvernement. Se fixant « la prise du pouvoir, de tout le pouvoir dans dix ans », Mélenchon écarte la participation à un gouvernement qu’il ne dirigerait pas.
Un double défi se pose désormais au NPA : relancer sa construction et déployer une politique unitaire, en particulier vis-à-vis du Front de gauche.
Le grand écart au NPA...
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille, sacré troll sans concurrent sur ce forum, est aussi le champion de la falsification, encore une fois;
Il cite de Sabado ce que les MR ont toujours souligné;
le FdG est né notamment pour prendre la place occupée par la LCR, puis le NPA,
en reprenant largement son programme.
Sabado cite, et il a raison.
C'est sur le papier, la démagogie des réformistes, que nous avons toujours cité.
Mais Achille, toujours à court d'arguments pour défendre l'impasse réformiste,
qui jamais, dans aucun pays, n'a fait aucune révolution, ni par les urnes, ni autrement,
charcute le texte de Sabado.
Plus malhonnêtes, tu meurs...
Quelques extraits du texte de Sabado, caviardé par Achille.
On reconnaitra ce que les MR n'ont jamais cessé de dénoncer,
de Blum, de Mollet, Mitterand ou Mélenchon
Et conclusion classique de Sabado sur le réformisme, qui nous a conduit
à toutes les boucheries et toutes les trahisons
comme en sabotant la lutte pour nos retraites.
Il cite de Sabado ce que les MR ont toujours souligné;
le FdG est né notamment pour prendre la place occupée par la LCR, puis le NPA,
en reprenant largement son programme.
Sabado cite, et il a raison.
C'est sur le papier, la démagogie des réformistes, que nous avons toujours cité.
Mais Achille, toujours à court d'arguments pour défendre l'impasse réformiste,
qui jamais, dans aucun pays, n'a fait aucune révolution, ni par les urnes, ni autrement,
charcute le texte de Sabado.
Plus malhonnêtes, tu meurs...
Quelques extraits du texte de Sabado, caviardé par Achille.
On reconnaitra ce que les MR n'ont jamais cessé de dénoncer,
de Blum, de Mollet, Mitterand ou Mélenchon
Cette bonne campagne de Mélenchon a pourtant été lourde d’ambiguïtés et de contradictions qui ont justifié une campagne indépendante du NPA.
D’autres points [nous] divisent profondément : sur le nucléaire, un désaccord majeur sépare le NPA de la direction du PCF, que de nombreux liens attachent à l’industrie nucléaire française...
Pourtant, sitôt qu’il s’agit d’engager une lutte sérieuse et d’obtenir la mise en œuvre de nos revendications, la direction du PCF et Jean-Luc Mélenchon s’évertuent à contourner la difficulté, à refuser la confrontation avec le pouvoir des capitalistes...
Ils dénoncent la finance, pas la propriété capitaliste.
Ils exigent un pôle bancaire public, mais refusent l’expropriation des banques et leur nationalisation sous contrôle social, préférant laisser agir la concurrence entre banque privée et secteur public.
Ils dénoncent le scandale de la dette, mais refusent son annulation. Jean-Luc Mélenchon propose un remboursement de cette dette sur plusieurs années, en équilibrant les sacrifices entre les capitalistes et les classes populaires. Là encore, il faut être conséquent. Si nous participons à une campagne pour un audit citoyen, c’est pour préparer le terrain à l’annulation de la dette, et non pas son remboursement progressif.
Le dirigeant du Front de gauche évoque la « planification écologique », sans indiquer les moyens stratégiques nécessaires à cette planification, en particulier, la socialisation des secteurs clé de l’économie, transports, énergie.
Sur le plan politique et historique, l’orientation réformiste de la direction du Front de gauche s’accompagne des positions « républicaines » de Mélenchon. Non pas celle des communards, qui opposaient la république sociale aux classes bourgeoises, mais des républicains qui fusionnent dans leur défense de la république les mots « nation », « république » et « Etat ».
Cette conception subordonne la « révolution citoyenne » ou « la révolution par les urnes » au respect des institutions de l’Etat des classes dominantes.
Mélenchon évoque volontiers l’impérialisme américain, mais pas l’impérialisme français. Lors de la campagne présidentielle, il réaffirme dans les Cahiers de la Revue de Défense nationale « qu’en l’état actuel, la dissuasion nucléaire demeure l’élément essentiel de notre stratégie de protection ».
Et conclusion classique de Sabado sur le réformisme, qui nous a conduit
à toutes les boucheries et toutes les trahisons
C'est ce qu'il a fait dans tous les exécutifs à sa portée,Loin d’être des questions de détail, ces conceptions sont des pièces maîtresse de la politique de J.L. Mélenchon qui fera tout pour canaliser, subordonner, rendre compatibles les mouvements de masses avec les institutions de la république.
comme en sabotant la lutte pour nos retraites.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau, champion du monde des trolls avec ses 4550 messages n'a JAMAIS écrit l'équivalent de ce que j'ai cité de Sabado qui a produit un texte équilibré et nuancé. Au contraire les messages de Roseau ignorent la dialectique et sont totalement dédiés à la dénonciation, au dénigrement et au clivage. Chacun peut le constater.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Roseau, champion du monde des trolls avec ses 4550 messages n'a JAMAIS écrit l'équivalent de ce que j'ai cité de Sabado qui a produit un texte équilibré et nuancé. Au contraire les messages de Roseau ignorent la dialectique et sont totalement dédiés à la dénonciation, au dénigrement et au clivage. Chacun peut le constater.
Après avoir charcuté, il pète les plombs...
Achille traite de troll car il ne supporte pas qu'on puisse consacrer une partie de son temps
à informer et alimenter la lutte des classes,
notamment avec de l'information économique.
Je le fais, car c'est repris, et fort utilement, par des camarades, pas tous MR d'ailleurs...
L'information n'est pas son objectif.
Il n'est arrivé ici que pour rabattre des voix vers les nomenclatures...
et faute d'arguments, avec attaque personnelle des forumeurs et même insanités
je les rappelle puisqu'il ose parler de troll...
Voir le ici un relevé de son florilège d’insultes et grossièretés, indignes l’un comme l’autre d’un forum MR
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2126p105-front-de-gauche#38979
Et pourquoi rappeler sans cesse les promesses de JLM ?
Elles sont dans ma signature à tous les messages, avec ensuite la critique,
qui démontre qu'elles sont bien "keynésiennes" (sic JLM) et/ou pure démogogie,
exactement comme l'a fait Sabado....
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Privatisations Jospin, avec Mélenchon sinistre...
Désolé pour Achille qui a horreur que je prenne la peine d'échanger des données ...
Je conseille même de copier et faire circuler...
Sous le gouvernement Jospin (1997-2002), Mélenchon animait déjà une "Gauche" dite Socialiste,
au sein du PS...
Le gouvernement qui a le plus privatisé de toute l’histoire de France :
L’ensemble des privatisations sur la période 1997-2002 aurait rapporté 210 milliards de Francs en 5 ans.
• Air France, 1999, ouverture du capital.
• Autoroutes du sud de la France (privatisation partielle) Mars 2002 : mise en bourse de 49 % du capital,
recette : 1,8 milliard d’euros.
• Crédit lyonnais, 12 mars 1999 (décret)
• France Télécom, 1997, ouverture du capital, 42 milliards de FF.
Octobre 1997 : mise en bourse de 21 % du capital. Novembre 1998 : mise en bourse de 13 % du capital.
• Eramet, 1999.
• GAN, 1998.
• Thomson Multimédia :1998, ouverture du capital. 2000, suite.
• CIC, 1998.
• CNP, 1998.
• Aérospatiale (EADS), 2000, ouverture du capital.
Le gouvernement Jospin ? "un très bon bilan" selon JLM
Pour les ministres oui, pour le capital aussi , et pour dégouter les travailleurs et les jeter vers le FN, parfait !
Je conseille même de copier et faire circuler...
Sous le gouvernement Jospin (1997-2002), Mélenchon animait déjà une "Gauche" dite Socialiste,
au sein du PS...
Le gouvernement qui a le plus privatisé de toute l’histoire de France :
L’ensemble des privatisations sur la période 1997-2002 aurait rapporté 210 milliards de Francs en 5 ans.
• Air France, 1999, ouverture du capital.
• Autoroutes du sud de la France (privatisation partielle) Mars 2002 : mise en bourse de 49 % du capital,
recette : 1,8 milliard d’euros.
• Crédit lyonnais, 12 mars 1999 (décret)
• France Télécom, 1997, ouverture du capital, 42 milliards de FF.
Octobre 1997 : mise en bourse de 21 % du capital. Novembre 1998 : mise en bourse de 13 % du capital.
• Eramet, 1999.
• GAN, 1998.
• Thomson Multimédia :1998, ouverture du capital. 2000, suite.
• CIC, 1998.
• CNP, 1998.
• Aérospatiale (EADS), 2000, ouverture du capital.
Le gouvernement Jospin ? "un très bon bilan" selon JLM
Pour les ministres oui, pour le capital aussi , et pour dégouter les travailleurs et les jeter vers le FN, parfait !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
INFORMATION IMPORTANTE (Communiqué à la Presse) 1ère circonscription Finistère (Quimper Fouesnant Briec)
Afin d'écarter toute ambigüité et d'éviter toute usurpation de fonction, nous tenons à vous apporter les précisions suivantes :
- Conformément à l'accord passé entre les partenaires pour les Elections Législatives dans la 1ère Circonscription du Finistère,
André BERNARD (Titulaire) et Janine CARRASCO (Remplaçante) sont candidats sous le label :
" Ensemble, la VRAIE GAUCHE"
qui rassemble les Alternatifs, le Front de Gauche, le NPA, le collectif La Gauche...Naturellement
et de nombreux militants syndicaux, associatifs et altermondialistes.
Seuls, les membres de l'équipe de campagne
constituée autour des candidats sont habilités
à s'exprimer en son nom et, en particulier :
- Le mandataire : Claude LE MOGUEN
- Les porte-parole : Daniel FERRENBACH
(daniel.ferrenbach@orange.fr - 06 07 04 67 71)
Gérard MAS
(mas.gerard@wanadoo.fr)
- Les représentants :
- Denise BLANCHE ( PCF-Fouesnant)
- Michel KERNALEGUEN ( NPA)
- Philippe LEVALLOIS ( Alternatifs)
- Xavier PERCHEC ( PCF- Quimper).
Une Assemblée Générale de " ENSEMBLE, la VRAIE GAUCHE"
se tiendra le
mercredi 16 mai, à 20h
Salle N° 1, des Halles Saint-François
Tous les membres du Comité de Soutien, Amis et Sympathisants y sont cordialement invités.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau 4552 messages répète un post qu'il déjà cité plusieurs fois pour passer à 4553 messages. Pourquoi ? Pour ne pas répondre à la question essentielle, est-il oui non d'accord avec les citations d'un dirigeant du NPA qui affiche une analyse dialectique du Front de gauche y compris en affirmant que :
Alors c'est évident Roseau est en désaccord frontal avec ces citations. Il préfère lancer un débat de diversion ou encore poursuivre son activité mono-tâche : le dénigrement.
NPA et Front de gauche partagent des positions communes sur des thèmes tels que les revendications sociales (salaires, emploi, défense du service public), ou démocratiques (proportionnelle ou défense des droits des immigrés). Les deux organisations se sont retrouvées pour s’opposer au Front national.
Nous partageons donc globalement des objectifs communs, et la dynamique autour de la campagne du Front de gauche ouvre de nouvelles possibilités politiques, pour leur réalisation.
Des dizaines de milliers de militants, des centaines de milliers d’électeurs ont chargé d’un contenu radical, social, démocratique, leur vote ou leur participation aux initiatives du Front de gauche. Pour eux, il s’agit ainsi de rejeter l’austérité de droite mais aussi l’austérité de gauche en se mobilisant ensemble sur des revendications vitales, telles que les 1700 euros, l’interdiction des licenciements, la défense des services publics, la titularisation des précaires dans la fonction publique, la défense des sans-papiers.
Il semble qu’à cette étape les dirigeants du Front de gauche ne souhaitent pas participer au gouvernement. Se fixant « la prise du pouvoir, de tout le pouvoir dans dix ans », Mélenchon écarte la participation à un gouvernement qu’il ne dirigerait pas.
Un double défi se pose désormais au NPA : relancer sa construction et déployer une politique unitaire, en particulier vis-à-vis du Front de gauche.
Alors c'est évident Roseau est en désaccord frontal avec ces citations. Il préfère lancer un débat de diversion ou encore poursuivre son activité mono-tâche : le dénigrement.
Dernière édition par Achille le Mer 9 Mai - 0:55, édité 2 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
J'ai déjà répondu.
Je viens d'expliquer que nous l'avons dit cent fois:
tous les politiciens de "gauche" font des promesses en l'air.
Voir message:https://forummarxiste.forum-actif.net/t2126p630-front-de-gauche#40877
Et Sabado, comme moi ci-dessous tous les jours, fait très bien de les rappeler.
Nous verrons si JLM soutient les luttes contre le gouvernement bourgeois de Hollande.
Les électeurs du FdG, auxquels on s'adresse, oui, et comment !
C'est comme cela qu'on démasque les nomenclatures
qui ont toujours fait de la collaboration de classe,
dès que ça chauffe comme à l'automne 2010.
Et les infos sur l'oportunisme sans frontière et celles sur le "très bon bilan de Jospin" ?
La diversion , c'est le trollage qui consiste à charcuter le texte de Sabado,
pas de mettre des infos sur le Front de Gauche...
Je viens d'expliquer que nous l'avons dit cent fois:
tous les politiciens de "gauche" font des promesses en l'air.
Voir message:https://forummarxiste.forum-actif.net/t2126p630-front-de-gauche#40877
Et Sabado, comme moi ci-dessous tous les jours, fait très bien de les rappeler.
Nous verrons si JLM soutient les luttes contre le gouvernement bourgeois de Hollande.
Les électeurs du FdG, auxquels on s'adresse, oui, et comment !
C'est comme cela qu'on démasque les nomenclatures
qui ont toujours fait de la collaboration de classe,
dès que ça chauffe comme à l'automne 2010.
Et les infos sur l'oportunisme sans frontière et celles sur le "très bon bilan de Jospin" ?
La diversion , c'est le trollage qui consiste à charcuter le texte de Sabado,
pas de mettre des infos sur le Front de Gauche...
Dernière édition par Roseau le Mer 9 Mai - 1:17, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Voila comment est caractérisé le texte de Sabado/Poupin du NPA par l'opposition pro isolationiste du même NPA:
Copas a écrit:
Le confusionnisme, la recherche de blocs politiques avec les réformistes nomenclaturistes, ... A nouveau la brasse coulée vers les tractations politiciennes en essayant de faire croire que cela est possible
Graves de graves...
Un sommet de d'irresponsabilité politique. Et les élections grecques jouent comme une soulerie à l'ouzo.
Ce texte va semer la confusion, c'est un charabia confus, totalement incompréhensible pour les travailleurs.
Le NPA confirme l'accélération de son implosion. Espérons que les militants les plus unitaires puissent déployer leur politique au lieu de tomber dans le découragement.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Ce message d'Achille est particulièrement incohérent.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
Achille, le maitre en affabulation, et falsification vient encore de s'illustrer avec ce deuxième texte de C. Poupin et F. Sabado.
Bien entendu ils appelent à agir ensemble, c'est l'abc des MR,
mais jamais à se vendre à la bourgeoisie,
jamais à cacher la nature des réformistes et la nécessité d'un projet et d'une orga révo.
Le deuxième texte charcuté.
Je me dois de faire la deuxième rectification.
Voici ce que censure Achille.
Décidément méthode odieuse d'un autre temps, héritée du stalinisme.
Bref, aux antipodes du projet NININI de JLM, "ni soutien, ni participation, ni opposition" , la perspective d'une grève générale comme en 36 et 68, celle que les réformistes ont combattu alors, celle que JLM a saboté à l'automne 2010.
Bien entendu ils appelent à agir ensemble, c'est l'abc des MR,
mais jamais à se vendre à la bourgeoisie,
jamais à cacher la nature des réformistes et la nécessité d'un projet et d'une orga révo.
Le deuxième texte charcuté.
Je me dois de faire la deuxième rectification.
Voici ce que censure Achille.
Décidément méthode odieuse d'un autre temps, héritée du stalinisme.
Dans une conjoncture électorale marquée par des défaites sociales, le discours du Front de gauche a pu convaincre des millions d’électeurs. Pourtant, nous pensons que ni la direction du PCF ni la rhétorique de Mélenchon ne seront à la hauteur des défis de la crise. Les projets réformistes, même de gauche, peuvent dans un premier temps rassembler les premières résistances à la crise. Il s’agit maintenant de préparer la confrontation avec les capitalistes et de rejeter l’austérité de gauche du gouvernement. L’objectif, nous ne le cachons pas : préparer un nouveau mai 68 ou un nouveau juin 36 qui impose une transformation radicale de la société. Nous sommes prêts à marcher ensemble avec le Front de gauche et tous ceux qui s’opposeront aux politiques d’austérité, à discuter des modalités d’un bloc anti-austérité, anti Front National, d’un bloc qui soit l’opposition de gauche au gouvernement Hollande. Mais les chocs sociaux et politiques à venir exigent, plus que jamais, l’indépendance des anticapitalistes. Face aux incertitudes de la politique du Front de gauche et à son orientation « un pied de dedans, un pied dehors » vis-à-vis de la nouvelle majorité, nous proposons que se fédèrent sur des bases 100% indépendantes du PS toutes les forces et courants anticapitalistes, les forces qui ont assuré la continuité et le fil historique du courant révolutionnaire, les libertaires, les écologistes radicaux, les militant(e)s du mouvement social et syndical...
Cela suppose de construire un outil vraiment indépendant. C’est l’enjeu d’un double défi pour le NPA : la relance du regroupement des anticapitalistes et une politique unitaire anticrise, en particulier avec le Front de gauche mais, bien au-delà, avec tous ceux qui s’opposent aux politiques d’austérité.
Bref, aux antipodes du projet NININI de JLM, "ni soutien, ni participation, ni opposition" , la perspective d'une grève générale comme en 36 et 68, celle que les réformistes ont combattu alors, celle que JLM a saboté à l'automne 2010.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Mélenchon avec "ceux qui rejettent les alliances avec le centre" mais... bellaciao
de : Antoine (Montpellier)
mercredi 9 mai 2012 - 00h28
"Jean-Luc Mélenchon et le Parti de gauche (PG) partent en guerre contre le danger d’"ouverture au centre" dans la future majorité socialiste. L’évocation par Pierre Moscovici et Marisol Touraine de ne pas présenter de candidat PS dans la circonscription des Pyrénées-Atlantiques afin de permettre au président du MoDem d’être élu a fait immédiatement réagir les amis du candidat du Front de gauche.
"Ce geste vise à soutenir la candidature de François Bayrou", tance le PG dans un communiqué du 8 mai. "Il s’agirait là d’une mauvaise indication en ce tout début de quinquennat pour tous ceux qui rejettent les alliances avec le centre", continue Eric Coquerel, secrétaire national aux relations unitaires et aux élections du PG." (Le Parti de gauche dénonce le danger d’alliance au centre).
Il est pourtant de notoriété publique qu’à Montpellier le Parti de gauche ne s’engage pas sur le sentier de la guerre quand l’élu communiste à la mairie de Montpellier et candidat du Front de gauche aux législatives, Michel Passet, déclare : "Aux dernières élections municipales nous n’avons pas du tout apprécié cette alliance [avec le Modem]. Nous voulions un parti socialiste qui tire à gauche plutôt que tirer au centre. Pourtant aujourd’hui les rapports que nous avons avec le Modem sont bons. Nous n’avons pas eu de gros accrochages sur les orientations de la ville, étant donné qu’on se tient au programme que le maire avait proposé." (Michel Passet : « Je serai candidat sur la huitième circonscription ») [c’est moi qui souligne]
Personne n’est cependant dupe, l’arbre du Modem montpelliérain ne peut pas cacher la forêt d’une alliance en bonne et due forme d’un membre éminent du Front de gauche avec ...le PS (Mélenchon prend la Bastille, Michel Passet retourne gérer Montpellier avec le Parti Socialiste et le Modem !)
Michel Passet "prenant" la Comédie à Montpellier le 3 mars à l’instant où il est annoncé candidat du Front de Gauche pour les législatives aux côtés de ceux du PG (tiré du site du PG 34)
de : Antoine (Montpellier)
mercredi 9 mai 2012 - 00h28
"Jean-Luc Mélenchon et le Parti de gauche (PG) partent en guerre contre le danger d’"ouverture au centre" dans la future majorité socialiste. L’évocation par Pierre Moscovici et Marisol Touraine de ne pas présenter de candidat PS dans la circonscription des Pyrénées-Atlantiques afin de permettre au président du MoDem d’être élu a fait immédiatement réagir les amis du candidat du Front de gauche.
"Ce geste vise à soutenir la candidature de François Bayrou", tance le PG dans un communiqué du 8 mai. "Il s’agirait là d’une mauvaise indication en ce tout début de quinquennat pour tous ceux qui rejettent les alliances avec le centre", continue Eric Coquerel, secrétaire national aux relations unitaires et aux élections du PG." (Le Parti de gauche dénonce le danger d’alliance au centre).
Il est pourtant de notoriété publique qu’à Montpellier le Parti de gauche ne s’engage pas sur le sentier de la guerre quand l’élu communiste à la mairie de Montpellier et candidat du Front de gauche aux législatives, Michel Passet, déclare : "Aux dernières élections municipales nous n’avons pas du tout apprécié cette alliance [avec le Modem]. Nous voulions un parti socialiste qui tire à gauche plutôt que tirer au centre. Pourtant aujourd’hui les rapports que nous avons avec le Modem sont bons. Nous n’avons pas eu de gros accrochages sur les orientations de la ville, étant donné qu’on se tient au programme que le maire avait proposé." (Michel Passet : « Je serai candidat sur la huitième circonscription ») [c’est moi qui souligne]
Personne n’est cependant dupe, l’arbre du Modem montpelliérain ne peut pas cacher la forêt d’une alliance en bonne et due forme d’un membre éminent du Front de gauche avec ...le PS (Mélenchon prend la Bastille, Michel Passet retourne gérer Montpellier avec le Parti Socialiste et le Modem !)
Michel Passet "prenant" la Comédie à Montpellier le 3 mars à l’instant où il est annoncé candidat du Front de Gauche pour les législatives aux côtés de ceux du PG (tiré du site du PG 34)
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
Par par DEMOCRYPTE sur Médiapart
Le rôle des anticapitalistes, des révolutionnaires (on peut les appeler comme on voudra) est bien de mettre en garde contre la sous-évaluation de la puissance et de la violence sociale d’une ploutocratie mondialisée et de sa capacité à s’allier localement avec des fascistes. Le rôle des anticapitalistes est de faire entendre que la révolution est l’acte d’auto-défense, l’acte de légitime défense des masses face à la violence sociale (violence « invisible » des « arbitrages » des marchés) et la violence politique des fascistes.
C’est à l’évidence un rôle d’ « oiseau de mauvais augure », pire, un rôle de « Cassandre », qui condamne sans doute à être récrié par tous ceux qui espèrent encore dans des demi-mesures - pour ne pas dire les centièmes de mesures – qui aideraient à faire passer un « mauvais moment » à passer. La crise actuelle – qui n’est pas juste une simple crise de surproduction régulable par un processus d’ « ajustement » des capacités de production – est une crise globale (économique, monétaire, sociale, culturelle, géopolitique, écologique...) appelée à s’inscrire dans la longue durée et porteuse de transformation radicale. La ploutocratie mondialisée, pour « contrôler » ces évolutions et conserver ses privilèges, n’ayant plus les moyens d’organiser rationnellement des guerres nationales pour étouffer les luttes sociales est sans nul doute contrainte d’opter pour un « fascisme à visage humain » (où on extermine en désocialisant, en marginalisant, en reléguant, où l’on censure en abrutissant, où l’on réprime en créant un climat de haine latente généralisé qui fait de toute contestation une forme de « terrorisme »).
Quitte à être récrié, il faudra bien soutenir que les demi-mesures (et même les centièmes de mesures), au demeurant toujours bonnes à prendre, ne seront pas à la mesure de la violence d’une ploutocratie qui se convertit au fascisme. Car, la réalité de l’élection présidentielle, c’est qu’à la réserve près de la sortie de l’euro, M. Sarkozy aurait pu être investit comme candidat du FN !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le butin d'abord...
par Combes sur BC
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127716#forum479185
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127716#forum479185
Dans la 2° circonscription des Alpes de Haute Provence, la candidate PCF participe au "gouvernement social-libéral" de la région PACA et son suppléant participe au "gouvernement social-libéral" du département présidé par Jean-Louis BIANCO.
Comment vont-ils concilier cette participation avec le refus du social-libéralisme ?
Il est vrai que depuis l’élection de François HOLLANDE l’Humanité parle beaucoup de la nécessité d’avoir des députés Front de Gauche pour pousser dans le bon sens mais ne rappelle jamais que ce n’est que par les luttes que nous "pousserons" le gouvernement à donner satisfaction aux revendications.
Allons-nous assister à un remake des épisodes précédents, des syndicats qui ne voudront pas gêner la "gauche" et un Front de gauche qui se taira au nom du respect des prérogatives syndicales ?
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Page 26 sur 40 • 1 ... 14 ... 25, 26, 27 ... 33 ... 40
Page 26 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum