Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
Au-delà des exagérations, on ne peut pas nier qu'il y a eu un vrai paradoxe avec la candidature Poutou. Celle qui se battait le plus contre la personnalisation de la politique est celle qui a bénéficié d'une bonne fin de campagne sur le seul motif de la ...personnalité (à juste titre) très sympa du type... au contraire du FDG qui, indéniablement a bénéficié d'une grosse dynamique autour d'une forte personne, qui s'est transformée en dynamique collective avec des dizaines de milliers de personne dans la rue.
C'est pour ça que je pense que la personnalisation de la politique ce n'est pas un bon critère à s'envoyer à la figure, dans ce système pourri on n'a pas le choix : soit on "personnalise" et ça marche (Besancenot, Méluche, Laguiller), soit on refuse la personnalisation (on sort un-e nouveau-elle Poutou d'un chapeau tous les 4 ans) et on est inaudibles. Si on refuse vraiment ce système pourri, alors on fait comme les indigné-e-s : pas de porte-parole, et on campe dans des tentes par -10°c.
C'est pour ça que je pense que la personnalisation de la politique ce n'est pas un bon critère à s'envoyer à la figure, dans ce système pourri on n'a pas le choix : soit on "personnalise" et ça marche (Besancenot, Méluche, Laguiller), soit on refuse la personnalisation (on sort un-e nouveau-elle Poutou d'un chapeau tous les 4 ans) et on est inaudibles. Si on refuse vraiment ce système pourri, alors on fait comme les indigné-e-s : pas de porte-parole, et on campe dans des tentes par -10°c.
Bernard Quellmalz- Messages : 102
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Front de Gauche
Bernard Quellmalz a écrit:Au-delà des exagérations, on ne peut pas nier qu'il y a eu un vrai paradoxe avec la candidature Poutou. Celle qui se battait le plus contre la personnalisation de la politique est celle qui a bénéficié d'une bonne fin de campagne sur le seul motif de la ...personnalité (à juste titre) très sympa du type... au contraire du FDG qui, indéniablement a bénéficié d'une grosse dynamique autour d'une forte personne, qui s'est transformée en dynamique collective avec des dizaines de milliers de personne dans la rue.
C'est pour ça que je pense que la personnalisation de la politique ce n'est pas un bon critère à s'envoyer à la figure, dans ce système pourri on n'a pas le choix : soit on "personnalise" et ça marche (Besancenot, Méluche, Laguiller), soit on refuse la personnalisation (on sort un-e nouveau-elle Poutou d'un chapeau tous les 4 ans) et on est inaudibles. Si on refuse vraiment ce système pourri, alors on fait comme les indigné-e-s : pas de porte-parole, et on campe dans des tentes par -10°c.
je crois qu'il y a mal donne. c'est pas tous pareil. la posture, la façon d'étre c'est une chose, la personnalisation une autre. ou que tu soit, campagne ou pas tu est analyser et représenté par d'autre. melenchon comme beaucoup l'on dit ici, a jouer, au Besancenot, au george marchais, au tribun, au tartarin , au grés du vent, des opportunisme, e surtout au "je m'occupe de tout , votéz pour moi. campagne collective, tu veux rire. le PG comme le PCF est on ne peut pas moins collectif dans sa structure. ce sont des parties pour des élus. La grosse dynamique autour du FdG? quel role des média, quel role du PCF et quel role des coups de poignards dans le dos au sein du NPA, du role de la recherche des signatures pendant que d'autre depuis des mois faisaient la campagne et leurs mobilisations à grand coup de déplacement de population. un coup a bordeaux, un coup a toulouse, un autre coup a marseille. panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
Bernard Quellmalz
C'est pour ça que je pense que la personnalisation de la politique ce n'est pas un bon critère à s'envoyer à la figure, dans ce système pourri on n'a pas le choix : soit on "personnalise" et ça marche (Besancenot, Méluche, Laguiller), soit on refuse la personnalisation
La Présidentielle aboutit nécessairement à une personnalisation puisque l'on vote pour un individu tout autant voire davantage que pour son parti. Certains ont beaucoup reproché à Laguiller et Besancenot de participer par exemple à des émissions people ou à des reportages comme celui où on voit Besancenot jouer au foot avec ses potes.
Cette personnalisation peut avoir des côtés irritants, gênants, mais elle n'a strictement rien à voir avec un culte de la personnalité - ceux qui disent cela ne semblent pas savoir ce qu'est le culte de la personnalité, même soft ; qu'ils relisent les poèmes dédiés à Staline, Mao ou Kim il Sung. Côté idolâtrie, la "Tontonmania" (Tiens, Tonton est justement le modèle de Mélenchon...) ou le culte de De Gaulle (autre modèle...), sans égaler celle du petit père des peuples atteignirent un bon niveau...
Tu remarqueras d'ailleurs que, même cette "personnalisation" est très différente de celle de la plupart des politiciens bourgeois. On n'a jamais vu Laguiller, Besancenot, Arthaud ou Poutou en famille, avec leurs compagnes ou compagnons etc.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
Les dizaines de milliers de supporters pour Mélenchon, Hollande et Sarkozy, n'en font pas pour autant des "campagnes collectives" mettant fin à la personnalisation de la politique. Bien au contraire, s'ils sont des "rock stars" attirant les foules, c'est bien grâce à la personnalisation autour d'eux.Bernard Quellmalz a écrit:Au-delà des exagérations, on ne peut pas nier qu'il y a eu un vrai paradoxe avec la candidature Poutou. Celle qui se battait le plus contre la personnalisation de la politique est celle qui a bénéficié d'une bonne fin de campagne sur le seul motif de la ...personnalité (à juste titre) très sympa du type... au contraire du FDG qui, indéniablement a bénéficié d'une grosse dynamique autour d'une forte personne, qui s'est transformée en dynamique collective avec des dizaines de milliers de personne dans la rue.
Et c'est bien une vision "républicaine" de la politique, avec la rencontre de l'homme providentiel avec son peuple.
Dire que Poutou a été inaudible est à mon avis totalement faux. Son message a été entendu bien au delà des 400 000 voix dans les urnes. Et le fait qu'il soit porté par Poutou, travailleur "inconnu", ça fait partie intégrante du message qu'il portait.Bernard Quellmalz a écrit:C'est pour ça que je pense que la personnalisation de la politique ce n'est pas un bon critère à s'envoyer à la figure, dans ce système pourri on n'a pas le choix : soit on "personnalise" et ça marche (Besancenot, Méluche, Laguiller), soit on refuse la personnalisation (on sort un-e nouveau-elle Poutou d'un chapeau tous les 4 ans) et on est inaudibles.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Front de Gauche
Je suis d'accord, bien que je ne pense pas qu'on ne puisse dire qu'UNE personne puisse incarner et surtout diriger une révolution.verié2 a écrit:
Cela-dit, je ne suis pas partisan pour autant d'affubler Mélenchon ou qui que ce soit d'autre de sobriquets excessifs. D'ailleurs, "leader maximo", ça évoque en effet Castro, et c'est tout de même faire trop d'honneur à Mélenchon que de le mettre sur le même plan que Castro qui, lui, quoi qu'on puisse lui reprocher, a dirigé une révolution, et non un cartel de politiciens avides de places de notables.
Or, c'est la prétention de Mélenchon, leader maximo de la révolution...citoyenne.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
L'alternative n'est pas celle-là.Bernard Quellmalz a écrit:Au-delà des exagérations, on ne peut pas nier qu'il y a eu un vrai paradoxe avec la candidature Poutou. Celle qui se battait le plus contre la personnalisation de la politique est celle qui a bénéficié d'une bonne fin de campagne sur le seul motif de la ...personnalité (à juste titre) très sympa du type... au contraire du FDG qui, indéniablement a bénéficié d'une grosse dynamique autour d'une forte personne, qui s'est transformée en dynamique collective avec des dizaines de milliers de personne dans la rue.
C'est pour ça que je pense que la personnalisation de la politique ce n'est pas un bon critère à s'envoyer à la figure, dans ce système pourri on n'a pas le choix : soit on "personnalise" et ça marche (Besancenot, Méluche, Laguiller), soit on refuse la personnalisation (on sort un-e nouveau-elle Poutou d'un chapeau tous les 4 ans) et on est inaudibles. Si on refuse vraiment ce système pourri, alors on fait comme les indigné-e-s : pas de porte-parole, et on campe dans des tentes par -10°c.
Soit on personnalise (ou plutôt on se laisse personnaliser, médiatiser) parce qu'on a les "qualités" nécessaires, celles qui plaisent aux medias PARCE QU'ON veut faire des voix pour mener une politique institutionnelle. C'est le désir de Mélenchon, qui flatte ses auditeurs à travers l'identification au chef.
Soit on ne le cherche pas. et d'ailleurs ce que tu dis ne tient pas la route, puisque malgré son message inlassablement martelé (je suis un salarié comme vous et il faut redresser la tête, se battre) et son allure très sympathique, il a rassemblé un tout petit nombre de voix sur son nom.
Mélenchon a une véritable ambition PERSONNELLE totalement étrangère à la classe dont il se pose en porte-parole et dont il sait qu'elle le bousculerait et l'oublierait si elle se mobilisait et exerçait le pouvoir elle-même (ce qui, en revanche ne pose aucun problème à Besancenot ou Poutou et sans doute Arthaud et Laguiller).
Ce ne serait pas si important si nous ne savions pas TOUS que le changement par les institutions, qui parait toujours plus "économique" (en terme de jours de grèves, de risque et de temps) est en réalité toujours décevant.
Avant 2012, il y a eu 1981, 1986, 1988, 1997...
Depuis, la situation des rapports de force, l'emploi, les conditions de travail, n'ont pas cessé de se dégrader, et les "courbes" n'ont marqué aucun infléchissement quelles que soient les couleurs des gouvernements.
Tous ont laissé filer le chômage, la course au profit, la sacro-sainte compétitivité des entreprises les privatisations (même après avoir nationalisé en 1981), la précarisation et la déréglementation et donc les inégalités sociales et le racisme hérité de l'Ecole de la république coloniale.
Tous ont géré les "intérêts DE LA FRANCE" , cette pseudo-communauté NATIONALE en gérant d'ailleurs la même Françafrique.
Et je préfère ne pas parler de la crise écologique.
Voilà (entre autres) ce qui nous OPPOSE au FdG et à la Gôche plurielle.
Il y eut aussi 1936, 1945-46, 1968: c'était il y a trop longtemps
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
Rougevert
Mélenchon a une véritable ambition PERSONNELLE totalement étrangère à la classe dont il se pose en porte-parole
Précision qui a son importance. Mélenchon ne se pose pas en porte-parole de la classe ouvrière ou des travailleurs, mais du "peuple", concept flou qui a toujours historiquement permis de placer la classe ouvrière à la remorque de la bourgeoisie.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
C'est pas la girouette, c'est le vent...
Certains adjectifs, par contre, sont taillés sur mesure, comme par exemple politicien oportuniste.
L'important, c'est les faits que l'adjectif résume.
Démonstration donc par les faits
Les "principes" d'un vieux politicien professionnel...
Par Ba, fin connaisseur de la "gauche socialiste"... sur Bellaciao
* petit à côté, en plus des positions nationalistes et impérialistes, ça faisait , comme en Libye, du business pour Dassault et les Rafales dont il raffole...
** totalement bourgeois, cela va sans dire...
L'important, c'est les faits que l'adjectif résume.
Démonstration donc par les faits
Les "principes" d'un vieux politicien professionnel...
Par Ba, fin connaisseur de la "gauche socialiste"... sur Bellaciao
Jean-Luc Mélenchon est un homme de principe – nous dit-il. C’est au nom de ces principes qu’il affirme avoir quitté le parti socialiste. Pourtant, Mélenchon a souvent changé de principes, au cours de sa carrière politique. Il lui est même arrivé de les fouler aux pieds pour obtenir ou conserver une bonne place.
En 1992, Mélenchon faisait campagne pour le traité de Maastricht, qui répondait aux intérêts des classes capitalistes européennes. Mais bon, les hommes n’ont-ils pas le droit de changer d’avis ? Si, bien sûr. Cependant, le sénateur de l’Essonne a usé et abusé de ce droit – et assez souvent dans le mauvais sens.
Sous le gouvernement Jospin (1997-2002), Mélenchon animait la Gauche Socialiste, au sein du PS. Ce courant critiquait – très mollement – l’action du gouvernement de gauche et sa complaisance à l’égard des intérêts capitalistes. En 2000, les enseignants descendent massivement dans la rue pour protester contre les attaques du ministre de l’Education de l’époque, Claude Allègre. Affaibli, Lionel Jospin décide alors de remanier son gouvernement. Pour couvrir sa gauche, il propose à Mélenchon un poste de ministre délégué à l’enseignement professionnel. Mélenchon l’accepte. Et au sein de la Gauche Socialiste, il donne immédiatement pour consigne de cesser toute critique à l’encontre de Lionel Jospin. La nouvelle ligne est : « Feu contre Laurent Fabius ! ». Il explique que Fabius est désormais le représentant de l’aile « libérale » du PS.
Au gouvernement, Mélenchon applique scrupuleusement sa nouvelle ligne. Il ne s’oppose ni aux privatisations massives, ni à la guerre en Afghanistan.*
Le matin du 22 avril 2002, alors que le PS est éliminé au premier tour des présidentielles, Jean-Luc Mélenchon est un homme en colère. Contre les dirigeants du PS ? Non : contre ce peuple ingrat qui n’a pas su apprécier le « très bon bilan » de Lionel Jospin !
La capitulation politique de Mélenchon, en 2000, a affaibli la Gauche Socialiste au moment où la politique du gouvernement Jospin lui ouvrait la perspective de conquérir le PS. Mélenchon, Dray, Peillon, Montebourg et tant d’autres ont systématiquement marchandé l’autorité qu’ils avaient accumulée, au sein du PS, contre des postes ou des promesses de postes.
Ainsi, en 2005, Mélenchon s’est opposé à la direction du PS sur la question de la Constitution européenne. Le 29 mai 2005, la victoire du « non » renforçait l’aile gauche du PS. Or, qu’a fait Mélenchon lors du congrès du PS, en novembre de la même année ? Il a soutenu Laurent Fabius – l’ennemi de la veille – et le texte de « synthèse »** qui, deux ans plus tard, débouchait sur la défaite de Ségolène Royal aux élections présidentielles.
* petit à côté, en plus des positions nationalistes et impérialistes, ça faisait , comme en Libye, du business pour Dassault et les Rafales dont il raffole...
** totalement bourgeois, cela va sans dire...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Rougevert a écrit:
Et je préfère ne pas parler de la crise écologique.
Et bien si tu as le temps, c'est très important et cela intéresse de plus en plus les MR,
même ceux qui partent de très loin !
J'ai eu l'occasion de démontrer la démagogie insensée du F...de G...de la "planification écologique"
ici: https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p705-front-de-gauche#37548
Mais le bilan écolo du gouvernement Jospin vaut la peine, puisque JLM, à la soupe dans ce gouvernement,
a vanté son "très bon bilan"...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Oui, tu as raison pour les textes importants.verié2 a écrit:Rougevert
Mélenchon a une véritable ambition PERSONNELLE totalement étrangère à la classe dont il se pose en porte-parole
Précision qui a son importance. Mélenchon ne se pose pas en porte-parole de la classe ouvrière ou des travailleurs, mais du "peuple", concept flou qui a toujours historiquement permis de placer la classe ouvrière à la remorque de la bourgeoisie.
Mais il parle quand même au nom de la classe ouvrière, notamment quand il veut disputer le vote ouvrier au Front National.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
Voilà déjà de quoi réfléchir pour de vrais matérialistes:Roseau a écrit:Rougevert a écrit:
Et je préfère ne pas parler de la crise écologique.
Et bien si tu as le temps, c'est très important et cela intéresse de plus en plus les MR,
même ceux qui partent de très loin !
J'ai eu l'occasion de démontrer la démagogie insensée du F...de G...de la "planification écologique"
ici: https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p705-front-de-gauche#37548
Mais le bilan écolo du gouvernement Jospin vaut la peine, puisque JLM, à la soupe dans ce gouvernement,
a vanté son "très bon bilan"...
http://www.territoires.gouv.fr/observatoire-des-territoires/fr/evolution-des-espaces-artificialis%C3%A9s
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
verié2 a écrit:Rougevert
Mélenchon a une véritable ambition PERSONNELLE totalement étrangère à la classe dont il se pose en porte-parole
Précision qui a son importance. Mélenchon ne se pose pas en porte-parole de la classe ouvrière ou des travailleurs, mais du "peuple", concept flou qui a toujours historiquement permis de placer la classe ouvrière à la remorque de la bourgeoisie.
.... "Quand j'entends parler de " peuple" je me demande ce qu'on trame contre le prolétariat"
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Front de gauche : et maintenant ?
SABADO François
6 mai 2012 Tout est a nous
Un des événements marquants de la campagne présidentielle 2012 a été la campagne du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon : des dizaines de milliers de participants aux meetings, une place importante dans le débat politique, et 11,01 % des suffrages, un score notable.
Certes, les dirigeants du Front de gauche espéraient des résultats au-delà des 15 % et, surtout, une troisième place devant Marine Le Pen. Mais, passant de 5 % des voix qui leur étaient accordés par les sondages en début de campagne à 11%, ils ont réussi à dominer l’espace de « la gauche radicale » et à marginaliser la gauche révolutionnaire.
Une réelle dynamique
Au cours de cette campagne, on a assisté à la reconstruction d’une force politique réformiste de gauche, à influence de masse. Elle résulte de plusieurs facteurs :
a) Une situation, marquée par des défaites sociales, qui favorise l’aspiration et l’illusion que « ce qui est bloqué par la lutte peut se débloquer par l’élection ».
b) La remobilisation des forces des partis communistes (de même qu’au Portugal, en Espagne, ou en Grèce), s’appuyant sur le fait qu’ils n’ont pas siégé au gouvernement depuis quelques années et qu’ils ont préservé des positions d’appareil dans les institutions ou les organisations syndicales.
c) Une bonne campagne du candidat Mélenchon. Défendant des objectifs radicaux, tels que les 1700 euros pour le salaire minimum ou la défense du service public, il renoue dans ses discours avec l’imaginaire révolutionnaire des textes de Victor Hugo et avec les heures glorieuses du mouvement ouvrier. Cette alchimie a entraîné une dynamique politique au-delà des partis du Front de gauche. Campagne d’autant plus remarquée qu’elle venait en contrepoint de celle de François Hollande particulièrement terne (c’est un euphémisme).
Ambiguïtés et contradictions
Cette bonne campagne de Mélenchon a pourtant été lourde d’ambiguïtés et de contradictions qui ont justifié une campagne indépendante du NPA.
En effet, NPA et Front de gauche partagent des positions communes sur des thèmes tels que les revendications sociales (salaires, emploi, défense du service public), ou démocratiques (proportionnelle ou défense des droits des immigrés). Les deux organisations se sont retrouvées pour s’opposer au Front national. En revanche, d’autres points les divisent profondément : sur le nucléaire, un désaccord majeur sépare le NPA de la direction du PCF, que de nombreux liens attachent à l’industrie nucléaire française.
Nous partageons donc globalement des objectifs communs, et la dynamique autour de la campagne du Front de gauche ouvre de nouvelles possibilités politiques, pour leur réalisation. Pourtant, sitôt qu’il s’agit d’engager une lutte sérieuse et d’obtenir la mise en œuvre de nos revendications, la direction du PCF et Jean-Luc Mélenchon s’évertuent à contourner la difficulté, à refuser la confrontation avec le pouvoir des capitalistes. Ils dénoncent la finance, pas la propriété capitaliste. Ils exigent un pôle bancaire public, mais refusent l’expropriation des banques et leur nationalisation sous contrôle social, préférant laisser agir la concurrence entre banque privée et secteur public. Ils dénoncent le scandale de la dette, mais refusent son annulation. Jean-Luc Mélenchon propose un remboursement de cette dette sur plusieurs années, en équilibrant les sacrifices entre les capitalistes et les classes populaires. Là encore, il faut être conséquent. Si nous participons à une campagne pour un audit citoyen, c’est pour préparer le terrain à l’annulation de la dette, et non pas son remboursement progressif. Le dirigeant du Front de gauche évoque la « planification écologique », sans indiquer les moyens stratégiques nécessaires à cette planification, en particulier, la socialisation des secteurs clé de l’économie, transports, énergie.
Sur le plan politique et historique, l’orientation réformiste de la direction du Front de gauche s’accompagne des positions « républicaines » de Mélenchon. Non pas celle des communards, qui opposaient la république sociale aux classes bourgeoises, mais des républicains qui fusionnent dans leur défense de la république les mots « nation », « république » et « Etat ». Cette conception subordonne la « révolution citoyenne » ou « la révolution par les urnes » au respect des institutions de l’Etat des classes dominantes. Mélenchon évoque volontiers l’impérialisme américain, mais pas l’impérialisme français. Lors de la campagne présidentielle, il réaffirme dans les Cahiers de la Revue de Défense nationale « qu’en l’état actuel, la dissuasion nucléaire demeure l’élément essentiel de notre stratégie de protection ».
Loin d’être des questions de détail, ces conceptions sont des pièces maîtresse de la politique de J.L. Mélenchon qui fera tout pour canaliser, subordonner, rendre compatibles les mouvements de masses avec les institutions de la république. Ces questions deviennent même décisives à l’heure de discuter, stratégie et parti ou mouvement politique.
Quelle politique vis-à-vis du Front de gauche ?
Pour faire de la politique avec le Front de gauche, il faut prendre en compte l’ensemble de ces éléments : la dynamique, mais aussi le projet ; la mobilisation, mais aussi le programme politique d’ensemble ; le regain militant, mais aussi la politique des dirigeants.
Des dizaines de milliers de militants, des centaines de milliers d’électeurs ont chargé d’un contenu radical, social, démocratique, leur vote ou leur participation aux initiatives du Front de gauche. Pour eux, il s’agit ainsi de rejeter l’austérité de droite mais aussi l’austérité de gauche en se mobilisant ensemble sur des revendications vitales, telles que les 1700 euros, l’interdiction des licenciements, la défense des services publics, la titularisation des précaires dans la fonction publique, la défense des sans-papiers. Pour notre part, nous pensons qu’il faut aller plus loin que la seule unité d’action ponctuelle. Face à l’austérité que nous prépare un gouvernement Hollande, nous proposons au Front de gauche, ainsi qu’à d’autres (LO ou les Alternatifs) la construction d’une opposition unitaire au gouvernement. Le NPA y est prêt. Et le Front de gauche ? Cette bataille est décisive pour ne pas laisser au Front national le drapeau de l’opposition. C’est ce qui doit nous conduire au dialogue, à l’action commune, avec les militants et les sympathisants du Front de gauche.
Dans le même temps, il ne nous faut pas oublier que le Front de gauche est une construction politique, dirigée par le PCF et Mélenchon et non un simple front unique. Ce n’est pas un parti, mais c’est déjà un mouvement politique.
Cela ne signifie pas que tout est écrit. Des questions restent ouvertes. Il semble qu’à cette étape les dirigeants du Front de gauche ne souhaitent pas participer au gouvernement. Se fixant « la prise du pouvoir, de tout le pouvoir dans dix ans », Mélenchon écarte la participation à un gouvernement qu’il ne dirigerait pas. Les contraintes de la crise sont telles que le PCF semble choisir une formule de « soutien sans participation », déjà utilisée par le passé. Des tensions peuvent surgir entre la direction du PCF et Mélenchon. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, donne comme objectif aux élections législatives de « faire élire une majorité de gauche à l’Assemblée nationale, avec le maximum de députés du Front de gauche ». Une majorité de gauche avec le PS ? Que feront les députés du FDG quand il faudra voter le budget du gouvernement de Hollande ? Ce que les conseillers régionaux du FDG font déjà dans presque toutes les régions, en s’alignant sur le PS ? Bien des questions restent ouvertes. Pour permettre des actions communes, elles exigeront de notre part une tactique politique appropriée.
Aucune des hypothèses envisagées par le Front de gauche à cette étape ne remet en cause son projet réformiste. Du coup, à l’heure, où des appels se font jour pour rejoindre le FDG, y compris au sein du NPA, nous pensons au contraire que le rassemblement des anticapitalistes ne peut dépendre des aléas tactiques des évolutions du FDG. Intégrer le Front de gauche, c’est accepter la direction du PCF et de Mélenchon. Peser sur la scène politique, stimuler l’action unitaire et garder toutes les possibilités de critique, voilà qui exige un NPA indépendant du Front de gauche. Le rassemblement indépendant des anticapitalistes ne relève pas de choix tactiques. Il s’agit d’une option stratégique qui maintient la continuité historique du courant révolutionnaire. Un double défi se pose désormais au NPA : relancer sa construction et déployer une politique unitaire, en particulier vis-à-vis du Front de gauche.
François Sabado
SABADO François
6 mai 2012 Tout est a nous
Un des événements marquants de la campagne présidentielle 2012 a été la campagne du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon : des dizaines de milliers de participants aux meetings, une place importante dans le débat politique, et 11,01 % des suffrages, un score notable.
Certes, les dirigeants du Front de gauche espéraient des résultats au-delà des 15 % et, surtout, une troisième place devant Marine Le Pen. Mais, passant de 5 % des voix qui leur étaient accordés par les sondages en début de campagne à 11%, ils ont réussi à dominer l’espace de « la gauche radicale » et à marginaliser la gauche révolutionnaire.
Une réelle dynamique
Au cours de cette campagne, on a assisté à la reconstruction d’une force politique réformiste de gauche, à influence de masse. Elle résulte de plusieurs facteurs :
a) Une situation, marquée par des défaites sociales, qui favorise l’aspiration et l’illusion que « ce qui est bloqué par la lutte peut se débloquer par l’élection ».
b) La remobilisation des forces des partis communistes (de même qu’au Portugal, en Espagne, ou en Grèce), s’appuyant sur le fait qu’ils n’ont pas siégé au gouvernement depuis quelques années et qu’ils ont préservé des positions d’appareil dans les institutions ou les organisations syndicales.
c) Une bonne campagne du candidat Mélenchon. Défendant des objectifs radicaux, tels que les 1700 euros pour le salaire minimum ou la défense du service public, il renoue dans ses discours avec l’imaginaire révolutionnaire des textes de Victor Hugo et avec les heures glorieuses du mouvement ouvrier. Cette alchimie a entraîné une dynamique politique au-delà des partis du Front de gauche. Campagne d’autant plus remarquée qu’elle venait en contrepoint de celle de François Hollande particulièrement terne (c’est un euphémisme).
Ambiguïtés et contradictions
Cette bonne campagne de Mélenchon a pourtant été lourde d’ambiguïtés et de contradictions qui ont justifié une campagne indépendante du NPA.
En effet, NPA et Front de gauche partagent des positions communes sur des thèmes tels que les revendications sociales (salaires, emploi, défense du service public), ou démocratiques (proportionnelle ou défense des droits des immigrés). Les deux organisations se sont retrouvées pour s’opposer au Front national. En revanche, d’autres points les divisent profondément : sur le nucléaire, un désaccord majeur sépare le NPA de la direction du PCF, que de nombreux liens attachent à l’industrie nucléaire française.
Nous partageons donc globalement des objectifs communs, et la dynamique autour de la campagne du Front de gauche ouvre de nouvelles possibilités politiques, pour leur réalisation. Pourtant, sitôt qu’il s’agit d’engager une lutte sérieuse et d’obtenir la mise en œuvre de nos revendications, la direction du PCF et Jean-Luc Mélenchon s’évertuent à contourner la difficulté, à refuser la confrontation avec le pouvoir des capitalistes. Ils dénoncent la finance, pas la propriété capitaliste. Ils exigent un pôle bancaire public, mais refusent l’expropriation des banques et leur nationalisation sous contrôle social, préférant laisser agir la concurrence entre banque privée et secteur public. Ils dénoncent le scandale de la dette, mais refusent son annulation. Jean-Luc Mélenchon propose un remboursement de cette dette sur plusieurs années, en équilibrant les sacrifices entre les capitalistes et les classes populaires. Là encore, il faut être conséquent. Si nous participons à une campagne pour un audit citoyen, c’est pour préparer le terrain à l’annulation de la dette, et non pas son remboursement progressif. Le dirigeant du Front de gauche évoque la « planification écologique », sans indiquer les moyens stratégiques nécessaires à cette planification, en particulier, la socialisation des secteurs clé de l’économie, transports, énergie.
Sur le plan politique et historique, l’orientation réformiste de la direction du Front de gauche s’accompagne des positions « républicaines » de Mélenchon. Non pas celle des communards, qui opposaient la république sociale aux classes bourgeoises, mais des républicains qui fusionnent dans leur défense de la république les mots « nation », « république » et « Etat ». Cette conception subordonne la « révolution citoyenne » ou « la révolution par les urnes » au respect des institutions de l’Etat des classes dominantes. Mélenchon évoque volontiers l’impérialisme américain, mais pas l’impérialisme français. Lors de la campagne présidentielle, il réaffirme dans les Cahiers de la Revue de Défense nationale « qu’en l’état actuel, la dissuasion nucléaire demeure l’élément essentiel de notre stratégie de protection ».
Loin d’être des questions de détail, ces conceptions sont des pièces maîtresse de la politique de J.L. Mélenchon qui fera tout pour canaliser, subordonner, rendre compatibles les mouvements de masses avec les institutions de la république. Ces questions deviennent même décisives à l’heure de discuter, stratégie et parti ou mouvement politique.
Quelle politique vis-à-vis du Front de gauche ?
Pour faire de la politique avec le Front de gauche, il faut prendre en compte l’ensemble de ces éléments : la dynamique, mais aussi le projet ; la mobilisation, mais aussi le programme politique d’ensemble ; le regain militant, mais aussi la politique des dirigeants.
Des dizaines de milliers de militants, des centaines de milliers d’électeurs ont chargé d’un contenu radical, social, démocratique, leur vote ou leur participation aux initiatives du Front de gauche. Pour eux, il s’agit ainsi de rejeter l’austérité de droite mais aussi l’austérité de gauche en se mobilisant ensemble sur des revendications vitales, telles que les 1700 euros, l’interdiction des licenciements, la défense des services publics, la titularisation des précaires dans la fonction publique, la défense des sans-papiers. Pour notre part, nous pensons qu’il faut aller plus loin que la seule unité d’action ponctuelle. Face à l’austérité que nous prépare un gouvernement Hollande, nous proposons au Front de gauche, ainsi qu’à d’autres (LO ou les Alternatifs) la construction d’une opposition unitaire au gouvernement. Le NPA y est prêt. Et le Front de gauche ? Cette bataille est décisive pour ne pas laisser au Front national le drapeau de l’opposition. C’est ce qui doit nous conduire au dialogue, à l’action commune, avec les militants et les sympathisants du Front de gauche.
Dans le même temps, il ne nous faut pas oublier que le Front de gauche est une construction politique, dirigée par le PCF et Mélenchon et non un simple front unique. Ce n’est pas un parti, mais c’est déjà un mouvement politique.
Cela ne signifie pas que tout est écrit. Des questions restent ouvertes. Il semble qu’à cette étape les dirigeants du Front de gauche ne souhaitent pas participer au gouvernement. Se fixant « la prise du pouvoir, de tout le pouvoir dans dix ans », Mélenchon écarte la participation à un gouvernement qu’il ne dirigerait pas. Les contraintes de la crise sont telles que le PCF semble choisir une formule de « soutien sans participation », déjà utilisée par le passé. Des tensions peuvent surgir entre la direction du PCF et Mélenchon. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, donne comme objectif aux élections législatives de « faire élire une majorité de gauche à l’Assemblée nationale, avec le maximum de députés du Front de gauche ». Une majorité de gauche avec le PS ? Que feront les députés du FDG quand il faudra voter le budget du gouvernement de Hollande ? Ce que les conseillers régionaux du FDG font déjà dans presque toutes les régions, en s’alignant sur le PS ? Bien des questions restent ouvertes. Pour permettre des actions communes, elles exigeront de notre part une tactique politique appropriée.
Aucune des hypothèses envisagées par le Front de gauche à cette étape ne remet en cause son projet réformiste. Du coup, à l’heure, où des appels se font jour pour rejoindre le FDG, y compris au sein du NPA, nous pensons au contraire que le rassemblement des anticapitalistes ne peut dépendre des aléas tactiques des évolutions du FDG. Intégrer le Front de gauche, c’est accepter la direction du PCF et de Mélenchon. Peser sur la scène politique, stimuler l’action unitaire et garder toutes les possibilités de critique, voilà qui exige un NPA indépendant du Front de gauche. Le rassemblement indépendant des anticapitalistes ne relève pas de choix tactiques. Il s’agit d’une option stratégique qui maintient la continuité historique du courant révolutionnaire. Un double défi se pose désormais au NPA : relancer sa construction et déployer une politique unitaire, en particulier vis-à-vis du Front de gauche.
François Sabado
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
le texte de Sabado tranche radicalement avec le dénigrement systématique et récurrent qui a occupé l'espace de ce forum pendant toute la campagne du FdG. Alors qui croire au NPA, les Copas, Roseau, menvusa et leur ligne sans cesse répété d'isolement et de refus d'unité...etc.? Ou Sabado,... qui semble avoir un avis plus nuancé sur le FdG, sa politique et son programme, ses militants et son audience. Espérons que Le NPA confirme cette orientation et renoue avec l'unité.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Concernant le FdG et l'écologie....
Il y a d'abord lieu de définir précisément l'écologie AVANT de tirer les conséquences politiques.
Et en tout premier lieu la distinguer de l'environnementalisme.
Pour cela, je renvoie à ce texte auquel AUCUN militant non-npa n'a répondu.
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2097-ecologie-ou-environnementalisme.
Ca leur permet de "baver" et de mépriser dans le vide, en réduisant l'écologie à EELV, au Développement Durable et à la croissance verte de Mme Parisot ou Nicolas Hulot.
Il y a des textes, des livres à lire, à foison, quand le sujet est "neuf" pour celui qui s'y intéresse.
Ce que je peux dire, c'est que je suis devenu marxiste PAR L'ECOLOGIE, (la souffrance de voir la beauté et la richesse des paysages et des milieux détruites par le capitalisme et la marchandisation), très jeune, avant de découvrir les luttes sociales et le salariat.
Révolutionnaire internationaliste le 11 septembre 1973.
J'ai participé à de nombreuses luttes "écologistes", la plus importante ayant été celle contre le tunnel du Somport en Vallée d'Aspe.
A l'époque les Verts et la LCR participaient.
Mais les Verts, une fois au gouvernement, n'ont pas arrêté le chantier: pas plus la "gauche du PS" (dont faisait partie Mélenchon) que le PCF.
A chaque fois cela a été pareil: PS (toutes "tendances" confondues) et PCF soit absents, soit EN FACE.
Je ne crois pas une seconde à la reconversion récente du PCF et du FDG à l'écologie.
A peine à un vague environnementalisme intéressé, électoraliste.
Le PCF est au coeur des lobbies réactionnaires (chasseurs par exemple, où ils côtoient les chauvins et franchouillots "du terroir" dont CPNT, allié de Sarkozy) ou scientistes.
Et ils reprennent bien souvent les mêmes éructations que LO, contre cette nouvelle représentation du monde physique, à travers de grossières caricatures.
La seule planification écologique ne peut être que l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes et non celle de technocrates de l'appareil d'état bourgeois, pas fichus de connaître la différence entre sauvage et domestique, ou entre une grue et un héron cendré, un chevreuil d'un cerf, un chêne et un hêtre, un épicéa et un sapin.
Il y a d'abord lieu de définir précisément l'écologie AVANT de tirer les conséquences politiques.
Et en tout premier lieu la distinguer de l'environnementalisme.
Pour cela, je renvoie à ce texte auquel AUCUN militant non-npa n'a répondu.
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2097-ecologie-ou-environnementalisme.
Ca leur permet de "baver" et de mépriser dans le vide, en réduisant l'écologie à EELV, au Développement Durable et à la croissance verte de Mme Parisot ou Nicolas Hulot.
Il y a des textes, des livres à lire, à foison, quand le sujet est "neuf" pour celui qui s'y intéresse.
Ce que je peux dire, c'est que je suis devenu marxiste PAR L'ECOLOGIE, (la souffrance de voir la beauté et la richesse des paysages et des milieux détruites par le capitalisme et la marchandisation), très jeune, avant de découvrir les luttes sociales et le salariat.
Révolutionnaire internationaliste le 11 septembre 1973.
J'ai participé à de nombreuses luttes "écologistes", la plus importante ayant été celle contre le tunnel du Somport en Vallée d'Aspe.
A l'époque les Verts et la LCR participaient.
Mais les Verts, une fois au gouvernement, n'ont pas arrêté le chantier: pas plus la "gauche du PS" (dont faisait partie Mélenchon) que le PCF.
A chaque fois cela a été pareil: PS (toutes "tendances" confondues) et PCF soit absents, soit EN FACE.
Je ne crois pas une seconde à la reconversion récente du PCF et du FDG à l'écologie.
A peine à un vague environnementalisme intéressé, électoraliste.
Le PCF est au coeur des lobbies réactionnaires (chasseurs par exemple, où ils côtoient les chauvins et franchouillots "du terroir" dont CPNT, allié de Sarkozy) ou scientistes.
Et ils reprennent bien souvent les mêmes éructations que LO, contre cette nouvelle représentation du monde physique, à travers de grossières caricatures.
La seule planification écologique ne peut être que l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes et non celle de technocrates de l'appareil d'état bourgeois, pas fichus de connaître la différence entre sauvage et domestique, ou entre une grue et un héron cendré, un chevreuil d'un cerf, un chêne et un hêtre, un épicéa et un sapin.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
Amusant ! Cela fait des semaines que je présente à Achille les propositions unitaires du npa, et Achille fait semblant de les découvrir... Encore un drame de la surdité !Achille a écrit:le texte de Sabado tranche radicalement avec le dénigrement systématique et récurrent qui a occupé l'espace de ce forum pendant toute la campagne du FdG. Alors qui croire au NPA, les Copas, Roseau, menvusa et leur ligne sans cesse répété d'isolement et de refus d'unité...etc.? Ou Sabado,... qui semble avoir un avis plus nuancé sur le FdG, sa politique et son programme, ses militants et son audience. Espérons que Le NPA confirme cette orientation et renoue avec l'unité.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:le texte de Sabado tranche radicalement avec le dénigrement systématique et récurrent qui a occupé l'espace de ce forum pendant toute la campagne du FdG.
La mauvaise fois réformiste, au service des chasseurs de soupe, est sans limite *
Tous les militants du NPA n'ont cessé de rappeler les propositions du champion de l'action unitaire, le NPA.
Notre candidat n'a cessé de le faire.
Les dirigeants du NPA n'ont cessé de le faire.
Le FdG, champion du ratisssage pour les urnes,
mais de la divison dans l'action, n'a même pas répondu à la missive.
Pire, quand le plus important mouvement social depuis 68 se développe,
à l'automne 2010, les dirigeants du FdG le sabottent.
C'est bien entendu aux travailleurs que le NPA s'adresse, sans illusion sur ceux
qui ont toujours collaboré avec la bourgeoisie, et ne cachent pas qu'ils veulent continuer
Malheureusement, JLM a répondu sur LCP le 18 avril
« Nous n’appellerons pas à des manifestations. Nous, on suit les syndicats ...
Ni soutien, ni participation, ni opposition..."
Autrement dit, comme les pontes syndicaux n'ont cessé de faire les collabos
sous Mitterrand et Jospin, on continuera sous Hollande.
Et bien, non, car régulièrement les travailleurs se passent d'eux
et en les désavouant, font leurs plus grandes conquêtes (en France 36 et 68)
et même révolutions.
La formule honteuse du NININI avait été concoctée avec les autres politiciens du PC,
car le sinistre Leurent a déclaré la même chose:
"Il n'est question ni de soutien, ni de participation, ni d'opposition (...) "(AFP 18.04)
* A ce propos, comme sur presque tous les sujets concernant le FdG,
aucune réponse du réformiste en mission sur les faits relatés plus haut par Ba:
l'oportunisme sans rivage du politicien mitterrandien.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Pour illustrer mon propos chacun relira avec intérêt le texte de Sabado pour le comparer à celui de Roseau ci-dessus, pour mesurer le grand écart qui existe au NPA.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Contrairement au front de gauche, le NPA permet a plusieurs sensibilités de s'exprimer. Tout se fait dans la transparence.... Roseau défend le plus souvent une tendance (dite "CLAIRE") qui si je ne m'abuse représentait 5% aux dernières élections. Cela n'en fait pas une tendance "illégitime". Mais elle n'est pas majoritaire non plus, loin de là.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
C'est comme les déclarations de JLM, Achille fait toujours semblant de ne rien comprendre.
C'est vraiment à chaque fois la bérézina de l'argumentation...
Ces deux textes développent la même ligne:
appel à la mobilisation la plus unitaire, de classe, donc indépendante des réformistes.
Quand ils refusent, nous appelons la classe à passer par dessus !
C'est cela qu'on lieu tous les grands mouvements sociaux, et même les révolutions.
Evidemment pas l'oxymore "révolution par les urnes"...
Achille toujours incapable de démontrer quoi que ce soit, affabule sur Sabado.
Il aurait des illusions sur le plus vieux appareil de collaboration de classe,
flanqué d'un vieux sénateur ?...
Qu'il se rassure: lui, l'âge ne l'a pas encore atteint.
Je me permets seulement de rappeler pourquoi, et de rappeler les déclarations de JLM.
Je me soucie toujours des faits, et déclarations publiques des vieux bonimenteurs de toujours,
car c'est eux qui doivent être diffusés massivement.
Mais Achille a toujours voulu cacher ces déclarations,
de même qu'il est incapable de nier l'oportunisme sans rivage de JLM
voir https://forummarxiste.forum-actif.net/t2126p615-front-de-gauche#40839
C'est vraiment à chaque fois la bérézina de l'argumentation...
Ces deux textes développent la même ligne:
appel à la mobilisation la plus unitaire, de classe, donc indépendante des réformistes.
Quand ils refusent, nous appelons la classe à passer par dessus !
C'est cela qu'on lieu tous les grands mouvements sociaux, et même les révolutions.
Evidemment pas l'oxymore "révolution par les urnes"...
Achille toujours incapable de démontrer quoi que ce soit, affabule sur Sabado.
Il aurait des illusions sur le plus vieux appareil de collaboration de classe,
flanqué d'un vieux sénateur ?...
Qu'il se rassure: lui, l'âge ne l'a pas encore atteint.
Je me permets seulement de rappeler pourquoi, et de rappeler les déclarations de JLM.
Je me soucie toujours des faits, et déclarations publiques des vieux bonimenteurs de toujours,
car c'est eux qui doivent être diffusés massivement.
Mais Achille a toujours voulu cacher ces déclarations,
de même qu'il est incapable de nier l'oportunisme sans rivage de JLM
voir https://forummarxiste.forum-actif.net/t2126p615-front-de-gauche#40839
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
gérard menvussa a écrit:Contrairement au front de gauche, le NPA permet a plusieurs sensibilités de s'exprimer. Tout se fait dans la transparence.... Roseau défend le plus souvent une tendance (dite "CLAIRE") qui si je ne m'abuse représentait 5% aux dernières élections. Cela n'en fait pas une tendance "illégitime". Mais elle n'est pas majoritaire non plus, loin de là.
Faux: je ne défend aucune tendance.
C'est un lubie, c'est la deuxième fois que je précise. Faudrait lire ou se souvenir...
Je suis MR, pas réformiste, c'est une délimitation parfaite.
J'ai même 45 ans dans le courant MR, car il m'a permis d'agir utilement avec de vrais militants,
pas trahir ma classe avec des brêles réformistes,
mais n'ai jamais été trotskiste, ni léniniste, encore moins guitariste...ni autre chose.
Je mets au défi de trouver de ma part la défense d'aucune tendance-fraction.
J'ai toujours été opposé à cette pratique des tendances-fractions, obstacle absolu à la construction d'un parti révo.
Ma conviction, c'est que dans un parti révo, c'est comme dans une assoc de locataires,
si on décide de peindre l'escalier en bleu, celui qui veut peindre son étage en rose, il change d'immeuble.
Voir le texte à ce propos de Fortin, qui vient de sortir et que je recommande vivement, mais à discuter sur autre fil...
Revivifier le projet NPA. Rompre avec le Régime des Tendances, redonner souplesse, réactivité au parti
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25125
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Le FdG selon Roseau :
Le Front de Gauche selon Sabado :
Le grand écart au NPA...
Roseau a écrit:
La mauvaise fois réformiste, au service des chasseurs de soupe, est sans limite *
Le FdG, champion du ratisssage pour les urnes,
Pire, quand le plus important mouvement social depuis 68 se développe,
à l'automne 2010, les dirigeants du FdG le sabottent.
Autrement dit, comme les pontes syndicaux n'ont cessé de faire les collabos
sous Mitterrand et Jospin, on continuera sous Hollande.
La formule honteuse du NININI avait été concoctée avec les autres politiciens du PC,
car le sinistre Leurent
l'oportunisme sans rivage du politicien mitterrandien.
Le Front de Gauche selon Sabado :
NPA et Front de gauche partagent des positions communes sur des thèmes tels que les revendications sociales (salaires, emploi, défense du service public), ou démocratiques (proportionnelle ou défense des droits des immigrés). Les deux organisations se sont retrouvées pour s’opposer au Front national.
Nous partageons donc globalement des objectifs communs, et la dynamique autour de la campagne du Front de gauche ouvre de nouvelles possibilités politiques, pour leur réalisation.
Des dizaines de milliers de militants, des centaines de milliers d’électeurs ont chargé d’un contenu radical, social, démocratique, leur vote ou leur participation aux initiatives du Front de gauche. Pour eux, il s’agit ainsi de rejeter l’austérité de droite mais aussi l’austérité de gauche en se mobilisant ensemble sur des revendications vitales, telles que les 1700 euros, l’interdiction des licenciements, la défense des services publics, la titularisation des précaires dans la fonction publique, la défense des sans-papiers.
Il semble qu’à cette étape les dirigeants du Front de gauche ne souhaitent pas participer au gouvernement. Se fixant « la prise du pouvoir, de tout le pouvoir dans dix ans », Mélenchon écarte la participation à un gouvernement qu’il ne dirigerait pas.
Un double défi se pose désormais au NPA : relancer sa construction et déployer une politique unitaire, en particulier vis-à-vis du Front de gauche.
Le grand écart au NPA...
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille, sacré troll sans concurrent sur ce forum, est aussi le champion de la falsification, encore une fois;
Il cite de Sabado ce que les MR ont toujours souligné;
le FdG est né notamment pour prendre la place occupée par la LCR, puis le NPA,
en reprenant largement son programme.
Sabado cite, et il a raison.
C'est sur le papier, la démagogie des réformistes, que nous avons toujours cité.
Mais Achille, toujours à court d'arguments pour défendre l'impasse réformiste,
qui jamais, dans aucun pays, n'a fait aucune révolution, ni par les urnes, ni autrement,
charcute le texte de Sabado.
Plus malhonnêtes, tu meurs...
Quelques extraits du texte de Sabado, caviardé par Achille.
On reconnaitra ce que les MR n'ont jamais cessé de dénoncer,
de Blum, de Mollet, Mitterand ou Mélenchon
Et conclusion classique de Sabado sur le réformisme, qui nous a conduit
à toutes les boucheries et toutes les trahisons
comme en sabotant la lutte pour nos retraites.
Il cite de Sabado ce que les MR ont toujours souligné;
le FdG est né notamment pour prendre la place occupée par la LCR, puis le NPA,
en reprenant largement son programme.
Sabado cite, et il a raison.
C'est sur le papier, la démagogie des réformistes, que nous avons toujours cité.
Mais Achille, toujours à court d'arguments pour défendre l'impasse réformiste,
qui jamais, dans aucun pays, n'a fait aucune révolution, ni par les urnes, ni autrement,
charcute le texte de Sabado.
Plus malhonnêtes, tu meurs...
Quelques extraits du texte de Sabado, caviardé par Achille.
On reconnaitra ce que les MR n'ont jamais cessé de dénoncer,
de Blum, de Mollet, Mitterand ou Mélenchon
Cette bonne campagne de Mélenchon a pourtant été lourde d’ambiguïtés et de contradictions qui ont justifié une campagne indépendante du NPA.
D’autres points [nous] divisent profondément : sur le nucléaire, un désaccord majeur sépare le NPA de la direction du PCF, que de nombreux liens attachent à l’industrie nucléaire française...
Pourtant, sitôt qu’il s’agit d’engager une lutte sérieuse et d’obtenir la mise en œuvre de nos revendications, la direction du PCF et Jean-Luc Mélenchon s’évertuent à contourner la difficulté, à refuser la confrontation avec le pouvoir des capitalistes...
Ils dénoncent la finance, pas la propriété capitaliste.
Ils exigent un pôle bancaire public, mais refusent l’expropriation des banques et leur nationalisation sous contrôle social, préférant laisser agir la concurrence entre banque privée et secteur public.
Ils dénoncent le scandale de la dette, mais refusent son annulation. Jean-Luc Mélenchon propose un remboursement de cette dette sur plusieurs années, en équilibrant les sacrifices entre les capitalistes et les classes populaires. Là encore, il faut être conséquent. Si nous participons à une campagne pour un audit citoyen, c’est pour préparer le terrain à l’annulation de la dette, et non pas son remboursement progressif.
Le dirigeant du Front de gauche évoque la « planification écologique », sans indiquer les moyens stratégiques nécessaires à cette planification, en particulier, la socialisation des secteurs clé de l’économie, transports, énergie.
Sur le plan politique et historique, l’orientation réformiste de la direction du Front de gauche s’accompagne des positions « républicaines » de Mélenchon. Non pas celle des communards, qui opposaient la république sociale aux classes bourgeoises, mais des républicains qui fusionnent dans leur défense de la république les mots « nation », « république » et « Etat ».
Cette conception subordonne la « révolution citoyenne » ou « la révolution par les urnes » au respect des institutions de l’Etat des classes dominantes.
Mélenchon évoque volontiers l’impérialisme américain, mais pas l’impérialisme français. Lors de la campagne présidentielle, il réaffirme dans les Cahiers de la Revue de Défense nationale « qu’en l’état actuel, la dissuasion nucléaire demeure l’élément essentiel de notre stratégie de protection ».
Et conclusion classique de Sabado sur le réformisme, qui nous a conduit
à toutes les boucheries et toutes les trahisons
C'est ce qu'il a fait dans tous les exécutifs à sa portée,Loin d’être des questions de détail, ces conceptions sont des pièces maîtresse de la politique de J.L. Mélenchon qui fera tout pour canaliser, subordonner, rendre compatibles les mouvements de masses avec les institutions de la république.
comme en sabotant la lutte pour nos retraites.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau, champion du monde des trolls avec ses 4550 messages n'a JAMAIS écrit l'équivalent de ce que j'ai cité de Sabado qui a produit un texte équilibré et nuancé. Au contraire les messages de Roseau ignorent la dialectique et sont totalement dédiés à la dénonciation, au dénigrement et au clivage. Chacun peut le constater.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Roseau, champion du monde des trolls avec ses 4550 messages n'a JAMAIS écrit l'équivalent de ce que j'ai cité de Sabado qui a produit un texte équilibré et nuancé. Au contraire les messages de Roseau ignorent la dialectique et sont totalement dédiés à la dénonciation, au dénigrement et au clivage. Chacun peut le constater.
Après avoir charcuté, il pète les plombs...
Achille traite de troll car il ne supporte pas qu'on puisse consacrer une partie de son temps
à informer et alimenter la lutte des classes,
notamment avec de l'information économique.
Je le fais, car c'est repris, et fort utilement, par des camarades, pas tous MR d'ailleurs...
L'information n'est pas son objectif.
Il n'est arrivé ici que pour rabattre des voix vers les nomenclatures...
et faute d'arguments, avec attaque personnelle des forumeurs et même insanités
je les rappelle puisqu'il ose parler de troll...
Voir le ici un relevé de son florilège d’insultes et grossièretés, indignes l’un comme l’autre d’un forum MR
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2126p105-front-de-gauche#38979
Et pourquoi rappeler sans cesse les promesses de JLM ?
Elles sont dans ma signature à tous les messages, avec ensuite la critique,
qui démontre qu'elles sont bien "keynésiennes" (sic JLM) et/ou pure démogogie,
exactement comme l'a fait Sabado....
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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