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Message  alexi Lun 18 Fév - 19:47


Lundi 18 février 2013


Les patrons et le gouvernement casseurs d’emplois,
de services publics et de budgets sociaux : RAS LE BOL !



Il voudrait provoquer les travailleurs de Renault qu'il ne s'y prendrait pas autrement : le patron de Renault vient d'annoncer qu'il était prêt, attention, même pas à renoncer au versement de 30 % de la part variable de son salaire, soit 400 000 euros environ, mais à le « reporter » à 2016. L’équivalent de l’aumône d’une pièce jaune pour ce monsieur Ghosn, qui touche un salaire annuel de 12,8 millions d’euros. C'est avec des déclarations aussi indécentes qu'il s’imagine convaincre les salariés de Renault de se sacrifier et d'accepter les « accords de compétitivité », c’est-à-dire de travailler plus en gagnant moins.

Pendant que Ghosn étale sa richesse, PSA pleure misère en annonçant 5 milliards d'euros de pertes… fictives, pour 2012.

En effet, des pertes aussi fictives que la richesse de Ghosn et de l'ensemble du monde patronal est réelle : il s'agit de 4,7 milliards de « dépréciation d'actifs », c'est-à-dire d’un artifice comptable anticipant, en cas de vente, la perte de valeur de sites industriels comme celui d'Aulnay que la direction veut fermer. Quant aux 300 millions d'euros restants, ils ont été provisionnés pour financer les 11 000 suppressions de postes. PSA avoue lui-même que « cette mesure est sans impact sur la trésorerie et n’affecte ni la liquidité ni la solvabilité du groupe ». Un simple jeu d'écritures, donc, qui a pour but de noircir le tableau et de justifier les licenciements et pertes d'emplois. En attendant, les voitures sortent et l'argent rentre ! Les actionnaires ne s'y sont pas trompés : le jour même de l'annonce, l'action montait de 2,5 % à la Bourse de Paris.

Gouvernement complice

Ce sont les mêmes profiteurs et exploiteurs qui parlent de violence et de terrorisme quand les salariés se mettent en grève contre leurs attaques, comme à Aulnay depuis cinq semaines. Mais d'où vient la violence, quand on voit un chômeur en fin de droits s'immoler devant Pôle emploi à Nantes, désespéré par sa situation ? Qui est responsable de cette violence, sinon ceux qui l'ont licencié ?
Ce n’est pas tout. Comme si la situation de millions de salariés et de retraités ne devenait pas assez insupportable, voilà que le gouvernement parle de « rigueur » : le ministre de l’économie projette de nouvelles réductions de dépenses publiques, le premier ministre parle de fiscaliser les allocations familiales, et le président socialiste de la Cour des comptes (nommé à l’époque par Sarkozy), conseille à ses copains du gouvernement de geler les retraites ou de supprimer les transports locaux gratuits pour les seniors ! Bref : patrons et ministres, tous unis contre le monde du travail, pour que les Ghosn, Peugeot et autres nababs du CAC 40 puissent afficher leur arrogance et appliquer leurs plans scélérats.

Rendre les coups aux casseurs sociaux
Il y a bien là une surenchère dans les attaques, qui mérite la riposte des travailleurs. Tous ces riches décomplexés, qui nous demandent de nous serrer encore plus la ceinture pour qu'ils se remplissent mieux les poches, n'auront pas volé le coup de colère qui pourrait bientôt éclater... et que nous devons tous préparer !
C'est en s'unissant dans toutes les occasions possibles que nous nous ferons craindre. La semaine dernière, les Goodyear qui manifestaient devant le siège de leur entreprise à Rueil-Malmaison avaient invité toutes les entreprises en lutte à venir les rejoindre. Ils ont eu le renfort de délégations de PSA Aulnay, mais aussi de Renault-Guyancourt, de Sanofi, d'Arcelor, Fralib et d'autres encore. Les médias n'en revenaient pas de voir les salariés de PSA et de Renault faire cause commune quand ils se sont rassemblés à Flins ou à Cléon. Souhaitons qu'ils n'aient pas fini d'en voir !
Le 5 mars sera parmi d'autres une nouvelle occasion de se mobiliser ensemble contre les accords de la honte que certains syndicats ont signé au niveau national avec le Medef.

alexi

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Message  alexi Lun 25 Fév - 21:37

Lundi 25 février 2013

Non aux licenciements et aux accords de flexibilité


Fainéants, les travailleurs de Goodyear ? La provocation du patron de l’entreprise Titan, spécialisée dans les pneus, à l’encontre des ouvriers de Goodyear Amiens, est grossière et insultante. La direction qui a annoncé la fermeture de son usine de 1200 salariés, y fait volontairement tourner les chaînes au ralenti, pour inciter les ouvriers au reclassement – très peu volontaire – dans l’Allier ou en Allemagne. Et voilà que les ouvriers se font reprocher de ne pas travailler assez ! C’est le monde à l’envers.

Des patrons voyous bien français

Mais il n’y a pas que ce patron américain qui pratique la calomnie, le mensonge et le chantage. Ceux de l’hexagone ont les mêmes méthodes : ils licencient (tout en calomniant les grévistes !) et se justifient en accusant les salariés, trop bien payés selon eux, « trop protégés » et « pas assez productifs », de faire couler les groupes. La famille Peugeot maquille ses comptes en faisant passer une dépréciation d’actifs pour des pertes sèches du groupe dans le but de faire passer plus de 11 000 suppressions de postes, la fermeture de l’usine d’Aulnay et l’augmentation des charges de travail dans les usines encore en activité. Du côté du patron de Renault, Carlos Ghosn, c’est la même rengaine. Il a déclaré qu’il « pourrait s’engager à ne pas fermer d’usines en France »… en échange d’une augmentation du temps de travail de 6,5 %, du gel des salaires pendant trois ans et de la suppression de plus de 8 000 postes.

Patrons et gouvernement main dans la main contre les travailleurs
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : accroître la flexibilité, la productivité du travail, tout en baissant les salaires et en ajustant l’effectif selon les hauts et bas de la production. Il n’y a que les dividendes versés aux actionnaires qui sont préservés ! C’est le sens des accords dits de compétitivité signés le 11 janvier entre patronat et trois confédérations syndicales, mais que la CGT et FO ont refusés. Cet accord donne à peu près tous les droits au patronat : baisse des salaires, augmentation du temps de travail pendant deux ans. Les licenciements seront facilités et accélérés sans possibilités de contestation juridique. Les mutations d’un site à l’autre au sein d’un groupe seront forcées. Dans les entreprises de plus de 300 salariés, les patrons pourront même faire travailler leurs salariés pour une autre entreprise !
Le gouvernement s’apprête à transformer ces accords en une loi votée par les députés. En attendant, les patrons les mettent déjà en application, comme à l’usine PSA SevelNord ou chez Renault. Entre autres. Mais la partie n’est pas gagnée pour les patrons, car les réactions se multiplient.

Le 5 mars : Tous ensemble contre les licenciements et les accords scélérats
A Aulnay, les ouvriers de PSA sont en grève depuis le 16 janvier. À SevelNord, les premières grèves et débrayages ont eu lieu depuis la semaine dernière. Les ouvriers de l’usine de production de sièges Lear, qui fournit les usines PSA, se sont également mis en grève le 14 février, contre un plan de suppression de postes. Et la liste des entreprises où les salariés se mobilisent contre les coups du patronat est encore longue : Goodyear, Renault, Virgin, Sanofi ou encore la fonderie DMI dans l’Allier, parmi bien d’autres dont les médias parlent moins.

Alors, les confédérations syndicales qui ont refusé de signer cet accord au service des patrons, la CGT et FO, rejointes par la FSU et Solidaires, appellent à une journée de mobilisation le mardi 5 mars. C’est l’occasion pour tous ceux qui se battent dans leur entreprise contre les mêmes problèmes, de se retrouver tous ensemble sous les mêmes slogans :
• Non aux licenciements !
• Non aux fermetures d’usine !
• Non à la flexibilité du travail !
• Non à la baisse des salaires !
• Non aux accords scélérats !

alexi

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Message  alexi Lun 4 Mar - 19:54


4 mars 2013

Contre les accords de la honte, le 5 mars et au-delà

200 000 ! C’est le nombre d’emplois à supprimer qu’avancent certains économistes à la solde du patronat. Dans ce combat contre les salariés, le patronat sait pouvoir compter sur le gouvernement qui projette de retranscrire dans la loi l’accord honteux conclu le 11 janvier entre le MEDEF et trois syndicats de salariés, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC.

« Sécurisation »… des licenciements !
Ce projet de loi nommé « sécurisation de l’emploi » porte bien mal son nom. Les seules sécurités sont apportées aux patrons qui désirent avoir une main d’œuvre taillable et corvéable à merci.

Dans les faits, des millions de travailleurs connaissent la précarité et la flexibilité depuis des années. Avec ce projet anti-ouvrier, le patronat et le gouvernement veulent pérenniser cette réalité dans la loi et la généraliser. Sous prétexte de difficultés économiques, les patrons pourraient tout à la fois imposer des mutations sans aucune limite de distance et de trajet, modifier le temps de travail, baisser les salaires...

Aujourd’hui un salarié peut, en théorie, refuser individuellement ces changements. Si cet accord avait force de loi, il serait licencié pour motifs personnels.

Quant aux plans de licenciements qui font régulièrement la Une des médias lorsque les salariés leur opposent une résistance longue et acharnée, à l’exemple des Fralib, des Goodyear, des salariés d’Arcelor ou de PSA, la solution des signataires est simple. Un accord d’entreprise déciderait du contenu du plan de licenciement, voire un simple courrier du patron enregistré par la direction du Travail. Et en cas de non réponse de l’administration sous trois semaines, c’est bon, ça passe. De cette façon, les plus gros plans de licenciements seraient réglés en moins de quatre mois. Histoire de prendre de vitesse la mobilisation des salariés.

Contreparties mensongères
Les signataires de cet accord mettent en avant quelques vagues garanties verbales : « complémentaires santé pour tous », « taxation de l’employeur » pour le dissuader d’utiliser des contrats courts, « droits rechargeables » à l’indemnisation pour tous. Des phrases creuses car ces contreparties sont toutes renvoyées à d’hypothétiques négociations futures. Quand on voit ce qui vient de sortir des négociations entre leaders confédéraux et patronat il est difficile d’y accorder crédit.

FO et la CGT ont certes refusé de signer l’accord, c’est la moindre des choses. Mais en acceptant de participer à ces discussions elles ont entretenu l’idée que les salariés avaient quelque chose à en attendre et donnent leur caution au cinéma gouvernemental du « dialogue social ».

200 000 licenciements, ou 200 000 travailleurs mobilisés ?
Ce dialogue social est une escroquerie. Non, c’est bien notre mobilisation, celle des salariés, sur le terrain de la lutte d’ensemble, qui peut seule stopper cette charge brutale contre nos conditions d’existence, de salaires et apporter de nouveaux droits aux salariés. La journée de mobilisation du 5 mars est un jalon. Un premier jalon vers la lutte d’ensemble qu’il faudra bien mener.

Des luttes dures et déterminées existent déjà. Comme celles, en ce moment, des salariés de PSA Aulnay, en grève contre la fermeture de leur usine depuis le 16 janvier ; de ceux du Fret d’Air France en grève depuis le 16 février à Roissy et sur d’autres sites du pays : celle des ouvriers de la fonderie DMI dans l’Allier, celle des Candia dans la Sarthe et en Auvergne, des Sanofi à Toulouse, Montpellier, Lyon et Vitry… et de bien d’autres. Reste à faire converger ces différentes luttes pour donner envie aux autres de s’y joindre. C’est possible, et c’est la seule façon réaliste de nous défendre.

200 000 emplois menacés peuvent aussi devenir 200 000 travailleurs mobilisés, bien décidés à rendre coups pour coups et à faire annuler leurs accords pourris comme leurs lois scélérates. Tous ensemble, pour interdire les licenciements et pour imposer nos revendications.

alexi

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Message  alexi Lun 11 Mar - 20:01


Lundi 11 mars 2013

Retraites : comme un air de déjà-vu


La ministre des affaires sociales, Marisol Touraine, a prévenu dimanche dernier : des « efforts » seront demandés « à tous les Français ». Un air connu. Revoilà le conseil d’orientation des retraites (l’effrayant COR !) qui sort du bois pour simuler un déficit terrible... en 2020 ! Et qui propose les « pistes » habituelles : nous faire travailler plus longtemps, augmenter les cotisations et baisser nos pensions.
De leur côté, le Medef et les directions syndicales, les « partenaires sociaux », qui décidément s’entendent comme larrons en foire, devraient annoncer cette semaine un accord sur les retraites complémentaires : elles ne seront tout bonnement plus indexées sur l’inflation !

Un gouvernement au service des patrons
Si rien n’est fait, le déficit des caisses de retraite sera de 20 milliards en 2017, nous disent les « experts » appointés par le gouvernement. 20 milliards ! Soit le montant du crédit d’impôts aux entreprises voté en décembre dernier par l’assemblée nationale socialiste... Une goutte d’eau dans l’océan des subventions, des niches fiscales et des commandes d’Etat qui enrichissent toujours plus les grands groupes. Sans même parler des multiples exonérations de charges patronales qui à elles seules expliquent l’intégralité du « trou de la sécu ».
Pourtant, même dans la crise, le patronat est loin d’être à l’article de la mort. En témoignent les profits des entreprises du CAC 40, publiés cette semaine. Les « réserves de cash » des multinationales atteignent des records historiques : Total, à lui seul, est assis sur un tas d’or de 18 milliards d’euros, immédiatement disponible.
Mais, toute honte bue, le gouvernement n’hésite pas à faire les poches aux salariés et aux retraités pour combler les trous creusés par sa politique d’aide aux plus fortunés.

Retour vers le futur

Les ministres et autres ténors socialistes, reprennent les vieux disques rayés... de Sarkozy, qui avait déjà commis une énième réforme contre les retraites en 2010. L’espérance de vie augmente, ma bonne dame, il faut donc travailler plus. Et cotiser plus. Et gagner moins, à la retraite comme dans la vie active.
Mais que pèse l’augmentation de l’espérance de vie, de quelques mois toutes les décennies, par rapport à l’explosion du chômage qui atteint 10,6 % de la population active et réduit d’autant le nombre des cotisants qui alimentent les caisses de retraite ? A qui la faute, sinon aux patrons qui licencient massivement et vident des usines entières comme celle de PSA à Aulnay-sous-Bois ou de Goodyear à Amiens-Nord ?
Le chômage fait aussi pression sur ceux qui ont un emploi, en les poussant à accepter des salaires de plus en plus bas. Un chantage patronal qui prend aujourd’hui le nom d’« accord compétitivité-emploi » et que les socialistes souhaitent inscrire dans la loi. Un nouveau manque à gagner pour les caisses de retraite, puisque les cotisations sont proportionnelles aux salaires.

Sauvons-nous nous-mêmes !

Interdiction des licenciements, partage du travail entre tous jusqu’à l’extinction du chômage, augmentation des salaires de 300 euros par mois, voilà les mesures qui peuvent réellement « sauver les retraites ». Ce sont donc les ouvriers de PSA, en grève depuis huit semaines pour garder leur emploi, ou ceux de Goodyear, qui font le véritable « effort » pour sortir de l’ornière de l’austérité généralisée. Et c’est Valls qui leur envoie les CRS.
Licenciements, précarité, chantage patronal, et maintenant les retraites. La boucle est bouclée. Au moins, les choses sont claires. Face au patronat et au gouvernement, pour stopper cette politique d’appauvrissement généralisé, il va falloir s’y mettre tous ensemble.
• Interdiction des licenciements et des suppressions de postes !
• Pas touche à nos retraites !
Retraités, salariés, chômeurs, même combat contre le gouvernement et les patrons casseurs d’usines et tueurs d’emplois !

alexi

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Message  alexi Lun 18 Mar - 20:06


Lundi 18 mars 2013



Allons-nous rester au point mort ?



C’est certainement la question que se sont posée la semaine dernière des milliers de personnes bloquées sur la route, dans la moitié nord du pays, à cause des intempéries. Le gouvernement y a été de ses conseils : ne pas se déplacer si on n’en a pas besoin. Le hic, c’est justement que la plupart des travailleurs ont besoin de prendre leur voiture pour ne pas perdre une journée de salaire. La logique aurait voulu que chacun reste chez soi dans les régions touchées, mais pour cela il aurait fallu que la journée soit intégralement payée, et que le gouvernement l’impose aux patrons. Autant demander du lait à un bouc !
Le point mort, bon nombre vont y rester si la taxation du gasoil augmente. Il a suffi que la Cour des comptes dénonce le fait que le gasoil soit moins taxé que l’essence (7 milliards de « perdus ») pour que le gouvernement et la presse « découvrent » que le diesel pollue et est dangereux pour la santé. Bref, si prochainement on augmente le prix du gasoil, ou si on condamne les modestes possesseurs de vieilles voitures à en changer, ce sera sûrement pour la santé… du ministère des Finances !

Le gouvernement, courroie de transmission du patronat

En revanche, le train de mesures antisociales du gouvernement n’est pas au point mort. La ministre des affaires sociales, Marisol Touraine, a averti : des « efforts » seront demandés « à tous les Français ». Un air connu. Et de nous envoyer de soi-disant « experts » agiter la perspective d’un déficit des caisses de retraite de 20 milliards d’euros en 2017. 20 milliards ? C’est le montant du crédit d’impôt aux entreprises voté par l’Assemblée nationale « socialiste » en décembre dernier. Soit à peine plus du tiers des profits cumulés des seules entreprises du CAC 40.
Et voilà que le gouvernement et le Parti socialiste reprennent la vieille rengaine pour nous faire travailler plus longtemps : l’espérance de vie augmente, il faudrait donc travailler plus longtemps. C’était naguère l’argumentaire sarkozyste, décalqué de celui du Medef. Le changement, ce n’est donc pas maintenant !
Mais si la durée de vie s’est allongée (et tant mieux !), la productivité du travail a augmenté encore plus. Un progrès qui a largement bénéficié au patronat et dont on veut de plus en plus priver les travailleurs, en activité ou à la retraite.
Incomparablement plus que l’augmentation de la durée de vie, c’est le chômage de masse qui pèse sur les caisses de retraite en réduisant le nombre de cotisants. Malgré les promesses, le gouvernement n’a aucune intention de s’en prendre à ce fléau. Car pour cela, il faudrait s’en prendre aux licencieurs, aux destructeurs d’emplois pour les empêcher de nuire ; aux patrons de PSA, de Goodyear, de Renault, de Sanofi, d’Arcelor… et à l’État lui-même.
Au lieu de cela, Hollande annonce des « choix courageux » dans l’année, comprenez une nouvelle réforme des retraites. Voilà tout le courage de Hollande, s’en prendre aux salariés et aux retraités.
Avec une touche de « dialogue social » pour lubrifier le tout. C’est ainsi que des « partenaires sociaux », décidément bien plus partenaires qu’adversaires, s’apprêtent à signer (sauf la CGT et la CGC) un accord qui prévoit une désindexation de la pension de retraite complémentaire (Agirc et Arrco) par rapport à l’inflation pendant 3 ans. Soit une économie de 2 milliards d’euros sur le dos des retraités. Voilà la mécanique bien huilée de la marche arrière sociale.

Avancer ensemble ou reculer chacun

Après l’Accord national interprofessionnel, dit « accord de compétitivité », un recul social dicté par le patronat que le gouvernement fait transcrire dans la loi, voilà qu’on s’en prend à nos retraites, sans oublier de nous taxer de-ci de-là, alors que les entreprises licencient à tout va. Les sacrifices demandés n’annoncent aucun répit par la suite. Seule la lutte d’ensemble, fédérant toutes les mobilisations isolées, pourra les faire reculer.

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Message  alexi Lun 25 Mar - 18:39


Lundi 25 mars 2013

« Partenaires particuliers »

La semaine dernière, la CGT tenait son 50ème congrès. Son nouveau secrétaire général, Thierry Lepaon, suit la ligne de son prédécesseur Bernard Thibault, lequel refusait « une CGT qui se contente de dire non », et prônait un « syndicalisme de propositions ». Bref, le dialogue social entre « partenaires sociaux ». Encore faudrait-il que patronat et gouvernement consentent à accepter les propositions syndicales !

Les dirigeants syndicaux proposent, les patrons attaquent
Les patrons, par la voix de leur patronne Laurence Parisot, ont annoncé leur programme. Les allocations familiales et les allocations chômage sont dans leur collimateur. Ils veulent nous faire travailler jusqu'à 67 ans, pour une retraite siphonnée puisque le montant des pensions ne suivrait plus l'augmentation des prix, comme l’annonce le gouvernement.
Ils ont obtenu de certains de leurs « partenaires » un Accord National Interprofessionnel (ANI) qui les autorise à transférer leurs salariés à l'autre bout de la France, à diminuer les salaires, à modifier les horaires ou les postes. Un prétendu accord de « sécurisation de l’emploi » qui sécurise en fait les licenciements puisque les réfractaires ne pourront plus invoquer le Code du Travail pour empêcher leur patron de les virer. Et le gouvernement est en train de faire passer cet accord pourri dans la loi.

Les milliards pour les patrons, les flics contre les ouvriers
Les propositions de la CGT n'ont pas à attendre meilleur accueil de la part du gouvernement. Lepaon lui a reproché dans son discours inaugural de ne pas être « assez à l'écoute des salariés ». Gentil, le nouveau secrétaire CGT. C'est carrément dans le camp des patrons que le gouvernement se range ! Non seulement il montre les muscles – les flics de Valls – face aux ouvriers en grève, pour peu que ces derniers ne se contentent pas des boniments de Montebourg. Mais encore il poursuit le massacre de l'emploi public. Tout cela pour mieux abreuver les employeurs d'aides qui n'ont jamais changé un chômeur en salarié, mais par contre souvent transformé nos impôts en profits !
Le nouveau chef de la CGT veut promouvoir un « syndicalisme rassemblé ». Pour unifier les luttes ouvrières contre les licenciements, les décisions patronales et gouvernementales ? Mais non. Tout le contraire. Pour privilégier l'unité avec la direction de la CFDT, qui a la fâcheuse habitude de signer tout ce qu'on lui propose... y compris cet Accord national interprofessionnel, en dépit de l’opposition de bon nombre de ses militants.

Unissons nos colères

Alors, tout est fichu ? Eh bien non ! Tout d'abord parce que la CGT est faite de militants qui, aux côtés de leurs camarades de travail, quelle que soit leur étiquette syndicale, ou non syndiqués, affrontent les patrons sur le terrain au lieu de palabrer dans des salons douillets. C'est les Fralib, ovationnés debout par le congrès de Toulouse pour leurs 900 jours de bagarre. C'est les PSA et leurs dix semaines de grève à ce jour. Et bien d’autres. Ce sont tous les travailleurs dont les médias ne parlent, mais qui dans des dizaines de sites dans le pays ont entamé un bras de fer contre leur patron voyou. Des travailleurs qui se battent le dos au mur, mais attendent une vraie perspective de bagarre d’ensemble leur permettant de gagner. Une perspective qui justement redonnerait confiance en leurs forces à ceux qui se sont épuisés, ou qui n’osent pas encore entrer dans la lutte.
Car face à l'avalanche des attaques portées par le front uni du patronat, nous ne nous défendrons qu'en unissant nos colères en un vaste front uni des travailleurs.

En 1895, c'est précisément dans ce but que les syndicats, au départ éparpillés, s'étaient regroupés dans la Confédération Générale du Travail (CGT). La direction de celle d’aujourd’hui, bien loin de vouloir confédérer les luttes, ne songe qu’à ce « dialogue social » avec nos adversaires. Ce sera donc aux travailleurs eux-mêmes de fédérer leurs luttes, qu’un Thierry Lepaon ou ses associés des autres « confédérations », le veuillent ou non.


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Message  alexi Lun 1 Avr - 23:36


Lundi 1er avril 2013


L'austérité de la maternelle à l'université !


Le candidat Hollande avait promis la création de 60 000 postes pour l'école pour rattraper les 66 000 suppressions de postes des cinq années Sarkozy. Drôle de promesse, puisqu’il ajoutait que les emplois créés seraient compensés par des suppressions dans le reste de la fonction publique.

Déshabiller Paul pour habiller Jean ? Même pas !
Du coup, dans la fonction publique, des dizaines de milliers d'emplois continuent d'être détruits au gré des départs à la retraite. La situation dans les hôpitaux n'en est que plus dramatique du fait du manque de personnels. Ce qui ne bénéficiera même pas à l'éducation, en dépit des promesses.
Car, pour commencer, le bilan du ministre Vincent Peillon, c'est 13 000 postes d’enseignants en moins à la rentrée 2012, dans la droite ligne du gouvernement précédent. Quant aux embauches promises pour le futur dans l’Education nationale, elles ne feront que compenser le nombre de départs à la retraite.

Ne Peillon pas l'embrouille !
Les promesses de la campagne électorale n’ont pas suffi à engourdir les professeurs des écoles et les parents d'élèves qui ont riposté en janvier et février contre la « réforme Peillon ». Celle-ci vise à étaler les temps de cours des élèves du primaire sur quatre jours et demi au lieu de quatre. En soi, pourquoi pas, sauf que les moyens et les effectifs ne suivent pas, et cela se traduit par plus de travail pour les enseignants, sans que les enfants en retirent de véritables bénéfices faute d’encadrement qualifié. C’est ainsi, par exemple, que l’enveloppe financière promise aux mairies est très insuffisante, et dans bien des communes le temps de classe retiré chaque journée se résumera à de la simple garderie. Une fois de plus, ce seront les enfants des familles les plus modestes qui seront pénalisés.
Par leur mobilisation les professeurs des écoles ont exprimé leur ras-le-bol non seulement contre une réforme sans moyens, mais aussi contre les conditions de travail et d'étude sans cesse dégradées dans les écoles : classes surchargées, professeurs non remplacés, salaires en berne... Et il n'y aura pas de tour de passe-passe ! Sur quatre jours ou sur quatre jours et demi, l’efficacité pédagogique passera par la réduction drastique du nombre d'élèves par classe afin que chacun puisse être accompagné efficacement dans sa scolarité. Ce qui commande la création massive de postes d'encadrement dans les établissements.
Les journées de grève et de manifestations contre cette fausse réforme dite « des rythmes scolaires » ont été bien suivies. Du coup, le ministre Vincent Peillon a autorisé les municipalités à reporter l'application de la réforme en 2014. Sitôt dit, sitôt fait ! Moins d'un quart des jeunes de maternelle et de primaire verront la réforme s'appliquer dès la rentrée prochaine. Un premier camouflet pour le gouvernement.

Après l'austérité de droite, l'austérité de gauche n'épargne ni l’école primaire, ni le secondaire, ni même les universités. Réforme après réforme, le gouvernement Fillon avait désengagé l'Etat du financement de celles-ci. Et la dernière réforme en date du gouvernement socialiste poursuit leur démantèlement. Si bien qu'aujourd'hui, la moitié des facs sont en faillite.

A qui profite la saignée ?
Toutes ces coupes sombres à l'encontre des services publics indispensables à la population servent à compenser les exonérations d'impôt pour les entreprises, qui se montent à 20 milliards d'euros supplémentaires pour le budget de cette année.
Licenciements ou suppressions de postes, la logique est la même dans le privé et dans le public. C'est elle qui pousse les chiffres du chômage au sommet. Travailleurs du public comme du privé, il nous faudra bien nous retrouver sous une même bannière :

Interdiction des licenciements et des suppressions d'emplois,
Partage du travail entre tous.

alexi

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Message  alexi Mar 9 Avr - 8:35



Lundi 8 avril 2013

Cahuzac ? Un ministre exemplaire de la bourgeoisie


Nous sommes « trahis, bafoués, dévastés, ulcérés… » ont déclaré Hollande et ses ministres, suite à l’aveu de Cahuzac, lequel leur avait « menti les yeux dans les yeux ». On ne pensait pas les membres du gouvernement si sensibles.
Varin, le patron de Peugeot, a pu mentir pendant des mois sur la fermeture programmée de l'usine d'Aulnay-sous-Bois sans que les mêmes n'y voient un scandale et ne se sentent trahis. De même, quand l’homme d’affaire américain Gary Klesch, comme bien d’autres patrons voyous de France ou d’ailleurs, a repris plusieurs usines du groupe chimique Arkema pour pas un sou, avant de déposer le bilan 8 mois plus tard. Là non plus, ni émois ni sentiments de trahison parmi les caciques gouvernementaux de gauche comme de droite. Pour ces gens-là, mentir aux travailleurs, c’est normal. Frauder légalement pour empocher des millions et virer des salariés, c’est acceptable. Cela fait partie des règles mensongères mais légales de leur république bourgeoise, quel qu’en soit le numéro.

Un serviteur du système

Le parcours de ce monsieur Cahuzac est une belle illustration de ce que sont les serviteurs du capitalisme. Formé à la chirurgie cardiaque, il la délaisse pour la chirurgie esthétique, pompe à fric bien plus rentable. Sans parler de quelques allers retours entre les cabinets du ministère de la Santé et le « conseil » privé à l'industrie pharmaceutique. De quoi lui faire ouvrir un compte en Suisse par son pote de parties de golf, un avocat d’extrême droite proche de Marine le Pen. C'est donc avec un tel pedigree qu'on est nommé ministre du budget !
L’ex ministre du budget, chasseur de fraude fiscale, fraudait donc lui-même le fisc, sur les conseils de son « gestionnaire de fortune » et autres avocats spécialisés dans « l’optimisation fiscale »… légale ou illégale. Comme ces nombreux poissons qui naviguent dans les eaux troubles du capitalisme où la frontière entre le légal et l'illégal est très floue. Il s’agit-là des pratiques habituelles des grandes sociétés du CAC40, qui savent utiliser tous les dispositifs légaux nécessaires pour n'être imposées qu'à hauteur de 8 % de leurs bénéfices en moyenne, et se passer de la légalité pour le reste.

Leur morale et la nôtre

L’affaire Cahuzac montre simplement que ce n’est pas le fric qui manque, planqué ou non. Ces gens-là ne connaissent pas la crise. Le gouvernement qui annonce régulièrement des mesures d'austérité n'aurait qu'à se servir dans les poches de la grande bourgeoisie, mais ce n'est pas sa volonté. Alors ils font celles des travailleurs.
La bourgeoisie se divise le travail : le patronat pleure la bouche pleine et licencie à tout va au nom de la compétitivité, pendant que ses hommes de main au gouvernement, formés à son image cynique et mensongère, font passer dans la loi toutes ses volontés. C’est le fonctionnement normal du capitalisme. De plus en plus insupportable en effet. De quoi renverser ce vieil ordre obsolète.

Leur loi et la nôtre
Oui, il faudra bien que le monde du travail, celui dont on baisse les salaires, qu’on exploite plus durement au travail ou qu’on jette à la rue, lui qui n’a pas de gestionnaire de fortune (et pour cause !) pour mieux contourner le fisc, se retrouve à un moment donné, massivement, dans la rue.
Mais certainement pas pour quémander un remaniement ministériel, ou une sixième république aussi exemplaire que les précédentes de ce sale système. Mais en se donnant les moyens d’imposer la loi des travailleurs, d’une toute autre nature que celle de ces hypocrites républiques bourgeoises qui appliquent avec zèle la dictature du capital.




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Message  alexi Lun 15 Avr - 19:55



Lundi 15 avril 2013

Les serviteurs du système


Après l’affaire Cahuzac, Hollande veut paraître reprendre les choses en main. L’heure serait donc à la « moralisation » de la vie publique. Il y a quelques années, Sarkozy prétendait rien de moins que « moraliser le capitalisme ». Du côté des présidents, qui se succèdent et décidément se ressemblent, les promesses pompeuses sont revues à la baisse.
Mais de quoi s’agit-il ? De demander aux ministres puis aux parlementaires de publier leur déclaration de patrimoine, ainsi que d’interdire l’exercice de certaines professions à ces derniers. Faisant assaut de « transparence », certains politiciens ont devancé l’obligation. La ministre Marie-Arlette Carlotti a ainsi révélé qu’elle possédait une maison et deux appartements, dont l’un en Corse… ce qu’elle appelle « le patrimoine d’un Français moyen » ! Et on apprend que François Fillon possède un manoir, ou encore que trois ministres payent l’impôt sur la fortune.
Oui ces politiciens professionnels, ministres ou parlementaires, sont des bourgeois, d’éducation ou de patrimoine. Il n’y a d’ailleurs aucun ouvrier à l’Assemblée nationale et au gouvernement. Rien de nouveau sous le soleil. Mais en matière d’argent, ces politiciens sont des petits joueurs à côté de ceux qu’ils servent, les grands capitalistes, qui n’ont pas à prendre la peine de se faire élire pour que leurs intérêts soient défendus. Ces serviteurs zélés ne font que se partager les pourboires – légaux ou non – de la bourgeoisie.

Les larmes de Caïman

La droite et l’extrême-droite comptent bien tirer parti de la situation. Mais ils traînent les mêmes casseroles, y compris le Front national, les mêmes liens avec les avocats d’affaires qui permettent de planquer son fric, aux îles Caïman ou ailleurs.
Du côté du Front de gauche, l’ex-ministre Mélenchon appelle à une manifestation pour quémander une « 6e république » et pour « donner un coup de balai », dit-il. En promettant de déplacer la poussière ? Ridicule. Ce n’est pas une sixième république bourgeoise qui nettoiera la société de l’exploitation capitaliste.

De l’argent,
il y en a dans les caisses du patronat

Pendant qu’on amuse la galerie, le patronat continue sa guerre de classe contre le monde du travail. Dans bien des entreprises, en plus des licenciements, il passe à l’attaque avec l’arme du chantage à l’emploi pour faire accepter les reculs sociaux – les « accords de compétitivité –, la « loi sur l’emploi » les légalisant venant d’être votée à l’assemblée.
L’affaire Cahuzac montre simplement que ce n’est pas le fric qui manque, planqué ou non. Ces gens-là ne connaissent pas la crise. Le gouvernement qui annonce régulièrement des mesures d'austérité n'aurait qu'à se servir dans les poches de la grande bourgeoisie, mais ce n'est pas sa volonté. Alors ils font celles des travailleurs.
La bourgeoisie se divise le travail : le patronat pleure la bouche pleine et licencie à tout-va, pendant que ses hommes de main au gouvernement, formés à son image cynique et mensongère, font passer dans la loi toutes ses volontés. C’est le fonctionnement normal du capitalisme.
Il faudra bien que le monde du travail, celui dont on baisse les salaires, qu’on exploite plus durement au travail ou qu’on jette à la rue, lui qui n’a pas de gestionnaire de fortune (et pour cause !) pour mieux contourner le fisc, se retrouve à un moment donné, massivement, dans la rue. Pas pour réclamer que les mauvais coups viennent de prétendus modèles de vertu, mais bien pour les combattre et imposer nos revendications vitales.

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Message  Vals Jeu 18 Avr - 2:01

Pendant qu’on amuse la galerie, le patronat continue sa guerre de classe contre le monde du travail. Dans bien des entreprises, en plus des licenciements, il passe à l’attaque avec l’arme du chantage à l’emploi pour faire accepter les reculs sociaux – les « accords de compétitivité –, la « loi sur l’emploi » les légalisant venant d’être votée à l’assemblée.
L’affaire Cahuzac montre simplement que ce n’est pas le fric qui manque, planqué ou non. Ces gens-là ne connaissent pas la crise. Le gouvernement qui annonce régulièrement des mesures d'austérité n'aurait qu'à se servir dans les poches de la grande bourgeoisie, mais ce n'est pas sa volonté. Alors ils font celles des travailleurs.
La bourgeoisie se divise le travail : le patronat pleure la bouche pleine et licencie à tout-va, pendant que ses hommes de main au gouvernement, formés à son image cynique et mensongère, font passer dans la loi toutes ses volontés. C’est le fonctionnement normal du capitalisme.
Il faudra bien que le monde du travail, celui dont on baisse les salaires, qu’on exploite plus durement au travail ou qu’on jette à la rue, lui qui n’a pas de gestionnaire de fortune (et pour cause !) pour mieux contourner le fisc, se retrouve à un moment donné, massivement, dans la rue. Pas pour réclamer que les mauvais coups viennent de prétendus modèles de vertu, mais bien pour les combattre et imposer nos revendications vitales.





Evidemment, c'est plutôt bien....
Dommage de ne pas avoir convaincu votre parti de ne pas aller coller aux fesses de Melenchon et de sa marche républicaine et auto-promotionnelle.....
.
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Message  verié2 Jeu 18 Avr - 8:46

Vals
Evidemment, c'est plutôt bien....
Dommage de ne pas avoir convaincu votre parti de ne pas aller coller aux fesses de Melenchon et de sa marche républicaine et auto-promotionnelle.....
L'Etincelle appartient à un courant minoritaire au sein du NPA, tu ne l'avais pas remarqué ? Very Happy

Cela-dit, cet édito zappe la crise et pourrait laisser croire que seule la rapacité du patronat est responsable de la situation. Non pas que l'existence de la crise justifie les attaques anti-sociales, mais parce que l'aggravation de la guerre de classe dénoncée par cet édito en découle ; et parce qu'il faut expliquer comment en sortir...

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Message  alexi Jeu 18 Avr - 23:19

Vérié :
L'Etincelle appartient à un courant minoritaire au sein du NPA, tu ne l'avais pas remarqué ?

Je crois plutôt que L'Etincelle n'appartient à aucun courant du NPA; elle reste la Fraction L'Etincelle de Lutte Ouvrière. Very Happy

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Message  Rougevert Jeu 18 Avr - 23:30

C'est un secret de Polichinelle.
Personne n'est dupe... Wink
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Message  dug et klin Ven 19 Avr - 9:01

alexi a écrit:
Vérié :
L'Etincelle appartient à un courant minoritaire au sein du NPA, tu ne l'avais pas remarqué ?

Je crois plutôt que L'Etincelle n'appartient à aucun courant du NPA; elle reste la Fraction L'Etincelle de Lutte Ouvrière. Very Happy

tu as fumé quoi Alexi pour raconter des conneries pareilles.Il y a eu une "fraction de LO"qui était le noyau animateur du groupe"l'étincelle"qui n'a jamais été membre de LO.Cette fraction n'est plus a LO,pour en avoir enfrain les regles de fonctionnement.Depuis,tout le groupe(ou presque)a rejoint le NPA.Donc aujourd'hui il faut parler de"l'étincelle fraction du NPA".Aujourd'hui,l'étincelle a le droit,dans des explications de dire que son noyau dirigeant a été membre de LO.,mais se présenter comme"fraction de LO"constitue une double imposture,qui ne met pas en confiance,et montre que dans ses rangs,il y en a qui ont honte d'etre au NPA.
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Message  verié2 Ven 19 Avr - 9:36

Aujourd'hui,l'étincelle a le droit,dans des explications de dire que son noyau dirigeant a été membre de LO.,mais se présenter comme"fraction de LO"constitue une double imposture,qui ne met pas en confiance,et montre que dans ses rangs,il y en a qui ont honte d'etre au NPA.
Cette question de terminologie a peu d'intérêt et parler d'"imposture" à ce propos est vraiment insultant et injuste, car personne, au sein de L'Etincelle, ne cherche à faire croire frauduleusement que ce groupe ferait toujours partie de LO. C'est seulement une façon de souligner ses origines et la majeure partie de ses positions politiques directement héritées de LO. Néanmoins, pour la clarté vis à vis des gens, nombreux, qui ne connaissent pas toute cette histoire et qui s'en tapent, je pense personnellement que cette appellation devrait être abandonnée et que L'Etincelle devrait faire un bilan complet de son expérience à LO et plutôt en effet se présenter comme "fraction du NPA", ce qui est plus conforme à la réalité...
Je souligne bien que c'est un point de vue personnel.

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Message  alexi Ven 19 Avr - 22:52

Dug :
tu as fumé quoi Alexi pour raconter des conneries pareilles.

Fraction L'Etincelle de Lutte Ouvrière, c'est jusqu'à présent son nom, que cela te plaise ou non.

alexi

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Message  dug et klin Sam 20 Avr - 10:17

alexi a écrit:
Dug :
tu as fumé quoi Alexi pour raconter des conneries pareilles.

Fraction L'Etincelle de Lutte Ouvrière, c'est jusqu'à présent son nom, que cela te plaise ou non.

La question n'est pas "que cela me plaise ou non",la question serait plutot"pourquoi cette double imposture?".Et bien je pense que l'ex-fraction de LO et les"Marxistes indépendants"de l'étincelle regrette le bon vieux temps ou ils étaient soit bien au chaud a LO,ou a l'abri dans son hombre,et cela pendant 12 ans.Les militan(e)ts de LO en ont eu marre d'etre pris pour des con(ne)s,et d'etre cocu en permanance par une petite minorité qui a été incapable de faire ses preuves,malgres toute l'aide de la maison mere.Ensuite le passage au NPA(faute de grives on mange des merles) ne s'est pas fait dans la joie,il y a eu de la perte en route,et ceux qui y sont ne s'en vantent pas trop,on dirait bien qu'ils on honte.

Plus fiere de se réclamer de l'orga d'ou ils viennent que de celle ou ils sont arrivés.Et.......comme je les comprend.Et la direction du NPA n'est pas fiere,d'accepter qu'une de ses fractions se réclame d'une autre orga.
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Message  verié2 Sam 20 Avr - 10:45

Dug et Klin
on dirait bien qu'ils on honte....Plus fiere de se réclamer de l'orga d'ou ils viennent
Arrête un peu ton cirque ! Je t'ai expliqué que ce sigle vise à souligner les origines de L'Etincelle
le passage au NPA(faute de grives on mange des merles) ne s'est pas fait dans la joie
Une exclusion, avec les tensions que ça comporte, ça ne se fait jamais dans la joie. Quant à l'adhésion au NPA, eh bien, oui, nous sommes pour le regroupement des révolutionnaires et non leur division en chapelles concurrentes.

verié2

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Message  dug et klin Sam 20 Avr - 16:02

verié2 a écrit:

Arrête un peu ton cirque !

Quant à l'adhésion au NPA, eh bien, oui, nous sommes pour le regroupement des révolutionnaires et non leur division en chapelles concurrentes.

AH bon,Verié,je met les choses au point sur des affirmations mensongeres,et pour toi:"je fais mon cirque"Ta réponse est digne d'un vieux c.....aigri,c'est inadmissible de la part d'un militant de plus d'un demi siecle.Quand a la suite chapeau,se présenter comme militant pour le regroupement des révolutionnaires,je suppose:NPA,LO....etc....c'est bien,mais explique moi une chose:il y a au NPA des fractions de gauche opposées a la direction majoritaire,GR,La commune,Carré-rouge,le CRI devenu La claire,etc...comment se fait il que,dans un 1er temps vous n'ayez pas réussi a unifier cette opposition?perso,j'ai la réponse,vous avez,comme eux,un comportement de groupuscule sectaire et prétentieux,mais j'aimerai avoir la tienne.
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Message  verié2 Sam 20 Avr - 16:43

Dug et Klin
je met les choses au point sur des affirmations mensongeres
Ce ne sont pas des affirmations mensongères, mais des affirmations identitaires - qui au fil du temps sont devenues maladroites et inappropriées (point de vue personnel, bis).
Les exclus de la 3ème IC stalinienne se disaient bien toujours communistes et/ou bolcheviks, non ? Les staliniens les accusaient, en conservant cette appellation, de se faire passer pour des communistes membres du Parti pour tromper les travailleurs. Tu veux les imiter ?
comment se fait il que,dans un 1er temps vous n'ayez pas réussi a unifier cette opposition?
Et pourquoi ne cohabiterions-nous pas dans le même parti en conservant nos identités respectives ?
vous avez,comme eux,un comportement de groupuscule sectaire et prétentieux
Parce que LO est bien connu pour son esprit d'ouverture, sa modestie et sa capacité à rassembler des militants ayant des points de vue différents ? Very Happy
Cela-dit, il y a évidemment des logiques organisationnelles auxquelles aucun groupe structuré n'échappe complètement, d'autant que la Fraction est largement l'héritière (ou la petite soeur de LO), bien qu'elle se soit améliorée sur ce plan. Par exemple nous travaillons en commun dans le cadre de comités, de groupes de boîte, de bulletins etc avec des militants NPA de toutes tendances. Et les clivages des congrès ne se retrouvent pas toujours dans la pratique.
-
PS Seras-tu capable un jour de discuter sans insulter ?

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Message  alexi Lun 22 Avr - 19:13

Lundi 22 avril 2012

Un avenir pour tous !

Ils se targuent d’être « le printemps français », ces groupes de droite ou d’extrême droite qu’on voit soudain sortir de leur œuf. Ici ils démolissent la vitrine d’un bar « gay » et frappent des homosexuels. Là ils menacent physiquement des journalistes favorables au projet gouvernemental de « mariage pour tous », en passe d’être voté au parlement. Là encore, à la faveur des rassemblements d’opposants à ce projet, qui se recrutent dans le milieu de la bonne bourgeoisie catholique, ils se frottent aux CRS, qui en embarquent quelques-uns à contrecœur.
Rien de très nouveau à ce jour, mais rien d’anodin non plus. L’extrême droite n’a jamais disparu en France : royalistes d’un autre âge, intégristes catholiques ou jeunes crânes rasés... Voilà maintenant cette Frigide Barjot en minijupe qui flirte avec des archevêques en soutane. La droite extrême aussi a ses excentriques. On peut les trouver anachroniques, pathétiques. Mais ils pourraient être un danger potentiel pour la classe ouvrière, surtout si dans cette période de crise des travailleurs écoeurés par la politique du gouvernement de gauche, toute au service du grand patronat, avaient le malheur de se laisser séduire par ce radicalisme d’opérette.

Leur hameçon, notre conscience
Mais contrairement à ce que croient tous ces démagogues qui misent sur les préjugés dont ils sont farcis et qu’ils prêtent aux autres, les travailleurs ont une conscience et savent aussi rejeter toute cette démagogie de caniveau.
Qui cela peut bien gêner qu’une loi autorise des couples homosexuels à se marier ? Qui cela peut bien gêner qu’un couple homosexuel adopte et élève un enfant plutôt que de laisser ce gosse à des organismes sociaux ? Les préjugés homophobes, comme sexistes ou racistes, sont loin d’avoir disparu, mais des statistiques disent pourtant qu’ils ne sont plus majoritaires. Autres temps, autres mœurs ! Et la France est en retard sur la société, elle qui sera le quatorzième pays à légaliser le mariage gay.
Mais ces grands rassemblements catholiques bleus et roses, papas et mamans, à ne pas mélanger sauf pour faire des enfants, c’était surtout une occasion d’occuper l’espace politique sur ce terrain de diversion. Y compris, nous disent les Marine Le Pen et d’autres, en dénonçant de façon bien hypocrite ce « mariage pour tous » au moment où il s’agirait plutôt d’assurer « un emploi pour tous ». Ils voudraient faire mordre les milieux populaires à l’hameçon : voyez cette gauche, disent-ils, qui fait tout pour les homos et rien pour nos boulots ! En espérant que cela leur apporte des voix aux municipales de 2014 ! Comme si on avait vu un seul jour ces gens-là manifester dans la rue aux côtés des travailleurs contre les licenciements !
Mais la famille des notables Le Pen (papa, fifille et nièce) ferait-elle mieux ? Gros mensonge ! Ce n’est certainement pas un gouvernement de droite extrême qui enlèverait au grand patronat ses moyens d’exploiter et de nuire, qui oserait confisquer les grandes fortunes. Pas plus que le gouvernement précédent ou actuel. Voyez avec quelle discrétion ces milieux ont traité l’affaire Cahuzac, eux qui craignent également de drôles de révélations !

Aux travailleurs d’occuper la scène politique !
Ce sont au contraire les travailleurs, qui ont la force du nombre, qui occupent les postes clés dans tous les rouages de la société, qui pourraient et devraient par leur mobilisation offrir leur issue à la crise. Travailleurs mobilisés de Petroplus, Florange, PSA Aulnay en tête… Il a été possible à quelques centaines de milliers de catholiques bon chic bon genre de venir défendre à Paris leur dérisoire petite famille, et il ne serait pas possible aux millions de travailleurs de ce pays, menacés aujourd’hui dans leurs emplois et leurs salaires par ces licenciements et accords de compétitivité scélérats, de défendre tous unis, dans les mobilisations bien plus spectaculaires dont ils sont capables, leurs perspectives et programme d’avenir pour tous ?
La vraie politique de classe est attendue !



Dernière édition par alexi le Lun 29 Avr - 23:31, édité 1 fois

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Edito de L ETINCELLE - Page 6 Empty Le patronat siffle, voyez qui rapplique !

Message  alexi Lun 29 Avr - 23:30

Lundi 29 avril 2013

Le patronat siffle, voyez qui rapplique !

Sur l'ordre du gouvernement, l'Assemblée nationale a donc rejeté l'examen de la proposition de loi d'amnistie pour les syndicalistes condamnés lors de conflits sociaux. Cette loi était pourtant réduite à peau de chagrin après son passage devant le Sénat. Elle n'arrivait même pas au niveau de celle adoptée par Chirac en 2002.
Suite à l'affaire Cahuzac… et aux agressions homophobes qui ont accompagné les manifestations contre le mariage pour tous, il s’agirait, selon le gouvernement, d’avoir « une seule réponse, le respect de la loi républicaine pour tous ». S'appuyer sur leurs propres fraudeurs et les exactions de l’extrême droite pour s'en prendre, une fois de plus, aux travailleurs, il fallait oser !

Ces poulets qui ont peur des œufs...
Ce refus d’une amnistie (pourtant bien limitée), vise précisément les travailleurs de Continental, de La Poste et d'ailleurs, qui se sont battus pour leurs emplois. Il vise ceux de PSA Aulnay, dont huit grévistes ont été licenciés pour des jets d'œufs et autres broutilles, à qui le gouvernement envoie les CRS dès qu'ils rendent une visite de courtoisie au Medef, au siège de PSA ou ailleurs.
Il y a quelques jours, c'est encore un militant CGT d'Alès qui a été condamné à deux mois de prison avec sursis, 1 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité pour avoir jeté un œuf lors d'une manifestation en 2010. Avec cet œuf, il aurait traumatisé pas moins de... 12 policiers !

« Ce sont les patrons les casseurs »

Alors un peu de sérieux. Si violence il y a, c'est du côté du patronat, de son gouvernement, de sa police, de sa « justice ». Comme le disent les grévistes de PSA, « ce sont les patrons les casseurs », ce sont eux qui cassent les emplois, qui cassent les usines et qui sortent la matraque contre les travailleurs.
En réalité, ce refus d’amnistie, cette dernière agression juridique à l’encontre des travailleurs en lutte, est d’abord un message du gouvernement d’allégeance envers le patronat. Un message parfaitement clair.

Des gages au patronat
Lundi 22 mars, le journal pro-patronal Les Echos titrait : « Pour renouer le dialogue, le président veut adresser des "messages forts" aux patrons ». Mais que demande le peuple (ou plutôt ses exploiteurs) ?
Ils ont eu un cadeau de 20 milliards d'euros en crédit d’impôts. Ils ont eu le vote de la loi dite de « sécurisation de l'emploi », qui ne sécurise que les licenciements : une loi écrite directement par le Medef.
Ce n’était pas encore assez. Ce lundi, Hollande vient de donner satisfaction à ces « pigeons » patronaux aux dents longues qui voulaient pouvoir faire de juteux bénéfices en spéculant sur la revente de sociétés : ils seront amplement exonérés de la taxation des plus-values de cession d’entreprise !
Bref : le patronat grogne et que lui répond le gouvernement « socialiste » ? Déployez toute votre violence sociale, licenciez, exploitez, faites trimer, réduisez les salaires ! Nous nous occupons des travailleurs qui voudront lutter, nous vous soutiendrons avec notre police, nos juges… et l’argent public !

À nous de leur dire : « Dégage ! »
Face à leur cynisme et leur violence, mettons-nous, nous aussi, en ordre de bataille. À l'heure où le chômage est à son plus haut niveau, où les licenciements continuent et où l'on nous en promet encore de belles, il est plus que nécessaire de redresser la tête, de nous regrouper, de manifester notre colère.
Montrons que nous ne nous laisserons pas intimider par ceux qui rêveraient de nous mettre au pas.
La guerre de classe ne doit pas rester l'exclusive du patronat.

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Message  Rougevert Mar 30 Avr - 0:25

dug et klin a écrit:
verié2 a écrit:

Arrête un peu ton cirque !

Quant à l'adhésion au NPA, eh bien, oui, nous sommes pour le regroupement des révolutionnaires et non leur division en chapelles concurrentes.

AH bon,Verié,je met les choses au point sur des affirmations mensongeres,et pour toi:"je fais mon cirque"Ta réponse est digne d'un vieux c.....aigri,c'est inadmissible de la part d'un militant de plus d'un demi siecle.Quand a la suite chapeau,se présenter comme militant pour le regroupement des révolutionnaires,je suppose:NPA,LO....etc....c'est bien,mais explique moi une chose:il y a au NPA des fractions de gauche opposées a la direction majoritaire,GR,La commune,Carré-rouge,le CRI devenu La claire,etc...comment se fait il que,dans un 1er temps vous n'ayez pas réussi a unifier cette opposition?perso,j'ai la réponse,vous avez,comme eux,un comportement de groupuscule sectaire et prétentieux,mais j'aimerai avoir la tienne.
Mais ces tendances sont DEJA regroupées...dans le NPA. Very Happy
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Edito de L ETINCELLE - Page 6 Empty Qu'ils rendent l'argent, tout l’argent !

Message  alexi Lun 6 Mai - 19:31


Lundi 6 mai 2013

Qu'ils rendent l'argent, tout l’argent !


Toute la semaine, on a eu le feuilleton des explications de Guéant, plus qu'embrouillées sur ses centaines de milliers d'euros baladeurs… Des primes en liquide du ministère de l'Intérieur, une prétendue vente de tableaux pour 20 fois plus cher que l’estimation des experts ...
Après Cahuzac, l’ex ministre du budget qui pratiquait la fraude fiscale, il y a maintenant Guéant, l'ex ministre de l'Intérieur qui se mettait dans la poche des liasses franchement pas nettes.
Décidément, de l'argent, cela circule joyeusement dans le beau monde. Mais regardons à la véritable échelle. Le pognon des Guéant, Cahuzac et autres politiciens ne sont que des miettes à côté des richesses détenues par les vrais maîtres de la société capitaliste. Les grands bourgeois ne comptent pas en dizaines ou centaines de milliers d'euros, mais bien en millions et même en milliards, extorqués au monde du travail.
Pour ces gens-là, tout va pour le mieux, et toujours aussi bien avec Hollande au gouvernement. Celui-ci n'a pas empêché les patrons de licencier et de fermer des sites, que ce soit à Petroplus, à PSA ou à Florange. Les vagues promesses électorales du candidat de gauche sont bien lointaines. Il n'y a pas à s'étonner que le nombre de chômeurs dépasse des records ! Sacré bilan pour un an de gouvernement socialiste !
Même le projet d'amnistie (pourtant bien restreint) des militants syndicaux condamnés pendant des conflits sociaux a été jeté à la poubelle par Hollande, pour le plus grand plaisir de la patronne du Medef, Laurence Parisot. Le gouvernement sait sévir contre les travailleurs qui se battent, leur envoie la police, pour mieux arroser le patronat d'aides et de subventions.

6ème au lieu de 5ème république ? Bien timide, Mélenchon !
Dimanche 5 mai, lors de sa manifestation à Paris, le Front de Gauche a appelé le gouvernement à un nouveau « cap ». Un objectif bien frileux et illusoire malgré les postures verbales de Jean-Luc Mélenchon. Avec le soutien aussi d'Eva Joly, qui a précisé qu'il ne s'agissait pas d'une manifestation anti-gouvernementale. Leur mot d'ordre, c'était la 6ème République. Comme si cela changerait quelque chose pour les travailleurs... Pas plus qu’une éventuelle nomination de Mélenchon au poste de premier ministre, ce qu'il réclame depuis plusieurs semaines dans tous les médias, sans qu'on se sache très bien quelle politique il compterait y appliquer.

Non, ce qui pourrait vraiment changer les choses, c'est la mobilisation des travailleurs sur leurs propres revendications.
« Qu'il rende l'argent » a dit le syndicat FO-Police en parlant de Claude Guéant. Ce serait encore bien gentil. Alors oui, qu'ils rendent l'argent ! Mais tout l’argent que la bourgeoisie a volé aux travailleurs. Pas seulement les Guéant et les Cahuzac, mais aussi les riches patrons du CAC40 – les Varin et les Ghosn – et surtout les grands actionnaires, les Bettencourt, les Peugeot et autres grandes familles bourgeoises. Pour eux, ce n'est pas la crise. Eh bien, qu'ils nous remboursent !

Il faut l'interdiction des licenciements. Il faut au moins 300 € d'augmentation mensuelle des salaires pour tous. Stop aux attaques gouvernementales et patronales, à leurs « accords de compétitivité » qui s'en prennent aux conditions de travail et aux salaires.

Toutes ces revendications n'ont rien d'utopique. Ce ne serait même qu'un minimum pour mettre un coup d'arrêt à la dégradation des conditions de vie du plus grand nombre.
Pour les imposer, il faudra bien plus qu'une marche du dimanche, bien sûr. Il faudra une véritable mobilisation du monde du travail face au patronat et face à un gouvernement à son service. C'est possible, et c'est cela qu'il faut préparer.

alexi

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Message  alexi Lun 13 Mai - 20:33



Lundi 13 mai 2013

Somptueux cadeaux entre amis


Samedi dernier, plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Notre-Dame-des-Landes contre le projet de construction d'un aéroport. Ce dernier est sans intérêt pour la population vu qu'il existe déjà un aéroport près de Nantes dont le trafic maximal est loin d'être atteint. «L'Ayraultport », comme l'ont surnommé les opposants, porte bien son nom !
C'est le Premier ministre, hier maire de Nantes, qui en est un des instigateurs. La construction et la gestion reviennent à Vinci, trust français du béton, maître en captation de fonds et marchés publics : autoroutes, parkings, aéroports, lignes à grande vitesse, services de propreté des villes... Le contribuable financera au minimum près du quart du chantier de Notre-Dame-des-Landes ; les collectivités locales ont voté un prêt au groupe de plus de 115 millions d'euros remboursable si... Vinci fait plus de profits que prévu. Évidemment, il a vu large ! Pour couronner le tout, Vinci tirera bénéfice de l'exploitation du site pour les 55 ans à venir.

Les paradis de Vinci et Veolia
L'Ayraultport n'est ni une exception, ni une spécificité française ; c'est la règle dans ce système capitaliste. Bouygues, Eiffage et bien d'autres se partagent le gâteau.
Sans oublier les géants de l'eau – Veolia, Suez et La Lyonnaise des Eaux – qui gèrent les réseaux d'eau de l'écrasante majorité des villes. Jouissant de leur situation de quasi-monopole, ils transforment l'eau en surprofit en rançonnant la population. Pourtant, préserver une gestion publique de l'eau serait bien moins coûteux pour les usagers et les municipalités. Mais il s'agit là de cadeaux aux grands groupes capitalistes, qu'ils soient offerts par de petits notables de conseil municipal ou de grands valets de ministère. Le capital dévore les services publics, grâce aux liens étroits (légaux et illégaux) entre potentats politiques et trusts industriels.
Et ce, au-delà des frontières. Vinci sévit en Russie où il construit un axe routier dans une zone occupée par des contestataires à la manière de Notre-Dame-des-Landes. Comme dans le cas nantais, le bétonneur bénéficie de la police nationale pour réprimer les opposants.
De même, Veolia opère dans 77 pays et se sert des flics de ces différents pays pour étouffer les révoltes locales contre ses tarifs prohibitifs. En leur cédant des bouts de services publics tout en les subventionnant, les États transfèrent chaque année une grande part des richesses des mains de la population à celles des grands actionnaires qui possèdent ces entreprises.

Les milliards pour quelques-uns,
les licenciements, suppressions de postes et attaques contre les retraites pour tous les autres

Pour se justifier, les politiciens n'ont qu'un mot à la bouche : l'emploi. Mais l'Ayraultport n'offrira pas plus d'emplois que l'actuel aéroport nantais. Et on ne compte plus les plans de licenciements dans des entreprises subventionnées et repues de marchés publics. Veolia a annoncé la suppression de 1 500 emplois en France ; les ouvriers de Citroën Aulnay en grève contre la fermeture de leur usine n'ont droit qu'aux gaz lacrymogènes quand l'État garantit 7 milliards d'euros à leur patron licencieur.
Ayrault a osé déclarer que l'austérité est une « une invention de propagande » ; pour les infirmières et aides-soignantes qui ont battu le pavé parisien dimanche dernier, l'austérité pue l'odeur bien réelle des suppressions de postes et de lits d'hôpitaux ainsi que des fermetures d'hôpitaux de proximité.

D’un côté des milliards de cadeaux sous forme de contrats scélérats, de subventions et de dégrèvements fiscaux ; de l’autre des suppressions de postes dévastateurs pour les services publics, le feu vert aux plans de licenciements et une nouvelle attaque en vue contre nos retraites. Tout se tient. Il faudra bien se mettre tous ensemble pour riposter.

alexi

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