Italie
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Confirmé !
Pour lever 6,5 milliards d’euros, le Trésor italien a du ce matin concéder 3,972% contre 2,34%
pour une même maturité d'un an le 11 mai dernier.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
CA se gâte très vite...
Source: AWP 14.06.2012 12h00
L’Italie a vu ses taux flamber et dépasser les 6% sur les échéances les plus longues jeudi lors d’une émission de dette très suivie, alors qu’elle est de nouveau sous la pression des marchés, mais elle a atteint son objectif maximum en levant 4,5 milliards d’euros.
Le Trésor italien a emprunté 3 milliards d’euros de titres à trois ans à un taux de 5,30%, contre 3,91% le 14 mai, dans un marché tendu, marqué par la dégradation de la note de l’Espagne de trois crans par Moody’s, qui a propulsé les taux de Madrid à des nouveaux sommets sur le marché secondaire.
Selon le résultat de l’opération communiqué par la Banque d’Italie, Rome a en outre émis 627 millions d’euros de titres à échéance 2019 et 873 millions à échéance 2020.
Sur ces deux maturités, les taux ont franchi la barre symbolique des 6%.
Pour l’emprunt à 7 ans, l’Italie a dû payer un taux de 6,10%, contre 5,21% lors de la précédente émission le 27 avril.
Pour l’emprunt à 8 ans, l’Italie a dû payer un taux de 6,13%, contre 5,33% lors de la précédente émission le 14 mai.
Mercredi, Rome avait déjà enregistré un bond de ses taux à 3,972%, contre 2,34% le mois dernier lors de l’émission de 6,5 milliards d’euros de titres à un an.
L’Italie, qui avait réussi à regagner la confiance en début d’année grâce aux mesures de rigueur et aux réformes du gouvernement Monti, alimente à nouveau l’inquiétude des marchés.
A présent que l’Espagne a accepté un plan d’aide pour ses banques, certains analystes craignent que l’Italie, dont la dette colossale dépasse les 120% du PIB, ne soit le prochain domino de la zone euro à tomber.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Syndicats de base appel à la grève le 22 Juin
http://alencontre.org/europe/italie-les-syndicats-de-base-appellent-a-la-greve-le-22-juin.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
« Nous sommes dans les abysses », a commenté Luca Paolazzi, analyste en chef de Confindustria.
« Nous ne sommes pas en guerre, mais les dégâts économiques infligés jusqu’à présent
sont du niveau de ceux d’un conflit »
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE85R05R20120628
« Nous ne sommes pas en guerre, mais les dégâts économiques infligés jusqu’à présent
sont du niveau de ceux d’un conflit »
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE85R05R20120628
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Saccage brutal
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120705trib000707606/un-piqure-de-rappel-d-austerite-pour-l-italie.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La grève générale des syndicats de base
Succès mitigé de la grève générale des syndicats de base en Italie (USB COBAS CUB ...), mais ayant une grande signification quand même car elle a été impulsée sans les confédérations historiques CGIL, UIL, CISL, UGL.
Depuis un moment les alliances de syndicats de base essayent de secouer le cocotier dans les entreprises et depuis le moyen terme tentent d'apparaitre centralement .
C'est en ce sens que cette grève et ses démonstrations de force montrent que, comme en France depuis 15 ans une fraction radicalisée des travailleurs italiens dans les entreprises existe dans des conditions difficiles sans forcement trouver à émerger centralement . Là il y a des aspects d'émergence qu'il ne faut pas négliger.
L'absence en Italie d'un parti révolutionnaire fait qu'une partie du mouvement syndical tente à sa façon d’occuper une partie de ces tâches.
Un des enjeux qui existe est bien de réussir à unir, faire vivre l'unité de l'autoorganisation à la base sans les bureaucrates et sur des positions de classe.
La question de l'unité entre les confédérations de syndicats de base et les confédérations réformistes est très difficile par le fait que ces dernières sont très bureaucratisées et sur des orientations politiques de l'impuissance .
Les choses ne peuvent se débloquer qu'en restant sur le terrain des masses et de la base, pour gagner de la puissance et contraindre les bureaucraties à lâcher du mou sur la mise en mouvement de leurs bases.
La politique d'unité des travailleurs pour le combat réel de classe, qui ne s'apparente pas avec l'attente que les confs bureaucratiques veuillent bien se bouger, est un art complexe dans ces situations.
En ce sens les confs de syndicats de base italiennes sont un peu plus énergiques que SUD en France (trop proche en partie des conceptions FdG d'attente ).
Mais les situations italiennes et françaises se croisent dans des phases légèrement décalées mais ayant beaucoup de traits communs.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Chocs entre syndicats de base et CGIL
L'Italie sous tension
27 Juin 2012
Une semaine après la journée de grève générale des syndicats de base, la mécanique de la grande crise du capitalisme aiguise les confrontations et les évolutions dans le mouvement ouvrier, dans le cours même des batailles de résistance.
L'annonce des plans d'agression du gouvernement sucite de premières batailles (il y a une semaine et une semaine après de nouveau).
Les différenciations entre organisations de travailleurs ne se font pas comme un long fleuve tranquille, par exemple, l'annonce des agressions gouvernementales contre les travailleurs avaient amené à des appels à la grève des confédérations.
La CGIL en abandonnant l'appel à la grève quelques heures avant celle-ci a suscité une énorme tension entre les syndicats de base s'estimant trahis et la CGIL.
Chocs entre les militants lutte de classe et les bureaucrates
Après les bureaucrates, les syndicats de base au contact avec la délinquance policière :
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
La marche des sans papiers italiens
La marche des sans papiers italiens a le soutien des syndicats de base italiens
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Cinecita occupée
C'est parti, la prestigieuse Cinecitta est occupée par les travailleurs
Contre les licenciements et le bétonnage spéculateur
les salves avant l'occupation
L'occupation il y a 2 jours
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Italie
Italie, succès de la grève des transports :
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Italie
Source: http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120713trib000708902/la-note-de-l-italie-degradee-de-deux-crans-par-moody-s.html
Moody's a dégradé jeudi la note de l' Italie de deux crans, de A3 à Baa2. "L' Italie a plus de risque de connaître une hausse brutale de ses coûts de financement ou de ne plus avoir accès aux marchés financiers (...) en raison de la confiance de plus en plus fragile des marchés et du risque de contagion émanant de la Grèce et de l'Espagne", écrit l'agence d'évaluation financière dans un communiqué. Évoquant "des risques de contagion" émanant de l'Espagne et de la Grèce, l'agence maintient la perspective négative. "Le risque d'une sortie de la Grèce de l'euro a augmenté et le système bancaire espagnol va endurer davantage de pertes qu'attendu", ajoute encore l'agence, qui ajoute par ailleurs que les perspectives économique à court terme de l' Italie se sont "détériorées".
Récession
Les prévisions de Moody's ne sont pas bonnes : selon l'agence, l'Italie pourrait connaître une croissance "faible" et un "chômage plus élevé", l'empêchant de remplir ses objectifs de réduction des déficits et faisant naître le risque que le pays "ne puisse plus se financer auprès des marchés financiers". L'Italie est entrée officiellement en récession en 2011 et s'y est enfoncée au premier trimestre avec un recul de son PIB de 0,8%. La succession de plans d'austérités depuis 2010 pour rassurer les marchés a en effet fortement plombé la dynamique de croissance du pays. Pour la Banque d'Italie, le recul du PIB italien pourrait atteindre les 2% cette année, contre 1,5% initialement prévu.
Un recours aux fonds de secours serait insuffisant
Mardi, le Premier ministre italien Mario Monti a pour la première fois envisagé que Rome ait recours à un moment donné aux fonds de secours de la zone euro pour faire face à la flambée de ses taux d'emprunt, qui peuvent grimper jusqu'à 6%. Mais selon Moody's, un recours au Fonds européen de stabilité (FESF) ou au Mécanisme européen de stabilité (MESF) n'aurait toutefois qu'une utilité limitée.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Pour compléter le tableau...
- Selon Confindustria (patronat), le PIB italien diminuera de -2,4% cette année,
et même probablement plus.
- Les banques font face, selon l’Association des banques italiennes (ABI),
à une diminution des dépôts, qui a atteint 20% par rapport à l’année précédente en avril dernier.
- le gouverneur de la Banque d’Italie a prévenu les banques du pays qu’elles devaient
« renforcer leurs dotations en capital,
renforcer les politiques de gestion des risques de crédit et de liquidités ».
Elles détiennent de grandes quantité d’obligations souveraines...
- Silvio Berlusconi se pose en recours,
d’après cet article daté d’aujourd’hui
http://www.ilfattoquotidiano.it/2012/07/13/sondaggio-leffetto-berlusconi-sullelettorato-di-centrodestra-e-pari-a-zero/292978/
Si Berlusconi est candidat de son parti, il finit second à 12 points de la gauche
et même chose si Alfano se présente à la place de Berlusconi
1) Berlusconi candidato del Pdl
PD-UDC+Altri centrosinistra con Bersani candidato premier 42%.
PDL-LEGA+Altri centrodestra con Berlusconi candidato premier 30%.
Movimento 5 Stelle con Grillo candidato premier 20%.
Altre coalizioni con altri candidati premier 8%.
2) Alfano candidato del Pdl
PD-UDC+Altri centrosinistra con Bersani candidato premier 41%.
PDL-LEGA+Altri centrodestra con Alfano candidato premier 30%.
Movimento 5 Stelle con Grillo candidato premier 21%.
Altre coalizioni con altri candidati premier 8%.
- Selon Confindustria (patronat), le PIB italien diminuera de -2,4% cette année,
et même probablement plus.
- Les banques font face, selon l’Association des banques italiennes (ABI),
à une diminution des dépôts, qui a atteint 20% par rapport à l’année précédente en avril dernier.
- le gouverneur de la Banque d’Italie a prévenu les banques du pays qu’elles devaient
« renforcer leurs dotations en capital,
renforcer les politiques de gestion des risques de crédit et de liquidités ».
Elles détiennent de grandes quantité d’obligations souveraines...
- Silvio Berlusconi se pose en recours,
d’après cet article daté d’aujourd’hui
http://www.ilfattoquotidiano.it/2012/07/13/sondaggio-leffetto-berlusconi-sullelettorato-di-centrodestra-e-pari-a-zero/292978/
Si Berlusconi est candidat de son parti, il finit second à 12 points de la gauche
et même chose si Alfano se présente à la place de Berlusconi
1) Berlusconi candidato del Pdl
PD-UDC+Altri centrosinistra con Bersani candidato premier 42%.
PDL-LEGA+Altri centrodestra con Berlusconi candidato premier 30%.
Movimento 5 Stelle con Grillo candidato premier 20%.
Altre coalizioni con altri candidati premier 8%.
2) Alfano candidato del Pdl
PD-UDC+Altri centrosinistra con Bersani candidato premier 41%.
PDL-LEGA+Altri centrodestra con Alfano candidato premier 30%.
Movimento 5 Stelle con Grillo candidato premier 21%.
Altre coalizioni con altri candidati premier 8%.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Programme de vente d’actifs de 120 milliards d’euros d’ici 2017,
soit 1% du PIB du pays chaque année...
Les impôts et taxes ne cessent d’être augmentés et les coupes budgétaires d’être réalisées,
Le coût du service de la dette croit,
le taux de celle-ci à dix ans étant autour de 6%.
Total: 120% du PIB en 2011
soit 1% du PIB du pays chaque année...
Les impôts et taxes ne cessent d’être augmentés et les coupes budgétaires d’être réalisées,
Le coût du service de la dette croit,
le taux de celle-ci à dix ans étant autour de 6%.
Total: 120% du PIB en 2011
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Après l'Etat, Moody's dégrade 13 banques
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120717trib000709368/apres-la-dette-d-etat-moody-s-degrade-la-note-de-13-banques-italiennes.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
L'Italie s'enfonce dans la récession
07 Aout, Par Martine Orange, Médiapart
.Les mêmes remèdes produisent les mêmes effets. Sous l’effet des coupes budgétaires, des réductions sociales, des plans d’austérité, l’Italie, comme l’Espagne ou la Grèce auparavant, voit son économie s’enfoncer dans la récession. Au deuxième trimestre, l’activité a chuté de 0,7% par rapport au trimestre précédent, bien au-delà des prévisions. C’est le quatrième trimestre consécutif de baisse. Sur un an, le PIB enregistre une baisse de 2,5%.
La production industrielle italienne a baissé, en juin, beaucoup plus que prévu. En un mois, elle a enregistré une contraction de 1,4%. Sur un an, la baisse est de 8,2% au lieu des 6,5% attendus.
A la mi-juillet, la banque d’Italie a revu à la baisse ses prévisions pour le PIB italien tablant sur un repli de -2% en 2012 au lieu d’un maximum de -1,5% prévu précédemment. Elle table aussi sur une poursuite de la récession en 2013 (-0,2%) alors qu'auparavant elle misait sur une reprise (+0,8%) l'an prochain. Bruxelles et le FMI prévoient respectivement une contraction de 1,9% et de 2% pour le PIB italien. Mais la dégradation va si vite que toutes les prévisions risquent d’être démenties.
Conséquence mécanique de cette récession, et désormais bien connue dans tous les pays soumis à l’austérité: la chute du PIB entraîne une dégradation des ratios d’endettement du pays, censés servir de référence dans la conduite du pays. L’Italie qui affichait un endettement de 120% du PIB a vu ce ratio tomber à 123% dès le premier trimestre. Celui-ci devrait se dégrader encore et tomber autour de 125%.
Pendant ce temps, le déficit budgétaire ne diminue pas à la vitesse attendue, tandis que les frais financiers augmentent, alourdis encore par la spéculation sur la dette italienne. Même s’ils ont diminué un peu, des taux de 4% restent prohibitifs dans une économie en récession.
Sans surprise, le gouvernement italien réagit à cette cascade de mauvaises nouvelles comme le souhaite l’Europe. Mardi, le premier ministre Mario Monti a soumis au vote du Parlement un nouveau plan d’économie de 4,5 milliards d’euros. Ces nouvelles coupes sont censées compenser la hausse de deux points de la TVA, prévue à l’origine en septembre et repoussée en 2013
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Sardaigne : des mineurs en grève occupent une mine de charbon
Une centaine de mineurs occupent depuis la nuit dernière (nuit de dimanche à lundi) la mine de charbon de Sulcis à l’ouest de Cagliari en Sardaigne pour empêcher sa fermeture.
Afin de faire pression sur le gouvernement, les ouvriers se sont munis de plusieurs centaines de kilos d’explosifs et sont descendus à une profondeur de 373 mètres.
Le gouvernement italien doit se réunir cette semaine pour régler la question de la mine.
Les réserves de charbon sont estimées à 600 millions de tonnes selon des chiffres datant de 2006. Les mineurs demandent le déblocage d’un projet de relance de la production qui passe à travers un financement de 200 millions d’euros.
Mais les grévistes estiment que le site peut aussi se diversifier, notamment dans le stockage sous-terrain des émissions polluantes.
La mine de Sulcis a déjà été occupée en 1984, 1993. En 1995 les mineurs étaient restés sous terre pendant 100 jours.
Carlo Rubeo- Messages : 249
Date d'inscription : 03/06/2012
Re: Italie
Bruxelles (awp/afp) – « Avec la politique actuelle suivie par l’Union européenne, l’Espagne –mais aussi l’Italie– ne pourra jamais sortir de la crise », a dit l’ancien Premier ministre belge Verhofstaed, chef de file des Libéraux européens, à l’occasion de la présentation à Bruxelles de son livre-manifeste pour les Etats-Unis d’Europe, cosigné avec le coprésident du groupe des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit.
http://www.romandie.com/news/n/UEL_Espagne_ne_s_en_sortira_pas_avec_la_politique_actuelle_Verhofstadt_RP_011020121727-15-251920.asp
http://www.romandie.com/news/n/UEL_Espagne_ne_s_en_sortira_pas_avec_la_politique_actuelle_Verhofstadt_RP_011020121727-15-251920.asp
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Roseau a écrit:Bruxelles (awp/afp) – « Avec la politique actuelle suivie par l’Union européenne, l’Espagne –mais aussi l’Italie– ne pourra jamais sortir de la crise », a dit l’ancien Premier ministre belge Verhofstaed, chef de file des Libéraux européens, à l’occasion de la présentation à Bruxelles de son livre-manifeste pour les Etats-Unis d’Europe, cosigné avec le coprésident du groupe des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit.
http://www.romandie.com/news/n/UEL_Espagne_ne_s_en_sortira_pas_avec_la_politique_actuelle_Verhofstadt_RP_011020121727-15-251920.asp
Excuses moi, je passe l'article car c'est trop gouteux et montre l'état de panique qui saisit peu à peu des secteurs de plus en plus importants des politiciens bourgeois :
Bruxelles (awp/afp) - L'Espagne, soumise à la pression des marchés, n'a aucune chance de sortir de la crise si l'Union européenne persiste à ne pas mettre en place un fonds d'amortissement de la dette ou un marché obligataire unique, a estimé lundi le chef de file des Libéraux européens, Guy Verhofstadt.
"Avec la politique actuelle suivie par l'Union européenne, l'Espagne --mais aussi l'Italie-- ne pourra jamais sortir de la crise", a dit l'ancien Premier ministre belge à l'occasion de la présentation à Bruxelles de son livre-manifeste pour les Etats-Unis d'Europe, cosigné avec le coprésident du groupe des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit.
Le gouvernement espagnol "a raison de prendre des mesures de rigueur budgétaire", a affirmé M. Verhofstadt mais, a-t-il ajouté, les efforts demandés aux Espagnols resteront vains car, à l'heure actuelle, "la moitié de leurs efforts est mangée par les augmentations de taux d'intérêt qu'on paye à des porteurs de titres qui ne sont même pas européens".
Il a plaidé pour la création "urgente" d'un fonds d'amortissement de la dette ou "mieux encore" un "marché obligataire unique" qui ferait baisser les taux d'intérêt en Europe.
"Sans cela, a-t-il insisté, ni l'Espagne, ni l'Italie ne pourront jamais regagner une politique économique saine et de croissance".
Il a comparé la situation de l'UE à celle des Etats-Unis et du Japon qui, malgré une dette publique bien supérieure à celle enregistrée en Europe, paient des taux d'intérêt très inférieurs à ceux payés par certains pays européens.
La raison est "que n'avons pas de liquidités sur les marchés", a-t-il expliqué. "Si on fait ce marché obligataire demain, la crise est derrière nous", a-t-il soutenu.
M. Cohn-Bendit a dénoncé quant à lui, "le rythme inhumain" des réformes demandées à la Grèce.
"Si l'Europe ne met pas sur pied un fonds social d'amortissement de la crise en Grèce" cela mettra "la Grèce à genoux", a-t-il dit. Dans ce cas, a-t-il mis en garde, un retour à une dictature militaire comparable à la dictature des colonels qui a dirigé la Grèce entre 1967 et 1974, n'est pas exclu.
"La politique que mène aujourd'hui la troïka (des bailleurs de fonds du pays, Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) et qui n'est contrôlée par personne est une politique qui met en danger la substance démocratique de la société grecque", a affirmé le leader écologiste.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Italie
Photos de la manif trouvées sur le site du PCT : http://www.pclavoratori.it/files/index.php?c3:o2998Des milliers d'Italiens manifestent pour le "No Monti day"
Le Monde.fr | 27.10.2012
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé, samedi 27 octobre, à Rome.
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé, samedi 27 octobre, à Rome, à l'appel de partis d'extrême gauche et syndicats autonomes, pour protester dans le cadre d'un "no Monty Day" contre les mesures d'austérité du gouvernement italien. Le défilé a débuté en début d'après-midi et s'est déroulé dans l'ensemble dans le calme, sous une nuée de drapeaux rouges arborant la faucille et le marteau.
Les magasins avaient fermé leurs devantures par sécurité et le parcours était placé sous stricte surveillance policière pour éviter tout débordement, comme cela avait le cas lors d'une manifestation analogue à l'appel des "indignés" il y a un an contre le gouvernement de Silvio Berlusconi, alors que l'Italie était dans la tourmente financière.
"Avec l'Europe qui se rebelle, chassons le gouvernement Monti", était inscrit sur une grande banderole en tête du cortège parti de la piazza della Repubblica et arrivé plus d'une heure plus tard piazza San Giovanni. Sur le trajet, de petits groupes de jeunes des centres sociaux ont lancé des oeufs, des bouteilles et des pétards sur des succursales de banques italiennes.
Vers la fin de la manifestation, près de l'église Santa Croce in Gerusalemme, des groupes plus importants ont formé un "cortège sauvage" en dehors de l'itinéraire prévu par la police. Certains manifestants encagoulés et vêtus de noir ont bloqué une voie rapide et lancé des gaz fumigènes, des pétards et des bouteilles contre les forces de l'ordre. Certains avaient auparavant renversé des poubelles à verre, pour se saisir de réserves de bouteilles. Le calme était revenu en début de soirée.
Dans la manifestation principale, les protestataires arboraient des marionnettes géantes de Mario Monti, Angela Merkel et Barack Obama. Pour condamner la mondialisation, la crise financière et l'Union européenne. Ils répondaient à l'appel notamment du Parti communiste des travailleurs et de Refondation communiste, et de syndicats autonomes.
Le collectif No Tav contre le train à grande vitesse devant relier Turin à Lyon, à l'origine d'une contestation ayant été parfois marquée par des incidents violents dans une vallée alpine, et des mouvements d'étudiants et de précaires qui protestent contre l'austérité et le chômage ont soutenu l'initiative. La préfecture de Rome avait imposé un parcours au cortège, interdisant toute circulation automobile dans le quartier, et le maire de la capitale avait lancé un appel aux manifestants à "respecter la ville".
Prise de parole de Marco Ferrando
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Italie
Dis-moi Babel, j'avais pas suivi...et connais l'Italie de loin...
Ce discours, que je comprends à 99%, me semble très adapté.
Je vois aussi que c'est la section de la IV...
Racontes-nous un peu...
Ou un autre camarade.
Ce discours, que je comprends à 99%, me semble très adapté.
Je vois aussi que c'est la section de la IV...
Racontes-nous un peu...
Ou un autre camarade.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Une forte présence de l'USB et des COBAS, le syndicalisme de base, pas mal de jeunes, Rifondazione communiste e il partito Comunista dei Lavoratori, le reste on tire l'échelle.
Il y
Comme titré sur le site de l'USB : " NO MONTI DAY. 150 mila in piazza contro il Governo e i diktat della BCE"
On attend à Paris le No Hollande Day . Hein ? comment ? j'entends pas...
Des agressions policières en série de la part des bandes à Monti :
[url=https://servimg.com/view/16084748/883][/url]
[url=https://servimg.com/view/16084748/884][/url]
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Italie
Encore mon ignorance, sur un pays clé !
Je connais COBAS, mais pas USB...
La différence ?
Et au delà de le IV, les partis révos ?
Tout bouge si vite dans la crise,
avec l'enterrement des vieilles formations réformistes...
Je connais COBAS, mais pas USB...
La différence ?
Et au delà de le IV, les partis révos ?
Tout bouge si vite dans la crise,
avec l'enterrement des vieilles formations réformistes...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Le PCT (Partito Comunista dei lavoratori) est une formation née pour l'essentiel d'une scission à la gauche de Rifondazione, aux alentours de 2008, je crois.Roseau a écrit:Dis-moi Babel, j'avais pas suivi...et connais l'Italie de loin...
Ce discours, que je comprends à 99%, me semble très adapté.
Je vois aussi que c'est la section de la IV...
Racontes-nous un peu...
Ou un autre camarade.
Il n'est pas membre de la IV (SU) mais d'un Comité de coordination pour la refondation de la IV regroupant une dizaine d'organisations.
C'est tout ce que j'en sais.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Italie
Ils sont sortis de PRC avant Sinistra Critica. Bien que tout cela soit difficile à apprécier ils semblent plus puissants que Sinistra Critica.
Je garde pour moi l'avis sur SC, les rencontres et meetings ne m'ont pas trop convaincu.
Mais il est difficile d'apprécier les forces restantes en Italie tant la catastrophe qui a frappé à un moment PRC a été terrible. Il règnait comme une ambiance de NPA d'hier il y a quelques années dans PRC et ses frontières, des batailles pour se saisir des locaux dans un fond de démoralisation épaisse.
On croisait des militants au discours complétement démoralisé il y a quelque temps.
Les choses se sont décanté un peu avec les claques de l'ennemi commun et également le retour de PRC dans les ambiguïtés dans le cadre d'une cure d'opposition.
La lutte des classes n'a pas attendu et l'Italie malgré les problèmes rencontrés a continué d'avoir un fonds de batailles sociales non négligeable.
Il y a quelque part une surface politique qui a été occupée par le syndicalisme de base pendant les moments d'errance de PRC .
Sur la question des syndicats de base en Italie c'est une longue histoire qui remonte au long mai italien (68-69).
Ces dernières années, ça bouge entre plusieurs fédérations de ces syndicats de base. Il est difficile d'apprécier leur puissance mais probablement de 100 à 300 000 membres chacun.
Je garde pour moi l'avis sur SC, les rencontres et meetings ne m'ont pas trop convaincu.
Mais il est difficile d'apprécier les forces restantes en Italie tant la catastrophe qui a frappé à un moment PRC a été terrible. Il règnait comme une ambiance de NPA d'hier il y a quelques années dans PRC et ses frontières, des batailles pour se saisir des locaux dans un fond de démoralisation épaisse.
On croisait des militants au discours complétement démoralisé il y a quelque temps.
Les choses se sont décanté un peu avec les claques de l'ennemi commun et également le retour de PRC dans les ambiguïtés dans le cadre d'une cure d'opposition.
La lutte des classes n'a pas attendu et l'Italie malgré les problèmes rencontrés a continué d'avoir un fonds de batailles sociales non négligeable.
Il y a quelque part une surface politique qui a été occupée par le syndicalisme de base pendant les moments d'errance de PRC .
Sur la question des syndicats de base en Italie c'est une longue histoire qui remonte au long mai italien (68-69).
Ces dernières années, ça bouge entre plusieurs fédérations de ces syndicats de base. Il est difficile d'apprécier leur puissance mais probablement de 100 à 300 000 membres chacun.
Copas- Messages : 7025
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La CGIL se joint à la grève du 14N
http://www.anticapitalistas.org/Italia-se-suma-a-la-Huelga-General
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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