Italie
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Re: Italie
Campement contre l’austérité à RomeLes commerçants et le campement (voilà que la chose elle est importante)Des centaines de personnes campent sur une place à Rome pour protester contre l’austérité. Elles entendent y rester jusqu’à mardi.
https://communismeouvrier.wordpress.com/2013/10/20/campement-contre-lausterite-a-rome/
Une rencontre est prévue ce jour-là entre le ministre des Infrastructures et des Transports, Maurizio Lupi, et une délégation de manifestants afin de débattre des revendications de ces derniers.
«Nous laisserons les tentes en place jusqu’à notre rencontre avec Maurizio Lupi, mardi, lorsque nous organiserons une autre manifestation pour faire entendre notre voix», a déclaré Luca Fagiano, un représentant des organisateurs de la manifestation.
«Début de la révolte»
«Reprenons la ville», peut-on lire sur une bannière plantée dans le camp qui bloque une artère importante de Rome. Une autre bannière proclame : «Stop aux expulsions et aux saisies».
«Le camp n’est pas un point d’arrivée, mais le départ de la révolte», affirme un slogan sur le site web des organisateurs de la manifestation, la Coordination citoyenne de lutte pour le logement.
Des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté samedi pacifiquement dans la capitale italienne, afin d’attirer l’attention sur le coût social de la crise économique. Quelques manifestants ont ensuite érigé des tentes.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Là aussi, bureaucrates contre la grève générale
http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-vers-la-greve-generale-en-italie-reticences-des-syndicats-de-concertation-apres-le-succes-de-la-gr-120742141.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
A-t-on assisté en Italie à une inflexion politique et sociale lors du week-end des 18, 19 et 20 octobre ?
http://www.contropiano.org/editioriali/item/19795-e-successo-qualcosa
L'ensemble s'est mu avec une relative cohérence et complémentarité. Les bureaucraties réformistes n'y étaient pas. Une première rupture s'est effectuée et il faudra observer la suite.
http://www.contropiano.org/editioriali/item/19795-e-successo-qualcosa
E' successo qualcosa
(Quelque chose s'est passé)
Con ancora nelle gambe e nella testa le due giornate di straordinaria mobilitazione, c’è abbastanza materia per alcune prime valutazioni di un momento “alto” di conflitto sociale che segnano una rottura con il passato.
In piazza si è visto, o meglio, si è materializzato un blocco sociale antagonista ampio anche se ancora incompleto. Chiunque abbia guardato con attenzione le due manifestazioni di venerdi e sabato, ha visto lavoratori e occupanti di case, immigrati e giovani proletari, lavoratori contrattualizzati e le mille forme di precarietà del lavoro, gente che si oppone alla devastazione ambientale e sociale dei territori. Ma ha visto anche una soggettività nuova e crescente capace di pensare il conflitto e di gestirlo con organizzazione, sia quando investe un lavoratore pubblico che una giovane coppia sotto sfratto, nuclei di immigrati che ormai occupano le case insieme ai senza casa “in casa propria” o che partecipano ai picchetti nelle aziende “grigie” dove rappresentano ormai la maggioranza dei dipendenti. Una alleanza sociale che può e deve diventare blocco sociale e blocco storico intorno a interessi di classe definiti e irrinunciabili. La parola d'ordine comune contro l'austerità sintetizza vertenze e indicazione generale del conflitto.
Grande merito va indubbiamente ai sindacati di base – soprattutto al coraggio politico e all’indubbio contributo organizzativo della Usb – che su questa alleanza sociale ha investito da tempo.
Il secondo dato è questa soggettività - e questa capacità di pensare e gestire un conflitto anche nei suoi momenti più difficili - ha colto tutti di sorpresa, anche e soprattutto il potere e l’asservito sistema dei mass media. Qualcuno più lungimirante lo ha capito sia nelle cronache sia cedendo al fatto che sulle vertenze in campo (dall’emergenza abitativa al lavoro, dalle grandi opere al carovita) “occorre confrontarsi con questi qua” e non più o non solo con i simulacri della vecchia rappresentanza politica, sindacale, sociale oggi completamente complici e subordinati al governo delle larghe intese e ai diktat dell’Unione Europea.
Quelle del 18 e del 19 ottobre erano due giornate di mobilitazione niente affatto facili. Nel mondo del lavoro la sconfitta e la rassegnazione sono pesanti, rese ancora più tali dalla complicità di Cgil Cisl Uil (Fiom landiniana inclusa). Chiamare uno sciopero generale in questa situazione è sembrato un “cuore lanciato oltre l’ostacolo”, ma i numeri e le adesioni dello sciopero del 18 ottobre (almeno in alcuni settori strategici dove il sindacalismo conflittuale è più radicato) sono stati più che incoraggianti.
SUITE .../...
I poli convergenti
http://perunmovimentoanticapitalista.wordpress.com/2013/10/23/i-poli-convergenti/
Le giornate del 18 e 19 ottobre hanno stupito e sorpreso molti osservatori, convinti che si sarebbe trattato di manifestazioni assai più ridotte nei numeri ed obbligate a ripetere il cliché confezionato dalla stampa. Questo errore di valutazione nasconde la convinzione che i settori sociali più deboli della società siano destinati per sempre a rimanere esclusi dalla politica, incapaci di produrre un “discorso” che faccia breccia nella società e si faccia volano di movimenti sociali più ampi.
.../...
La suite .../...
Les manifestations de masse qui ont eu lieu les 18 et 19 octobre, à la suite de plusieurs semaines de préparation, de batailles (des étudiants, ...) ont vu émerger un mouvement puissant avec un pôle articulé sur les syndicats de base italiens, le mouvement no tav, le mouvement pour le droit au logement, les mouvements de précaires, chômeurs et étudiants.19Ottobre: Da L’Aquila insieme ai movimenti diritto alla ricostruzione, alla casa, al reddito
http://perunmovimentoanticapitalista.wordpress.com/2013/10/23/19ottobre-da-laquila-per-chiedere-insieme-ai-movimenti-diritto-alla-ricostruzione-alla-casa-al-reddito/
L'ensemble s'est mu avec une relative cohérence et complémentarité. Les bureaucraties réformistes n'y étaient pas. Une première rupture s'est effectuée et il faudra observer la suite.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Italie
Face au pacte de stabilité, le mouvement social se met lentement en ordre de bataille (et pas organisationnellement comme on aurait pu le penser) tandis que les débris lointains du PCI, de DP, etc, plongent toujours plus loin dans la crise politique et organisationnelle (PRC, PDCI, ...).
Alors que le mouvement social, autour des syndicats de base et des grandes batailles no tav, sur l'eau, le logement, les précaires, etc, dessinent un camp qui tends à s'homogénéiser la crise des morceaux restants du PCI continuent, ceux qui oscillent entre collaboration entre partis de la bourgeoisie et camp de l'émancipation.
SEL, PDCI, PRC, etc, la crise n'en finit plus et a son épicentre dans PRC qui n'en finit plus d'osciller de plus en plus depuis 20 ans entre les bordures de la réaction et le camp des travailleurs.
PRC n'arrive toujours pas à choisir : des alliances avec Prodi, à des forets de drapeaux rouges puis des alliances arc en ciel , et pour finit une alliance avec deux micros partis sécuritaires libéraux (la liste Rivoluzione civila qui a fait un peu plus de 2% aux dernières élections : http://it.wikipedia.org/wiki/Rivoluzione_Civile_%28lista_elettorale%29 ).
Là nous avons à nouveau, au travers d'un de ses dirigeants des propos exemplaires des dérives puisque des interrogations se font d'une alliance avec le M5S de Bépé Grillo pour contrer les manœuvres de changement de la constitution par les partis de la bourgeoisie : http://www.lasinistraquotidiana.it/?p=8123
Les réponses à cela oscillent : http://www.lasinistraquotidiana.it/%3Fp%3D8175 mais ne semblent pas aller au delà de la compréhension qu'il faut construire une force anti-libérale et anti-capitaliste. Rien là dedans sur une stratégie permettant à notre camp de reprendre l'initiative, bloquer les attaques et passer à la contre offensive.
Cette crise est paradoxale à un moment où le camp social se met lentement en ordre de bataille, mais sans les partis de "gauche" et sans les appareils des grands syndicats historiques (CGIL, etc).
C'est ce processus qu’il s'agit de conforter de solidifier, d’étendre, de politiser, de coordonner . Il est prouvé au travers de ces débuts de recomposition que les anciens débris dirigeants de la gauche communiste ne sont d'aucune utilité dans les batailles en cours et la recomposition.
A part une recomposition au pas de charge dans les interstices laissés à gauche de PRC qui voit de petits groupes révolutionnaires exister, ce qui reste de la gauche et des bureaucraties syndicales semble incapable de peser d'une quelconque façon dans les grands rapports de force et être immobilisé.
Les 18 (grèves de masse des syndicats de base) et 19 octobre (fusion des mouvements sociaux et de la mobilisation de la veille) ont vu émerger un camp politique en Italie, un camp politique sans parti politique notable.
Cette émersion est fragile et nécessite de rebondir.
http://www.lasinistraquotidiana.it/?p=8143
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Italie
Retour sur la grève du 18 Octobre appelée par les syndicats de base italiens
Les vidéos de l'USB sur cette journée : https://www.youtube.com/user/USBsindacato/videos
Il semblerait qu'un certain nombre d'entreprises aient fait grève massivement avec des résultats contrastés suivant les boites par le fait même de l'absence des grands syndicats historiques (CGIl,...).
On peut donc parler de grèves de masse dans une séries de secteurs et d'entreprises.
De nombreux vols annulés, des services publics perturbés, l' INPS parlysée, dans la santé et dans les bureaux régionaux. Les travailleurs du divertissement et spectacle nombreux, la venue des travailleurs de plusieurs usines en crise, comme Ilva Tarente, l' 'Alitalia et Fiat à Turin.
Les transports publics locaux ont souvent été affectés, 90% à Terni, 80% à Bologne, Ferrara à 65% et 70% à Reggio Emilia; ACTV Venise 81% des effectifs dans le transport automobile et 70% de l'espace maritime fermé. Le métro de Milan et les bus à 75%. 50% à Trieste, 45% à Livourne . 70% en Sicile, 40% en Calabre, 45% dans la région des Marches.
Le réseau ferroviaire a été bloqué dans pas mal de régions.
Les transports ont donc fortement bougé dans les points forts des syndicats de base (Latium, Lombardie, Emilie-Romagne, Vénétie, Frioul-Vénétie Julienne, Campanie, Calabre, Sicile, Sardaigne) mais également, et ce fut une surprise
dans les Marches, l'Ombrie et la Toscane.
Les travailleurs des plates-formes logistiques et les comités de précaires et de chômeurs ont été fortement présents.
d'après infos de http://www.rainews24.rai.it/it/news.php?newsid=182783
Indéniablement les syndicats de base, pour cette journée, ont progressé dans une série de régions.
http://anticapitalista.org/2013/10/21/18-e-19-ottobre-due-giornate-speciali/
18 et 19 Octobre, deux jours spéciaux
18 e 19 ottobre, due giornate speciali
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Vers la relance de la mobilisation
http://alencontre.org/europe/italie/italie-face-a-la-possibilite-dune-relance-de-la-mobilisation.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Nouvel indice de l'instabilité profonde des rapports de forces dans les organisations de masse du mouvement ouvrier en Italie, le cas de l'usine sidérurgique de ILVA, au cœur du plus gros centre sidérurgique d'Europe, 11 000 travailleurs.
On regardera également le troisième encart pour comprendre l'aspect exceptionnel du complexe sidérurgique de Tarente.
Mais au delà, la question de connaitre la signification du succès de la grève générale du 18 Octobre 2013, appelée par les seuls syndicats de base, se posait.
Pour la 1ere fois une grève générale de syndicats de base mettait en branle massivement plusieurs secteurs importants de la classe ouvrière. Le lendemain de cette grève des cortèges consistants défilaient avec une unité sans problèmes importants entre mouvements sociaux (eau, no tav, précaires, immigrés, syndicats de base, etc).
Quelle était l'importance de ces deux journées ?
Nous avons un début de réponse avec les indications que nous donnent les élections dans un des cœurs du prolétariat italien.
On regardera également le troisième encart pour comprendre l'aspect exceptionnel du complexe sidérurgique de Tarente.
Mais au delà, la question de connaitre la signification du succès de la grève générale du 18 Octobre 2013, appelée par les seuls syndicats de base, se posait.
Pour la 1ere fois une grève générale de syndicats de base mettait en branle massivement plusieurs secteurs importants de la classe ouvrière. Le lendemain de cette grève des cortèges consistants défilaient avec une unité sans problèmes importants entre mouvements sociaux (eau, no tav, précaires, immigrés, syndicats de base, etc).
Quelle était l'importance de ces deux journées ?
Nous avons un début de réponse avec les indications que nous donnent les élections dans un des cœurs du prolétariat italien.
http://confederazione.usb.it/index.php?id=20&tx_ttnews[tt_news]=66406&cHash=bc583d4c52&MP=63-552
Traduction interprétative libre de l'article :
Le complexe sidérurgique d'ILVA a vu une très grosse poussée de l'USB aux élections syndicales.
Pour sa première participation le syndicat de base et de classe arrive directement en 2eme position dans les collèges ouvriers parmi les 11 000 salariés
Les élections pour le renouvellement des représentants des travailleurs de l'entreprise RSU Ilva à Tarente, la plus grande usine d'acier dans notre pays, ont vu une forte participation de plus de 90%, plus de 9000 votants.
Le syndicat de base est arrivé en 2eme position dans les collèges ouvriers avec 21% des voix (20¨% du total et 21% du collège ouvrier), passant devant la FIOM.
Cette avancée sanctionne un combat clair contre la famille RIVA qui domine la plus grosse usine sidérurgique d'Italie, ses protégés, les politiciens vendus, la corruption, contre les syndicats de collaboration de classe et contre l'immense pollution de l'usine qui rend malade et tue d'abord ses ouvriers.
Cette bataille s'est faite avec l'insistance de la CGIL,la CISL et l'UIL pour changer au galop les règles de représentativité de façon à exclure au maximum les syndicats de base et de classe.
La bataille de l'USB s'est faite dans un climat extrêmement tendu de menaces contre ses militants, de nombreuses mesures disciplinaires, sans heures de délégation des militants (tandis que les autres, oui).
Maintenant commence un long combat pour la défense des travailleurs, sur le terrain et pour leur santé.
L'USB rappelle sa revendication de nationalisation de ILVA, la réquisition des bénéfices des banques engagées dans la dépollution de l'usine et la région de Tarente.
Traduction interprétative libre d'un extrait de l'article :
http://www.usb.it/Ce résultat est la conséquence de la colère et de la détermination des travailleurs qui ne tolèrent plus la «collaboration» des FIOM, Fim et Uilm.
Après le résultat positif de la grève générale du 18 Octobre, nous avons vu que les travailleurs ont commencé lentement mais sûrement à quitter la CGIL, la CISL et l'UIL, à percevoir une réelle possibilité de s'organiser dans des syndicats de bases alternatifs, indépendants, démocratiques et de lutte de classe.
Avec le vote à ILVA, tout est amplifié et, aujourd'hui, nous sommes confrontés à un saut qui pourrait redessiner le paysage syndical dans le pays.
L'alternative n'est pas seulement nécessaire, mais devient également possible aujourd'hui. C'est la désintégration rapide de la collaboration de classe, la concertation, les petites combinaisons entre entreprises et syndicats, des intérets personnels et petits empires dans les syndicats.
Le défi est ouvert, nos bureaux sont ouverts dans tout le pays pour accueillir ceux et celles qui décident d'abandonner la CGIL, CISL et UIL pour construire ensemble une nouvelle façon de faire l'union.
Tarente est la ville la plus polluée d'Europe à cause des poisons des industries qui se répandent sur son territoire. La pollution de Tarente provient seulement à 7 % des citoyens, le reste, soit 93 %, est d'origine industrielle. À Tarente chacun des 200 000 habitants respire chaque année 2,7 tonnes de monoxyde de carbone et 57,7 tonnes de dioxyde de carbone.
L'industrie sidérurgique de Tarente a vu le jour vers 1965 et est aujourd'hui une des plus importantes d'Europe grâce au complexe sidérurgique ILVA et à la raffinerie de la société Shell.
Toutefois, cette industrie est très polluante et très peu de mesures ont été prises par le gouvernement tant national que local pour combattre la pollution. Celle-ci a des conséquences très néfastes sur la population. Dès 1997, des cas de néoplasie ont été mis en évidence.
En 1999, un parlementaire italien a demandé par une question écrite11 à la Commission Européenne si elle était au courant de cette situation et si elle avait l'attention de prendre des mesures en la matière.
Celle-ci a répondu qu'elle n'était pas au courant et que la directive 84/360/CEE du Conseil du 28 juin 1984 relative à la lutte contre la pollution atmosphérique en provenance des installations industrielles ne fixant aucune valeur limite d’émission pour les substances polluantes, il n’était pas possible de conclure qu’il y a eu infraction à la législation communautaire.
Dix ans plus tard, en octobre 2008, des résultats publiés par INES, l'Inventaire National des Emissions et de leur Augmentation (Inventario nazionale delle emissioni e loro sorgentioni) a estimé que Tarente est comparable à la chinoise Linfen, appelé «Toxic Linfen» et la roumaine Copşa Mică, les villes les plus polluées au monde pour les émissions industrielles.
La présence de dioxine est particulièrement problématique à Tarente. On y produit 92 % de la dioxine italienne et 8,8 % des émissions totales européennes. En dix ans leucémies, lymphomas et myelomas ont augmenté du 30-40 %. La dioxine va s'accumuler dans le temps et à Tarente on estime la quantité répandue à 9 kg, trois fois la quantité présente à la catastrophe de Seveso (la ville contaminée par une fuite de dioxine en 1976)
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Italie
Palerme, un mouvement de la jeunesse puissant
Palerme, la ville où 24 établissements scolaires sont occupés par des jeunes auto-organisés
Contre les coupes de budget... De multiples cortèges de jeunes se sont formés chaque jour. Des dizaines de milliers de jeunes ont défilé.
“Se ci bloccano il futuro noi blocchiamo la città”
http://www.si24.it/2013/11/29/tornano-a-manifestare-gli-studenti-palermitani/20223/
#Blocchiamotuttoday 29 novembre Le immagini dal corteo degli studenti
http://www.si24.it/2013/11/29/blocchiamotuttoday-29-novembre-le-immagini-dal-corteo-degli-studenti/20318/
Scuola, a Palermo 23 occupazioni
Sit in degli studenti al municipio, domani il maxi corteo
http://www.si24.it/2013/11/28/scuola-a-palermo-23-occupazioni-sit-in-degli-studenti-al-municipio-domani-il-maxi-corteo/20154/
Quelques fotos :
http://foto.leggo.it/CRONACA/foto/1-58145.shtml?idArticolo=378876#0
http://www.blogsicilia.it/foto/continua-la-protesta-degli-studenti-a-palermo-ecco-le-foto-dalle-scuole-occupate/immagine/prima-assemblea-del-margherita-occupato-2/
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Italie
Gènes,
le puissant mouvement des transports qui a bloqué en grève illimitée la ville 5 jours s'est terminé par un vote manipulé par les directions syndicales. La colère de l'AG comme le montre la vidéo est maximale.
http://anticapitalista.org/2013/11/27/alcune-prime-riflessioni-sulle-cinque-giornate-di-genova/
Ce mouvement est un autre indice d’une évolution importante de ces derniers mois en Italie : une opposition active et sociale de plus en plus puissante existe et n'est pas loin, dans les batailles sociales, de devenir majoritaire.
Autre élément révélateur, les débris de la gauche ont développé contre les travailleuses en lutte très massivement un discours hallucinant .
Le PD accusant les travailleurs en lutte massivement d'être "subversifs" , les syndicalistes d'être irresponsables , etc, le SEL (Sinistra Ecologia Liberta) rajoutant sur la sauce...
La rupture avec la gauche bourgeoise s'accélère. C'est un élément important d'appréciation. ce mouvement a laissé un gout amer mais il est un jalon dans une maturation en Italie.
Comme le disait un titre Italien : Genova, storia di uno sciopero selvaggio da evitare
Combien de temps encore ?
La situation du mvt ouvrier italien bouge rapidement.
Un’alternativa in Cgil. E’ possibile?
http://perunmovimentoanticapitalista.wordpress.com/2013/11/22/unalternativa-in-cgil-e-possibile/
Sur les liens entre bureaucratie CGIL et PD au regard de la secousse des transports à Gènes, pourtant bastion de la CGIL, 500 adhérents.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Le IXème Congrès du PRC - 6 au 8 décembre 2013
Salut camarades,
Alors que les travailleurs et la jeunesse en Italie subissent une crise gravissime du capitalisme, le PRC est politiquement en crise !
Lors des résultats partiels des votes au sein de PRC, soit 70 % du total (manque en particulier des résultats dans le sud), le texte alternatif n°2, pour le Congrès du Parti de la Refondation Communiste, initiés par nos camarades de FalceMarcello intitulé "Gauche, classe, révolution : pour un nouveau départ" se situe autour de 10% (plus de 1000 voix).
Source : http://www.marxismo.net/prc/9congresso/risultati_nono_congresso.htm
Italie : le congrès du PRC
05-12-2013
http://www.lariposte.com/Italie-le-congres-du-PRC.html
Du 6 au 8 décembre prochain se tiendra à Pérouse, en Italie, le IXe congrès du Parti de la Refondation Communiste (PRC). En aucun cas il ne pourra s’agir d’un congrès « normal ». En effet, le principal parti de la « gauche radicale » italienne est plus affaibli que jamais, dans un contexte où la crise organique du capitalisme mondial a des conséquences dramatiques en Italie.
Entre les licenciements, les fermetures d’entreprises et de services publics, le gel voire la baisse des salaires et des prestations sociales, des régions entières du pays sont dévastées. La pauvreté explose et l’émigration reprend dans le Sud au même rythme que dans les années 1950. Le gouvernement d’unité nationale mène une politique d’austérité qui fait payer la crise à la classe ouvrière et aux classes moyennes. Comme le gouvernement « technique » de Mario Monti avant lui, le gouvernement actuel d’Enrico Letta est soutenu par les principaux partis politiques au Parlement, le PDL de la droite berlusconienne et le Parti Démocrate (PD) de « centre gauche », mais aussi par les directions des confédérations syndicales, dont la plus puissante, la CGIL.
Dans ce contexte, la direction du PRC a défendu un programme vaguement « keynésien », complètement inadapté à la gravité de la crise – et par ailleurs noyé dans d’interminables discussions sur des questions d’alliances électorales. La direction du PRC a multiplié les propositions électoralistes, un jour pour « refonder la gauche alternative », un autre pour « construire un front démocratique contre Berlusconi », etc. Au centre de toutes ces propositions se trouvait l’alliance avec le Parti Démocrate ou avec des forces politiques alliées au PD. Ces initiatives, qui proposaient d’unir ceux qui mènent des politiques d’austérité et ceux qui s’y opposent, étaient nécessairement vouées à l’échec.
Ne trouvant aucun écho parmi les travailleurs exaspérés par la crise, le PRC a enchaîné les revers électoraux depuis 2008. Son poids institutionnel et ses forces militantes n’ont cessé de décroître. A la veille du prochain congrès, la direction du PRC est divisée entre ceux qui s’acharnent à proposer de « nouvelles » combinaisons électoralistes et ceux qui proposent carrément de liquider de facto le PRC dans le centre gauche italien.
Au sein du PRC, nos camarades de Falce Martello , le journal affilié à la Tendance Marxiste Internationale (TMI), s’opposent depuis des années à cette liquidation. A l’occasion de ce congrès, ils défendent un texte alternatif intitulé Gauche, classe, révolution : pour un nouveau départ, qui propose un programme et une stratégie susceptibles de refaire du PRC un instrument viable dans la lutte des travailleurs italiens contre les politiques d’austérité et le système capitaliste. La gauche italienne ne pourra se reconstruire qu’à partir d’une réelle indépendance de classe, en rupture avec les partis procapitalistes, dont le Parti Démocrate. Il faut également en finir avec les illusions réformistes et électoralistes, mener un travail patient d’enracinement dans les entreprises et renouer avec un programme révolutionnaire – c’est-à-dire communiste.
Nous rendrons compte des résultats du congrès dans le prochain numéro de La Riposte, en janvier.
La Riposte
Pour les camarades qui lisent ou comprennent l'italien...
Premier bilan du IXème congrès du PRC par Jacopo Renda e Claudio Bellotti
Lundì 25 Novembre, site de FalceMartello
http://www.marxismo.net/9d-congresso/un-primo-bilancio-del-ix-congresso-di-rifondazione-comunista
Fraternellement,
Gayraud de Mazars
Alors que les travailleurs et la jeunesse en Italie subissent une crise gravissime du capitalisme, le PRC est politiquement en crise !
Lors des résultats partiels des votes au sein de PRC, soit 70 % du total (manque en particulier des résultats dans le sud), le texte alternatif n°2, pour le Congrès du Parti de la Refondation Communiste, initiés par nos camarades de FalceMarcello intitulé "Gauche, classe, révolution : pour un nouveau départ" se situe autour de 10% (plus de 1000 voix).
Source : http://www.marxismo.net/prc/9congresso/risultati_nono_congresso.htm
Italie : le congrès du PRC
05-12-2013
http://www.lariposte.com/Italie-le-congres-du-PRC.html
Du 6 au 8 décembre prochain se tiendra à Pérouse, en Italie, le IXe congrès du Parti de la Refondation Communiste (PRC). En aucun cas il ne pourra s’agir d’un congrès « normal ». En effet, le principal parti de la « gauche radicale » italienne est plus affaibli que jamais, dans un contexte où la crise organique du capitalisme mondial a des conséquences dramatiques en Italie.
Entre les licenciements, les fermetures d’entreprises et de services publics, le gel voire la baisse des salaires et des prestations sociales, des régions entières du pays sont dévastées. La pauvreté explose et l’émigration reprend dans le Sud au même rythme que dans les années 1950. Le gouvernement d’unité nationale mène une politique d’austérité qui fait payer la crise à la classe ouvrière et aux classes moyennes. Comme le gouvernement « technique » de Mario Monti avant lui, le gouvernement actuel d’Enrico Letta est soutenu par les principaux partis politiques au Parlement, le PDL de la droite berlusconienne et le Parti Démocrate (PD) de « centre gauche », mais aussi par les directions des confédérations syndicales, dont la plus puissante, la CGIL.
Dans ce contexte, la direction du PRC a défendu un programme vaguement « keynésien », complètement inadapté à la gravité de la crise – et par ailleurs noyé dans d’interminables discussions sur des questions d’alliances électorales. La direction du PRC a multiplié les propositions électoralistes, un jour pour « refonder la gauche alternative », un autre pour « construire un front démocratique contre Berlusconi », etc. Au centre de toutes ces propositions se trouvait l’alliance avec le Parti Démocrate ou avec des forces politiques alliées au PD. Ces initiatives, qui proposaient d’unir ceux qui mènent des politiques d’austérité et ceux qui s’y opposent, étaient nécessairement vouées à l’échec.
Ne trouvant aucun écho parmi les travailleurs exaspérés par la crise, le PRC a enchaîné les revers électoraux depuis 2008. Son poids institutionnel et ses forces militantes n’ont cessé de décroître. A la veille du prochain congrès, la direction du PRC est divisée entre ceux qui s’acharnent à proposer de « nouvelles » combinaisons électoralistes et ceux qui proposent carrément de liquider de facto le PRC dans le centre gauche italien.
Au sein du PRC, nos camarades de Falce Martello , le journal affilié à la Tendance Marxiste Internationale (TMI), s’opposent depuis des années à cette liquidation. A l’occasion de ce congrès, ils défendent un texte alternatif intitulé Gauche, classe, révolution : pour un nouveau départ, qui propose un programme et une stratégie susceptibles de refaire du PRC un instrument viable dans la lutte des travailleurs italiens contre les politiques d’austérité et le système capitaliste. La gauche italienne ne pourra se reconstruire qu’à partir d’une réelle indépendance de classe, en rupture avec les partis procapitalistes, dont le Parti Démocrate. Il faut également en finir avec les illusions réformistes et électoralistes, mener un travail patient d’enracinement dans les entreprises et renouer avec un programme révolutionnaire – c’est-à-dire communiste.
Nous rendrons compte des résultats du congrès dans le prochain numéro de La Riposte, en janvier.
La Riposte
Pour les camarades qui lisent ou comprennent l'italien...
Premier bilan du IXème congrès du PRC par Jacopo Renda e Claudio Bellotti
Lundì 25 Novembre, site de FalceMartello
http://www.marxismo.net/9d-congresso/un-primo-bilancio-del-ix-congresso-di-rifondazione-comunista
Fraternellement,
Gayraud de Mazars
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Un article inquiet Franco Turigliatto :
Sintomi allarmanti di un’esplosione sociale
Bons traducteurs désirés.
Par ailleurs, comme je l'ai indiqué précédemment il se passe quelque chose en Italie et l'évolution de la situation va très vite.
La vidéo passée sur des flics anti-émeute qui tombent le casque montrent des craquements rapides avec plusieurs avenirs possibles.
Sintomi allarmanti di un’esplosione sociale
Bons traducteurs désirés.
Par ailleurs, comme je l'ai indiqué précédemment il se passe quelque chose en Italie et l'évolution de la situation va très vite.
La vidéo passée sur des flics anti-émeute qui tombent le casque montrent des craquements rapides avec plusieurs avenirs possibles.
Les “forconi” .Les tombées de casque des flics anti-émeute, à Turin, se sont faites face à un mouvement de la petite-bourgeoisie déclassée et révoltée pas des cortèges de travailleurs, fussent de travailleurs de boites qui licencient.
Là il s'agit d'une mise des crosses en l'air face au mouvement anti-austérité des “forconi” .
Quelques vidéos à suivre :
Ce mouvement qui s'étend rapidement est composé en partie de commerçants, de vendeurs de rue, d'artisans, chauffeurs de camion, rejoints par d'autres franges sociales populaires plus ou moins marginales, y compris des jeunes des banlieues des étudiants sans emploi, et des travailleurs laissés en jachère par des orgas politiques de gauche discréditées, etc.
La grande crise montre un grand capital qui, après avoir broyé la classe ouvrière, écrase rapidement la petite bourgeoisie suscitant chez celle-ci une entrée en révolte.
L'évolution rapide dans le mouvement ouvrier organisé
D'un autre côté il y a des endroits où des chocs de plus en plus gros montrent une évolution rapide des rapports de force entre orgas syndicales bureaucratiques et syndicats de base (le surgissement brutal par dans le complexe sidérurgique d'ILVA de l'USB aux élections syndicales après un vote des 11 000 salariés de la boite, les dizaines d'établissements scolaires occupés par les jeunes de Palerme, le grand mouvement d'Octobre et la première grève de secteurs consistants sans les grandes centrales historiques, etc).
Également une série d'initiatives des centrales historiques ont vu des cortèges peu convaincants. Les colères qui ont eu lieu dans les transports à Gènes dans un mouvement sabordé montre une usure au pas de charge des directions nomenklaturistes liées pour certaines et en partie au PD.
problème de partiL'absence d'un parti de travailleurs allant partout bloquer les tentations réactionnaires des masses fait craindre dans une partie des secteurs une poussée de forces ultra-réactionnaires marchant en sourdine dans les mouvements des forconi, l'absence d'un parti travaillant à retourner les masses en faveur de solutions progressistes pèse de mauvaise façon.
La situation en Italie ressemble à la situation française avec ses différences (les syndicats de base ont de l'avance, les partis de classe du retard), le déclassement violent de couches basses de la petite bourgeoisie, de la paysannerie rencontre des révoltes de travailleurs isolés.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Italie
Voici la traduction de l'analyse du camarade de Sinistra Critica
http://alencontre.org/europe/italie/italie-les-symptomes-alarmants-dune-explosion-sociale.html
http://alencontre.org/europe/italie/italie-les-symptomes-alarmants-dune-explosion-sociale.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Roseau a écrit:Voici la traduction de l'analyse du camarade de Sinistra Critica
http://alencontre.org/europe/italie/italie-les-symptomes-alarmants-dune-explosion-sociale.html
Sinistra anticapitalista , à ma connaissance, Sinistra Critica n'existant plus.
Des forces réactionnaires à l'oeuvre dans la protestation :
Par ailleurs l'article du corriere della sera :
Des Fourches contre la crise
Du nord au sud, l'Italie est secouée depuis trois jours par des manifestations emmenées par le mouvement des Fourches. Né en Sicile autour d'agriculteurs en colère, il rassemble désormais des groupes disparates : routiers, étudiants, chômeurs, et maintenant des militants d'extrême droite.
En cette longue journée du lundi 9 décembre, le logo des Fourches (forconi) a réussi à s'imposer dans toute l'Italie comme le symbole du malaise et de la colère. Toutes sortes de personnes - des conducteurs de poids lourds, des vendeurs ambulants, des chômeurs, des étudiants - ont participé aux diverses manifestations qui se sont tenues dans de nombreuses villes italiennes et qui ont pris des formes très variées : blocages de routes et de lignes de chemin de fer, cortèges de manifestants, distributions de tracts, etc. A Brindisi, la protestation a été bien accueillie par les commerçants tandis qu'à Turin, ils ont fermé leurs devantures par peur des échauffourées déclenchées par les manifestants.
Un beau fourre-tout. Du reste, l'objectif du mouvement des Fourches était bien celui-là : donner voix à des groupes sociaux divers et variés, victimes de la récession et privés d'une représentation stable. A Bologne, la protestation visait les services du fisc ; à Ancône, le siège de la Rai [groupe audiovisuel public]. En Sicile, il y avait parmi les manifestants une association de défense des thérapies par cellules souches. A Pérouse, on défilait contre l'austérité et à Gênes, on a entendu des slogans contre les privatisations.
Une révolte par dépit
Au cours de la journée de lundi, le motif déclencheur de la protestation - la loi de finances.../...
LA SUITE .../...
Vintimiglia
Emblématique du processus qui secoue petite bourgeoisie, jeunesse, travailleurs, manœuvres des forces réactionnaires, attitudes minables et pitoyables des centrales syndicales historiques et naufrage de la gauche politique
Déjà signalée, la ville frontière de Vintimiglia est secouée par des protestations, de tentatives de blocage jour et nuit de la frontière et de la gare.
http://www.adnkronos.com/IGN/News/Cronaca/Forconi-ancora-proteste-nel-mirino-le-frontiere-rimossi-i-blocchi-a-Ventimiglia_32980801682.html
Le blocage à Latte (entre Vintimiglia et la frontière) :
http://www.corriere.it/cronache/13_dicembre_12/forconi-bloccata-frontiera-ventimiglia-6ba83640-6300-11e3-ba6d-49d09c00448e.shtml
La situation de la ville est marquée par les éléments communs au reste de l'Italie d'écrasement de la petite-bourgeoisie (commerce, artisanat, etc) dans la grande crise du capital et les assauts des gouvernements du grand capital.
Elle est aussi marqué par la crise spécifique qui secoue les travailleurs frontaliers :
- Travailleurs frontaliers "pendulaires" italiens, victimes de la crise de l'industrie à Monaco, où ils ont été particulierement frappés par les vagues de licenciements qui ont secoué et presque détruit ce secteur de l'économie monégasque (il n'y a plus que quelques milliers de travailleurs dans l'industrie, sur 50 000 salariés en Principauté).
- Travailleurs frontaliers "pendulaires" italiens, agressés par des augmentations faramineuses des impôts par l'état italien aboutissant à des demandes de plusieurs milliers d'euros sur une couche de travailleurs par ailleurs victimes des licenciements.
Le crétinisme marqué de certaines directions syndicales et politiques de gauche italienne, préférant accompagner les agressions sociales contre ces travailleurs, plutôt que de les dénoncer et de prendre leur défense, mobiliser, a aboutit à ce que des forces réactionnaires aient champ libre dans une partie de la protestation qui s'est levée pour les frontaliers depuis maintenant plus d'une année.
Cette protestation a rejoint en partie maintenant ce qui se passe dans toute l'Italie, ce qu'on pourrait appeler le mouvement des forconi .
La récupération de l'explosion sociale à la frontière par les fachos, voir la vidéo :
http://video.corriere.it/inni-nazionali-saluti-romani-forconi-ventimiglia/9fb71334-6350-11e3-ba6d-49d09c00448e
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Italie
Source: Mediapart ce jour
Des heurts ont éclaté en marge de manifestations organisées
à Rome, Turin et Venise par plusieurs mouvements dont celui des « Forconi ».
Des heurts ont éclaté en marge de manifestations organisées
à Rome, Turin et Venise par plusieurs mouvements dont celui des « Forconi ».
Des affrontements ont opposé les forces de l’ordre italiennes et des manifestants défilant contre la politique d’austérité à Rome, Turin et Venise, samedi 14 décembre.
Ces manifestations étaient organisées par plusieurs mouvements dont celui des « Forconi » (les fourches), composé d’agriculteurs, et des organisations de chauffeurs de poids lourds. À Turin, dans le nord-ouest de l’Italie, des étudiants ont lancé des bombes de peinture sur les policiers. À Rome, des militants d’extrême droite se sont rassemblés devant les locaux de la commission européenne où ils se sont emparés d’un drapeau européen avant d’être dispersés par les forces de l’ordre. À Venise enfin, la police a dû user de gaz lacrymogènes pour séparer des manifestants d’extrême droite et d’extrême gauche. Une dizaine de policiers ont été blessés dans les affrontements.
« La situation est très préoccupante car il s’agit de l’expression d’un profond malaise social », a réagi le ministre du développement économique Flavio Zanonato. « Nous devons nous hâter de redonner de l’élan à notre pays ». Le mouvement des « Forconi » a d'ores et déjà prévu une nouvelle action coup de poing. Mercredi, il organisera un blocage de la circulation dans le centre de Rome, qu'il maintiendra jusqu’à ce que le gouvernement accepte d’organiser de nouvelles élections législatives et de changer l’intégralité de ses dirigeants.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Le chaos à la ville frontière de Vintimiglia
Là où les contradictions sociales explosives ont rejoint celles de la petite bourgeoisie
Là où les forces réactionnaires et fascistes ont champ libre par la désertion de l'essentiel du mouvement ouvrier
Pour l'instant les forces réactionnaires et fascistes ne sont pas encore très importantes, demain ?
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
La crise mord de nouveaux secteurs de la société
http://www.npa2009.org/node/40099
Une alerte pour l'Italie, une leçon pour la France.
A lire absolument.
En France aussi, il faut une convergence des luttes,
et y défendre une issue socialiste,
pour empêcher la radicalisation vers la droite
Malgré le sobotage des politiciens et directions syndicales.
Une alerte pour l'Italie, une leçon pour la France.
A lire absolument.
En France aussi, il faut une convergence des luttes,
et y défendre une issue socialiste,
pour empêcher la radicalisation vers la droite
Malgré le sobotage des politiciens et directions syndicales.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
Stefanie Prezioso dans Contretemps : Fin de cycle politique et nouveaux départs pour la gauche italienne
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Italie
Un débat qui illustre la paralysie et l'absence d'analyse des classes en présence, leurs problèmes, comme l'absence de propositions des courants se réclamant de la lutte des classes sur la question des couches sociales déclassées dans la petite bourgeoisie, la paysannerie et le lumpen-prolétariat.
En appeler aux risques du fascisme n'a strictement aucun sens pour les petites classes concernées. De même la critique du drapeau (lequel drapeau est largement utilisé par les fachos en immersion dans les forconis) , n(a strictement aucun sens sans proposer une nouvelle alliance et des solutions de contre-offensive à la classe ouvrière.
En appeler aux risques du fascisme n'a strictement aucun sens pour les petites classes concernées. De même la critique du drapeau (lequel drapeau est largement utilisé par les fachos en immersion dans les forconis) , n(a strictement aucun sens sans proposer une nouvelle alliance et des solutions de contre-offensive à la classe ouvrière.
Il tricolore sui forconi
21 dicembre 2013 · di anticapitalista · in Antifascismo, Politica. ·
di Antonio Moscato (da Movimento Operaio)
http://anticapitalista.org/2013/12/21/il-tricolore-sui-forconi/Avevo già accennato, in alcuni articoli recenti (Ma non siamo al fascismo e Ceti medi esasperati e fascismo), che riprendevano una riflessione di Franco Turigliatto, Sintomi allarmanti di un’esplosione sociale, alla dimensione reale di questo movimento detto inizialmente “dei forconi”: abbastanza modesta e quindi rivelatrice di un atteggiamento benevolo nei suoi confronti da parte delle cosiddette “forze dell’ordine” che avrebbero potuto facilmente impedire i blocchi stradali fatti da esigue minoranze, per non parlare delle intimidazioni a chi non condivideva la protesta, ma comunque sintomatica di un malessere diffuso.
La suite .../...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Le bourgeonnement des mouvements sociaux en Italie
"Plus tard dans l’année, les protestations autonomes des travailleurs du transport public se sont d’abord développée en décembre à Gènes et à Florence et plus récemment dans pas mal d’autres villes comme Rome, Naples et Turin, créant l’opportunité d’élargir l’enjeu politique et la composition sociale du mouvement du 19 octobre. Derrière la résistance des travailleurs du transport public, on trouve l’échec de la négociation pour le renouvellement des conventions collectives de travail au niveau du secteur public et national ainsi que la tentative de privatiser les transports publics un peu partout dans le pays. Dans ce contexte, on a clairement vu à quel point les syndicats traditionnels ont perdu la confiance des travailleurs et à quel point leurs tentatives pour empêcher qu’il y ait de nouvelles formes de manifestations radicales ont échoué."
http://www.avanti4.be/analyses/article/un-seul-grand-projet-le-bourgeonnement-des
http://www.avanti4.be/analyses/article/un-seul-grand-projet-le-bourgeonnement-des
Antonio Valledor- Messages : 160
Date d'inscription : 01/06/2012
«Crise» ou «fin» du mouvement ouvrier traditionnel
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=585
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Les forconi, révolte sociale et petite-bourgeoisie
http://npa2009.org/content/italie-les-forconi-revolte-sociale-et-petite-bourgeoisie
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Italie
La nouveauté en Italie est le nouveau gouvernement italien et l'annonce d'agressions rapides (il a promis de prendre des mesures tous les mois).
Les travailleurs italiens doivent s'attendre maintenant à des tentatives d'attaque à la grecque .
Les travailleurs italiens doivent s'attendre maintenant à des tentatives d'attaque à la grecque .
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Effondrement du PIB et envol de la dette
L'économie italienne s'est contractée de 1,9 % en 2013,
et la dette atteint le seuil record de 132,6 %,
a annoncé lundi 3 mars l'institut des statistiques économiques de la péninsule.
En 2014, les économistes s'attendent à la poursuite d'une croissance faible,
proche de 0,5 %, alors que le gouvernement prévoit une expansion de 1,1 %.
(en italien)
http://www.istat.it/it/archivio/114138
et la dette atteint le seuil record de 132,6 %,
a annoncé lundi 3 mars l'institut des statistiques économiques de la péninsule.
En 2014, les économistes s'attendent à la poursuite d'une croissance faible,
proche de 0,5 %, alors que le gouvernement prévoit une expansion de 1,1 %.
(en italien)
http://www.istat.it/it/archivio/114138
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La construction d'une opposition dans la CGIL
http://alencontre.org/europe/italie/italie-pour-la-construction-dune-opposition-dans-la-cgil.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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