Grèce
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Re: Grèce
Et vous, combien de temps allez-vous dormir ?
BouffonVert72- Messages : 1748
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Localisation : sur mon réformiste planeur
Les détenteurs de la dette grecque
http://blogs.lecho.be/lescracks/2011/06/gr%C3%A8ce-le-top-40-des-cr%C3%A9anciers-.html
Roseau- Messages : 17750
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Live sur la place Syntagma
Vote attendu vers 19 heures...
http://www.star.gr/ellada_kosmos/93174CIA
http://www.star.gr/ellada_kosmos/93174CIA
Roseau- Messages : 17750
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Re: Grèce
Intéressant. Ca pourrait contribuer à expliquer les divergences entre Sarko et Merkel.Laurent Fransolet, l’auteur de l’étude, souligne qu’il est très difficile de connaître en détail la composition du portefeuille grec détenu par chacun. Il soupçonne même que le profil des expositions allemandes et françaises, deux principaux créanciers, soient fort dissemblables. Du côté allemand, il y aurait davantage d’obligations à long terme dans le cadre de swap d’actifs tandis que les échéances seraient plus courtes chez les Français.
Ces divergences sont généralement mises par les médias sur le compte de la pression de l'électorat allemand qui voudrait que les banques privées participent au "sauvetage" de la Grèce. Mais les différences de structure des investissements allemands et françaisont sans doute un lien avec les politiques un peu différentes des impérialismes français et allemands...
Quelqu'un a des lumières sur ce sujet ?
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Grèce
Les banques allemandes pourraient donc attendre un redressement des capacités de paiement, par saignée en cours du pays...
Sur le sujet bancaire, le meilleur suivi que j'ai trouvé, c'est celui de François Leclerc, dont voici un deux articles:
http://www.pauljorion.com/blog/?p=25272#more-25272
http://www.pauljorion.com/blog/?p=25492
Sur le sujet bancaire, le meilleur suivi que j'ai trouvé, c'est celui de François Leclerc, dont voici un deux articles:
http://www.pauljorion.com/blog/?p=25272#more-25272
http://www.pauljorion.com/blog/?p=25492
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Grèce: Les indignés écoutent avec les oreilles, mais parlent avec les mains
Créé le 22/06/2011 à 20h22 -- Mis à jour le 22/06/2011 à 20h22
Les indignés grecs manifestent sur la place Syntagma à Athènes le 21 juin 2011 contre le plan d'austérité. Corentin Chauvel / 20Minutes
REPORTAGE - Leurs assemblées ont permis la création d'un mode d'expression bien singulier...
De notre envoyé spécial à Athènes
Sur la place Syntagma d’Athènes, la démocratie réelle prônée par ses occupants implique des débats permanents. Toutes les équipes, les assemblées thématiques et plus encore, l’assemblée générale, y sont soumises. Mais il y règne une harmonie d’expression tout à fait étonnante.
La première fois que l’on assiste à l’une de ces réunions quotidiennes, on croit à un jeu de mimes. Une personne parle, les autres l’écoutent sagement, mais ne restent pas inactifs, bien au contraire. Leurs mains sont en voltige permanente en l’air, effectuant des mouvements qui varient selon leur approbation ou non.
«En démocratie réelle, c’est la main qui parle»
Si la plupart des gestes sont simples à comprendre (lever de main pour demander la parole ou pouce baissé pour désapprouver), il y en a un bien particulier qui nécessite traduction. L’auditeur pose sa main en suspension et la balance de droite à gauche, comme lorsque cela peut nous arriver de faire quand on veut dire «couci-couça». Pourtant, lors de ces assemblées, il n’est pas question d’être hésitant, c’est oui ou c’est non.
Ce geste bien spécifique est en réalité un applaudissement silencieux. «On n’applaudit pas parce que c’est plus civilisé, ce n’est pas un match de football», explique Dimitra, qui fait partie du groupe des «indignés» artistes. «En démocratie réelle, c’est la main qui parle, et quand tu bouges la main de cette façon, tu dis ‘’Je suis d’accord avec toi, continue’’», ajoute Miltiades, du support technique de Syntagma. Selon lui, «c’est une bonne manière d’évaluer si l’on a une direction et que cela donnera des résultats».
Une origine indéfinie
D’où vient ce geste? Personne ne le sait sur la place. Dimitra évoque les «Indignados» espagnols sans en être certaine, tandis que Miltiades pense l’avoir déjà aperçu en Grèce, «mais en petit comité». Toujours est-il que les joutes oratoires se développent dans un respect rarement vu lors de telles assemblées.
«Ce respect de la parole des autres, c’est commun en Grèce, ça nous vient directement de l’Antiquité, on apprend tout cela à l’école, c’est obligatoire», indique Miltiades. [url=http://www.20minutes.fr/article/745125/grece-on-pret-etre-pauvres-libres]«On retrouve l’agora des Grecs anciens»[/url], renchérit Dimitra pour qui la communauté née à Syntagma «essaie de faire la différence» face au parlement grec situé juste en face.
«Ils sont sensés nous représenter, mais personne ne les écoute alors ils prennent des décisions sans nous prévenir», poursuit l’architecte. «Ici, on échange et les gens apprennent à donner leur opinion sur tout sauf l’argent, c’est nouveau pour eux», ajoute-t-elle.
Pour parler, il faut tirer le gros lot
Mais pour parler lors des assemblées générales, qui ont lieu tous les soirs à 21h, il faut tirer le bon numéro. Conscients que des centaines de personnes ne peuvent toutes prendre la parole lors de chaque session, les occupants de Syntagma ont mis en place une «loterie». «Si tu veux parler, tu prends un numéro et tu pourras t’exprimer pendant 90 secondes s’il est tiré au sort», explique Miltiades. A la fin de l’assemblée, vers minuit, chaque proposition émise est votée à main levée.
Au final, la démocratie réelle à la grecque, c’est l’éloge du silence, surtout lorsque quelqu’un s’exprime. «Ici, il faut écouter, on ne peut pas que parler, et jour après jour, le système s’améliore», confie Dimitra. Ce qui n’empêche pas parfois certaines interventions au milieu d’un discours. «En même temps, nous sommes Grecs, on est très bruyants, les choses viennent toujours du cœur lorsque l’on s’exprime», reconnaît l’architecte.
Corentin Chauvel
BouffonVert72- Messages : 1748
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Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Grèce
verié2 a écrit:Intéressant. Ca pourrait contribuer à expliquer les divergences entre Sarko et Merkel.Laurent Fransolet, l’auteur de l’étude, souligne qu’il est très difficile de connaître en détail la composition du portefeuille grec détenu par chacun. Il soupçonne même que le profil des expositions allemandes et françaises, deux principaux créanciers, soient fort dissemblables. Du côté allemand, il y aurait davantage d’obligations à long terme dans le cadre de swap d’actifs tandis que les échéances seraient plus courtes chez les Français.
Ces divergences sont généralement mises par les médias sur le compte de la pression de l'électorat allemand qui voudrait que les banques privées participent au "sauvetage" de la Grèce. Mais les différences de structure des investissements allemands et françaisont sans doute un lien avec les politiques un peu différentes des impérialismes français et allemands...
Quelqu'un a des lumières sur ce sujet ?
Je ne suis pas completement sur de la réalité d’aujourd’hui de tout cela.
J'avais cru comprendre que les actifs pourris étaient maintenant éparpillés hors des banques, dans la BCE et les états.
Ce qui expliquerai le surcroit d'agressivité de l'UE contre le peuple grec.
Mais bon, à voir, on ne sait ce qu'il y a vraiment au fond du panier si ce n'est un trou noir, une singularité telle que même la lumière ne peut plus ressortir .
A voir donc.
Quels sont réellement et maintenant les positions des banques françaises et allemandes en Grèce ?
Les actifs pourris ont-ils été dealés dans la BCE ?
En ce cas, le premier choc est pour la BCE et le second des banques effectivement sur place, en danger par leur seule présence et non les actifs déjà vérolés ...
???
Sinon , par ailleurs, intéressant le truc qu'a passé Bouffon.
Car au final c'est là que ça se joue (au sens large, pas seulement les assemblées de place)
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Données utiles sur la dette grecque
Fournies le 15 Juin par une commission du Sénat...
http://www.senat.fr/rap/r10-645/r10-6451.pdf
Le plus gros défaut de paiement du 20ème siècle: l'Allemagne...
http://www.express.be/business/fr/economy/le-plus-gros-defaut-de-paiement-de-lhistoire-ne-vient-pas-des-grecs-mais-des-allemands/147972.htm
http://www.senat.fr/rap/r10-645/r10-6451.pdf
Le plus gros défaut de paiement du 20ème siècle: l'Allemagne...
http://www.express.be/business/fr/economy/le-plus-gros-defaut-de-paiement-de-lhistoire-ne-vient-pas-des-grecs-mais-des-allemands/147972.htm
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
FMI, Banque centrale européenne, Union européenne, ils veulent saigner le peuple grec
http://www.npa2009.org/content/fmi-banque-centrale-europ%C3%A9enne-union-europ%C3%A9enne-ils-veulent-saigner-le-peuple-grec
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Roseau a écrit:http://www.npa2009.org/content/fmi-banque-centrale-europ%C3%A9enne-union-europ%C3%A9enne-ils-veulent-saigner-le-peuple-grec
Les conclusions de cet article - "annuler les dettes illégitimes" - me semblent vraiment insuffisantes. Face à une menace de faillite de la Grèce et d'effet domino à d'autres pays d'Europe, il faut mener une propagande vraiment internationaliste. A savoir, la seule solution, à terme, c'est la planification par les travailleurs de l'économie, au moins à l'échelle européenne, en attendant de pouvoir le faire à l'échelle internationale.
A l'échelle d'un seul pays, et d'un petit pays relativement pauvre comme la Grèce, que va donner la seule nationalisation des banques et le rejet de la dette ? Pas grand chose.
La Grèce sera boycottée, coupée des échanges commerciaux et financiers, et le niveau de vie des travailleurs baissera inévitablement. La population en a bien conscience tout en rejetant les mesures d'austérité. Tout ce qui pourrait être fait immédiatement par un pouvoir au service des travailleurs, ce serait de soulager les difficultés des plus démunis, mais sans extension à l'Europe, il n'y aurait vraiment aucun espoir au niveau national, même en saisissant les biens des capitalistes.
Sans faire de surenchère, il me semble qu'il faut mener une propagande claire et honnête sur ces questions. La révolution européenne, les Etats-unis socialistes d'Europe, ne sont sans doute pas à l'ordre du jour dans les prochaines semaines, mais c'est un objectif que nous devons avancer.
Certes, il ne suffit pas d'avancer la bonne propagande pour que les gens se mobilisent, mais une propagande minimaliste ne mobilisera pas davantage.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Grèce
Il faut bien un commencement, une amorce dans au moins un Etat en espérant une contagion. Attendre une révolution à l'échelle d'un continent, au même moment, relève de l'utopisme !verié2 a écrit:Roseau a écrit:http://www.npa2009.org/content/fmi-banque-centrale-europ%C3%A9enne-union-europ%C3%A9enne-ils-veulent-saigner-le-peuple-grec
A l'échelle d'un seul pays, et d'un petit pays relativement pauvre comme la Grèce, que va donner la seule nationalisation des banques et le rejet de la dette ? Pas grand chose.
La Grèce sera boycottée, coupée des échanges commerciaux et financiers, et le niveau de vie des travailleurs baissera inévitablement. La population en a bien conscience tout en rejetant les mesures d'austérité. Tout ce qui pourrait être fait immédiatement par un pouvoir au service des travailleurs, ce serait de soulager les difficultés des plus démunis, mais sans extension à l'Europe, il n'y aurait vraiment aucun espoir au niveau national, même en saisissant les biens des capitalistes.
Invité- Invité
Re: Grèce
Il ne s'agit pas d'"attendre". On doit lutter à tous les niveaux, bien entendu. Et soutenir même les bagarres les plus limitées. C'est le B-A BA. Ce n'est pas tout ou rien. Mais je ne parle pas de mots d'ordre immédiats, mais de propagande. Le niveau culturel des travailleurs et de la population a tout de même pas mal progressé depuis 1917 ou même 1936, même si la conscience de classe a peut-être reculé au cours de décennies de prospérité.
Les jeunes qui descendent dans la rue en Grèce, en Espagne etc, les travailleurs peuvent aujourd'hui comprendre la nécessité d'une réorganisation de l'économie à l'échelle internationale, qu'on ne s'en sortira pas avec des mesurettes.
Les jeunes qui descendent dans la rue en Grèce, en Espagne etc, les travailleurs peuvent aujourd'hui comprendre la nécessité d'une réorganisation de l'économie à l'échelle internationale, qu'on ne s'en sortira pas avec des mesurettes.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Grèce
Non seulement Vérié n'a pas parlé d'attendre, mais sa critique de la conclusion de l'article est juste.
Sans tracer la perstective du pouvoir des travailleurs, les mots d'ordre restent de l'ordre du gadget.
C'est le problème avec la droite du NPA ou toute la direction du POI.
Sans tracer la perstective du pouvoir des travailleurs, les mots d'ordre restent de l'ordre du gadget.
C'est le problème avec la droite du NPA ou toute la direction du POI.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Grèce : vers la grève générale et le blocage du Parlement
http://www.npa2009.org/content/gr%C3%A8ce-vers-la-gr%C3%A8ve-g%C3%A9n%C3%A9rale-et-le-blocage-du-parlement
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Encore une histoire de voleurs...
Le prochain président de la BCE travailla pour la banque qui a "camouflé" la dette grecque
http://www.lavozdegalicia.es/dinero/2011/06/25/0003_201106G25P24991.htm
http://www.lavozdegalicia.es/dinero/2011/06/25/0003_201106G25P24991.htm
irneh09218- Messages : 502
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Re: Grèce
Si no logramos el dinero antes del 12, habrá que poner tanques en los bancos’
IRENE HDEZ. VELASCO / Atenas, Enviada especial, El Mundo
Theodoros Pangalos, número dos del Gobierno de Yorgos Papandreu y figura clave en el proceso de negociación del nuevo rescate a Grecia, se muestra tajante respecto a la necesidad de acordar otro plan de ajuste en el Parlamento heleno antes de la medianoche del 12 de julio. «Creo que lo conseguiremos», explica Pangalos en una entrevista concedida a EL MUNDO. Si no, «estaremos ante un escenario espeluznante» similar al de un abandono del euro. «Al día siguiente, los bancos estarían rodeados de gente aterrada tratando de sacar su dinero, el ejército tendría que protegerlos con tanques ya que la policía no sería suficiente, habría revueltas en todas partes y algunas personas se tirarían por la ventana», según el panorama que traza Pangalos.
Portada : El Mundo
http://kiosko.net/es/np/elmundo.html
Si nous n'avons pas l'argent avant le 12, il faudra protéger les banques avec les chars.
IRENE HDEZ. VELASCO / Atenas, Enviada especial, El Mundo
Theodoros Pangalos, número dos del Gobierno de Yorgos Papandreu y figura clave en el proceso de negociación del nuevo rescate a Grecia, se muestra tajante respecto a la necesidad de acordar otro plan de ajuste en el Parlamento heleno antes de la medianoche del 12 de julio. «Creo que lo conseguiremos», explica Pangalos en una entrevista concedida a EL MUNDO. Si no, «estaremos ante un escenario espeluznante» similar al de un abandono del euro. «Al día siguiente, los bancos estarían rodeados de gente aterrada tratando de sacar su dinero, el ejército tendría que protegerlos con tanques ya que la policía no sería suficiente, habría revueltas en todas partes y algunas personas se tirarían por la ventana», según el panorama que traza Pangalos.
Portada : El Mundo
http://kiosko.net/es/np/elmundo.html
Si nous n'avons pas l'argent avant le 12, il faudra protéger les banques avec les chars.
irneh09218- Messages : 502
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Plan B
L' Europe travaille sur un plan B au cas où le parlement grec refuserait les mesures imposées.
http://www.abc.es/20110627/economia/abci-zona-euro-planb-201106271826.html
Ce plan serait différent de celui proposé par Sarkozy.
http://www.elmundo.es/elmundo/2011/06/27/economia/1309192603.html?a=8c276b312140d92104d798d1ab187e56&t=1309196295&numero=
http://www.abc.es/20110627/economia/abci-zona-euro-planb-201106271826.html
Ce plan serait différent de celui proposé par Sarkozy.
http://www.elmundo.es/elmundo/2011/06/27/economia/1309192603.html?a=8c276b312140d92104d798d1ab187e56&t=1309196295&numero=
irneh09218- Messages : 502
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Re: Grèce
Dernières nouvelles de Grèce : http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=374
Gaston Lefranc- Messages : 777
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Re: Grèce
Mardi 28 juin : Premier jour de grève générale nationale
Grèce : nouveaux affrontements à Athènes, jour de vote sur l’austérité
http://juralib.noblogs.org/2011/06/29/grece-mardi-28-juin-premier-jour-de-greve-generale-nationale/
Mercredi 29 juin : Second jour de grève générale nationale
http://juralib.noblogs.org/2011/06/29/grece-mercredi-29-juin-second-jour-de-greve-generale-nationale/
Grèce : nouveaux affrontements à Athènes, jour de vote sur l’austérité
http://juralib.noblogs.org/2011/06/29/grece-mardi-28-juin-premier-jour-de-greve-generale-nationale/
Mercredi 29 juin : Second jour de grève générale nationale
http://juralib.noblogs.org/2011/06/29/grece-mercredi-29-juin-second-jour-de-greve-generale-nationale/
Invité- Invité
Re: Grèce
L'appel du collectif Bellaciao
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article118639
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article118639
Le Collectif BELLACIAO apporte son plein et entier soutien au peuple grec actuellement en lutte pour sa souveraineté et son avenir, contre le racket organisé par la troïka FMI/BCE/UE
Le combat mené progressivement en Grèce depuis plusieurs années, un combat qui grossit de mois en mois, comme une vague, malgré des moments de relative accalmie et de semblant de reflux, est un combat qui nous concerne toutes et tous.
Non seulement du point de vue de la solidarité avec les exploités Grecs, mais encore, en solidarité avec tous les exploités d’Europe , y compris dans notre pays ! Car cette soi-disant "crise de la dette grecque" a déjà et aura encore des impacts violents et profonds au-delà des frontières hellènes.
Face au FMI, à la BCE, à l’Union Européenne, aux banques mais également, face à des élites corrompues, face à un gouvernement traître à son pays, (dont les membres sont adhérents à l’Internationale Socialiste), face à des multinationales rapaces, le peuple grec mène actuellement un combat d’une importance capitale, qui concerne tous les travailleurs, citoyens et contribuables d’Europe.
En effet, contraint par un Parlement félon de se voir imposer un plan dit "d’austérité", interdit d’annuler une dette inique ou d’envisager de faire faillite, par exemple, tout cela afin de préserver une monnaie unique, l’Euro, dont on pouvait bien prédire vers quelle type de catastrophe elle risquait de nous emmener à court terme (car c’était l’alliance de la carpe et du lapin, de tant d’économies disparates), le peuple grec, qui subit depuis plusieurs années l’onde de choc de la construction européenne à marche forcée sous domination des bourgeoisies franco-allemande et américaine, est entré en lutte contre un État qui a été définitivement verrouillé par une bande de flibustiers, pour servir le Capital et l’impérialisme.
Ce "plan" n’est en réalité qu’une énorme et massive extorsion de fonds organisée au profit des banques qui détiennent la "dette grecque", dette grecque que les mêmes banques ont largement et majoritairement contribué à créer avec l’aval sinon le soutien actif des institutions économiques européennes et mondiales !
Honteusement accusé par la Chancelière Merkel (et d’autres) d’être un peuple de "fainéants" et de "profiteurs" des "largesses" d’une l’Union européenne soi-disant protectrice et généreuse, proposés à la face du monde comme exemple de ce que "l’Etat-providence" serait, soi-disant un échec, le peuple grec est pris dans les filets de la mondialisation et doit s’en sortir à toute force, maintenant ou jamais.
Présentée il y a encore quelques mois par les médias européens comme une lutte d’arrière-garde qui n’aurait été le fait que de bandes de "jeunes anarchistes", la réalité que montrent photos, vidéos, témoignages... est tout autre.
L’histoire qui se déroule actuellement, c’est celle d’un peuple qui se soulève progressivement contre ses exploiteurs, contre ses dirigeants, contre ses élites, quelle que soit leur "coloration" politique, contre un système tout entier, ce, quels que soient l’âge, l’opinion, la religion, la situation des manifestants.
Un peuple pacifique mais lucide et courageux, un peuple de la mer, de la montagne, et des villes, qui prend conscience de ce qui est réellement en train de lui arriver, et qui a compris que ses élites et ses dirigeants ont tout fait, à droite comme à gauche, pour lui cacher le plus longtemps possible l’abîme vers lequel ils l’avaient dirigé.
Le peuple grec est confronté à la réalité crue du système capitaliste dans un contexte impérialiste en pleine expansion, et en phase de renouveau agressif . Il est confronté à la réalité des transformations de "l’Etat de Droit", de la Politique, amenées par le déploiement et l"enracinement de l’économie impérialiste sous domination américaine au plus profond des économies européennes.
Un syndicaliste anglais du 19ème siècle, Th. Dunning, rappelait cette loi d’airain, qui se vérifie de tous temps, y compris en Grèce actuellement :
"Le capital a horreur de l’absence de profit ou des très petits profits comme la nature a horreur du vide. Quand le profit est adéquat, le capital devient audacieux. Garantissez-lui dix pour cent, et on pourra l’employer partout ; à vingt pour cent, il s’anime, à cinquante pour cent, il devient carrément téméraire ; à cent pour cent il foulera aux pieds toutes les lois humaines ; à trois cents pour cent, il n’est pas de crime qu’il n’osera commettre, même s’il encourt la potence. Si le tumulte et les conflits rapportent du profit, il les encouragera l’un et l’autre. La preuve : la contrebande et la traite des esclaves."
Car ce ne sera certes pas "l’austérité" pour tout le monde !
La situation en Grèce révèle également, si besoin était, le vrai visage d’une Union européenne créée par les démocrates-chrétiens, les libéraux et les "socialistes" avec le soutien (politique et financier) des Etats-Unis pour les banques, comme instrument de lutte de classe au service du capitalisme américain et surtout, CONTRE LES PEUPLES.
Porteuse de possibilités révolutionnaires de plus en plus manifestes à l’échelle européenne, la situation grecque et le combat des grecs ne peut qu’appeler naturellement et spontanément une réponse et un soutien sans faille au-delà des frontières, de tous les communistes et de tous les progressistes.
Le Collectif BELLACIAO relève le silence complice de la Confédération Européenne des Syndicats, confédération de paille qui n’a même pas UN MOT pour ses homologues grecs.
Le Collectif BELLACIAO s’interroge sur le fait qu’à l’aube de la mascarade de l’élection présidentielle de 2012, les partis situés à la gauche de l’UMP en France n’aient pas encore organisé à ce jour, fin de la 48ème heure de grève générale massive, jour du vote au Parlement, alors que la milice d’Etat s’emploie à casser des manifestants pacifiques avec une brutalité inouïe, une mobilisation populaire et durable en soutien au peuple grec.
Nous invitons donc d’abord tous les militants progressistes, membres de partis, syndicats et associations de gauche et d’extrême-gauche à alerter leurs dirigeants locaux et nationaux sur cet état de fait intolérable et à réclamer d’urgence l’organisation d’une mobilisation de soutien réelle, populaire, politique, et qui réponde à d’autres objectifs que des objectifs électoralistes.
La solidarité internationale des exploités dans la lutte des classes est la base du mouvement communiste.
Il est intolérable (mais très révélateur , et nous ne sommes pas surpris) qu’aucune condamnation formelle du gouvernement Papandréou et de la majorité "socialistes" au Parlement grec n’ait été entendue à ce jour dans notre pays en provenance du PS et ses alliés habituels, alors même, qu’une fois encore, c’est la France qui fournit au FMI sa nouvelle directrice et que les premiers mots de celle-ci sur la Grèce ont été de réclamer "l’unité nationale" dont on sait ce qu’elle signifie !
Il faudra questionner sévèrement ces "socialistes"-là et ceux qui s’allieront avec eux sans mot dire, et ce quel que soit le motif de l’alliance ("battre la droite - battre Sarkozy") !
A fortiori quand Sarkozy et son gouvernement, bons élèves de l’impérialisme, s’apprêtent à nous enfoncer à notre tour dans plus de dette avec leur "grand emprunt", tout en voulant faire inscrire la rigueur budgétaire et le contrôle des déficits dans notre constitution et en accordant toujours plus de largesses fiscales aux possédants et aux riches ! Cette "dette" qu’ils utiliseront ensuite contre nous quand nous voudrons dire STOP.
Attention : QUI NE DIT MOT CONSENT.
Pouvons-nous consentir à ce que subit le peuple grec ? NON.
L’État français et l’État allemand, avec la complicité active d’autres États, qui appartiennent désormais pleinement directement (par les dettes, notamment) et indirectement (par la corruption des élites, par exemple) à la bourgeoisie, aux multinationales et aux banques ( s’il y a supra-nationalité réelle , elle est belle et bien là ), sont littéralement entrés en guerre contre le peuple grec.
Bientôt, cela sera le tour des Espagnols, des Irlandais, des Italiens, et dans quelques temps aussi, du peuple de la France.
Il faut donc le dire haut et fort :
PAS EN NOTRE NOM !
NOT IN OUR NAME !
Faut-il attendre de voir ressortir de son marais l’hydre de la révolution fasciste, comme dans les années trente (auxquelles les années 2000 ressemblent de plus en plus furieusement) ? Non, il ne faut pas attendre ; quand les fascistes seront pleinement de retour, il sera trop tard.
Il faut s’organiser et organiser la résistance et le soutien aux révoltes de libération dès à présent.
Ce qui justifie d’autant plus le soutien immédiat, par tous moyens, au peuple grec.
2012 n’est qu’une date du calendrier dans l’organisation et la construction de la résistance face à ce qui nous attend tous, partout en Europe, et rien de plus (sinon une tartufferie destinée, encore, à tromper et à endormir le peuple sur la réalité de son avenir).
Ne nous laissons pas piéger par le miroir aux alouettes de la présidentielle et ne nous détournons pas des luttes réelles.
θάρρος και δύναμη στους Έλληνες !
(Courage et force pour les Grecs)
Collectif BELLACIAO,
Paris, le 29 juin 2011
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Excellentes photos pour agitation en faveur des camarades grecs
http://cryptome.org/info/greece-protest4/greece-protest4.htm
Roseau- Messages : 17750
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L'autocrate Junker veut annexer la Grèce !
Junker veut foutre la Grèce sous tutelle ! Les Kapitalistes, notemment Allemands, la bave aux lèvres, exigent immédiatement des privatisations tandis que des augmentations de salaires de 1999 à 2010 sont mises en accusation !
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/07/03/pour-juncker-la-grece-devra-se-resoudre-a-perdre-une-grande-partie-de-sa-souverainete_1544220_3234.html#xtor=AL-32280184
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Pour Juncker, la Grèce devra se résoudre à perdre une grande partie de sa souveraineté
LEMONDE.FR | 03.07.11 | 17h54 • Mis à jour le 03.07.11 | 19h17
Après le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide internationale de 12 milliards d'euros pour la Grèce au cours du week-end, le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a prédit que le pays sera confronté à de sévères limitations de sa souveraineté, comparant la situation d'Athènes à celle de l'Allemagne de l'Est après la réunification.
Dans un entretien publié dimanche dans le magazine allemand Focus, M. Juncker explique que "la souveraineté de la Grèce sera énormément restreinte" en raison de "la vague de privatisations à venir" d'un montant de 50 milliards d'euros. "Il serait inacceptable d'insulter les Grecs mais il faut les aider. Ils ont dit qu'ils étaient disposés à accepter le savoir faire de la zone euro", a observé Jean-Claude Juncker.
Dans le cadre des mesures d'aide financière de la part de l'UE et du FMI, le Parlement grec a notamment voté la création d'une agence de privatisation. Cette agence, pilotée par des experts européens, sera fondée, selon les dires de M. Juncker, "sur le modèle de la 'Treuhand' allemande", cet organisme qui avait vendu 14 000 firmes est-allemandes de 1990 à 1994. Des privatisations qui doivent commencer "immédiatement", selon le ministre des finances allemand, Wolfgang Schauble.
"LES SALAIRES ONT AUGMENTÉ DE 106,6 % EN 10 ANS"
La Treuhand était censée revendre les actifs publics en faisant un bénéfice mais elle a clôturé ses comptes sur un énorme déficit de 270 milliards de marks (172 milliards de dollars ou 118,4 milliards d'euros). Quatre millions d'Allemands étaient salariés des entreprises passées dans le giron de la Treuhand en 1990. Seulement 1,5 million d'emplois demeuraient lorsque l'agence ferma en 1994.
Dans les colonnes de Focus, Jean-Claude Juncker souligne néanmoins que la Grèce est pour une bonne part responsable de sa crise. "De 1999 à 2010, les salaires ont augmenté de 106,6 % alors même que l'économie ne se développait pas au même rythme. La politique des revenus était totalement hors de contrôle et ne reposait en rien sur [les gains de] productivité".
Désormais, l'Eurogroupe envisage un second plan d'aide à la Grèce, dont les grandes lignes ont été discutées samedi. Le secteur financier, par la voix de l'Institut de la Finance internationale (IIF), a fait savoir qu'il était prêt à s'engager dans un effort "volontaire, coopératif, transparent et large" pour soutenir la Grèce, via un "rollover" de la dette grecque. M. Juncker s'est dit convaincu que les mesures prises pour aider la Grèce "résoudrait la question grecque".
BouffonVert72- Messages : 1748
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Les dettes illégitimes quand les banques font main basse sur les politiques publiques
Par François Chesnais
http://alencontre.org/?p=3063
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Roseau- Messages : 17750
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Re: Grèce
T'ai-je déjà dit, mon camarade, à quel point je trouvais que tu faisais un boulot remarquable, en portant à notre connaissance une quantité aussi impressionnante d'infos ? En tous cas, je continue de le penser.Roseau a écrit:Par François Chesnais
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Babel- Messages : 1081
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