Syrie
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Re: Syrie
Le Monde, ce matin (mes soulignés)
Bon, maintenant celui qui ne veut pas voir qu’il joue l'aveugle.
tous les soulignés donnent la clé de la situation interne.
Les forces combattantes sont les fondamentalistes (CNS, ASL, le dit "Observatoire" des droits de l'homme, plutôt de la CIA) soutenus par les livraisons d'armes à partir des pays liés étroitement aux US et par des combattants venus de l'extérieur "du sud de Liban" mais aussi d’ailleurs (le Jihadistes) comme c'est de connaissance publique.
L'opposition laïque? Si elle existait vraiment, je vais dire pratiquement comme une force réelle, à t-elle la force (et la volonté) de s'opposer réellement à ces soldats de l'impérialisme qui agressent de l'extérieur un petit pays souverain? Non, évidement, ils ne sont que des auxiliaires de l'effort US principal dont la forme réelle (non imaginée ou "possible" ou "à postériori") sont les fondamentalistes soutenus par les puissances régionales qui le sont proches.
La victoire des fondamentalistes, où Le Monde et tous les impérialistes mettent leurs espoirs se serait une défaite terrible pour tous les peuples épris d’indépendance nationale, pour tous les travailleurs qui luttent contre l'impérialisme.
Bataille de Qoussair : des armes saoudiennes à la rescousse des rebelles
Le Monde.fr | 24.05.2013 à 09h46 • Mis à jour le 24.05.2013 à 10h14
Par Benjamin Barthe et Laure Stephan
Istanbul (Turquie), Ersal (Liban), envoyés spéciaux. A Qoussair, tout n'est pas perdu. La place forte de la rébellion, verrou stratégique au sud de Homs, qui semblait en début de semaine sur le point de succomber à une offensive de l'armée syrienne et des miliciens du Hezbollah libanais, continue de tenir tête à ses assaillants. Selon des responsables de la Coalition nationale syrienne (CNS), la principale plate-forme de l'opposition au régime de Bachar Al-Assad, les rebelles retranchés dans la ville aurait même repris du terrain aux forces loyalistes.
Des civils cherchent des survivants dans des immeubles détruits par un bombardement de l'armée syrienne, mardi 21 mai, à Qoussair.
"Les brigades de l'Armée syrienne libre sont parvenues à repousser les milices du Hezbollah", a assuré, jeudi 21 mai, Khaled Saleh, le porte-parole de la CNS, dont les membres sont réunis à Istanbul pour élire un nouveau président et débattre de leur éventuelle participation à la conférence de paix que Washington et Moscou appellent de leurs vœux. Selon M. Saleh, les combattants chiites libanais auraient reculé "d'au moins trois kilomètres", laissant derrière eux de nombreux morts. ]Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, confirme que le Hezbollah a perdu 46 hommes depuis dimanche, jour du lancement de l'assaut contre Qoussair.
L'acharnement des pro-Assad s'explique par le fait que cette ville de 25.000 habitants est située sur le couloir Damas-Homs-Tartous, l'épine dorsale du régime, qui conduit à la plaine côtière, une possible de zone de repli pour le clan au pouvoir. Pour les rebelles, l'importance de Qoussair réside dans sa proximité avec le nord du Liban et notamment la métropole sunnite de Tripoli, l'une des bases arrière de la rébellion, par où transitent beaucoup d'aide –militaire, médicale et logistique.
"CELA FAIT UN AN QUE L'ON SE PRÉPARE À CETTE BATAILLE"
Des combattants rebelles syriens se préparent à monter au front, lundi 20 mai à Qoussair.
Mercredi, Georges Sabra, le président par intérim de la Coalition, nommé après la démission de Moaz Al-Khatib, avait exhorté les forces de la révolution à se porter au secours des assiégés. La résistance inattendue de Qoussair peut être due à l'afflux de renforts. Mais selon un membre du bureau exécutif de la CNS, qui veut conserver l'anonymat, c'est une grosse cargaison d'armes, arrivée il y a deux jours, à l'instigation de l'Arabie saoudite, qui a permis aux défenseurs de tenir bon. "Je reviens d'une tournée à Djedda, Doha et Ankara, confie-t-il. Je sais de quoi je parle. Qoussair ne tombera pas comme ça. Cela fait un an que l'on se prépare à cette bataille."
En s'emparant du village frontalier de Joussiyeh, l'armée syrienne et ses supplétifs du Hezbollah ont certes rendu plus difficile les livraisons. Mais selon un Libanais de la Bekaa, en lien avec l'Armée syrienne libre, des armes et des combattants continuent d'arriver à Qoussair à partir de l'est du Liban. "Depuis dimanche, on nous demande de fournir des obus de RPG et des douchkas" (mitrailleuse lourde, de fabrication soviétique), précise-t-il.
Abou Abdo, le chef d'une brigade de Qoussair, rencontré dans la Bekaa libanaise, clame, à l'instar d'autres combattants, que la riposte de la rébellion empêche les forces régulières de consolider leurs positions. Se dirige-t-on vers une nouvelle guerre d'usure ? Le sursaut des révolutionnaires n'est-il au contraire qu'un simple baroud d'honneur ? Jeudi, une source militaire syrienne dans la région a indiqué à l'AFP que les forces gouvernementales avaient "pris le contrôle de Hamidiyé", un village au nord de Qoussair et qu'elles progressaient vers l'aéroport militaire de Dabaa, toujours aux mains des rebelles. Parmi les combattants réfugiés dans la Bekaa, certains n'excluaient pas qu'un "repli tactique" intervienne dans les prochains jours.
Benjamin Barthe et Laure Stephan
Bon, maintenant celui qui ne veut pas voir qu’il joue l'aveugle.
tous les soulignés donnent la clé de la situation interne.
Les forces combattantes sont les fondamentalistes (CNS, ASL, le dit "Observatoire" des droits de l'homme, plutôt de la CIA) soutenus par les livraisons d'armes à partir des pays liés étroitement aux US et par des combattants venus de l'extérieur "du sud de Liban" mais aussi d’ailleurs (le Jihadistes) comme c'est de connaissance publique.
L'opposition laïque? Si elle existait vraiment, je vais dire pratiquement comme une force réelle, à t-elle la force (et la volonté) de s'opposer réellement à ces soldats de l'impérialisme qui agressent de l'extérieur un petit pays souverain? Non, évidement, ils ne sont que des auxiliaires de l'effort US principal dont la forme réelle (non imaginée ou "possible" ou "à postériori") sont les fondamentalistes soutenus par les puissances régionales qui le sont proches.
La victoire des fondamentalistes, où Le Monde et tous les impérialistes mettent leurs espoirs se serait une défaite terrible pour tous les peuples épris d’indépendance nationale, pour tous les travailleurs qui luttent contre l'impérialisme.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Estirio Dogante a écrit:
Les forces combattantes sont les fondamentalistes (CNS, ASL, le dit "Observatoire" des droits de l'homme, plutôt de la CIA)
Pas une seule organisation à référence fondamentaliste dans cette liste. Par ailleurs parmi les soutiens d'Assad, le Hezbollah ne serait-il pas un tout petit peu "fondamentaliste" (dans la mesure où cette catégorie a une utilité...) ?
Autant la lecture de la situation comme affrontement sunnite-chiite est erronée, elle a au moins une base dans les efforts de l'Iran d'une part, de l'Arabie Saoudite d'autre part de tirer leur épingle du jeu. Mais s'il y a bien une lecture de la situation qui ne peut qu’aggraver la confusion c'est celle d'un camp "fondamentaliste" contre un camp "laïc".
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Sur ce plan, je pense que tu as raison. C'est une mauvaise grille de lecture. Le problème, je le répète, c'est qu'un certain nombre de camarades cherchent une grille de lecture simple, qui se transforme vite en schéma simpliste : agression impérialiste contre un petit pays colonial, laïques contre islamistes, peuple entier dressé contre une dictature "fasciste". Il faut accepter la réalité dans sa complexité et ne pas chercher à tout prix le bon camp à défendre. Et aussi se poser la question : que ferions-nous si nous militions sur place ? En France, nous devons avant tout en revanche dénoncer l'intervention impérialiste.Autant la lecture de la situation comme affrontement sunnite-chiite est erronée, elle a au moins une base dans les efforts de l'Iran d'une part, de l'Arabie Saoudite d'autre part de tirer leur épingle du jeu. Mais s'il y a bien une lecture de la situation qui ne peut qu’aggraver la confusion c'est celle d'un camp "fondamentaliste" contre un camp "laïc".
sylvestre
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
verié2 a écrit:En France, nous devons avant tout en revanche dénoncer l'intervention impérialiste.
Quelle intervention ? C'est une question sincère : avec toute la confusion qui entoure cette affaire, je ne sais pas du tout quelle est l'action de la France dans cette affaire à l'heure actuelle, si il y en a une. Ou bien parles-tu d'autres Etats ? Dans ce cas lesquels ? L'Arabie Saoudite, l'Iran et la Russie ?
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Ta question est vraiment surprenante. La France intervient tout de même "indirectement" depuis un bail. De plus, toute une campagne a été menée pour une intervention directe, qui n'a pas eu lieu par refus des Américains... pour le moment.
Des crédits ont été accordés par la France et d'autres Etats européens au CNS et à diverses forces. Leur niveau précis est évidemment difficile à évaluer. Mais cette intervention est bien réelle. La différence majeure avec la Libye, c'est qu'il n'y a pas d'intervention aérienne, à part le raid israélien, sinon la tactique est à peu près la même...
Des crédits ont été accordés par la France et d'autres Etats européens au CNS et à diverses forces. Leur niveau précis est évidemment difficile à évaluer. Mais cette intervention est bien réelle. La différence majeure avec la Libye, c'est qu'il n'y a pas d'intervention aérienne, à part le raid israélien, sinon la tactique est à peu près la même...
Des membres de l’OTAN prêts à épauler les déserteurs de l’armée syrienne .
Par Global Research (2011)
Une intervention militaire indirecte en Syrie est en phase de préparation. Trois membres influents de l’Otan seraient en train d’étudier avec l’opposition syrienne au régime de Bachar El Assad, l’éventualité de former et d’épauler quelques 8000 soldats et officiers ayant déserté les rangs de l’armée syrienne. La France, l’Angleterre et la Turquie qui seraient derrière cette opération, parlent néanmoins non d’une véritable offensive comme sur le front libyen, mais d’une intervention “limitée”. Selon des indiscrétions véhiculées par l’hebdomadaire français “le Canard enchaîné” dans sa livraison de mercredi, Ankara serait d’accord pour que son territoire, où se trouvent déjà les 8000 soldats déserteurs, serve de base arrière à la rébellion civile et militaire pour mener ses opérations contre les forces du régimede Bachar El Assad.
La publication satirique qui cite des diplomates et des sources militaires françaises, précise que les trois membres de l’Organisation nord-atlantique prévoient l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne et une zone tampon à l’intérieur de la Syrie. Il s’agirait d’aider la rébellion de mener sa guerre contre le régime de Bachar et ses forces loyales et non “de recommencer ce qui s’est passé en Libye », a confié au « Canard enchaîné », un officier de haut rang à la Direction du renseignement militaire français (DGSE). Des unités des services secrets français de la DGSE et anglais du MI 6, ajoute la même source, sont déjà en place en Turquie et au nord du Liban qui abrite aussi de nombreux fugitifs syriens. Leur mission est de mettre sur pied les premiers contingents de l’Armée syrienne libre et former ces déserteurs à la guérilla urbaine. Autre opération discrète, selon le Canard enchaîné, les trafics d’armes aux frontières de la Syrie sont tolérés, voire favorisés par les Français et les Turcs. Par ailleurs, la France a plaidé jeudi, par la voix de chef de la diplomatie, Alain Juppé, en faveur de la mise en place de “corridors humanitaires” en Syrie. Cette proposition, qui exigerait au préalable l’aval du régime de Bachar Al-Assad, a été avancée par le Conseil national syrien (CNS, opposition) qui s’inquiète du grave manque des produits de première nécessité (aliments et médicaments), dont souffre la population civile en Syrie. Le ministre français a expliqué qu’à défaut d’une autorisation d’un tel projet par les autorités syriennes, il n’est pas exclu de « protéger (militairement) des convois humanitaires”.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
Des crédits non précisés, et des officiers des services qui étaient là en 2011 et dont l'impact depuis n'est pas clair : tu avoueras que ma question n'est pas si surprenante.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Quand la DGSE agit, elle ne passe pas par TEAN pour annoncer les crédits consacrés aux opérations, en général. Pour l'impact, les rebelles ont appris à se servir d'armes et ont eu acès à des entraînements. Les habitants du côté turc de la frontière en ont ras le bol de voir des syriens se balader en armes au vu et au su des flics turcs.sylvestre a écrit:Des crédits non précisés, et des officiers des services qui étaient là en 2011 et dont l'impact depuis n'est pas clair : tu avoueras que ma question n'est pas si surprenante.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Syrie
Copas a écrit:
On a par ailleurs notre bon jean jean qui cite sans arrêt le site de Collon qui est passé de l'imminence de l'attaque de chars russes sur Bruxelles tu temps de l'URSS au nom du campisme mao a maintenant des relations extrêmement douteuses avec des milieux fachos...
Le co-fondateur de ce site fait des conférences avec les fachos de Soral sur la Syrie, que du bon pour noter ami.
C'est comme ça , nos campistes n'écoutent pas les communistes syriens mais écoutent ceux qui trempent dans les alliances avec des fachos.
Pour la réalité notre sémillant Estirio Dogante préfère écouter Assad et se joindre au fascisme que d'écouter le ce qui se dit et constater ce qu'est le soulèvement syrien , les comités de coordination qui rassemblent l'essentiel de l'opposition populaire en Syrie et organisent la vie, ça ne l’intéresse pas.
D'ailleurs je ne pense pas qu'il sache que ça existe.
[youtube][/youtube]
Qui est Michel Collon ?
Que veut Investig’Action ?
Michel Collon est d'abord et avant tout un journaliste ! Il est plutôt altermondialiste je dirais... Enfin bref ! Ces infos sont intéressantes...
Si monsieur Copas préfère ignorer les financements et les intérêts de l’impérialisme américain... C'est son droit...
Trop facile de se revendiquer révolutionnaire de nos jours... Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt...
Dernière édition par Jean Jean le Ven 24 Mai - 19:11, édité 2 fois
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: Syrie
Syrie : Les rebelles tirent sur des réfugiés palestiniens
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: Syrie
Pour flinguer des palestiniens, les syriens ont toujours été très bon dans l'autre camp aussi, ils l'ont bien montré au Liban. Les camps de Syrtie ont toujours été ultra-contrôlés par le régime.
On n'est pas obligé de se laisser convaincre par la propagande des deux camps qui savent balancer des vidéos dégueulasses à la pelle. Collon n' a jamais rien analysé, il choisit un camp et reproduit sa propagande sans critique.
On n'est pas obligé de se laisser convaincre par la propagande des deux camps qui savent balancer des vidéos dégueulasses à la pelle. Collon n' a jamais rien analysé, il choisit un camp et reproduit sa propagande sans critique.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Syrie
C'est ton appréciation qui n'engage que toi de dire que Collon n'a jamais rien analysé...
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: Syrie
Parce que toi tu dis des choses qui engagent les autres ? Sur ce forum je dis évidemment des choses qui m'engagent moi, et je n'ai pas commencé à m'intéresser à la Syrie cette année. La situation y est bien plus compliquée que ce que peuvent en dire Collon d'un côté ou Copas de l'autre.
Je susi d'accord avec Toussaint, ce qu'on doit faire c'est interdire à notre propre impérialisme de mettre son nez là-dedans.
Je susi d'accord avec Toussaint, ce qu'on doit faire c'est interdire à notre propre impérialisme de mettre son nez là-dedans.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Syrie
yannalan a écrit:
Je suis d'accord avec Toussaint, ce qu'on doit faire c'est interdire à notre propre impérialisme de mettre son nez là-dedans.
Pourquoi que NOTRE impérialisme ? Est-ce à dire que l’impérialisme américain peut mettre son nez là-dedans ?
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: Syrie
Traduction Google
Les Etats-Unis et leurs alliés intensifient les préparatifs de guerre contre la Syrie, le Liban, l'Iran
Par Chris Marsden
25 mai 2013
Les Etats-Unis et ses alliés continuent d'augmenter leur agression militaire contre la Syrie, derrière l'écran de fumée d'une conférence internationale de paix proposé prévue pour Juin à Genève.
Dans le discours public officiel, la conférence est à la recherche d'une solution politique pour mettre fin à la guerre civile en Syrie, impliquant un règlement négocié entre le régime baasiste et les forces de l'opposition à prédominance islamiste qui sont financés et armés par les Etats-Unis, la Turquie et les pays du Golfe.
Le Ministère des Affaires étrangères de Russie a appuyé la conférence et a persuadé le gouvernement syrien, «en principe», d'assister, dans l'espoir de façonner l'issue de ses intérêts.
Sur la base du communiqué final du Groupe d'action soutenu par les Nations Unies pour la réunion Syrie en Suisse en Juin 2012, l'objectif déclaré de «Genève II" est d'obtenir un cessez-le- feu ouvrant la voie à un régime de transition chargé d'assurer une Syrie «démocratique et pluraliste " où le« peuple »va« déterminer l'avenir du pays ».
Tout ce qui est clairement absurde.
A certains hauts représentants du régime syrien les ont offert une place dans une nouvelle constellation politique qui comprend des groupes d'opposition bourgeois islamistes et autres, et qui sera dictée et déterminée par Washington et ses alliés et dans une certaine mesure par Moscou. L'alternative à ce faire-comme cela a été dit très clairement-est intensifier l'agression jusqu'à et y compris l'intervention militaire directe.
Parmi les deux options, un accord négocié est de loin la moins probable. Chaque jour apporte de nouvelles indications de préparatifs de guerre non seulement contre la Syrie, mais aussi le Liban et l’Iran, avec la menace conflagration à l’échelle d’un région qui pourrait encore associer la Russie et la Chine.
Jeudi, la Coalition nationale pour la révolution syrienne et les forces d'opposition a commencé une réunion de trois jours à Istanbul, en Turquie, pour discuter de son éventuelle participation à la conférence de Genève. On a beaucoup parlé d'une proposition de transition présenté par le précédent leader de la coalition, le cheikh Moaz al-Khatib.
Ses 16 points inclus absoudre de poursuites tous les combattants "d’une action militaire légale» et de permettre Assad, 500 personnes de son choix et de leurs familles à chercher refuge dans un pays prêt à les accueillir. Assad remettrait le pouvoir au vice-président Farouk al-Chareh ou le Premier ministre Wael al-Halqi dans les 30 jours suivant l'acceptation du plan. Le gouvernement actuel continuerait alors à gouverner pendant 100 jours, de restructurer ait la sécurité et l'appareil militaire, et libérerait les prisonniers politiques.
Cependant, il y a peu ou pas de soutien pour cette proposition dans le groupe d'opposition fracturée, sans parler de façon plus générale en Syrie.
Une meilleure indication de ce qui est prévu a été fournie par la présence de l'invité le plus important de la conférence, le secrétaire d'État américain John Kerry. Il a menacé jeudi que si Assad n'était pas prêt à faire "un engagement de trouver la paix dans son pays," Washington et ses alliés envisagent d'accroître le soutien pour ses adversaires.
Les États-Unis a été en train d'armer l'opposition dès le départ, par l'acheminement des armes et de l'argent à travers l'Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar et d'autres alliés régionaux. Les États-Unis et l'Union européenne ont en outre stationnés des missiles antibalistiques Patriot en Turquie. Mais ce que Kerry menace est quelque chose de beaucoup plus grand, comme indiqué par la décision du Comité des relations étrangères du Sénat de soutenir directement l'armement des milices de l'opposition. Conformément à cette décision, Kerry a passé la dernière semaine de lobbying pour l'implication militaire croissante de l'Europe et les puissances du Moyen-Orient en Syrie.
Le mercredi 22 mai, le groupe « les Amis de la Syrie » a tenu une réunion à Amman, en Jordanie, assisté par Kerry à nouveau. Le Secrétaire au Foreign Office, William Hague, de la Grande-Bretagne a été particulièrement belliqueux à Amman, mais seulement parce qu'il agissait en tant que portevoix de Kerry. S'exprimant lors d'une conférence de presse mardi avec son homologue jordanien, Nasser Judeh, il a averti: «Nous devons faire clairement entendre que si le régime ne négocie pas sérieusement à la conférence de Genève, aucune option n’est exclue."
L’Iran et le Hezbollah «appuient-ils" Assad et ainsi «ils augmentaient la menace pour la stabilité régionale", a t-il ajouté, appelant l'Union européenne à mettre l'aile armée du Hezbollah sur sa liste des organisations terroristes.
Un porte-parole du ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a déclaré publiquement son soutien à la proposition.
« Les Amis de la Syrie »en une réunion officielle ont soutenu l'appel pour un gouvernement de transition, mais opposés à toute négociation avec Assad si ce n'est si lui leur donne le pouvoir.
Immédiatement après la réunion, les 11-membres du comité ministériel arabe sur la Syrie ont décidé d'assigner l'actuel chef de la Ligue arabe, le Premier ministre du Qatar, Cheikh Hamad Bin Jassim, pour les représenter à la controversée conférence de Genève. Le Qatar est parmi les Etats les plus impliqués dans le soutien militaire des combattants islamistes et représentera les ministres des Affaires étrangères du Qatar, l'Algérie, l'Egypte, le Soudan, Oman, l'Irak, le Koweït, Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Arabie Saoudite. Les ministres des Affaires étrangères ont dénoncé le soutien de l'Iran et du Hezbollah au régime d'Assad comme une menace pour la stabilité régionale.
En Europe, Kerry a exercé de fortes pressions pour les Etats européens pour qu’ils abandonnent leur opposition au projet de Grande-Bretagne et de la France de lever les restrictions légales sur l'armement de l'opposition. Jusqu'à présent, l'Italie et l'Espagne ont soutenu la levée de l'embargo sur les armes, tandis que l'Allemagne a effectivement fait, une prise de position «neutre».
Le Ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia Margallo de l'Espagne a parlé cyniquement de permettre la livraison de «matériel de défense pour la protection des personnes" qui comprend apparemment des armes et des batteries anti-aériennes. Il a même pris la parole lors d'une conférence de presse conjointe avec Mouaz al-Khatib.
Une décision sera prise sur la levée de l'embargo, le lundi 27 mai.
Israël aussi est de plus en plus impliqués dans le conflit, avec trois frappes directes sur la Syrie ce mois-ci.
Les médias israéliens ont été discutent l'opportunité de créer une nouvelle zone tampon du côté syrien de la ligne de cessez-le-feu de 43-milles créée en 1973, suite à une attaque contre un véhicule militaire israélien qui avait franchi la ligne dans les hauteurs du Golan contestées. Pour ce faire, il faudrait une invasion à grande échelle. Il existe également des rapports d'efforts pour mettre en place une force de procuration, sur la base de la population druze minoritaire près de la frontière.
Le 23 mai, le général Amir Eshel, commandant de l'armée de l'air, a averti que les troubles au Moyen-Orient pourrait se traduire pour Israël de s'engager dans une «guerre surprise" avec la Syrie. Il a cité la possibilité que de forces islamistes gagnent le contrôle d'autres armes comme des armes chimique s pour créer un casus belli et ainsi "avoir à agir sur une très grande échelle."
La guerre avec la Syrie et le Liban pourrait être imminente, a t-il dit. «Ce n'est pas comme si nous pouvons dire que nous avons deux semaines pour se préparer. Je ne suis pas sûr que nous avons deux semaines pour nous préparer ", a t-il ajouté, étant donné que les missiles anti-aériens avancées russes S-300 sont en route vers la Syrie.
La veille, le chef d'état-major israélien Benny Gantz Lt. Gen averti Assad qu'il «supporter les conséquences" en cas de nouvelles attaques contre les forces israéliennes. «Si Assad déstabilise le plateau du Golan, il paiera un lourd tribut", a t-il dit. "Il a besoin de savoir que nous saurons nous défendre et nous vous répondrons en cas de besoin."
Parallèlement aux dénonciations du régime Assad, un collaborateur clé au Premier ministre Binyamin Netanyahu, le ministre Yuval Steinitz, a averti que l'industrie nucléaire de l'Iran était «beaucoup de fois plus grande que celle de Corée du Nord ou le Pakistan." Il a dit que Téhéran avait l'intention de devenir un «superpuissance nucléaire."
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Simplement parce que contre celui-là, nous sommes plus efficaces. Mais évidemment, on doit dénoncer les autres, mais vu le poids des protestations, ils s'en foutent totalement ou presque.Jean Jean a écrit:yannalan a écrit:
Je suis d'accord avec Toussaint, ce qu'on doit faire c'est interdire à notre propre impérialisme de mettre son nez là-dedans.
Pourquoi que NOTRE impérialisme ? Est-ce à dire que l’impérialisme américain peut mettre son nez là-dedans ?
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Syrie
Les massacres de Banias, plusieurs fois Oradour sur Glane
Syrie. Entretien avec un témoin des massacres de BaniasPublié par Alencontre le 12 - mai - 2013
197724_550051711713474_1847253722_nAbu Mohammad: Ils ont laissé passer les gens normalement. On ne s’est tout d’abord pas imaginé ce qu’ils étaient en train de préparer. C’était mercredi 1er mai et les gens entraient et sortaient joyeusement du village. Il y avait des points de contrôle, mais ils n’arrêtaient personne, les gens allaient et venaient. C’est alors que, mercredi, ils ont coupé les routes et l’autoroute. Il n’y avait pas de pain. Les motos n’avaient pas l’autorisation d’entrer ou de sortir.
Alors, les gens étaient effrayés; quelque chose était sur le point de se produire. Jeudi 2 mai, ils se sont tous dirigés en bas vers le pont, près du point de contrôle, afin de fuir. Il y avait environ 500 à 600 hommes et femmes. C’est alors que les soldats au point de contrôle les ont insultés et les ont fait s’allonger sur le sol. Un soldat a dit: «Espèce d’animaux, levez-vous et retournez vers vos maisons.» Il faisait nuit, c’était après le coucher du soleil.
Ils bombardaient cette fois Al-Bayda et Ras Elreefi. C’est alors que les gens ont été saisis par la peur et ont tenté de s’enfuir vers le bas ou vers le haut. D’autres voulaient dormir sur place, à la belle étoile. Les gens, samedi 4 mai 2013, ont voulu partir, mais les soldats les en ont empêchés. Il y avait un couvre-feu; personne n’avait le droit de bouger.
Les gens ne pouvaient même pas approcher le point de contrôle. Lorsque quelqu’un tenta de l’approcher, au moins 300 balles furent tirées dans le ciel. Les soldats ont repoussé les gens loin du point de contrôle afin de les empêcher de s’enfuir. Les gens sont alors restés dans leurs maisons.
Entre 3 heures et 3 heures et demie, ils ont commencé à bombarder Banias, en particulier Ras-Elnabe’, en utilisant de l’artillerie et des mortiers. Les bombardements étaient effectués depuis Alqossor, ainsi que depuis le pont de Ooze et celui de Ras-Elnabe’, de même que depuis les points de contrôle. Les gens vivaient en paix auparavant, il n’y avait rien dans les villages et il n’y avait pas de rebelles armés.
Nous avons alors vu l’armée descendre depuis le pont de Ooze, s’approchant du village, soumis aux bombardements de l’artillerie. Les soldats ont atteint la première maison de la bourgade et ils ont alors contraint tous ses habitants à sortir, les ont plaqués face contre le mur avant des tous les abattre. Ils ont tué quatre ou cinq personnes qui habitaient dans la deuxième maison. C’est à ce moment que j’ai fait sortir ma famille, puis je suis retourné chercher tous les autres pour les emmener. Mais lorsque je suis revenu, j’ai dû me cacher dans une petite cave. J’étais coincé à l’intérieur, je dis donc que je ne suis pas meilleur que les autres. Ils ont emmené toute ma famille à l’extérieur, avec les autres familles. Ils les ont mis la face contre le mur. Il y avait 35 personnes qui faisaient partie de ma famille. Là, c’était seulement les membres de ma famille. Il y avait aussi d’autres familles. Ils les ont contraints de se mettre face contre le mur; et tout le monde l’a fait, y compris les enfants.
Le plus jeune parmi eux avait 15 jours. Il y avait parmi eux huit enfants âgés de 15 jours d’une année et demie, de deux ans et de trois ans. C’est alors que l’un des soldats a dit très clairement: «Tuez-les tous sans pitié, tuez-les tous sans pitié.» Je me trouvais à ce moment dans le sous-sol et j’ai tout entendu.
Des gens disent aussi que les tueurs parlaient avec un accent qui n’était pas syrien. D’après ce que vous avez vu, l’avez-vous remarqué?
Oui, oui, ma chère sœur, il y avait des paroles que je n’arrivais pas à comprendre. Je suis un Syrien de Banias, de Ras-Elnabe’. Il y avait des choses que je ne pouvais pas comprendre. Certains d’entre eux portaient des habits de la marine, d’autres des vêtements civils et des souliers blancs. Ils étaient environ 150. Ils ont ensuite tué les enfants. Ils les ont empilés les uns sur les autres. L’un d’entre eux à dit: regarde, celui-ci est encore vivant; ils lui ont tiré une balle dans la tête. Ils les ont pris les uns après les autres et ils les ont abattus. Si vous avez vu les photos, vous avez vu qu’il y avait deux enfants dont ils ont, après les avoir tués, brûlé les mains et les jambes.
Il y avait la famille Rajab dont 16 d’entre eux ont été tués. Il y avait aussi la famille de Sabag, la famille de Al-Aleene, la famille de Turuk, la famille de Dahbaj, la famille de Jalul. De la famille de Jalul, ils ont tué Abu-Alabed, ses deux fils, ses six filles, ses parents et ses deux frères. Le père d’Abu-Alabed était handicapé, il ne pouvait pas bouger, il utilisait une chaise roulante. Il y avait aussi la famille de Lahoof et de Qasem.
Vous mentionnez les familles tuées. Combien de temps la tuerie a-t-elle duré?
Ils sont entrés à 3 heures 30 et ils ont commencé à bombarder. Ils tiraient environ 20 à 30 obus par minute. Les maisons étaient détruites et ils sont alors entrés dans les maisons pour tuer tous ceux qui étaient vivants. Je ne vous parle que d’une seule rue. Si vous comptez les autres rues, le nombre de morts dépasse les 1500. Il y en a plus de 1000 seulement à Ras-Elnabe’. Ils ont pris un camion (un camion congélateur) et ils ont commencé à jeter les corps dedans. Ils ont pris plus de 200 martyrs, plus de 200 martyrs.
Combien d’heures êtes-vous resté dans le sous-sol?
J’y suis resté une heure et demie et je retenais ma respiration parce qu’ils étaient très proches et que je ne pouvais ni bouger ni sortir. Ils sont restés une heure et demie devant la maison de ma famille. Après qu’ils les ont mis face contre mur et qu’ils les ont tous tués, ils se sont dirigés vers d’autres maisons pour continuer la tuerie. Ils ont fait une descente dans une autre famille, puis une autre puis encore une autre. Je me suis dit à ce moment qu’il n’y avait plus personne dehors. Lorsque je suis sorti, j’ai vu une petite fille bougeant de tous les côtés et levant les mains. On lui a tiré deux fois dans les mains. Lorsque je l’ai vue, j’ai été saisi de vertiges et j’ai perdu conscience. Un voisin est venu lorsqu’il m’a vu dans cet état, il m’a fait reprendre mes esprits et nous avons emmené la petite fille. Il y avait aussi un homme de sa famille qui était toujours en vie. Cet homme m’a dit que lorsqu’elle a commencé à lever sa tête, il lui a dit: «Dors, dors sinon ils vont revenir et ils vont nous tuer.» Il a laissé la fille se rendormir. Lorsqu’ils nous ont vus approcher, ils se sont sentis en sécurité et nous les avons portés et nous les avons emmenés. Je vous raconte ce que j’ai vu de mes propres yeux. Je suis retourné voir ce qui s’est passé dans le quartier, mais je n’ai trouvé personne d’autre. Plus de 1000 sont morts dans cette zone.
Ils s’en fichent donc des enfants, des femmes et des vieillards?
Un enfant de 15 jours a été tué.
Des gens affirment que des armes blanches ont été utilisées, avez-vous remarqué des personnes tuées à l’arme blanche?
Certaines personnes ont été tuées à l’arme blanche et au couteau, d’autres ont eu leurs têtes fracassées à coups de pierres jusqu’à ce qu’elles explosent. Ils n’ont pas épargné les enfants ou les vieillards. Les tueurs appartiennent à plus d’une confession Il y a des Alaouites et des chiites d’Iran. Il y avait des accents que je n’avais jamais entendus. Je suis un Arabe et un Syrien.
Je n’ai jamais entendu de tels accents. Il y a aussi la famille de Dandesh, ils ont tous été brûlés dans leurs maisons. Trois maisons proches les unes des autres. Ils les ont tous brûlés dans leurs maisons.
_____
* Ce texte est la traduction – éditée par A l’Encontre – d’un entretien avec Abu Mohammad, témoin oculaire qui a survécu au massacre de Banias et qui a raconté ce qui précède sur la chaîne télévisée Al-Arabiyah.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Oui, empêcher notre propre impérialisme d'intervenir, oui lutter contre l'aide militaire énorme des russes au régime fasciste, oui lutter contre l'intervention des sionistes et des crapules du Hezbolah.
Et oui être aux côtés d'un soulèvement populaire pour se débarasser d'un tyran, sur ses revendications sociales et démocratiques.
Cela est ni être pour le régime du Qatar (dont mes amis et moi avons dénoncé l’emprisonnement d'un poète qui appelait au printemps arabe dans son pays, ce qui n'a pas intéressé les pro-fafs, comme d'ailleurs les soulèvements dans tous les pays du monde dit arabo-musulman ), ni être pour l'impérialisme, ni être pour Al Nosra (en passe devenir donc un grand groupe anti-impérialiste pour certains pingouins puisque les USA sont en train de les classer terroristes, comme ils veulent classer le Hezbollah), etc... du moins pas plus que la révolution russe n'était pro-impérialiste allemande ...
Il serait interessant que nos amis, si ils veulent être crédibles une seconde, nous indiquent de quelle façon des peuples en butte à des régimes fascistes auraient un droit de se soulever convenable pour eux.
On a compris qu'un de ceux-ci est pro-fasciste, et on connait à l'avance son choix si le peuple iranien, ou algérien à l'audace de se soulever...
Et oui être aux côtés d'un soulèvement populaire pour se débarasser d'un tyran, sur ses revendications sociales et démocratiques.
Cela est ni être pour le régime du Qatar (dont mes amis et moi avons dénoncé l’emprisonnement d'un poète qui appelait au printemps arabe dans son pays, ce qui n'a pas intéressé les pro-fafs, comme d'ailleurs les soulèvements dans tous les pays du monde dit arabo-musulman ), ni être pour l'impérialisme, ni être pour Al Nosra (en passe devenir donc un grand groupe anti-impérialiste pour certains pingouins puisque les USA sont en train de les classer terroristes, comme ils veulent classer le Hezbollah), etc... du moins pas plus que la révolution russe n'était pro-impérialiste allemande ...
Il serait interessant que nos amis, si ils veulent être crédibles une seconde, nous indiquent de quelle façon des peuples en butte à des régimes fascistes auraient un droit de se soulever convenable pour eux.
On a compris qu'un de ceux-ci est pro-fasciste, et on connait à l'avance son choix si le peuple iranien, ou algérien à l'audace de se soulever...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Le point de vue russe...caché derrière un point de vue d'un "commentaire"
Bref un bon petit article. Clair comme l'eau de roche.
Les soulignés (mon fait) montrent à tous ceux qui veulent voir les vrais enjeux sur place.
Les US semblent laisser ce conflit (si ce n'est pas une ruse comme le montre la fin de l'article) pour se tourner vers l'Asie. Pas de guerres sur deux fronts, vieille leçon que les allemands connaissent.
Crainte d'un conflit régional imprévisible.
Les Russes disent "tant que l'on a la Syrie, que les chinois se démerdent". Les US doivent penser qu'on mangera les deux gros morceaux un par un.
Bon, un pacte des bandits pour commencer ailleurs, mais un bandit qui se méfie, et à juste raison, de l'autre...
Par Dmitri Kossyrev, RIA Novosti
Washington, Moscou et Londres ont pris la décision de mettre un terme à la guerre en Syrie. Pour preuve : la rencontre de lundi soir entre le président américain et le premier ministre britannique coïncidait avec l'annonce, le jour même, de la visite du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon en Russie.
Une chose est sûre : la position des USA et du Royaume-Uni a fait un virage à 180 degrés. Ils ne veulent pas laisser le président Bachar al-Assad à la tête de l’Etat mais feront des efforts pour empêcher l'opposition, sous sa forme actuelle, d'arriver au pouvoir.
Ban Ki-moon discutera en Russie de la proposition russo-américaine d’organiser une conférence sur la Syrie. Les représentants d'Assad et de l'opposition pourront y participer. L'Onu est concernée car cette décision – d’organiser la conférence, de créer un gouvernement de transition et d’aller plus loin – avait été prise l'été dernière à Genève.
Sauf que Washington et Londres - et pas seulement - ont tenté de faire comme si la réunion de Genève n'avait jamais eu lieu. Assad devait démissionner, et point ! Aujourd'hui la situation a changé.
En ce qui concerne la rencontre d'Obama avec Cameron à Washington, peu d'informations ont été annoncées au public mais quelques points intéressants peuvent être relevés. Tout d’abord le fait que la Russie est "intéressée et doit" aider l'Occident à régler la situation.
Rappelons enfin que l'idée de la conférence date du 7 mai, date de l'arrivée à Moscou du secrétaire d'Etat américain John Kerry, et que le 10 mai Vladimir Poutine s'est entretenu avec David Cameron à Sotchi – ils ont une nouvelle fois évoqué de la Syrie. Le premier ministre a tellement apprécié cette entrevue que sur la route du retour il a longtemps parlé aux journalistes du déroulement de sa rencontre avec Poutine et a dit qu'il pousserait Obama à prendre au sérieux les initiatives russes.
Le sommet du G8 au Royaume-Uni prendra probablement le relais et, de toute façon, il est clair qu’un terrain d'entente a été trouvé et que l'affaire est en route. Cela semblait incroyable il y a un mois.
Le plus important est de comprendre ce qui s'est réellement passé, pourquoi l'approche proposée par Moscou il y a un an, deux ans, et pendant la réunion de Genève… pourquoi tout cela ne fonctionnait pas et commence à porter ses fruits aujourd'hui. Moscou n'a pas changé de position, contrairement à ses partenaires atlantiques.
Ils ont fait un virage à 180 degrés mais il n'est pas facile de le voir. Depuis un ou deux ans beaucoup de choses ont été publiquement annoncées à propos du "dictateur sanguinaire" Assad et de son opposition démocratique, comme à propos de tous les autres événements au Proche-Orient qu'on appelait encore "printemps arabe".
Publiquement et dans la presse, beaucoup continuent à dire approximativement la même chose et c'est pourquoi on a parfois du mal à apercevoir qu'au niveau des experts et du gouvernement, on entend des discours complètement différents. Il ne reste plus qu'à dire ouvertement qu'il est aujourd'hui dans l'intérêt de l'Occident qu'Assad reste au pouvoir aussi longtemps que possible.
Voyons ce qui a entraîné un tel tournant.
"Oublions Boston, concentrons-nous sur la Syrie"
Commençons par l'évidence : qu'est-ce qui ne s'est pas produit depuis, disons, un an ? Le gouvernement syrien ne s'est pas incliné dans la guerre face à l'opposition. De plus, à l'heure actuelle, certains experts parlent d'un renversement au profit d'Assad et citent même six raisons à cela, dont le fait que ses troupes ont appris à combattre en ville, qu’on a armé le peuple, etc.
Continuons dans l'évidence : en Amérique le thème politique central est le scandale qui se poursuit concernant la Libye, où les Européens, mollement soutenus par les USA, ont permis à l'opposition de renverser le "dictateur" Kadhafi. Après quoi, le 11 septembre dernier, ses mêmes opposants ont tué l'ambassadeur américain Chris Stevens à Benghazi.
Le scandale est l'arme parfaite des républicains dans leur guerre éternelle contre les démocrates : la déclaration du département d'Etat après les événements de Benghazi ; ce que la Maison blanche lui a ordonné de dire, etc. Et toute cette histoire nous fait penser que la situation de la Libye et celle de la Syrie aujourd'hui sont trop semblables.
On pourrait supposer que même en l'absence d'une position rigide de Moscou et de Pékin à l'Onu (plus de zones d'exclusion aérienne ou d'autres mesures pour soutenir les islamistes radicaux) le scénario libyen ne se serait pas forcément répété.
Pourquoi ? On a eu le temps de regarder de près l'opposition syrienne pendant ces mois de guerre. Par exemple, un article inattendu dans le Washington Post explique comment les jihadistes de divers pays réagissaient aux récents attentats de Boston. Il s'avère que leur réaction est plutôt passive – qui sont ces frères Tsarnaev d'on ne sait où, alors qu'il y a tant de choses importantes, "notamment en Syrie où les combattants d'Al-Qaïda du Jabhat al Nusra continuent à gagner des positions". Par exemple à Alep, où ils mettent déjà en place leur gouvernement et lancent des programmes sociaux ; ou encore à Racca…
Ce magazine fait partie des plus compétents. On y dit tout ouvertement : il faut cesser d'aider les jihadistes à s'emparer d'un pays arabe après l'autre. Il est temps de créer "sa propre" opposition syrienne sinon le scénario de Benghazi se répétera. Sauf qu'elle ne se crée pas…
Dans l'ensemble, pratiquement tout coïncide avec la position de Moscou, qui ne veut pas de jihadistes à Damas. On sait déjà quel sort connaîtra le pays si le gouvernement était renversé rapidement. Mais une conférence où sera également présente la délégation gouvernementale syrienne – c'est autre chose.
Il existe aussi un risque d'expansion du conflit en dehors des frontières syriennes. Après Cameron, c'est au tour du premier ministre turc Recep Erdogan de se rendre aux Etats-Unis – il est mécontent de voir qu'Obama ne soutient pas le renversement d'Assad.
La colère d'Erdogan est due aux explosions survenues dimanche dernier dans une ville turque à la frontière syrienne - de facto la base de l'opposition syrienne. Une histoire très étrange qui sent la provocation, de même que les tentatives permanentes de l'opposition d'accuser Damas d'utiliser l'arme chimique.
Sans oublier Israël (dont le premier ministre Benjamin Netanyahou s'apprête à venir à Moscou), qui pourrait également se retrouver impliqué dans une grande guerre régionale que l'Occident serait incapable de contrôler.
La conférence sur la Syrie ne sera pas simple à organiser. L'idée est claire – la partie la plus "sauvage" de l'opposition ne sera pas présente à la table de négociations. En revanche, il serait possible de former "sa propre" opposition et de l'aider sérieusement, cette fois, même avec des armes. L'Occident ne devrait pas être le seul à le faire. La Russie peut en faire autant.
Au stade de la préparation pour la conférence il y aura, bien sûr, la tentation de revoir les accords convenus à Moscou dernièrement. Le diplomate américain Stephen Sestanovich a dit beaucoup de choses intéressantes à ce sujet dans une interview : il est tentant de mettre la Russie devant un fait accompli et de faire disparaître Assad afin que l’on puisse dire "c'est exactement ce qu'on voulait faire depuis le début et nous y sommes arrivés".
Bref un bon petit article. Clair comme l'eau de roche.
Les soulignés (mon fait) montrent à tous ceux qui veulent voir les vrais enjeux sur place.
Les US semblent laisser ce conflit (si ce n'est pas une ruse comme le montre la fin de l'article) pour se tourner vers l'Asie. Pas de guerres sur deux fronts, vieille leçon que les allemands connaissent.
Crainte d'un conflit régional imprévisible.
Les Russes disent "tant que l'on a la Syrie, que les chinois se démerdent". Les US doivent penser qu'on mangera les deux gros morceaux un par un.
Bon, un pacte des bandits pour commencer ailleurs, mais un bandit qui se méfie, et à juste raison, de l'autre...
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Je ne vois pas en quoi le régime syrien est un "régime fasciste". Un régime "fasciste" est une solution pour la bourgeoisie d'abroger un régime plus ou moins "démocratique" (dans le cas de la démocratie bourgeoise) en général en mobilisant la petite bourgeoisie. Cela n'a rien a voir avec un régime dictatorial qui est courant pour les pays les plus pauvres, et n'ayant jamais bénéficié d'une "couverture démocratique bourgeoise". En syrie, il n'y a pas et il n'y a jamais eu de "démocratie" au sens "bourgeois" du terme (avec des élections libres, une presse idem, etc)un régime fasciste
Par contre, il est évident que le positionnement vis a vis du prolétariat syrien peut se discuter. Dans une dictature aussi féroce, il est trés difficile de s'organiser, surtout quand les dictatures se sont succédées aux dictatures... Beaucoup de gens font comme s'il n'y avait que deux camps, l'impérialisme (américain et son minimoi français) et la dictature syrienne. Or il y a bien une classe ouvriére, syrienne et arabe en général. Et c'est de ce point de vue là qu'on doit se situer...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Syrie
gérard menvussa a écrit:Je ne vois pas en quoi le régime syrien est un "régime fasciste". Un régime "fasciste" est une solution pour la bourgeoisie d'abroger un régime plus ou moins "démocratique" (dans le cas de la démocratie bourgeoise) en général en mobilisant la petite bourgeoisie. Cela n'a rien a voir avec un régime dictatorial qui est courant pour les pays les plus pauvres, et n'ayant jamais bénéficié d'une "couverture démocratique bourgeoise". En syrie, il n'y a pas et il n'y a jamais eu de "démocratie" au sens "bourgeois" du terme (avec des élections libres, une presse idem, etc)un régime fasciste
Par contre, il est évident que le positionnement vis a vis du prolétariat syrien peut se discuter. Dans une dictature aussi féroce, il est trés difficile de s'organiser, surtout quand les dictatures se sont succédées aux dictatures... Beaucoup de gens font comme s'il n'y avait que deux camps, l'impérialisme (américain et son minimoi français) et la dictature syrienne. Or il y a bien une classe ouvriére, syrienne et arabe en général. Et c'est de ce point de vue là qu'on doit se situer...
Pas trop d'accord sur le mode de commandement de ce type d'état qui est pour moi fasciste. Le fascisme ne se résume pas à une dictature militaire mais se définit par un mode de commandement où nous seront d’accord , il y a au service de la bourgeoisie dirigeante une petite bourgeoisie militarisée jusqu'aux dents face à la classe ouvrière de plus en plus grosse.
Les régimes concernés dont les modes de commandement dataient d'une époque où la petite bourgeoisie dirigeait un état bourgeois en s'appuyant sur une immense paysannerie et une petite bourgeoisie traditionnelle puissante ne correspondent plus à la situation où c'est la bourgeoisie à la tête d'un état bourgeois, perdant ses appuis dans la paysannerie et la petite bourgeoisie par la dislocation de ces classes.
C'est le fait que les dirigeants petits bourgeois (Assad, dirigeants nasseriens, Kadhafi, généraux algériens, etc) aient muté en grands bourgeois, que l'appareil de répression se soit développé à très grande échelle qui compliquent les transitions démocratiques bourgeoises et limitent les cartes jouables, les rendent difficiles sans baston généralisé.
Ces pays connaissent le capitalisme, ils le subissent, et il a les traits d'un régime fasciste, il n'a plus seulement les traits d'une dictature militaire par la durée, la montée du capital.
Sur le fond c'est évidemment, pour la Syrie, l'opposition entre le prolétariat urbain et le régime bourgeois qui concentrent l'essentiel de l'affrontement, les autres cartes bourgeoises ont beaucoup de mal émerger comme crédibles, car la solidité de leurs bases sociales est très discutable et fluctuante. Des forces islamistes peuvent s'y construire dans le chaos de la guerre civile, construire un régime stable est et sera bien plus compliqué . La transition turque n'est pas encore tout à fait accomplie et s'est faite à un autre moment.
Même les cartes islamistes ne convainquent pas (et de moins en moins) l'impérialisme américain comme l'a démontré son soutien réel au clan des généraux algériens, particulierement le clan présidentiel (coopération militaire accentuée à Tamanrasset entre commandement algérien et US pour l'Afrique), manœuvres militaires communes (au Burkina Fasso avec troupes algériennes, françaises et US), mise en cause et appui des missions de l'ONU au Sahara occidental contre l'appareil d'état marocain, ce qui est un grand évenement, (je pense qu'on ne va pas attendre longtemps pour que nos grands anti-impérialistes en carton défendent le droit de massacrer du Sahraoui au nom de la lutte contre l'impérialisme ), et sans le procès engagé en Italie par des juges anti-corruption sur les liens de l'ENI et la SONATRACH on ne saurait pas assez de choses sur un des grands scandales de corruption d'immense taille où un intime de Bouteflcka est mouillé, intime par ailleurs maitre d’œuvre de l'insertion de l'Algérie dans les vagues de privatisation et les instances dirigeantes du capital international, etc.
La question égyptienne où l'appareil d'état US s'était divisé et avait contribué à un choix pour lequel le sionisme était violemment opposé, et les suites, l'instabilité résultante, le développement du mouvement ouvrier, de ses organisations, la division croissante des forces islamistes, ont joué et jouent.
La question libyenne où l'appareil d'état bourgeois n'arrive pas à se mettre en place, contribue aux hésitations de l'impérialisme.
Mais sur le fond c'est bien l'existence d'un puissant prolétariat urbain qui complique les transitions.
La crise rampante des appareils d'état de la région est interminable.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
yannalan a écrit:Simplement parce que contre celui-là, nous sommes plus efficaces. Mais évidemment, on doit dénoncer les autres, mais vu le poids des protestations, ils s'en foutent totalement ou presque.Jean Jean a écrit:yannalan a écrit:
Je suis d'accord avec Toussaint, ce qu'on doit faire c'est interdire à notre propre impérialisme de mettre son nez là-dedans.
Pourquoi que NOTRE impérialisme ? Est-ce à dire que l’impérialisme américain peut mettre son nez là-dedans ?
Que les organisations ouvrières fassent leurs devoirs !! Qu'ils appellent à "Contre toute ingérence, contre toute intervention militaire de la France en Syrie et au Mali" !! Par exemple...
Je remarque au passage que les interventions de Copas sont calomnieuses et injurieuses vis à vis des organisations qui se prononcent contre toute ingérence, contre toute intervention militaire !...
Si Copas est pour l'intervention militaire en Syrie, c'est son droit... Mais qu'il respecte un minimum ceux qu'ils ne partagent pas sont avis !...
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: Syrie
[youtube][/youtube]
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: Syrie
Jean Jean a écrit:yannalan a écrit:Simplement parce que contre celui-là, nous sommes plus efficaces. Mais évidemment, on doit dénoncer les autres, mais vu le poids des protestations, ils s'en foutent totalement ou presque.Jean Jean a écrit:yannalan a écrit:
Je suis d'accord avec Toussaint, ce qu'on doit faire c'est interdire à notre propre impérialisme de mettre son nez là-dedans.
Pourquoi que NOTRE impérialisme ? Est-ce à dire que l’impérialisme américain peut mettre son nez là-dedans ?
Que les organisations ouvrières fassent leurs devoirs !! Qu'ils appellent à "Contre toute ingérence, contre toute intervention militaire de la France en Syrie et au Mali" !! Par exemple...
Je remarque au passage que les interventions de Copas sont calomnieuses et injurieuses vis à vis des organisations qui se prononcent contre toute ingérence, contre toute intervention militaire !...
Si Copas est pour l'intervention militaire en Syrie, c'est son droit... Mais qu'il respecte un minimum ceux qu'ils ne partagent pas sont avis !...
.
Je n'ai jamais soutenu une intervention impérialiste où qu'elle soit.
Si Jean Jean veut bien indiquer où j'aurai soutenu une intervention impérialiste qu'il veuille bien citer à quel endroit.
Sinon il passera pour une petite ordure calomnieuse.
Alors ?
Rien.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Copas a écrit:
Il serait interessant que nos amis, si ils veulent être crédibles une seconde, nous indiquent de quelle façon des peuples en butte à des régimes fascistes auraient un droit de se soulever convenable pour eux.
On a compris qu'un de ceux-ci est pro-fasciste, et on connait à l'avance son choix si le peuple iranien, ou algérien à l'audace de se soulever...
Tu parles de qui là !!?
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: Syrie
Copas a écrit:
Je n'ai jamais soutenu une intervention impérialiste où qu'elle soit.
Si Jean Jean veut bien indiquer où j'aurai soutenu une intervention impérialiste qu'il veuille bien citer à quel endroit.
Sinon il passera pour une petite ordure calomnieuse.
Alors ?
Rien.
Page 27 Syrie
Copas a écrit:
Toujours la même révision, la guerre en Syrie serait une agression impérialiste US .
Esstirio Dogante raconte des mensonges construits sur aucun raisonnement matérialiste ou marxiste.
Cette guerre est à 99% une guerre du régime contre son peuple.
Le désir de soutenir le fascisme construit autour de l'appareil d'état bourgeois contre le peuple est très grave. Ca fait partie des démissions habituelles des campistes qui ont aboutis très souvent aux massacres de travailleurs , la disparition de l’internationalisme prolétarien.
Copas a écrit:
Là où nous ne sommes pas d'accord c'est de soutenir le régime de Assad qui est le principal protagoniste de cette guerre contre l'autre principal protagoniste le peuple syrien. Et c'est la position du forumeur que défends Gaston parce qu'on n'est pas dans ses arrangements d'antiimpérialiste sans peuple et sans classe ouvrière.
La plupart de tes interventions sur ce fil sont du mêmes acabits !... Celui qui pense qu'il ne faut aucune intervention militaire étrangère soutien les fachos et Assad ! Tu sous-entends Copas !
Gaston Lefranc et d'autres seront d'accords avec moi !
Dernière édition par Jean Jean le Lun 27 Mai - 11:05, édité 1 fois
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
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