Syrie
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Re: Syrie
Estirio
The military council in Damascus :
Pas très obscurantiste et plutôt progressiste non ?
(A part ça, il faudrait leur dire que les traductions automatiques, c'est pas toujours ça :
J'ai cherché un seul mot un peu progressiste la dedans mais, comme vous, il n'y a que pour l'obscurantisme.
The military council in Damascus :
state of freedom, dignity and the rule of law and social justice for all the Syrians without discrimination between the components of the Syrian people on the basis of religion, race or community
Pas très obscurantiste et plutôt progressiste non ?
(A part ça, il faudrait leur dire que les traductions automatiques, c'est pas toujours ça :
)a speedy recovery for all our wounded and vulva
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Les communiqués de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution syrienne se terminent toujours ainsi :
Mais encore une fois, un soulèvement populaire ne se mesure pas seulement à l'analyse des courants politiques les plus puissants, sinon jamais il n'aurait fallu soutenir les soulèvements populaires égyptiens et tunisiens .
Le "pari' de soutenir ces soulèvements renvoyait à l'analyse des classes en présence et les dynamiques des événements.
Il ne s'agit pas de soutenir tel ou tel parti mais l'activité des masses sur ses revendications.
De ce point de vus strictement rien ne différencie les soulèvements égyptiens et tunisiens quand on les compare aux soulèvements libyens et syriens. Les différences de fond se jouent dans les attitudes des appareils de répression, divisés en Égypte et Tunisie, peu divisés en Syrie et en Libye , se contentant d'une répression policière d'un côté et prêtes à faire un bain de sang avec toute la puissance d'une armée moderne fascisée d'un autre.
Pour ce qui est d'un communiqué du Conseil militaire révolutionnaire à Damas et sa banlieue c'est l'annonce de la composition nominative de celui-ci et des responsabilités liées.
Rappel est fait de ses objectifs qui sont progressistes dans un pays où le régime a construit des discriminations dans tous les sens, (et accessoirement 7000 mosquées).
Appeler à renverser la dictature, construire un état de droit, aux libertés et à la justice sociale pour toutes les composantes du peuple syrien sans discrimination religieuses, de race ou de communauté, est un appel qui rentre en résonnance avec les aspirations progressistes du soulèvement syrien.
Le côté obscurantiste de ce communiqué serait donc pour notre ami qu'à la fin il soit dit si dieu le veut... A côté le chavisme serait effroyablement obscurantiste...
Le danger islamiste en Syrie ne passe pas par ce genre de communiqués.
الرحمة للشهداء، والحرية للمعتقلين, والشفاء للجرحى،
عاشت سورية، وعاش شعبها حراً عزيزاً.
We ask for Mercy for our martyrs, health for our wounded and freedom for our prisoners.
Long live Syria and its people, free and with honor.
Mais encore une fois, un soulèvement populaire ne se mesure pas seulement à l'analyse des courants politiques les plus puissants, sinon jamais il n'aurait fallu soutenir les soulèvements populaires égyptiens et tunisiens .
Le "pari' de soutenir ces soulèvements renvoyait à l'analyse des classes en présence et les dynamiques des événements.
Il ne s'agit pas de soutenir tel ou tel parti mais l'activité des masses sur ses revendications.
De ce point de vus strictement rien ne différencie les soulèvements égyptiens et tunisiens quand on les compare aux soulèvements libyens et syriens. Les différences de fond se jouent dans les attitudes des appareils de répression, divisés en Égypte et Tunisie, peu divisés en Syrie et en Libye , se contentant d'une répression policière d'un côté et prêtes à faire un bain de sang avec toute la puissance d'une armée moderne fascisée d'un autre.
Pour ce qui est d'un communiqué du Conseil militaire révolutionnaire à Damas et sa banlieue c'est l'annonce de la composition nominative de celui-ci et des responsabilités liées.
Rappel est fait de ses objectifs qui sont progressistes dans un pays où le régime a construit des discriminations dans tous les sens, (et accessoirement 7000 mosquées).
Appeler à renverser la dictature, construire un état de droit, aux libertés et à la justice sociale pour toutes les composantes du peuple syrien sans discrimination religieuses, de race ou de communauté, est un appel qui rentre en résonnance avec les aspirations progressistes du soulèvement syrien.
Le côté obscurantiste de ce communiqué serait donc pour notre ami qu'à la fin il soit dit si dieu le veut... A côté le chavisme serait effroyablement obscurantiste...
Le danger islamiste en Syrie ne passe pas par ce genre de communiqués.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Une fois de plus, Copas, tu nies l'évidence. En Egypte et en Tunisie, il n'y a pas eu de division ethnique, à part la tentative avortée, d'instrumentaliser les Coptes ; et surtout les syndicats et la classe ouvrière ont joué un rôle très important dans la chute des régimes Mubarak et Ben Ali. Rien de tel en Syrie...Copas
Il ne s'agit pas de soutenir tel ou tel parti mais l'activité des masses sur ses revendications.De ce point de vus strictement rien ne différencie les soulèvements égyptiens et tunisiens quand on les compare aux soulèvements libyens et syriens
Un phénomène important signalé par Le Monde : le rôle du Hezbollah, la plus grande organisation populaire libanaise, qui soutient Assad et lui envoie des combattants. C'est d'autant plus compréhensible que la division Syrie/Liban a résulté d'un découpage arbitraire par l'impérialisme. Il y a donc continuité entre une partie de la population libanaise et une partie de la population syrienne. Quand le Hezbollah a combattu avec succès Israël, il me semble que tu l'as soutenu. Alors, et maintenant ? Franchement, entre le Hezbollah religieux, populaire et pro Assad et les groupes Islamistes armés par le Qatar et l'Arabie, saoudite, comment et pourquoi choisir ? On va vers un embrasement de toute la région, avec des forces de toutes sortes soutenues par les différents impérialismes et sous-impérialismes, lesquels peuvent d'ailleurs changer de politique et de protégés du jour au lendemain et/ou conclure des compromis sur le dos de tout le monde, comme semble le montrer le revirement d'Obama.
Comment peux-tu encore voire une révolution populaire dans ce puzzle d'affrontements ?
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
verié2 a écrit:Une fois de plus, Copas, tu nies l'évidence. En Egypte et en Tunisie, il n'y a pas eu de division ethnique, à part la tentative avortée, d'instrumentaliser les Coptes ; et surtout les syndicats et la classe ouvrière ont joué un rôle très important dans la chute des régimes Mubarak et Ben Ali. Rien de tel en Syrie...Copas
Il ne s'agit pas de soutenir tel ou tel parti mais l'activité des masses sur ses revendications.De ce point de vus strictement rien ne différencie les soulèvements égyptiens et tunisiens quand on les compare aux soulèvements libyens et syriens
Un phénomène important signalé par Le Monde : le rôle du Hezbollah, la plus grande organisation populaire libanaise, qui soutient Assad et lui envoie des combattants. C'est d'autant plus compréhensible que la division Syrie/Liban a résulté d'un découpage arbitraire par l'impérialisme. Il y a donc continuité entre une partie de la population libanaise et une partie de la population syrienne. Quand le Hezbollah a combattu avec succès Israël, il me semble que tu l'as soutenu. Alors, et maintenant ? Franchement, entre le Hezbollah religieux, populaire et pro Assad et les groupes Islamistes armés par le Qatar et l'Arabie, saoudite, comment et pourquoi choisir ? On va vers un embrasement de toute la région, avec des forces de toutes sortes soutenues par les différents impérialismes et sous-impérialismes, lesquels peuvent d'ailleurs changer de politique et de protégés du jour au lendemain et/ou conclure des compromis sur le dos de tout le monde, comme semble le montrer le revirement d'Obama.
Comment peux-tu encore voire une révolution populaire dans ce puzzle d'affrontements ?
Oui pour la Tunisie, non pour l'Egypte où les syndicats indépendants étaient embryonnaires.
Il y a eu plusieurs grèves générales successives en Syrie .
Encore une fois, tous tes raisonnements tournent autour de la négation des soulèvements populaires, c'est plus pratique ainsi.
Sur la question du Hezbollah combattant Israel c'était évident, et d'ailleurs c'était de repousser une agression. Là Israël c'est le régime de Assad qui s'attaque à sa population . Et d'ailleurs ce n'est pas le Hezbollah que j'ai soutenu, de même qu'en Palestine ce n'est ni l'OLP ni le Hamas que je soutiens, sinon au nom de tes raisonnements face à des forces bien plus bordées de tunes que l'opposition syrienne, je devrais passer mon temps à les dénoncer et jeter des poubelles sur le soulèvement palestinien.
Tu n'es pas cohérent.
Sur ton raisonnement est en escalier, tu serais donc en train de m'expliquer que, puisque les frontières datent du colonialisme qui les a fabriqué (c'est juste) le Hezbollah en entrant en force en Syrie serait donc en plein boulot progressiste pour en finir des anciennes frontières coloniales ?
Tu peux aller loin dans ce type de raisonnement.
L'intervention du Hezbollah est une connerie et une agression contre le peuple syrien.
Ce qui n’exonère en rien l'agression israélienne qui peut remercier Assad d'avoir tourné ses armes contre le peuple. D'ailleurs si l'armée syrienne a été efficace dans son histoire c'est pas contre Israël.
De même que la dénonciation de l'intervention israélienne est quasi-totale en Syrie (comme sur un autre point, l'utilisation d'armes chimiques), y compris de l'opposition organisée la plus importante :
http://www.etilaf.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=563:%D8%A8%D9%8A%D8%A7%D9%86-%D8%AD%D9%88%D9%84-%D8%A7%D9%84%D8%BA%D8%A7%D8%B1%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%A5%D8%B3%D8%B1%D8%A7%D8%A6%D9%8A%D9%84%D9%8A%D8%A9-%D8%B9%D9%84%D9%89-%D8%AF%D9%85%D8%B4%D9%82&Itemid=682
La question est de savoir l'importance de l'opposition au régime fasciste parmi le peuple. Celle-ci ne fait aucun doute pour moi, il est sur qu'elle ne peut s’exprimer et gagner en force visible dans les conditions actuelles de la guerre de Assad contre la population.
Elle subit des mauvais coups du fait de la militarisation obligée de son soulèvement et donc la pénétration de groupes politiques islamistes armés puissants.
Mais sans un soutien populaire la résistance militaire ne tiendrait pas longtemps. Savoir si l'aspect progressiste du soulèvement populaire continuera personne n'en sait rien.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Les raisonnements de Copas sur la Syrie se retournent contre lui:
En effet, la question est de savoir le poids réel de l'opposition laïque, populaire, prolétaire au régime d'Assad.
Mieux encore si cette opposition a "un aspect progressiste" dominante et si celle-ci peut l'emporter devant "la pénétration des groupes politiques islamistes puissamment armés" (par qui? par les impérialistes et ses séides locaux). Des inconnues pour Copas...qui prend des grandes risques.
Mais il n'a pas vu le revirement américain? Cela réponds à quoi?
L la "conscience" qu'ils seraient en train de travailler pour d'autres, ou parce que leur pion sur place, l'état sioniste s’entende avec Assad mais ne sait pas comment il s’entendrait avec Al Quiada (ou Al Noura) ou parce qu'il a des plans d'une autre nature?
L'autre question évidente est celle -ci:
Comment cela se fait que malgré l'opposition, les "groupes puissamment armés" venus de partout au Jihad, le régime tient encore? Bien sur il y a le soutient des Russes et des Iraniens et du Hezbollah (appui important si on tient compte des déclarations du régime syrien) mais aussi, et cela est fondamental, parce que le peuple syrien voit dans la participation des impérialistes, de la Turquie, lu Qatar, de l'Arabie Saoudite et de Al Quaida une menace encore plus grande au peu des droits qui lui restent.
N'en parlons pas des questions nationales , régionales et confessionnelles en un pays qui est une mosaïque.
Bien sur que les femmes menacées du "sort" fait aux femmes afghanes, libyennes n'en veulent pas de cela.
Hélas ce sont les fondamentalistes qui risquent d'être installés au pouvoir si le régime d'Assad s'effondre.
Copas ne sait pas le poids de l'opposition "progressiste" (il faudrait l'entendre au moins cette opposition) et il nous demande de soutenir...mais soutenir qui dans les faits? Dans la réalité d'aujourd'hui? Les fondamentalistes, malgré sa bonne volonté pour le peuple syrien. Le chemin de l'enfer quoi, pavé des bonnes intentions.
La controverse évidente au sein de l'administration Obama est la preuve par 10 que pour une partie des dirigeants américains il y a conscience des risques de l'aventure où voudraient les conduire les faucons neo-cons. Voir exploser la région est un jeu d'apprenti sorcier avec des implications impossibles de prévoir.
Hélas, la classe ouvrière ayant disparue de la scène politique mondiale, les peuples subissent les diktats et les agressions des impérialistes et les révolutionnaires et les peuples doivent tenir complètement compte de ce tableau, un tableau qui rappelle tant l'hégémonie comme la décadence de l'empire romain. (Les impérialistes créent des problèmes partout, et sont incapables de faire autre chose que de piller grossièrement les pays envahis sans pouvoir les stabiliser)
Hier le régime d'Assad et les Russes (comme leurs alliés iraniens) avaient gagné des points. Mais la question iranienne n'est pas résolue pour autant. Tout peut arriver, et la question d'une opposition progressiste, qui personne a vu, moins encore aujourd'hui écrasée par les fondamentalistes, restera une question secondaire, à futur, devant les formidables forces qui se sont donné rendez-vous sur la région et qui menacent le monde d'une catastrophe.
La question est de savoir l'importance de l'opposition au régime fasciste parmi le peuple. Celle-ci ne fait aucun doute pour moi, il est sur qu'elle ne peut s’exprimer et gagner en force visible dans les conditions actuelles de la guerre de Assad contre la population.
Elle subit des mauvais coups du fait de la militarisation obligée de son soulèvement et donc la pénétration de groupes politiques islamistes armés puissants.
Mais sans un soutien populaire la résistance militaire ne tiendrait pas longtemps. Savoir si l'aspect progressiste du soulèvement populaire continuera personne n'en sait rien.
En effet, la question est de savoir le poids réel de l'opposition laïque, populaire, prolétaire au régime d'Assad.
Mieux encore si cette opposition a "un aspect progressiste" dominante et si celle-ci peut l'emporter devant "la pénétration des groupes politiques islamistes puissamment armés" (par qui? par les impérialistes et ses séides locaux). Des inconnues pour Copas...qui prend des grandes risques.
Mais il n'a pas vu le revirement américain? Cela réponds à quoi?
L la "conscience" qu'ils seraient en train de travailler pour d'autres, ou parce que leur pion sur place, l'état sioniste s’entende avec Assad mais ne sait pas comment il s’entendrait avec Al Quiada (ou Al Noura) ou parce qu'il a des plans d'une autre nature?
L'autre question évidente est celle -ci:
Comment cela se fait que malgré l'opposition, les "groupes puissamment armés" venus de partout au Jihad, le régime tient encore? Bien sur il y a le soutient des Russes et des Iraniens et du Hezbollah (appui important si on tient compte des déclarations du régime syrien) mais aussi, et cela est fondamental, parce que le peuple syrien voit dans la participation des impérialistes, de la Turquie, lu Qatar, de l'Arabie Saoudite et de Al Quaida une menace encore plus grande au peu des droits qui lui restent.
N'en parlons pas des questions nationales , régionales et confessionnelles en un pays qui est une mosaïque.
Bien sur que les femmes menacées du "sort" fait aux femmes afghanes, libyennes n'en veulent pas de cela.
Hélas ce sont les fondamentalistes qui risquent d'être installés au pouvoir si le régime d'Assad s'effondre.
Copas ne sait pas le poids de l'opposition "progressiste" (il faudrait l'entendre au moins cette opposition) et il nous demande de soutenir...mais soutenir qui dans les faits? Dans la réalité d'aujourd'hui? Les fondamentalistes, malgré sa bonne volonté pour le peuple syrien. Le chemin de l'enfer quoi, pavé des bonnes intentions.
La controverse évidente au sein de l'administration Obama est la preuve par 10 que pour une partie des dirigeants américains il y a conscience des risques de l'aventure où voudraient les conduire les faucons neo-cons. Voir exploser la région est un jeu d'apprenti sorcier avec des implications impossibles de prévoir.
Hélas, la classe ouvrière ayant disparue de la scène politique mondiale, les peuples subissent les diktats et les agressions des impérialistes et les révolutionnaires et les peuples doivent tenir complètement compte de ce tableau, un tableau qui rappelle tant l'hégémonie comme la décadence de l'empire romain. (Les impérialistes créent des problèmes partout, et sont incapables de faire autre chose que de piller grossièrement les pays envahis sans pouvoir les stabiliser)
Hier le régime d'Assad et les Russes (comme leurs alliés iraniens) avaient gagné des points. Mais la question iranienne n'est pas résolue pour autant. Tout peut arriver, et la question d'une opposition progressiste, qui personne a vu, moins encore aujourd'hui écrasée par les fondamentalistes, restera une question secondaire, à futur, devant les formidables forces qui se sont donné rendez-vous sur la région et qui menacent le monde d'une catastrophe.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Estirio Dogante a écrit:Les raisonnements de Copas sur la Syrie se retournent contre lui:La question est de savoir l'importance de l'opposition au régime fasciste parmi le peuple. Celle-ci ne fait aucun doute pour moi, il est sur qu'elle ne peut s’exprimer et gagner en force visible dans les conditions actuelles de la guerre de Assad contre la population.
Elle subit des mauvais coups du fait de la militarisation obligée de son soulèvement et donc la pénétration de groupes politiques islamistes armés puissants.
Mais sans un soutien populaire la résistance militaire ne tiendrait pas longtemps. Savoir si l'aspect progressiste du soulèvement populaire continuera personne n'en sait rien.
En effet, la question est de savoir le poids réel de l'opposition laïque, populaire, prolétaire au régime d'Assad.
Tu n'aurais jamais soutenu à ce compte le soulèvement égyptien...
Pas fameux sur la dynamique d'un mouvement populaire...
Mieux encore si cette opposition a "un aspect progressiste" dominante et si celle-ci peut l'emporter devant "la pénétration des groupes politiques islamistes puissamment armés" (par qui? par les impérialistes et ses séides locaux). Des inconnues pour Copas...qui prend des grandes risques.
Comme en Palestine, cesses-tu de soutenir les aspirations du peuple palestinien ?
Sur le financement et l'armement, je n'ai aucunement indiqué que cela était ce qui est dominant et contrairement aux conneries racontées avec régularité, l'armement global de l'opposition , groupes islamistes compris, est encore ridicule et fondamentalement pris sur l'armée syrienne; Souvent les groupes armés reculent car ils n'ont plus de munitions comme cela vient de se passer près de la frontière jordanienne.
Tout cela a été prouvé largement , de multiples fois, mais les campistes remontent sans cesse à l'assaut là dessus.
Mais il n'a pas vu le revirement américain? Cela réponds à quoi?
Quel revirement ?
L'impérialisme n'a pas de rigidité de ce point de vue, il peut soutenir un jour les Kurdes et de lendemain les attaquer, des fois il aide les massacreurs de Kurdes en même temps qu'il finance des organisations indépendantistes kurdes.
Comme je l'ai indiqué déjà, ceux qui se positionnent seulement d'après le positionnement du moment d'un des clans impérialistes risquent de changer souvent de position, finissant par ressembler à des ventilateurs, mais plus surement à des salauds pour les peuples considérés.
L la "conscience" qu'ils seraient en train de travailler pour d'autres, ou parce que leur pion sur place, l'état sioniste s’entende avec Assad mais ne sait pas comment il s’entendrait avec Al Quiada (ou Al Noura) ou parce qu'il a des plans d'une autre nature?
Tu devrais te poser quelques petites questions sur ce qu'est le régime Assad et ses relations avec le régime israélien. Tu trouveras une ample documentation là dessus.
L'autre question évidente est celle -ci:
Comment cela se fait que malgré l'opposition, les "groupes puissamment armés" venus de partout au Jihad, le régime tient encore? Bien sur il y a le soutient des Russes et des Iraniens et du Hezbollah (appui important si on tient compte des déclarations du régime syrien) mais aussi, et cela est fondamental, parce que le peuple syrien voit dans la participation des impérialistes, de la Turquie, lu Qatar, de l'Arabie Saoudite et de Al Quaida une menace encore plus grande au peu des droits qui lui restent.
Un détail, le Hezbollah a attaqué la Syrie, ce n'est plus de l'appui, mais une agression.
Ton raisonnement est malhonnête, certains groupes islamistes sont puissamment armés par rapport à la majorité de l'opposition armée, pas par rapport à l'armée syrienne. J'ai déjà prouvé ici combien l'argumentation comme quoi l'opposition syrienne recevait plein d'armes ressortait au mieux de l'ignorance de ce que ça veut dire "plein d'armes", au pire de la bêtise, voir d'un soutien non assumé au fascisme.
C'est le peu de moyens militaires qui fait que Assad n'ait pas été balayé en quelques semaines.
Je comprends bien que les étourneaux s'imaginent qu'on puise faire face aisément à une armée moderne décidée à écraser une population avec tous les moyens de champ de bataille (prévus entre corps d'armée).
Le peuple égyptien a eut plusieurs milliers de morts seulement pas l'agression d'une police sans limite sur les moyens. Imagines une armée qui reste sous contrôle pour l'essentiel.
Si la dialectique et l'imposition des mains n'arrive pas à casser des T72, c'est que, of course, elle n'est pas vraiment populaire... J'ai déjà entendu cela, mais ce fantasme ne correspond pas à la réalité.
Le problème avec nos campistes c'est l'indigence permanente du raisonnement et de la non-prise en compte du peuple, la non-prise en compte de la puissance des moyens de répression moderne, et leurs penchants à soutenir des régimes fascistes.
N'en parlons pas des questions nationales , régionales et confessionnelles en un pays qui est une mosaïque.
Et pourquoi donc ?
développes...
Le régime syrien n'a jamais cessé de jouer sur les divisions ethniques, religieuses, etc. Son régime est construit là dessus. Le fait que l'opposition rassemble toutes les communautés c'est déjà mieux , sans que cela n’empêche d'ailleurs à certains endroits des vengeances communautaires.
C'est pire maintenant pour les femmes libyennes ?Bien sur que les femmes menacées du "sort" fait aux femmes afghanes, libyennes n'en veulent pas de cela.
Hélas ce sont les fondamentalistes qui risquent d'être installés au pouvoir si le régime d'Assad s'effondre.
Copas ne sait pas le poids de l'opposition "progressiste" (il faudrait l'entendre au moins cette opposition) et il nous demande de soutenir...mais soutenir qui dans les faits? Dans la réalité d'aujourd'hui? Les fondamentalistes, malgré sa bonne volonté pour le peuple syrien. Le chemin de l'enfer quoi, pavé des bonnes intentions.
Tu as des villes entières qui essayent de fonctionner et faire tourner une économie de guerre sans état bourgeois, tu as toujours régulierment des journées de mobilisation populaire dans les villes syriennes, ces journées étant compliquées par le fait du risque que l'armée de Assad tire dessus au canon et au tank.
Pour ce qui est des infos elles existent largement , cherche.
La controverse évidente au sein de l'administration Obama est la preuve par 10 que pour une partie des dirigeants américains il y a conscience des risques de l'aventure où voudraient les conduire les faucons neo-cons. Voir exploser la région est un jeu d'apprenti sorcier avec des implications impossibles de prévoir.
L'impérialisme américain peut barrer vers une autre orientation, on verra alors notre ami galoper dans l'autre sens, puéril.
Hélas, la classe ouvrière ayant disparue de la scène politique mondiale, les peuples subissent les diktats et les agressions des impérialistes et les révolutionnaires et les peuples doivent tenir complètement compte de ce tableau, un tableau qui rappelle tant l'hégémonie comme la décadence de l'empire romain. (Les impérialistes créent des problèmes partout, et sont incapables de faire autre chose que de piller grossièrement les pays envahis sans pouvoir les stabiliser)
La classe ouvrière disparue de la scène politique mondiale c'est un raisonnement puéril bien dans l'air du temps du gauchisme européen.
L'impérialisme US est en mauvais état et la décadence de l'empire romain ressort des fantasmes sur l'empire romain, fantasmes mélangeant tout, pas de la question de l'impérialisme US. Les classes ouvrières gagnent des forces objectives sur l'essentiel de la planète, que ce soit dans leur réalité numérique comme pour leur activité.
L'aspect plus politique issu de l'enregistrement de la défaite due aux pays capitalistes d'état se résorbe lentement sur la base de l'activité de lutte de la classe ouvrière.
Gagné des points ?Hier le régime d'Assad et les Russes (comme leurs alliés iraniens) avaient gagné des points.
Ben non, pas trop, l'opposition continue de bénéficier de ralliements.
[/quote]Mais la question iranienne n'est pas résolue pour autant. Tout peut arriver, et la question d'une opposition progressiste, qui personne a vu, moins encore aujourd'hui écrasée par les fondamentalistes, restera une question secondaire, à futur, devant les formidables forces qui se sont donné rendez-vous sur la région et qui menacent le monde d'une catastrophe.
On est donc prévenu de ta future position sur la question iranienne si le peuple se soulève. Cela a déjà été le cas en 2009. Quand cela se reproduira tu nous diras :
1) Le peuple ne se soulève pas
2) donc c'est une manipulation de l'impérialisme...
3) et là ça ne manque pas en Iran d'opposition progressiste ni d'orgas révolutionnaires. Mais notre ami ne sait pas, donc ça n'existe pas, cqfd....
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Appel
Soutien à la révolution syrienne et condamnation de toute agression israélienne contre la Syrie
http://alencontre.org/moyenorient/syrie/soutien-a-la-revolution-syrienne-et-condamnation-de-toute-agression-israelienne-contre-la-syrie.html
Soutien à la révolution syrienne et condamnation de toute agression israélienne contre la Syrie
http://alencontre.org/moyenorient/syrie/soutien-a-la-revolution-syrienne-et-condamnation-de-toute-agression-israelienne-contre-la-syrie.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Syrie
Comme en Irak, au Vietnam, au Liban : la résistance vaincra ! »
Communiqué du Parti communiste syrien
dimanche 12 mai 2013
par pam
popularité : 84%
Dans la nuit du 4 au 5 mai 2013, des sites dans la banlieue de Damas, la capitale syrienne, ont été pris pour cible par l’ennemi sioniste, mais naturellement, l’objectif principal était de soutenir les ennemis de la patrie, qui reculent face à la courageuse Armée syrienne et de remonter le moral de ces bandes de criminels.
L’agression criminelle de l’ennemi sioniste n’est qu’une preuve de plus d’une vérité évidente, celle que toutes ces bandes armées sont des fidèles accomplissant la volonté de groupes mondiaux, impérialistes, sionistes et leurs souteneurs les plus pourris, ce qui comprend les royaumes et les émirats du Golfe et la Turquie, agent de l’OTAN.
L’histoire nous a montré que le peuple syrien est profondément patriote et sait s’unifier face à une agression impérialiste étrangère. Aucun compromis avec les impérialistes et leurs agents. Aucun dialogue avec les ennemis de la patrie qui accomplissent les volontés des impérialistes.
Dans cette grande bataille nationale, nous réaffirmons le fait que notre peuple restera ferme et résolu peu importe les sacrifices à endurer comme l’ont fait les peuples du Vietnam, d’Irak et la résistance nationale libanaise, ces peuples qui ont combattu l’énorme machine de guerre impérialiste. Elle était soi-disant invincible, elle a été vaincue par la résistance des peuples.
La victoire est toujours du côté de la volonté des peuples, confirmant cet adage : mieux vaut mourir debout que vivre à genoux ! Et le peuple syrien fait partie de ces peuples.
Nous disons donc avec les personnes épris de liberté sur notre terre et dans le monde entier : ensemble nous vaincrons ! La Syrie ne se mettra pas à genoux.
Ammar Bagdache, secrétaire général du Parti communiste syrien
Le Parti communiste d’Israël (PCI) a dénoncé dimanche les attaques militaires israéliennes contre la Syrie. « Nous condamnons cette atteinte injustifiable à la souveraineté de la Syrie », a déclaré le porte-parole du Parti, appelant toutes les parties en Syrie à parvenir à un accord politique afin de protéger les droits des Syriens.
« Le gouvernement Netanyahu prouve qu’il n’a tiré aucune leçon de l’histoire, la sécurité ne peut pas provenir d’un état de guerre. Le Parti communiste d’Israël et le Hadash (Front démocratique pour la paix et l’égalité) condamnent les frappes aériennes et appellent à la fin immédiate de l’escalade militaire. Le PCI et le Hadash mettent en garde contre un engrenage qui conduirait à une guerre régionale », a-t-il ajouté.
Selon le PCI, ces mesures bellicistes constituent un danger pour toute la région, et tous les peuples qui s’y trouvent. Sous prétexte de prévenir l’utilisation d’armes chimiques, le gouvernement israélien choisit de se mettre au service de la politique de l’impérialisme américain en défendant leurs intérêts dans la région. Le PCI s’oppose de façon véhémente à tout usage d’armes non-conventionnelles et exigent le désarmement immédiat pour de telles armes dans tout le Moyen-orient, Israël compris.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Bagdache et la fraction du PC syrien qu'il dirige se sont depuis longtemps compromis auprès de la dictature d'Assad, qu'ils qualifient "de progressiste et anti-impérialiste", et ne demandent que quelques réformes démocratiques. Ce parti n'a donc plus grand chose de communiste.Comme en Irak, au Vietnam, au Liban : la résistance vaincra ! »
Communiqué du Parti communiste syrien
Cela-dit, il est possible que l'attaque israèlienne renforce la position intérieur de Assad. Condamner les interventions impérialistes en Syrie (dont l'intervention russe fait partie) est une chose, présenter la dictature d'Assad comme "progressiste" en est une autre...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
verié2 a écrit:Bagdache et la fraction du PC syrien qu'il dirige se sont depuis longtemps compromis auprès de la dictature d'Assad, qu'ils qualifient "de progressiste et anti-impérialiste", et ne demandent que quelques réformes démocratiques. Ce parti n'a donc plus grand chose de communiste.Comme en Irak, au Vietnam, au Liban : la résistance vaincra ! »
Communiqué du Parti communiste syrien
Cela-dit, il est possible que l'attaque israèlienne renforce la position intérieur de Assad. Condamner les interventions impérialistes en Syrie (dont l'intervention russe fait partie) est une chose, présenter la dictature d'Assad comme "progressiste" en est une autre...
L'opposition syrienne a dénoncé l'attaque sioniste et pointé sur le fait de notoriété depuis un moment c'est que Assad affaiblit la résistance au sionisme en concentrant ses forces contre la population.
Quoiqu'on pense de l'opposition il est de fait que Assad est plus efficace pour tuer des syriens que pour faite face à l'armée sioniste.
Le déclenchement par Assad de sa guerre contre le peuple (avant que celui-ci ne développe des résistances militarisées diverses et contradictoires) a affaiblit la Syrie face au sionisme.
L'intervention préalable du Hezbollah à ces raids, les provocations faites par les attentats en Turquie (dont il est impossible de connaitre les vrais investigateurs), les raids israéliens, les frottements au Liban, etc, concourent à une situation dangereuse dans la région.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Intéressant et subtil sur la place du front Al Nosra
America's hidden agenda in Syria's war
"I am worried about Islamic extremism, but I think we need to be smart in how we handle it. Otherwise we'll make matters worse, not better," he said. "In the end this should be a matter for Syrians to resolve, it's not for the West to tell us who are terrorists and who are not."
America's hidden agenda in Syria's war
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Syrie-Israël : de la guerre civile à la guerre tout court ?
Pour la troisième fois en quatre mois l'aviation israélienne a opéré un raid sur la Syrie, détruisant des installations militaires du régime en place et faisant plusieurs dizaines de morts. Une nouvelle fois, le prétexte invoqué par le gouvernement israélien a été la fourniture d'armes par la Syrie au parti Hezbollah libanais et, une nouvelle fois, le président américain Obama a approuvé le bombardement.
Au même moment, alors que de nouvelles images de massacres sortent de Syrie, une fonctionnaire de l'ONU a affirmé que l'opposition syrienne aurait utilisé du gaz sarin contre des populations supposées fidèles au dictateur en place, Bachar al-Assad. L'ONU a rapidement démenti cette déclaration, qui tombait d'autant plus mal que le gouvernement américain a fait récemment savoir que les forces occidentales interviendraient pour armer les rebelles si l'utilisation de gaz de combat par le régime était avérée.
La guerre civile en cours en Syrie cause en tout cas d'innombrables souffrances à la population, prise entre la répression violente et massive du régime d'Assad et une opposition armée dont il est de plus en plus évident qu'elle ne vaut pas mieux. Quant aux dirigeants occidentaux, ils continuent à hésiter sur l'attitude à adopter.
Les États-Unis et les autres puissances impérialistes, dont la France, ne s'inquiètent que de la façon dont leurs intérêts dans la région seront sauvegardés. Pour eux peu importe s'il faut faire surveiller champs pétrolifères, pipe-lines et routes maritimes par les pires dictatures et entourer les peuples de barbelés. Tant que son régime était stable, le dictateur Bachar al-Assad donnait satisfaction de ce point vue, quand bien même il était un allié de l'Iran et de la Russie, et un adversaire, platonique, d'Israël.
Mais il est désormais contesté par des groupes armés, manifestement soutenus par l'Arabie saoudite et le Qatar, par ailleurs alliés fidèles de l'Occident. Malgré des massacres sans nombre, il n'arrive pas à réduire son opposition au silence. Ce facteur de stabilité est donc devenu un facteur d'instabilité. Pour compliquer encore la situation, les groupes armés, loin d'être unis, sont totalement incontrôlables. Ils ne présentent aucune garantie de stabilité pour l'avenir. Enfin, Israël, gardien des intérêts impérialistes dans la région, joue également son propre jeu et se moque bien du sort de la population syrienne, pourvu que ses adversaires, le Hezbollah et l'Iran, derniers alliés de Bachar, soient affaiblis.
Le raid de l'aviation israélienne peut ainsi se comprendre comme un avertissement, voire un test grandeur nature préparé avec l'armée américaine et adressé, au-delà de Bachar al-Assad, à l'Iran et au Hezbollah.
Les peuples de la région semblent ainsi condamnés à subir la botte de l'impérialisme, directement ou par l'intermédiaire des dictatures laïques ou religieuses se combattant entre elles, dans un Moyen-Orient de plus en plus divisé en zones d'influence.
Le meilleur et malheureusement pour l'instant le seul service que peuvent leur rendre les travailleurs d'ici, est de condamner les manoeuvres diplomatiques des gouvernements occidentaux et, surtout, de s'opposer à toute nouvelle intervention militaire, camouflée ou non sous le drapeau de l'ONU. Car ce ne sont pas les incendiaires qui combattront les flammes, comme le démontre amplement la situation en Irak, en Afghanistan ou au Mali.
Paul GALOIS
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Syrie
En voila un article qui n'est pas joli du tout.
Il n'y a pas d'agression impérialiste contre un petit pays souverain. Les tonnes d'armes "3500 tonnes" envoyés par leurs amis Saoudiens et qataris (pour ce qu'ils ont avoué) n'existe pas.
La longue politique diplomatique, de renseignement, médiatique et de tout ordre, incluant la formation des milices, la formation des "gouvernements en exil" et toute l'intense propagande développée pendant des mois, cela ne doit pas être une "intervention" et un Bashar el Assad, allié des Russes à moitié, mais qui est un ennemi du régime sioniste, et qui n'a pas l'épine dorsale aussi souple que d'autres Moubarak ou Ben-ali, cela n'est pas une raison pour financer, entrainer, soutenir et aider sous toutes ses formes (incluant les menaces, l'intense activité diplomatique, l'accumulation des troupes dans la frontière jordanienne, les appels à armer les "rebelles" (des bandes fondamentalistes hyper réactionnaires qui dominent l'opposition).
Non, tout cela est un cafouillis pas très claire, avec un terrible dictateur qui "massacre son peuple" (ou réprime les fondamentalistes qui eux, ne "massacrent pas leur peuple" et pour cause, la plupart viennent d'ailleurs) embouchant ainsi les trompettes de la propagande impérialiste.
L'aviation israélienne "opère des raids", voila. Ce n'est pas l'état sioniste qui agresse sans provocation un autre pays, pratique courante dénoncée par tous les patriotes de la région et par tous le communistes, non il s'agit de la "destruction d'installations militaires" ...Il aurait fallu ajouter que c'est cela la version des impérialistes qui justifient ainsi leurs agressions. Mais ce n'est pas la version syrienne qui parle des centres de recherche scientifique. Tout l'article est écrit dans la même optique, accepter ce qui vient des agences de propagande impérialistes et se méfier de ce qui vient du coté du gouvernement syrien.
"La guerre civile en cours en Syrie" dit l'article. Cette donnée, presque acceptée comme venant de soi, cache la véritable nature de ce conflit qui est avant tout une guerre provoquée et appuyée par l'impérialisme qui cherche de toutes les manières possibles à liquider la Syrie pour passer à l'étape Iran et expulser les Russes de la méditerranéenne et contrôler complètement les approvisionnements de pétrole de la Chine.
De cela, pas un mot, ce qui fait "l'explication" un tantinet absurde. D'un coté il paraitrait que les impérialistes regardent avec dégout cette "guerre civile" mais d'un autre "leurs alliés" (leurs pions dans la région en fait) agressent a qui mieux, mieux la Syrie.
Des incursions aériennes (la Turquie), des bombardements (Israel), des fournitures d'armes, des miliciens, des instructeurs, des camps d'entrainement, des médecins, les Saoudis, Qataris, Lybiens, Afghans et d'autres Al Quaida. qui tous ne peuvent pas bouger, sans l'accord et l'encouragement (ouvert et cynique) des impérialistes principaux.
De tout cela, pas un mot, pas une ligne dans l'article. C'est encore pire que leur position sur la Libye qui était déjà mauvaise.
Il jouent les Ponce Pilates, "tout cela est très dommageable, mais il faudrait faire tout son possible pour s'opposer à une intervention impérialiste..." comme s'il n'y avait déjà et sur tous les fronts une intervention impérialiste grossière, au point que la région peut devenir une poudrière qui déclenche un conflit majeur avec les intérêts très opposés qui se trouvent sur place.
Non, tout cela n'est qu'une guerre civile, avec une opposition morcelée, et des intégristes encore pires que Assad, ne nous salissons pas les mains avec ces conflits incompréhensibles où tant l'état sioniste comme les impérialistes se demandent comment faire.. Tout le reste, les conflits inter-impérialistes sur le territoire syrien, n'est un procès d'intention et après tout "vu que l'on n'a personne sur place"...
Il n'y a pas d'agression impérialiste contre un petit pays souverain. Les tonnes d'armes "3500 tonnes" envoyés par leurs amis Saoudiens et qataris (pour ce qu'ils ont avoué) n'existe pas.
La longue politique diplomatique, de renseignement, médiatique et de tout ordre, incluant la formation des milices, la formation des "gouvernements en exil" et toute l'intense propagande développée pendant des mois, cela ne doit pas être une "intervention" et un Bashar el Assad, allié des Russes à moitié, mais qui est un ennemi du régime sioniste, et qui n'a pas l'épine dorsale aussi souple que d'autres Moubarak ou Ben-ali, cela n'est pas une raison pour financer, entrainer, soutenir et aider sous toutes ses formes (incluant les menaces, l'intense activité diplomatique, l'accumulation des troupes dans la frontière jordanienne, les appels à armer les "rebelles" (des bandes fondamentalistes hyper réactionnaires qui dominent l'opposition).
Non, tout cela est un cafouillis pas très claire, avec un terrible dictateur qui "massacre son peuple" (ou réprime les fondamentalistes qui eux, ne "massacrent pas leur peuple" et pour cause, la plupart viennent d'ailleurs) embouchant ainsi les trompettes de la propagande impérialiste.
L'aviation israélienne "opère des raids", voila. Ce n'est pas l'état sioniste qui agresse sans provocation un autre pays, pratique courante dénoncée par tous les patriotes de la région et par tous le communistes, non il s'agit de la "destruction d'installations militaires" ...Il aurait fallu ajouter que c'est cela la version des impérialistes qui justifient ainsi leurs agressions. Mais ce n'est pas la version syrienne qui parle des centres de recherche scientifique. Tout l'article est écrit dans la même optique, accepter ce qui vient des agences de propagande impérialistes et se méfier de ce qui vient du coté du gouvernement syrien.
"La guerre civile en cours en Syrie" dit l'article. Cette donnée, presque acceptée comme venant de soi, cache la véritable nature de ce conflit qui est avant tout une guerre provoquée et appuyée par l'impérialisme qui cherche de toutes les manières possibles à liquider la Syrie pour passer à l'étape Iran et expulser les Russes de la méditerranéenne et contrôler complètement les approvisionnements de pétrole de la Chine.
De cela, pas un mot, ce qui fait "l'explication" un tantinet absurde. D'un coté il paraitrait que les impérialistes regardent avec dégout cette "guerre civile" mais d'un autre "leurs alliés" (leurs pions dans la région en fait) agressent a qui mieux, mieux la Syrie.
Des incursions aériennes (la Turquie), des bombardements (Israel), des fournitures d'armes, des miliciens, des instructeurs, des camps d'entrainement, des médecins, les Saoudis, Qataris, Lybiens, Afghans et d'autres Al Quaida. qui tous ne peuvent pas bouger, sans l'accord et l'encouragement (ouvert et cynique) des impérialistes principaux.
De tout cela, pas un mot, pas une ligne dans l'article. C'est encore pire que leur position sur la Libye qui était déjà mauvaise.
Il jouent les Ponce Pilates, "tout cela est très dommageable, mais il faudrait faire tout son possible pour s'opposer à une intervention impérialiste..." comme s'il n'y avait déjà et sur tous les fronts une intervention impérialiste grossière, au point que la région peut devenir une poudrière qui déclenche un conflit majeur avec les intérêts très opposés qui se trouvent sur place.
Non, tout cela n'est qu'une guerre civile, avec une opposition morcelée, et des intégristes encore pires que Assad, ne nous salissons pas les mains avec ces conflits incompréhensibles où tant l'état sioniste comme les impérialistes se demandent comment faire.. Tout le reste, les conflits inter-impérialistes sur le territoire syrien, n'est un procès d'intention et après tout "vu que l'on n'a personne sur place"...
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Je vous propose cet article qui est bien meilleur que l'autre
Obama et Cameron se réunissent pour un sommet de guerre à Washington
Par Alex Lantier et Chris Marsden
15 mai 2013
Le président américain, Barack Obama, et le premier ministre britannique, David Cameron, se sont rencontrés hier à Washington pour intensifier leur campagne en faveur d’une guerre en Syrie et discuter d’interventions ailleurs au Moyen-Orient
Ils ont promis d’accroître le flux d’armes à destination des milices islamistes combattant contre le régime du président Bachar al-Assad en Syrie tout en promouvant des projets de pourparlers sur la Syrie avec la Russie, jusqu'ici principal soutien international d'Assad, et qui se tiendront à Genève.
Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue après leur réunion, Obama a annoncé, « Ensemble, nous devons poursuivre nos efforts pour accroître la pression sur le régime d’Assad, pour fournir de l’aide humanitaire au peuple syrien qui souffre depuis longtemps, pour renforcer l’opposition modérée et pour préparer une Syrie démocratique sans Bachar al-Assad. »
Washington et Londres sont en train de promouvoir à l’aide de mensonges leur sanglante guerre par procuration en Syrie. Loin d’apporter une « aide humanitaire » et un soutien à l’opposition « modérée », ils sont en train d’armer des milices islamistes d’extrême droite avec l’aide d’alliés au Moyen-Orient comme la Turquie et l’Arabie saoudite et dont les efforts sont supervisés par la CIA. Les propositions qui ont été faites ces dernières semaines comprennent l’imposition d’une soi-disant « zone d’exclusion aérienne » afin de détruire l’aviation et les défenses aériennes syriennes en recourant aux forces américaines déployées en Jordanie voisine pour directement envahir la Syrie.
Les promesses de dizaines de millions de livres Sterling faites par Cameron aux « rebelles » syriens ont clairement montré le caractère militaire de cette aide. Il a dit, « La Grande-Bretagne pousse à une plus grande flexibilité de l’embargo de l’UE sur les armes et dans les années à venir nous voulons doubler le soutien non létal à destination de l’opposition syrienne. Des véhicules blindés, des gilets pare-balles et des groupes électrogènes sont sur le point d’être expédiés. »
La réunion entre Obama et Cameron se tient dans le contexte d’intenses tractations internationales pour planifier une possible guerre contre la Syrie, menée par les Etats-Unis. Jeudi, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, rencontrera Obama à la Maison Blanche et la Syrie figurera en tête de l’ordre du jour. Erdogan a, à maintes reprises, appuyé une guerre avec la Syrie sur la base d’assertions infondées selon lesquelles le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques.
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, devrait arriver aujourd’hui, 14 mai, à Moscou pour des entretiens sur la Syrie avec le président russe Vladimir Poutine. De hauts responsables israéliens non nommés ont dit à la presse que Netanyahu avait l’intention de demander à la Russie de bloquer la livraison à la Syrie d’un système sophistiqué de défense aérien S-300. Un tel système aurait permis il y a une semaine à la Syrie d’intercepter les frappes aériennes israéliennes non provoquées contre la capitale syrienne, Damas.
L’offensive diplomatique que Washington est en train d’orchestrer contre la Syrie est une opération ouvertement impérialiste. Elle vise à isoler la Syrie, à éliminer sa capacité à se défendre contre l’assaut américain et à imposer un régime néocolonial, si cela est possible par des négociations, sinon par la force, qui comprendrait les intermédiaires islamistes de droite et des renégats du régime Assad.
Alors que Washington et ses alliés préparent une guerre, ils continuent d’espérer qu’à Genève les pourparlers avec le régime russe pourraient parvenir à un accord pour évincer pseudo-légalement Assad,sous la menace de nouvelles attaques contre la Syrie menées par les Etats-Unis.
Obama a proposé de rassembler « à Genève, dans les semaines à venir, des représentants du régime et l’opposition pour s’accorder sur une organisation transitionnelle qui permettrait un transfert de pouvoir d’Assad à ce corps de gouvernance. Entre-temps, nous continuerons d’œuvrer pour établir les faits sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie et ces faits nous aideront à préparer nos prochaines étapes. »
Le fait de reconnaître que Washington doit encore « établir les faits » sur les armes chimiques est un aveu tacite selon lequel les précédentes affirmations américaines – qu’Assad a recouru au gaz toxique et franchi ainsi une « ligne rouge » justifiant une attaque américaine – étaient fondées sur des mensonges.
Interrogé sur la question de savoir si la Russie accepterait de mettre fin à son aide à Assad, Cameron s’est félicité des discussions qu’il avait eues vendredi sur la Syrie avec Poutine dans la ville russe de Sotchi. Il a dit, « Nous menons tous ensembles cet important effort diplomatique pour amener les parties à la table et réussir une transition à la tête de la Syrie, de façon à pouvoir réaliser le changement dont le pays a besoin. »
En poursuivant impitoyablement son programme de changement de régime, en alliance avec l’impérialisme européen et les combattants sectaires sunnites en Syrie qui sont liés à al Qaïda, le gouvernement Obama a mis en branle des forces qui risquent de déclencher dans la région et le monde entier la guerre et la catastrophe.
En parlant de son projet de pourparlers avec Moscou, Obama a laissé entendre : « Je ne promets pas que cela réussira. En réalité, parfois, lorsque les Furies sont lâchées dans une situation comme celle qui existe en Syrie, il est très difficile de remettre les choses en place. Et il va y avoir d’énormes défis pour faire démarrer un processus crédible même avec l’implication de la Russie. »
Il règne une anxiété considérable au sein de cercles dirigeants au sujet des conséquences d’une escalade en Syrie. Hier, dans un éditorial intitulé « Se tenir hors de Syrie est la demande la plus audacieuse pour Obama, » le chroniqueur du Financial Times, Gideon Rachman, a écrit : « Si nous livrons des armes aux rebelles, comment savoir que cela ne conduira pas simplement à une plus grande effusion de sang… Lors de guerres plus récentes en Afghanistan et en Irak, les Etats-Unis et leurs alliés avaient considérablement surestimé leurs connaissances des sociétés dans lesquelles ils intervenaient. »
En participant dimanche à l’émission télévisée « Face the Nation », Robert Gates, ancien secrétaire à la Défense à la fois de George W. Bush et d’Obama, a dit qu'une action militaire américaine en Syrie serait « une erreur. » Il a dit qu'il pensait que l’intervention américaine en Libye avait aussi été une « erreur », puis il a jouté « Je pense que la prudence s’impose notamment en termes d’armement de ces groupes et en termes d’implication militaire américaine. »
Obama et Cameron auraient aussi discuté de déploiements de troupes dans l'Afghanistan toujours occupé par l’OTAN, ainsi que de projets de négociations avec l’Iran au sujet de son supposé programme nucléaire.
Ceci souligne le fait que la guerre en Syrie fait partie d’un programme impérialiste plus vaste au Moyen-Orient. Dans ce programme il y a la volonté de priver l’Iran, pays riche en pétrole, de son dernier allié arabe, la Syrie, comme préparatif d'une possible guerre avec l’Iran ; de marginaliser par la force l’influence de la Russie ; et, plus généralement, d'imposer au Moyen-Orient l’hégémonie stratégique de Washington et de ses alliés.
Le sommet de guerre d’Obama et de Cameron souligne le fait que les organisations pseudo-gauches tel l’International Socialist Organization qui soutiennent la guerre en Syrie sont des organisations pro-impérialistes travaillant pour l'Etat. (Voir : « The International Socialist Organization and the imperialist onslaught against Syria”).
Tout nouveau régime syrien qui émergerait des négociations de Genève serait – comme le régime dirigé par les milices concurrentes qui a émergé de la guerre des Etats-Unis-OTAN de 2011 en Libye – un gouvernement fantoche droitier à la botte des Etats-Unis, fondé sur des forces sectaires sunnites s’efforçant d’imposer des lois islamistes restrictives et manquant de tout soutien populaire substantiel.
Les forces intermédiaires américaines qui ont pris le pouvoir en Libye se sont rapidement rendues profondément impopulaires. Elles ont permis aux principales banques internationales de retenir des milliards de revenus issus du pétrole libyen et qui étaient gelés au moment de l’éclatement de la guerre tout en présidant dans le pays à l’escalade de la violence entre milices islamistes rivales.
Lorsqu’hier, une voiture piégée a explosé devant un hôpital à Benghazi en faisant au moins trois morts et 17 blessés, des manifestations ont éclaté contre les milices islamistes locales, exigeant qu’elles soient expulsées de la ville. Un témoin a dit à Reuters, « C’est la chair de nos fils, c’est ce que les milices nous ont donné. »
Dans un récent article intitulé « Sous le drapeau noir d’al Qaïda, la ville syrienne est dirigée par une bande d’extrémistes, » le quotidien britannique Daily Telegraph décrit la vie à Raqqa, ville située dans le Nord de la Syrie et actuellement contrôlée par le Front al Nusra qui est lié à al Qaïda. Les églises chrétiennes de la ville sont fermées, les tribunaux islamiques interpellent des femmes qui ne portent pas le foulard islamique et al Nusra a confisqué de nombreuses boulangeries et lieux de travail. Des centaines d’habitants de la ville se sont joints aux protestations contre le régime d’al Nusra.
Washington et ses alliés poussent à la guerre et au changement de régime en Syrie en dépit d’une profonde opposition populaire à une telle guerre au sein de la classe ouvrière dans le pays. Quelque 62 pour cent des Américains et des pourcentages même supérieurs de Turcs et de Libanais, sont opposés à une nouvelle escalade de la guerre en Syrie.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Estirio Dogante a écrit:Je vous propose cet article qui est bien meilleur que l'autreObama et Cameron se réunissent pour un sommet de guerre à Washington
Par Alex Lantier et Chris Marsden
15 mai 2013
Tout nouveau régime syrien qui émergerait des négociations de Genève serait – comme le régime dirigé par les milices concurrentes qui a émergé de la guerre des Etats-Unis-OTAN de 2011 en Libye – un gouvernement fantoche droitier à la botte des Etats-Unis, fondé sur des forces sectaires sunnites s’efforçant d’imposer des lois islamistes restrictives et manquant de tout soutien populaire substantiel.
Est-ce qu'il existe en Libye "un gouvernement fantoche droitier à la botte des Etats-Unis" ? Ils en seraient bien contents, mais c'est loin d'être le cas - il y a d'ailleurs pas mal de doute sur l'existence d'un gouvernement digne de ce nom là-bas.
D'autre part Kadhafi avait quant à lui les meilleures relations du monde avec Bush fils et Tony Blair, sans parler bien sûr de notre quelque peu droitier Sarkozy....
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Mais, évidemment!
Le pillage grossier des ressources de la Libye par les impérialistes (Russes et Chinois mis à la porte manu militari) ne peuvent pas cacher quelques "inconvénients" de la part des bandes armées qu'eux ont organisé, financés et armées tel et comme ils le font en *Syrie en ce moment même.
Le "gouvernement" libyen est directement contrôlé par les impérialistes, comme celui de Karzai en Afghhanistan et celui mis en place par la force et les massacres en Irak.
Le futur avenir de la Syrie d'ailleurs si leurs plans aboutissent.
Ce ne sont pas là des faits de connaissance publique?
Ose dire Sylvestre que les Jhalil et les autres bandits du même acabit (qui d'ailleurs contrôlent si peu que ce sont les impérialistes qui s'occupent de la "police" du régime) menés dans les bagages des impérialistes sont autre chose que des misérables marionnettes dans les mains impérialistes?
Le pillage grossier des ressources de la Libye par les impérialistes (Russes et Chinois mis à la porte manu militari) ne peuvent pas cacher quelques "inconvénients" de la part des bandes armées qu'eux ont organisé, financés et armées tel et comme ils le font en *Syrie en ce moment même.
Le "gouvernement" libyen est directement contrôlé par les impérialistes, comme celui de Karzai en Afghhanistan et celui mis en place par la force et les massacres en Irak.
Le futur avenir de la Syrie d'ailleurs si leurs plans aboutissent.
Ce ne sont pas là des faits de connaissance publique?
Ose dire Sylvestre que les Jhalil et les autres bandits du même acabit (qui d'ailleurs contrôlent si peu que ce sont les impérialistes qui s'occupent de la "police" du régime) menés dans les bagages des impérialistes sont autre chose que des misérables marionnettes dans les mains impérialistes?
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Lu sur BELLACIAO : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article135419
La fin de partie en Syrie arrive à grands pas
jeudi 16 mai 2013 - 17h54
La fin de partie en Syrie arrive à grands pas (Counterpunch) Shamus COO
La cadence des événements en Syrie s’est accélérée ces dernières semaines. Les forces gouvernementales ont remporté contre les rebelles des victoires importantes sur le terrain, et cette situation a provoqué un mélange de provocations guerrières et de propositions de paix de la part des U.S. et de ses alliés anti-Assad.
Avec la bénédiction d’Obama, les avions de combat d’Israël ont mené récemment et à trois reprises une offensive contre la Syrie ; lors d’une de ces frappes aériennes massives contre des objectifs militaires à Damas, 42 soldats syriens ont été tués. Peu de temps après, Obama finissait par accepter d’entamer des pourparlers de paix avec la Russie, qui le réclamait depuis des mois.
Obama aborde ces discussions en position affaiblie ; le gouvernement syrien est en train de gagner la guerre contre les rebelles soutenus pas les US, et l’avantage sur le terrain est l’atout majeur dans tous les pourparlers de paix. Obama et les rebelles ne sont pas en position d’exiger quoi que ce soit en Syrie en ce moment.
Il est possible qu’Obama veuille éviter de subir une autre humiliation dans son ingérence en Syrie en acceptant des accords de "paix" de dernière minute pour sauver la face.
Il est également vraisemblable, cependant, que ces négociations de paix soient une manœuvre diplomatique habile qui a pour véritable objectif la guerre. Il n’est pas rare que des négociations de paix échouent et que cet échec soit utilisé comme motif pour relancer la guerre, puisque "les tentatives de paix ont échoué".
Et Obama a de nombreuses raisons de poursuivre la guerre : il apparaitrait comme incroyablement faible et ridicule si le président syrien devait rester au pouvoir alors que l’administration Obama a déjà annoncé que le régime d’Assad était fini et qu’elle a soigneusement sélectionné un gouvernement alternatif composé d’exilés syriens que les Etats-Unis - et leurs alliés – considèrent comme étant le "gouvernement légitime syrien".
Voici comment la BBC présente le gouvernement fantoche syrien d’Obama :
“… les dirigeants politiques de l’opposition syrienne – qui font le tour des capitales du monde et se livrent à de grands discours – ne dirigent personne. Ils ont déjà du mal à contrôler les délégués dans la même salle qu’eux, à plus forte raison les combattants sur le terrain".
Si, contre toute attente, des accords de paix sont conclus, ces exilés syriens — qui ne sont véritablement écoutés que par une infime minorité des rebelles — seront ceux qui signeront ces accords.
Il y a de nombreux responsables politiques aux Etats-Unis qui réclament encore à grands cris la guerre en Syrie, en la justifiant par l’accusation non établie que le gouvernement syrien aurait utilisé des ADM contre les rebelles.
En réalité, cependant, à ce jour, l’ONU a seulement dit que c’était le contraire qui était vrai : il y a des preuves indiquant que ce sont les rebelles soutenus par les US qui auraient utilisé des ADM contre le gouvernement syrien.
Bien sûr, ces faits ont été relégués en dernière page des journaux U.S. - quand ils ont été publiés. De la même façon, les mauvaises nouvelles annonçant que les rebelles se livraient à un nettoyage ethnique et religieux à grande échelle et commettaient de nombreuses violations des droits humains n’ont pas non plus été publiés à la une.
Et les nombreux attentats terroristes commis par les rebelles soutenus par les U.S. qui ont tué des civils inconsidérément ont été pareillement largement ignorés par les responsables politiques et par les médias.
La position des États-Unis est également affaiblie par le fait que la majorité des combattants rebelles sont des islamistes extrémistes, qui se battent pour le jihad et la charia, et non pas pour la démocratie.
Le Guardian écrivait récemment :
"la principale force d’opposition armée en Syrie, l’Armée Syrienne Libre, perd des combattants et du potentiel au profit de Jabhat al-Nusra, une organisation islamiste liée à Al-Qaïda qui s’avère être la force la mieux équipée, financée et motivée pour combattre le régime de Bachar al-Assad".
Le New York Times ajoute :
"Il n’y a nulle part sur le territoire syrien contrôlé par les rebelles de force armée laïque de quelque importance".
Mais, même avec tous ces obstacles qui empêchent les États-Unis d’imposer leurs conditions au gouvernement syrien, Obama a en main des atouts importants : l’armée U.S. et l’armée israélienne.
Il est possible que les frappes israéliennes contre la Syrie aient été utilisées comme outil de marchandage pour la conférence internationale sur la Syrie proposée en Russie. Si Obama menaçait de ramener la Syrie à l’âge de pierre, il ne manque pas de preuves - Afghanistan, Irak, Libye — pour qu’on prenne ces menaces au sérieux.
Mettre ce genre de menaces à exécution est, en fait, considéré comme une politique étrangère intelligente par de nombreux responsables politiques aux États-Unis dans la mesure où un pays non aligné aura été affaibli et démantelé en tant que force d’opposition, ce qui ferait tomber le dernier obstacle à la guerre contre l’Iran.
La politique étrangère des États-Unis repose entièrement de nos jours sur l’usage de la menace d’anéantissement. La puissance économique des États-Unis étant en déclin par rapport à la Chine et à d’autres pays, la carotte de l’économie a été écartée au profit du bâton de l’armée. Des tas d’"experts" en politique étrangère demandent instamment qu’Obama sorte à nouveau le bâton, de peur que ce fondement de la politique étrangère des États-Unis ne s’avère n’être que du vent.
C’est l’essence de l’engagement des Etats-Unis en Syrie, qui est de risquer de déclencher une guerre régionale qui pourrait comprendre des pays comme le Liban, la Turquie, l’Irak, Israël, l’Iran, la Jordanie et l’Arabie Saoudite, avec la probabilité d’entraîner de force les grandes puissances liées à ces pays, les U.S. et l’Europe, d’une part, la Russie et la Chine, d’autre part.
Le sort du Moyen-Orient, déjà très éprouvé, est en suspens.
Shamus Cooke
Shamus Cooke est employé des services sociaux, syndicaliste, et écrit pour le site "Workers Action" (www.workerscompass.org)
Source Syria Endgame Approaching Fast May 13, 2013 http://www.counterpunch.org/2013/05....
Traduction : R.R., traducteur occasionnel, mais exclusif, de textes de sites alternatifs * http://www.counterpunch.org/2013/05....
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Syrie
Ghayath Naisse dans Tout est à nous : Syrie : un accord impérialiste, une révolution populaire orpheline
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Je viens de lire sur un site "In defense of marxism" un bon article sur la Syrie. Il est en anglais mais il vaut la peine
http://www.marxist.com/what-the-assad-regime-was-and-what-it-has-become-1.htm
Il est long (trois parts dont le lien est la première partie) et développe la histoire de la Syrie, les réformes des officiers du Bath, le passage au capitalisme libéral après la chute de l'Urss, le régime d'Assad et l'insurrection et sa suite.
Un bon cours d'histoire sur la question.
C'est peut-être cette optique, celle de montrer la histoire récente de la Syrie que les empêche de développer les plans de l'impérialisme sur la région. Peut-être qu'ils développent cela ailleurs.
http://www.marxist.com/what-the-assad-regime-was-and-what-it-has-become-1.htm
Il est long (trois parts dont le lien est la première partie) et développe la histoire de la Syrie, les réformes des officiers du Bath, le passage au capitalisme libéral après la chute de l'Urss, le régime d'Assad et l'insurrection et sa suite.
Un bon cours d'histoire sur la question.
C'est peut-être cette optique, celle de montrer la histoire récente de la Syrie que les empêche de développer les plans de l'impérialisme sur la région. Peut-être qu'ils développent cela ailleurs.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Jean-Pierre Filiu vient de publier (Le Nouveau Moyen-Orient, 402 p)
«La révolution arabe durera une génération»
http://www.mediapart.fr/journal/international/160413/jean-pierre-filiu-la-revolution-arabe-durera-une-generation
«La révolution arabe durera une génération»
http://www.mediapart.fr/journal/international/160413/jean-pierre-filiu-la-revolution-arabe-durera-une-generation
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Syrie
Citation d'une intervention d'Estirio Dogante:
"La guerre civile en cours en Syrie" dit l'article. Cette donnée, presque acceptée comme venant de soi, cache la véritable nature de ce conflit qui est avant tout une guerre provoquée et appuyée par l'impérialisme qui cherche de toutes les manières possibles à liquider la Syrie pour passer à l'étape Iran et expulser les Russes de la méditerranéenne et contrôler complètement les approvisionnements de pétrole de la Chine.
De cela, pas un mot, ce qui fait "l'explication" un tantinet absurde. D'un coté il paraîtrait que les impérialistes regardent avec dégoût cette "guerre civile" mais d'un autre "leurs alliés" (leurs pions dans la région en fait) agressent à qui mieux mieux, la Syrie.
Des incursions aériennes (la Turquie), des bombardements (Israël), des fournitures d'armes, des miliciens, des instructeurs, des camps d'entrainement, des médecins, les Saoudis, Qataris, Lybiens, Afghans et autres Al Quaida. qui tous ne peuvent pas bouger, sans l'accord et l'encouragement (ouvert et cynique) des impérialistes principaux".
La position léniniste ne consiste-elle pas à être inconditionnellement du côté du pays dominé contre l'impérialisme, quelque soit le régime politique du pays dominé ?
"La guerre civile en cours en Syrie" dit l'article. Cette donnée, presque acceptée comme venant de soi, cache la véritable nature de ce conflit qui est avant tout une guerre provoquée et appuyée par l'impérialisme qui cherche de toutes les manières possibles à liquider la Syrie pour passer à l'étape Iran et expulser les Russes de la méditerranéenne et contrôler complètement les approvisionnements de pétrole de la Chine.
De cela, pas un mot, ce qui fait "l'explication" un tantinet absurde. D'un coté il paraîtrait que les impérialistes regardent avec dégoût cette "guerre civile" mais d'un autre "leurs alliés" (leurs pions dans la région en fait) agressent à qui mieux mieux, la Syrie.
Des incursions aériennes (la Turquie), des bombardements (Israël), des fournitures d'armes, des miliciens, des instructeurs, des camps d'entrainement, des médecins, les Saoudis, Qataris, Lybiens, Afghans et autres Al Quaida. qui tous ne peuvent pas bouger, sans l'accord et l'encouragement (ouvert et cynique) des impérialistes principaux".
La position léniniste ne consiste-elle pas à être inconditionnellement du côté du pays dominé contre l'impérialisme, quelque soit le régime politique du pays dominé ?
matsanderson- Messages : 21
Date d'inscription : 18/05/2013
Re: Syrie
matsanderson a écrit:Citation d'une intervention d'Estirio Dogante:
"La guerre civile en cours en Syrie" dit l'article. Cette donnée, presque acceptée comme venant de soi, cache la véritable nature de ce conflit qui est avant tout une guerre provoquée et appuyée par l'impérialisme qui cherche de toutes les manières possibles à liquider la Syrie pour passer à l'étape Iran et expulser les Russes de la méditerranéenne et contrôler complètement les approvisionnements de pétrole de la Chine.
De cela, pas un mot, ce qui fait "l'explication" un tantinet absurde. D'un coté il paraîtrait que les impérialistes regardent avec dégoût cette "guerre civile" mais d'un autre "leurs alliés" (leurs pions dans la région en fait) agressent à qui mieux mieux, la Syrie.
Des incursions aériennes (la Turquie), des bombardements (Israël), des fournitures d'armes, des miliciens, des instructeurs, des camps d'entrainement, des médecins, les Saoudis, Qataris, Lybiens, Afghans et autres Al Quaida. qui tous ne peuvent pas bouger, sans l'accord et l'encouragement (ouvert et cynique) des impérialistes principaux".
La position léniniste ne consiste-elle pas à être inconditionnellement du côté du pays dominé contre l'impérialisme, quelque soit le régime politique du pays dominé ?
Et quand le peuple concerné est insurgé contre le régime fasciste, on choisit les fascistes ?
Surtout qu'il a été prouvé de très nombreuses fois, chiffres à l'appui, que l'aide financière et militaire est ridicule par rapport aux moyens fournis par la Russie au régime.
Fallait-il défendre Mussolini contre la résistance italienne ?
(qui n'était pas que communiste mais aussi maffieuse, DC, et elle très aidée par l'impérialisme US).
Si on ne réponds pas honnêtement à la question on n'est pas sérieux.
Chacun sait, pour ceux qui veulent bien se renseigner avec honnêteté que l'aide financière à l'opposition est plusieurs fois inférieure à celle que reçoit l'autorité palestinienne fournie par les impérialistes sans que cela ne change quoique ce soit de la légitimité d'un soulèvement.
La Turquie n'est pas intervenue en Syrie (pour l'instant), contrairement à ce qui se dit, et les frottages aux frontières entre ce pays et la Syrie ne sont pas plus imputables à un pays comme à l'autre.
D'autre part, sur l'agression israélienne (condamnée par l'opposition syrienne) il est à remarquer que, comme il l'a toujours fait , le régime Assad continue de préférer écraser son peuple, tourner ses moyens contre son peuple plutôt que de permettre à l'armée de faire face au sionisme.
Enfin sur les armes, si le peuple syrien avait eu la moitié de ce que le régime fasciste dirige contre lui, Assad aurait été balayé depuis longtemps, et bien des tourments évités, y compris la progression de groupes armés islamistes dangereux.
Maintenant et au détail il me semble peu judicieux de dire n'importe quoi sur la route du pétrole pour la Chine qui passerai par la Syrie, il faudrait arrêter un peu les gros délires et savoir où sont les pays, à part "là bas".
Actuellement on voit depuis quelque temps l'impérialisme US qui soutenait la résistance syrienne comme la corde soutient le pendu en plein rétropédalages , nos grands anti-impérialistes vont-ils d'un coup trouver casher la résistance ou continuer de sucer le Mussolini de Damas ?
La question de l'éjection de Assad demeure entière pour le peuple syrien. Et il n'existe pas d'intervention militaire impérialiste en Syrie ressemblant de près ou de loin ce qu'ils ont fait en Irak ou en Afghanistan. Ils ont juste fait le minima si jamais la résistance gagne pour passer pour sympas à un éventuel nouveau gouvernement si l'opposition gagne.
Dans cette opposition et cette insurrection populaire qui a gagné toutes les régions et les communautés maintenant, il y a de tout, du meilleur au pire, et la poursuite de la guerre civile ou bien une entente impérialiste par dessus la tête du peuple, sont des problèmes qui affaiblissent le peuple et la classe ouvrière syrienne qui avaient fait une série de grèves générales au début du soulèvement et qui ne le peuvent plus maintenant dans les conditions de la guerre.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Quel rapport avec l'Italie?
Lénine parle de pays dominés, c'est à dire à son époque, principalement de pays colonisés ; et, à propos de l'Italie justement, la défense inconditionnelle de l'Ethiopie contre l'Italie, indépendamment du régime politique du pays dominé politiquement ou économiquement.
C'est une position de principe pour qui se réclame du Communisme.
L'ennemi principal est TOUJOURS l'impérialisme.
Et la Syrie rappelle étrangement la Libye et peut-être demain l'Algérie : une conjonction des forces de l'impérialisme, du Qatar, de l'Arabie Saoudite, et des divers groupes islamistes financés par les premiers, aucun rapport avec les révolutions tunisienne et égyptienne....au contraire, le but étant de faire refluer ces révolutions, via encore les partis islamistes.
Lénine parle de pays dominés, c'est à dire à son époque, principalement de pays colonisés ; et, à propos de l'Italie justement, la défense inconditionnelle de l'Ethiopie contre l'Italie, indépendamment du régime politique du pays dominé politiquement ou économiquement.
C'est une position de principe pour qui se réclame du Communisme.
L'ennemi principal est TOUJOURS l'impérialisme.
Et la Syrie rappelle étrangement la Libye et peut-être demain l'Algérie : une conjonction des forces de l'impérialisme, du Qatar, de l'Arabie Saoudite, et des divers groupes islamistes financés par les premiers, aucun rapport avec les révolutions tunisienne et égyptienne....au contraire, le but étant de faire refluer ces révolutions, via encore les partis islamistes.
matsanderson- Messages : 21
Date d'inscription : 18/05/2013
Re: Syrie
matsanderson a écrit:Quel rapport avec l'Italie?
Lénine parle de pays dominés, c'est à dire à son époque, principalement de pays colonisés ; et, à propos de l'Italie justement, la défense inconditionnelle de l'Ethiopie contre l'Italie, indépendamment du régime politique du pays dominé politiquement ou économiquement.
C'est une position de principe pour qui se réclame du Communisme.
L'ennemi principal est TOUJOURS l'impérialisme.
Et la Syrie rappelle étrangement la Libye et peut-être demain l'Algérie : une conjonction des forces de l'impérialisme, du Qatar, de l'Arabie Saoudite, et des divers groupes islamistes financés par les premiers, aucun rapport avec les révolutions tunisienne et égyptienne....au contraire, le but étant de faire refluer ces révolutions, via encore les partis islamistes.
Donc on connait ta position à l'avance sur l'Algérie quand les luttes de travailleurs très importantes actuellement finiront par aboutirent à un soulèvement...
Contre le soulèvement populaire et pour le régime bourgeois. Ca promet.
D'après toi, l'Algérie est + ou moins développée que l'Italie de Mussolini ?
D'après toi, l'Algérie est un état anti-impérialiste ?
La Syrie, d'après toi, c'est comme l’Éthiopie des années 20 et 30? Mais tu te fous de qui ?
Pour le détail, le prolétariat industriel c'est + de 30% de la main d’œuvre, parmi un prolétariat qui fait dans les + de 80% de l'emploi total.
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=8&codeStat=SL.AGR.EMPL.ZS&codePays=SYR&codeTheme2=1&codeStat2=x&langue=fr
C'est impossible pour les peuples de se soulever contre des crapules comme Assad ou Moubarak parce que l'impérialisme grenouille ?
Évidemment quand on nie qu'il existe un soulèvement populaire tout devient plus facile.
Tu sembles complétement ignorer comme une bonne partie du gauchisme français le soulèvement populaire syrien le prenant que pour une manip des impérialistes .
Les documents existent sur ce site pour rappeler que ceux qui disent que le soulèvement populaire en Syrie n'existe pas et n'a pas existé sont à minima des gens sous-informés.
Je te rappellerai par ailleurs, qu'une armée engageant toute sa puissance de feu, contre un soulèvement sous-armé et non financé (à part sur les marges dont on a indiqué ici les limites incontestables) qui n'arrive pas à vaincre dans un état moderne comme la Syrie , ça ne peut exister sans soulèvement populaire, soutien d'une énorme partie de la population.
Le problème de tout soulèvement populaire dans des régimes bourgeois fascistes ou semi-fascistes, rencontrera nécessairement des manœuvres des différends clans impérialistes.
Dans la Russie tsariste, état faible, infiniment moins développé que toute l'Afrique du Nord, la Syrie, la Jordanie, etc, il eut fallu s'attaquer au processus révolutionnaire sous prétexte que cela affaiblissait face à l'impérialisme allemand ?
Pourtant, là, les troupes de l'impérialisme allemand étaient réellement sur le territoire allemand et en masse.
Enfin, et comme cela a été prouvé de nombreuses fois, il n'y a pas d'intervention militaire de l'impérialisme US en Syrie, sauf sur les marges.
Rien à voir, contrairement aux fantasmes défendus avec l'intervention US en Irak et en Afghanistan.
Nous sommes plutôt dans un processus de soulèvement populaire que l'impérialisme américain laisse s'épuiser montrant ainsi l'objectif de l'état US, en attendant une nouvelle bascule d'alliance .
Je suis du côté des soulèvements populaires sur des revendications démocratiques et c'est là qu'on doit se positionner. Cela implique une indépendance vis à vis des partis de la bourgeoisie en Syrie qu'ils soient dans l'opposition ou du côté fasciste que tu soutiens.
C'est la seule façon de trier c'est d'abord d'être du côté du peuple quand il exprime des revendications progressistes, ce qui est toujours le cas, malgré la progression de courants réactionnaires dans l'opposition armée.
Ce qui ne nous permet pas de savoir que tu aurais été logiquement du côté de Mussolini contre l'impérialisme US il y a 70 ans car un communiste est toujours du côté d'un état dominé face à l'impérialisme dominant.
Et personne ne peut nier, même de la plus infime façon, que l'Italie des années 40 'était bien un état dominé face à l'impérialisme US.
Ah, au fait, l'attitude colonialiste de l'Italie vis à vis de l’Éthiopie n'est pas une niews pour des états dominés qui cherchent à leur tour des peuples à dominer.
C'est une question d’ailleurs qu'on retrouve dans la crise des dictatures bourgeoises dans le monde que la domination de peuples et d'ethnies colonisés et opprimés. Rien de neuf, et on l'a vu aussi bien en Irak qu'aux USA, en Algérie, en Libye ou en Syrie, en Chine, en Birmanie, en Malaisie, etc, où les régimes bourgeois sont en même temps colons, xénophobes, racistes, oppressants.
Encore une fois là dedans c'est où est le peuple , et quand celui-ci bouge sur des revendications populaires et sociales, de quel côté on est. Il n'y a pas d'autres boussoles que cela, que cela soit contre le régime qui est l'ennemi principal et de très loin en moyens financiers et militaires, pour l'exemple qui nous préoccupe, contre les menées impérialistes (USA, France, Russie, etc), d'états de la région (Saouds, Turquie, Irak, Iran, Israël, Qatar, etc).
Nous aurons bientôt en Iran le feu qui va se rallumer et le soulèvement populaire entamé en 2009 peut repartir. Ce pays a des traditions de luttes ouvrières difficiles mais existantes, les grenouillages de l'impérialisme repartiront alors de plus belle.
Devrons-nous cracher sur le peuple iranien comme notre ami le propose au motif que cela affaiblit la lutte contre l'impérialisme ? Comme ces bons campistes trotskystes et staliniens du Tudeh qui se sont mis à sucer du Khomeny ? Misère du campisme qui n'a jamais été autre chose qu'un piège pour les peuples.
Doit-on rayer de notre carte les dizaines d'orgas révolutionnaires du proche orient, les milliers de syndicats clandestins et indépendants, les mouvements populaires sous prétexte que l'impérialisme lâche quelques piécettes à une partie des mouvements d'opposition ?
Ce n'est pas cela le communisme, Trotsky ou pas .
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Je dis simplement que la position léniniste c'est la défense inconditionnelle des pays dominés économiquement contre les pays impérialistes dont faisait partie et fait partie l'Italie (contre l'Ethiopie à l'époque) et aujourd'hui, il faut être aveugle pour ne pas voir d'une part que la Libye, la Syrie, l'Algérie sont des pays dominés économiquement, tout comme la Tunisie et l'Egypte, et que d'autre part, l'impérialisme veut faire exploser tous ces pays, dans son plan du Grand Moyen Orient, via les différents groupes islamistes financés directement ou indirectement par ses soins...et on voit à quoi aboutit le prétexte humanitaire en Libye aujourd'hui!
Cela dit, c'est ton droit le plus strict de préférer Bernard Henri Lévy à Lénine!
Cela dit, c'est ton droit le plus strict de préférer Bernard Henri Lévy à Lénine!
matsanderson- Messages : 21
Date d'inscription : 18/05/2013
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