Grèce
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Résultat élections
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=8347
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
«L’obectif reste: battre le gouvernement Samaras"
http://alencontre.org/europe/grece/grece-lobectif-reste-battre-le-gouvernement-de-samaras.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Homo Boeotius
Peu de gens (encore) sensés peuvent se dire satisfaits des résultats du vote du dimanche 18 mai en Grèce. Les élections régionales et municipales ont déjà confirmé un certain degré d’implosion et de chaos alors “gérables”. Ils ont autant rappelé et à quel point, les encrages locaux des réseaux et des clientélismes, qui plus est dans une période où la survie économique pour tout un chacun... et la mort de tous les autres, devient la première préoccupation. Et chez SYRIZA notamment, il n’y a pas lieu de pavoiser au vu des résultats de ce premier tour.
Certes, Gavriil Sakellaridis, le jeune candidat du parti de la Gauche supposée radicale aux municipales d’Athènes vient de franchir le seuil du deuxième tour, bénéficiant également il faut le dire, de la présence au premier tour du candidat dissident ex-Nouvelle démocratie et ancien maire, Nikitas Kaklamanis. C’est ainsi que Sakellaridis affrontera au second tour dimanche 25 mai, le maire sortant Kaminis, désormais soutenu par la Nouvelle démocratie en plus du PASOK.
Et tout le monde aura remarqué un taux d’abstention proche de 40% (autant qu’aux élections municipales et régionales de 2010) et surtout, surtout ce score de l’Aube dorée, lequel a doublé à Athènes (candidature d’Ilias Kassidiaris), passant de 8% à 16%, (11% pour le candidat de l’Aube dorée Panagiotaros aux régionales d’Attique et 8% en moyenne au niveau national) ...
http://www.greekcrisis.fr/2014/05/Fr0350.html
Certes, Gavriil Sakellaridis, le jeune candidat du parti de la Gauche supposée radicale aux municipales d’Athènes vient de franchir le seuil du deuxième tour, bénéficiant également il faut le dire, de la présence au premier tour du candidat dissident ex-Nouvelle démocratie et ancien maire, Nikitas Kaklamanis. C’est ainsi que Sakellaridis affrontera au second tour dimanche 25 mai, le maire sortant Kaminis, désormais soutenu par la Nouvelle démocratie en plus du PASOK.
Et tout le monde aura remarqué un taux d’abstention proche de 40% (autant qu’aux élections municipales et régionales de 2010) et surtout, surtout ce score de l’Aube dorée, lequel a doublé à Athènes (candidature d’Ilias Kassidiaris), passant de 8% à 16%, (11% pour le candidat de l’Aube dorée Panagiotaros aux régionales d’Attique et 8% en moyenne au niveau national) ...
http://www.greekcrisis.fr/2014/05/Fr0350.html
ulrik- Messages : 127
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Grèce
Aris Vasilopoulos (35 ans) a été élu maire de Philadelphia - Chalcedon (Attique).
Il est membre de SYRIZA et de KOKKINO, une (très) petite organisation, qui a je ne sais quel statut au sein de la IVe Internationale.
Ci-cessous,
- un article qu'il a écrit il y a un an
- sa déclaration après son élection (video)
Il est membre de SYRIZA et de KOKKINO, une (très) petite organisation, qui a je ne sais quel statut au sein de la IVe Internationale.
Ci-cessous,
- un article qu'il a écrit il y a un an
- sa déclaration après son élection (video)
Aris Vasilopoulos | 20.03.2013
Le gouvernement avance à grands pas dans la dégradation de l’hôpital de Patission avec pour objectif final sa fermeture définitive, ce qui aura des conséquences dramatiques pour un secteur dont les hôpitaux (Pammakaristos, 7ème centre de soin général de Patission) couvrent plus d’un million d’habitants.
Un élément indicatif de la situation est que le 15 mars le fonctionnement de la cardiologie a été suspendu, tandis que depuis le mardi 19 mars la section pathologique a fermé !!! Le syndicat des travailleurs de l’hôpital a immédiatement tenu une assemblée générale et a décidé de résister à la tentative de fermeture de l’établissement par une série de manifestations, en commençant par la manifestation de protestation dans le bureau de la directrice à l’hôpital Agia Olga (l’hôpital de Patission dépend de lui car ils sont regroupés administrativement).
L’appel de la fédération syndicale a rencontré un écho important, les personnes rassemblées criant des slogans contre la fermeture de l’hôpital et appelant les patients à la lutte commune.
Le rassemblement, qui s’est dirigé dans le bureau de la directrice, a été suivi par des travailleurs de l’hôpital de Patission, du 7ème centre de soin général de Patission, de Thriassio, d’Amalias Flemming, où aux côtés des travailleurs se trouvaient les membres de Syriza des comités locaux de Patission, Filadelfia-Chalkidonas et Neas Ionias, ainsi que des membres du PAME et d’ANTARSYA.
Lors de la rencontre avec les travailleurs la directrice Mme Balaoura a déclaré qu’elle essaierait de faire venir un médecin du Sismanogleio, disant qu’ils sont en « surnombre », mais elle a refusé de s’engager sur des mouvements de personnel. Ensuite a eu lieu une discussion entre les personnes présentes, qui a décidé une intensification des actions avec pour première étape le rassemblement de manifestation du mardi 26/03 à 17h30 à l’hôpital de Patission, tandis qu’était proposée par le syndicat des travailleurs d’Amalia Flemming une coordination avec les syndicats de la polyclinique, de Spiliopouleio, d’Agia Barbara.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Grèce
Il est membre de SYRIZA et de KOKKINO, une (très) petite organisation, qui a je ne sais quel statut au sein de la IVe Internationale.
Ca existe encore "la quatrième internationale" ?
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Grèce
Oui, il en existe même plusieurs.mykha a écrit:Il est membre de SYRIZA et de KOKKINO, une (très) petite organisation, qui a je ne sais quel statut au sein de la IVe Internationale.
Ca existe encore "la quatrième internationale" ?
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Grèce
oui ça existe, plus que jamais, et kokkino a le statut d'observateur (donc supérieur à simplement sympathisante) de l'internationale il me semble.
iztok- Messages : 241
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 36
Localisation : toulouse
Re: Grèce
Et une autre organisation, dans le regroupement anti-K Antarsya,
est également lié à la IVème internationale.
Il y a surement des articles plus récent rendant compte des débats entre les deux,
mais voici un article qui situe un peu les positions:
Quelle Syriza (ou Antarsya) les anticapitalistes veulent
http://npa2009.org/content/quelle-syriza-ou-antarsya-les-anticapitalistes-veulent
est également lié à la IVème internationale.
Il y a surement des articles plus récent rendant compte des débats entre les deux,
mais voici un article qui situe un peu les positions:
Quelle Syriza (ou Antarsya) les anticapitalistes veulent
http://npa2009.org/content/quelle-syriza-ou-antarsya-les-anticapitalistes-veulent
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
[quote="mykha"]
Quelques infomations sur la IV
https://forummarxiste.forum-actif.net/t1907-iv-internationale-dite-su?highlight=Internationale
Ca existe encore "la quatrième internationale" ?
Quelques infomations sur la IV
PS. Désolé, j'aurais plutôt renvoyer sur le fil dédié du forum...La Quatrième Internationale a tenu la réunion annuelle de son Comité international (CI), du 25 au 29 février à Amsterdam. Cette session a rassemblé 90 représentants de 44 organisations membres, sympathisantes, observatrices permanentes ou invitées de 36 pays du monde entier...
Suite: http://npa2009.org/content/quatri%C3%A8me-internationale-une-rencontre-fructueuse
https://forummarxiste.forum-actif.net/t1907-iv-internationale-dite-su?highlight=Internationale
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
iztok a écrit:oui ça existe, plus que jamais, et kokkino a le statut d'observateur (donc supérieur à simplement sympathisante) de l'internationale il me semble.
Euh, non, c'est le contraire, à moins que les statuts aient beaucoup changé. Une organisation sympathisante a pour vocation de devenir section ou de fusionner avec la section s'il en existe une. DEA (organisation d'où provient Kokkino, et avec qui elle devrait fusionner bientôt) a depuis peu le statut d'observateur permanent.
En Grèce, il y a également une section : l'OKDE-Spartakos (membre d'Antarsya).
Il existe également l'OKDE (ou OKDE-Ergatiki Pali, du nom de son journal), qui a rompu avec la IV il y a quelques années au sujet de la question des "partis larges" et se revendique toujours d'Ernest Mandel.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Grèce
Une victoire électorale qui ouvre sur des tâches plus difficiles
Déclaration de DEA
http://alencontre.org/europe/grece/grece-une-victoire-electorale-qui-ouvre-sur-des-taches-plus-difficiles.html
Déclaration de DEA
http://alencontre.org/europe/grece/grece-une-victoire-electorale-qui-ouvre-sur-des-taches-plus-difficiles.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Elections en Grèce: analyse de Yiorgos (Antarsya)
Les élections régionales et européennes en Grèce ont clairement montré que le gouvernement de coalition,
alliant droite conservatrice et sociaux-démocrates, n’est plus légitime.
Aux européennes, ensemble, ils n’ont récolté que 30,7% des voix,
la grande majorité des citoyens n’approuvant pas leurs politiques dictées par la Troïka depuis 2010.
La suite: http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3542
Les élections régionales et européennes en Grèce ont clairement montré que le gouvernement de coalition,
alliant droite conservatrice et sociaux-démocrates, n’est plus légitime.
Aux européennes, ensemble, ils n’ont récolté que 30,7% des voix,
la grande majorité des citoyens n’approuvant pas leurs politiques dictées par la Troïka depuis 2010.
La suite: http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3542
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
La Grèce après les élections du 25 mai
Syriza a gagné et maintenant quoi ?
Philippe Alcoy
Source: http://www.ccr4.org/Syriza-a-gagne-et-maintenant-quoi
Dimanche 25 mai dernier a eu lieu une triple élection en Grèce (européennes, municipales et régionales). Celles-ci impliquaient des enjeux politiques importants concernant notamment le futur du gouvernement Nouvelle Démocratie-PASOK. Avec près de 27% des voix, Syriza arrive en tête pour la première fois dans une élection nationale et gagne clairement les européennes (ND ne recueille que 23% des voix) [1]. Cependant, cette victoire fêtée et mise en avant par plusieurs courants politiques, y compris d’extrême-gauche, au niveau international doit être relativisée. En effet, bien que la formation dirigée par Alexis Tsipras réussi à gagner la région d’Attique, la plus peuplée du pays, les partis de la coalition au pouvoir gagnent 9 des 13 régions grecques [2]. Sur le plan des municipalités, Syriza a été incapable de gagner au moins une des grandes villes du pays (Athènes et Thessalonique étant acquises par des candidats dits « indépendants » mais soutenus par le gouvernement).
Le gouvernement survit malgré la défaite
Tsipras et la direction de Syriza avaient fait de cette triple échéance électorale un véritable référendum pour le gouvernement : si la victoire de Syriza sur les partis de la coalition était assez importante ils s’arrogeraient le droit d’exiger des élections anticipées et prétendre arriver à diriger le pays. Mais rien de cela n’a eu lieu. En effet, sans vouloir minimiser l’évènement important que constitue la première victoire de Syriza dans une élection nationale et le fait que pour la première fois dans l’histoire la région de l’Attique sera dirigée par un parti de gauche, les résultats électoraux n’ont pas été à la hauteur des ambitions de cette formation. C’est pour cela que le journal conservateur Kathimerini affirme que « si Syriza avait réussi à gagner la plus grande région du pays et sa capitale [Athènes], cela aurait eu un plus grand impact. Maintenant, sans augmenter son pourcentage de voix au niveau national, Syriza ne peut pas exiger que le résultat bouleverse l’ordre politique » [3].
Ainsi, le gouvernement limite la casse. La défaite a été moins importante que prévu. Certes, il a dû procéder à un remaniement ministériel, mais l’essentiel est qu’il a survécu. Les résultats révèlent une « stabilisation » (certes très précaire) d’une base électorale du gouvernement qui désire en quelque sorte la fin des « bouleversements » politiques, économiques et sociaux. Ce sentiment est alimenté par la propagande gouvernementale qui, en mettant en avant quelques chiffres macroéconomiques relativement positifs, essaye de démontrer que la Grèce se trouve « sur le bon chemin ». Evidemment, ces discours sont en complète contradiction avec la réalité des classes populaires. En effet, 35% de la population ne peut pas subvenir à ses besoins et le taux de chômage officiel est de près de 27% (57% parmi les jeunes) et les perspectives ne semblent pas aller dans le sens d’une diminution de celui-ci.
Quoi qu’il en soit, les marchés ont très bien su interpréter les résultats électoraux par rapport à leurs intérêts. Ainsi, « les résultats semblent avoir donné aux marchés un sentiment de stabilité politique (…) Cela parce que Syriza a été incapable de capitaliser le mécontentement populaire et n’a pas progressé dans le pourcentage de voix depuis les élections de 2012 » [4].
Tsipras l’ami des patrons ?
« Il y a deux conditions pour attirer les investisseurs : qu’ils se sentent en sécurité à propos de la zone euro et des perspectives de l’économie grecque et qu’ils voient de sérieux investissements publics ». Cette phrase n’a été prononcée par aucun ministre du gouvernement grec mais par Alexis Tsipras lui-même. En effet, dans les jours qui ont suivi les élections Tsipras a multiplié les déclarations à caractère « amical » à l’égard du patronat, prenant la pose d’un « homme d’Etat », d’un « possible et crédible » premier ministre œuvrant « pour le bien de la nation toute entière ».
Il est loin le Tsipras qui faisait semblant d’être « radical » sur la forme, tout en restant très modéré sur le fond. On avait noté depuis longtemps un virage progressif à droite, un recentrage du discours et même du programme déjà très réformiste et timoré de Syriza. En effet, cette stratégie de « radicalité verbale » a marché un moment « mais pour que Tsipras et Syriza puissent aller plus loin, il est en train de se positionner comme étant plus ouvert au monde des affaires et à travailler avec les investisseurs et l’industrie pour retrouver la croissance qu’il croit fondamentale pour la récupération du pays et pour prendre la place du premier ministre Antonis Samaras (…) lors des prochaines élections. (…) Le nouveau Tsipras parle maintenant d’attirer des capitaux pour relancer l’économie, en s’engageant à maintenir un régime fiscal stable pour les entreprises et en proposant de coopérer avec les partis de la gauche traditionnelle européenne » [5]. Ni plus ni moins.
Cette attitude s’inscrit tout droit dans la stratégie politique défendue par cette formation depuis le début : l’adaptation toujours plus grande au cadre légal bourgeois, y compris dans les moments où le régime se trouve le plus remis en question. Aujourd’hui la direction de Syriza veut mener cette logique jusqu’au bout et dévoile ouvertement son projet de conciliation de classes. Elle essaye de prendre la pose de « parti responsable » capable de gouverner. Or, dans l’état actuel des choses Syriza serait incapable de gouverner vraiment tout seul, il lui faut des alliés. Et d’après les déclarations de ses représentants on voit que c’est du côté du « centre politique » que l’on cherche ces dits « alliés ».
Pour un parti résolument du côté du prolétariat et des masses opprimées et pour la révolution !
On ne cesse de le répéter : la Grèce est un laboratoire politique, économique et social en temps de crise. Et cela non seulement pour la bourgeoisie. Les exploités et opprimés de toute l’Europe doivent tirer des leçons de la situation grecque. Il y en a encore pour nous berser des douces illusions sur l’importance de soutenir Syriza pour développer les luttes, y compris au sein de l’extrême-gauche. Or, depuis l’explosion du phénomène électoral Syriza, c’est tout le contraire que l’on a vu : Tsipras et sa formation ne sont nullement un instrument des luttes. Bien au contraire, Syriza est en train de dégénérer en « parti gestionnaire » à une vitesse vertigineuse.
Mais le problème pour les masses de Grèce c’est qu’après des mois de résistance héroïque aux attaques des gouvernements locaux et de la Troïka, le niveau de lutte se trouve actuellement très en-deçà de ce qu’exige la situation. Les bureaucraties syndicales avec leur stratégie d’usure en sont sans doute les principales responsables. Mais les directions des partis et regroupements réformistes ont aussi leur part de responsabilité. Les uns en divisant le mouvement ouvrier dans un délire autoproclamatoire, comme c’est le cas du KKE ; les autres en semant des illusions sur la possibilité de pouvoir renverser la situation désastreuse des masses en restant dans le cadre de la démocratie bourgeoise, ses lois, etc. C’est le cas notamment de Syriza qui aujourd’hui flirte avec le patronat grec et les dirigeants impérialistes – ce qui est la meilleure façon de préparer le terrain pour la progression des courants néofascistes comme Aube Dorée lequel se pose en « victime du régime » et seul parti véritablement en mesure de le contester.
Pour résoudre ce dilemme dans lequel se trouvent les masses il faut que les travailleurs se dotent d’un parti qui soit résolument du côté des exploités, luttant pour l’indépendance de classe, contre le capitalisme et offrant la perspective d’une société débarrassée de l’oppression et de l’exploitation. Une telle société ne pourrait pas avoir lieu dans le cadre restreint des frontières nationales. C’est pourquoi ce parti s’inscrirait dans la lutte révolutionnaire pour la perspective des Etats Unis Socialistes d’Europe. C’est pour cet objectif stratégique que nous nous battonsaussi !
5/6/2014.
----------------------
NOTES
[1] Pour ce qui est des résultats des autres partis aux européennes : Aube Dorée arrive en troisième avec 9.3%, suivi par le PASOK et ses 8.1%, To Potami (une nouvelle formation centriste) obtient 6.7%, le KKE gagne 6%, les Grecs Indépendants 2.7% et DIMAR (membre de la coalition au pouvoir jusqu’en juillet 2012) un maigre 1.2%.
[2] ND gagne le Nord Egée, la Grèce centrale, l’Epire, la Thessalie, le Sud de l’Égée et la Macédoine orientale et la Thrace. Le Péloponnèse a été remporté par un candidat soutenu par le gouvernement ; le PASOK remporte la Crète et les Grecs Indépendants la Macédoine centrale, la Macédoine occidentale et la Grèce occidentale. Syriza a remporté l’Attique et les Iles Ioniennes.
[3] Ekathimerini, “Has our political system reached rock bottom ?”, 26/5/2014.
[4] To Vima, “How the markets viewed the Sunday election results”, 27/5/2014.
[5] GreekReporter, “Tsipras Positions Himself As Premier Material”, 3/6/2014.
Syriza a gagné et maintenant quoi ?
Philippe Alcoy
Source: http://www.ccr4.org/Syriza-a-gagne-et-maintenant-quoi
Dimanche 25 mai dernier a eu lieu une triple élection en Grèce (européennes, municipales et régionales). Celles-ci impliquaient des enjeux politiques importants concernant notamment le futur du gouvernement Nouvelle Démocratie-PASOK. Avec près de 27% des voix, Syriza arrive en tête pour la première fois dans une élection nationale et gagne clairement les européennes (ND ne recueille que 23% des voix) [1]. Cependant, cette victoire fêtée et mise en avant par plusieurs courants politiques, y compris d’extrême-gauche, au niveau international doit être relativisée. En effet, bien que la formation dirigée par Alexis Tsipras réussi à gagner la région d’Attique, la plus peuplée du pays, les partis de la coalition au pouvoir gagnent 9 des 13 régions grecques [2]. Sur le plan des municipalités, Syriza a été incapable de gagner au moins une des grandes villes du pays (Athènes et Thessalonique étant acquises par des candidats dits « indépendants » mais soutenus par le gouvernement).
Le gouvernement survit malgré la défaite
Tsipras et la direction de Syriza avaient fait de cette triple échéance électorale un véritable référendum pour le gouvernement : si la victoire de Syriza sur les partis de la coalition était assez importante ils s’arrogeraient le droit d’exiger des élections anticipées et prétendre arriver à diriger le pays. Mais rien de cela n’a eu lieu. En effet, sans vouloir minimiser l’évènement important que constitue la première victoire de Syriza dans une élection nationale et le fait que pour la première fois dans l’histoire la région de l’Attique sera dirigée par un parti de gauche, les résultats électoraux n’ont pas été à la hauteur des ambitions de cette formation. C’est pour cela que le journal conservateur Kathimerini affirme que « si Syriza avait réussi à gagner la plus grande région du pays et sa capitale [Athènes], cela aurait eu un plus grand impact. Maintenant, sans augmenter son pourcentage de voix au niveau national, Syriza ne peut pas exiger que le résultat bouleverse l’ordre politique » [3].
Ainsi, le gouvernement limite la casse. La défaite a été moins importante que prévu. Certes, il a dû procéder à un remaniement ministériel, mais l’essentiel est qu’il a survécu. Les résultats révèlent une « stabilisation » (certes très précaire) d’une base électorale du gouvernement qui désire en quelque sorte la fin des « bouleversements » politiques, économiques et sociaux. Ce sentiment est alimenté par la propagande gouvernementale qui, en mettant en avant quelques chiffres macroéconomiques relativement positifs, essaye de démontrer que la Grèce se trouve « sur le bon chemin ». Evidemment, ces discours sont en complète contradiction avec la réalité des classes populaires. En effet, 35% de la population ne peut pas subvenir à ses besoins et le taux de chômage officiel est de près de 27% (57% parmi les jeunes) et les perspectives ne semblent pas aller dans le sens d’une diminution de celui-ci.
Quoi qu’il en soit, les marchés ont très bien su interpréter les résultats électoraux par rapport à leurs intérêts. Ainsi, « les résultats semblent avoir donné aux marchés un sentiment de stabilité politique (…) Cela parce que Syriza a été incapable de capitaliser le mécontentement populaire et n’a pas progressé dans le pourcentage de voix depuis les élections de 2012 » [4].
Tsipras l’ami des patrons ?
« Il y a deux conditions pour attirer les investisseurs : qu’ils se sentent en sécurité à propos de la zone euro et des perspectives de l’économie grecque et qu’ils voient de sérieux investissements publics ». Cette phrase n’a été prononcée par aucun ministre du gouvernement grec mais par Alexis Tsipras lui-même. En effet, dans les jours qui ont suivi les élections Tsipras a multiplié les déclarations à caractère « amical » à l’égard du patronat, prenant la pose d’un « homme d’Etat », d’un « possible et crédible » premier ministre œuvrant « pour le bien de la nation toute entière ».
Il est loin le Tsipras qui faisait semblant d’être « radical » sur la forme, tout en restant très modéré sur le fond. On avait noté depuis longtemps un virage progressif à droite, un recentrage du discours et même du programme déjà très réformiste et timoré de Syriza. En effet, cette stratégie de « radicalité verbale » a marché un moment « mais pour que Tsipras et Syriza puissent aller plus loin, il est en train de se positionner comme étant plus ouvert au monde des affaires et à travailler avec les investisseurs et l’industrie pour retrouver la croissance qu’il croit fondamentale pour la récupération du pays et pour prendre la place du premier ministre Antonis Samaras (…) lors des prochaines élections. (…) Le nouveau Tsipras parle maintenant d’attirer des capitaux pour relancer l’économie, en s’engageant à maintenir un régime fiscal stable pour les entreprises et en proposant de coopérer avec les partis de la gauche traditionnelle européenne » [5]. Ni plus ni moins.
Cette attitude s’inscrit tout droit dans la stratégie politique défendue par cette formation depuis le début : l’adaptation toujours plus grande au cadre légal bourgeois, y compris dans les moments où le régime se trouve le plus remis en question. Aujourd’hui la direction de Syriza veut mener cette logique jusqu’au bout et dévoile ouvertement son projet de conciliation de classes. Elle essaye de prendre la pose de « parti responsable » capable de gouverner. Or, dans l’état actuel des choses Syriza serait incapable de gouverner vraiment tout seul, il lui faut des alliés. Et d’après les déclarations de ses représentants on voit que c’est du côté du « centre politique » que l’on cherche ces dits « alliés ».
Pour un parti résolument du côté du prolétariat et des masses opprimées et pour la révolution !
On ne cesse de le répéter : la Grèce est un laboratoire politique, économique et social en temps de crise. Et cela non seulement pour la bourgeoisie. Les exploités et opprimés de toute l’Europe doivent tirer des leçons de la situation grecque. Il y en a encore pour nous berser des douces illusions sur l’importance de soutenir Syriza pour développer les luttes, y compris au sein de l’extrême-gauche. Or, depuis l’explosion du phénomène électoral Syriza, c’est tout le contraire que l’on a vu : Tsipras et sa formation ne sont nullement un instrument des luttes. Bien au contraire, Syriza est en train de dégénérer en « parti gestionnaire » à une vitesse vertigineuse.
Mais le problème pour les masses de Grèce c’est qu’après des mois de résistance héroïque aux attaques des gouvernements locaux et de la Troïka, le niveau de lutte se trouve actuellement très en-deçà de ce qu’exige la situation. Les bureaucraties syndicales avec leur stratégie d’usure en sont sans doute les principales responsables. Mais les directions des partis et regroupements réformistes ont aussi leur part de responsabilité. Les uns en divisant le mouvement ouvrier dans un délire autoproclamatoire, comme c’est le cas du KKE ; les autres en semant des illusions sur la possibilité de pouvoir renverser la situation désastreuse des masses en restant dans le cadre de la démocratie bourgeoise, ses lois, etc. C’est le cas notamment de Syriza qui aujourd’hui flirte avec le patronat grec et les dirigeants impérialistes – ce qui est la meilleure façon de préparer le terrain pour la progression des courants néofascistes comme Aube Dorée lequel se pose en « victime du régime » et seul parti véritablement en mesure de le contester.
Pour résoudre ce dilemme dans lequel se trouvent les masses il faut que les travailleurs se dotent d’un parti qui soit résolument du côté des exploités, luttant pour l’indépendance de classe, contre le capitalisme et offrant la perspective d’une société débarrassée de l’oppression et de l’exploitation. Une telle société ne pourrait pas avoir lieu dans le cadre restreint des frontières nationales. C’est pourquoi ce parti s’inscrirait dans la lutte révolutionnaire pour la perspective des Etats Unis Socialistes d’Europe. C’est pour cet objectif stratégique que nous nous battonsaussi !
5/6/2014.
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NOTES
[1] Pour ce qui est des résultats des autres partis aux européennes : Aube Dorée arrive en troisième avec 9.3%, suivi par le PASOK et ses 8.1%, To Potami (une nouvelle formation centriste) obtient 6.7%, le KKE gagne 6%, les Grecs Indépendants 2.7% et DIMAR (membre de la coalition au pouvoir jusqu’en juillet 2012) un maigre 1.2%.
[2] ND gagne le Nord Egée, la Grèce centrale, l’Epire, la Thessalie, le Sud de l’Égée et la Macédoine orientale et la Thrace. Le Péloponnèse a été remporté par un candidat soutenu par le gouvernement ; le PASOK remporte la Crète et les Grecs Indépendants la Macédoine centrale, la Macédoine occidentale et la Grèce occidentale. Syriza a remporté l’Attique et les Iles Ioniennes.
[3] Ekathimerini, “Has our political system reached rock bottom ?”, 26/5/2014.
[4] To Vima, “How the markets viewed the Sunday election results”, 27/5/2014.
[5] GreekReporter, “Tsipras Positions Himself As Premier Material”, 3/6/2014.
CCR- Messages : 168
Date d'inscription : 12/05/2011
Re: Grèce
http://www.socialistworker.co.uk/art/38382/We+won%E2%80%94socialists+in+Greece+celebrate+after+Nazis+failed+to+silence+them
We won—socialists in Greece celebrate after Nazis failed to silence them
by Panos Garganas
A court exonerated three journalists—Katerina Thoidou, Tasos Anastasiadis and me—from the socialist newspaper Workers’ Solidarity on Thursday of last week.
Workers’ Solidarity is Socialist Worker’s sister publication in Greece. We were being sued for defamation by a fascist lawyer who was out to shut us down. If he had won, he would have demanded a huge £40,000 in compensation.
Our victory was won through a long campaign that won the support of many unions and local authorities.
That’s because the trial brought together three important struggles—against racism, against the fascists and for the freedom of the press.
The media workers’ union opposed the law that was used against us from the beginning. They held massive strikes and protests against the closure of state broadcaster ERT on Wednesday of last week—then on Thursday their union leader spoke in court in our defence.
The story starts in 2010, when the then-government of Labour-type party Pasok introduced a law that would allow some children of immigrants to claim Greek citizenship.
It was very limited, excluding the children of undocumented migrants among others. But it opened a crack in Greece’s anti-immigrant laws and the right campaigned against it bitterly.
Lawyer Ioannis Andriopoulos took the fight to the country’s highest court, the state council. He argued that the law was unconstitutional.
The court agreed, accepting racist arguments that a “flood” of people would claim nationality and that “Greek blood” should be more important than being born in Greece.
By this time the Tory party, New Democracy, was in government and rushed to scrap the law before the decision was even made official.
That’s when we wrote an article, saying that Andriopoulos was a fascist lawyer and that he was part of the campaign against the law—a campaign led by the fascist parties Laos and Golden Dawn.
He denied that he was a fascist, and that he was acting on anything other than his own initiative. But as his notoriety grew his links to the fascists became more evident.
Gang
He was hired as an adviser to a Golden Dawn MP—who is now facing charges of running a criminal gang as part of the ongoing judicial investigation into Golden Dawn.
We were able to argue in court that his links to Golden Dawn were obvious, and that what we had written was true.
Andriopoulos wanted to shut us down because we have been so active in fighting the fascists, particularly through Keerfa—the Movement Against Racism and the Fascist Threat.
The ongoing investigation into Golden Dawn that we campaigned for is now becoming a real crisis for the government. It is amassing lots of clear evidence that its MPs and leading cadre have led and carried out many racist attacks on immigrants.
But for a long time these fascist thugs had immunity because of links between their leaders and people at the top of the establishment—including the large right wing of New Democracy.
Huge protests and strikes after the murder of anti-fascist rapper Pavlos Fyssas made the investigation possible.
Now prime minister Antonis Samaras can’t go back and pretend that the Nazis weren’t criminals. He knows there would be uproar if he stopped the investigation.
But he also has a large section of his party that doesn’t want the investigation at all.
This common knowledge was brought into the open in March when video footage was released of the cabinet secretary in discussion with Golden Dawn’s acting leader.
Samaras has neither the will nor the ability to take on these far right elements. He is trying every trick in the book to hold his parliamentary majority together, avoiding votes wherever possible.
And after the Tories came second to radical left party Syriza in the European elections all the talk has been of an early election, perhaps this autumn or next spring.
As well as being a blow to Golden Dawn this will be a big problem for the government. And we will be at the centre of it.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Contre la casse, les résistances se poursuivent
http://npa2009.org/actualite/grece-contre-la-casse-les-resistances-se-poursuivent
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
La Grèce retourne au Moyen-âge - 2/3 des salaires sont versés sous forme de troc
"Vous souvenez-vous des serfs et serviteurs et vilains et paysans au bon vieux temps de la féodalité et du Moyen Age ? Si ce n’est pas le cas, j'ai de bonnes nouvelles pour vous ! La coutume de travailler en échange de marchandises au lieu du salaire est en train de revivre en Grèce moderne de l’Union Européenne et de l’exquise zone euro. Les résultats d'une enquête menée par l'Institut du travail de la Confédération de l'Union du travail (GSEE) sont choquants mais pas inattendus. Keep Talking Greece a souvent signalé au cours de ces quatre années de blogging ces petites et douces conditions de travail et de paiement d'esclaves grecs modernes vivant sous le droit féodal de l'austérité, de la récession et de la compétitivité. Les travailleurs touchent un salaire avec des retards de 3 à 12 mois. Les ouvriers reçoivent 1/3 de leur salaire, le reste est payable grâce à des services, comme dormir dans un hôtel gratuitement, de la nourriture gratuite et des bons pour l'achat de nourriture et d'autres marchandises dans les supermarchés. Tous les cas ci-dessus se réfèrent à de l'emploi à temps plein de 8 heures par jour pendant 25-30 jours par mois."
http://www.zerohedge.com/news/2014-06-17/greece-goes-medieval-23rds-wages-paid-barter
"Vous souvenez-vous des serfs et serviteurs et vilains et paysans au bon vieux temps de la féodalité et du Moyen Age ? Si ce n’est pas le cas, j'ai de bonnes nouvelles pour vous ! La coutume de travailler en échange de marchandises au lieu du salaire est en train de revivre en Grèce moderne de l’Union Européenne et de l’exquise zone euro. Les résultats d'une enquête menée par l'Institut du travail de la Confédération de l'Union du travail (GSEE) sont choquants mais pas inattendus. Keep Talking Greece a souvent signalé au cours de ces quatre années de blogging ces petites et douces conditions de travail et de paiement d'esclaves grecs modernes vivant sous le droit féodal de l'austérité, de la récession et de la compétitivité. Les travailleurs touchent un salaire avec des retards de 3 à 12 mois. Les ouvriers reçoivent 1/3 de leur salaire, le reste est payable grâce à des services, comme dormir dans un hôtel gratuitement, de la nourriture gratuite et des bons pour l'achat de nourriture et d'autres marchandises dans les supermarchés. Tous les cas ci-dessus se réfèrent à de l'emploi à temps plein de 8 heures par jour pendant 25-30 jours par mois."
http://www.zerohedge.com/news/2014-06-17/greece-goes-medieval-23rds-wages-paid-barter
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Austérité et destruction de la nature : l'exemple grec.
Entretien avec Roxanne Mitralias
http://www.contretemps.eu/interviews/aust%C3%A9rit%C3%A9-destruction-nature-lexemple-grec-entretien-roxanne-mitralias#.U9DBY47gtWw.twitter
Entretien avec Roxanne Mitralias
http://www.contretemps.eu/interviews/aust%C3%A9rit%C3%A9-destruction-nature-lexemple-grec-entretien-roxanne-mitralias#.U9DBY47gtWw.twitter
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
"Les ventes de l'industrie grecques plongent. La baisse de la production et de la baisse des exportations sont un fardeau pour le PIB. Les ventes de l'industrie grecques plongent. Le bureau grec des statistiques ELSTAT a enregistré pour Avril 2014 un plongeon de 9,8 % de l'indice du chiffre d'affaires industriel. Les secteurs qui présentent une plus forte demande ne créent pas d'augmentation de la production intérieure, mais des importations. Même si l'argent du tourisme a bien irrigué le marché grec, il est avalé par les importations et ne coule pas comme il devrait dans le PIB - Sur le marché intérieur, l'indice du chiffre d'affaires a diminué de 7,9 % et le marché étranger de 12,9 %."
http://www.capital.gr/NewsTheme.asp?id=2045559
http://www.capital.gr/NewsTheme.asp?id=2045559
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
http://balkans.courriers.info/article25369.html
Grèce : la justice acquitte les fermiers qui avaient tiré à balles réelles sur 28 travailleurs bengladais
Traduit par Laurelou Piguet
Sur la Toile :
Mise en ligne : samedi 2 août 2014
La justice grecque est-elle raciste ? Peut-être bien, mais pour une fois, cela ne passe plus. Le pays est sous le choc du verdict rendu par le tribunal de Patras, acquittant les fermiers qui avaient tiré à balles réelles contre des travailleurs bangladais, au lieu de leur payer les mois de salaire qu’ils leur devaient.
(Avec Eletherotypia et Kathimerini)
Le tribunal de Patras a innocenté à l’unanimité deux des quatre inculpés dans le procès qui opposait un producteur agricole et ses surveillants à des ramasseurs de fraises de Nea Manolada, dans le Péloponnèse. Le 18 avril 2013, 200 immigrés employés dans une exploitation agricole de production de fraises s’étaient rassemblés à Nea Manolada pour réclamer leurs salaires, impayés depuis six mois.
Au lieu de recevoir leur argent, ce sont des coups de carabines de chasse, tirés par des surveillants, qui les ont accueillis. Une véritable chasse à l’homme a alors commencé, des immigrés ensanglantés courant se réfugier dans les champs voisins, poursuivis par des gardiens armés. 28 travailleurs originaires du Bengladesh avaient été blessés.
Le jugement rendu mercredi 30 juillet à Patras innocente l’employeur et l’un des surveillants. Deux autres surveillants ont été condamnés, l’un pour « atteinte à l’intégrité physique » avec une peine de prison de 14 ans et 7 mois, sans période de sûreté incompressible, et un autre pour simple complicité d’atteinte à l’intégrité physique, avec une peine de 8 ans et 7 mois. Des personnalités politiques et de nombreuses organisations ont tenu à dénoncer l’indulgence dont a fait preuve le tribunal.
« J’ai honte d’être Grec », a déclaré Moisis Karabeyidis, l’avocat des victimes. « Ce verdict est une honte ». SYRIZA, la Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE), l’association anti-raciste KEERFA, le Parti communiste grec (KKE) et le porte-parole de la section Droits de l’Homme du Pasok ont, dans divers communiqués, signifié leur incompréhension, soulignant que l’Etat ne se montrait pas à la hauteur des événements et devrait refuser clairement l’exploitation humaine et le racisme.
Face au scandale provoqué par ce jugement inique, la Cour suprême a demandé un examen des motivations du verdict dès qu’ils seraient publiés. En théorie, ce verdict ayant été approuvé à l’unanimité des trois juges professionnels et des quatre jurés populaires, aucun recours n’est possible.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Grèce
[b]Ce n’est pas notre dette.
Nous ne paierons pas ![b]
À l'occasion de la venue du 2 au 4 Septembre 2014,
du gouvernement grec à Paris dans le but de négocier avec la Troïka
Appel à rassemblement devant le siège du FMI à Paris
Place de l'uruguay, métro Kléber, 75016
Le mercredi 3 Septembre 2014 à 18h30
Afin de dénoncer les responsabilités de la Troïka, des gouvernements grec et français, du FMI et de l’Union européenne concernant les politiques austéritaires et le remboursement des dettes odieuses et illégitimes
Mais aussi pour exprimer notre solidarité aux 595 femmes de ménage du ministère des Finances grec qui luttent contre leur licenciement abusif et les politiques de la Troïka
Solidarité aux 595 femmes de ménage en lutte
Nous refusons de rembourser cette dette ! Cette dette est odieuse et illégitime et elle n’est pas la nôtre.
Nous appelons les organisations politiques, les syndicats, les associations et le mouvement social en France à lutter contre l’austérité et les politiques antisociales en France, en Grèce et dans toute l’Union Européenne et à imposer le non-remboursement des dettes publiques.
Voir aussi :
L'appel en PJ et sur http://initiativegrecqueaparis.wordpress.com/
et le site des femmes de ménage en lutte
http://595katharistries.wordpress.com
PREMIERS SIGNATAIRES : Initiative des étudiants et travailleurs grec-que-s à Paris, Syriza Paris, Antarsya France, Union Syndicale Solidaires, Parti de Gauche, Parti Communiste, PCOF, efFRONTé-e-s, Nouveau Parti Anticapitaliste, CADTM, Ensemble Mouvement pour une Alternative de Gauche Ecologique et Solidaire, Initiative des des étudiants et travailleurs grec-que-s à Lyon, ATTAC France, CNDF, CADAC, Marche Mondiale des Femmes
Pour signer cet appel, merci de contacter : roxanne.mitralias@gmail.com ou vagrouge@gmail.com ou foivosmr@yahoo.com
Nous ne paierons pas ![b]
À l'occasion de la venue du 2 au 4 Septembre 2014,
du gouvernement grec à Paris dans le but de négocier avec la Troïka
Appel à rassemblement devant le siège du FMI à Paris
Place de l'uruguay, métro Kléber, 75016
Le mercredi 3 Septembre 2014 à 18h30
Afin de dénoncer les responsabilités de la Troïka, des gouvernements grec et français, du FMI et de l’Union européenne concernant les politiques austéritaires et le remboursement des dettes odieuses et illégitimes
Mais aussi pour exprimer notre solidarité aux 595 femmes de ménage du ministère des Finances grec qui luttent contre leur licenciement abusif et les politiques de la Troïka
Solidarité aux 595 femmes de ménage en lutte
Nous refusons de rembourser cette dette ! Cette dette est odieuse et illégitime et elle n’est pas la nôtre.
Nous appelons les organisations politiques, les syndicats, les associations et le mouvement social en France à lutter contre l’austérité et les politiques antisociales en France, en Grèce et dans toute l’Union Européenne et à imposer le non-remboursement des dettes publiques.
Voir aussi :
L'appel en PJ et sur http://initiativegrecqueaparis.wordpress.com/
et le site des femmes de ménage en lutte
http://595katharistries.wordpress.com
PREMIERS SIGNATAIRES : Initiative des étudiants et travailleurs grec-que-s à Paris, Syriza Paris, Antarsya France, Union Syndicale Solidaires, Parti de Gauche, Parti Communiste, PCOF, efFRONTé-e-s, Nouveau Parti Anticapitaliste, CADTM, Ensemble Mouvement pour une Alternative de Gauche Ecologique et Solidaire, Initiative des des étudiants et travailleurs grec-que-s à Lyon, ATTAC France, CNDF, CADAC, Marche Mondiale des Femmes
Pour signer cet appel, merci de contacter : roxanne.mitralias@gmail.com ou vagrouge@gmail.com ou foivosmr@yahoo.com
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Deux articles piochés dans socialinfo :
1.
Manifestation de rentrée à Thessalonique, absence de Tsipras
dimanche 7 septembre 2014
Chaque année, la rentrée politique et sociale grecque a lieu lors de l’ouverture de la Foire Internationale de Thessalonique (FIT), début septembre. Le premier ministre et les chefs des principaux partis y donnent une conférence de presse. En parallèle, l’ensemble du mouvement ouvrier organise une montée nationale. Ce samedi 05 septembre 2014, Antonis Samaras s’est contenté d’une déclaration à la presse et n’a pas répondu aux questions.
Plusieurs rassemblements ont eu lieu à Thessalonique, répondant à différents appels. Appels des syndicats (GSEE, ADEDY, Centre Ouvrier de Thessalonique, PAME), de collectifs de citoyens contre l’exploitation minière en Chalcidique, des partis de gauche. Dans les cortèges étaient présents des surveillants des écoles, des enseignants, les femmes de ménage licenciées du ministère de l’économie, des anciens employés de l’ERT, des grévistes de l’usine Coca-Cola menacée de fermeture, les travailleurs de l’usine autogérée BioMe… Dans l’ensemble la manifestation est une réussite (plus de 10 000 personnes dans l’après-midi selon certaines chaînes de télévision).
Les manifestations étaient interdites dans la partie ouest du centre de l’agglomération pour raisons de sécurité, et 4000 policiers et hélicoptère de la police nationale ont été déployés. Quelques incidents ont donné lieu à 43 interpellations et 3 arrestations. L’Aube Dorée qui avait prévu de manifester s’est finalement rassemblée devant ses bureaux.
Images des manifestations sur le site du Journal des Rédacteurs
Nous publions ci-après un article du Réseau Rouge de SYRIZA (qui s’exprime sur le site Rproject d’où est issu cet article). L’auteur, membre du comité central de SYRIZA et du groupe Kokkino revient sur l’absence très remarquée et commentée d’Alexis Tsipras à la manifestation. Invité à un forum économique en Italie, il s’est peu exprimé à ce sujet. Le journal en ligne indépendant TVXS rapporte ces propos de l’interview qu’il a adressée à La Stampa : « Je me suis jeté dans la gueule du loup car il vaut mieux entendre quelqu’un directement, même s’il a une opinion différente. (…) Je suis venu dire que le remède qu’ils ont choisi à la crise, la rigueur budgétaire et l’austérité, n’est pas seulement erroné, mais néfaste ».
______________________________________________
2.
Coordination antifasciste Athènes – Le Pirée : Actions à venir
vendredi 5 septembre 2014
Ci-dessous, l’appel et la liste des participants du festival antifasciste d’avril, et le calendrier des mobilisations dans les semaines à venir.
Texte de conclusion de la rencontre antifasciste européenne (avril 2014)
1.
Manifestation de rentrée à Thessalonique, absence de Tsipras
dimanche 7 septembre 2014
Chaque année, la rentrée politique et sociale grecque a lieu lors de l’ouverture de la Foire Internationale de Thessalonique (FIT), début septembre. Le premier ministre et les chefs des principaux partis y donnent une conférence de presse. En parallèle, l’ensemble du mouvement ouvrier organise une montée nationale. Ce samedi 05 septembre 2014, Antonis Samaras s’est contenté d’une déclaration à la presse et n’a pas répondu aux questions.
Plusieurs rassemblements ont eu lieu à Thessalonique, répondant à différents appels. Appels des syndicats (GSEE, ADEDY, Centre Ouvrier de Thessalonique, PAME), de collectifs de citoyens contre l’exploitation minière en Chalcidique, des partis de gauche. Dans les cortèges étaient présents des surveillants des écoles, des enseignants, les femmes de ménage licenciées du ministère de l’économie, des anciens employés de l’ERT, des grévistes de l’usine Coca-Cola menacée de fermeture, les travailleurs de l’usine autogérée BioMe… Dans l’ensemble la manifestation est une réussite (plus de 10 000 personnes dans l’après-midi selon certaines chaînes de télévision).
Les manifestations étaient interdites dans la partie ouest du centre de l’agglomération pour raisons de sécurité, et 4000 policiers et hélicoptère de la police nationale ont été déployés. Quelques incidents ont donné lieu à 43 interpellations et 3 arrestations. L’Aube Dorée qui avait prévu de manifester s’est finalement rassemblée devant ses bureaux.
Images des manifestations sur le site du Journal des Rédacteurs
Nous publions ci-après un article du Réseau Rouge de SYRIZA (qui s’exprime sur le site Rproject d’où est issu cet article). L’auteur, membre du comité central de SYRIZA et du groupe Kokkino revient sur l’absence très remarquée et commentée d’Alexis Tsipras à la manifestation. Invité à un forum économique en Italie, il s’est peu exprimé à ce sujet. Le journal en ligne indépendant TVXS rapporte ces propos de l’interview qu’il a adressée à La Stampa : « Je me suis jeté dans la gueule du loup car il vaut mieux entendre quelqu’un directement, même s’il a une opinion différente. (…) Je suis venu dire que le remède qu’ils ont choisi à la crise, la rigueur budgétaire et l’austérité, n’est pas seulement erroné, mais néfaste ».
Alexis Tsipras à Côme avec l’élite mondiale du capitalisme et du néolibéralisme. Pourquoi ?
Panos Kosmas | 05.09.2014
Le président de SYRIZA Alexis Tsipras participera aux travaux du 40ème forum du « groupe Bilderberg italien » (comme l’appellent les médias), à Côme en Italie les 5, 6 et 7 septembre, en compagnie de l’élite politique, financière et entrepreneuriale, journalistique et universitaire du capital et du néolibéralisme des deux côtés de l’Atlantique. Et la question qui va de soi est : pourquoi ?
Cette participation a été rendue publique par un communiqué du Bureau de Presse du Parti, tandis que les reportages de la presse bourgeoise parlent d’une « grogne à gauche » de la part de la Plateforme de Gauche et évoquent une réponse de Koumoundourou (1) ayant pour substance : « l’invitation d’Alexis Tsipras est honorifique et témoigne de l’intérêt et de l’accord que les thèses de SYRIZA rencontrent au niveau international ».
Dans les reportages des médias bourgeois il est aussi souligné que cette édition du forum, qui se tient chaque année depuis 40 ans, aura lieu dans la célèbre station « Villa d’Este », qui en 2009 a été déclarée par la revue américaine « Forbes » meilleur hôtel du monde.
Qui participe ?
Il est du plus grand intérêt d’évoquer en détail la liste des participants au forum en question :
Politiques
- La « crème » des bureaucrates de Bruxelles (le président de la Commission José-Manuel Barroso, le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, le commissaire à la concurrence Joaquin Almunia, le commissaire au commerce extérieur et aux services Michel Barnier, le commissaire aux affaires économiques et monétaires Jyrki Katainen et le commissaire européen au commerce Karel Gucht).
- Tous les principaux ministres du gouvernement italien (Intérieur, Réforme Constitutionnelle, Education, Développement Economique, Santé, Infrastructures et Transports, Economie, Travail), ainsi que l’ancien premier ministre du Développement, des Infrastructure et des Transports.
- Les anciens premiers ministres italiens Enrico Letta, Mario Monti et Romano Prodi.
- Le Secrétaire Général de la Ligue du Nord Matteo Salvini.
- Le ministre allemand du Travail et des Affaires Sociales Jörg Asmussen, le ministre de la Compétitivité d’Espagne Luis de Guindos, l’ancien ministre de la Sécurité Intérieure d’Autriche Wolfgang Schüssel, l’ancien ministre de la Sécurité Intérieure des USA Tom Ridge et l’ancien premier ministre d’Israël Simon Peres.
- Six sénateurs américains
Banquiers
- L’ancien président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet.
- Peter Praet, membre du directoire de la BCE.
Représentants du grand capital
- Le président de Goldman Sachs au Royaume-Uni Peter Sutherland
- Le président de JP Morgan Jacob Frenkel.
- Le président directeur général de Fiat et de Chrysler Sergio Marchionne.
Représentants de grands médias internationaux
- Le président directeur général du New York Times Mark Thompson.
- Le dirigeant du Financial Times Martin Wolf.
Autres participants
Un représentant de l’OCDE (Andreas Schleicher), du Vatican, des universitaires comme Nouriel Roubini et Kenneth Rogoff, de très grands juges et maires (italiens).
Participation de Tsipras : Pourquoi ???
Le forum est organisé, comme tous les ans, par la fondation European House – Ambrosetti, une fondation capitaliste très puissante dont l’objectif déclaré depuis sa fondation est de « fournir un soutien aux entreprises dans la gestion intégrée des aspects critiques du processus de création de valeur ajoutée ». Dans son « CV » officiel, la fondation s’enorgueillit de son « inestimable réseau de contacts internationaux, au plus haut niveau, dans les domaines où elle exerce ses activités », se référant à l’influence qu’elle exerce dans la prise de décisions au sein des institutions internationales et chez les plus hauts dirigeants des Etats membres.
La question qui vient immédiatement est : pour quelle raison le président d’un parti de la gauche radicale participe à un tel forum, organisé par une telle fondation revendiquant de tels objectifs et un tel « CV » ? Alexis Tsipras s’est gardé de donner (comme l’ont déjà écrit et révélé les médias bourgeois) la moindre explication au Bureau Politique de SYRIZA.
A ces questions qui sont soulevées à l’intérieur du Parti, les dirigeants de l’environnement présidentiel apportent généralement des réponses stéréotypées : quel problème y-a-t-il à aller exposer nos thèses à qui que ce soit ? Toutefois ces derniers temps, on y ajoute aussi (sans la publier, mais les médias bourgeois se chargent de le faire) la réponse suivante : « De telles invitations sont honorifiques pour le Parti, elles révèlent combien tous prennent désormais SYRIZA en compte».
Que chacun se demande à quel point ces réponses sont convaincantes. Pour notre part, nous souhaiterions poser quelques questions plus « spécifiques » :
Pourquoi les discussions internationales d’Alexis Tsipras s’étendent-elles aux grands noms et aux représentants politiques du capital international ? A l’exception de la période pré-électorale pour les dernières élections européennes, lorsque sa candidature à la présidence de la Commission au nom du Parti de la Gauche Européenne l’a contraint à des discussions avec les partis de la gauche européenne, pourquoi ne prend-il pas d’initiatives de discussions avec des mouvements européens, des syndicats, des partis de gauche ? Comment va se construire le « rapport de force européen » tant annoncé ? Et combien de réponses convaincantes peuvent être apportées à la question évidente : « Alexis Tsipras et la direction de SYRIZA veulent-ils construire avec les mouvements sociaux et la gauche un rapport de force européen et international pour renverser l’austérité et le néolibéralisme, ou veulent-ils créer un cadre d’ « accord » et de consensus pour gouverner avec le consentement du capital international ? »
Comment expliquer que dans ce forum, organisé par et auquel participe le noyau dur du capital international et de la finance, les seuls invités politiques qui n’occupent pas à l’heure actuelle de fonction officielle sont Alexis Tsipras, le « faucon » sioniste Simon Peres, et le fascisant Secrétaire Général de la Ligue du Nord ? Quelle réponse peut sembler convaincante à cette question qui brûle les lèvres de centaines et de milliers de militant-e-s de SYRIZA, de la gauche et des mouvements ?
Et si la question « pourquoi ne pas y aller, puisque nous sommes invités, et défendre nos thèses ? », se veut être une « réponse convaincante », alors comment répondre à une autre question qui va de soi : pourquoi la crème du capital international n’a invité que Tsipras et Simon Peres hors du cadre de toute représentation officielle ? En quoi la présence de Tsipras répond-elle à leurs intérêts ? Qu’attendent-ils et quel message veulent-ils faire passer ?
Cette invitation d’Alexis Tsipras à ce forum a-t-elle un lien avec la dénonciation unilatérale du « merkelisme », compte tenu du fait que ce forum est dominé par l’ « axe » anglo-saxon du capital international alors que la participation allemande y est symbolique, dans les limites de la « politesse diplomatique » ? Tout ceci a-t-il un lien avec la problématique posée par SYRIZA lors de voyages aux USA, sur le thème de l’exploitation des « failles » du système international ?
Dernière question mais non la moindre : le fait qu’une occasion a été offerte aux médias bourgeois nationaux de « faire la une » sur le fait qu’Alexis Tsipras préférait le Groupe Bilderberg à la manifestation de la FIT émeut-il un tant soi peu les inspirateurs de ce voyage et de cette participation ? Personne n’a-t-il pensé aux conséquences catastrophiques (sur le moral, la volonté et le rassemblement des militants de SYRIZA et du mouvement) du fait qu’Alexis Tsipras, absent de la manifestation de la FIT car il préfère participer au forum du groupe Bilderberg d’Italie, montera à Thessalonique la semaine prochaine pour présenter aux industriels grecs les thèses programmatiques de SYRIZA ?
Finalement, qui sont nos interlocuteurs et nos alliés ? Luttons-nous pour un projet, un rapport de forces et des alliances de rupture et de renversement du système ou pour créer les conditions d’un gouvernement de SYRIZA bénéficiant de la tolérance et de l’accord du système capitaliste, local et international ? Celui ou celle qui ne comprend pas que ce questionnement dévastateur est déjà dans les esprits de dizaines de milliers de militant-e-s de l’avant-garde politique et sociale, peut désormais être accusé-e de négligence criminelle !
De tels questionnements n’attendent pas de réponses « théoriques » ou préconçues, mais des réponses pratiques et une reconnaissance de leur gravité.
(1) Adresse du siège national de SYRIZA
______________________________________________
2.
Coordination antifasciste Athènes – Le Pirée : Actions à venir
vendredi 5 septembre 2014
Ci-dessous, l’appel et la liste des participants du festival antifasciste d’avril, et le calendrier des mobilisations dans les semaines à venir.
Texte de conclusion de la rencontre antifasciste européenne (avril 2014)
Il est par ailleurs possible que le procès des cadres de l’Aube Dorée se tienne en novembre. L’attitude que le gouvernement adoptera sur cette question est pour l’heure incertaine. Nous y reviendrons.Soixante-dix ans après la Seconde Guerre Mondiale et la défaite du fascisme, l’Europe subit la menace de la montée d’une extrême-droite raciste et nazie.
Les racistes et les nazis doivent toutefois compter sur une opposition qui ne cesse de se renforcer : la mouvement massif et pluraliste qui lutte dans la rue partout en Europe, non seulement contre la terreur fasciste mais aussi contre ceux qui la soutienne et la protègent : politiques antipopulaires, comportements arbitraires de la police, totalitarisme néolibéral lui-même et le système qui tente de l’imposer.
Les 11, 12 et 13 avril 2014, la résistance s’est réunie à Athènes et dans le cadre d’assemblées, d’événements politiques, d’ateliers et de discussions nous avons partagé nos expériences et fait un pas significatif vers l’organisation d’une solidarité internationale et d’une lutte coordonnée contre le fascisme dans tout l’Europe. Nous avons envoyé un message fort contre le fascisme, le sexisme, le racisme, le totalitarisme d’Etat et l’impasse du capitalisme.
L’assemblée a décidé:
De faire du samedi 8 novembre 2014 une journée d’action commune en Europe, étant donné que le dimanche 09 novembre est le noir anniversaire de la « nuit de Crystal » ;
Des journées de commémorations et de solidarité internationales lors des dates d’assassinats d’antifascistes par des fascistes en organisant des mobilisations symboliques dans les villes et ambassades.
- En Grèce : un an après le meurtre de Pavlos Fyssas, jeudi 18 septembre 2014
- En France : un an après le meurtre de l’antifasciste Clément Méric à Paric, jeudi 5 juin 2014
Créer une plateforme internet commune de contre-information, de mutualisation des informations afin de coordonner l’action internationale et la solidarité de façon plus efficace.
L’Assemblée de la Rencontre Antifasciste Européenne
Participants :
Marks 21 (Belgrade,Serbia)
Αntifa Νovi Sad (Novi Sad,Serbia)
Antifa Zagreb (Zagreb,Kroatia)
Antifascists (Bosnia)
Independent students union "Direct action" and Visual Culture Research Center (Kiev)
Borotba (Kiev)
Antifascists (Sofia)
Anti-capitalist Action (Istanbul)
Ant.Ar.T.E.S. [Anti-capitalist Revolutionary Left Group] (Nicosia)
Αntinazi-New Internationalist Left (Nicosia)
AFA [Action Antifasciste Paris-Banlieue] (Paris)
World March of Women (Paris)
Nouveau Parti Anticapitaliste (Paris)
BeyondEurope [Plan C (UK), …ums ganze (Germany), Αnti-authoritarian Movement, Drasi (Greece)]
Occupacioni Precari Studenti (Castelli Romani)
ESC-Metropolitan Assembly (Rome)
Blockbuster (Brussels)
Linje 17 mot racism – Line 17 against racism (Stockholm)
Dortmund stellt sich Quer- No tolerance to fascism (Dortmund)
Αttack (Budapest)
Anti-capitalist Left of Spain(Barcelona)
Leftist Movement Solidarnost (Skopia)
Youth Fight for jobs (London)
Women in Black (Belgrade)
Υouth Alliannce –No future for Nazis (Hamburg)
Socialist Party (Dublin)
Αyak takini (Istanbul)
Isgal Kollektivί (Istanbul)
(Baslangik) (Istanbul)
Baslangik Umut sen (Istanbul)
Popular Front (Istanbul)
Die Linke (Berlin)
Skane not racism (Malmo,Sweden)
Alter Summit (Viena)
Enhedslisten (Copenhagen)
Le blog de la coordination internationale vient d’être lancé :
http://antifacoordination.com/
Mois d’action antifasciste à Athènes
Un programme de mobilisations a été fixé par des assemblées antifascistes dans le secteur Keratsini / Perama, partie la plus ouvrière de l’agglomération d’où était originaire Pavlos Fyssas et où l’Aube Dorée est la plus implantée. Ces initiatives sont soutenues et relayées par la coordination Antifasciste d’Athènes – Le Pirée, le mouvement KEERFA, les sections locales d’ANTARSYA et de SYRIZA, des syndicats et autres organisations implantées localement. En voici les moments forts, des détails restent à fixer.
13/09 : Journée antifasciste à Perama. Discussion à 18h autour du thème « Les causes de l’extension du phénomène fasciste. Moyens et formes d’action pour déraciner les nazis de nos lieux de travail, de nos écoles et de nos quartiers. » Avec Periclis Korovesis (écrivain), Anta Psarra (journaliste), un représentant des travailleurs de la zone, un enseignant. Concert à 20h30.
14/09 : manifestation de KEERFA à Keratsini.
17/09 : débat au centre ouvrier ?
18/09 : Un an après le meurtre de Fyssas. 15h : inauguration du monument en mémoire à Pavlos Fyssas sur le lieu de son assassinat (Tsaldari). Manifestation centrale à Keratsini (parcours à déterminer, départ à Tsaldari) pour toute la région Attique à 18h
19/09 : concert « nous n’oublions pas » à Syntagma (initiative des amis de Pavlos Fyssas). Plus de 40 noms à l’affiche.
21/09 : Septembre Antifasciste à Keratsini ; Assemblée, concert, autres actions.
26-27/09 : débat des Jeunes de SYRIZA à Keratsini.
27-28/09 : Festival de l’Ecole du Dimanche des Immigrés à Kolonou. (Mouvement Expulsons le Racisme)
30/09 : initiative commune avec des camarades d’Allemagne à Perama
08/10 : Manifestation Européenne (initiative exacte à définir).
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Grèce
Appel pour une journée internationale de solidarité avec les 595 femmes de ménage du ministère des finances grec
Collectif
Nous femmes de ménage du Ministère des Finances, qu’on a éloigné de notre travail , le 17 Septembre 2013 afin de le donner à des sous-traitants privés, nous sommes engagées depuis 11 mois dans une lutte pour la vie, contre les politiques d’austérité et ceux qui les appliquent, le gouvernement Samaras et la Troika.
Chaque jour nous descendons dans la rue et nous revendiquons notre travail et nos droits, résistant à la violence policière et la propagande gouvernementale. La justice grecque nous a donné raison, mais le gouvernement refuse d’obtempérer et d’appliquer l’arrêt judiciaire.
Nous demandons de vous associations citoyennes et mouvements sociaux, syndicats des salariéEs, organisations des femmes, partis politiques et citoyens du monde entier, de vous qui n’acceptez pas l’injustice et partagez les souffrances de ses victimes, d’exprimer haut et fort votre solidarité au combat que nous menons pour la vie et pour la dignité, un combat qui est aussi votre combat.
Nous vous proposons d’unir nos forces et d’organiser une journée internationale de Solidarité
Nous proposons la période allant du 15 au 22 Septembre, soit la semaine précédant l’arrêt judiciaire définitif concernant les 595 femmes de ménage, qui sera rendu le 23 Septembre. La journée de mobilisation internationale pourrait avoir lieu le samedi 20 Septembre.
L’objectif pourrait en être diverses actions de solidarité comme des rassemblements et manifestations publiques, des mobilisations devant des ambassades et des consulats grecs, les bâtiments du FMI à Washington et de la Banque Centrale Européenne à Frankfort ou tout autre lieu de votre choix.
On est déjà en train de préparer la participation d’une délégation des femmes de ménage en lutte à une manifestation qui aura lieu au Parlement Européen de Strasbourg le 16 ou 17 Septembre.
Si vous êtes prêtEs à participer à cette initiative, nous vous prions de nous le faire connaitre au plus tard le 30 Août, afin que nous puissions savoir quels pays et quelles villes vont y participer.
Voir aussi :
http://595katharistries.wordpress.com https://www.facebook.com/595katharistries
Contactez-nous : Sonia Mitralia, sonia.mitralia@gmail.com, Tel : 0030 2109420681, 0030 6932295118
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Grèce
Athènes : 10 000 antifascistes affrontent la police pro-nazie
Carlo Rubeo- Messages : 249
Date d'inscription : 03/06/2012
Pétition
N’ATTENDEZ PAS QUE NOUS ALLONS PLIER!
Nous sommes les 595 femmes de ménage du Ministère des Finances qui avons perdu nos emplois depuis le 17 septembre 2013. Le gouvernement nous a licenciées et a choisi d’attribuer notre travail à des sous-traitants sans pour autant faire la moindre économie budgétaire. Notre salaire oscillait entre 300-600 euros par mois. Nous ne sommes pas des numéros, nous sommes des humains.
Nous n’avons pas baissé la tête. Depuis le 17 septembre nous sommes chaque jour dans la rue et nous revendiquons notre travail, nous revendiquons notre vie.
Le gouvernement essaye par tous les moyens de réprimer notre juste lutte. Des images de passage a tabac des femmes sans défense de 50-60 ans par les forces anti-émeute (MAT), ont fait le tour du monde. Un certain nombre d’entre nous a été hospitalisé à la suite des agressions barbares et injustifiées de la police contre nous.
Nous avons opté pour la dignité. Dix mois de lutte, dix mois pleins de pauvreté et des problèmes! Mais nous avons continué à nous battre. Nous continuons notre combat. Nous revendiquons l’évident, le droit a la vie.
Une vague de solidarité est en train de balayer la société. Travailleurs, licenciés, chômeurs, lycéens, étudiants, retraités et artistes manifestent leur soutien par tous les moyens.
La Justice grecque nous a donné raison et pourtant le gouvernement refuse de respecter et d’appliquer les décisions judiciaires. Il se venge sur nous parce que nous avons choisi de vivre dans la dignité.
LA SOLIDARITÉ EST L’ARME DES PEUPLES. Nous demandons à vous tous d’exprimer votre solidarité à la lutte pour la vie et la dignité que nous menons. Nous vous demandons de signer le texte de soutien et de collecte des signatures qui forcera le gouvernement à appliquer l’arrêt de la justice grecque, sans qu’il y ait le moindre coût budgétaire.
TOUS ENSEMBLE NOUS POUVONS EMPECHER CES POLITIQUES BARBARES.
http://595katharistries.wordpress.com
https://www.facebook.com/595katharistries
Pour signer, ici.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
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