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Grèce

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Message  Roseau Mar 18 Juin - 22:54

Fermeture du groupe de l’audiovisuel public grec : « un coup tordu gréco-grec » ou image du futur pour d'autres pays européens ?
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Message  Roseau Mer 19 Juin - 13:54

Grèce : une faute politique décisive ?
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Message  sylvestre Mer 19 Juin - 16:10

Greece - resistance is being televised
Greece’s government was on the verge of collapse as Socialist Worker went to press, writes Panos Garganas
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Message  Roseau Lun 24 Juin - 3:50

Une étude d’Attac montre que les «plans de sauvetage»
mis en oeuvre par les institutions de l’Union européenne
et les gouvernements européens sauvent les banques, pas la population.

Depuis mars 2010, l’UE et le FMI ont attribué 23 tranches de financement
au prétendu « sauvetage de la Grèce », pour un total de 206,9 milliards d’Euros.
Ils n’ont cependant fourni presque aucune précision
sur l’utilisation exacte de ces énormes sommes, provenant de fonds publics.

C’est pourquoi Attac Autriche a entrepris une étude sur cette question :
au moins 77% de l’argent du plan de sauvetage
ont bénéficié directement ou indirectement au secteur de la finance.

Sur 206,9 milliards d’euros pour le soi-disant “sauvetage de la Grèce”,
159,5 milliards d’euros sont allés directement ou indirectement au secteur de la finance.

La finance a reçu l’argent, et le peuple grec a reçu la misère.

http://www.france.attac.org/articles/plans-de-sauvetage-de-la-grece-77-des-fonds-sont-alles-la-finance
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Message  Babel Lun 15 Juil - 8:26

L'antisémitisme fait-il la loi ? Un marxiste juif accusé par les nazis de les avoir « calomniés »
LOWY Michael - 2 juillet 2013

Un marxiste juif est traîné devant les tribunaux, accusé par les nazis de les avoir « calomniés ». Sommes-nous en Allemagne en 1933 ? Pas du tout : il s’agit de la Grèce « démocratique » (avec beaucoup de guillemets) de 2013… L’accusé en question s’appelle Savas Mikhail, brillant intellectuel et dirigeant d’une des organisations de la gauche marxiste-révolutionnaire grecque.*

Savas Mikhail est un penseur a-typique et parfaitement « hors normes » : juif grec anti-sioniste et internationaliste, il est l’ auteur d’une œuvre considérable, inclassable, quelque part entre littérature, philosophie et lutte de classes, qui se distingue par l’originalité et le dynamisme de sa démarche. La première chose qui impressionne le lecteur de ses écrits, c’est son immense culture : l’auteur connaît de près la Bible, le Talmud, la Kabbale, le théatre grec ancien, la littérature européenne, la philosophie française contemporaine, la poésie grecque moderne, Hegel et Marx – sans parler de Trotsky, sa principale boussole politique – on pourrait allonger la liste.

Une des caractéristiques les plus singulières de sa pensée est la tentative de ré-interpreter le marxisme et la théorie révolutionnaire à la lumière du messianisme et de la mystique juive – et inversement. Il s’agit d’une démarche paradoxale et inventive, qui relève – comme celle d’Ernst Bloch ou de Walter Benjamin, deux de ses auteurs préférés – de l’athéisme religieux, ou, si l’on veut, du messianisme profane.

Cette problématique est abordée, pour la première fois de forme centrale, dans un remarquable recueil d’essais publié en 1999, Figures du Messianique. Le dernier ouvrage de Savas Mikhail, Golem. A propos du sujet et d’autres fantômes (2010), est un autre exemple de cette approche athée religieuse, judéo-marxiste. Il s’agit d’un recueil d’essais, concernant non seulement le Golem, mais aussi Kafka, Hölderlin, Lacan, Philippe Lacoue-Labarthe, Hegel, Marx et certains poètes grecs modernes comme Andreas Embirikos. La cohérence du livre est donnée par la façon, tout à fait singulière, dont l’auteur associe, articule et fusionne la mystique juive, la littérature – grecque et universelle – et le marxisme révolutionnaire.

Savas Mikhail n’a jamais caché ses convictions antifascistes et n’a pas cessé, ces dernières années, de dénoncer les activités néfastes de l’organisation néo-nazie « Aube dorée » (Chryssi Avghi) - qui aurait dû s’appeler plutôt « Crépuscule sanglant ». Or, en 2009, cette organisation qui se réclame avec insistance de l’héritage du Troisième Reich, a présenté, devant la Justice grecque, un protocole d’accusation contre un grand nombre de personnalités de différents courants de la gauche et l’extrême-gauche grecque. Par décision du Procureur – nommé par le gouvernement hégémonisé par la droite néo-libérale – la police a convoqué en 2012 ces personnalités pour un interrogatoire. D’un commun accord ils ont tous refusé, mais ont envoyé des déclarations légales réfutant les accusations. Après examen de ses documents, le Procureur a décidé de traîner devant les tribunaux deux de ces personnes : Savas Mikhail et l’ancien doyen de l’Ecole Polytechnique, Constantin Moutzouri, accusé d’avoir permis à Indymedia, un media social alternatif, d’utiliser les installations de l’Ecole pour ses émissions. Savas Mikhail a été pour sa part accusé de « diffamation » envers les néo-nazis – pour les avoir traité de criminels – d’ « incitation à la violence » - pour avoir appelé à combattre le fascisme – et d’« atteinte à la paix civile », pour avoir appelle, dans un tract, à manifester contre Chryssi Avghi. Pendant ce temps, les néo-nazis grecs menaient une campagne antisémite forcenée contre Savas Mikhail, en le dénonçant dans leurs moyens de communication comme « un agent de la conspiration juive mondiale contre la Nation grecque, pour provoquer une guerre civile et établir un régime judéo-bolchévique ». Sinistre impression de déjà-vu…

Cette affaire a bien entendu suscité des nombreuses protestations en Grèce et en Europe, mais il n’empêche : le jugement aura lieu et la date prévue est le 3 septembre 2013. L’enjeu est important : au-delà des personnes inculpées, il s’agit de savoir s’il pourra ou non exister en Grèce, à l’avenir, une liberté d’expression pour des idées antifascistes. L’affaire illustre non seulement l’extraordinaire culot des Messieurs de l’« Aube dorée », mais aussi la complicité, de plus en plus évidente, de l’actuel gouvernement grec, présidé par Antonis Samaras, avec les fascistes grecs. Plusieurs Ministres de ce gouvernement de plus en plus autoritaire et répressif, sont originaires de l’extrême droite ; le secrétaire d’Etat à l’immigration, Kostoulas, est l’auteur d’un ouvrage négationniste à la gloire du Troisième Reich, et son porte parole au Parlement, le député Makis Voridis, est un ami de Jean-Marie Le Pen et un ancien dirigeant du mouvement de jeunesse nationaliste promu par la dictature du Colonel Papadopoulos (1967-1974). Par ailleurs, la récente décision d’Antonis Samaras de fermer pure et simplement l’ERT, la radiotélévision publique grecque, en coupant le courant à ses antennes - décision qui a provoqué un crise gouvernementale, avec le départ du parti Gauche Démocratique – a été chaleureusement soutenue par Chryssi Avghi.

On saura, le 3 septembre, si les antisémites font la loi en Grèce ou si un minimum de garanties démocratiques subsistent encore.

Michael Löwy
http://blogs.mediapart.fr/blog/mich...

*Il s'agit de l'EEK,, Ergatiko Epanastatiko Komma, Parti Révolutionnaire des Travailleurs, membre du Comité de Coordination pour la Refondation de la Quatrième Internationale.

Comme le note le communiqué de presse de l'EEK, outre la tentative d'intimidation qu'elle constitue, cette action judiciaire intentée par les nazis offre l'opportunité aux flics d'enquêter en toute légalité sur les milieux de la gauche radicale grecque, d'établir des  listes, de mettre sur écoute, de prendre des clichés, ...

Babel

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Message  sylvestre Mer 17 Juil - 14:14

Les choses se clarifient pour Syriza, et pas dans le bon sens :

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-conference-fondatrice-de-syriza-un-nouveau-parti-unique-mais-avec-les-anciens-du-pasok-119089560.html

Solidarité PCF a écrit:Conférence fondatrice de SYRIZA : un nouveau « parti unique » ... mais avec les anciens du PASOK !

Conférence fondatrice de SYRIZA : un nouveau « parti unique » ... mais avec les anciens du PASOK !

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Ce week-end, du 10 au 14 juillet, avait lieu la Conférence fondatrice de SYRIZA : sa mutation d'un « mouvement » de gauche radicale en un « parti » unique à vocation gouvernementale.

Que et qui représente SYRIZA ? Les sondages à 27% donnent la folie des grandeurs à ses dirigeants, qui ne rêvent que de majorité parlementaire et de gouvernement de gauche. Il suscite certaines craintes dans les milieux conservateurs : ne sont-ce pas d'anciens communistes ?

M.Tsipras est là pour les rassurer : « nous ne sommes pas dangereux ». Il est venu porter ce message au FMI à Washington, à la Chancellerie à Berlin, à la Commission à Bruxelles … et bien sûr à la Fédération des industriels à Athènes.

« Seule SYRIZA peut sauver la Grèce et l'Europe » : c'est le message que porte Tsipras, se faisant le meilleur défenseur de l'Euro et de l'Europe. Une opinion relayée même par le « New York Times » qui tenait à rappeler les positions « pro-européennes » et « pro-américaines » du parti !

Cette conférence devait donc marquer le point final de cette mutation en un « parti de gestion » du système, sa « grande transformation » en un « parti unique ».

SYRIZA et le « parti unique de la gauche »

C'était l'enjeu de cette Conférence fondatrice : faire accepter le passage d'un « mouvement » (dés-)organisé en tendances à un « parti » unique, centralisé.

On sait combien le tournant « mouvementiste » des ex-Partis communistes, comme Refondation communiste en Italie a pu, derrière une façade démocratique et pluraliste, contribuer à noyer (noyauter) le débat démocratique et favoriser les arrangements politiciens entre clans dirigeants.

Pendant plus d'une décennie, cela a conduit SYNASISMOS puis SYRIZA au bord de l'implosion en 2008, miné par ses dissensions internes, sans pour autant prémunir d'une orientation de plus en plus politicienne, parlementaire et modérée.

SYRIZA a décidé, lors de sa Conférence fondatrice, de rompre avec cet héritage. Un retour au centralisme le plus pur : une seule organisation, une seule ligne politique, une seule action.

Le coup de force a suscité un front commun des diverses tendances gauchistes, trotskistes, maoistes, refondateurs ou « alternatifs ». Unies par leur stratégie entriste, ces courants avaient été introduits dans l'organisation au début des années 90 pour rompre avec la filiation communiste historique.

Les dirigeants de SYRIZA ont néanmoins été confrontés à un feu nourri, venant y compris du vétéran Manolis Glezos, indigné par ces méthodes. La conférence a laissé trois mois supplémentaires pour exiger la dissolution des tendances.

Entre-temps, ces « tendances » en voie d'extinction ont bien négocié leurs places au Comité central. La direction de SYRIZA est fermée au débat démocratique même frelatée sous la forme des courants … mais reste ouverte aux petits arrangements politiciens entre amis !

Est-ce le retour au « centralisme démocratique » ? Que nenni, loin ce mot honni !

Pour Rena Dourou, figure montante et députée de SYRIZA : « Ce n'est pas le centralisme démocratique » … mais l'unité, l'assurance qu'on ne « coulera pas le navire SYRIZA pour des luttes de tendance ». Un centralisme anti-démocratique, c'est le terme ?

Alors pourquoi ce passage du « mouvement arc-en-ciel » au « parti unique » ?

Giannis Dragazakis, député de SYRIZA, qui faisait partie des liquidateurs du KKE en 1991, est un des artisans de la « grande transformation », il évoque un raisonnement simple, faire agir ce corps hétérogène dans la même direction :

1 – L'objectif, c'est faire un « gouvernement de gauche » pour mettre en place des « réformes radicales ». Une « gauche de gouvernement » ouverte à toute la gauche, « loin de toute position maximaliste » ;

2 – Le moyen, c'est un « Parti ». C'est nouveau dit Dragazakis qui fait la critique du mouvementisme et de l'économisme, « qui ont négligé la dimension politique » (réduite au parlement et au gouvernement!), qui ne se conçoit pas seulement à l'échelle de la Grèce mais … « européenne » bien sûr. Dragazakis finit par faire l'apologie de la forme-parti, « force de cohésion et d'orientation du mouvement » … vers un gouvernement de gauche responsable !

3 – Ce « parti » sera un « parti unique » : unique, continue Dragazakis, car il « faut une seule SYRIZA à l'extérieur, face aux médias et dans l'action, mais aussi à l'intérieur, capable de faire des choix difficiles, prendre des décisions cruciales sans menacer son existence ». Couper toute pluralité, débat pour mieux faire passer la pilule gouvernementale ! « Jusqu'à présent, la gauche a connu tant de divisions, souvent futiles, comment se prémunier à l'avenir contre cela ? » … Dragazakis poursuit : « par un parti de gauche, ouvert aux idées neuves mais assurant une expression uniforme, et l'unité d'action », capable de porter le projet de SYRIZA : « la résurgence de la démocratie, la réforme éthique de la société ».

La section grecque du PGE pour sauver l'Euro et l'Union européenne

Un aperçu du « parti de demain » : les débats de la Conférence, les interventions du cacique du parti ont sciemment esquivé les questions brûlantes. Celles qu'évoque Tsipras avec les représentants du patronat, du FMI ou de l'UE : point de « Plan Marshall » ou « New Deal » pour la Grèce ici.

Les ambiguïtés fondamentales de SYRIZA persistent. En premier lieu sur la dette. La Conférence a acté la « re-négociation de la dette » avec la Troïka, ainsi que la convocation d'un audit pour décider … quelle partie de la Grèce le peuple devait payer !

Dans un domaine, le « parti nouveau » a levé toute ambiguïté : sur la question européenne. Les tensions se sont cristallisées autour de l'Euro, alimentées par des tendances « gauchistes » de la formation dite de « gauche radicale ».

Contrairement à ce qui a pu être rapporté, la motion proposée au vote par la « Plate-forme de gauche » était fort modérée : « laisser ouverte la question du maintien dans la monnaie unique ».

La réponse de la direction est sans appel, la question est close, SYRIZA est pour l'Euro et l'Union européenne. La motion a été rejetée à 70%.

Si le « projet de résolution politique » est clair sur un point, c'est sur son européisme.

Se plaçant dès l'introduction sous le patronage du PGE (Parti de la gauche européenne), SYRIZA analyse la crise comme un péril, la politique d'austérité « fragilisant les liens entre Etats européens, alimentant l'euro-scepticisme, l'anti-européisme, les conflits ethniques et la renaissance du fascisme » (article 4).

Dans le monde multi-polaire, il faut que l'Europe pèse et la « perspective de la Grèce est liée à celle de l'Europe » (article 7).

La lettre d'allégeance d'Alexis Tsipras, envoyée l'an dernier aux dirigeants de l'UE, était éclairante : SYRIZA se présente comme la roue de secours de l'Europe, en échange d'un allègement du fardeau, la restauration de la « stabilité » en Grèce, et la canalisation du mouvement vers la défense de l'UE.

Le projet de transformation de SYRIZA en « parti unique de la gauche » est lui aussi révélateur du projet du PGE : le « but » est bien de faire dans chaque pays des « sections nationales » du PGE, donc des « partis de gauche ».

Les « coalitions », « fédérations », « blocs », « fronts » de gauche n'en sont que des phases transitoires, admettant une pluralité temporaire d'organisations pour mieux détruire le parti communiste originel.

Un « parti nouveau » avec les anciens du PASOK !

Enfin, le plus frappant dans le projet de SYRIZA est sa transformation de plus en plus nette en PASOK de substitution. Tsipras évoque cette « jeune SYRIZA » qui prend la place du « vieux PASOK ». Une image finalement assez fidèle.

Cela se remarque dans la mutation superficielle des positions de SYRIZA vers un gouvernement de gauche ou de « salut populaire », de collaboration entre forces de gauche parlementaire (avec PASOK, Gauche démocratique et même certains partis de droite ?), entre patronat et syndicats pour « relancer l'économie » et « sauver l'Europe ».

Un programme nettement en-dessous de Papandreou-père en 1981 comme le fait remarquer le PASOK dans un communiqué cinglant. On pourrait rajouter, même en-dessous de Papandreou-fils version 2009 !

Mais la transformation est peut-être plus frappante dans le ralliement massif d'anciens caciques du PASOK au parti de demain, sa transformation organisationnelle.

La liste est longue : certains ont déjà rejoint le parti, d'autres flirtent avec lui publiquement.

Parmi les ralliés, le couple détonant Louka Katseli et Gerasimos Arsenis.

Elle, c'était la Ministre du Travail de Papandreou-fils : adepte de l'austérité première mouture, co-responsable de la casse du Code du travail, elle vire casaque … quand elle réalise que cette politique saborde le PASOK et fait le jeu des communistes !

Lui a été soutenu l'an dernier par SYRIZA pour le poste de premier ministre. Un ancien de Papandreou-père. Gouverneur de la Banque de Grèce dans les années 80, où il impulse la libéralisation du secteur financier, ministre de l'Education fin des années 90, où il subit une fronde étudiante sans précédent, contre les premières contre-réformes cassant l'éducation publique.

Parmi les ex-députés du PASOK séduits par le projet SYRIZA, les enfants de Papandreou : on peut penser à Marilisa Xenogiannakopoulos, Harris Kastanidis, Spyros Kouvelis ou Lambros Michos.

Tous ou presque étaient au gouvernement Papandreou. Pas à n'importe quel poste : affaires européennes, affaires étrangères, justice, intérieur, santé, économie et travail (si on rajoute Katseli!).

Depuis, tous ont démissionné du PASOK et cherchent un nouveau port d'attache. Soit directement SYRIZA, soit des petites formations de gauche prêtes à s'allier avec SYRIZA. Imaginons le gouvernement de gauche d'après avec les anciens de Papandreou !

On pourrait ajouter, pour clore le tableau de cette gigantesque recomposition, les anciens syndicalistes réformistes liés au vieux PASOK et qui regardent désormais vers le nouveau SYRIZA.

Parmi ceux qui ont participé à la grand-messe de ce week-end :

Themis Balasopoulos, secrétaire du syndicat des municipaux d'Athènes, Panagiotis Kalfagiannis, secrétaire du syndicat de l'ERT ou Nikos Fotopoulos, secrétaire du syndicat de l'énergie.

Ce dernier était membre du PASKE (tendance syndicale du PASOK), lui-même fut adhérent pendant trois décennies du parti socialiste !

Tous ces dirigeants syndicaux et politiques ont été les cadres supérieurs du « système PASOK » : une organisation non seulement réformiste, de collaboration mais aussi corrompue et clientéliste. Les rats quittent maintenant le navire PASOK … et rejoignent le vaisseau SYRIZA.

Le secrétaire-général du Parti communiste grec (KKE), Dimitris Koutsoubas a résumé récemment les choses clairement : « SYRIZA est devenu un clône du PASOK ».

Pas de social-démocratie de substitution, pas de « gouvernement de gauche » pour gérer loyalement les affaires de capital, pas de « parti unique de la gauche » : les positions des communistes grecs doivent aussi être les nôtres.
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Message  Roseau Mer 17 Juil - 17:59

Vente à la découpe
Stratégie du choc : comment le FMI et l’Union européenne bradent la Grèce aux plus offrants
http://www.bastamag.net/article3127.HTML

Et ici le catalogue officiel de la braderie par et pour les 1%
http://www.hradf.com/en
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Message  Copas Dim 21 Juil - 14:44

sylvestre a écrit:Les choses se clarifient pour Syriza, et pas dans le bon sens :

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-conference-fondatrice-de-syriza-un-nouveau-parti-unique-mais-avec-les-anciens-du-pasok-119089560.html

Solidarité PCF a écrit:Conférence fondatrice de SYRIZA : un nouveau « parti unique » ... mais avec les anciens du PASOK !

Conférence fondatrice de SYRIZA : un nouveau « parti unique » ... mais avec les anciens du PASOK !

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Ce week-end, du 10 au 14 juillet, avait lieu la Conférence fondatrice de SYRIZA : sa mutation d'un « mouvement » de gauche radicale en un « parti » unique à vocation gouvernementale.

Que et qui représente SYRIZA ? Les sondages à 27% donnent la folie des grandeurs à ses dirigeants, qui ne rêvent que de majorité parlementaire et de gouvernement de gauche. Il suscite certaines craintes dans les milieux conservateurs : ne sont-ce pas d'anciens communistes ?

M.Tsipras est là pour les rassurer : « nous ne sommes pas dangereux ». Il est venu porter ce message au FMI à Washington, à la Chancellerie à Berlin, à la Commission à Bruxelles … et bien sûr à la Fédération des industriels à Athènes.

« Seule SYRIZA peut sauver la Grèce et l'Europe » : c'est le message que porte Tsipras, se faisant le meilleur défenseur de l'Euro et de l'Europe. Une opinion relayée même par le « New York Times » qui tenait à rappeler les positions « pro-européennes » et « pro-américaines » du parti !

Cette conférence devait donc marquer le point final de cette mutation en un « parti de gestion » du système, sa « grande transformation » en un « parti unique ».

SYRIZA et le « parti unique de la gauche »

C'était l'enjeu de cette Conférence fondatrice : faire accepter le passage d'un « mouvement » (dés-)organisé en tendances à un « parti » unique, centralisé.

On sait combien le tournant « mouvementiste » des ex-Partis communistes, comme Refondation communiste en Italie a pu, derrière une façade démocratique et pluraliste, contribuer à noyer (noyauter) le débat démocratique et favoriser les arrangements politiciens entre clans dirigeants.

Pendant plus d'une décennie, cela a conduit SYNASISMOS puis SYRIZA au bord de l'implosion en 2008, miné par ses dissensions internes, sans pour autant prémunir d'une orientation de plus en plus politicienne, parlementaire et modérée.

SYRIZA a décidé, lors de sa Conférence fondatrice, de rompre avec cet héritage. Un retour au centralisme le plus pur : une seule organisation, une seule ligne politique, une seule action.

Le coup de force a suscité un front commun des diverses tendances gauchistes, trotskistes, maoistes, refondateurs ou « alternatifs ». Unies par leur stratégie entriste, ces courants avaient été introduits dans l'organisation au début des années 90 pour rompre avec la filiation communiste historique.

Les dirigeants de SYRIZA ont néanmoins été confrontés à un feu nourri, venant y compris du vétéran Manolis Glezos, indigné par ces méthodes. La conférence a laissé trois mois supplémentaires pour exiger la dissolution des tendances.

Entre-temps, ces « tendances » en voie d'extinction ont bien négocié leurs places au Comité central. La direction de SYRIZA est fermée au débat démocratique même frelatée sous la forme des courants … mais reste ouverte aux petits arrangements politiciens entre amis !

Est-ce le retour au « centralisme démocratique » ? Que nenni, loin ce mot honni !

Pour Rena Dourou, figure montante et députée de SYRIZA : « Ce n'est pas le centralisme démocratique » … mais l'unité, l'assurance qu'on ne « coulera pas le navire SYRIZA pour des luttes de tendance ». Un centralisme anti-démocratique, c'est le terme ?

Alors pourquoi ce passage du « mouvement arc-en-ciel » au « parti unique » ?

Giannis Dragazakis, député de SYRIZA, qui faisait partie des liquidateurs du KKE en 1991, est un des artisans de la « grande transformation », il évoque un raisonnement simple, faire agir ce corps hétérogène dans la même direction :

1 – L'objectif, c'est faire un « gouvernement de gauche » pour mettre en place des « réformes radicales ». Une « gauche de gouvernement » ouverte à toute la gauche, « loin de toute position maximaliste » ;

2 – Le moyen, c'est un « Parti ». C'est nouveau dit Dragazakis qui fait la critique du mouvementisme et de l'économisme, « qui ont négligé la dimension politique » (réduite au parlement et au gouvernement!), qui ne se conçoit pas seulement à l'échelle de la Grèce mais … « européenne » bien sûr. Dragazakis finit par faire l'apologie de la forme-parti, « force de cohésion et d'orientation du mouvement » … vers un gouvernement de gauche responsable !

3 – Ce « parti » sera un « parti unique » : unique, continue Dragazakis, car il « faut une seule SYRIZA à l'extérieur, face aux médias et dans l'action, mais aussi à l'intérieur, capable de faire des choix difficiles, prendre des décisions cruciales sans menacer son existence ». Couper toute pluralité, débat pour mieux faire passer la pilule gouvernementale ! « Jusqu'à présent, la gauche a connu tant de divisions, souvent futiles, comment se prémunier à l'avenir contre cela ? » … Dragazakis poursuit : « par un parti de gauche, ouvert aux idées neuves mais assurant une expression uniforme, et l'unité d'action », capable de porter le projet de SYRIZA : « la résurgence de la démocratie, la réforme éthique de la société ».

La section grecque du PGE pour sauver l'Euro et l'Union européenne

Un aperçu du « parti de demain » : les débats de la Conférence, les interventions du cacique du parti ont sciemment esquivé les questions brûlantes. Celles qu'évoque Tsipras avec les représentants du patronat, du FMI ou de l'UE : point de « Plan Marshall » ou « New Deal » pour la Grèce ici.

Les ambiguïtés fondamentales de SYRIZA persistent. En premier lieu sur la dette. La Conférence a acté la « re-négociation de la dette » avec la Troïka, ainsi que la convocation d'un audit pour décider … quelle partie de la Grèce le peuple devait payer !

Dans un domaine, le « parti nouveau » a levé toute ambiguïté : sur la question européenne. Les tensions se sont cristallisées autour de l'Euro, alimentées par des tendances « gauchistes » de la formation dite de « gauche radicale ».

Contrairement à ce qui a pu être rapporté, la motion proposée au vote par la « Plate-forme de gauche » était fort modérée : « laisser ouverte la question du maintien dans la monnaie unique ».

La réponse de la direction est sans appel, la question est close, SYRIZA est pour l'Euro et l'Union européenne. La motion a été rejetée à 70%.

Si le « projet de résolution politique » est clair sur un point, c'est sur son européisme.

Se plaçant dès l'introduction sous le patronage du PGE (Parti de la gauche européenne), SYRIZA analyse la crise comme un péril, la politique d'austérité « fragilisant les liens entre Etats européens, alimentant l'euro-scepticisme, l'anti-européisme, les conflits ethniques et la renaissance du fascisme » (article 4).

Dans le monde multi-polaire, il faut que l'Europe pèse et la « perspective de la Grèce est liée à celle de l'Europe » (article 7).

La lettre d'allégeance d'Alexis Tsipras, envoyée l'an dernier aux dirigeants de l'UE, était éclairante : SYRIZA se présente comme la roue de secours de l'Europe, en échange d'un allègement du fardeau, la restauration de la « stabilité » en Grèce, et la canalisation du mouvement vers la défense de l'UE.

Le projet de transformation de SYRIZA en « parti unique de la gauche » est lui aussi révélateur du projet du PGE : le « but » est bien de faire dans chaque pays des « sections nationales » du PGE, donc des « partis de gauche ».

Les « coalitions », « fédérations », « blocs », « fronts » de gauche n'en sont que des phases transitoires, admettant une pluralité temporaire d'organisations pour mieux détruire le parti communiste originel.

Un « parti nouveau » avec les anciens du PASOK !

Enfin, le plus frappant dans le projet de SYRIZA est sa transformation de plus en plus nette en PASOK de substitution. Tsipras évoque cette « jeune SYRIZA » qui prend la place du « vieux PASOK ». Une image finalement assez fidèle.

Cela se remarque dans la mutation superficielle des positions de SYRIZA vers un gouvernement de gauche ou de « salut populaire », de collaboration entre forces de gauche parlementaire (avec PASOK, Gauche démocratique et même certains partis de droite ?), entre patronat et syndicats pour « relancer l'économie » et « sauver l'Europe ».

Un programme nettement en-dessous de Papandreou-père en 1981 comme le fait remarquer le PASOK dans un communiqué cinglant. On pourrait rajouter, même en-dessous de Papandreou-fils version 2009 !

Mais la transformation est peut-être plus frappante dans le ralliement massif d'anciens caciques du PASOK au parti de demain, sa transformation organisationnelle.

La liste est longue : certains ont déjà rejoint le parti, d'autres flirtent avec lui publiquement.

Parmi les ralliés, le couple détonant Louka Katseli et Gerasimos Arsenis.

Elle, c'était la Ministre du Travail de Papandreou-fils : adepte de l'austérité première mouture, co-responsable de la casse du Code du travail, elle vire casaque … quand elle réalise que cette politique saborde le PASOK et fait le jeu des communistes !

Lui a été soutenu l'an dernier par SYRIZA pour le poste de premier ministre. Un ancien de Papandreou-père. Gouverneur de la Banque de Grèce dans les années 80, où il impulse la libéralisation du secteur financier, ministre de l'Education fin des années 90, où il subit une fronde étudiante sans précédent, contre les premières contre-réformes cassant l'éducation publique.

Parmi les ex-députés du PASOK séduits par le projet SYRIZA, les enfants de Papandreou : on peut penser à Marilisa Xenogiannakopoulos, Harris Kastanidis, Spyros Kouvelis ou Lambros Michos.

Tous ou presque étaient au gouvernement Papandreou. Pas à n'importe quel poste : affaires européennes, affaires étrangères, justice, intérieur, santé, économie et travail (si on rajoute Katseli!).

Depuis, tous ont démissionné du PASOK et cherchent un nouveau port d'attache. Soit directement SYRIZA, soit des petites formations de gauche prêtes à s'allier avec SYRIZA. Imaginons le gouvernement de gauche d'après avec les anciens de Papandreou !

On pourrait ajouter, pour clore le tableau de cette gigantesque recomposition, les anciens syndicalistes réformistes liés au vieux PASOK et qui regardent désormais vers le nouveau SYRIZA.

Parmi ceux qui ont participé à la grand-messe de ce week-end :

Themis Balasopoulos, secrétaire du syndicat des municipaux d'Athènes, Panagiotis Kalfagiannis, secrétaire du syndicat de l'ERT ou Nikos Fotopoulos, secrétaire du syndicat de l'énergie.

Ce dernier était membre du PASKE (tendance syndicale du PASOK), lui-même fut adhérent pendant trois décennies du parti socialiste !

Tous ces dirigeants syndicaux et politiques ont été les cadres supérieurs du « système PASOK » : une organisation non seulement réformiste, de collaboration mais aussi corrompue et clientéliste. Les rats quittent maintenant le navire PASOK … et rejoignent le vaisseau SYRIZA.

Le secrétaire-général du Parti communiste grec (KKE), Dimitris Koutsoubas a résumé récemment les choses clairement : « SYRIZA est devenu un clône du PASOK ».

Pas de social-démocratie de substitution, pas de « gouvernement de gauche » pour gérer loyalement les affaires de capital, pas de « parti unique de la gauche » : les positions des communistes grecs doivent aussi être les nôtres.

De l'eau dans le gaz : http://www.npa2009.org/node/38223

On peut voir d'ailleurs cette tension des coalitions ou partis larges de gauche entre une ligne de plus en plus réformiste et dominante avec des ruptures ou débuts de ruptures sur la gauche un peu partout (sauf au FdG pour l"instant, mais il n'y a pas trop de courants de gauche dans le FdG).
Die linke, una mema cosa.
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Message  Prado Lun 22 Juil - 8:49

sylvestre a écrit:Les choses se clarifient pour Syriza, et pas dans le bon sens :

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-conference-fondatrice-de-syriza-un-nouveau-parti-unique-mais-avec-les-anciens-du-pasok-119089560.html

Solidarité PCF a écrit:Conférence fondatrice de SYRIZA : un nouveau « parti unique » ... mais avec les anciens du PASOK !

La conférence a laissé trois mois supplémentaires pour exiger la dissolution des tendances.
Entre-temps, ces « tendances » en voie d'extinction ont bien négocié leurs places au Comité central. La direction de SYRIZA est fermée au débat démocratique même frelatée sous la forme des courants … mais reste ouverte aux petits arrangements politiciens entre amis !

... C'est ce qu'on appelle de la calomnie. La composition du Comité central a été déterminée non par "des petits arrangements entre amis" mais par un vote du congrès sur la base de listes. Dans l'article de Stathis Kouvelakis (lui-même élu au CC),  référencé par Copas (http://www.npa2009.org/node/38223), on lit :

"On peut pourtant considérer que la principale déconvenue de la direction se trouve dans le renforcement de la Plateforme de gauche, qui a franchi le seuil symbolique des 30%, soit une progression de près de 5 points par rapport à la conférence nationale de novembre dernier (30, 16% vs. 25, 6%), et ce dans un cadre hautement conflictuel, entièrement façonné dans le but d’obtenir sa marginalisation. (...)
Le résultat a causé un véritable choc au sein de la direction, qui a évité tout commentaire officiel (ses représentants sont devenus invisibles dès l’annonce des premiers résultats)".


Par ailleurs, l'article de "Solidarité PCF" fait une confusion entre les "tendances" et les "composantes", c'est-à-dire les différentes organisations qui composaient SYRISA et qui doivent se fondre dans le parti.

Voici les résultats complets de l'élection au CC :
«Bulletin de vote unique" 2.294 voix pourcentage 67,61% 135 sièges
"Plate-forme de gauche» 1.024 voix Pourcentage 30,18% 60 sièges
"Non-alignés" 35 voix 1,03% 2 sièges
"Tension communiste" 25 voix 0,74% 2 sièges (c'est l'équivalent de La Riposte en France)
«Déclarations de députés»: 9 votes taux de 0,27% 1 siège
"INTERVENTION POUR L'UNITÉ" 7 voix pourcentage 0,21% 0 siège

Prado

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Message  sylvestre Lun 22 Juil - 10:45

Prado a écrit:
sylvestre a écrit:Les choses se clarifient pour Syriza, et pas dans le bon sens :

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-conference-fondatrice-de-syriza-un-nouveau-parti-unique-mais-avec-les-anciens-du-pasok-119089560.html

Solidarité PCF a écrit:Conférence fondatrice de SYRIZA : un nouveau « parti unique » ... mais avec les anciens du PASOK !

La conférence a laissé trois mois supplémentaires pour exiger la dissolution des tendances.
Entre-temps, ces « tendances » en voie d'extinction ont bien négocié leurs places au Comité central. La direction de SYRIZA est fermée au débat démocratique même frelatée sous la forme des courants … mais reste ouverte aux petits arrangements politiciens entre amis !

... C'est ce qu'on appelle de la calomnie. La composition du Comité central a été déterminée non par "des petits arrangements entre amis" mais par un vote du congrès sur la base de listes.

Oui, l'article de Solidarité-PCF est tendancieux sur certains points, mais c'était le seul texte un peu substantiel en français que j'avais à ce moment là - le texte de Kouvelakis est plus fiable j'ai l'impression. Cela dit il avait le mérite d'informer d'un développement très important pour les débats dans la gauche révolutionnaire autour de Syriza : la disparition des tendances va mettre (et met déjà) les courants se réclamant du marxisme révolutionnaire au sein de Syriza dans une situation très difficile.
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Message  Roseau Lun 22 Juil - 11:11

Effectivement, c'est un raidissement bureaucratique, et pas dans le vide!
Il correspond, ce que les deux textes soulignent, à l'affirmation d'une stratégie électoraliste,
et institutionnelle, qui dans le contexte de crise de la Grèce, est suicidaire.
A moins d'un rassemblement de la gauche révolutionnaire, le pire est à craindre.
Espérons au moins pour la France que les secteurs non dirigeants
(= non sinécuristes) du FdG en tireront vite les conséquences.
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Message  Copas Lun 22 Juil - 18:13

La gauche dans Syriza va être éliminée.

Sur le fond, le problème n'est pas de la relation à l'euro, ni telle ou telle proclamation pour postuler au gouvernement , mais la place mise dans la mobilisation des travailleurs et des couches populaires.

Plutôt que de se battre à 95% pour développer l'auto-organisation unitaire et centralisée des travailleurs, les capacités d'organisation et de combat des travailleurs, populariser l'idée d’occuper tout, c'est bien d'un parti tendu à 95 % vers un accès au pouvoir par les institutions parlementaires de l'état, une machine électorale qu'il s'agit.

Ca se terminera mal.
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Grèce - Page 35 Empty Intervention de Ntavanellos lors du congrès SYRIZA

Message  Roseau Mer 24 Juil - 16:51

http://alencontre.org/video/grece-intervention-dantonis-ntavanellos-lors-du-congres-de-syriza.html
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Grèce - Page 35 Empty La direction de SYRIZA s’en prend à la gauche

Message  Antonio Valledor Lun 5 Aoû - 9:05

"Ce parti est un champ de bataille entre les révolutionnaires et les réformistes (des réformistes de gauche très radicaux dans ce cas). Les différences entre les réformistes et les révolutionnaires ne sont pas des questions abstraites qui ne concernent que l’avenir. Elles ont leur importance ici et maintenant."

http://www.avanti4.be/analyses/article/grece-la-direction-de-syriza-s-en-prend-a-la

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Grèce - Page 35 Empty Discussions sur les perspectives politiques

Message  Roseau Lun 5 Aoû - 17:10

http://npa2009.org/node/38407
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Grèce - Page 35 Empty Résolution politique 2de Conf Antarsya

Message  Roseau Mer 11 Sep - 18:25

http://www.avanti4.be/ailleurs-sur-le-net/article/grece-resolution-politique-de-la-seconde
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Message  Gaston Lefranc Jeu 12 Sep - 11:43

Grèce : un sondage attribue 17,5% aux néonazis
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=5889

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Message  Copas Ven 13 Sep - 23:14

Vol de vautours autour du gaz grec....


Grèce: les réserves de gaz permettraient de rembourser la dette (Deutsche Bank)

La Grèce dispose de réserves de gaz naturel qui lui suffiraient à régler non seulement ses problèmes énergétiques, mais aussi financiers, indique un rapport de la Deutsche Bank cité mercredi par le site d’informations économiques Capital.gr.

Selon le rapport, les prospections géologiques montrent que les gisements sous-marins situés au sud de la Crète pourraient rapporter au pays 427 milliards d’euros de revenus, soit près de 214 milliards d’euros de bénéfices nets, ce qui constitue 107% du PIB grec.

Il s’agit de l’évaluation initiale des gisements. La prospection est effectuée par la société norvégienne Petroleum Geo-Services depuis l’automne dernier. Ses résultats définitifs sont attendus à la mi-2013. Les gisements pourraient être mis en exploitation d’ici 8 à 10 ans. Ainsi donc, la Grèce obtiendrait les premiers revenus aux alentours de 2020, c’est-à-dire au moment où elle devra ramener sa dette extérieure à 120% du PIB, souligne la Deutsche Bank.

En règle générale, les frais de production et de vente de gaz constituent environ 25% des revenus rapportés par un gisement, le même pourcentage est en outre versé aux compagnies exploitant la licence. Cela signifie que les bénéfices nets obtenus par l’Etat atteindraient 50%.

La Grèce pourrait devenir le 15e détenteur mondial de ressources de gaz naturel. Cela étant, les calculs de la Deutsche Bank ne se rapportent qu’aux gisements situés sur le plateau continental au sud de la Crète et ne concernent pas les champs gaziers des mers Ionienne et Egée qui pourraient s’avérer également très importants.


Source : RIA Novosti
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Message  sylvestre Lun 16 Sep - 14:50

Excellent documentaire sur la vie des réfugiés, les menaces fascistes et la résistance. Sous-titres en français.
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Message  sylvestre Mer 18 Sep - 12:50

Grèce : stupeur après l’assassinat du rappeur antifa Killah P


Le site indépendant EnetEnglish rapporte qu’« un groupe de quinze à vingt fascistes, portant des T-shirts noirs, des bottes et pantalons militaires, déployés » dans la rue, auraient hélé le rappeur de 34 ans, qui se promenait alors avec sa petite amie et un autre couple.
Grèce : des fédé­ra­tions syn­di­cales appellent à une mobi­li­sa­tion popu­laire mas­sive contre les néonazis
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Message  nico37 Mer 18 Sep - 13:12


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Message  Vic Mer 18 Sep - 13:23

http://www.internationalistes13.org/article-grece-le-rappeur-killah-p-assassine-par-des-neonazis-18-septembre-2013-1-120120667.html
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Message  sylvestre Mer 18 Sep - 16:39

Rassemblement jeudi 19/09/13 à 19H à la place St Michel contre l’assassinat de Pavlos Fyssas, militant antifasciste
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Message  Vic Jeu 19 Sep - 8:51

http://www.liberation.fr/monde/2013/09/19/heurts-entre-policiers-et-militants-antifascistes-en-grece_933050?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
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Message  sylvestre Jeu 19 Sep - 15:12

18/09/2013 by LeChatNoirEmeutier [Grèce] Attaques des locaux d’Aube Dorée et manifs émeutières après le meurtre d’un antifasciste
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