Grèce
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Comment la crise frappe les enfants
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25172
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Gaston Lefranc a écrit:Grèce : un tsunami électoral balaye la gauche et la droite pro-austérité et approfondit la crise politique :
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-360.pdf
C'est aussi mon avis.Roseau a écrit:De loin le dossier le mieux informé que j'ai vu.
On trouve sur Médiapart un blog assez intéressant qui permet de suivre l'actualité au quotidien : il s'agit de celui d'une Française résidant en Grèce Marie-Laure Veilhan.
Au sujet des élections du 6 mai dernier. Je crois qu'il faut garder à l'esprit que ces résultats sont un prisme déformant de la réalité politique. Sur près de 10 millions d'inscrits, seuls 6.5 millions ont pris part au vote. L’abstention s’élève à 35 %, et le nombre réel de suffrages exprimés est 6.3 millions.
Si on observe les chiffres en % et en nombre de voix obtenus par les différentes formations (source : Wiki), on constate que :
Nouvelle démocratie obtient 1 192 054 voix. Avec un score de 18,85 % et 108 sièges, elle contrôle 36,00 % du Parlement. Sa chute de près de 15% se transforme donc miraculeusement en une progression de 17 % du nombre d'élus, grâce au bonus de 50 députés offert à la force politique ayant réuni le plus grand nombre de suffrages.
SYRIZA , avec 1 061 265 voix (16,78 %), réalise un gain de 12.2 % qui lui permet d'être représenté par 52 députés, 39 de plus que précédemment.
Le PASOK enregistre quant à lui la plus lourde défaite des partis pro-momérandum : avec 833 529 voix et 13,18 % des votants exprimés, il chute de 30,7 %, et voit son groupe d'élus passer de 160 à 41.
Le KKE, avec 536 072 voix et 8,48 % des suffrages exprimés, se maintient par rapport à la précédente consultation, à environ 1% près.
Avec à peine 75 439 voix et 1,19 %, ANTARSYA enregistre une progression de 0,8 pts.
Quant aux néo-nazis d'Aube dorée, leur force se mesure en premier lieu aux 440 894 voix obtenues, qui représentent 4 % du corps électoral. Le seul problème c'est que, dans ce contexte de crise multiforme aiguë, ils comptent faire jouer à plein leurs 21 élus (7,00 % des sièges) pour étendre leur influence dans la population et briser dans les faits la résistance ouvrière.
Une étude comparée, trouvée sur sur le blog suivant , permet de mettre en relation le nombre d’inscrits et le nombre de suffrages exprimés, et de se faire une idée plus exacte du rapport de forces réel entre les différentes forces politiques qui structurent la vie politique grecque.
La situation actuelle fait donc peser une responsabilité particulière sur la coalition formée par SYRIZA. Or, étant donné l'hétérogénéité de ce bloc, dont une partie semble disposée à renégocier les termes d'un accord avec les forces "austéritaires" de gauche, en vue de la formation d'un gouvernement de coalition, alors qu'une autre s'y refuse, la seule solution qui me paraît souhaitable serait de travailler à sa décantation politique --ce qui aboutira probablement à son éclatement--, par le biais de la constitution d'un front commun de lutte autour de mots des ordres anti-crise cités par Gaston dans son article, --et qui sont ceux que défendent les camarades d'OKDE, membres d'ANTARSYA.
Le détachement de forces significatives, venant entre autres du KKE et de l'aile gauche du PASOK, ouvrirait alors la voie à la formation d'un "bloc lutte de classe" susceptible d'imprimer sa marque sur le rapport de forces sociales et politiques, et d'en inverser la tendance, en priorité sur le terrain des luttes menées au quotidien.
Mais on est là dans le domaine de la pure spéculation.
Dernière édition par Babel le Sam 12 Mai - 17:27, édité 1 fois
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Grèce
Dans son projet de contribution pour le CPN qui a lieu ce week end, la GA appuie de façon inconditionnelle et sans aucune critique, la politique de Syriza en Grèce :
"Syriza à toute notre solidarité. Sa démarche donne à voir ce que pourrait être une démarche révolutionnaire moderne, la combinaison
– d'une insertion au sein des masses qui s'indignent, résistent et cherchent à imposer des solutions politiques qui leur soient favorables par la grève, les manifestations, les blocages, l'occupation des places ;
- et d'une orientation qui cherche à dénouer la crise politique en profitant d'une poussée électorale et en cherchant à constituer un gouvernement de rupture et de transition"
Je crois que les choses sont claires sur le type de "révolution" que la GA défend. Et que dira la GA quand Syriza dirigera / participera / soutiendra le prochain gouvernement ? Ils salueront la mise en place du "gouvernement de rupture et de transition" qui appliquera un néo-mémorandum renégocié avec la bourgeoisie internationale ?
D'ors et déjà, Syriza a fait une offre très claire aux partis bourgeois Pasok et Nouvelle démocratie : renoncer au mémorandum, gouverner ensemble dans le cadre de l'euro (et du capitalisme bien sur !) et renégocier avec les institutions internationales un autre plan d'aide. Syriza a explicitement renoncé à nationaliser le secteur bancaire, mais parle seulement d'une "supervision" étatique du secteur bancaire. Toutes les conditions se réunissent pour que Syriza prenne le relais des partis bourgeois discrédités pour gérer les affaires de la bourgeoisie. Au lieu de l'analyser et de proposer une orientation offensive et non sectaire (comme ce que nous essayons de proposer), la GA salue la démarche révolutionnaire de Syriza.
"Syriza à toute notre solidarité. Sa démarche donne à voir ce que pourrait être une démarche révolutionnaire moderne, la combinaison
– d'une insertion au sein des masses qui s'indignent, résistent et cherchent à imposer des solutions politiques qui leur soient favorables par la grève, les manifestations, les blocages, l'occupation des places ;
- et d'une orientation qui cherche à dénouer la crise politique en profitant d'une poussée électorale et en cherchant à constituer un gouvernement de rupture et de transition"
Je crois que les choses sont claires sur le type de "révolution" que la GA défend. Et que dira la GA quand Syriza dirigera / participera / soutiendra le prochain gouvernement ? Ils salueront la mise en place du "gouvernement de rupture et de transition" qui appliquera un néo-mémorandum renégocié avec la bourgeoisie internationale ?
D'ors et déjà, Syriza a fait une offre très claire aux partis bourgeois Pasok et Nouvelle démocratie : renoncer au mémorandum, gouverner ensemble dans le cadre de l'euro (et du capitalisme bien sur !) et renégocier avec les institutions internationales un autre plan d'aide. Syriza a explicitement renoncé à nationaliser le secteur bancaire, mais parle seulement d'une "supervision" étatique du secteur bancaire. Toutes les conditions se réunissent pour que Syriza prenne le relais des partis bourgeois discrédités pour gérer les affaires de la bourgeoisie. Au lieu de l'analyser et de proposer une orientation offensive et non sectaire (comme ce que nous essayons de proposer), la GA salue la démarche révolutionnaire de Syriza.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
Gaston Lefranc a écrit:Dans son projet de contribution pour le CPN qui a lieu ce week end, la GA appuie de façon inconditionnelle et sans aucune critique, la politique de Syriza en Grèce :
"Syriza à toute notre solidarité. Sa démarche donne à voir ce que pourrait être une démarche révolutionnaire moderne, la combinaison
– d'une insertion au sein des masses qui s'indignent, résistent et cherchent à imposer des solutions politiques qui leur soient favorables par la grève, les manifestations, les blocages, l'occupation des places ;
- et d'une orientation qui cherche à dénouer la crise politique en profitant d'une poussée électorale et en cherchant à constituer un gouvernement de rupture et de transition"
Je crois que les choses sont claires sur le type de "révolution" que la GA défend. Et que dira la GA quand Syriza dirigera / participera / soutiendra le prochain gouvernement ? Ils salueront la mise en place du "gouvernement de rupture et de transition" qui appliquera un néo-mémorandum renégocié avec la bourgeoisie internationale ?
D'ors et déjà, Syriza a fait une offre très claire aux partis bourgeois Pasok et Nouvelle démocratie : renoncer au mémorandum, gouverner ensemble dans le cadre de l'euro (et du capitalisme bien sur !) et renégocier avec les institutions internationales un autre plan d'aide. Syriza a explicitement renoncé à nationaliser le secteur bancaire, mais parle seulement d'une "supervision" étatique du secteur bancaire. Toutes les conditions se réunissent pour que Syriza prenne le relais des partis bourgeois discrédités pour gérer les affaires de la bourgeoisie. Au lieu de l'analyser et de proposer une orientation offensive et non sectaire (comme ce que nous essayons de proposer), la GA salue la démarche révolutionnaire de Syriza.
C'est logique pour la GA... Le nez collé sur les scores électoraux et non sur les processus, non sur les conditions du renversement du capitalisme, avec toujours la conception du pouvoir et de la politique qui serait essentiellement dans les élections...
Ils parlent des luttes et mouvements sociaux juste comme suppléments d'âme, la question parlementariste étant les choses sérieuses.
Effectivement il faut apprécier ce que signifie la poussée électorale sur la gauche, et déployer une politique unitaire mais pour renforcer un sujet et une logique qui vise la véritable issue politique : un gouvernement construit sur une démocratie émanant de l'auto-organisation des travailleurs (à construire, centralisée, etc).
C'est sur le surgissement de cette démocratie attachée au réel , coordonnée, que peut se construire une résistance efficace au capitalisme et ses tentations fascistes.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Grèce
Samedi 12 mai : un sondage de l’institut Marc, réalisé sur un échantillon supérieur à 1.000 personnes et paru vendredi dans le quotidien Ethnos montre qu’une large majorité de Grecs (62,7%) souhaite voir la formation d’un gouvernement de coalition, dont 53% avec la participation du Syriza.
Seuls 32 % se déclarent en faveur de nouvelles élections, inévitables si les responsables politiques grecs n’arrivent pas à s’entendre.
Mais en cas de nouveau scrutin, l’enquête d’opinion fait apparaître un résultat marquant : l’arrivée en tête du Syriza avec 27% des intentions de vote, suivi par la Nouvelle Démocratie à 20%, le Pasok, toujours troisième à 12,6% puis les Grecs indépendants (droite anti-mémorandum) à 10%.
Une telle montée en puissance du Syriza changerait complètement la donne car le parti d’Alexis Tsipras, qui dispose actuellement de 52 sièges, bénéficierait alors de la prime de 50 sièges accordée au parti vainqueur, le mettant en position de force pour nouer des alliances.
Les communistes du KKE et le groupe néonazi, Chryssi Avghi (Aube dorée), qui sont les deux autres partis entrés au parlement depuis dimanche, reculeraient eux légèrement, respectivement à 7% et 5,7%.
http://www.romandie.com/news/n/_La_Grece_reprend_des_tractations_cruciales_pour_se_trouver_un_exec
Seuls 32 % se déclarent en faveur de nouvelles élections, inévitables si les responsables politiques grecs n’arrivent pas à s’entendre.
Mais en cas de nouveau scrutin, l’enquête d’opinion fait apparaître un résultat marquant : l’arrivée en tête du Syriza avec 27% des intentions de vote, suivi par la Nouvelle Démocratie à 20%, le Pasok, toujours troisième à 12,6% puis les Grecs indépendants (droite anti-mémorandum) à 10%.
Une telle montée en puissance du Syriza changerait complètement la donne car le parti d’Alexis Tsipras, qui dispose actuellement de 52 sièges, bénéficierait alors de la prime de 50 sièges accordée au parti vainqueur, le mettant en position de force pour nouer des alliances.
Les communistes du KKE et le groupe néonazi, Chryssi Avghi (Aube dorée), qui sont les deux autres partis entrés au parlement depuis dimanche, reculeraient eux légèrement, respectivement à 7% et 5,7%.
http://www.romandie.com/news/n/_La_Grece_reprend_des_tractations_cruciales_pour_se_trouver_un_exec
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Selon la presse et Venizelos, Tsipras leur a dit : allez y, gouvernez ensemble (Pasok-nouvelle démocratie-dimar), vous avez une majorité. Autrement dit, on vous laisse faire le sale boulot, nous on reste dans l'opposition. Une véritable trahison, alors que si Tsipras refusait réellement l'austérité, il devrait interpeller Dimar, pour leur dire "ne participez pas à un gouvernement d'austérité avec le pasok et la nouvelle démocratie".
Et c'est à cette crapule que la GA apporte un soutien total !
Et c'est à cette crapule que la GA apporte un soutien total !
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Après le tremblement de terre du 6 Mai
Editorial de Gauche Ouvrière Internationale, membre de Syriza
http://alencontre.org/europe/le-tremblement-de-terre-politique-du-6-mai-2012.html
http://alencontre.org/europe/le-tremblement-de-terre-politique-du-6-mai-2012.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Un satisfecit complet de ce groupe donné à la direction de Syriza, et un appel à Antarsya à rejoindre un "front uni de la gauche"...
Nouvelle démocratie et PASOK demandent désormais (face au refus de Syriza de participer au gouvernement) à Syriza de juste soutenir le gouvernement lors du vote de confiance (sans participer au gouvernement)
Nouvelle démocratie et PASOK demandent désormais (face au refus de Syriza de participer au gouvernement) à Syriza de juste soutenir le gouvernement lors du vote de confiance (sans participer au gouvernement)
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
Tsipras: "Three parties (ND-PASOK-SYRIZA) have 168 seats in Parliament. They can proceed and form gov't if they want"
Autrement dit, Tsipras se drape dans sa vertu, mais donne son feu vert à la constitution d'un gouvernement avec Dimar.
Autrement dit, Tsipras se drape dans sa vertu, mais donne son feu vert à la constitution d'un gouvernement avec Dimar.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
vous repetz le point vue du dimar
s'ils sont majoritaire au niveau du parlemenr ,qu'ils prennent leurs reponsabilites,ils sont minopitaire au niveau du peuple
theodori- Messages : 3
Date d'inscription : 01/11/2010
Re: Grèce
Gaston Lefranc a écrit:Grèce : un tsunami électoral balaye la gauche et la droite pro-austérité et approfondit la crise politique :
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-360.pdf
Je suis pas tendance claire (je suis un affreux droitier réformiste à vos yeux) mais ce dossier est super bien fait... merci !
Bernard Quellmalz- Messages : 102
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Grèce
"affreux droitier réformiste" ?Bernard Quellmalz a écrit:Gaston Lefranc a écrit:Grèce : un tsunami électoral balaye la gauche et la droite pro-austérité et approfondit la crise politique :
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-360.pdf
Je suis pas tendance claire (je suis un affreux droitier réformiste à vos yeux) mais ce dossier est super bien fait... merci !
Le point de vue sur la Grèce, et la façon de discuter sérieusement,
prouve que ce jugement serait faux.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Dernier sondage paru aujourd'hui : cela se resserre entre Syriza et la Nouvelle démocratie pour la première place. Et les gens rendent responsables Tsipras de la situation de blocage, ce qui est logique : il a fait mine de faire croire qu'un accord était possible avec Pasok et Nouvelle démocratie (contrairement à ce qu'il avait affirmé avant les élections) et donc il a joué le jeu des négociations ; et aujourd'hui, comme c'est lui qui refuse le gouvernement d'union, c'est lui qui a le mauvais rôle, et il apparaît (hypothèse) comme celui qui refuse par calcul électoral (il est donné vainqueur des prochaines élections) plus que pour des raisons de principe (car si c'était des raisons de principe, pourquoi participer à toutes ces négociations ?).
Même si Syriza refuse de participer au gouvernement, il n'est pas dit que Syriza sortira vainqueur des prochaines élections, car les postures politiciennes de Tsipras ont probablement déjà émoussé les espoirs portés à l'égard de Syriza.
----------------------------
Today's Eleftheros Typos has a new opinion poll, conducted by Rass. The poll is over voter intention and has not been modified to show what the actual share of the vote would be. This is done by removing the abstentions, blank votes and votes for parties that poll below the three-percent threshold.
The poll was conducted on May 10-11 on a nationwide sample of 1,002 people.
Syriza 20.5%
New Democracy 19.4%
Pasok 11.8%
Independent Greeks 7.8%
Democratic Left 6.2%
Communist Party 4.8%
Golden Dawn 3.8%
Democratic Alliance 2.4%
Recreate Greece 2.3%
Popular Orthodox Rally (Laos) 2%
Ecogreens 1.8%
Others 3.7%
Spoiled/blank 2.2%
Undecided 11.3%
The Rass poll also asked interviewees who adapted the worst position during the talks on the formation of a government: 37.1% felt Tsipras was the worst, followed by Samaras (19.6%), Papariga (10.7%) and Venizelos (10.3%)
When asked who had the greatest responsibility for forming a government, 39% said Tsipras, 19.3% said Samaras, 8.1% said Venizelos and 3.2% Papariga. Surprisingly, only 0.4% said DL leader Kouvelis had the most responsibility.
Même si Syriza refuse de participer au gouvernement, il n'est pas dit que Syriza sortira vainqueur des prochaines élections, car les postures politiciennes de Tsipras ont probablement déjà émoussé les espoirs portés à l'égard de Syriza.
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Today's Eleftheros Typos has a new opinion poll, conducted by Rass. The poll is over voter intention and has not been modified to show what the actual share of the vote would be. This is done by removing the abstentions, blank votes and votes for parties that poll below the three-percent threshold.
The poll was conducted on May 10-11 on a nationwide sample of 1,002 people.
Syriza 20.5%
New Democracy 19.4%
Pasok 11.8%
Independent Greeks 7.8%
Democratic Left 6.2%
Communist Party 4.8%
Golden Dawn 3.8%
Democratic Alliance 2.4%
Recreate Greece 2.3%
Popular Orthodox Rally (Laos) 2%
Ecogreens 1.8%
Others 3.7%
Spoiled/blank 2.2%
Undecided 11.3%
The Rass poll also asked interviewees who adapted the worst position during the talks on the formation of a government: 37.1% felt Tsipras was the worst, followed by Samaras (19.6%), Papariga (10.7%) and Venizelos (10.3%)
When asked who had the greatest responsibility for forming a government, 39% said Tsipras, 19.3% said Samaras, 8.1% said Venizelos and 3.2% Papariga. Surprisingly, only 0.4% said DL leader Kouvelis had the most responsibility.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
Communiqué d’ANTARSYA concernant la rencontre avec SYRIZA
(http://www.antarsya.gr/node/354)
ANTARSYA saluent les millions des travailleurs et du peuple qui avec leurs luttes et leur vote ont donné mandat pour un renversement des mémorandums et de la politique réactionnaire du gouvernement, de l’U.E. et du FMI vers une direction à gauche. Cette ordre populaire peut gagner seulement à travers un mouvement politique et social qui exigera et imposera sous les conditions de cette crise capitaliste profonde et attaque du capital un programme anticapitaliste comme le suivant :
1. Annulation de tous les mémorandums et tous les accords de prêt avec l’U.E. la BCE et le FMI, suppression de toutes les mesures prisées en applications des mémorandums et des accords de prêt.
2. Protection des chômeurs, augmentation des salaires et des pensions de retraits, diminution du temps de travail, emplois stable pour tous et taxation du grand capital.
3. Arrêt immédiat de payement-remboursement des créanciers et annulation unilatéral de la totalité de la dette publique (qui est complètement usuraire)
4. Nationalisation sans indemnisation et sous contrôle ouvrier de tous les banques et toutes les entreprises d’intérêt stratégique.
5. Restauration-rétablissement de la souveraineté populaire et de la démocratie, suppression des corps spéciaux de la police, neutralisation de l’Aube Dorée (organisation de l’extrême droite néo-nazi), arrêt des attaques anti-immigres, destruction des mécanisme de l’armé qui se retourne contre le peuple et sortie de l’OTAN.
6. Aucune de ces revendications vitales n’est pas implémentable sans la sortie immédiat de l’Euro et le, la rupture et la… avec l’U.E. Κανένα απ’ τα παραπάνω ζωτικά αιτήματα δεν είναι υλοποιήσιμο χωρίς την άμεση έξοδο από το Ευρώ και την Ευρωσυνθήκη, τη ρήξη και αποδέσμευση από την ΕΕ.
Avec ce programme comme critère le mouvement populaire, la Gauche et ANTARSYA détermineront objectivement leur position face à chaque gouvernement dans la conjoncture. Nous estimons que –comme l’histoire a démontré- une éventuelle participation de la Gauche à un quelconque gouvernement sous et le contrôle et dans les limites de la troika, de l’U.E., des partis politique du front noir, des banques et des grands entreprises conduira tôt ou tard à une intégration à une défaite. En se basant sur ces considérations-estimations mais aussi avec la position programmatique d’ANTARSYA, ANTARSYA pense que la Gauche doit s’adresser au mouvement ouvrier et au mouvement populaire afin que ce dernier concluent sa premier actuel victoire du peuple, d’imposer des victoires-conquêtes, recherchant-visant son pouvoir et gouvernement, avec ses organes de lutte ouvrant la voie à une perspective révolutionnaire.
Nous appelons les travailleurs, le peuple, toute la Gauche ainsi que les forces qui luttent à une action commune et un dialogue pour une font unitaire combatif de rupture et de renversement sous les directions ci-dessus ainsi qu’à des luttes immédiates sans aucune attente. N’importe la quelle tentative de création d’un gouvernement du mémorandum ou d’une coalition gouvernementale antisocial de gestion par cette assemblée doit être empêché avec/par la révolté populaire. Au délà de la rencontre avec SRIZA, ANTARSYA présentara ces positions pour un dialogue aussi au KKE(PC grec), le Front de renversement et de solidarité (Front de l’ancien leadeur de SYNASPISMOS et de SYRIZA Alekos Alavanos), les KKE-ML et ML-KKE (2 partis marxiste leniniste-maoiste), EEK, OKDE (lutte ouvrière) etc. ainsi qu’à d’autres courant de la gauche, d’autres courant… communiste
ANTARSYA en présentant indépendamant le programme ci-dessus à toutes les luttes politiques et sociales, contribuera à la création d’une grande, massive, frontal gauche anticapitaliste dont le mouvement populaire de notre époque a tant besoin.
Rencontre ANTARSYA-SYRIZA
(http://www.antarsya.gr/node/355)
Une délégation d’ANTARSYA constituée par Angelos Hagios, Spiros Dritsas, Dimitri Sarafianos et Giannis Sifakakis a rencontré aujourd’hui à 20h30 une délégation de SYRIZA. Le positionnement d’ANTARSYA tel qu’il a été exrpimé durant la rencontre est présenté ici (voir texte ci-dessus).
Sortant de la rencontre Angelos Hagios a fait la déclaration suivante :
«Nous avons rencotré aujourd’hui une délégation de SYRIZA présidé par Alexis Tsipras. ANTARSYA contactera les autres forces de Gauche de notre pays, le KKE ainsi que les autres forces.
Nous disons que le peuple a gangé une première victoire, donnant un… aux forces du mémorandum et du front noir. Αυτό που λέμε εμείς είναι ότι ο λαός κέρδισε μια πρώτη επιτυχία, δίνοντας ένα ράπισμα στις δυνάμεις του Μνημονίου και του μαύρου μετώπου.
Il peut effectuer un deuxième succès si il effectue le pas pour prendre la situation entre ses mains, avec un un mouvement social, ouvrier et politique qui exigera et imposera l’annulation de tous les mémorandums et tous les accords de prêt ainsi que toutes les lois en applications de ces dernières. Il imposera la sortie de l’Euro et l’U.E., l’annulation de la dette et restaura les salaires, les pensions de retraits les dépenses pour la santé, l’éducation et l’assurance.
Dans cette direction nous faisons un appel unitaire à toutes les forces de Gauche. »
Remarque :
A noter qu’avant les élections ANTARSYA a invité toutes les organisations de la gauche à discuter et chercher des points de convergence dans la rue comme aussi dans les urnes. ANTARSYA avait à l’époque rencontré quasiment toutes les organisations y compris SYRIZA à l’exception du KKE qui a donné une réponse écrit à travers un article paru au journal du parti.
Traduit par : Foivos MARIAS, le 11 Mai 2012
(http://www.antarsya.gr/node/354)
ANTARSYA saluent les millions des travailleurs et du peuple qui avec leurs luttes et leur vote ont donné mandat pour un renversement des mémorandums et de la politique réactionnaire du gouvernement, de l’U.E. et du FMI vers une direction à gauche. Cette ordre populaire peut gagner seulement à travers un mouvement politique et social qui exigera et imposera sous les conditions de cette crise capitaliste profonde et attaque du capital un programme anticapitaliste comme le suivant :
1. Annulation de tous les mémorandums et tous les accords de prêt avec l’U.E. la BCE et le FMI, suppression de toutes les mesures prisées en applications des mémorandums et des accords de prêt.
2. Protection des chômeurs, augmentation des salaires et des pensions de retraits, diminution du temps de travail, emplois stable pour tous et taxation du grand capital.
3. Arrêt immédiat de payement-remboursement des créanciers et annulation unilatéral de la totalité de la dette publique (qui est complètement usuraire)
4. Nationalisation sans indemnisation et sous contrôle ouvrier de tous les banques et toutes les entreprises d’intérêt stratégique.
5. Restauration-rétablissement de la souveraineté populaire et de la démocratie, suppression des corps spéciaux de la police, neutralisation de l’Aube Dorée (organisation de l’extrême droite néo-nazi), arrêt des attaques anti-immigres, destruction des mécanisme de l’armé qui se retourne contre le peuple et sortie de l’OTAN.
6. Aucune de ces revendications vitales n’est pas implémentable sans la sortie immédiat de l’Euro et le, la rupture et la… avec l’U.E. Κανένα απ’ τα παραπάνω ζωτικά αιτήματα δεν είναι υλοποιήσιμο χωρίς την άμεση έξοδο από το Ευρώ και την Ευρωσυνθήκη, τη ρήξη και αποδέσμευση από την ΕΕ.
Avec ce programme comme critère le mouvement populaire, la Gauche et ANTARSYA détermineront objectivement leur position face à chaque gouvernement dans la conjoncture. Nous estimons que –comme l’histoire a démontré- une éventuelle participation de la Gauche à un quelconque gouvernement sous et le contrôle et dans les limites de la troika, de l’U.E., des partis politique du front noir, des banques et des grands entreprises conduira tôt ou tard à une intégration à une défaite. En se basant sur ces considérations-estimations mais aussi avec la position programmatique d’ANTARSYA, ANTARSYA pense que la Gauche doit s’adresser au mouvement ouvrier et au mouvement populaire afin que ce dernier concluent sa premier actuel victoire du peuple, d’imposer des victoires-conquêtes, recherchant-visant son pouvoir et gouvernement, avec ses organes de lutte ouvrant la voie à une perspective révolutionnaire.
Nous appelons les travailleurs, le peuple, toute la Gauche ainsi que les forces qui luttent à une action commune et un dialogue pour une font unitaire combatif de rupture et de renversement sous les directions ci-dessus ainsi qu’à des luttes immédiates sans aucune attente. N’importe la quelle tentative de création d’un gouvernement du mémorandum ou d’une coalition gouvernementale antisocial de gestion par cette assemblée doit être empêché avec/par la révolté populaire. Au délà de la rencontre avec SRIZA, ANTARSYA présentara ces positions pour un dialogue aussi au KKE(PC grec), le Front de renversement et de solidarité (Front de l’ancien leadeur de SYNASPISMOS et de SYRIZA Alekos Alavanos), les KKE-ML et ML-KKE (2 partis marxiste leniniste-maoiste), EEK, OKDE (lutte ouvrière) etc. ainsi qu’à d’autres courant de la gauche, d’autres courant… communiste
ANTARSYA en présentant indépendamant le programme ci-dessus à toutes les luttes politiques et sociales, contribuera à la création d’une grande, massive, frontal gauche anticapitaliste dont le mouvement populaire de notre époque a tant besoin.
Rencontre ANTARSYA-SYRIZA
(http://www.antarsya.gr/node/355)
Une délégation d’ANTARSYA constituée par Angelos Hagios, Spiros Dritsas, Dimitri Sarafianos et Giannis Sifakakis a rencontré aujourd’hui à 20h30 une délégation de SYRIZA. Le positionnement d’ANTARSYA tel qu’il a été exrpimé durant la rencontre est présenté ici (voir texte ci-dessus).
Sortant de la rencontre Angelos Hagios a fait la déclaration suivante :
«Nous avons rencotré aujourd’hui une délégation de SYRIZA présidé par Alexis Tsipras. ANTARSYA contactera les autres forces de Gauche de notre pays, le KKE ainsi que les autres forces.
Nous disons que le peuple a gangé une première victoire, donnant un… aux forces du mémorandum et du front noir. Αυτό που λέμε εμείς είναι ότι ο λαός κέρδισε μια πρώτη επιτυχία, δίνοντας ένα ράπισμα στις δυνάμεις του Μνημονίου και του μαύρου μετώπου.
Il peut effectuer un deuxième succès si il effectue le pas pour prendre la situation entre ses mains, avec un un mouvement social, ouvrier et politique qui exigera et imposera l’annulation de tous les mémorandums et tous les accords de prêt ainsi que toutes les lois en applications de ces dernières. Il imposera la sortie de l’Euro et l’U.E., l’annulation de la dette et restaura les salaires, les pensions de retraits les dépenses pour la santé, l’éducation et l’assurance.
Dans cette direction nous faisons un appel unitaire à toutes les forces de Gauche. »
Remarque :
A noter qu’avant les élections ANTARSYA a invité toutes les organisations de la gauche à discuter et chercher des points de convergence dans la rue comme aussi dans les urnes. ANTARSYA avait à l’époque rencontré quasiment toutes les organisations y compris SYRIZA à l’exception du KKE qui a donné une réponse écrit à travers un article paru au journal du parti.
Traduit par : Foivos MARIAS, le 11 Mai 2012
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Grèce
Grèce :
Lettre d'Alexis Tsipras Président du groupe parlementaire de SYRIZA adressée à
M. Barroso, Président de la Commission Européenne
M. Van Rompuy, Président du Conseil Européen
M. Schulz, Président du Parlement Européen
M. Draghi, Président de la Banque Centrale Européenne
M. Juncker, Président de l’Eurogroupe
Athènes le Jeudi 10 Mai 2012
Cher Monsieur le Président,
Je vous envoie cette lettre après le dépôt du mandat de former un gouvernement dont le président de la République Hellénique m’avait donné afin que j’examine la possibilité de création d’un gouvernement qui aura la confiance du parlement conformément à notre constitution. Cette lettre suit la lettre précédente que j’avais adressée le 21 Février dernier.
Le vote du peuple grec le dimanche 6 Mai délégitime politiquement le mémorandum cosigné par le gouvernement précédent de M. Papademos ainsi que les leaders des deux partis politiques qui garantissait la majorité parlementaire. Ces deux partis ont perdu 3,5 millions de voix aux élections (par rapport aux élections précédents) et ils font 33,5 du corps électoral.
Veuillez noter qu’avant cette date le mémorandum avait déjà était délégitimé par ces résultats. Mais il ne s’agit pas seulement que le mémorandum a échoué à accomplir ses propres objectives mais aussi il a échoué de traiter les déséquilibres structurels de l’économie grecque. SYRIZA a noté tous ces années les faiblesses endogènes de l’économie grecque. Tous les gouvernements qui ont étroitement collaboré avec l’U.E. ont nié nos propositions pour des réformes spécifiques.
Veuillez noter aussi qu’à cause des politiques du Mémorandum la Grèce est le seul pays en temps de paix qui en 2012 fait face à la cinquième année consécutive de récession. De plus le programme d’échange d’obligation (PSI) a échoué de garantir d’une manière fiable la viabilité à long terme de la dette qui ne cesse à augmenter comme pourcentage du PIB du pays. L’austérité ne peut pas en aucun cas être le traitement à la récession. Il est alors impérative le retournement-renversement immédiat et d’une manière socialement juste de la tendance cathodique (d’effondrement, de récession) de notre économie.
Il est urgent d’établir la stabilité économique et sociale dans notre pays. Nous devons alors prendre toute initiative politique possible afin de retourner l’austérité et la récession. Parce qu’au delà du manque de légitimité démocratique la continuation du programme de dévalorisation interne conduit l’économie à la catastrophe sans l’établissement des conditions de récupération. La dévalorisation interne conduit à une crise humanitaire. Par conséquent, nous devons revoir l’ensemble du contexte de la stratégie actuel comme ceci menace non seulement la cohésion sociale et la stabilité en Grèce mais aussi il est une source d’instabilité pour l’U.E. et la zone Euro.
Le futur commun des peuples européens est sous la menace de ces choix catastrophiques. Nous pensons profondément que le problème de la crise est européen et par conséquent la solution doit être trouvée au niveau européen.
Avec honneur (Cordialement),
Alexis Tsipras
Président du groupe parlementaire de SYRIZA
Remarque :
Nous aurons peut-être le temps de présenter plus en détails la situation en Grèce, les positions de SYRIZA ainsi que les évolutions de ces positions. Nous faisons juste quelques remarques essentielles pour les lecteurs de ce texte traduit par nos propres soins.
A noter quatre choses :
1) Tsipras et SYRIZA n’avait aucune obligation d’envoyer cette lettre aux dirigeants européens.
2) aussi le ton de la lettre qui est très calme et pas du tout agressive. Contrairement, au débat qui a été mené avant les élections et qui est mené en ce moment même en Grèce. Comme aussi les attaques des instances européennes.
3) l’évolution des positions de SYRIZA de plus en plus vers la droite. En aucun cas dans cette lettre Tsipras ne dit qu’il annulera le mémorandum, ou une partie de la dette publique etc. Il se positionne plutôt pour une renégociation du mémorandum. La position de la « renégociation » est aussi exprimé pas le PS et la droite grec.
Les positions de SYRIZA ont beaucoup évolué depuis deux ans mais surtout durant les deux dernières semaines de la campagne électorale et durant les trois jours que SYRIZA a essayé de former un gouvernement.
4) les positions complètement différentes exprimées par SYRIZA à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Traduit par : Foivos MARIAS, le 11 Mai 2012
Lettre d'Alexis Tsipras Président du groupe parlementaire de SYRIZA adressée à
M. Barroso, Président de la Commission Européenne
M. Van Rompuy, Président du Conseil Européen
M. Schulz, Président du Parlement Européen
M. Draghi, Président de la Banque Centrale Européenne
M. Juncker, Président de l’Eurogroupe
Athènes le Jeudi 10 Mai 2012
Cher Monsieur le Président,
Je vous envoie cette lettre après le dépôt du mandat de former un gouvernement dont le président de la République Hellénique m’avait donné afin que j’examine la possibilité de création d’un gouvernement qui aura la confiance du parlement conformément à notre constitution. Cette lettre suit la lettre précédente que j’avais adressée le 21 Février dernier.
Le vote du peuple grec le dimanche 6 Mai délégitime politiquement le mémorandum cosigné par le gouvernement précédent de M. Papademos ainsi que les leaders des deux partis politiques qui garantissait la majorité parlementaire. Ces deux partis ont perdu 3,5 millions de voix aux élections (par rapport aux élections précédents) et ils font 33,5 du corps électoral.
Veuillez noter qu’avant cette date le mémorandum avait déjà était délégitimé par ces résultats. Mais il ne s’agit pas seulement que le mémorandum a échoué à accomplir ses propres objectives mais aussi il a échoué de traiter les déséquilibres structurels de l’économie grecque. SYRIZA a noté tous ces années les faiblesses endogènes de l’économie grecque. Tous les gouvernements qui ont étroitement collaboré avec l’U.E. ont nié nos propositions pour des réformes spécifiques.
Veuillez noter aussi qu’à cause des politiques du Mémorandum la Grèce est le seul pays en temps de paix qui en 2012 fait face à la cinquième année consécutive de récession. De plus le programme d’échange d’obligation (PSI) a échoué de garantir d’une manière fiable la viabilité à long terme de la dette qui ne cesse à augmenter comme pourcentage du PIB du pays. L’austérité ne peut pas en aucun cas être le traitement à la récession. Il est alors impérative le retournement-renversement immédiat et d’une manière socialement juste de la tendance cathodique (d’effondrement, de récession) de notre économie.
Il est urgent d’établir la stabilité économique et sociale dans notre pays. Nous devons alors prendre toute initiative politique possible afin de retourner l’austérité et la récession. Parce qu’au delà du manque de légitimité démocratique la continuation du programme de dévalorisation interne conduit l’économie à la catastrophe sans l’établissement des conditions de récupération. La dévalorisation interne conduit à une crise humanitaire. Par conséquent, nous devons revoir l’ensemble du contexte de la stratégie actuel comme ceci menace non seulement la cohésion sociale et la stabilité en Grèce mais aussi il est une source d’instabilité pour l’U.E. et la zone Euro.
Le futur commun des peuples européens est sous la menace de ces choix catastrophiques. Nous pensons profondément que le problème de la crise est européen et par conséquent la solution doit être trouvée au niveau européen.
Avec honneur (Cordialement),
Alexis Tsipras
Président du groupe parlementaire de SYRIZA
Remarque :
Nous aurons peut-être le temps de présenter plus en détails la situation en Grèce, les positions de SYRIZA ainsi que les évolutions de ces positions. Nous faisons juste quelques remarques essentielles pour les lecteurs de ce texte traduit par nos propres soins.
A noter quatre choses :
1) Tsipras et SYRIZA n’avait aucune obligation d’envoyer cette lettre aux dirigeants européens.
2) aussi le ton de la lettre qui est très calme et pas du tout agressive. Contrairement, au débat qui a été mené avant les élections et qui est mené en ce moment même en Grèce. Comme aussi les attaques des instances européennes.
3) l’évolution des positions de SYRIZA de plus en plus vers la droite. En aucun cas dans cette lettre Tsipras ne dit qu’il annulera le mémorandum, ou une partie de la dette publique etc. Il se positionne plutôt pour une renégociation du mémorandum. La position de la « renégociation » est aussi exprimé pas le PS et la droite grec.
Les positions de SYRIZA ont beaucoup évolué depuis deux ans mais surtout durant les deux dernières semaines de la campagne électorale et durant les trois jours que SYRIZA a essayé de former un gouvernement.
4) les positions complètement différentes exprimées par SYRIZA à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Traduit par : Foivos MARIAS, le 11 Mai 2012
fée clochette- Messages : 1274
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Localisation : vachement loin de la capitale
La masse monétaire de la Grèce
http://www.les-crises.fr/masse-monetaire-grece/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Conséquences externes d'une sortie de la zone €
Source: François Leclerc, extrait de
http://www.pauljorion.com/blog/?p=36895
Information complémentaire:
La BCE fait partie de l’Eurosystème, regroupement des banques centrales nationales qui sont ses actionnaires,
dont les Etats sont eux mêmes les actionnaires.
A l’arrivée, ce sont eux qui recapitalisent la BCE si nécessaire...
http://www.pauljorion.com/blog/?p=36895
Les dirigeants européens affichent de leur côté leur préférence pour une sortie de la Grèce de la zone euro à toute remise en cause des accords, en totale contradiction avec tout ce qu’ils ont fait et affirmé jusqu’à maintenant… Les ministres des finances des 17 vont se réunir demain, afin de tenter de sauver une situation proche de l’éclatement, sans autre arme que de réaliser une pression maximum sur les partis politiques grecs pour qu’ils s’entendent. Mais cela se soldera dans le meilleur des cas par l’exigence d’une renégociation sans délai du plan de sauvetage à laquelle ils prétendent ne pas vouloir se plier. Dans l’immédiat, la Grèce doit rembourser mardi prochain 435 millions d’euros de dette et pourrait faire défaut. La corde est tendue à son maximum et peut donc casser.
Parmi les conséquences identifiées qu’aurait une sortie de la Grèce de la zone euro figurent d’importantes pertes pour la BCE, l’Eurosystème et le FMI. 40 milliards d’euros pour la première – correspondant à ses achats d’obligations grecques sur le second marché – et on ne sait pas combien de dizaines de milliards disséminés dans les banques centrales nationales, après que les banques commerciales s’en sont délestées auprès d’elles, profitant de la bonne occasion qu’a représenté l’injection des liquidités de la BCE. Cette dernière avait jugé plus prudent de ne pas les prendre elle-même en garantie
Information complémentaire:
La BCE fait partie de l’Eurosystème, regroupement des banques centrales nationales qui sont ses actionnaires,
dont les Etats sont eux mêmes les actionnaires.
A l’arrivée, ce sont eux qui recapitalisent la BCE si nécessaire...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
L’OKDE Ergatiki Pali, Organisation communiste internationaliste de Grèce-Lutte ouvrière, s'est présentée aux élections en obtenant 0,03%.
Est-ce qu'elle est liée à la LO de France ?
Est-ce qu'elle est liée à la LO de France ?
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Grèce
http://ibnkafkasobiterdicta.wordpress.com/2012/05/14/si-vous-ne-devriez-lire-quun-seul-blog/
Si vous ne devriez lire qu’un seul blog…
… ce serait Greek Crisis de l’anthropologue et historien grec de langue française Panagiotis Grigoriou. Découvert via le portail de gauche Rezo, je ne peux plus m’en passer. La crise du point de vue de ses victimes grecques pourrait être son titre alternatif. Cette crise me rend très pessimiste – de par ses conséquences sociales d’abord, et de par la paralysie qui semble tenir la gauche occidentale (en Amérique latine, elle se pose moins de questions – voir la nationalisation récente de la filiale argentine du géant du pétrole espagnol Repsol par la présidente Cristina Kirchner) – à telle enseigne que la contestation la plus dure de la politique de rigueur de l’UE et du FMi émane sans doute d’un économiste libéral keynésien étatsunien, Paul Krugman. Comparaison n’est pas raison, et je ne crois pas à une guerre européenne aboutissant à un génocide. Mais entre un racisme – l’islamophobie – désormais acceptable, la répétition des erreurs de politique économique de 1929 (une politique de réduction des dépenses publiques en période de récession) et la paralysie politique, ça ne sent pas la rose, et cela impactera l’économie mondiale, le Maroc en premier. Le torrent de mépris et la condescendance vis-à-vis du peuple grec ne sont pas sans rappeler ce qui permit, là aussi sous couvert du paiement des dettes publiques de ces pays, l’instauration de protectorats au Maroc, en Tunisie et en Egypte.
Ne lisez donc pas le blog du camarade Panagiotis si vous croyez que “les marchés” sont une force naturelle, qu’il est impossible de quitter une monnaie commune, que le non-paiement des dettes publiques serait apocalyptique (cf. l’Islande et l’Argentine) et que les critères dits de Maastricht (les fameux plafonds fixés par le Traité de l’Union européenne pour l’accession à l’euro, soit principalement 3% du PIB au maximum pour le déficit budgétaire et 60% du PIB pour la dette publique) sont scientiques et incontestables. Sinon, lisez, en priant que ce que décrit Panagiotis ne soit pas aussi votre futur proche…
Oudiste- Messages : 207
Date d'inscription : 28/07/2010
Re: Grèce
alexi a écrit:L’OKDE Ergatiki Pali, Organisation communiste internationaliste de Grèce-Lutte ouvrière, s'est présentée aux élections en obtenant 0,03%.
Est-ce qu'elle est liée à la LO de France ?
connait pas
mais voici une note de lecture :
OKDE Spartakos est la section officielle de La IV
Kokkino, section sympathisante du « Secrétariat Unifié de la Quatrième Internationale » (SUQI, regroupement international auquel participent des militants du NPA issus de la LCR).
Xekinima, la section grecque du CIO (Comité pour une Internationale ouvrière, fort surtout en Grande-Bretagne, Écosse et Irlande, et dont la section française est le courant Gauche révolutionnaire du NPA)
SEK affilié à la Tendance socialiste internationale fondée par Tony Cliff autour du SWP britannique
Aux élections :
SYRIZA : coalition réformiste formée en 2004 Synaspismos (scission de droite du KKE au début des années 1990, qui est de loin la plus grosse organisation de la coalition) + Xekinima CIO + Kokkino SFQI 16,76 %
ANTARSYA : coalition anticapitaliste créée en 2009 avec la participation d’organisations qui se réclament du trotskysme, du maoïsme ou issues du KKE. L’OKDE Spartakos (section officielle du SUQI) + SEK TSI +... 2,.. %
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: Grèce
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202063031802-grece-les-partis-refusent-de-former-une-coalition-gouvernementale-323554.php
Neuf jours après des législatives qui ont conduit l'exécutif dans une impasse, le chef de l'Etat n'a pas réussi à convaincre les différents chefs de partis sortis des urnes de former un cabinet « de personnalités » pour gouverner le pays. Les Grecs devront voter à nouveau.
Echec en forme de fin de non recevoir pour le chef de l'Etat grec, Carolos Papoulias qui cherchait à constituer un gouvernement de technocrates.M.Papoulias a eu beau se dire « effrayé » par le danger que l'instabilité politique fait peser sur le pays, rien n'y a fait. La réunion des chefs de cinq des sept partis grecs entrés au parlement le 6 mai a fait long feu mardi, sans qu'un accord ait été trouvé sur une coalition gouvernementale, selon un des participant, Panos Kammenos.
Les autres dirigeants participant à cette réunion cruciale _ elle visait à éviter un retour du pays aux urnes en principe le 17 juin _ vont faire des déclarations ultérieurement. « Les forces politiques qui soutiennent le memorandum insistent pour malmener le peuple. Ils préfèrent les créanciers à une unité nationale », a affirmé M. Kammenos, dirigeant de la petite formation nationalo-populiste Grecs Indépendants, affirmant que ses interlocuteurs avaient rejeté une proposition de cabinet de crise qu'il avait émise. M. Kammenos qui dispose de 33 députés sur 300, apparaissait comme un renfort précieux pour les socialistes et conservateurs, unis dans le gouvernement sortant et qui ne disposent aujourd'hui que de 149 députés. Mais le leader de Grecs Indépendants avait fait savoir avant élections qu'il préférait « mourir » que coopérer avec son ancien parti et les socialistes...
De son côté, le dirigeant socialiste grec Evangélos Vénizélos a tiré les conclusions de cet échec. « Nous allons de nouveau vers des élections, dans quelques jours, sous de très mauvaises conditions », a-t-il affirmé. « Les efforts de formation d'un gouvernement se sont conclus sans succès », a dans la foulée confirmé un communiqué de la présidence, lu en direct par un journaliste de la télé publique Net. Un gouvernement chargé des affaires courantes sera nommé mercredi, a précisé un porte-parole de la présidence.
Un vide inquiétant
Ce vide politique pourrait entraîner une suspension des aides internationales promises à Athènes pour lui permettre de faire face à ses échéances de remboursement et accentue les craintes des investisseurs quant à une sortie du pays de la zone euro.
D'ailleurs, sitôt l'échec des consultations de M.Papoulias connu, l'euro chutait lourdement mardi, tombant sous le seuil de 1,28 dollar pour la première fois depuis quatre mois. A 15H15, la monnaie unique, qui évoluait en légère hausse avant cette annonce, valait 1,2771 dollar, son niveau le plus faible depuis le 18 janvier.
A la Bourse de Paris, la réaction a été immédiate. Le titre Crédit Agricole pâtissant de sa très forte exposition à la Grèce, reculait nettement. A 15H19, l'action enregistrait la plus forte baisse de la cote, reculant de 4,65% à 3,12 euros, dans un marché en recul de 0,90%. La banque verte a publié la semaine dernière un bénéfice net divisé par quatre à 252 millions d'euros au premier trimestre. La Grèce pèse à hauteur de 397 millions d'euros pour le plan d'échange de dette d'Etat et pour 485 millions au titre du coût du risque (crédits non remboursés) de la filiale Emporiki dans ce résultat.
Même impact à la Bourse de Francfort où indice vedette Dax, qui évoluait jusque-là dans le vert, perdait 1,32% à 6.367,62 points à 15H15 GMT. Les valeurs bancaires comptaient parmi les plus fortes baisses. Commerzbank reculait de 4,03% à 1,45 euro et Deutsche Bank perdait 2,07% à 29,23 euros.
.
LES ECHOS (SOURCE AGENCES) EDITE PAR JEAN-MICHEL GRADT
Neuf jours après des législatives qui ont conduit l'exécutif dans une impasse, le chef de l'Etat n'a pas réussi à convaincre les différents chefs de partis sortis des urnes de former un cabinet « de personnalités » pour gouverner le pays. Les Grecs devront voter à nouveau.
Echec en forme de fin de non recevoir pour le chef de l'Etat grec, Carolos Papoulias qui cherchait à constituer un gouvernement de technocrates.M.Papoulias a eu beau se dire « effrayé » par le danger que l'instabilité politique fait peser sur le pays, rien n'y a fait. La réunion des chefs de cinq des sept partis grecs entrés au parlement le 6 mai a fait long feu mardi, sans qu'un accord ait été trouvé sur une coalition gouvernementale, selon un des participant, Panos Kammenos.
Les autres dirigeants participant à cette réunion cruciale _ elle visait à éviter un retour du pays aux urnes en principe le 17 juin _ vont faire des déclarations ultérieurement. « Les forces politiques qui soutiennent le memorandum insistent pour malmener le peuple. Ils préfèrent les créanciers à une unité nationale », a affirmé M. Kammenos, dirigeant de la petite formation nationalo-populiste Grecs Indépendants, affirmant que ses interlocuteurs avaient rejeté une proposition de cabinet de crise qu'il avait émise. M. Kammenos qui dispose de 33 députés sur 300, apparaissait comme un renfort précieux pour les socialistes et conservateurs, unis dans le gouvernement sortant et qui ne disposent aujourd'hui que de 149 députés. Mais le leader de Grecs Indépendants avait fait savoir avant élections qu'il préférait « mourir » que coopérer avec son ancien parti et les socialistes...
De son côté, le dirigeant socialiste grec Evangélos Vénizélos a tiré les conclusions de cet échec. « Nous allons de nouveau vers des élections, dans quelques jours, sous de très mauvaises conditions », a-t-il affirmé. « Les efforts de formation d'un gouvernement se sont conclus sans succès », a dans la foulée confirmé un communiqué de la présidence, lu en direct par un journaliste de la télé publique Net. Un gouvernement chargé des affaires courantes sera nommé mercredi, a précisé un porte-parole de la présidence.
Un vide inquiétant
Ce vide politique pourrait entraîner une suspension des aides internationales promises à Athènes pour lui permettre de faire face à ses échéances de remboursement et accentue les craintes des investisseurs quant à une sortie du pays de la zone euro.
D'ailleurs, sitôt l'échec des consultations de M.Papoulias connu, l'euro chutait lourdement mardi, tombant sous le seuil de 1,28 dollar pour la première fois depuis quatre mois. A 15H15, la monnaie unique, qui évoluait en légère hausse avant cette annonce, valait 1,2771 dollar, son niveau le plus faible depuis le 18 janvier.
A la Bourse de Paris, la réaction a été immédiate. Le titre Crédit Agricole pâtissant de sa très forte exposition à la Grèce, reculait nettement. A 15H19, l'action enregistrait la plus forte baisse de la cote, reculant de 4,65% à 3,12 euros, dans un marché en recul de 0,90%. La banque verte a publié la semaine dernière un bénéfice net divisé par quatre à 252 millions d'euros au premier trimestre. La Grèce pèse à hauteur de 397 millions d'euros pour le plan d'échange de dette d'Etat et pour 485 millions au titre du coût du risque (crédits non remboursés) de la filiale Emporiki dans ce résultat.
Même impact à la Bourse de Francfort où indice vedette Dax, qui évoluait jusque-là dans le vert, perdait 1,32% à 6.367,62 points à 15H15 GMT. Les valeurs bancaires comptaient parmi les plus fortes baisses. Commerzbank reculait de 4,03% à 1,45 euro et Deutsche Bank perdait 2,07% à 29,23 euros.
.
LES ECHOS (SOURCE AGENCES) EDITE PAR JEAN-MICHEL GRADT
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Grèce
Reste plus qu'à souhaiter que les électeurs du KKE et d'Antarsya se reportent massivement sur SYRIZA. Ensuite faudra faire le boulot correctement et dépasser la victoire électorale par un processus révolutionnaire parce que sinon les néonazis sont en embuscade !
Bernard Quellmalz- Messages : 102
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Grèce
Sondage du jour
Syriza: 20.3%
New Democracy: 14.2%
Pasok: 10.9%
Democratic Left: 6.1%
Communist Party: 4.4%
Independent Greeks: 3.7%
Golden Dawn: 2.2%
Recreate Greece: 1.6%
Other parties 2.3%
Undecided: 17.3%
Don't know/No answer: 6%
Syriza: 20.3%
New Democracy: 14.2%
Pasok: 10.9%
Democratic Left: 6.1%
Communist Party: 4.4%
Independent Greeks: 3.7%
Golden Dawn: 2.2%
Recreate Greece: 1.6%
Other parties 2.3%
Undecided: 17.3%
Don't know/No answer: 6%
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
Merci Gaston. Voici la source:
http://www.okeanews.fr/nouveau-sondage-syriza-en-tete-laube-doree-en-chute-libre-et-hors-du-parlement/
Et le graphique. On notera l'effondrement des nazillons (en noir), des partis bourgeois, et l'importance des indécis (17%)
http://www.okeanews.fr/nouveau-sondage-syriza-en-tete-laube-doree-en-chute-libre-et-hors-du-parlement/
Et le graphique. On notera l'effondrement des nazillons (en noir), des partis bourgeois, et l'importance des indécis (17%)
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Bien faut faire attention à deux choses en matière de sondages :
1) C'est une vision déformée et pas forcement valide de la réalité des votes
2) Surtout nous sommes dans une situation "cataclysmique" où les choses peuvent changer au galop. Sans compter que les partis de gauche n'ont toujours rien résolu pour repousser les attaques du capital (et ça ne se résout pas par un vote).
1) C'est une vision déformée et pas forcement valide de la réalité des votes
2) Surtout nous sommes dans une situation "cataclysmique" où les choses peuvent changer au galop. Sans compter que les partis de gauche n'ont toujours rien résolu pour repousser les attaques du capital (et ça ne se résout pas par un vote).
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
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