Grèce
+42
Toussaint
Resistance-politique
stef
ulrik
Antonio Valledor
iztok
Prado
GGrun
Fu'ad Nassar
Duzgun
irving
Bernard Quellmalz
Achille
Vals
chejuanito
ramiro
Eugene Duhring
Babalu
Ciro
ernesto
CCR
Gauvain
lieva
Babel
Gaston Lefranc
verié2
Albert
gérard menvussa
alexi
Oudiste
Copas
yannalan
fée clochette
irneh09218
Aura
BouffonVert72
Roseau
theodori
Marco Pagot
Troska
nico37
sylvestre
46 participants
Page 17 sur 40
Page 17 sur 40 • 1 ... 10 ... 16, 17, 18 ... 28 ... 40
Re: Grèce
D'après Athen news (http://www.athensnews.gr/portal/8/55398)
- Tsipras a demandé à rencontrer Hollande ; Hollande a refusé.
- Et surtout, Venizelos et Tsipras seraient d'accord pour écrire une lettre commune sur le mémorandum
Tsipras est en effet loin, très loin, d'appeler les masses à s'auto-organiser pour prendre le pouvoir ! Il est tout simplement en train de négocier sa participation à un nouveau gouvernement d'union nationale avec les partis bourgeois. Pas sur que cela aboutisse, du moins avant de nouvelles élections, mais la démarche de Tsipras est claire.
- Tsipras a demandé à rencontrer Hollande ; Hollande a refusé.
- Et surtout, Venizelos et Tsipras seraient d'accord pour écrire une lettre commune sur le mémorandum
Tsipras est en effet loin, très loin, d'appeler les masses à s'auto-organiser pour prendre le pouvoir ! Il est tout simplement en train de négocier sa participation à un nouveau gouvernement d'union nationale avec les partis bourgeois. Pas sur que cela aboutisse, du moins avant de nouvelles élections, mais la démarche de Tsipras est claire.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
Sur Bellaciao
Posté par 31.**.110.**
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127709#forum479191
Posté par 31.**.110.**
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127709#forum479191
Le KKE n’a d’autre objectif que d’arriver tout seul au pouvoir, soit obtenir au moins 151 députés, ce qui correspond à environ 40% de l’électorat. Autant dire que c’est un objectif chimérique. Autant dire que l’intérêt d’une discussion sur ce point s’épuise vite. Autant réfléchir sans lui, sans y penser.
Le problème de la situation actuelle est que les partis dits "anti-austérité" de gauche ne sont pas plus capables de gouverner le pays que les partis pro-austérité.
On a donc une vraie crise politique institutionnelle : ce qui arrive quand, ni la "droite" ni la "gauche du capital", ne parviennent à se partager ou se succéder au pouvoir.
Prochaines élections en juin ?
Et rebelote ?
Il y a un danger d’extrême droite, c’est certain.
Mais le plus dangereux est ce que certains appellent le "fascisme blanc" qui s’installe en Grèce depuis les institutions existantes : chasse aux sans-papiers, création de 30000 places dans des camps de rétention, construction d’un mur à la frontière avec la Turquie, appels dans les quartiers à la délation contre les voisins supposément clandestins (avec numéros de téléphone de la police), et plus globalement, un programme de "gestion" de la crise basé sur la force policière, la criminalisation de la protestation sociale, et l’instauration de formes de cannibalisation sociale, conduisant au désespoir, aux suicides, à la bouc-émissarisation de ceux qui sont considérés comme "de trop"...
La réponse se trouve aux antipodes de la politique des partis, des "fronts", du crétinisme parlementaire qui sont les meilleurs instruments de la pacification sociale...
C’est l’inverse qu’il faut développer, dans tout ce qui peut renforcer les capacités d’action collective basée sur la solidarité, l’égalité, d’autodétermination sociale, dans les quartiers et les territoires, en mettant en place des formes de résistance qui répondent aussi à des besoins sociaux que la capital ne peut plus (ou ne sait plus, ou ne veut plus) satisfaire via les salaires ou les politiques de redistribution.
La fascisme "brun" ou "blanc" arrive toujours à gagner lorsqu’il y a eu des défaites sociales et politiques préalables conduisant à la résignation, à l’inertie et aux appels à des "sauveurs suprêmes".
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Gaston Lefranc a écrit:D'après Athen news (http://www.athensnews.gr/portal/8/55398)
- Tsipras a demandé à rencontrer Hollande ; Hollande a refusé.
- Et surtout, Venizelos et Tsipras seraient d'accord pour écrire une lettre commune sur le mémorandum
Tsipras est en effet loin, très loin, d'appeler les masses à s'auto-organiser pour prendre le pouvoir ! Il est tout simplement en train de négocier sa participation à un nouveau gouvernement d'union nationale avec les partis bourgeois. Pas sur que cela aboutisse, du moins avant de nouvelles élections, mais la démarche de Tsipras est claire.
Cela semble correct de penser cela.
C'est pourtant la seule réponse pour faire reculer la bourgeoisie et les nazillons.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Grèce
Une fois ce constat effectué, il y a deux manières de réagir :Bernard Quellmalz a écrit:En même temps, l'appel aux luttes dans un pays qui a connu combien déjà? 10? grèves générales (et combien d'émeutes) sans aucun effet...?
- soit céder à la résignation, abandonner les luttes et chercher une voix institutionnelle en priant pour un sauveur suprême capable de miracles
- soit organiser et coordonner les luttes existantes afin d'essayer de changer le rapport de force, voire de porter une structure de pouvoir alternative à l’État bourgeois.
Le problème de la 1ère solution, c'est que le sauveur suprême, ça finit souvent avec un leader fasciste...
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Grèce
Copas a écrit:Gaston Lefranc a écrit:D'après Athen news (http://www.athensnews.gr/portal/8/55398)
- Tsipras a demandé à rencontrer Hollande ; Hollande a refusé.
- Et surtout, Venizelos et Tsipras seraient d'accord pour écrire une lettre commune sur le mémorandum
Tsipras est en effet loin, très loin, d'appeler les masses à s'auto-organiser pour prendre le pouvoir ! Il est tout simplement en train de négocier sa participation à un nouveau gouvernement d'union nationale avec les partis bourgeois. Pas sur que cela aboutisse, du moins avant de nouvelles élections, mais la démarche de Tsipras est claire.
Cela semble correct de penser cela.
C'est pourtant la seule réponse pour faire reculer la bourgeoisie et les nazillons.
C'est vrai qu'il semble la seule alternative face aux nazis de l'aube dorée mais il ne tape pas assez fort. C'est maintenant qu'il faut agir et pas quand ces vermines feront 18 % comme avec le fn en france; il n'y a pas 150 methodes pour éradiquer le nazisme, la seul manière, au risque de passer pour un débile simpliste, c'est de les exterminer, en somme il faut que la vrai gauche grec attaque, assasine les partisans de l'aube dorée.
La question c'est de savoir si syrisa est vraiment de gauche, car vu de l'exterieur, rien n'est sur.
j'entend souvent dire que syrisa est un mouvement calqué sur celui du front de gauche. Ce n'est pas tout à fait exact, syrisa a bel et bien adapté la mème tactique que le fdg mais elle d'avantage de parti trokyste que le front de gauche. Cette coalition à été formé de plusieurs sicsions du parti communiste grec traditionel et est composé en extreme majorité de parti communiste autre que le kke.
Il y'a aussi quelque chose qui me gène, on parle du kke comme si les communistes grec étaient tous du kke mais non, ce n'est pas vrai, akoa, synaspimos, la gauche ouvrière internationaliste, le keda, le koe sont des partis communistes, qu'ils soient trokiste, maoiste ou autre. Je dirais que syriza est une coalition communiste à minorité socialiste anti-capitaliste. C'est ca la différence avec le front de gauche: le parti de gauche n'est pas communiste et il tient une position aussi importante que le pcf deplus tsipras est membre du synaspimos, parti communiste né du kke., il est moins orthodoxe que le kke mais n' a pas pour autant renoncé au communisme,du moins en théorie.
Dans le cas ou syriza serait un parti bourgeois, peut t'on tout de mème la cataloguer comme une coalition en théorie communiste ?
ses composantes : http://www.humanite.fr/monde/grece-syriza-histoire-de-la-coalition-de-gauche-qui-monte-496055
Fu'ad Nassar- Messages : 19
Date d'inscription : 11/04/2012
Re: Grèce
"akoa, synaspimos, la gauche ouvrière internationaliste, le keda, le koe sont des partis communistes"
Je veux dire en théorie
Je veux dire en théorie
Fu'ad Nassar- Messages : 19
Date d'inscription : 11/04/2012
Re: Grèce
Fu'ad Nassar a écrit:"akoa, synaspimos, la gauche ouvrière internationaliste, le keda, le koe sont des partis communistes"
Je veux dire en théorie
Sur le papier, comme en France le PCF.
En fait Synapismos, le plus important et le seul largement connu, est,
comme le PCF, un vieux parti réformiste sans plus aucun rapport avec la révolution socialiste,
sans la moindre capacité de réponse à une crise majeure du capital.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
donc pour toi syriza serait anti-capitaliste et communiste que sur le papier ?
Fu'ad Nassar- Messages : 19
Date d'inscription : 11/04/2012
Re: Grèce
Fu'ad Nassar a écrit:donc pour toi syriza serait anti-capitaliste et communiste que sur le papier ?
Anti-capitaliste...faudrait savoir ce que ça veut dire.
Voir par exemple les oportunistes réformistes qui ont passé pas mal de temps dans le NPA...
Communiste, là on sait ce que cela veut dire. La formation dominante du Syriza est communiste sur le papier, comme le PCF ou le feu PCI qui l'a précédé dans la tombe.
Les autres formations, je suis incompétent, mais d'autres camarades devraient savoir...
Je connais par contre un cas proche de la Grèce:
à Chypre, le parti "communiste" AKEL a pris le "pouvoir" par les urnes il y a plusieurs années...
sans que ça change quoi que ce soit pour le peuple chypriote !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Dans Inprecor n° 581/582 de Fevrier-Avril 2012 15 pages sur la Grèce
Dont les auto-organisations de l'hopital de Kilkis et du quotidien Eleftherotypia
Dont les auto-organisations de l'hopital de Kilkis et du quotidien Eleftherotypia
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: Grèce
ATHENES, 10 mai 2012 (AFP) - La Grèce a enregistré jeudi une première avancée vers la formation possible d'un gouvernement de coalition pro-euro, avec l'aval de principe donné par le parti de la Gauche démocratique, ont annoncé les dirigeants de cette formation et du Pasok socialiste.
"Nous avons fait un premier pas", a déclaré le dirigeant socialiste grec, Evangélos Vénizélos, après avoir rencontré Fotis Kouvelis, le chef du petit parti de gauche démocratique, Dimar.
Le Dimar, qui dispose de 19 sièges de députés, clé possible d'une majorité absolue au parlement, s'est déclaré en faveur de la formation d'un "gouvernement oecuménique" dont la mission serait de "maintenir le pays dans la zone euro", a affirmé M. Kouvelis.
La rencontre s'inscrivait dans le cadre des efforts de M. Vénizélos, dont le parti a été chassé du pouvoir par les législatives de dimanche, pour trouver un exécutif, après les échecs successifs de son rival conservateur de la Nouvelle-Démocratie, Antonis Samaras et du chef de la gauche radicale du Syriza, Alexis Tsipras.
MM. Vénizélos et Kouvelis ont dit être tombés d'accord sur la nécessité de réviser les prescriptions du memorandum, la feuille de route de rigueur dictée au pays par UE et FMI en échange de leur soutien financier.
M. Vénizélos a parlé "d'un gouvernement d'union nationale", qui assurerait le "dépassement sous trois ans" du memorandum conclu avec l'Union européenne et le FMI, "avec la Grèce (restant) dans l'euro".
M. Kouvelis a de son côté proposé un "gouvernement oécuménique formé de personnalités", dont le mandat irait "jusqu'aux élections européennes de 2014" et serait de "maintenir le pays dans l'euro et d'entamer immédiatement le désengagement progressif du mémorandum".
M. Kouvelis, dont les députés pourraient permettre au Pasok (41 sièges) et à la Nouvelle-démocratie (108 députés) de franchir la barre de la majorité absolue (151 sièges) au parlement, avait jusque là manifesté sa préférence pour un gouvernement constitué par le parti de gauche radicale Syriza.
Pour que ces tractations débouchent effectivement sur un gouvernement, M. Vénizélos, doit encore obtenir l'aval de la Nouvelle-Démocratie, dont il rencontrera vendredi matin le chef Antonis Samaras. Il a aussi indiqué vouloir s'entretenir à nouveau avec Alexis Tsipras, le dirigeant du Syriza, arrivé en deuxième position aux législatives, avec 16,7% des suffrages soit 52 députés.
M. Vénizélos a laissé entendre que la constitution d'un gouvernement devrait de toutes façons attendre la convocation par le chef de l'Etat des chefs des partis parlementaires, dernière étape du processus prévue par la constitution. Une telle réunion pourrait intervenir après l'expiration du mandat exploratoire confié à M. Vénizélos, qui dispose encore de deux jours pour mener à bien sa mission.
"Nous avons fait un premier pas", a déclaré le dirigeant socialiste grec, Evangélos Vénizélos, après avoir rencontré Fotis Kouvelis, le chef du petit parti de gauche démocratique, Dimar.
Le Dimar, qui dispose de 19 sièges de députés, clé possible d'une majorité absolue au parlement, s'est déclaré en faveur de la formation d'un "gouvernement oecuménique" dont la mission serait de "maintenir le pays dans la zone euro", a affirmé M. Kouvelis.
La rencontre s'inscrivait dans le cadre des efforts de M. Vénizélos, dont le parti a été chassé du pouvoir par les législatives de dimanche, pour trouver un exécutif, après les échecs successifs de son rival conservateur de la Nouvelle-Démocratie, Antonis Samaras et du chef de la gauche radicale du Syriza, Alexis Tsipras.
MM. Vénizélos et Kouvelis ont dit être tombés d'accord sur la nécessité de réviser les prescriptions du memorandum, la feuille de route de rigueur dictée au pays par UE et FMI en échange de leur soutien financier.
M. Vénizélos a parlé "d'un gouvernement d'union nationale", qui assurerait le "dépassement sous trois ans" du memorandum conclu avec l'Union européenne et le FMI, "avec la Grèce (restant) dans l'euro".
M. Kouvelis a de son côté proposé un "gouvernement oécuménique formé de personnalités", dont le mandat irait "jusqu'aux élections européennes de 2014" et serait de "maintenir le pays dans l'euro et d'entamer immédiatement le désengagement progressif du mémorandum".
M. Kouvelis, dont les députés pourraient permettre au Pasok (41 sièges) et à la Nouvelle-démocratie (108 députés) de franchir la barre de la majorité absolue (151 sièges) au parlement, avait jusque là manifesté sa préférence pour un gouvernement constitué par le parti de gauche radicale Syriza.
Pour que ces tractations débouchent effectivement sur un gouvernement, M. Vénizélos, doit encore obtenir l'aval de la Nouvelle-Démocratie, dont il rencontrera vendredi matin le chef Antonis Samaras. Il a aussi indiqué vouloir s'entretenir à nouveau avec Alexis Tsipras, le dirigeant du Syriza, arrivé en deuxième position aux législatives, avec 16,7% des suffrages soit 52 députés.
M. Vénizélos a laissé entendre que la constitution d'un gouvernement devrait de toutes façons attendre la convocation par le chef de l'Etat des chefs des partis parlementaires, dernière étape du processus prévue par la constitution. Une telle réunion pourrait intervenir après l'expiration du mandat exploratoire confié à M. Vénizélos, qui dispose encore de deux jours pour mener à bien sa mission.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
Plus facile comme celaGGrun a écrit:Dans Inprecor n° 581/582 de Fevrier-Avril 2012 15 pages sur la Grèce
Dont les auto-organisations de l'hopital de Kilkis et du quotidien Eleftherotypia
http://orta.dynalias.org/inprecor/home
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Souvent les articles sont repris sur ESSF mais là j'ai pas retrouvé, à part l'article d'Eric Toussaint déjà publié iciRoseau a écrit:GGrun a écrit:Dans Inprecor n° 581/582 de Fevrier-Avril 2012 15 pages sur la Grèce
Dont les auto-organisations de l'hopital de Kilkis et du quotidien Eleftherotypia
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: Grèce
Bernard: tu conviendra que cette citation est tronquée.
Aucun parti de classe n'appelle à se regrouper simplement pour avoir chaud,
ou "laisser respirer Hollande", comme le FdG.
La voici intégrale ci-dessous:"oppositions de gauche aux gouvernements"
Toute la gauche radicale est d'accord là-dessus,
sauf les dirigeants du FdG qui refusent l'unité pour notre classe.
Ils sabotent comme ils ont saboté la lutte pour nos retraites car ils préfèrent la lutte des places.
Comme ils le font dans tous les éxécutifs où ils sont déjà à la soupe,
depuis toujours, en annonçant même, avec le NININI, qu'ils continueront.
Citation non charcutée, cad sans inverser le sens...
Aucun parti de classe n'appelle à se regrouper simplement pour avoir chaud,
ou "laisser respirer Hollande", comme le FdG.
La voici intégrale ci-dessous:"oppositions de gauche aux gouvernements"
Toute la gauche radicale est d'accord là-dessus,
sauf les dirigeants du FdG qui refusent l'unité pour notre classe.
Ils sabotent comme ils ont saboté la lutte pour nos retraites car ils préfèrent la lutte des places.
Comme ils le font dans tous les éxécutifs où ils sont déjà à la soupe,
depuis toujours, en annonçant même, avec le NININI, qu'ils continueront.
Citation non charcutée, cad sans inverser le sens...
La gauche radicale européenne doit se regrouper pour organiser la riposte à l’austérité capitaliste, constituer des oppositions de gauche aux gouvernements, qu’ils soient socialistes ou de droite, qui la mettent en œuvre contre les peuples, et faire ainsi obstacle aux tentations nationalistes, racistes d’extrême droite.
Dernière édition par Roseau le Jeu 10 Mai - 22:55, édité 2 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Eric Toussaint : Suite aux élections, la Grèce doit suspendre le remboursement de la dette et abroger les plans d’austérité
http://www.cadtm.org/Eric-Toussaint-Suite-aux-elections
http://www.cadtm.org/Eric-Toussaint-Suite-aux-elections
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
le NPA a écrit:La gauche radicale européenne doit se regrouper
Bernard Quellmalz- Messages : 102
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Grèce
Bernard Quellmalz a écrit:le NPA a écrit:La gauche radicale européenne doit se regrouper
Comment ? En suivant les merveilleux résultats de la politique unitaire du npa en France ?
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Grèce
Achille a écrit:Bernard Quellmalz a écrit:le NPA a écrit:La gauche radicale européenne doit se regrouper
Comment ? En suivant les merveilleux résultats de la politique unitaire du npa en France ?
Bernard Quellmalz- Messages : 102
Date d'inscription : 16/04/2012
Re: Grèce
Achille a écrit:Bernard Quellmalz a écrit:le NPA a écrit:La gauche radicale européenne doit se regrouper
Comment ? En suivant les merveilleux résultats de la politique unitaire du npa en France ?
Encore et encore , le troll Achille vient pourrir les fils avec son sectarisme fou.
HS toujours, mais il faut bien lui répondre, ou effacer le trollage.
Achille ne conçoit pas d'autre unté que le ralliement à un projet électoraliste.
Rien, mais rien à voir.
Le NPA propose de se regrouper pour un mouvement social massif de résistance à la crise,
pas pour aller plus loin dans la soupe que les municipalités ou régions où lappent les élus FdG.
Le NPA prone l'action dans la luttes non pas des places, mais de classe,
et unitaire ce dont il est le champion, qu'il s'agisse de la défense des emplois,
des services publics, des salaires, du nucléaire, de l'annulation de la dette, etc
Il ne fait jamais comme le FdG qui refuse même de répondre aux invitations unitaires,
car il soigne son NININI pour aller souper avec le PS.
Les dirigeants du FdG, (pas ses électeurs ),sur le terrain des luttes,
s'est illustré comme le saboteur du plus grand mouvement social depuis 68,
la bagarre des retraites.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Roseau a écrit:la soupe que les municipalités ou régions où lappent les élus FdG.Achille a écrit:Bernard Quellmalz a écrit:le NPA a écrit:La gauche radicale européenne doit se regrouper
Comment ? En suivant les merveilleux résultats de la politique unitaire du npa en France ?
car il soigne son NININI pour aller souper avec le PS.
Les dirigeants du FdG, (pas ses électeurs ),sur le terrain des luttes,
s'est illustré comme le saboteur du plus grand mouvement social depuis 68
Un 4587 ème rabachage de Roseau, Docteur ès trollage, pour dire quoi au fait ?
Qu'il faut l'unité de la gauche radicale au niveau européen avec les militants de base de Syriza, de Linke, du Front de Gauche mais avec un préalable selon Roseau : dire que leurs dirigeants sont des "bourgeois" des "traîtres". Ainsi il est certain que sa proposition d'unité n'est qu'un déguisement très mal réussi pour une politique fondamentalement marqué par la division et l'inaction.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Le capital d'origine française en Grèce
Je reprends informations utlies fournies par Oppong sur BC,
pour comprendre les enjeux et se préparer à "cibler" les actions de solidarité
La bourgeoisie française est seulement le 4e investisseur étranger en Grèce en stock d’IDE
(2,8 Mds, 9 % du total, derrière Luxembourg, PB et Allemagne),
mais est devenue depuis plusieurs années le 1er investisseur en flux annuel ;
particulièrement présente en Grèce dans les secteurs suivants :
- banque (SG, CA),
- grande distribution (Carrefour),
- hôtellerie (Accor),
- pneumatiques (Michelin),
- construction/concession (Vinci, Lafarge),
- énergie/ferroviaire (Alsthom),
- alcool (Pernot),
- produits culturels (FNAC/PPR),
- luxe (Hermès),
- sécurité/défense (Thalès),
- bricolage/jardinage (Leroy Merlin),
- agroalimentaire (Danone)...
Si les intérêts de la bourgeoisie nationale sont en péril,
vues les sommes en jeu, notamment prêts bancaires,
nul doute que le gouvernement français fera tout pour favoriser une dictature,
comme elle n'a jamais hésité à le faire dans le passé, notamment en Françafrique.
P.S. Je suggère d'effacer les HS répétés du troll,qui ne supporte pas l'information.
pour comprendre les enjeux et se préparer à "cibler" les actions de solidarité
La bourgeoisie française est seulement le 4e investisseur étranger en Grèce en stock d’IDE
(2,8 Mds, 9 % du total, derrière Luxembourg, PB et Allemagne),
mais est devenue depuis plusieurs années le 1er investisseur en flux annuel ;
particulièrement présente en Grèce dans les secteurs suivants :
- banque (SG, CA),
- grande distribution (Carrefour),
- hôtellerie (Accor),
- pneumatiques (Michelin),
- construction/concession (Vinci, Lafarge),
- énergie/ferroviaire (Alsthom),
- alcool (Pernot),
- produits culturels (FNAC/PPR),
- luxe (Hermès),
- sécurité/défense (Thalès),
- bricolage/jardinage (Leroy Merlin),
- agroalimentaire (Danone)...
Si les intérêts de la bourgeoisie nationale sont en péril,
vues les sommes en jeu, notamment prêts bancaires,
nul doute que le gouvernement français fera tout pour favoriser une dictature,
comme elle n'a jamais hésité à le faire dans le passé, notamment en Françafrique.
P.S. Je suggère d'effacer les HS répétés du troll,qui ne supporte pas l'information.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Grèce : poussée de Syriza
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 148 (10/05/12)
Maintenant que la Troïka est sanctionnée, la gauche radicale doit confirmer sa poussée !
La seule chose sûre avant les élections législatives du 6 mai, c’est que le jeu politique traditionnel d’alternance ou d’alliance entre la Nouvelle Démocratie (ND, droite) et le Pasok allait en prendre plein les dents, tant est grande la colère contre les partis au pouvoir pour imposer les ordres du FMI et de l’UE et donc détruire l’emploi et les acquis sociaux. Il se disait même que Syriza, la coalition regroupant le Synaspismos (réformiste antilibéral) et quelques groupes de la gauche révolutionnaire, allait passer de la 5e à la 3e place. Contre l’évidence, la ND avait construit toute sa campagne sur le fait qu’ils auraient une majorité suffisante pour former un gouvernement, et le Pasok pour sauver les meubles lui proposait de reconduire un gouvernement d’union nationale. Les résultats sont en fait à la hauteur de la colère, ils bouleversent les scénarios espérés par la Troïka, qui a essayé jusqu’au bout d’effrayer la population en refaisant son chantage à l’aide conditionnée à un « bon » vote. On peut déjà ce lundi essayer d’en tirer trois leçons.
Une baffe pour Les partis du mémorandum
La ND, même si elle arrive en tête, est très loin du seuil minimum espéré. Elle passe de 33, 5 % en 2009 à 18, 9 %, perdant environ 1, 1 million de voix. Son chef Antonis Samaras a immédiatement laissé entendre qu’il ne serait pas opposé à un gouvernement d’alliance ! Mais le grand perdant est le Pasok : il espérait sur la foi des sondages talonner la droite, mais il passe de 43, 9 % à 13, 2, perdant environ… 2, 2 millions de voix. C’est un véritable séisme pour ce parti qui a été le plus gros parti de masse depuis 30 ans en Grèce, dont les dirigeants ces deux dernières années se sont conduits comme les pires des flics ou des patrons, et dont la campagne a porté en grande partie contre les immigrés, accusés de tous les maux du pays, avec bien sûr les résultats classiques de racisme galopant et de montée de l’extrême droite. Il est trop tôt pour deviner les conséquences pour le Pasok, devenu le 3e parti et passant de 160 à 41 députés, mais il y aura à coup sûr des effets dans les syndicats à majorité Pasok. N’oublions pas de mentionner le parti d’extrême droite Laos, que le Pasok avait convaincu de participer à son gouvernement d’union nationale : il passe de 5, 6 % à 2, 9 % et perd ses15 députés.
37 % à gauche du Pasok
Le score est impressionnant : si on additionne tous les groupes à gauche du Pasok (on peut en recenser 11...), on arrive à ce chiffre, qui indique le rapport de forces potentiel. Renforcement pour tous ces groupes tous identifiés comme opposés au mémorandum du FMI et de l’UE et pour des solutions socialistes à divers degrés. Le plus impressionnant est Syriza, devenant le 2e parti (et premier dans la région d’Athènes) : le regroupement antilibéral a fait une campagne qu’on peut comparer pour aller vite à celle du Front de Gauche, avec qui il a d’étroits rapports, et il passe de 4, 6 % à 16, 8 %, gagnant 700 000 voix et passant de 13 à 52 députés ! Le très sectaire KKE (PC) passe quant à lui de 7, 5 à 8, 5 %, gagnant 15 000 voix. Le regroupement anticapitaliste Antarsya passe de 0, 4 à 1, 2 %, gagnant 50 000 voix après une campagne très combative. À partir de là, les questions sont nombreuses : quelle politique va suivre Syriza, dont le programme vis-à-vis de la dette est mi-chèvre mi-chou ? Quelle conséquence dans le KKE, dont des militants pourraient officialiser leur désaccord avec la ligne d’isolement ? Quelle forme d’unité possible dans une période d’extrême instabilité (probable impossibilité de former un gouvernement).
Montée des néonazis
C’est la nouvelle inquiétante de la soirée : à côté du succès d’un groupe de droite (10 % pour une sorte de Dupont-Aignan), le groupuscule Chryssi Avgi (Aube dorée), dont on a déjà mentionné ici les méthodes de tueurs, a réussi, porté par le climat raciste encouragé par le gouvernement, non seulement à entrer au Parlement, mais à obtenir presque 7 % des voix. Son discours antimémorandum l’a identifié pour certains à une composante des Indignés (ils tentaient d’occuper une place dans le mouvement), mais il a surtout percé avec la réputation d’un groupe anti-immigrés aux méthodes efficaces mais « gentilles », au service des petits bourgeois apeurés. Les premières images de leur Führer éructant hier contre les journalistes devraient aider à dégonfler cette baudruche, mais cela ne suffira pas : des initiatives antifascistes larges et unitaires sont désormais urgentes, et le rapport de forces permet de les réaliser immédiatement.
Derniers chiffres : en dehors de l’abstention (35 %, en hausse de 5 %), il faut signaler que le système électoral prive 20 % des suffrages de se voir représentés : avec son score, Antarsya devrait avoir au moins trois députés, et les écologistes, avec 2, 9 %, manquent de peu le seuil de 3 %. La question de la démocratie va se poser sous différentes formes dans les jours qui viennent.
Andreas Sartzekis, Athènes, le 7 mai
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
AFP (11 mai 2012, 10h37) :
« En cas de nouveau scrutin, l’enquête d’opinion fait apparaître un résultat marquant : l’arrivée en tête du Syriza avec 27% des intentions de vote, suivi par la Nouvelle Démocratie à 20%, la Pasok, toujours troisième à 12,6% puis les Grecs indépendants (droite anti-mémorandum) à 10%. »
« En cas de nouveau scrutin, l’enquête d’opinion fait apparaître un résultat marquant : l’arrivée en tête du Syriza avec 27% des intentions de vote, suivi par la Nouvelle Démocratie à 20%, la Pasok, toujours troisième à 12,6% puis les Grecs indépendants (droite anti-mémorandum) à 10%. »
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Grèce : un tsunami électoral balaye la gauche et la droite pro-austérité et approfondit la crise politique :
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-360.pdf
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-360.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
De loin le dossier le mieux informé que j'ai vu.
Et j'en cherche...
Et j'en cherche...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Page 17 sur 40 • 1 ... 10 ... 16, 17, 18 ... 28 ... 40
Page 17 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum