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Message  Copas Dim 6 Mai - 10:50

A partir du moment où la crise est languissante, que n'existent pas d'organes unitaires, démocratiques et coordonnés de la classe populaire aptes à apparaitre comme pouvoir, le fascisme a un boulevard devant lui.

Les masturbations électoralistes (même d’extrême gauche) sont vaines.

Bref il manque des soviets.

Ou autrement dit des formes d'organisation des travailleurs dans lesquelles tout le monde se reconnait et où le linge sale se lave en famille, susceptible d'avoir autorité pour donner des ordres au reste de la société.

Le retard pris en Grèce sur la question de l'auto-organisation centralisée est mortel si il n'est pas rapidement comblé.
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Message  Gaston Lefranc Dim 6 Mai - 18:15

Premières estimations fournies par les télés gecques : c'est un séisme politique !

Antarsya : 1,2-2
KKE : 7,5-9,5
Syriza : 15,5-18,5
Gauche démocratique : 4,5-6,5
PASOK : 14-17
Verts : 2,5-3,5
Nouvelle démocratie : 17-20
Grecs indépendants : 10-12
LAOS : 2,5-3,5
Aube dorée : 6-8

La Nouvelle démocratie serait, de justesse, en tête. Le total PASOK + Nouvelle démocratie serait largement en dessous de 40%, et n'aura peut être pas de majorité absolue, malgré la prime de 50 sièges pour le premier parti.

A noter le score élevé des néo nazis, ainsi que le score qui semble en forte progression pour Antarsya. Les partis hostiles au mémorandum sont en tout cas largement majoritaires en voix.

C'est à suivre attentivement

Gaston Lefranc

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Message  Bernard Quellmalz Dim 6 Mai - 20:15

Je connais mal la politique grecque, mais ça vaut quoi SYRIZA exactement ? Ils arriveraient en tête de la gauche, si je comprends bien, c'est quand même une nouvelle, non?

Bernard Quellmalz

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Message  Roseau Dim 6 Mai - 23:18


Les organisations politiques et syndicales en Grèce
Source: http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=178

PASOK : Parti « social-démocrate » au pouvoir après avoir remporté les élections d’octobre 2009 avec 44% des suffrages et la majorité absolue au parlement. La droite au pouvoir (Nouvelle Démocratie) a fait 33,5% et l’extrême droite 5,5%. Le PASOK a centré sa campagne sur le soutien aux bas revenus et la relance de la demande.

KKE : parti communiste stalinien, qui a rompu avec les partis communistes « post-marxistes » (comme le PCF) rassemblés dans le « parti de gauche européen ». Employant une rhétorique très anticapitaliste et anti-impérialiste, il met en avant une perspective de « front populaire » : celle d’une alliance avec des secteurs de la bourgeoisie pour mettre en place une « économie populaire ». Il a en fait la ligne du PCF des années 1960 et 1970. Le PCF mettait en avant un programme pour un « gouvernement démocratique d’union populaire » et théorisait le passage par une phase de « démocratie avancée » (avec des secteurs de la bourgeoisie) précédant la phase socialiste, selon une logique typiquement réformiste dans le cadre de l’orientation des chefs staliniens de l’URSS mettant en œuvre une ligne de « coexistence pacifique » avec le capitalisme. Le KKE a d’ailleurs participé à un gouvernement dominé par la droite (Nouvelle Démocratie) en 1989. Il a obtenu 7,5% des voix aux élections législatives d’octobre 2009. Cf. http://fr.kke.gr/

SYRIZA : coalition réformiste formée en 2004, constituée par Synaspismos (scission de droite du KKE au début des années 1990, qui est de loin la plus grosse organisation de la coalition) et par quelques groupes d’extrême gauche comme Xekinima, la section grecque du CIO (Comité pour une Internationale ouvrière, fort surtout en Grande-Bretagne, Écosse et Irlande, et dont la section française est le courant Gauche révolutionnaire du NPA) ou Kokkino, section sympathisante du « Secrétariat Unifié de la Quatrième Internationale » (SUQI, regroupement international auquel participent des militants du NPA issus de la LCR). Cette coalition a obtenu 4,5% des voix en octobre.

ANTARSYA : coalition anticapitaliste créée en 2009 avec la participation d’organisations qui se réclament du trotskysme, du maoïsme ou issues du KKE. L’OKDE Spartakos (section officielle du SUQI, où elle constitue une aile gauche - d’où la préférence qu’accorde la direction du SUQI à sa section sympathisante Kokkino...) et le SEK affilié à la Tendance socialiste internationale fondée par Tony Cliff autour du SWP britannique) participent à ce front. La coalition a fait 0,36% aux élections de 2009, un score modeste qui marque cependant une progression par rapport aux résultats antérieurs.

GSEE : confédération qui regroupe environ 1 million de salariés du privé. Sa direction est liée au PASOK.

ADEDY : confédération qui regroupe environ 400 000 fonctionnaires. Sa direction est liée au PASOK.

PAME : Front de lutte syndical dirigé par le KKE (fraction stalinienne de GSEE). Les manifestations organisées par le PAME ne se joignent jamais aux manifestations appelées par les autres syndicats et organisations étudiantes.
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Message  sylvestre Lun 7 Mai - 9:42

Syriza propose de former un gouvernement de gauche, mais le KKE refuse.

http://www.lepoint.fr/monde/la-grece-aura-du-mal-a-former-un-gouvernement-apres-l-effondrement-des-partis-pro-austerite-07-05-2012-1458917_24.php


La Grèce aura du mal à former un gouvernement après l'effondrement des partis pro-austérité
- Publié le 07/05/2012 à 07:37



M. Samaras a proposé dimanche soir la formation "d'un gouvernement de salut national" pour maintenir la Grèce dans l'euro, en s'engageant à "changer la politique du mémorandum" d'austérité.
La Grèce aura sans doute bien du mal à constituer un gouvernement cette semaine, après le cinglant désaveu infligé par les électeurs aux deux partis qui avaient accepté les politiques d'austérité dictées par les bailleurs de fonds du pays.

Les partis opposés à un accroissement de l'austérité ont raflé, en incluant une formation néonazie qui fait une entrée au parlement pour la première fois, 150 sièges au parlement, soit la moitié exactement, selon un décompte du ministère de l'Intérieur portant sur 95% des dépouillements.

Les 150 autres sièges, soit moins que la majorité absolue de 151 sièges, reviennent aux deux partis pro-austérité et pro-européens grecs, le Pasok (socialiste) et la Nouvelle Démocratie (droite), qui gouvernent ensemble dans une coalition depuis novembre. Ils ont recueilli 32,4% des voix contre 77,4% en 2009, selon ce décompte.

Ces chiffres donnés par le ministère de l'Intérieur confirment la débacle des deux partis historiques et rendent très problématique la formation d'un gouvernement de coalition par ces deux partis pour poursuivre encore la politique de rigueur dictée par l'UE et le FMI.

Les deux grands gagnants du scrutin sont la formation de gauche radicale, Syriza, opposée au memorandum d'accord de la Grèce avec les bailleurs de fonds du pays, qui devient la deuxième force politique du pays, et le parti néonazi Chryssi Avghi (Aube dorée) qui fait une entrée en force au parlement, pour la première fois.

Flanqué d'une quinzaine de jeunes hommes à la tête rasée, le dirigeant de cette formation dont le graphisme de l'emblème rappelle la svastika, Nikos Mihaloliakos, a affirmé dès dimanche soir que son groupe allait lutter contre les "usuriers mondiaux" et "l'esclavage" imposé selon lui au pays par l'UE et le FMI en échange de leur aide financière.

"L'heure de la peur a sonné pour les traîtres à la patrie", a menacé ce quinquagénaire, affublé du sobriquet de "Fuhrer" par la presse grecque.

Ex-groupuscule semi-clandestin anti-immigrés aux méthodes notoirement violentes et aux thèses racistes et antiparlementaires, Chryssi Avghi a obtenu 21 deputés sur 300 au parlement grec, avec 6,9% des voix, selon le décompte du ministère de l'Intérieur. Ce qui le classe sixième parti des sept qui seront représentés dans cette assemblée, selon ce décompte.

Le parlement grec offrira ainsi la particularité d'accueillir sur les mêmes bancs ces nouveaux députés et le vieux héros de la résistance Manolis Glézos, 89 ans, qui avait décroché le drapeau hitlérien du sommet de l'Acropole à 18 ans, et se retrouve élu sous l'étiquette du Syriza.

Dimanche soir, le dirigeant de ce parti et benjamin de la vie politique grecque, Alexis Tsipras, 37 ans, a pris un bain de foule au milieu de ses partisans dans le centre d'Athènes.

Selon lui, le résultat du scrutin de dimanche "a privé de toute légitimité le mémorandum" d'accord prévoyant une cure d'austérité en Grèce en échange de prêts internationaux d'un total prévu de 240 milliards d'euros destinés à sauver le pays de la faillite.

"Notre programme est un gouvernement de gauche qui annule le mémorandum (...) nous ferons tout pour que le pays ait un gouvernement qui dénonce l'accord de prêt" avec l'Union européenne et le FMI, a-t-il insisté.

Son parti, crédité de 51 sièges au parlement (16,66% des voix), demande la suspension du service de la dette, l'effacement d'une partie de la dette publique et des mesures de relance. Il ne réclame pas la sortie de la Grèce de l'euro, mais le Pasok socialiste l'a durant la campagne souvent accusé d'y conduire le pays.

"Même si les grands partis font une coalition, ça ne durera pas et nous serons là", professait Elizabeth Mellis, une militante quinquagénaire dans la foule.

La percée du Syriza pourrait priver de tout espoir de majorité une coalition d'unité nationale visant à garantir le maintien du pays dans l'euro, à laquelle ont appelé dans la soirée les dirigeants des deux partis gouvernementaux sortants, le conservateur Antonis Samaras et le socialiste Evangélos Vénizélos, laminés dans les urnes pour leur ralliement à l'austérité.

La Nouvelle Démocratie, seul parti avec le Pasok à avoir signé avec l'Union européenne un engagement à poursuivre la politique de rigueur et de réformes, est bien devenu, comme prévu, premier parti de Grèce, mais avec un score historiquement bas (19,06%) qui lui confère seulement 109 sièges de députés.

M. Samaras a proposé dimanche soir la formation "d'un gouvernement de salut national" pour maintenir la Grèce dans l'euro, en s'engageant à "changer la politique du mémorandum" d'austérité.

Selon Panayotis Petrakis, professeur d'économie financière à l'université d'Athènes, "le pays a encore une petite marge de manoeuvre grâce à la victoire de François Hollande en France, qui devrait empêcher que l'Europe nous lâche brutalement". Mais il faudrait "vite un gouvernement de technocrates", au risque sinon d'un retour rapide aux urnes.

Le Pasok, dont l'ancien patron Georges Papandréou avait sollicité le secours de l'UE et du Fonds Monétaire International en mai 2010, sort du scrutin écrasé et recueille 13,31% des voix (41 députés), contre 43,9% en 2009, puni pour avoir accepté les conditions d'austérité drastique attachées à l'aide.

"C'est un séisme politique" a estimé sur la chaîne Mega, Panos Panagiotopoulos, un ténor de la Nouvelle Démocratie.

L 'incertitude quant à la possibilité de former un gouvernement était perceptible sur les marchés asiatiques dès l'ouverture lundi matin à Hong Kong où la bourse a commencé la séance en baisse de 2,08%. A Tokyo, la bourse a aussi ouvert en recul de 2,63%.
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Message  Gaston Lefranc Lun 7 Mai - 16:20

Syriza ne peut pas former un gouvernement de "gauche", y compris si on inclut dans la "gauche" le Pasok (KKE+Syriza+Gauche démocratique+Pasok = minorité au parlement), mais à ma connaissance, Syriza a exclu de proposer au Pasok de gouverner avec lui. Avant les élections, Syriza avait évoqué l'hypothèse de gouverner avec les "Grecs indépendants" (droite populiste et nationaliste) ... mais même KKE+Syriza+Gauche démocratique+Grecs indépendants, cela ne fait pas une majorité. Il y a certes, sur le papier, une majorité anti-memorandum au parlement, mais cela signifierait gouverner avec les nazis, ce qui est impossible.

Bref, Syriza ne peut pas former un gouvernement.

La seule possibilité crédible est un gouvernement pasok-nouvelle démocratie + la gauche démocratique ou certains éléments de celle-ci. La gauche démocratique voulait un gouvernement avec le pasok, et même s'ils ne voulaient pas d'un gouvernement avec la nouvelle démocratie, cela pourrait évoluer.
Ce scénario est à mon avis celui qui correspond aux intérêts de la bourgeoisie européenne, qui a tout intérêt à mettre la pression maximale sur la gauche démocratique pour obtenir son ralliement.

Sinon, c'est de nouvelles élections en juin, et la possibilité que Syriza devienne la première force et soit alors en capacité de former un gouvernement.

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Message  Copas Lun 7 Mai - 20:13

J'ai plus l'impression que Syriza a fait acte de propagande en appelant à un gouvernement de gauche, à moins qu'ils aient des idées de débauchage dans le PASOK.

Il ne faut pas oublier que des parlementaires PASOK ont soufflé plusieurs fois dans leurs manches (à force de se faire casser la gueule en sortant dans la rue). Il n'est pas impossible qu'une partie se dise que le casse-croute est ailleurs.

Ceci étant dit, la position de Syriza était nécessaire sauf évidemment si ça cache un replâtrage avec le PASOK.

Mais peu importe, ce qui se joue c'est la capacité, ou pas, de construire des organes d'auto-organisation centralisés, unifiant la classe, et susceptible de devenir candidat au pouvoir. Et c'est là qu'est à mon sens le gros problème.
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Message  Copas Lun 7 Mai - 21:17

La prime des 50 sièges pour le parti arrivant en tête est énorme et cela aurait pu jouer en faveur de Syriza qui n'en était pas loin (à 2% de la droite).

Nouvelle Démocratie (conservateurs) : 18,85 % (108 sièges)
Syriza (extrême gauche) : 16,78% (52 sièges )
PASOK (socialistes) : 13,18% (41 sièges)
Grecs Indépendants (nationalistes) ; 10,60% (33 sièges)
KKE (parti communiste) : 8,48% (26 sièges)
Aube Dorée (néo-nazis) : 6,97% (21sièges)
Gauche démocrate (gauche radicale) : 6,11% (19 sièges)

Par régions, http://ekloges.ypes.gr/v2012a/public/index.html?lang=en#{%22cls%22:%22party%22,%22params%22:{%22id%22:4}}
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Message  Gaston Lefranc Lun 7 Mai - 23:06

Le patronat grec appelle à un gouvernement d'union nationale avec Syriza : http://greece.greekreporter.com/2012/05/07/greek-enterpreneurs-want-leftist-party-syriza-in-new-government/

Le patronat ne se trompe pas sur le rôle que doivent jouer les dirigeants des partis réformistes en temps de crise...

Gaston Lefranc

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Message  Achille Mar 8 Mai - 10:26

http://europegrece.wordpress.com/2012/05/06/elections-limmense-cri-de-rage-du-peuple-grec/

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Message  Bernard Quellmalz Mar 8 Mai - 11:20

Copas a écrit:La prime des 50 sièges pour le parti arrivant en tête est énorme et cela aurait pu jouer en faveur de Syriza qui n'en était pas loin (à 2% de la droite).

Nouvelle Démocratie (conservateurs) : 18,85 % (108 sièges)
Syriza (extrême gauche) : 16,78% (52 sièges )
PASOK (socialistes) : 13,18% (41 sièges)
Grecs Indépendants (nationalistes) ; 10,60% (33 sièges)
KKE (parti communiste) : 8,48% (26 sièges)
Aube Dorée (néo-nazis) : 6,97% (21sièges)
Gauche démocrate (gauche radicale) : 6,11% (19 sièges)

Par régions, http://ekloges.ypes.gr/v2012a/public/index.html?lang=en#{%22cls%22:%22party%22,%22params%22:{%22id%22:4}}

Encore une preuve que la désunion est le plus gros handicap pour nos idées...

Bernard Quellmalz

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Message  irving Mar 8 Mai - 11:47

Gaston Lefranc a écrit:

La seule possibilité crédible est un gouvernement pasok-nouvelle démocratie + la gauche démocratique ou certains éléments de celle-ci. La gauche démocratique voulait un gouvernement avec le pasok, et même s'ils ne voulaient pas d'un gouvernement avec la nouvelle démocratie, cela pourrait évoluer.
Ce scénario est à mon avis celui qui correspond aux intérêts de la bourgeoisie européenne, qui a tout intérêt à mettre la pression maximale sur la gauche démocratique pour obtenir son ralliement.

Sinon, c'est de nouvelles élections en juin, et la possibilité que Syriza devienne la première force et soit alors en capacité de former un gouvernement.

Nouvelle démocratie n'a pas réussi à former un gouvernement de coalition.
Syriza a désormais trois jours pour le faire, mais comme tu dis je ne vois pas comment cela va être possible. Même en réunissant toute la gauche (ce qui inclue le pasok) ils n'ont pas la majorité absolue. Il faudrait qu'ils aient derrière eux le pasok et le parti indépendant grec, ce qui n'est pas très solide comme base...

Il ne faut pas perdre de vue que le score de Syriza est inattendu, c'est plutôt la gauche démocratique qui attendait un gros score (il faut en passant lui rendre hommage, puisqu'elle a donc résisté aux pressions et refusé de participer à un gouvernement pro-austérité). De nouvelles élections devraient lui être favorable et avec la "prime" des 50 sièges pour le parti en tête, elle pourrait cette fois constituer une majorité.

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Message  Duzgun Mar 8 Mai - 13:25

Copas a écrit: Syriza (extrême gauche) : 16,78% (52 sièges )
(...)
Gauche démocrate (gauche radicale) : 6,11% (19 sièges)
Je veux bien qu'on repeigne les gens en rouge, mais Syriza n'a rien à voir avec l'extrême gauche, ni Gaude démocrate avec la gauche "radicale". Ce serait super que ce soit le cas, mais non...

La coalition anticapitaliste Antarsya est elle à un peu plus de 1% (donc pas de député).
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Message  Duzgun Mar 8 Mai - 13:29

Bernard Quellmalz a écrit:Encore une preuve que la désunion est le plus gros handicap pour nos idées...
La "désunion" entre qui est qui? Et pour les idées de qui?

Les seuls anticapitalistes rentrant au parlement sont le KKE, et ce sont des stals orthodoxes particulièrement sectaires vis-à-vis de tout le reste du mouvement ouvrier.

Pour ce qui est de fonder un gouvernement, tu voulais unir qui avec qui? De manière arithmétique, ça me paraît bien compliqué...
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Message  Bernard Quellmalz Mar 8 Mai - 13:52

Duzgun a écrit:
Copas a écrit: Syriza (extrême gauche) : 16,78% (52 sièges )
(...)
Gauche démocrate (gauche radicale) : 6,11% (19 sièges)
Je veux bien qu'on repeigne les gens en rouge, mais Syriza n'a rien à voir avec l'extrême gauche, ni Gaude démocrate avec la gauche "radicale". Ce serait super que ce soit le cas, mais non...

Bah je connais pas la Grèce pour dire, mais dans le lien ci-dessus le mec plaide même que Syriza est plus proche du NPA que du FdG... donc bon...

Bernard Quellmalz

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Message  Roseau Mar 8 Mai - 15:47

Bernard Quellmalz a écrit:
Bah je connais pas la Grèce pour dire...
Moi-non plus...et faut tous qu'on s'y mette...
Voilà un site avec des graphiques excellents sur les forces politiques et un dossier sur les nazillons
http://www.les-crises.fr/desinstallation-democratie/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29
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Message  Roseau Mar 8 Mai - 16:01

Et aussi article de Eric Toussaint (CADTM)

Tremblement de terre électoral en Grèce : la coalition de gauche radicale passe en tête dans toutes les grandes villes et dans la tranche d’âge 18-35 ans
http://www.cadtm.org/Tremblement-de-terre-electoral-en
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Message  Achille Mar 8 Mai - 17:13

Roseau a écrit:Et aussi article de Eric Toussaint (CADTM)

Tremblement de terre électoral en Grèce : la coalition de gauche radicale passe en tête dans toutes les grandes villes et dans la tranche d’âge 18-35 ans
http://www.cadtm.org/Tremblement-de-terre-electoral-en

Un formidable encouragement à la ligne suivi par le FdG. La la coalition de gauche radicale nous montre la voie !

Achille

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Message  Roseau Mar 8 Mai - 17:49

[quote="Achille"
Un formidable encouragement à la ligne suivi par le FdG. La la coalition de gauche radicale nous montre la voie ![/quote]elle

C'est loin du FdG qui refuse de faire opposition au parti bourgeois d'alternance, le PS

Heureusement pour les Grecs, pour l'instant RIEN à voir:
pas de dirigeant oportuniste, nationaliste et mégalo,
le contraire du ramassis de vieux politiciens en mal de retrouver leur soupe.

Si les pressions des réformistes dans Syriza l'amènent à gérer avec le PS,
comme le font partout où ils peuvent lapper les élus du F...de G...
ils ouvriront là bas aussi un boulevard aux fascistes.
Mais on y est pas encore.
En France non plus.
Les mobilisations des travailleurs, malgré les bureaucrates,
peuvent encore éviter le pire.

Visiblement, il faut rappeler l'ABC.
JLM, après avoir saboté le mouvement pour sauver nos retraite,
le plus important mouvement social depuis des dizaines d'années,
déclare le 18 Avril sur LCP:

« Nous n’appellerons pas à des manifestations. Nous, on suit les syndicats ...
Ni soutien, ni participation, ni opposition...
L’extrême gauche donne des consignes pour la grève ou le reste, mais pas nous !...
Face à Hollande, Besancenot dit on doit être l’opposition, mais laissons le respirer,
donnons une chance à notre pays..."

Ca effectivement, il a toujours très bien respiré, et soupé, avec le PS, lui !


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Message  fée clochette Mar 8 Mai - 18:04

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-05-08-Grece
En Grèce, succès de la gauche radicale, impasse institutionnelle
par Valia Kaimaki, mardi 8 mai 2012
Le camarade Staline peut reposer tranquillement dans sa tombe, le Parti communiste (PC) grec veille, bien décidé à poursuivre sa mission éternelle : servir la révolution ouvrière, guetter son arrivée, préparer les troupes, et surtout ne pas permettre aux sirènes de faire entendre le chant d’une victoire de la gauche. Pendant la courte campagne électorale, en Grèce, tous les invités communistes des plateaux de télévision insistaient sur une chose : nous sommes le PC, pas la gauche.
Après l’annonce des résultats, ils se disaient ravis d’avoir gardé l’essentiel de leur puissance électorale (8,48 %)... en attendant la révolution. Une blague qui faisait le tour des journalistes depuis des années est désormais sur toutes les lèvres : la chef du parti, Mme Papariga reste complètement inactive, comme une vieille bigote qui attend le jugement dernier. Un résumé de la politique du PC en Grèce : pas question d’alliance avec la gauche et surtout avec Syriza, ce « parti bourgeois ».
Issu de multiples divisions et réunions (à partir de 1968) de la gauche réformatrice et progressiste, Syriza a fait la plus importante percée de ces élections décisives. A lui seul, ce résultat pourrait sonner le glas du bipartisme.
L’un des trois enjeux majeurs du scrutin consistait précisément à déterminer si l’une des forces de gauche parviendrait à s’assurer une position dominante. Question tranchée : avec 16,8 % des suffrages, Syriza obtient incontestablement ce statut de leader, se hissant même au rang de deuxième force politique du pays – derrière Nouvelle Démocratie (ND, droite), avec seulement deux points d’écart. Chez les jeunes qui ont voté pour la première fois, chez les sans emploi, et dans toute la région d’Athènes, Syriza arrive en tête.
Cela a déplu aux grands médias et à leurs chiens de garde. Tout au long de la soirée électorale, devant les caméras et derrière les micros, ils se sont montrés étonnement agressifs avec les invités de Syriza : « Vous proposez de former un gouvernement, mais comment allez-vous y parvenir ? Comment ? COMMENT ? ». Beaucoup plus indulgente, leur attitude à l’égard du chef du parti néo-nazi Aube dorée qui, sur le point de prononcer son discours, a exigé : « levez-vous », dans un grec ancien mal décliné. Certains se sont exécutés.
Deuxième enjeu, justement, le pourcentage de l’extrême droite. Un résultat nettement moins réjouissant. Avec presque 7 % des suffrages, les néo-nazis ont emporté la sixième place et fait une entrée spectaculaire au Parlement. 7,5 % des électeurs ayant voté pour Nouvelle Démocratie en 2009 ont préféré Aube Dorée, de même que 4,5 % des électeurs en provenance du Parti socialiste (Pasok), arrivé troisième avec 13,18 % des suffrages (moins que son tout premier score, en 1974, sous Andreas Papandreou).
Le troisième enjeu, « qui gouvernera le pays ? », reste la grande inconnue. Trois sièges seulement manquent aux grands partis de jadis pour former un nouveau gouvernement pro-mémorandum (1) c’est-à-dire, pour continuer comme avant les élections. Ils ont pensé convaincre trois députés, des « Grecs indépendants » (nouveau parti, cession de la ND, fortement anti-mémorandum et nationaliste, arrivé en quatrième position) de donner leur vote, avec la promesse d’un ministère. Sauf que le souvenir de juillet 1965 – quand le gouvernement de Papandreou (grand-père) fut destitué par ses propres députés, ce qui avait accentué l’instabilité politique et ouvert la voie au coup d’état de 1967 – marque encore la vie politique du pays. On ne devient pas facilement un « traitre » : ce scénario a été invalidé au lendemain des élections.
Ce mardi 8 mai, après que le leader de Nouvelle démocratie s’en soit déclaré incapable, M. Alexis Tsipras a été chargé par le Président de la République de former un gouvernement. Ce jeune homme charismatique de 38 ans a su s’affirmer comme un personnage politique incontournable, d’abord au sein de la mosaïque de Syriza puis dans la société toute entière. Ses adversaires l’accusent de populisme, d’un style un peu « macho », mais nul ne conteste qu’il fut le seul dirigeant politique capable d’assurer une place à l’opposition dans le Parlement pendant cette dernière période, marquée par une politique d’austérité extrême. Il a su également mener une campagne électorale brillante et imposer son agenda. Au point que tous les discours des dirigeants des autres partis ont fait référence aux propositions de Syriza : la renégociation du mémorandum imposé par la Troika et l’effacement d’une partie de la dette grecque, sans pour autant sortir de l’Union européenne ou de la zone Euro.
Néanmoins, les chiffres ne sont pas au rendez-vous. Même si le PC acceptait de donner son accord – ce qui relève de la science-fiction –, même avec l’appui du troisième parti de la gauche (la Dimar – « Alliance Démocratique » –, scission de Syriza, qui défend une politique plus proche de celle du Pasok), et enfin même avec l’aide du Pasok dont le chef a déclaré qu’il va soutenir un gouvernement de gauche, il ne serait pas possible de former un gouvernement.
La faute à la loi électorale, taillée sur mesure pour maintenir le bipartisme : la formation qui arrive en tête du scrutin remporte cinquante sièges supplémentaires au Parlement (sur un total de trois cents), afin de pouvoir facilement former un gouvernement. C’est ainsi que ND a vu ses effectifs parlementaires presque doubler, « volant » des sièges qui, sinon, seraient revenus à Syriza dans la région d’Attique.
M. Tsipras va conserver le plus longtemps possible le mandat qu’il reçoit ce 8 mai. Pendant ces trois jours, il va répéter inlassablement son message d’unité de la gauche, que le PC et la Dimar ont formellement rejeté avant les élections. Cette fois, il va aller plus loin, proposer des congrès communs, tendre la main aux écologistes (qui n’ont pas pu franchir le seuil de 3 %), aux maoïstes, aux léninistes, aux trotskistes, aux dissidents du PC, à toute la galaxie des partis de la gauche. But inavoué et vœu cher à tous les grecs de gauche, faire imploser le PC pour le reformer sur de nouvelles bases et donner à la gauche grecque sa juste position dans la société.
Puis ce sera au tour des autres partis de recevoir un mandat pour former un gouvernement, la perspective d’une coalition majoritaire s’éloignant toujours un peu plus à chaque fois.
Quelles perspectives s’offrent alors ? Probablement le retour aux urnes. Néanmoins, les partis du centre (ND et Pasok) ne souhaitent pas de nouvelles élections, car c’est surtout Syriza qui en bénéficierait.
La Grèce se trouve donc dans une impasse : il n’est possible de former un gouvernement ni avec ni sans Syriza. Le scenario le plus cauchemardesque serait que Nouvelle démocratie et le Pasok donnent à M. Tsipras leur appui sans participer à son gouvernement, sacrifice qu’ils accepteraient de façon à sauver les règles qui fondent le bipartisme. M. Tsipras serait ainsi obligé de diriger la Grèce sans disposer de véritable pouvoir ni, d’ailleurs, de cadres formés. Sans leviers, sans filet…
(1) L’accord de prêt signé par l’ancien gouvernement avec la troïka (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire International), qui impose une sévère austérité.
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Message  Copas Mar 8 Mai - 18:54

Mais peu importe, ce qui se joue c'est la capacité, ou pas, de construire des organes d'auto-organisation centralisés, unifiant la classe, et susceptible de devenir candidats au pouvoir. Et c'est là qu'est à mon sens le gros problème.

et je persiste

A partir du moment où la crise est languissante, que n'existent pas d'organes unitaires, démocratiques et coordonnés de la classe populaire aptes à apparaitre comme pouvoir, le fascisme a un boulevard devant lui.../...

Bref il manque des soviets. Ou autrement dit des formes d'organisation des travailleurs dans lesquelles tout le monde se reconnait et où le linge sale se lave en famille, susceptible d'avoir autorité pour donner des ordres au reste de la société.

Le retard pris en Grèce sur la question de l'auto-organisation centralisée est mortel si il n'est pas rapidement comblé

Bien, le problème est, comme dans la plupart des vieux pays industriels, de puissantes organisations de résistance contrôlées fermement par des claques bureaucratiques sectaires qui empêchent les formes d'organisation de résistance et de contre-offensive unitaires, démocratiques, dirigées par les travailleurs et centralisées, susceptibles de jouer le pouvoir (pas les élections, le pouvoir réel !).

Chacun son syndicat et tous aux urnes...

Une prime à ceux qui trouvent le chemin qui ne fasse pas une division de plus et qui soit en même temps susceptible d'aboutir à des coordinations à la grecque.

Je ne sais si la menace fasciste et l'enchainement des événements laisseront un aller paisible vers d'autres élections. Il ne faut pas oublier également l’existence d'une armée puissante, choyée, très dépensière et aux relations incestueuses avec les impérialismes français et US.

Attention donc à l'armée, nous ne sommes plus dans des alternances paisibles. Lentement nous basculons vers des situations chaotiques.

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Message  Fu'ad Nassar Mar 8 Mai - 22:55

Duzgun a écrit:
Copas a écrit: Syriza (extrême gauche) : 16,78% (52 sièges )
(...)
Gauche démocrate (gauche radicale) : 6,11% (19 sièges)
Je veux bien qu'on repeigne les gens en rouge, mais Syriza n'a rien à voir avec l'extrême gauche, ni Gaude démocrate avec la gauche "radicale". Ce serait super que ce soit le cas, mais non...

La coalition anticapitaliste Antarsya est elle à un peu plus de 1% (donc pas de député).


Pourquoi tu dis ca ? la plus part des ses composantes sont des parti issu du kke: keda, synaspismos, sans compter les autres groupes: les trokistes de la gauche ouvière internationaliste, de groupe anti-capitaliste, de kokkivo et les autres communistes akoa, du koe. On le compare au front de gauche mais il semblerait qu'il semble qu'il soit plus proche du npa.

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Message  Duzgun Mer 9 Mai - 7:50

Fu'ad Nassar a écrit:
Duzgun a écrit:
Copas a écrit: Syriza (extrême gauche) : 16,78% (52 sièges )
(...)
Gauche démocrate (gauche radicale) : 6,11% (19 sièges)
Je veux bien qu'on repeigne les gens en rouge, mais Syriza n'a rien à voir avec l'extrême gauche, ni Gaude démocrate avec la gauche "radicale". Ce serait super que ce soit le cas, mais non...

La coalition anticapitaliste Antarsya est elle à un peu plus de 1% (donc pas de député).
Pourquoi tu dis ca ? la plus part des ses composantes sont des parti issu du kke: keda, synaspismos, sans compter les autres groupes: les trokistes de la gauche ouvière internationaliste, de groupe anti-capitaliste, de kokkivo et les autres communistes akoa, du koe. On le compare au front de gauche mais il semblerait qu'il semble qu'il soit plus proche du npa.
Synaspismós est une scission de droite du KKE. Pas exactement du côté de la "gauche radicale". Pour le reste, kokkivo(?) je connais pas. Mais par contre Kokkino, ils sont dans Antarsya, comme la plupart des groupes d'extrême gauche.

Lors de son discours dimanche soir, Alexis Tsipras (président du parti Synaspismós et chef du groupe parlementaire de la Syriza) a réussi l'exploit d'oublier de dire le moindre mot sur les luttes et leur nécessité, ce qui en Grèce est un comble!
Il me semble que Syriza se site sur un terrain 100% institutionnel, en plus d'avoir des positions politiques très modérées au vu de la situation (pas d'annulation de la dette ni de socialisation des banques).
Maintenant, c'est difficile de se faire un avis précis de l'extérieur, donc je peux tout à fait me tromper sur mon appréciation. Ce qui est sûr, c'est que Syriza n'est pas une formation d'extrême gauche.
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Message  Bernard Quellmalz Mer 9 Mai - 10:12

En même temps, l'appel aux luttes dans un pays qui a connu combien déjà? 10? grèves générales (et combien d'émeutes) sans aucun effet...?

Bernard Quellmalz

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Message  Roseau Mer 9 Mai - 14:50

Duzgun a écrit: Ce qui est sûr, c'est que Syriza n'est pas une formation d'extrême gauche.
C'est le moins qu'on puisse dire. Si l'information est confirmée, ne pas appeler à constituer des comités unitaires et de masse
avec la menace si présente de l'Etat (son appareil et ses supplétifs fascistes),
c'est la marque même du républicanisme bourgeois, de la rêverie électoraliste social-démocrate.

D'après Médiapart ce jour, Syriza aurait même tenté d'attirer dans coalition des franges de la droite
"souverainiste".

Par ailleurs, une info:
“Il est clair que la formation d’un gouvernement de coopération n’est pas possible”,
a estimé mardi soir le président de la chambre de commerce gréco-américaine, Iannos Grammatidis,
en jugeant “inévitable” l’organisation de nouvelles élections en Grèce.

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