Grèce
+42
Toussaint
Resistance-politique
stef
ulrik
Antonio Valledor
iztok
Prado
GGrun
Fu'ad Nassar
Duzgun
irving
Bernard Quellmalz
Achille
Vals
chejuanito
ramiro
Eugene Duhring
Babalu
Ciro
ernesto
CCR
Gauvain
lieva
Babel
Gaston Lefranc
verié2
Albert
gérard menvussa
alexi
Oudiste
Copas
yannalan
fée clochette
irneh09218
Aura
BouffonVert72
Roseau
theodori
Marco Pagot
Troska
nico37
sylvestre
46 participants
Page 9 sur 40
Page 9 sur 40 • 1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 24 ... 40
6 miembros del PASOK piden a Papandreu que dimita
http://www.europapress.es/economia/macroeconomia-00338/noticia-economia-macro-seis-miembros-pasok-piden-papandreu-dimita-20111101141534.html
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
Re: Grèce
Sur le Figaro
J'ai déjà vu ça...
A propos il y aurait 3 parlementaires qui auraient déja souflé dans leur manche.... Encore 2 ou 3 et c'est finit, Papandreou saute et alors il n'ya pas de réferendum....
La Grèce a changé la totalité de l'état-major de son armée, a annoncé le ministère grec de la Défense dans un communiqué. Ce remplacement de l'ensemble de l'état-major intervient au milieu d'une crise politique qui pourrait entraîner la chute du gouvernement, après la décision d'organiser un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen du pays.
Un conseil de sécurité de l'Etat, réuni sous la présidence du premier ministre Georges Papandréou, a remplacé les quatre têtes de l'armée, le chef d'état-major des armées, les chefs d'état-major de l'armée de Terre, de la Marine et de l'Armée de l'air, et a déchargé de leurs fonctions une douzaine d'officiers de l'Armée et de la Marine, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué publié dans la soirée."
J'ai déjà vu ça...
A propos il y aurait 3 parlementaires qui auraient déja souflé dans leur manche.... Encore 2 ou 3 et c'est finit, Papandreou saute et alors il n'ya pas de réferendum....
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Grèce
Pendant ce temps-là, les lieutenants de la bourgeoisie dans le camp ouvrier
tentent d'endormir le peuple avec la "révolution par les urnes"...
Un rappel pour les plus jeunes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dictature_des_colonels
tentent d'endormir le peuple avec la "révolution par les urnes"...
Un rappel pour les plus jeunes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dictature_des_colonels
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Oui, enfin le vote sur le TCE aussi, c'était "sur le terrain choisi par"... la droite, à l'époque, et la social-démocratie aussi. Je pense qu'on doit voir dans cette convocation d'un référendum l'expression d'une contradiction assez profonde au sein du PASOK, qui refuse de prendre la responsabilité de l'austérité et tente de faire reposer ce choix sur le peuple grec. Cela dit, leur référendum, rien ne dit qu'ils vont le gagner. Pour les partis bourgeois grecs, une victoire du oui serait l'idéal, mais une victoire du non serait une catastrophe. Pour le peuple grec, c'est un peu l'inverse...gérard menvussa a écrit:On s'en fout, des quatres questions. L'important est que l'affaire du référendum va polariser la situation sociale et politique pour des mois encore, et qu'au final ce sera sur le terrain choisi par la social démocratie. Choisi sous contrainte, bien entendu ! Mais c'est justement le fait de n'importe quelle décision stratégique....
Après, face à un référendum, il y a plusieurs solutions possibles. Soit on sonne la fin de la récré et on fait campagne selon les méthodes habituelles et on joue complètement le jeu de la démocratie bourgeoisie, soit on analyse ça comme un aveu de faiblesse du PASOK, on s'en réjouit, et on intensifie la mobilisation pour appuyer sur les contradictions, en utilisant l'échéance référendaire comme point de cristallisation d'un "programme de luttes" contre l'austérité, quitte à ce que la dynamique de ces luttes-là excède le seul appel à voter "non" au référendum...
Sinon, quelqu'un pense connaître la signification politique des changements de personnel à la tête des armées ? Les précédents chefs n'étaient pas assez fiables ?
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: Grèce
Le référendum ne serait-il pas une façon de casser les luttes en cours,
et écarter la menace d'un embrasement général contre la classe capitaliste et son serviteur Papandréou?
Cela ne marche d'ailleurs pas forcément.
On sait que De Gaulle avait décidé un référendum pour démobiliser la grève générale en Mai 68,
et qu'il avait du manger son chapeau.
Il a ensuite, avec la gauche déjà plus rien de l'époque, réussi la même chose en organisant des élections générales fin Juin...
et écarter la menace d'un embrasement général contre la classe capitaliste et son serviteur Papandréou?
Cela ne marche d'ailleurs pas forcément.
On sait que De Gaulle avait décidé un référendum pour démobiliser la grève générale en Mai 68,
et qu'il avait du manger son chapeau.
Il a ensuite, avec la gauche déjà plus rien de l'époque, réussi la même chose en organisant des élections générales fin Juin...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Gauvain a écrit:Oui, enfin le vote sur le TCE aussi, c'était "sur le terrain choisi par"... la droite, à l'époque, et la social-démocratie aussi. Je pense qu'on doit voir dans cette convocation d'un référendum l'expression d'une contradiction assez profonde au sein du PASOK, qui refuse de prendre la responsabilité de l'austérité et tente de faire reposer ce choix sur le peuple grec. Cela dit, leur référendum, rien ne dit qu'ils vont le gagner. Pour les partis bourgeois grecs, une victoire du oui serait l'idéal, mais une victoire du non serait une catastrophe. Pour le peuple grec, c'est un peu l'inverse...gérard menvussa a écrit:On s'en fout, des quatres questions. L'important est que l'affaire du référendum va polariser la situation sociale et politique pour des mois encore, et qu'au final ce sera sur le terrain choisi par la social démocratie. Choisi sous contrainte, bien entendu ! Mais c'est justement le fait de n'importe quelle décision stratégique....
Après, face à un référendum, il y a plusieurs solutions possibles. Soit on sonne la fin de la récré et on fait campagne selon les méthodes habituelles et on joue complètement le jeu de la démocratie bourgeoisie, soit on analyse ça comme un aveu de faiblesse du PASOK, on s'en réjouit, et on intensifie la mobilisation pour appuyer sur les contradictions, en utilisant l'échéance référendaire comme point de cristallisation d'un "programme de luttes" contre l'austérité, quitte à ce que la dynamique de ces luttes-là excède le seul appel à voter "non" au référendum...
Sinon, quelqu'un pense connaître la signification politique des changements de personnel à la tête des armées ? Les précédents chefs n'étaient pas assez fiables ?
Il ne t'a pas échappé je pense que le référendum sur le TCE et celui là se font dans des circonstances totalement différentes ?
on intensifie la mobilisation pour appuyer sur les contradictions, en utilisant l'échéance référendaire
Le référendum permet donc de fixer une "perspective politique" aux mobilisations. CQFD...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Grèce
Gauvain : "contradiction assez profonde au sein du PASOK, qui refuse de prendre la responsabilité de l'austérité et tente de faire reposer ce choix sur le peuple grec".
En fait, ce n'est pas que Papandréou "refuse de prendre la responsabilité de l'austérité" (il le fait depuis 2 ans), mais simplement qu'il n'en a plus les moyens. Alors que la droite refusait jusqu'alors un gouvernement d'union nationale, alors que ses décisions étaient de moins en moins appliqué, alors que la résistance allait crescendo (avec une perturbation des cérémonies équivalent au 14 juillet chez nous), la situation n'était plus tenable. D'où cette décision de Papandréou qui n'est pas "absurde".
Il est également logique que les dirigeants européens réagissent de cette façon là ; et la décision de Papandréou est d'autant moins absurde que cela pourrait permettre la formation d'un gouvernement d'union nationale, répressif (avec élections anticipées), ce qui n'avait pas été possible jusqu'alors. Le drame, c'est que les directions du mouvement ouvrier sont sur cette ligne des élections anticipées ...
En fait, ce n'est pas que Papandréou "refuse de prendre la responsabilité de l'austérité" (il le fait depuis 2 ans), mais simplement qu'il n'en a plus les moyens. Alors que la droite refusait jusqu'alors un gouvernement d'union nationale, alors que ses décisions étaient de moins en moins appliqué, alors que la résistance allait crescendo (avec une perturbation des cérémonies équivalent au 14 juillet chez nous), la situation n'était plus tenable. D'où cette décision de Papandréou qui n'est pas "absurde".
Il est également logique que les dirigeants européens réagissent de cette façon là ; et la décision de Papandréou est d'autant moins absurde que cela pourrait permettre la formation d'un gouvernement d'union nationale, répressif (avec élections anticipées), ce qui n'avait pas été possible jusqu'alors. Le drame, c'est que les directions du mouvement ouvrier sont sur cette ligne des élections anticipées ...
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
Dans Le Guardian le marxiste grec Costas Lapavitsas juge que l'annonce du referendum va être suivie probablement de la chute du gouvernement Papandreou et de la sortie de l'euro de la Grèce.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Grèce
Le drame, c'est que les directions du mouvement ouvrier sont sur cette ligne des élections anticipées ...
Est ce que c'est une "ligne", ou est ce plutot une "contrainte" de la situation ? Car pour dire qu'il y a une autre ligne, encore faudrait il la préciser, ne pas se contenter de vagues généralités ou de "principes" sans consistance. Quand il y a eu mai 68, les gaulliste ont proposé une élection comme débouché politique. Et face à ça, il n'y avait rien ! Sauf des slogans ("élections, piège à con", etc) Or c'est un résultat purement logique, quand les gens ont le choix entre rien et quelque chose, ils préférent "quelque chose", quoi qu'il soit !
De même quand on avance "gouvernement travailleur", sans préciser de qui il s'agit, comment ce "gouvernement des travailleurs" va s'instaurer, etc.
Bref, on est dans l'idéalisme le plus petit bourgeois qui soit (tout en proférant des "professions de foi" révolutionnaire du meilleur gout, mais bref)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Grèce
Toutes les orgas grecque ne sont pas sur une ligne idéaliste ou réformiste petite-bougeoise, sans autre perspective que l'alternance électorale.gérard menvussa a écrit:
De même quand on avance "gouvernement travailleur", sans préciser de qui il s'agit, comment ce "gouvernement des travailleurs" va s'instaurer, etc.
Bref, on est dans l'idéalisme le plus petit bourgeois qui soit (tout en proférant des "professions de foi" révolutionnaire du meilleur gout, mais bref)
Certaines orgas me semblait-il sont révolutionnaires, se battant sur une ligne de grève générale, occupation, affrontement et destruction de l'appareil d'Etat bourgeois, condition de la démocratie réelle.
Ce serait intéressant de voir quelles orgas vont tomber dans la trappe Papandréou.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Roseau a écrit:Toutes les orgas grecque ne sont pas sur une ligne idéaliste ou réformiste petite-bougeoise, sans autre perspective que l'alternance électorale.gérard menvussa a écrit:
De même quand on avance "gouvernement travailleur", sans préciser de qui il s'agit, comment ce "gouvernement des travailleurs" va s'instaurer, etc.
Bref, on est dans l'idéalisme le plus petit bourgeois qui soit (tout en proférant des "professions de foi" révolutionnaire du meilleur gout, mais bref)
Certaines orgas me semblait-il sont révolutionnaires, se battant sur une ligne de grève générale, occupation, affrontement et destruction de l'appareil d'Etat bourgeois, condition de la démocratie réelle.
Ce serait intéressant de voir quelles orgas vont tomber dans la trappe Papandréou.
Sans tomber dans le truc de savoir si Gaston a un discours petit bourgeois, je pense que Mensureva a raison sur la queston du gouvernement. Pour l'instant un des grands aspects de la bataille en Grèce est bien de développer l'auto-organisation partout , de la centraliser, de prendre en main des secteurs entiers de la société au travers d'AG, d"élections sauvages du pouvoir populaire partout, entreprises, services, commerces, quartiers, villes, avec des coordinations qui commencent à donner des ordres d'organisation de la société.
Ce qui est à l'ordre du jour en Grèce c'est de doter le mouvement social de l'auto-organisation qui est le seul creuset unitaire possible La situation grecque est pré-révolutionnaire .
Du moins c'est ce que je pense de la situation grecque actuelle. Sans le socle de cette politique le gouvernement des travailleurs demeure un truc abstrait .
Sans ce socle et cette construction, la notion de gouvernement des travailleurs supporte plusieurs interprétations, et également d'etre un truc incompréhensible si c'est compris comme un slogan principal qui s'articule autour du refus de payer la dette.
En attendant on assiste à la scène scandaleuse des loups cherchant à déchirer un des leurs dans les salons de Cannes lourdement gardés dans un climat d'état de siège de toute l'agglomération traversant plusieurs pays.
Merkel et Sarko en bandits de grands chemins veulent dicter à Papandreou le texte du référendum.
Ils veulent que le dirigeant grec demande de rester ou sortir de la zone euro, pas que la question porte sur le plan d'austérité attenant au plan soit disant d'aide.
En toute démocratie...
Ces évenements sont une belle leçon de choses sur l'attachement à la démocratie de la ,part de nos Laurel et Hardy de l'UE.
Perso je pense qu'ils vont le faire sauter avant que le processus de référendum ne soit légal, et ils vont peut-etre acheter les 2 parlementaires qui manquent... pour arreter cette chose insupportable : une question directe au peuple.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Grèce
Bien entendu, c'est classique et logique:
le gouvernement des travailleurs n'est qu'une formule algébrique,
en attendant la création d'une situation de double pouvoir,
qui permet de soutenir une formule précise de gouvernement.
Je pense comme Copas: on n'y est pas encore.
Mais en attendant, justement, il y a les révolutionnaires, qui profitent de tout affrontement
pour affirmer que la seule issue c'est le pouvoir des travailleurs et les autres, réformistes petits-bourgeois.
Ce qui serait intéressant de savoir, mais je n'ai pas suivi de près depuis des semaines,
c'est les différentes formulations d'alternative de pouvoir des orgas révos en Grèce.
le gouvernement des travailleurs n'est qu'une formule algébrique,
en attendant la création d'une situation de double pouvoir,
qui permet de soutenir une formule précise de gouvernement.
Je pense comme Copas: on n'y est pas encore.
Mais en attendant, justement, il y a les révolutionnaires, qui profitent de tout affrontement
pour affirmer que la seule issue c'est le pouvoir des travailleurs et les autres, réformistes petits-bourgeois.
Ce qui serait intéressant de savoir, mais je n'ai pas suivi de près depuis des semaines,
c'est les différentes formulations d'alternative de pouvoir des orgas révos en Grèce.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Il y a beaucoup de choses "compliquées" la dessus (et un des biais des forums, c'est souvent de simplifier outrageusement les débats) mais ce qui compte, ce n'est pas un "principe", si bon soit il (et je ne remet absolument pas les "principes" exposés par Roseau en cause) mais la façon de le faire avancer, la stratégie. Or Roseau n'avance rien question stratégie... Comment faire converger les luttes, comment avancer, quelles pistes avancer. La généralisation de la "gréve générale" peut être, mais que mettre à la place ! Roseau (ou d'autres de son avis, je ne focalise pas sur lui) ont pourtant il me semble longtemps étudié les leçons de la révolution d'octobre. Or les bolcheviques n'ont pas dit "tout le pouvoir aux soviets" quand les soviets n'existaient pas, mais bien quand ils détenaient "en réalité" le pouvoir (dans un contexte de double pouvoir) Et ils l'ont fait quand ils étaient majoritaire dans les soviets. Et ils étaient majoritaires dans les soviets, pourquoi ? Pas parce qu'ils avaient "méprisés" l'assemblée parlementaire (il me semble que la dessus, Lénine est particulièrement clair)
La situation actuelle de la france et de la gréce, a tous les niveaux, n'est pas du tout la même (même si il y a des rapports, des "communs") Il y a une situation effectivement bien plus "chaude" en Grece. Et pourtant, il n'y a toujours pas de substitution d'organisation d'auto organisation. La réalité c'est que l'auto organisation est plutot rare, et qu'on compte sur les doigts d'une main les cas ou une auto organisation centralisée a pu se mettre en place. Et qu'il peut y avoir gréves générales sans auto organisation (et auto organisation sans gréve générale) En france, je n'ai pas souvenance d'une "grosse" gréve générale auto organisée.... Et en gréce, selon mes amis grecs, cela n'est pas non plus évident. Alors, quelle "solution politique" avancer dans le cadre actuel, en tenant compte du réél ?
La situation actuelle de la france et de la gréce, a tous les niveaux, n'est pas du tout la même (même si il y a des rapports, des "communs") Il y a une situation effectivement bien plus "chaude" en Grece. Et pourtant, il n'y a toujours pas de substitution d'organisation d'auto organisation. La réalité c'est que l'auto organisation est plutot rare, et qu'on compte sur les doigts d'une main les cas ou une auto organisation centralisée a pu se mettre en place. Et qu'il peut y avoir gréves générales sans auto organisation (et auto organisation sans gréve générale) En france, je n'ai pas souvenance d'une "grosse" gréve générale auto organisée.... Et en gréce, selon mes amis grecs, cela n'est pas non plus évident. Alors, quelle "solution politique" avancer dans le cadre actuel, en tenant compte du réél ?
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Grèce
antarsia ou du moins les fractions gauche font campagne pour des conseils ouvriers depuis la fin du printemps. A part à Thessalonique je vois mal ou ça pourrait avoir un impact.
Pas de capital productif à saisir pas de perspective de classe.
C'est le jeu ma pauv' lucette
Pas de capital productif à saisir pas de perspective de classe.
C'est le jeu ma pauv' lucette
lieva- Messages : 140
Date d'inscription : 09/08/2011
Re: Grèce
Cela dit, si les perspectives "révolutionnaires" sont souvent empreintes d'un "optimisme" qui confine parfois à la déraison, ton super pessimisme cher Lieva n'est pas vraiment plus réaliste !
Il est clair que si la seule chose a faire c'est de serrer les fesses en attendant le fascisme ou la guerre a venir, on a pas trop à discuter ensemble ! En tout cas, ton point de vue général me semble bien unilatéral :
Il est clair que si la seule chose a faire c'est de serrer les fesses en attendant le fascisme ou la guerre a venir, on a pas trop à discuter ensemble ! En tout cas, ton point de vue général me semble bien unilatéral :
Je dis juste que la fraction de la société qui s'y est engage n'a pas de perspective historique, et que c'est très difficile d'en parler, parce que c'est pas très enthousiasmant. Ceci dit, ce serait pas la première fois qu'on serait du côté des vaincus.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Grèce
Tout le monde a un peu raison, mais il y a quand meme un truc à souligner c'est que l'unité organisationelle de la résistance est seule capable dans la situation grecque d'étendre le mouvement,
Et le verrou est là.
Appeler à des conseils peut etre completement surréaliste suivant la façon dont cela est fait. je ne connais pas assez la situation grecque pour apprécier la façon dont les choes ont été appelées. Mais il y autre chose aussi, il ne suffit pas d'appeler, il faut faire, avoir le sens tactique nécessaire pour construire concretement.
Il est de toute façon évident que l'extension de la mise en mouvement des masses n'est pas suffisante et que le problème a une dimension organisationelle.
Et le verrou est là.
Appeler à des conseils peut etre completement surréaliste suivant la façon dont cela est fait. je ne connais pas assez la situation grecque pour apprécier la façon dont les choes ont été appelées. Mais il y autre chose aussi, il ne suffit pas d'appeler, il faut faire, avoir le sens tactique nécessaire pour construire concretement.
Il est de toute façon évident que l'extension de la mise en mouvement des masses n'est pas suffisante et que le problème a une dimension organisationelle.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Grèce
Vous pourriez peut être arrêter les attaques personnelles ? Aprés tout, vous êtes du même parti, même si on ne le dirait pas...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Grèce
Déclaration de la Tendance CLAIRE du NPA
L’annonce d’un référendum par Papandréou sème la panique dans toute l’Europe et exacerbe la crise politique en Grèce
Pour les travailleurs grecs, c’est le moment d’imposer la grève générale, de faire chuter Papandréou et d’apporter leur propre solution à la crise !
L’annonce d’un référendum en Grèce par le Premier ministre Papandréou est un séisme politique qui révèle et concentre toutes les contradictions de la situation européenne. Les marchés financiers et les gouvernements de l’Union européenne sont pris de terreur rien qu’à l’idée que tout un peuple puisse donner son avis, fût-ce par un référendum institutionnel, sur le nouveau plan d’austérité qu’ils ont décidé de lui imposer, d’une violence pire encore que les précédents. Car ils savent que les peuples d’Europe rejettent leurs plans et que les travailleurs, travailleuses et jeunes de Grèce, qui les ont déjà subis de plein fouet, sont à l’avant-garde de la résistance, montrant le chemin à tous les autres travailleurs. Ils savent qu’une éventuelle victoire du « Non » serait une catastrophe pour leur zone euro, leur Union européenne et leur système financier, avec des conséquences mondiales incalculables.
Si Papandréou en arrive à une telle décision et s’il met même en jeu sa place en demandant un vote de confiance incertain au Parlement, ce n’est évidemment pas parce qu’il serait devenu un démocrate soucieux de l’avis du peuple ! Ce n’est pas non plus une décision prise sous le coup de la panique, mais un vrai pari stratégique pour tenter de vaincre politiquement les travailleuses et travailleurs grecs de plus en plus radicaux. En effet, la puissance de leur résistance depuis trois ans, l’extension et la radication constantes de la mobilisation, la montée de son auto-activité dans tout le pays, le refus massif de payer les impôts et les taxes, le succès record de la grève générale et des manifestations des 19 et 20 octobre, la tentative d’invasion du parlement, l’annulation des cérémonies de la fête nationale le 27 octobre (avec un président de la République obligé de fuir face aux manifestants !), la crise au sein du PASOK au pouvoir lui-même... conduisent à un crise de gouvernement qui pourrait très vite devenir une crise du régime.
De plus en plus discrédité, le Premier ministre Papandréou, qui a pourtant accepté de se soumettre aux injonctions des banques, du FMI et des principales puissances de l’Union européenne (France et surtout Allemagne) est désormais incapable de faire passer leurs plans. C’est pourquoi il décide de tenter le pari extrêmement risqué de se relégitimer par un référendum en misant sur le chantage d’une faillite totale de la Grèce, sur le déchaînement des médias, sur l’atomisation des électeurs et sur la soi-disant « majorité silencieuse » qu’invoquent toujours les partis bourgeois quand ils sont contestés par les travailleurs et la jeunesse en lutte. Il espère que les marchés financiers lui laisseront le temps de tenir le référendum et qu’en le gagnant, il emporterait le bras de fer qui l’oppose aux résistants de plus en plus nombreux et radicaux.
Il n’est cependant pas dit que l’opposition de droite au PASOK, la « Nouvelle démocratie » liée à Merkel et Sarkozy, le laisse aller jusqu’au bout de cette opération. En effet, les risques que le « Non » l’emporte sont élevés. De plus, avant même la tenue du référendum, la simple hausse de la probabilité que la Grèce se retrouve en situation de défaut total et désordonné risque d’accroître considérablement la pression sur les dettes des autres pays les plus fragiles, dont l’Italie et l’Espagne, ainsi que sur les banques les plus fragiles, menaçant de faire voler en éclat la rustine de l’accord européen du 26 octobre et de provoquer un véritable tsunami dans toute la zone euro, avec des effondrements en série. Enfin, de nouveaux députés et responsables du PASOK démissionnent ou protestent contre Papandréou. L’hypothèse d’une chute du gouvernement est présente dans tous les esprits. Mais, qu’elle ait lieu ces prochains jours, un peu plus tard ou après une victoire du « Non », elle ne pourrait entraîner que la mise en place d’un gouvernement d’union nationale entre le PASOK ou une partie du PASOK et la droite ou une partie de la droite, dont la politique « alternative » serait de faire appliquer les mêmes plans que Papandréou, mais par la force (interdiction des grèves et des manifestations, répression généralisée). On peut mesurer la réalité d’une telle menace à la décision de Papandréou, dénoncée par la droite, de remplacer tout l’état-major de l’armée grecque, mis en place en 2009 par la droite, comme s’il craignait un coup d’État militaire. Le problème (et la raison pour laquelle Papandréou veut pour le moment éviter cette solution), c’est que la mise en place d’un tel gouvernement autoritaire (avec dans son sillage une montée en puissance de l’extrême droite, qui se développe sensiblement depuis trois ans) aurait pour conséquence immédiate une nouvelle radicalisation de la lutte des classes, aux conséquences incalculables. Et cela d’autant plus que la situation est marquée par les processus révolutionnaires de Tunisie et d’Égypte, où les masses ont vaincu la répression. Le pari stratégique de Papandréou est donc une tentative désespérée pour éviter que la situation pré-révolutionnaire qui s’installe en Grèce ne débouche sur une situation ouvertement révolutionnaire.
Pour les travailleurs, les travailleuses et la jeunesse aussi, le signal doit être clair : il est hors de question d’attendre un référendum dont la question sera forcément biaisée, avec plusieurs semaines de propagande médiatique et un chantage odieux pour faire accepter le plan d’austérité aux électeurs déboussolés en leur disant : il faut voter « oui » ou ce sera le chaos. La crise politique exacerbée par l’annonce de Papandréou est le moment ou jamais pour réaliser la grève générale, faire chuter le gouvernement Papandréou tout en interdisant un retour de la droite au pouvoir, pour imposer un gouvernement des travailleurs et de leurs organisations ! Il s’agit d’imposer cette solution aux directions syndicales, aux réformistes et aux staliniens du KKE, en les obligeant à rompre avec leur logique légaliste, institutionnelle et électoraliste ou en les démettant de leurs mandats s’ils refusent. La classe ouvrière grecque fait tourner le pays, elle a déjà montré qu’elle pouvait le paralyser : elle détient entre ses mains les clés de la situation. Le niveau désormais atteint par l’auto-activité des masses pose concrètement la question décisive de mettre en place dans tout le pays des comités auto-organisés qui élaborent une véritable alternative politique en se fédérant à tous les niveaux, en dynamisant et dirigeant la résistance et en défendant un programme de rupture avec le FMI, l’UE, les banques et les trusts capitalistes. Les révolutionnaires et notamment les différents groupes qui se revendiquent du trotskysme doivent convaincre que seul un gouvernement des travailleurs eux-mêmes pourra mettre en œuvre un tel programme. Pour cela, ils doivent se regrouper immédiatement, au-delà de leurs divergences, en en discutant collectivement, pour former un parti révolutionnaire unifié et pluraliste avec un congrès constituant ouvert à toutes et tous les militants de l’avant-garde grecque indépendants des réformistes et du KKE et qui cherchent une alternative en termes de pouvoir des travailleurs.
Les travailleurs conscients d’Europe et du monde sont solidaires du peuple grec. Il s’agit de se mobiliser pour suivre de près ces événements d’importance mondiale et soutenir par tous les moyens les mobilisations des travailleurs, des travailleuses et de la jeunesse de Grèce. C’est d’autant plus vrai en France, où nous luttons contre Sarkozy, qui est l’un des principaux ennemis impérialistes du peuple grec, tout en combattant la fausse « alternative » de Hollande, le Papandréou français.
Cela implique de proposer dans les plus brefs délais aux partis du mouvement ouvrier et aux syndicats une manifestation de soutien pour dire : ce n’est pas à Sarkozy de décider à la place du peuple grec ! À bas le plan d’austérité ignoble imposé aux travailleurs grecs ! À bas le budget d’austérité de Sarkozy contre les travailleurs et les jeunes en France aussi !
Nous y développerions bien sûr également nos propres mots d’ordre : travailleurs et jeunes de toute l’Europe, suivons l’exemple de nos camarades grecs ! Soulevons-nous contre les gouvernements à la botte des banquiers et des patrons ! Ils sont une poignée et nous sommes des millions : pour imposer nos solutions, imposons notre gouvernement, celui des travailleurs !
L’annonce d’un référendum par Papandréou sème la panique dans toute l’Europe et exacerbe la crise politique en Grèce
Pour les travailleurs grecs, c’est le moment d’imposer la grève générale, de faire chuter Papandréou et d’apporter leur propre solution à la crise !
L’annonce d’un référendum en Grèce par le Premier ministre Papandréou est un séisme politique qui révèle et concentre toutes les contradictions de la situation européenne. Les marchés financiers et les gouvernements de l’Union européenne sont pris de terreur rien qu’à l’idée que tout un peuple puisse donner son avis, fût-ce par un référendum institutionnel, sur le nouveau plan d’austérité qu’ils ont décidé de lui imposer, d’une violence pire encore que les précédents. Car ils savent que les peuples d’Europe rejettent leurs plans et que les travailleurs, travailleuses et jeunes de Grèce, qui les ont déjà subis de plein fouet, sont à l’avant-garde de la résistance, montrant le chemin à tous les autres travailleurs. Ils savent qu’une éventuelle victoire du « Non » serait une catastrophe pour leur zone euro, leur Union européenne et leur système financier, avec des conséquences mondiales incalculables.
Si Papandréou en arrive à une telle décision et s’il met même en jeu sa place en demandant un vote de confiance incertain au Parlement, ce n’est évidemment pas parce qu’il serait devenu un démocrate soucieux de l’avis du peuple ! Ce n’est pas non plus une décision prise sous le coup de la panique, mais un vrai pari stratégique pour tenter de vaincre politiquement les travailleuses et travailleurs grecs de plus en plus radicaux. En effet, la puissance de leur résistance depuis trois ans, l’extension et la radication constantes de la mobilisation, la montée de son auto-activité dans tout le pays, le refus massif de payer les impôts et les taxes, le succès record de la grève générale et des manifestations des 19 et 20 octobre, la tentative d’invasion du parlement, l’annulation des cérémonies de la fête nationale le 27 octobre (avec un président de la République obligé de fuir face aux manifestants !), la crise au sein du PASOK au pouvoir lui-même... conduisent à un crise de gouvernement qui pourrait très vite devenir une crise du régime.
De plus en plus discrédité, le Premier ministre Papandréou, qui a pourtant accepté de se soumettre aux injonctions des banques, du FMI et des principales puissances de l’Union européenne (France et surtout Allemagne) est désormais incapable de faire passer leurs plans. C’est pourquoi il décide de tenter le pari extrêmement risqué de se relégitimer par un référendum en misant sur le chantage d’une faillite totale de la Grèce, sur le déchaînement des médias, sur l’atomisation des électeurs et sur la soi-disant « majorité silencieuse » qu’invoquent toujours les partis bourgeois quand ils sont contestés par les travailleurs et la jeunesse en lutte. Il espère que les marchés financiers lui laisseront le temps de tenir le référendum et qu’en le gagnant, il emporterait le bras de fer qui l’oppose aux résistants de plus en plus nombreux et radicaux.
Il n’est cependant pas dit que l’opposition de droite au PASOK, la « Nouvelle démocratie » liée à Merkel et Sarkozy, le laisse aller jusqu’au bout de cette opération. En effet, les risques que le « Non » l’emporte sont élevés. De plus, avant même la tenue du référendum, la simple hausse de la probabilité que la Grèce se retrouve en situation de défaut total et désordonné risque d’accroître considérablement la pression sur les dettes des autres pays les plus fragiles, dont l’Italie et l’Espagne, ainsi que sur les banques les plus fragiles, menaçant de faire voler en éclat la rustine de l’accord européen du 26 octobre et de provoquer un véritable tsunami dans toute la zone euro, avec des effondrements en série. Enfin, de nouveaux députés et responsables du PASOK démissionnent ou protestent contre Papandréou. L’hypothèse d’une chute du gouvernement est présente dans tous les esprits. Mais, qu’elle ait lieu ces prochains jours, un peu plus tard ou après une victoire du « Non », elle ne pourrait entraîner que la mise en place d’un gouvernement d’union nationale entre le PASOK ou une partie du PASOK et la droite ou une partie de la droite, dont la politique « alternative » serait de faire appliquer les mêmes plans que Papandréou, mais par la force (interdiction des grèves et des manifestations, répression généralisée). On peut mesurer la réalité d’une telle menace à la décision de Papandréou, dénoncée par la droite, de remplacer tout l’état-major de l’armée grecque, mis en place en 2009 par la droite, comme s’il craignait un coup d’État militaire. Le problème (et la raison pour laquelle Papandréou veut pour le moment éviter cette solution), c’est que la mise en place d’un tel gouvernement autoritaire (avec dans son sillage une montée en puissance de l’extrême droite, qui se développe sensiblement depuis trois ans) aurait pour conséquence immédiate une nouvelle radicalisation de la lutte des classes, aux conséquences incalculables. Et cela d’autant plus que la situation est marquée par les processus révolutionnaires de Tunisie et d’Égypte, où les masses ont vaincu la répression. Le pari stratégique de Papandréou est donc une tentative désespérée pour éviter que la situation pré-révolutionnaire qui s’installe en Grèce ne débouche sur une situation ouvertement révolutionnaire.
Pour les travailleurs, les travailleuses et la jeunesse aussi, le signal doit être clair : il est hors de question d’attendre un référendum dont la question sera forcément biaisée, avec plusieurs semaines de propagande médiatique et un chantage odieux pour faire accepter le plan d’austérité aux électeurs déboussolés en leur disant : il faut voter « oui » ou ce sera le chaos. La crise politique exacerbée par l’annonce de Papandréou est le moment ou jamais pour réaliser la grève générale, faire chuter le gouvernement Papandréou tout en interdisant un retour de la droite au pouvoir, pour imposer un gouvernement des travailleurs et de leurs organisations ! Il s’agit d’imposer cette solution aux directions syndicales, aux réformistes et aux staliniens du KKE, en les obligeant à rompre avec leur logique légaliste, institutionnelle et électoraliste ou en les démettant de leurs mandats s’ils refusent. La classe ouvrière grecque fait tourner le pays, elle a déjà montré qu’elle pouvait le paralyser : elle détient entre ses mains les clés de la situation. Le niveau désormais atteint par l’auto-activité des masses pose concrètement la question décisive de mettre en place dans tout le pays des comités auto-organisés qui élaborent une véritable alternative politique en se fédérant à tous les niveaux, en dynamisant et dirigeant la résistance et en défendant un programme de rupture avec le FMI, l’UE, les banques et les trusts capitalistes. Les révolutionnaires et notamment les différents groupes qui se revendiquent du trotskysme doivent convaincre que seul un gouvernement des travailleurs eux-mêmes pourra mettre en œuvre un tel programme. Pour cela, ils doivent se regrouper immédiatement, au-delà de leurs divergences, en en discutant collectivement, pour former un parti révolutionnaire unifié et pluraliste avec un congrès constituant ouvert à toutes et tous les militants de l’avant-garde grecque indépendants des réformistes et du KKE et qui cherchent une alternative en termes de pouvoir des travailleurs.
Les travailleurs conscients d’Europe et du monde sont solidaires du peuple grec. Il s’agit de se mobiliser pour suivre de près ces événements d’importance mondiale et soutenir par tous les moyens les mobilisations des travailleurs, des travailleuses et de la jeunesse de Grèce. C’est d’autant plus vrai en France, où nous luttons contre Sarkozy, qui est l’un des principaux ennemis impérialistes du peuple grec, tout en combattant la fausse « alternative » de Hollande, le Papandréou français.
Cela implique de proposer dans les plus brefs délais aux partis du mouvement ouvrier et aux syndicats une manifestation de soutien pour dire : ce n’est pas à Sarkozy de décider à la place du peuple grec ! À bas le plan d’austérité ignoble imposé aux travailleurs grecs ! À bas le budget d’austérité de Sarkozy contre les travailleurs et les jeunes en France aussi !
Nous y développerions bien sûr également nos propres mots d’ordre : travailleurs et jeunes de toute l’Europe, suivons l’exemple de nos camarades grecs ! Soulevons-nous contre les gouvernements à la botte des banquiers et des patrons ! Ils sont une poignée et nous sommes des millions : pour imposer nos solutions, imposons notre gouvernement, celui des travailleurs !
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
de faire chuter Papandréou et d’apporter leur propre solution à la crise !
J'adooore les "solutions algébriques" chère à mon camarade Roseau. Mon camarade Gaston pourrait il être un peu plus disert sur "leur propre solution à la crise" ? Puisque si c'est pour "faire chuter papandréou", c'est pour mettre autre chose a la place Donc soit en passer par le pouvoir législatif (et ils seraient gentil de nous expliquer comment et avec qui arriver au "gouvernement ouvrier", ou alors c'est pour mettre la droite à sa place, ce qui n'est pas selon moi dans le rôle des révolutionnaires), soit dans le cas d'un double pouvoir (totalement inexistant à l'heure actuelle)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Grèce
Ca y est, il semblerait que Papandreou n'ai plus de majorité.
Si cela se confirme, exit le référendum.
Il y aura des élections nationales et c'est le KKE qui sera content, au moins jusqu'à une heure avant les résultats.
Si cela se confirme, exit le référendum.
Il y aura des élections nationales et c'est le KKE qui sera content, au moins jusqu'à une heure avant les résultats.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Grèce
L'objectif, c'est le double pouvoir, et pour cela, il faut en parler, par la propagande en permanence: pouvoir des travailleurs, démocratie réelle, socialisme pour de vrai, grève générale, tous ensemble, auto-gestion, et autres en fonction des circonstances...
Quant au mot d'ordre des bolchéviks, il était pour la Russie, en 1917, pas la France ou la Grèce en 2011.
Les contextes économiques, sociaux, culturels, internationaux n'ont rien à voir...
Citer le Pain et la Paix comme exemple pour metttre sous le boisseau les objectifs du marxisme révolutionnaire est une grande erreur.
De la même façon, les principes de Que Faire ? ne peuvent s'appliquer tel quel dans la construction du parti.
Il est utile d'hériter, catastrophique de faire le rentier.
Quant au mot d'ordre des bolchéviks, il était pour la Russie, en 1917, pas la France ou la Grèce en 2011.
Les contextes économiques, sociaux, culturels, internationaux n'ont rien à voir...
Citer le Pain et la Paix comme exemple pour metttre sous le boisseau les objectifs du marxisme révolutionnaire est une grande erreur.
De la même façon, les principes de Que Faire ? ne peuvent s'appliquer tel quel dans la construction du parti.
Il est utile d'hériter, catastrophique de faire le rentier.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Qui dit nouveau gouvernement d'union nationale ne dit pas forcément élections anticipées.
"Vasso Papandreou (aucun lien de parentèle avec le Premier ministre), l'une des figures de proue du Pasok, a demandé mardi au Président de la république de prendre l'initiative de la constitution d'un gouvernement « de salut national » soutenant le dernier plan d'aide européen et chargé d'organiser les prochaines élections à la date prévue, en octobre 2013. Les dirigeants du principal parti de droite réclament pour le moment des élections anticipées"
"Vasso Papandreou (aucun lien de parentèle avec le Premier ministre), l'une des figures de proue du Pasok, a demandé mardi au Président de la république de prendre l'initiative de la constitution d'un gouvernement « de salut national » soutenant le dernier plan d'aide européen et chargé d'organiser les prochaines élections à la date prévue, en octobre 2013. Les dirigeants du principal parti de droite réclament pour le moment des élections anticipées"
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
Le texte proposé par Gaston répond parfaitement, y compris quant à la création indispensable d'un parti révo. Il suffisait de le lire jusqu'au bout:gérard menvussa a écrit:
Mon camarade Gaston pourrait il être un peu plus disert sur "leur propre solution à la crise" ?
La classe ouvrière grecque fait tourner le pays, elle a déjà montré qu’elle pouvait le paralyser : elle détient entre ses mains les clés de la situation. Le niveau désormais atteint par l’auto-activité des masses pose concrètement la question décisive de mettre en place dans tout le pays des comités auto-organisés qui élaborent une véritable alternative politique en se fédérant à tous les niveaux, en dynamisant et dirigeant la résistance et en défendant un programme de rupture avec le FMI, l’UE, les banques et les trusts capitalistes. Les révolutionnaires et notamment les différents groupes qui se revendiquent du trotskysme doivent convaincre que seul un gouvernement des travailleurs eux-mêmes pourra mettre en œuvre un tel programme. Pour cela, ils doivent se regrouper immédiatement, au-delà de leurs divergences, en en discutant collectivement, pour former un parti révolutionnaire unifié et pluraliste avec un congrès constituant ouvert à toutes et tous les militants de l’avant-garde grecque indépendants des réformistes et du KKE et qui cherchent une alternative en termes de pouvoir des travailleurs.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Depuis le temps qu'ils se bouffent le nez entre eux pire qu'en France, on n'est pas arrivés, à moins que les échéances les motivent plus...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Grèce
Donc, voilà. Faudrait quand même pas que les Grec-que-s s'imaginent qu'ils/elles sont indépendant-e-s. Sarkozy et Merkel ont su ramener ces turbulents plaisantins à la raison.
http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20111103.FAP7461/papandreou-renonce-au-referendum-sur-le-plan-de-sauvetage-de-la-grece.html
Papandréou renonce au référendum sur le plan de sauvetage de la Grèce
Publié le 03-11-11 à 16:30 Modifié à 16:50 Réagir
RÉAGIR
ATHENES (AP) — Le Premier ministre grec Georges Papandréou a renoncé à convoquer un référendum sur le plan européen de sauvetage de la Grèce après avoir obtenu le soutien de principe du chef de file de l'opposition conservatrice à ces mesures, ont affirmé jeudi deux sources proches du chef du gouvernement.
S'exprimant lors d'un conseil des ministres extraordinaire, il a estimé que sa démission et la tenue d'élections anticipées mèneraient à la sortie de l'euro et préfère négocier avec l'opposition, selon ces responsables ayant requis l'anonymat.
L'un d'eux a ajouté que le Premier ministre excluait de démissionner malgré la pression croissante en ce sens et qu'il attendrait le résultat -très incertain- du vote de confiance au Parlement vendredi.
Un porte-parole du gouvernement socialiste, Ilias Mossialos, a déclaré de son côté que M. Papandréou était prêt à avoir "une discussion sérieuse" avec l'opposition sur la formation d'un gouvernement de transition qui approuverait le second plan de sauvetage décidé à Bruxelles le 27 octobre.
Antonis Samaras, président de Nouvelle démocratie (ND), le principal parti d'opposition, avait appelé un peu plus tôt jeudi à la formation d'un gouvernement de transition. La ND a souhaité que cet exécutif ne comprenne pas de membres des partis politiques.
La France et l'Allemagne ont fait de la mise en oeuvre de ce plan, destiné à sauver la Grèce de la faillite et éviter la contagion de la crise de la dette à toute la zone euro, la condition préalable au versement des 8 milliards d'euros de la dernière tranche du prêt de 110 milliards accordé à Athènes en mai 2010 par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI). Sans cet argent, l'Etat ne pourrait plus payer les retraites et les salaires à partir de la mi-décembre.
Le président Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel ont souligné mercredi soir à l'issue d'une réunion avec M. Papandréou, convoqué à Cannes où s'ouvrait le sommet du G-20 jeudi, que la sauvegarde de la zone euro était leur priorité, quitte à ce que la Grèce en sorte.
L'Union européenne s'est entendue la semaine dernière sur un plan de sauvetage de 130 milliards d'euros de l'UE et du FMI (100 milliards de prêts et 30 milliards de garantie sur les obligations) assorti d'une décote de la moitié de la dette souveraine grecque détenue par les banques, soit 100 milliards environ, et d'un renforcement à 1.000 milliards d'euros de la capacité du Fonds européen de stabilité financière (FESF) destiné à aider les pays en difficulté, avec la participation éventuelle de fonds souverains extérieurs comme la Chine.
En échange de ce second plan d'aide, le gouvernement avait accepté de prendre de nouvelles mesures d'austérité alors que de plus en plus de Grecs protestent contre ces sacrifices.
L'accord du 27 octobre, censé être celui de la sortie de la crise de la dette, avait rassuré les marchés financiers, mais l'annonce surprise lundi de la décision de M. Papandréou de le soumettre à un référendum début 2012 a replongé les places boursières dans l'incertitude et les turbulences, amenant Paris et Berlin à reprendre l'initiative avant le sommet du G-20. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20111103.FAP7461/papandreou-renonce-au-referendum-sur-le-plan-de-sauvetage-de-la-grece.html
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Page 9 sur 40 • 1 ... 6 ... 8, 9, 10 ... 24 ... 40
Page 9 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum