Néo-nazis et cie...
+30
Vic
AlexAntifa
Admin
mykha
Estirio Dogante
Eugene Duhring
Aura
Toussaint
Jean Jean
Achille
Byrrh
verié2
Joe Hill
Copas
Vals
Rougevert
dug et klin
fée clochette
Gayraud de Mazars
Albert
chejuanito
Roseau
sylvestre
yannalan
Laurent G
Azadi
gérard menvussa
nico37
BouffonVert72
ramiro
34 participants
Page 17 sur 20
Page 17 sur 20 • 1 ... 10 ... 16, 17, 18, 19, 20
Re: Néo-nazis et cie...
Rassemblement contre la venue des veilleurs à COUËRON le 27 août 2013
Un rassemblement est organisé contre la venue des veilleurs à Couëron le mardi 27 août 2013.
Rendez-vous à 20h place du marché dans le bourg de Couëron
Un rendez-vous covoiturage est prévu à 19h carrefour de la Saulce pour aller de la ZAD à Couëron.
Non au retour des veilleurs ! ToutEs à Nantes le 28 août 2013
La marche des veilleurs homo/lesbophobes prévoit de s'arrêter à Nantes le 28 août 2013. Ne leur laissons pas l'espace !
Après de longs mois pendant lesquels nous avons subi les prises de position homo/lesbo-phobes de la part des opposants au mariages pour toutEs, le groupe des veilleurs homo/lesbo-phobes organise une marche vers Paris et prévoit de faire une étape le 28 août 2013 à Nantes afin d'organiser une veillée puante, cours des 50 otages, dans la soirée.
Même s'ils ne mettent plus en avant leur opposition à l'égalité des droits entre homosexuels, lesbiennes et hétéros, ce mouvement continue de propager une idéologie dangereuse, cachée derrière le prétexte de « réflexions philosophiques ». Ces partisans de l'ordre moral, qui peinent à cacher leurs nombreux liens avec l'extrême-droite, déguisent à présent leurs intentions en se présentant comme un mouvement de « résistance ». En effet, les veilleurs ont entrepris une campagne de récupération des luttes en cours (l'écologie, les luttes ouvrières, etc ...).
Nous refusons toute forme de fascisme, de discriminations et de récupération. Il n'y a pas de convergence possible avec des porteurs d'idées nationalistes et réactionnaires !
Nous voulons signifier aux veilleurs homo/lesbo-phobes qu'ils ne sont pas les bienvenus, ni ici, ni ailleurs !
Mercredi 28 août 2013 – Place du Bouffay rassemblement à 20h
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
indymediat Bruxelles a écrit:Manifestation contre l'ouverture d'un local par les fascistes de nation
posté le 17 août 2013
samedi 31 août 2013 à 15h00
lieu : Bruxelles Mots-clés action révoltes / luttes sociales antifa
Ce 31 aout le groupe d’extreme-droite identitaire Nation veux inaugurer son nouveau local à Bruxelles. Ils en ont d’ors et déjà un à Amay près de Liège. Nous trouvons l’expension récente de ce groupe en Wallonie et à Bruxelles pour le moins préoccupante. Ils multiplient les tractages, les sections locales (il y en a désormais un peu partout en Wallonie) et se préparent aux prochaines élections (n’oublions pas qu’ils aiment à se comparer à l’Aube Dorée grec).
Qi’est-ce que Nation ?
Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, Nation est un groupe « nationaliste-révolutionaire » et « identitaire » fondé le 11 septembre 1999 par des dissidents du « Front National » et du « Front Nouveau de Belgique ». L’un de ses fondateurs, Hervé Van Laethem, dirigeait auparavant un groupuscule néo-nazi violent « l’Assault ». Ce groupuscule était issu de la section francophone du VMO (Vlaams Militanten Orde, une milice violente qui sera finalement dissoute par la justice en 1981).
Par ailleurs Nation n’as jamais cessé d’entretenir des liens avec des groupes ouvertement néo-nazis comme Blood & Honour Vlandereen ( avec qui ils ont participé à plusieurs manifestations dont celles du 8 octobre à Lille)..
Qui plus est ce groupe se bouge régulièrement aux grosses manifs identitaire à l’étranger (principalement en France où ils participent entre autre a la manif du 9 mai, au manifs identitaires lilloises)
Ils ont également organisé une grosse manif "solidariste" en plein centre de Bruxelles le 1 mai derniers, sans rencontrer de réel opposition.
LA SITUATION COMMENCE A ÊTRE VRAIMENT PUANTE ET CRITIQUE.
IL EST TEMPS DE REAGIR !
C’est pour cela que nous voulons organisé cette manifestation contre l’ouverture d’un local fasciste à Bruxelles (Le lieu et l’heure exacte du rassemblement seront précisé incessament sous peu).
NE LAISSONS PAS LE FASCISME S’INSTALLER A BRUXELLES.
VENEZ, DIFFUSEZ, RELAYEZ CET APPEL !!
posté le 17 août 2013
Invité- Invité
Re: Néo-nazis et cie...
Implantation et structuration croissante de l’extrême-droite dans l’Ain Chris
On peut, à l’instar de nombreux endroits, en France assister à un triple phénomène participant d’une même logique visant à la banalisation et à l’institutionnalisation de l’extrême-droite dans toutes les strates du champ politique traditionnel ( parti national électoraliste, sections agissantes organisées localement et militants de rue) :
sur la sphère électoraliste, avec le rassemblement bleu marine se construisant sur le sillon idéologique du printemps français et de la manif pour tous, et le démarchage des élus locaux de tous bords ou sans étiquette ; sur l’implantation locale, avec l’apparition croissante de collages FN, FNJ, GUD laissant penser à un phénomène de constitution de sections locales éventuelles ;
l’existence et le risque d’apparition accrue des groupuscules déjà présents dans l’Ain, nationalistes ou identitaires en construction (dont les membres semblent assez jeunes). Ceux-ci sont notamment présents dans tous les petits villages entre Ambérieu et Rilleux-la-Pape, en passant par Meximieux, Lagnieu ou la Plaine de l’Ain. Ce sont des lieux où lors de la dernière année, on peut relater des faits tels que : agressions et prise de possession momentanée d’un bar, attaque et dégradations à caractère raciste de la Mosquée de Meximieux, rassemblements assez nombreux et tentative de prendre progressivement la rue en faisant régner la terreur, dans le sillage de ce qui se passe à Lyon. Un jeune camarade libertaire proche de la CLA a d’ailleurs subi des intimidations du côté de Montluel. Autour d’ Oyonnax également, on note une présence globalement structurée de l’extrême-droite : en effet on voit se multiplier les collages, mais on discerne une pratique assez routinière laissant penser à une section plus âgée, ancienne et implantée. Il y a également une présence importante de fachos sur le Nord Isère, notamment identitaires.
Par delà ces phénomènes ou incidents locaux, il faut considérer l’existence relativement ancienne et méconnue de nombreux et divers lieux de socialisation ou structures collectives dans lesquels sont véhiculés sans prosélytisme théorique apparent les aspects fascistes vulgarisés ou corporatistes participant de cette proximité de pensée (casernes, police, matons, certaines sociétés de chasse, boules, pêche, sport, bars). La fréquentation de ces lieux par des fachos aboutit à une sorte de doxa de groupe épurée, censée homogénéiser à la base les considérations admises et valorisées par le groupe comme le meilleur moyen de les affermir. La socialisation familiale joue certainement aussi très bien son rôle ; ainsi la proximité idéologique, la naturalité perçue du phénomène identitaire combinée à l’effet de groupe permet d’opérer une fascisation de la pensée, qui officie comme préalable à l’ adhésion progressive à la pensée strictement fasciste. Ce sont bien plus ces lieux qui popularisent les idées nationalistes et totalitaires que le programme économique du FN !
Mais ne nous en laissons pas compter ; car plus que de seulement dénicher ceux qui se revendiquent ouvertement fachos, c’est bien lutter contre l’idéologie sur laquelle repose ce courant politique qui est nécessaire, et le faire en tenant compte désormais de la porosité du champ politique avec leurs thèmes de prédilection. Nous nous méprendrions si nous considérions a priori de facto la majeure partie de la population comme hostile aux thèses frontistes pour des considérations morales.
A titre d’illustration récente de leur ambition décomplexée, dans le cadre de la mobilisation au sein du Collectif Solidarité Migrants autour de la question des demandeurs d’asile se tenait le 25 juin une audience au Tribunal de Bourg-en-Bresse statuant sur l’expulsion des garages qu’occupaient 17 familles kosovars et albanaises depuis plusieurs mois. Les propriétaires privés ayant déposé plainte tout comme le syndicat des propriétaires et la mairie de Bourg, ont été soutenus par différents fachos du coin dont le FN, assez nombreux. Il est très rare que ces-derniers s’insèrent dans des luttes sociales, sauf pour défendre la propriété privée contre le droit à survivre, la non-application de la loi en matière de droit (d’asile en l’occurrence), et bien sûr l’attaque des étrangers. Très véhéments, ils ont menacé de passer à l’action pour faire évoluer la situation ; cela probablement à l’encontre des demandeurs d’asile ou de leurs soutiens à l’issue de la prochaine audience.
Le jeudi 4 juillet, cela ne s’est pas passé grâce à la mobilisation réactive la plus large possible. Les fachos ont laissé la place aux RG et autres flics en civils épiant tout ou photographiant les soutiens présents au tribunal. Mais n’est-ce pas d’ailleurs également une vision des prémisses du fascisme d’État (complémentaire) ?
Il y a nécessité de s’opposer à l’extrême-droite partout, dans la rue, dans les consciences et dans le jeu politique (électoral et médiatique), mais également partout où se dévoilent ses aspects symptomatiques. Mais pas de manière mécanique ou sous-couvert de justifications morales. Car on peut constater que c’est moins l’évolution des thèses de l’extrême-droite que la manière dont ils les présentent qui leur a permis cette tendance favorable, l’audience étant favorisée par le contexte économique et social. Et surtout que le modèle de société autoritaire/totalitaire s’imposant de plus en plus sournoisement dans l’appareil d’État comme garant de la sécurité des biens et de la préservation idéologique du système capitaliste tend à rendre banales exploitation et répression. Il est donc urgent de renouveler les formes du militantisme collectif « progressiste » pour le rendre à nouveau populaire, imprévisible, radical alternatif et positif. Sans peur et sans complexe, mais aussi massif, car c’est la clef de la pertinence d’une autre société, qui devra autant être construite sur les ruines du capitalisme que nécessairement sur les cendres du fascisme...
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Homophobie : un militant du GUD en garde à vue à Nancy 29/08
« L’homosexualité, c’est comme le sida. Il ne faudrait pas que ça touche notre famille », « Pas de quartiers pour les enfilés »... Tel est le genre d'inepties que l'on peut glaner ici et là sur le blog du Groupe Union Défense (GUD) Nancy. Un jeune militant de ce groupuscule d'extrême-droite a été placé en garde à vue jeudi pour provocation à la haine.
Il est soupçonné d'avoir ouvert une page Facebook, «GUD Nancy», sur laquelle figuraient des injures visant la communauté homosexuelle.
Cette garde à vue intervient après un dépôt de plainte contre X émanant de plusieurs associations de défense des droits des homosexuels, dont la fédération Inter-LGBT. « Lors de son audition devant les policiers, le jeune homme a gardé son droit au silence », a indiqué une source judiciaire.
Le suspect, âgé d'une vingtaine d'années, dispose par ailleurs d'une page personnelle sur le réseau social, sur laquelle il a posté textes et photos à la gloire de Philippe Pétain.
En mai, une affiche montrant une silhouette noire frappant à terre une silhouette rose a été postée sur cette page Facebook. Le visuel a ensuite été imprimé et collé sur les locaux de l'Université de Lorraine à Nancy, estampillée d'une autre mention homophobe «Non aux enc...». La faculté a par la suite porté plainte.
La page Facebook, tu la « like » ou tu la quittes
Quelques jours après le collage d'affiches à Université de Lorraine, le maire de Nancy (Meurthe-et-Moselle), André Rossinot (UDI), avait demandé à Facebook de fermer la page du GUD Nancy. Selon le blog du groupe, la page a été supprimée le 22 juin. Une autre page éponyme a cependant été créée, et comporte toujours des commentaires incitant à la haine .
A la suite de la fermeture de la première page, le GUD avait répliqué sur son blog avec ce raisonnement implacable : « Si notre site ou notre page vous dérangent, vous n’avez qu’à les quitter et ne plus les visiter. En fait : c’est comme pour les immigrés qui ne se sentent pas bien chez-nous et qui se disent victimes du racisme. » Ce qui n'empêche pas le groupuscule de faire, dans l'espace public donc s'imposant aux passants, du prosélytisme haineux.
Le blog regroupe également un florilège d'insultes visant la communauté homosexuelle. Une photo de jeunes filles faisant le salut nazi porte par exemple la légende « Mieux vaut être fasciste que pédé ». Une citation d'une phrase datant de 2006, prononcée par la petite-fille de Benito Mussolini, président du Conseil italien allié aux nazis pendant la Seconde guerre mondiale.
Garde à vue à Nancy pour des propos homophobes sur internet Gilbert Reilhac, édité par Yann Le Guernigou Reuters 29/08
Un militant d'extrême droite a été placé en garde à vue, jeudi à Nancy, dans le cadre d'une commission rogatoire ouverte pour des propos homophobes tenus sur un profil Facebook au nom du "Gud Nancy", a-t-on appris auprès du procureur de la République.
Deux associations de défense des droits des droits des homosexuels, l'une parisienne, l'autre lorraine, avaient porté plainte pour incitation à la haine et à la violence en raison de l'orientation sexuelle après avoir constaté les faits au printemps dernier.
Sur la page Facebook du Groupe d'union défense, organisation étudiante d'extrême droite, figurait notamment un dessin sur lequel une silhouette noire faisait voler en éclats le crâne d'une silhouette rose.
"C'était très évocateur. Il n'y avait pas de doute sur le caractère homophobe", a dit à Reuters Nicolas Gougain, porte-parole de l'Inter-LGBT, fédération parisienne d'associations lesbiennes, gaies, bi et transsexuelles.
Le maire UDI de Nancy André Rossinot s'en était lui-même ému, ainsi que de propos antisémites tenus sur la même page, dans une lettre au directeur général de Facebook France. Les éléments litigieux avaient disparu peu après.
Pour Jérémy Baudoin, président de l'association Equinoxe, qui défend les droits des personnes LGBT en Meurthe-et-Moselle, ces faits s'inscrivent "dans un contexte délétère" marqué par une résurgence du Gud à Nancy.
"C'est vraiment le débat sur l'ouverture du mariage (à tous les couples) qui les a réveillés", estime-t-il.
C'est une association de Metz, Couleurs gaies, qui a porté plainte pour la page Facebook. Equinoxe a en revanche dénoncé devant la justice des inscriptions du même acabit taguées sur la porte de sa permanence et le salut nazi adressé par une jeune femme au passage de la gay pride de Nancy, le 1er juin dernier.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Des militants nationalistes, réunis en Haute-Loire, récusent la dissolution de leurs mouvements Jean-Baptiste Ledys 31/08
En présence d’une trentaine de sympathisants, les responsables des Jeunesses nationalistes et de l’Œuvre française, ces mouvements d’ultra-droite dissous, ont annoncé leur intention de déposer des recours en référé.
Leurs mouvements ont été dissous en juillet par décret présidentiel. Mais les militants des Jeunesses nationalistes et de l’Œuvre française ne l’entendent pas de cette oreille.
Réunis vendredi soir à Blavozy pour une « rencontre militante », une trentaine de sympathisants sont venus entendre leurs responsables, Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, détailler les recours en référé qu’ils entendent déposer devant le Conseil d’Etat contre la dissolution de leur mouvement.(...)
Une « vue de l’esprit »
Au fond, ils l’avouent sans ambages, ils considèrent l’interdiction de leurs groupuscules comme une simple vue de l’esprit. « A moins de nous dissoudre dans l’acide… », sourit Yvan Benedetti. D’ailleurs, leurs sites Internet et leurs pages Facebook existent toujours bel et bien. N’acceptant pas cette décision qu’ils considèrent comme « un acte de répression de la dictature socialiste », un « acte liberticide » ou encore « une forfaiture », ils vont déposer quatre recours en référé suspensifs (deux pour chaque mouvement) devant le Conseil d’Etat, dans les quinze jours à venir. « Il est important d’introduire ces recours qui cernent l’ensemble des champs des erreurs de procédure. Et elles sont nombreuses », assure le leader de l’Œuvre française.
(...)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Les militants du Renouveau français dans le Giennois Pascale Auditeau 31/08
En toute discrétion, une centaine de militants de ce mouvement créé en 2005 est réunie jusqu’à dimanche dans la campagne d’Ouzouer-sur-Trézée.
Depuis jeudi, le Renouveau français, mouvement ultranationaliste créé en 2005, tient son camp d'été à Ouzouer-sur-Trézée, où s'était déjà déroulé un rassemblement il y a quelques mois.
Une centaine de militants participe à des ateliers, des conférences, se réunissent autour d'activités sportives, culturelles… On est pourtant loin du concept de camp de vacances : l'objectif reste la formation politique des adhérents.
« Je tiens à le préciser : le Renouveau français n'a pas spécialement de projet dans le Loiret. Ce n'est d'ailleurs pas là où nous avons le plus de sympathisants. Si nous sommes là, c'est un peu par hasard. Les prochains camps auront sans doute lieu ailleurs », explique Thibaut de Chassey, directeur du mouvement.
Celui-ci récuse d'ailleurs l'appellation de groupuscule d'extrême droite : « Cela ne nous convient pas. Nous ne trouvons pas nos propos excessifs ou extrêmes. »
Le discours peut néanmoins surprendre. Si l'on interroge Thibaut de Chassey sur sa période de référence, il cite sans hésitation le règne de saint Louis comme un âge d'or. « Nos idées sont contre-révolutionnaires et notre mouvement, oui, est attaché à la civilisation chrétienne et notamment à la doctrine sociale de l'église. Nous pouvons effectivement être définis comme des nationalistes radicaux et une grande majorité d'entre nous est monarchiste. »
Traditionalistes et pour le moins conservateurs, les militants ont été mis en lumière récemment dans les médias, dans la bataille contre le mariage pour tous. Si Thibaut de Chassey récuse toute homophobie, il n'en condamne pas moins ce qu'il qualifie de « pratiques homosexuelles », qui ne « seraient pas favorables au développement de la société ». « L'homosexualité n'a pas à être légitimée socialement. Nous ne refusons pourtant pas de tendre la main aux personnes qui voudraient en guérir : pourquoi ne pas créer des centres d'aide aux homosexuels ? »
Interdit aurait pu l'être, comme l'Œuvre française ou les Jeunesses nationalistes, en juillet, après la mort du jeune Clément Méric. « Nous avons cru que nous y aurions droit, Manuel Valls nous ayant cité plusieurs fois publiquement. »
Interdit, le mouvement ne l'est donc pas encore. Et selon son directeur, a bénéficié d'un net regain d'adhésions depuis la loi Taubira sur le mariage pour tous. En tout, ils revendiquent quatre à cinq cents adhérents et quelques milliers de sympathisants.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Et maintenant ils poste des lien sur le mur anti fa paris comportant clairement des menace de mort faisant allusion en des terme irrespectueux a Clément Meric.
POUR INFORMER NOS PETITES FIOTTES DE SCIENCE POPO :
-La majorité de l'équipe PBM sera à Marseille pour l'UdT du #FN (vous êtes les bienvenus mais vu le nombre on vous le déconseille, ça finirai en une dizaine de Merdic)
-D'autres partagerons leur weekend entre manif pour Esteban et UdT de #LMPT (vous avez les lieux, vous êtes les bienvenus également).
Bref, vous nous proposez des agressions alors que :
1) On vous filmera attaquant
2) On vous enverra à l’hôpital une fois les preuves de légitime défense enregistrées
VOUS ETES VRAIMENT DES DÉBILES !
Pour les TAUPES de la page, merci de faire suivre à vos maîtres, pour de l'audience on est preneurs. https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=373795299390830&id=203954289708266
Invité- Invité
Re: Néo-nazis et cie...
Ils parlent de Dieudonné
Dernière mise à jour : dimanche 11 décembre 2011, 1 h 50.
< RETOUR AU MENU >
On me dit toujours : « Alors, mais Dieudonné, il a pété les plombs ? — Ben oui, il a pété les plombs… » Il a peut-être pas pété les plombs, peut-être qu’il est réellement antisémite, puisque ses idées commencent à circuler, dangereusement. Je pense qu’il est… oui, je pense qu’il n’aime pas les Juifs. [...] Ce qui fait peur, c’est les gens qui le suivent. Je sais pas qui sont ces gens-là, qui entoure Dieudonné, quelles sont les associations bizarres qui l’entourent. [...] Il ne demandera jamais pardon. D’abord il est trop têtu, et puis, autre chose, plus grave, je pense qu’il a des convictions.
http://jeankoong.unblog.fr/2011/03/30/ils-parlent-de-dieudonne/
Invité- Invité
Re: Néo-nazis et cie...
L’inquiétant appel à manifester trois mois après la bagarre qui avait causé la mort de Clément Méric, militant d’extrême gauche. Benoit Hasse 03/09
Le portrait d’Esteban entouré d’une couronne de lauriers et un slogan choc en guise de commentaire : « Se défendre était son droit. Le défendre est notre devoir ». Cette intrigante affiche s’est récemment multipliée sur les murs de la capitale. Elle appelle à une manifestation (le 14 septembre à 14 heures à Paris, sans autre précision) pour soutenir Esteban M.
Cet agent de sécurité de 20 ans, sympathisant du groupuscule d’extrême droite Troisième Voie, est l’auteur présumé des coups qui ont entraîné la mort de Clément Méric, un militant d’extrême gauche (lui aussi âgé de 20 ans) avec lequel il s’était battu.
C’était le 5 juin dernier dans la rue Caumartin (IXe). Deux groupes de jeunes, militants d’extrême gauche d’une part et membres de la mouvance skinhead d’autre part, s’étaient retrouvés par hasard à la sortie d’une vente privée. Provocations mutuelles, insultes… puis échange de coups. La bagarre de rue s’était soldée par un décès.
Interpellé dès le lendemain, avec trois autres personnes, Esteban a reconnu avoir donné deux coups de poings (dont l’un au moins mortel, selon les résultats d’autopsie). Mis en examen pour « coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner », il est incarcéré depuis.
La tragique confrontation entre militants avait été à l’origine d’intenses polémiques sur la violence des groupuscules politiques extrémistes. Dès la fin juin, le gouvernement avait même lancé les procédures de dissolution des JNR (Jeunesses nationalistes révolutionnaires) et de Troisième Voie dont Esteban s’était dit sympathisant. Ces groupuscules ont annoncé leur « autodissolution » juste avant que les procédures aboutissent.
De nombreuses affichettes dans les rues du XVe
Trois mois plus tard, l’appel à manifester pour soutenir l’auteur présumé de coups mortels risque fort de raviver les tensions.
D’autant plus que les organisateurs de la manifestation restent étrangement anonymes. Les affiches — particulièrement nombreuses dans le XVe où Troisième Voie avait son QG — ne sont signées que d’un mystérieux Collectif pour la défense des libertés publiques. Pas de coordonnées mais un mail et une adresse Facebook (Soutenonsesteban) qui comptait en fin de semaine dernière pas loin de 7000 « like ».
La page ne fait pas de référence directe au drame de la rue Caumartin. On y trouve en revanche de nombreux appels à manifester… pour des motifs assez divers. Comme cette vidéo où Pierre Cassen (fondateur de Riposte laïque qui dénonce « l’islamisation de la France ») invite les manifestants à défiler le 14 à Paris « contre la répression du pouvoir socialiste en place ». Le Cepe (un étrange Comité d’entraide des prisonniers européens qui donne pour toute adresse une boîte postale à Nîmes) appelle de son côté à la manif pour défendre les « prisonniers politiques »!
Difficile de savoir quelle sera l’ampleur du rassemblement. Une billetterie vient en tout cas d’être créée sur le Net pour affréter des bus de manifestants depuis Lyon, Lille, Brest, Toulouse… Selon nos informations, la préfecture de police de Paris (qui peut interdire les manifestations en cas de risque de troubles à l’ordre public) n’aurait pas encore été contactée par les mystérieux « défenseurs » d’Esteban.
Méric : les manifs qui inquiètent 04/09
Le 14 septembre, deux manifestations devraient avoir lieu à Paris: l'une en mémoire de Clément Méric, militant anti-fasciste tué lors d'une bagarre avec des skinheads, l'autre réclamant la libération de l'auteur présumé des coups mortels.
La coincidence n'est probablement pas fortuite et elle inquiète les forces de l'ordre, même si les deux manifestations ne doivent pas avoir lieu dans le même quartier.
La mort du jeune militant anti-fasciste avait entrainé la dissolution de cinq groupuscules d'extrême droite, dont celui auquel aurait appartenu celui qui se fait appeler Esteban et qui est toujours incarcéré. L'observation de la manifestation de soutien au meurtrier présumé pourrait permettre aux policiers de déterminer s'il y a ou non reconstitution sous une autre forme d'une de ces organisations.
Le casse-tête de la Préfecture expliqué par Franck Cognard (...)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Reflex : Gardez moi de mes amis ... quand Serge Ayoub et Esteban Morillo ne se connaissaient pas
Par ailleurs Affaire Méric : les antifascistes et les skinheads interdits de manifestation
Par ailleurs Affaire Méric : les antifascistes et les skinheads interdits de manifestation
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Procès de sympathisants d'extrême droite à Grenoble: 6 et 8 mois de prison avec sursis 06/09
Le 19 octobre 2012, six jeunes militants communistes isérois avaient été agressés par une quinzaine d'individus, certains proches de l'extrême droite. Deux des agresseurs présumés ont été jugés ce matin par le tribunal de grande instance de Grenoble. Ils ont été condamnés à des peines avec sursis.
Sur le banc des victimes, ils sont deux. Militants du Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF), ils ont une vingtaine d'années. Sur le banc des prévenus, ils sont deux aussi. Eux nient toute appartenance politique, mais ils ont adhéré ou ont été proches - du moins par le passé - de groupuscules d'extrême-droite. Ils sont accusés d'avoir agressé les plaignants à coup de poing et de ceinture. L'un a eu le nez cassé, l'autre a été blessé au bras.
Une affaire qui en rappelle une autre, même si l'agression de Grenoble s'est produite quelques mois avant l'affaire Clément Méric et n'a pas eu la même issue tragique. Ce lien la procureur n' a pas manqué de le faire lors de son réquisitoire. L'avocate générale demandait un an de prison dont huit avec sursis. Ils seront finalement condamnés à six et huit mois avec sursis. Ils ont par ailleurs écopé d'amendes de 1500 et de 800 euros pour dommages et intérêts.
Une rixe puis une autre
Les faits remontent au 19 octobre. Ce jour-là, une poignée de militants fument une cigarette devant le local des Jeunesses Communistes. Lorsqu' un autre groupe vient à passer par là. Des militants, anciens militants ou proches du parti d'Alexandre Gabriac, Les Jeunesses Nationalistes. Ils se connaissent, certains vont au même lycée. Les insultes pleuvent. Quelques bousculades, mais rien de plus.
Plusieurs heures plus tard, la soirée prend une toute autre tournure. Les jeunes communistes se rendent au Pub d'Enfer rue Denfert Rochereau à Grenoble, où doit avoir lieu le concert d'un de leurs amis... mais où se trouvent aussi les même militants d'extrême-droite. C'est là que les versions différent, d'après les communistes c'était un hasard, d'après les autres une vengeance préméditée. S'ensuit une violente bagarre aux abords du bar.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Affaire Méric : 4 manifestations prévues à Paris interdites par la police 13/09
Quatre manifestations qui devaient se tenir samedi à Paris, dont l'une en soutien au principal suspect dans la mort du militant d'extrême gauche Clément Méric, ont été interdites.
Quatre manifestations qui devaient se tenir samedi à Paris, dont l'une en soutien au principal suspect dans la mort du militant d'extrême gauche Clément Méric, ont été interdites, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture de police de Paris (PP). Deux manifestations concomitantes étaient prévues samedi dans la capitale, l'une lancée par des groupes anti-fascistes en mémoire de Clément Méric, et l'autre en soutien au principal suspect dans cette affaire, un jeune skinhead de 20 ans, Esteban Morillo.
Ces deux manifestations ont fait l'objet mercredi d'une procédure d'interdiction de la part de la préfecture de police de Paris "en raison des risques évidents d'affrontements", avait annoncé une source proche de la direction de la PP. Mais deux autres manifestations, l'une de l'association anti-avortement "Sos tout-petits", l'autre à l'appel du mouvement anti-islam Riposte laïque, étaient également susceptibles "de provoquer des affrontements", entre des militants anti-fascistes et d'extrême droite, selon cette source. Elles ont toutes été interdites par les autorités.
Climat tendu
Ces interdictions surviennent dans un climat tendu entre les groupes d'extrême droite et d'extrême gauche depuis la mort de Clément Méric le 5 juin lors d'une bagarre avec des skinheads à Paris dans le quartier de la gare Saint-Lazare à Paris.
Le principal suspect, un skinhead de 20 ans, Esteban Morillo, a été écroué et mis en examen dans cette affaire après avoir reconnu avoir frappé Clément Méric. Début août, un autre skinhead de 20 ans, Samuel Dufour, aussi écroué, a été mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" dans cette affaire.
Les enquêteurs s'emploient à déterminer les circonstances exactes de la bagarre. L'autopsie avait démontré que le jeune étudiant était mort des suites de plusieurs coups qui lui avaient été portés, et non du choc contre le plot métallique sur lequel il était tombé.
Les antifascistes veulent " trouver " les skinheads 15/09
Malgré l'interdiction des manifestations parisiennes des mouvances d'extrême droite et d'extreme gauche, les Antifas se sont rassemblés pas loin de la place Gambetta à Paris pour défendre le centre IVG de l'hôpital Tenon (20e). Interrogés par metronews, ils disent vouloir affronter les skinheads ce samedi après-midi.
Drôle d'ambiance place Gambetta, ce samedi matin à Paris (20e). Vers 9h, le collectif anti-IVG, SOS tout-petits s'est réuni pour faire son habituelle prière de rue (une fois par mois), devant le centre IVG de l'hôpital Tenon. Mais, le collectif Tenon, regroupant des associations "libertaires", des Verts et quelques partis d'extrême gauche notamment, ont tenu à organiser une contre-manifestation.
"Nous devions nous réunir à 10h30, mais nous sommes venus plus tôt pour aller à la rencontre des anti-IVG", précise un des membres du collectif Tenon. Face au risque d'affrontements, les dizaines de policiers présents ont immédiatement dispersé la prière de rue et empêché les pro-IVG de quitter l'avenue Gambetta. "A partir du moment où la loi garantit l'IVG, ces prières de rue n'ont aucune raison d'être dans l'espace public. C'est d'ailleurs incroyable que les autorités les autorisent de façon régulière", déplore un pro-IVG. Devant les passants venus profiter du marché hebdomadaire, une fanfare de pro-IVG a rejoint le collectif. Trompettes et tambours ont calmé l'ambiance électrique.
Les Antifas prêts à affronter les skinheads
Mais malgré la dispersion des antis et en plus des quelques manifestants favorables à l'avortement, une trentaine d'Antifas, le mouvement d'extrême gauche, a tenu à se réunir pour défendre cette cause. Surveillés de loin par des policiers en civil et de nombreux CRS, ces jeunes n'ont revendiqué aucun slogan. Si la plupart n'ont pas souhaité parler à la presse, l'un d'entre-eux a précisé l'objectif de cette réunion. "Nous sommes ici pour défendre le centre IVG de Tenon régulièrement remis en cause par les anti-IVG. Ensuite, nous irons trouver les skinheads qui ont prévu de se réunir aujourd'hui", lâche un jeune cagoulé.
La préfecture de police a confirmé vendredi, l'interdiction de quatre manifestations qui devaient être organisées ce samedi à Paris dans le cadre de l'affaire Clément Méric (le jeune militant d'extrême gauche tué lors d'une bagarre avec des skinheads le 5 juin). Mais sur les réseaux sociaux et sur certains sites, des appels à manifester place Denfert-Rochereau pour l'extrême droite ont été lancés. Sur un site antifasciste, le mouvent d'extrême gauche maintient aussi ses rassemblements. "Nous devons donc compter sur nos propres forces. Nous appelons toutes les énergies à se mobiliser, à s’organiser dans les collectifs antifascistes et à se coordonner ce week-end. Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos !", précise un communiqué des antifascistes.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Skins et antifas : l’après-Méric fait bouger les lignes WILLY LE DEVIN ET QUENTIN GIRARD 12/09
Alors que des manifestations parisiennes ont été interdites, les deux camps se recomposent.
L’affrontement n’aura peut-être pas lieu. Alors que mouvances d’extrême droite et d’extrême gauche devaient manifester, samedi dans Paris, trois mois après la mort de Clément Méric, la préfecture a décidé de tout interdire. Reste qu’un feu rouge officiel n’a jamais empêché une bagarre. De nombreux skinheads d’extrême droite sont montés à la capitale, tandis que les antifascistes appellent à «la défense» du centre IVG de Tenon à 10 h 30, où l’association anti-avortement SOS tout-petits y organise une prière de rue. En tout cas, depuis la mort de Méric, les courants rivaux se restructurent.
Mutualiser.
Combien sommes-nous, comment répondre aux médias et comment intégrer de nouvelles personnes ? Le décès de l’étudiant breton a posé de nombreuses questions aux Antifas autonomes, regroupés dans une multitude de collectifs et associations, sans chef. Clément Méric appartenait à l’Action antifasciste Paris banlieue, avec une trentaine de membres, plutôt jeunes, qui se définissent comme des «antifas radicaux». Fonctionnant en structure horizontale et par un système de parrainage, ils ont longuement réfléchi à la possibilité d’accueillir de nouveaux membres. Car l’affaire Méric a eu un effet certain : des dizaines de nouvelles personnes ont approché les antifas, surtout l’Action antifasciste Paris banlieue. Ces demandes ont été renvoyées vers le Collectif antifasciste Paris banlieue (Capab), plus ouvert vers l’extérieur : AG, diffusion de documentaires, le Capab gère aussi la logistique comme l’affrètement de cars vers le «grand rassemblement antifasciste» ce samedi pour protester contre l’université d’été du Front national à Marseille. «Nous voulons que la peur change de camp. Après des mois de mobilisations réactionnaires, […] nous ne pouvons plus laisser faire», annoncent-ils. A ce groupe, s’ajoutent Reflexes, Fafwatch et la Horde, sites internet d’informations des antifas. Reflexes, et dans une moindre mesure Fafwatch, sont les plus en pointe dans l’étude politique et la dénonciation des groupes fascistes. La Horde, créée en mars, cherche à mutualiser les informations et les ressources. Pour l’un de ses membres, depuis plus de vingt ans dans ce milieu, la mort de Clément Méric n’a fait qu’accélérer un processus de réorganisation déjà entamé. «Depuis 2007, quand on a vu l’augmentation des agressions et des ratonnades, notamment dans certaines zones rurales et à Lyon, on s’est dit qu’il fallait agir, explique-t-il. Mais les mouvements sont morcelés, les gens ne se connaissent pas forcément entre eux.» Car, évidemment, les antifas ne sont pas que sur Paris mais aussi à Lille, Toulouse, Marseille ou Lens. «Nous, cela fait deux, trois ans qu’on progresse, on milite plus sur le terrain, on organise du soutien scolaire, des bouffes populaires», raconte un membre d’Action antifasciste Marseille. Il estime que c’est «dû à l’évolution de l’extrême droite, avec des groupuscules de plus en plus violents. On doit défendre nos valeurs». «Clément Méric peut avoir été un déclencheur, comme Malik Oussekine l’a été pour ma génération, juge un militant. Mais dans les mails que nous recevons, la mort de Méric joue plus le rôle d’une goutte d’eau que d’une prise de conscience. Ils nous disent qu’ils en peuvent plus de voir tous ces fachos.»
Reconquête.
Par effet miroir, le regain de vigueur des antifas coïncide avec celui de leurs meilleurs ennemis. Oublié de la scène publique ces dernières années, Serge Ayoub et sa mouvance skin reviennent sous les projecteurs sur fond d’affaire Méric. D’ailleurs, le susnommé «Batskin» s’apprête à sortir un livre sur le drame : l’affaire Clément Méric, du fait divers au scandale politique.
Pour les skinheads d’extrême droite, tout est également affaire de visibilité : recrutement de nouveaux militants, percées des idées «solidaristes» sur la toile, reconquête de territoires. Si Serge Ayoub vilipende les médias, en réalité, il les adore. Ils lui permettent de se recrédibiliser aux yeux de sa base, et d’apparaître plus que jamais comme le chef ultime.
En juin, Manuel Valls avait jugé bon de dissoudre les deux groupuscules dont il était le leader : les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) et Troisième Voie. Or, pour le sociologue Valéry Rasplus, coauteur du Dictionnaire historique et critique du racisme,«il ne suffit pas d’interdire des organisations de ce type pour que leurs idées cessent d’exister». Selon une source du renseignement parisien «leur activisme est loin d’être endormi. Il serait même plutôt en train de se réveiller, surtout en province où les actions du Picard Crew, essentiellement des agressions d’immigrés, sont assez radicales.»
Officiellement, le nombre de skinheads toutes tendances confondues oscille en France entre plusieurs centaines et presque un millier. Ce qui ne trahit aucune explosion majeure. Toutefois, l’affaire Méric a conduit à une revascularisation des tendances de l’extrême droite. Quelques jours après la mort du jeune antifa, un nouveau collectif a vu le jour : le Comité de défense des libertés publiques. Son but ? «Défendre à tout prix la liberté d’expression et dénoncer les interdictions de manifester prises par le préfet Bourricot [en réalité, Bernard Boucault, ndlr]». Ce comité est un agrégat étonnant des identitaires de Résistance républicaine, anciennement Riposte laïque, qui organisait des apéros saucisson-pinard, des troupes du maurrassien Roland Hélie, et des skins d’Ayoub. Ainsi, les skinheads rompent avec l’isolement voulu par Marine Le Pen à leur égard. Pour riposter, ils envisagent même de monter des listes communes en vue des municipales.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
COMMUNIQUÉ
•
Les menaces de mort et de viol contre Julie del Papa doivent être sanctionnées !
Mardi 17 Septembre 2013
Le Parti de Gauche - Alexis Corbière
Depuis samedi, notre camarade Julie del Papa - militante du PG à Avignon - en raison de sa participation à la manifestation anti-FN de Marseille, a été victime d’un ignoble déversement de haine sur twitter. Des militants d’extrême droite, défendant le Front national, lui ont envoyé plus d’une centaine de messages mêlant menaces de morts et de viols avec des insultes racistes et sexistes. Pour ceux qui en douteraient, ils montrent là leurs vrais visages.
Notre camarade s’est immédiatement rendue au commissariat pour porter plainte, mais les services de police ont cherché à l’en dissuader, considérant qu’il s’agissait là d’une conséquence presque normale de son engagement politique au PG et n’ont fait finalement qu’accepter qu’elle dépose une main courante.
Nous demandons solennellement au Ministre de l’intérieur de se saisir de cette affaire afin que les différents responsables de ces menaces soient identifiés et sanctionnés. Le cas de Julie del Papa est révélateur de l’utilisation croissante de réseaux sociaux, pour faire prospérer les discours racistes et violents.
Il n’est pas tolérable que des fonctionnaires de police banalisent la situation et refusent de recevoir un dépôt de plainte, lorsqu’une jeune femme se fait menacer de mort et de viol et se sent en danger. L’impunité dont bénéficient ces militants d’extrême droite fait augmenter encore plus leur violence verbale, qui ouvre généralement la voie à la violence physique.
- See more at: http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/les-menaces-mort-de-viol-contre-julie-del-papa-doivent-etre-sanctionnees-24881#sthash.ViPOBmTl.dpuf
http://www.politis.fr/Les-barbares-campent-sur-Twitter,23681.html
•
Les menaces de mort et de viol contre Julie del Papa doivent être sanctionnées !
Mardi 17 Septembre 2013
Le Parti de Gauche - Alexis Corbière
Depuis samedi, notre camarade Julie del Papa - militante du PG à Avignon - en raison de sa participation à la manifestation anti-FN de Marseille, a été victime d’un ignoble déversement de haine sur twitter. Des militants d’extrême droite, défendant le Front national, lui ont envoyé plus d’une centaine de messages mêlant menaces de morts et de viols avec des insultes racistes et sexistes. Pour ceux qui en douteraient, ils montrent là leurs vrais visages.
Notre camarade s’est immédiatement rendue au commissariat pour porter plainte, mais les services de police ont cherché à l’en dissuader, considérant qu’il s’agissait là d’une conséquence presque normale de son engagement politique au PG et n’ont fait finalement qu’accepter qu’elle dépose une main courante.
Nous demandons solennellement au Ministre de l’intérieur de se saisir de cette affaire afin que les différents responsables de ces menaces soient identifiés et sanctionnés. Le cas de Julie del Papa est révélateur de l’utilisation croissante de réseaux sociaux, pour faire prospérer les discours racistes et violents.
Il n’est pas tolérable que des fonctionnaires de police banalisent la situation et refusent de recevoir un dépôt de plainte, lorsqu’une jeune femme se fait menacer de mort et de viol et se sent en danger. L’impunité dont bénéficient ces militants d’extrême droite fait augmenter encore plus leur violence verbale, qui ouvre généralement la voie à la violence physique.
- See more at: http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/les-menaces-mort-de-viol-contre-julie-del-papa-doivent-etre-sanctionnees-24881#sthash.ViPOBmTl.dpuf
http://www.politis.fr/Les-barbares-campent-sur-Twitter,23681.html
Dernière édition par Vic le Mar 17 Sep - 20:05, édité 1 fois
Re: Néo-nazis et cie...
Encore une fois, la police de Valls démontre son caractère de classe.
Quand je pense que le programme du FdG demande de renforcer la police...
(voir ma signature)
A gerber...
Quand je pense que le programme du FdG demande de renforcer la police...
(voir ma signature)
A gerber...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Encore une fois, la police de Valls démontre son caractère de classe et sexiste.
Quand je pense que le programme du FdG demande de renforcer la police...
(voir ma signature)
A gerber...
Quand je pense que le programme du FdG demande de renforcer la police...
(voir ma signature)
A gerber...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Notre solidarité a cette camarade est pleine et inconditionnelle... D'autant plus qu'elle peut constater les limites de son orientation, telle qu'elle est défendue par les cacique de son organisation ... Mais peu importe
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Néo-nazis et cie...
Valls ou la dissolution en carton 17/09
Il l’avait annoncé à grands renforts de tambours et de trompettes, faisant montre d’une autorité sans pareille. Il répondait ainsi à l’émotion suscitée par l’assassinat de Clément Méric. J’ai écrit combien je restais dubitatif quant à la dissolution de groupes d’extrême-droite radicale : Jeunesses nationalistes révolutionnaires et Troisième Voie – dont les liens avec le F-Haine sont connus – puis Œuvre française et Jeunesses nationalistes. Mais la loi est la loi, comme on dit. Et, en bon républicain, je me suis fait violence pour accepter les décisions du gouvernement. Las, quelques mois plus tard, chacun peut vérifier que les grands discours de Manuel Valls sont à l’image des actes du gouvernement sur d’autres sujets : ronflants et sans effets.
En juillet dernier, annonçant les mesures, le ministre de l’Intérieur avait souligné que l’œuvre française était une « association qui propage une idéologie xénophobe et antisémite, des thèses racistes et négationnistes, qui exalte la collaboration et le régime de Vichy, et qui rend des hommages réguliers au maréchal Pétain, à Brasillach ou à Maurras ». Créée en 1968 par Pierre Sidos, fils de François Sidos, fusillé à la Libération pour collaboration, l’Œuvre française « est organisée comme une milice privée avec des camps de formation de type paramilitaire », selon le ministre de l’Intérieur.
Un rapide tour sur internet permet en effet de vérifier que, si les décrets ont été publiés au Journal officiel, ces groupuscules ont toujours pignon sur rue. Pourtant, les attendus de la décision de Valls étaient sans appel. Si le site des Jeunesses nationalistes révolutionnaires du décati Serge Ayoub est bien indisponible, il n’en va pas de même de celui des Jeunesses nationalistes à la une duquel figure la déclaration d’Alexandre Gabriac, son chef incontesté.
Cette tribune ne fait pas dans la dentelle, flirtant gentiment avec la menace :
Que Hollande le sache, que Valls le sache, car nous l’affirmons haut et fort : les Nationalistes vivront ! Et si ça n’est plus demain à notre bannière que vous nous reconnaîtrez, vous nous reconnaîtrez car nous serons toujours là, derrière vous, anonymes, dans vos déplacements, dans vos représentations, et demain dans votre défaite.
Certes, depuis le 24 juillet 2013, date d’adoption du décret portant dissolution, il n’y a pas eu de mise à jour. Certes, mais… En cherchant plus avant, il se trouve que l’Œuvre française, maison mère des Jeunesses nationalistes, fonctionne bien. Sa dernière mise à jour date du 5 septembre dernier et a la forme d’un communiqué intitulé « Oui au respect de la Syrie souveraine. Non à la guerre ! » Il fait suite à un communiqué fanfaron d’Yvan Benedetti, président du groupuscule factieux, qui moque Manuel Valls et sa volonté de dissolution. Le chef fachiste revient sur l’inanité de cette mesure, confirmant les propos que je tenais pour expliquer mon opposition à la dissolution de ces groupes radicaux.
Quoi qu’il en soit, chacun peut désormais mesurer que la fachosphère se porte bien malgré les roulements d’épaule du ministre de l’Intérieur. Ces quatre derniers jours montrent en substance combien les agitateurs d’extrême-droite ont un sentiment d’impunité quand ils s’en prennent à des militantes sur les réseaux sociaux. Ils n’hésitent pas non plus à harceler téléphoniquement mon ami pour de vrai Sydné93 qui a eu le malheur de soutenir Julie et Sophia. Au demeurant, ils semblent avoir toutes les raisons de se croire inaccessibles. Le ministre de l’Intérieur semble bien plus « efficace » lorsqu’il mène la chasse aux sans-papiers ou aux Rroms que lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre les décisions qu’il a lui-même prises.
Plus avant encore, les services de la place Beauvau n’hésitent pas à aller arrêter des militants syndicaux à leur domicile parce qu’ils refusent de se soumettre à des prélèvements ADN. Alexandre Gabriac, chef des Jeunesses nationalistes, lui, fanfaronne sur twitter son retour en France et son intention d’en découdre. Manuel Valls fait le faraud à la télé mais ne suit pas même ses dossiers.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Les menaces de mort et de viol contre Julie del Papa doivent être sanctionnées ! Alexis Corbière 17/09
Depuis samedi, notre camarade Julie del Papa - militante du PG à Avignon - en raison de sa participation à la manifestation anti-FN de Marseille, a été victime d’un ignoble déversement de haine sur twitter. Des militants d’extrême droite, défendant le Front national, lui ont envoyé plus d’une centaine de messages mêlant menaces de morts et de viols avec des insultes racistes et sexistes. Pour ceux qui en douteraient, ils montrent là leurs vrais visages.
Notre camarade s’est immédiatement rendue au commissariat pour porter plainte, mais les services de police ont cherché à l’en dissuader, considérant qu’il s’agissait là d’une conséquence presque normale de son engagement politique au PG et n’ont fait finalement qu’accepter qu’elle dépose une main courante.
Nous demandons solennellement au Ministre de l’intérieur de se saisir de cette affaire afin que les différents responsables de ces menaces soient identifiés et sanctionnés. Le cas de Julie del Papa est révélateur de l’utilisation croissante de réseaux sociaux, pour faire prospérer les discours racistes et violents.
Il n’est pas tolérable que des fonctionnaires de police banalisent la situation et refusent de recevoir un dépôt de plainte, lorsqu’une jeune femme se fait menacer de mort et de viol et se sent en danger. L’impunité dont bénéficient ces militants d’extrême droite fait augmenter encore plus leur violence verbale, qui ouvre généralement la voie à la violence physique.
Les barbares campent sur Twitter Michel Soudais 17/09
Insultes sexistes et racistes, menaces physiques, appel au viol… Des cyber-activistes d’extrême droite se déchaînent sur la toile contre une jeune militante du Parti de gauche, coupable d’avoir raconté sur Twitter sa participation à la manifestation organisée à Marseille contre l’université du Front national, samedi.
La violence et la haine envahissent dangereusement les réseaux sociaux. C’est devenu banal de le dire.
Pourtant, je n’ai pas l’impression qu’on prenne pleinement la mesure du fumet sorti des égouts qu’exhale de plus en plus la toile à mesure qu’enflent les intentions de vote en faveur du Front national de Marine Le Pen.
Si l’on n’y remédie pas, notamment en appliquant aux infractions et aux délits les plus flagrants les lois qui encadrent la liberté de la presse, il est plus que probable que des esprits simples (le web en attire beaucoup), chauffés par des excités, passent à l’acte.
Présent sur le plateau de LCI au moment de l’annonce de la mort de Clément Méric, j’avais dit à chaud ne pas être surpris par l’agression violente de ce jeune militant, ayant constaté depuis plusieurs mois, sur le net, une montée de la violence verbale des militants et sympathisants d’extrême droite à l’encontre de tous leurs contradicteurs.
Le fascisme le plus bestial
La haine déversée sur une jeune militante du Parti de gauche, et quelques uns de ses soutiens, depuis ce week-end par quelques cyber-activistes qui se revendiquent de cette mouvance en est une nouvelle illustration. Et elle est édifiante. Le fascisme le plus bestial, avec son lot de menaces, de propos orduriers, racistes, mais en l’espèce aussi particulièrement sexistes, s’exprime désormais sans retenue.
Le prétexte à cette attaque aura été la manifestation organisée à Marseille contre la tenue dans cette ville de l’université d’été du FN. Quelques 8.000 personnes ont défilé du Vieux-Port à la place Castellane, à l’appel du collectif Marseille contre l’extrême droite, qui regroupe une quarantaine d’organisations. Dans le cortège, Julie Del Papa rend compte de l’ambiance sur Twitter, s’attirant de premières répliques de twittos nationalistes auxquelles elle répond parfois.
Assez vite à court d’arguments un certain @olbag, qui reconnaît avoir « l’intelligence de Nabilla », propose à la jeune femme de « l’enculer », suggestion reprise par @DTsumeo à la suite duquel @Fortesque18 suggère de la « flooder » (traduction française = envoyer une grande quantité de données aussi inutiles que malveillantes).
Pour ceux qui l’ignorent, le GHB ou acide gamma hydro butyrique est le nom scientifique de la drogue du viol. L’incitation au viol est explicite. Et l’appel au « flood » entendu.
Voici une sélection de captures d’écran (impossible de toutes les produire) des écrits (si l’on peut dire) de ce club de poètes :
Je vous avais prévenu, ces messieurs ont quelques obsessions lourdingues... Et des difficultés à manier l’orthographe de la langue française.
Insensibles aux menaces de plainte
Quand Julie Del Papa a protesté, alerté ses camarades, suscitant de très nombreux tweets de soutien, et annoncé qu’elle déposait plainte [1], les trolls ont continué de plus belle, non sans prétexter que tout cela n’était que de l’humour. Extraits :
Intimidations tous azimuts
A ces menaces de viol, sont venus s’ajouter des tweets plus précis, laissant entendre que leurs auteurs savaient très bien où cette jeune militante habitait. Un certain @19constitution lui conseille ainsi de bien regarder où elle met les pieds, avignon étant « une petite ville ». Un autre n’a pas hésité à balancer l’adresse et le téléphone d’un bloggeur, Nathanaël Uhl, qui, dans un billet titré Encore un week-end ordinaire à facholand, avait pris la défense de Julie Del Papa.
Dans leurs délires, ces fanatiques imaginent déjà déporter leurs opposants...
jusqu’au bout de l’enfer. A Auschwitz même !!
Notez que la deuxième « salope » visée dans ce tweet, Sophia Hocini, a eu le tort de s’opposer à la meute lâchée sur Julie Del Papa, sur twitter et sur son blog. Ce qui lui vaut d’être également harcelée.
Qui sont ces trolls ?
D’abord de courageux anonymes qui se planquent derrière leur clavier. Et quand on essaie d’en savoir plus, on note que
@Merkava_83, dont le compte est protégé (cela renforce l’anonymat), se présente sur son profil comme un Anti-UMPS-Radical et se flatte d’être suivi par Marine Le Pen.
@olbag, qui crie à la diffamation quand il est qualifié de « facho », a fêté en juillet l’anniversaire de... Mussolini.
@Corlugdunum, qui sur son profil appelle à la Reconquista sur la reproduction d’un tableau représentant Charles Martel, est un fan de Marine Le Pen.- @WalterKruger88 avec qui il était en relation sur le réseau avait pour avatar la photo d’un officier SS ; j’écris « avait » car ce compte semble avoir été fermé.Coeur De Lyon @CorLugdunum
Grand discours de #MLP, une prise de hauteur indéniable, un constat pragmatique, une vision explicite, l'émergence d'une future Présidente ?
4:27 PM - 15 Sept 2013
@ElConnardo, autre relation de @CorLugdunum, déclare que ses « tweets n’engagent qu’Adolf Hitler »...
Etc.
Si cela vous dit de plonger dans ce bestiaire, vous pouvez continuer les recherches... Vous y trouverez confirmation que la France bleu marine dont on nous vante un peu trop la dédiabolisation-normalisation tire fortement vers le brun.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Après les noirs, les arabes, les gays, les lesbiennes, les fascistes s'attaquent... aux décroissants.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2013/09/18/Qu-est-ce-que-j-ai-fait-pour-susciter-une-telle-haine-1617137
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2013/09/18/Qu-est-ce-que-j-ai-fait-pour-susciter-une-telle-haine-1617137
" Qu'est-ce que j'ai fait pour susciter une telle haine ? "
18/09/2013 05:46
Le week-end dernier, le Gâtinais a retrouvé sa maison calcinée. Trois départs de feu ont été constatés par les techniciens d’investigation criminelle de la gendarmerie.
Saint-Georges-de-Noisné. Vols, tags nazis, incendies : depuis plusieurs jours, un Gâtinais de 45 ans est victime d’actes de vandalisme. Des menaces qui lui font aujourd’hui craindre pour sa vie.
Une énorme croix celtique à la peinture blanche. Ce symbole repris par les mouvements d'extrême droite, un Gâtinais l'a découvert avec effroi sur le pare-brise de sa voiture hier matin. « C'est un cauchemar. Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour susciter une telle haine ? » Depuis maintenant trois semaines, à Saint-Georges-de-Noisné où il réside, Christophe, 45 ans, est victime d'actes de vandalisme et d'intimidation de plus en plus violents, toujours commis en son absence.
" Trois départs de feu "
La série noire a commencé le dernier week-end d'août. Le quadragénaire s'est fait subtiliser ses clés de voiture et son autoradio. Le lendemain, c'est son domicile qui est fouillé : un appareil photo, une radio et une lampe disparaissent. « Tout ce qui faisait mon luxe, en somme. » Le Gâtinais vit sans eau courante ni électricité, le temps de réhabiliter un ancien atelier de maçonnerie acheté il y a quelques mois sur un site autrefois dédié à la formation d'apprentis. Ni marginal, ni original, cet ancien paysagiste désireux de se lancer dans l'agriculture bio et la permaculture, y nourrissait un projet de vie en autosuffisance, conforme à ses convictions et en harmonie avec la nature.
Une semaine après les vols, Christophe a découvert des inscriptions taguées sur les murs des bâtiments désaffectés face à sa propriété : « France blanche, France propre », « Dehors racaille », accompagnés de symboles nazis et de la fameuse croix aux allures de cible. « Je ne me suis pas inquiété, j'ai pensé à une bande de jeunes qui voulaient m'intimider », se souvient-t-il. Mais le week-end dernier, la menace est montée d'un cran : il a retrouvé sa maison calcinée.
" Le potager n'a pas de valeur pour les fachos "
Les techniciens d'investigation criminelle de la gendarmerie se sont rendus sur les lieux. « Ils ont constaté trois départs de feu et confirmé qu'il ne s'agissait pas d'un accident. » Christophe, qui s'est décidé à porter plainte, a tout perdu dans l'incendie. Sa dizaine de poules, Salsa, son ânesse et Jade, sa petite chatte blanche aujourd'hui grisâtre à force de déambuler au milieu des gravats couverts de suie, ont par chance été épargnées. Tout comme le luxuriant potager bio. « Ça n'a pas de valeur pour les fachos », balaye le Gâtinais, qui ne saisit toujours pas l'origine d'un tel acharnement.
La dernière menace en date, peinte sur son véhicule stationné à une trentaine de kilomètres de son domicile, chez une amie qui l'hébergeait pour la nuit, a transformé l'incompréhension en réelle angoisse d'être « traqué ». Craignant pour sa vie et celle de ses proches, Christophe songe aujourd'hui sérieusement à partir. Pour vivre enfin tranquille et réaliser son projet qui lui tient plus que jamais à cœur. « Mes idées, ils n'ont pas réussi à les brûler. »
nr.niort@nrco.fr
Nolwenn Pareige
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Signez la pétition de soutien à Julie Del Papa menacée de viol et de mort par des militants d'extrême droite.
http://nopasaran.wesign.it/fr
C'est un "déversement de haine dont est victime Julie del Papa sur le réseau social Twitter. L'étudiante en philosophie a reçu des menaces émanant de plusieurs dizaines d'internautes proches de l'extrême droite. Menaces de viol et de mort lui parviennent depuis qu'elle a participé à la manifestation anti-FN du 14 septembre à Marseille.
Nous dénonçons la banalisation de cette situation,alors que les policiers du commissariat dans lequel elle s'est rendue l'ont dissuadé de porter plainte, elle n'a pu pour le moment que déposer une main courante.
Nous demandons au Ministère de l'Intérieur à ce que les auteurs de ces menaces odieuses soient identifiés et sanctionnés par la justice. Internet ne doit pas devenir un déversoir de haine.
Laisser de tels propos sexistes et menaçants impunis, c'est laisser des militants d'extrême droite faire un pas de plus vers le passage à l'acte,
NO PASARAN !
Cettte pétition est à diffuser par mail à partager sur les réseaux sociaux. Si vous avez un blog n'hésitez pas à faire un article à son sujet.
Fachos, machos : hors de nos murs !
Après avoir participé à une manifestation contre l’université du Front National à Marseille le samedi 14 septembre 2013, les jeunes militantes Julie et Sophia sont devenues la cible de "tweets" haineux émanant vraisemblablement de militants d’extrême-droite. Ces messages postés sur twitter, d’une violence extrême, mêlent menaces de viol et d’agressions physiques, insultes à caractère sexiste, raciste et antisémite.
Après l’affaire similaire qui a concerné Rokhaya Dialo, les femmes sont encore une fois victimes d’un acharnement d’une exceptionnelle gravité, en raison de leurs engagements, de leurs idées et parce que ce sont des femmes.
Que ce soient les fascistes ou le sexisme ordinaire qui hantent les réseaux sociaux, ces appels criminels sont aujourd’hui monnaie courante, comme en témoigne la récente campagne du "collectif des féministes" suite à l’article du bloggeur Kamal banalisant le viol.
Il est inadmissible que dans un premier temps, les services de police ayant reçu Julie, victime des menaces de viol, aient cherché à la dissuader de porter plainte, prétextant que ces menaces n’étaient qu’une conséquence presque « normale » de l’engagement politique. Ils se sont bornés à accepter qu’elle dépose une simple main courante, ce qui équivaut à banaliser l’appel au viol sur internet. Heureusement, la plainte est désormais déposée.
Nous interpellons fortement le Ministre de l’intérieur M. Valls afin qu’il réagisse au comportement irresponsable des fonctionnaires de police face aux menaces de viol signés par des fascistes misogynes, ainsi que la Ministre aux droits des femmes et la Ministre de la Justice, Mme Belkacem et Mme Taubira, pour avoir un texte de loi antisexiste que le mouvement féministe appelle de ces vœux depuis de très longues années.
Nous interpellons fortement Monsieur le Ministre de l’Intérieur afin que cesse la situation actuelle dans laquelle les internautes considèrent les réseaux sociaux comme un espace de non-droit et se permettent de proférer des propos qui, invoqués verbalement ou dans un journal écrit, seraient sanctionnés.
Nous interpellons fortement Monsieur le Ministre de l’Intérieur et Madame le Ministre de la Justice afin que les auteurs de tweets à caractère sexiste, racistes, antisémiteet faisant l’apologie de crime contre l’humanité soient punis à la mesure de l’exceptionnelle gravité de leurs actes.
Signataires : les Alternatifs, Association Memorial 98, le Collectif Féministe Contre le Viol, le Collectif féministe et citoyen, les efFRONTé-e-s, la Fédération SUD éducation, Femmes migrantes debout, la Fondation Copernic, la Gauche Anticapitaliste, la Maison des potes, la Marche Mondiale des Femmes France, le Nouveau Parti Anticapitaliste, Union des FAmilles Laïques, le Parti de Gauche, l’Union syndicale Solidaires, Réseau Éducation Populaire, ReSPUBLICA, Solidaires Étudiant-e-s, Vigilances et Initiatives Syndicales Antifascistes.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Nico 37 devrait de temps en temps lire ce qui est posté par les autres intervenants, ce qui l’empêcherait de se ridiculiser totalement en divulguant des nouvelles abondement publiées....
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Néo-nazis et cie...
Pas très sympa, ça...
On peut comprendre nico, qui passe beaucoup de temps à chercher des infos.
Plus que quiconque ici (Roseau en 2 ème position).
Il est bien normal que de temps en temps, il poste quelque chose dont quelqu'un a déjà parlé.
On peut comprendre nico, qui passe beaucoup de temps à chercher des infos.
Plus que quiconque ici (Roseau en 2 ème position).
Il est bien normal que de temps en temps, il poste quelque chose dont quelqu'un a déjà parlé.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Néo-nazis et cie...
Des têtes rasées et bien nettoyées VIOLETTE LAZARD 19/09
Les cinq mis en examen pour le meurtre du militant ont nié leurs convictions fascistes, malgré leur look, leurs tatouages et leurs engagements passés.
Après plus de quatre heures de questions sur le nombre de coups de poing échangés, les injures prononcées et le rôle de chacun lors de la rixe skin-antifas, les juges d’instruction en charge de l’affaire Méric décident d’interroger Esteban Morillo, 20 ans, sur ses convictions politiques. Le jeune homme, sympathisant d’extrême droite au look de skinhead mis en examen et écroué pour la mort du jeune militant antifa Clément Méric, le 5 juin, fait profil bas. «Comment définiriez-vous votre sensibilité politique et votre idéologie ?» demandent, fin juillet, les juges Brigitte Jolivet et Carole Vujasinovic, en charge du dossier. «Maintenant, plus rien.»
Avec plus ou moins d’habilité, d’insolence ou d’accent de sincérité, les cinq mis en examen pour la mort de Clément Méric ont tous refusé lors de leurs auditions - que Libération a pu consulter - de se revendiquer d’une quelconque mouvance d’extrême droite. Aucun n’a donné de petit cours d’idéologie politique.
En découdre.
Ces jeunes, dont certains ont le crâne rasé, sont couverts de tatouages ou encore portaient des tee-shirts skinhead lors de la rixe du 5 juin - qui a éclaté à la sortie d’une vente privée des vêtements Fred Perry à Paris -, se disent non racistes. Encore moins nazis ou fachos. Et n’ont jamais voulu en découdre avec les «rouges» mais simplement acheter des vêtements (1). Cette ligne de défense a d’ailleurs été adoptée par le nouvel avocat d’Esteban Morillo, Patrick Maisonneuve, qui est venu remplacer Me David Dassa le Deist, conseiller de plusieurs mouvements d’extrême droite. «Esteban Morillo se défend seul, il n’est le représentant d’aucun groupe, fait valoir Me Maisonneuve. Il n’y a pas eu de guet-apens, de ratonnade, on a créé médiatiquement une autre histoire que la réalité.»
Lors de son audition, Morillo, qui a toujours expliqué que ce sont les antifas qui avaient cherché la bagarre le 5 juin et qu’il n’a porté que deux coups de poing à mains nues contre le jeune militant, a même fait acte de contrition. «Ce qui arrive a pris une proportion énorme. Je me rends compte que tout ça, comment dire, est triste. Si […] j’ai répondu "plus rien", c’est parce que j’ai compris où ça me mènerait.»
Esteban Morillo a pourtant un passé difficile à faire oublier.
Devenu skin dans son village d’enfance de Picardie, le jeune agent de sécurité, arrivé à Paris, milite au groupuscule d’extrême droite Troisième Voie, de Serge Ayoub, et aux Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). Même s’il affirme n’avoir participé qu’à peu de manifestations, il apparaît sur des photos au côté d’Ayoub. Pourquoi avoir quitté les JNR, demandent les juges ? «Je n’aime pas être au sein d’un groupe.» Alors pourquoi y avoir adhéré pendant six mois ? «Je voulais faire partie d’un groupe.» Placides devant tant de contradictions, les magistrats ne perdent pas le fil… «Si vous voulez faire partie d’un groupe, pourquoi ne pas avoir choisi les antifas ?»«Ils me pourchassent, j’ai toujours traîné dans les milieux nationalistes.» Quand même. Lors de sa garde à vue, le 7 juin, le jeune homme avait déjà déclaré aux policiers : «Je suis patriote, je ne suis ni de droite ni de gauche. Je ne suis pas raciste ni nazi.» Il avait ajouté : «J’essaye de me sortir de ce cercle vicieux de skin. On est forcément obligé d’en croiser, que ce soit dans les concerts, les bars…»
Et puis il y a ces tatouages, impossibles à gratter, difficiles à dissimuler.
Le trident de Troisième Voie sur la poitrine. La bannière «travail-famille-patrie» qui flotte à l’intérieur de l’un de ses avant-bras. «Je l’ai fait quand j’étais très jeune, quand j’avais 17 ans, je ne savais pas ce que cela voulait dire, tente d’expliquer Morillo. Je trouvais que la devise était belle.» Mais les juges n’obtiendront ni explication politique ni pamphlet idéologique autour de ces trois termes. «Ce sont trois choses importantes», se contente d’expliquer Esteban, qui dit ignorer qui est l’auteur de cette devise…
Nazillon.
Ce n’est pas Samuel Dufour, 20 ans - l’autre skin écroué et qui a écopé, cet été, d’une nouvelle mise en examen car soupçonné d’avoir donné l’un des coups mortels à Clément Méric -, qui élaborera plus avant sa pensée. Entendu longuement le 2 août, le jeune homme, scolarisé en CAP pâtisserie, refuse même d’être désigné comme skinhead. C’est à peine s’il a participé à une petite manifestation, contre la mondialisation croit-il se souvenir… En garde à vue, il avait pourtant reconnu être un «sympathisant de Troisième Voie, ainsi que de Jeunesse nationaliste» et avoir «participé à des manifestations». Sur une clé USB saisie chez lui, les policiers ont aussi trouvé la documentation du parfait nazillon : une carte de France avec le sigle du FN, la photo d’un tatouage skin, celle d’une croix gammée, du White Power, un portrait du Führer. «Quand on tape Hitler sur Internet, on tombe sur tout cela», argumente Dufour, qui se souvient avoir tapé ce nom sur son clavier «pour l’école, pour des recherches sur la Seconde Guerre mondiale […] lorsque j’étais au collège». Aux juges, qui s’étonnent du rapport entre cette recherche et les nombreuses images trouvées, Dufour leur conseille d’aller «demander à Google». Mais lui aussi a des tatouages, dont la signification est accessible sur Google en quelques clics. Comme le «Sang et Honneur»,tatoué sur son bras, qui est le nom d’un groupuscule néo-nazi. Il ne se l’explique pas. La croix celtique, en revanche, est «un symbole de la vie et de la course au soleil».
Versions.
Un autre épisode, qui remonte cette fois au jour du décès de Clément Méric, intéresse les juges. Ni Morillo ni Dufour ne l’ont confié en garde à vue, mais tous les deux se sont retrouvés le soir dans le XVe arrondissement de Paris, au Local. Soit le bar de «Batskin» (le surnom de Serge Ayoub), qui était également présent ce soir-là, près du comptoir. Ont-ils alors élaboré les versions à donner aux policiers sur la bagarre ? Se sont-ils «répartis» les rôles, comme le soupçonnent les magistrats ? Morillo explique qu’il n’a pas parlé avec Ayoub ce soir-là, qu’il ne l’a même pas vu, même si d’après un témoin ils étaient moins de dix à boire des bières. Il reconnaît simplement avoir reçu un coup de fil d’Ayoub dans la nuit, lui demandant de se rendre à la police. Entendu lui aussi, Ayoub confirmera cette version. Seule Katia, 32 ans, la petite amie d’Esteban qu’elle a rencontré sur une aire d’autoroute en Lorraine alors qu’ils se rendaient tous les deux à un concert de punk-oi (affectionné par les punks et les skinheads), a conservé sa mémoire. Mise en examen pour complicité, elle reconnaît que ses amis sont skins, même s’ils n’ont jamais cherché la bagarre le 5 juin et encore moins voulu tuer Méric. Elle ne s’appesantit pas sur son parcours. Explique qu’elle n’est pas facho, mais militante de Section de défense animale, proche de Troisième Voie à qui elle reverse de l’argent. «Quand on a appris la nouvelle avec Esteban on a été vraiment dégoûté. Le mot est trop faible.» Employée dans le funéraire, à l’accueil des familles endeuillées, elle a été licenciée depuis la mort de Clément Méric.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Néo-nazis et cie...
Mort de Clément Méric : ce qui s'est vraiment passé ce 5 juin 2013 Violette LAZARD 18/09
«Libération» a pu consulter l'enquête menée suite à la mort du jeune antifa lors d'une rixe avec des skins.
Qui a donné les premiers coups, dont certains ont été mortels pour Clément Méric, jeune antifa de 18 ans ? Les skinheads, dont deux sont aujourd’hui mis en examen et écroués, étaient-ils armés lors de cette bagarre de rue qui a éclaté ce 5 juin à la sortie d’une vente privée de vêtements ? Plus de trois mois après les faits, l’enquête menée par les policiers et les juges sur le décès du jeune militant – et que Libération a pu consulter – a permis de reconstituer en détail le contexte de la rixe puis le déroulement de la bagarre qui a coûté la vie au jeune homme. L’enquête a également montré qu’aucun des sympathisants des mouvements d’extrême droite radicaux mis en cause dans ce dossier ne revendique aujourd’hui son appartenance à ces réseaux.
LE DÉCLENCHEMENT DE LA RIXE
D’après de nombreux témoignages, il semble que ce sont bien les militants d’extrême gauche qui ont d’abord provoqué les skinheads, venus à une vente privée de vêtements Fred Perry, marque qu'affectionnent les deux camps. Samuel Dufour – l’un des deux skins, écroué et mis en examen car soupçonné d’avoir porté l’un des coups mortels à Clément Méric – explique que les «rouges» sont venus les provoquer, leur conseillant de faire peu d’achat pour pouvoir courir très vite à la sortie de la vente... Entendu par les policiers au lendemain de la bagarre, un militant d’extrême gauche présent à la vente confirme que l’un de leur groupe a lâché un «bravo les nazis», rien de plus. Un autre explique que le même membre de leur groupe a déclaré à haute voix «qu’il était inadmissible de voir des nazis se trimbaler dans des lieux publics». Puis ils expliquent être descendus de l'appartement où la vente avait lieu, s'être positionnés en face de l’immeuble pour attendre Clément Méric pour que celui-ci, qui n'était pas encore sur les lieux, ne vienne pas faire ses courses tout seul. «N’avez-vous pas plutôt attendu pour en découdre avec eux?», demandent les policiers à l’un des militants de gauche. «Non, nous sommes plutôt minces. Clément est vraiment gringalet.» Les skins, eux, affirment ne pas être sortis tout de suite car ils avaient «peur».
Au-delà des versions contradictoires de chacun des deux groupes, quelques faits sont établis. Les «rouges» n’ont pas bougé de la rue. Clément Méric est venu parler aux skins lorsque ces derniers attendaient regroupés dans la cour de l’immeuble. Et au moment de sortir des lieux, les skins, au lieu d’éviter la bande adverse, se sont dirigés vers eux.
LA BAGARRE A-T-ELLE ÉTÉ FILMÉE ?
Oui. Une caméra de vidéo-surveillance, disposée à l’entrée de la gare Haussmann-Saint Lazare à quelques mètres des lieux de la rixe a permis de voir «partiellement» la bagarre d’après le compte-rendu effectué par la police sur un PV. Cependant, à 18 h 43 et 25 secondes, impossible de distinguer sur les images qui donne le premier coup car «leurs mains et les visages ne sont pas visibles. Le pilier situé à l’entrée de la gare obstrue le reste de l’action.» Sur certaines images, on ne voit que les pieds et les jambes des protagonistes. A 18h43 et 33 secondes, les images montrent «une masse sombre» à terre.
QUI A DONNÉ LES COUPS DE POING ?
Esteban Morillo reconnaît avoir porté deux coups de poing à Clément Méric, en situation de légitime défense. Le premier, car Clément Méric s’approchait de lui. Le second, face à un nouvel assaut du jeune homme et de deux de ses amis. «Ils m’ont entouré et se sont ensuite jetés sur moi. J’ai été agrippé, tiré et c’est seulement après que j’ai frappé.» Samuel Dufour, lui, reconnaît avoir donné des coups de poing mais pas à Clément Méric. Pourtant, d’après les juges, l’autopsie a montré des plaies sur le visage de Clément Méric qui ne paraissent pas avoir été causées par les poings de Morillo. Et ils soupçonnent très fortement Samuel Dufour de ne pas avoir frappé à mains nues.
LES SKINS AVAIENT-ILS DES POINGS AMÉRICAINS OU DES BAGUES DE COMBAT ?
Esteban Morillo l’a toujours nié. Chez lui, les policiers ont pourtant trouvé deux coups de poing américains dont l’un «en acier supportant des pointes sur chaque anneau correspondant à l’emplacement des quatre doigts». Mais les analyses effectuées sur ces armes n’ont pas permis de déterminer qu’elles avaient été utilisées lors de la rixe, selon une source judiciaire. Esteban Morillo s’est défendu, en expliquant que sa «main avait doublé de taille, quand on est allé au bar [le soir même, ndlr] je n’arrivais même pas à tenir une bière. Je n’avais pas de poing américain». L’examen médical de sa main au lendemain de la rixe montre pourtant une petite blessure, sans rapport selon les juges avec le coup sur le visage de Clément Méric. Et de nombreux témoins, dont la petite amie de Samuel Dufour, ont déclaré avoir vu Esteban Morillo en possession de cet objet dans la salle de vente. En revanche, des analyses sont toujours en cours sur les «bagues» de Samuel Dufour. Plusieurs témoins ont expliqué avoir vu des choses «briller» aux doigts du skinheads. «Je n’avais pas de bagues de combat. J’avais juste mes bagues qui étaient chromées», s’est défendu Samuel Dufour.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Page 17 sur 20 • 1 ... 10 ... 16, 17, 18, 19, 20
Page 17 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum