Syrie
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Re: Syrie
C'est sorti voici déjà un certain temps et je l'avais lu. L'auteure parle surtout de la dure situation des pigistes payés une misère pour prendre de gros risques, mais elle n'évoque pas beaucoup le bidonnage et les pressions politiques.Un article intéressant sur le travail de journaliste en Syrie aujourd"hui
Côté médias, c'est fascinant de voir comment, en ce moment, les journalistes se défoncent pour sauver la face de Hollande qui s'est ridiculisé en annonçant trop vite la "punition" d'Assad. Face au virage de la diplomatie internationale, les journalistes affectent d'oublier ce qu'ils racontaient la veille. Et face à une opinion très majoritairement hostile à une intervention, malgré le bourrage de crânes, ils mettent un peu d'eau dans leur vin et font soudain une plus grande place aux interrogations et aux critiques, y compris les interrogations sur une possible manipulation. Les "révolutionnaires" deviennent d'un seul coup moins sympathique etc. Certains journalistes qui s'étaient trop engagés, genre Bernard Guetta, l'ont visiblement mauvaise après s'être donné tant de mal pour nous vendre une nouvelle guerre humanitaire de Hollande comme incontournable...
On peut supposer que ce sont les mêmes qui nous avaient vendu Assad comme un grand démocrate, qui, en prenant la relève de son père, allait tout changer en Syrie, à l'époque où il était invité et traité royalement en France...
On constate donc une fois de plus que, quand il est question de guerre, les journalistes sont presque toujours le petit doigt sur la couture du pantalon. Ils comprennent instinctivement quels sont les écarts tolérés par leurs maîtres et quels sont ceux qui ne le sont plus...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
Plus que supposer. C'est cela meme!verié2 a écrit:
On peut supposer que ce sont les mêmes qui nous avaient vendu Assad comme un grand démocrate, qui, en prenant la relève de son père, allait tout changer en Syrie, à l'époque où il était invité et traité royalement en France...
Assad a été un bien traité par la presse
(on se souviendra du marriage princier, et des visites d'Etat...)
comme excellent dictateur pour le maintien de l'ordre impérialiste.
Mais quand son peuple se révolte, et menace de le dégager comme les autres dictateurs,
dans la foulée du printemps arabe,
l'impérialisme et ses allies (de Hollande au Quatar)
mobilisent tout ce qu'ils peuvent (des djihadistes à la menace des missiles)
pour le remplacer à temps, afin de maintenir le regime.
La presse suit...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Destruction de toute les ADM !
La question du contrôle des armes chimiques sera discutée à l'ONU, claironne la presse.
C'est donc le moment de faire campagne contre la production,
le stockage, et l'utilisation des armes de destruction massive (ADM)
non seulement chimiques, mais de toutes les ADM !
Les pays concernés sont les grandes puissances,
à commencer par celles du Conseil de Sécurité, France comprise.
Et le premier concerné, ce sont les Etats-Unis, avec emploi massif.
Ne citons que pour le nucléaire le Japon,
et pour le chimique l'Iran (par intermédaire de l'allié Sadam Hussein) ou le Vietnam.
La Syrie du dictateur et pantin de l'impérialisme Assad,
tombé en disgrace comme un tortionnaire incompétent faisant mourrir le détenu,
n'est qu'un avatar d'une menace du capital sur toute l'humanité.
C'est donc le moment de faire campagne contre la production,
le stockage, et l'utilisation des armes de destruction massive (ADM)
non seulement chimiques, mais de toutes les ADM !
Les pays concernés sont les grandes puissances,
à commencer par celles du Conseil de Sécurité, France comprise.
Et le premier concerné, ce sont les Etats-Unis, avec emploi massif.
Ne citons que pour le nucléaire le Japon,
et pour le chimique l'Iran (par intermédaire de l'allié Sadam Hussein) ou le Vietnam.
La Syrie du dictateur et pantin de l'impérialisme Assad,
tombé en disgrace comme un tortionnaire incompétent faisant mourrir le détenu,
n'est qu'un avatar d'une menace du capital sur toute l'humanité.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Syrie
Des groupes "démocratiques", il ne risquait pas d'en voir beaucoup : il est entré en Syrie le 6 avril, a été kidnappé le 8 et a vécu un enfer pendant 5 mois, avant d'être récupéré par les services secrets italiens à la frontière. Difficile dans ces conditions de se faire une idée sur la diversité de la situation en Syrie ! Cependant, il est probable que, de manière générale, la situation est en train de se dégrader.verié2 a écrit:En tout cas, le journaliste italien détenu successivement par divers groupes, islamistes ou pseudo islamistes mafieux en Syrie affirme que les groupes "démocratiques" sont totalement marginalisés aujourd'hui. Pourtant il n'est absolument pas favorable à la dictature de Assad, qu'il qualifie aussi de "mafieuse".Pour ceux qui auraient des doutes sur l'existence réelle d'une résistance civile, de mouvements auto-organisés etc, bref d'un processus révolutionnaire démocratique encore debout
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Syrie
Contre l’intervention impérialiste en Syrie, soutien total au peuple contre Assad !
http://npa2009.org/node/38645
http://npa2009.org/node/38645
Dernière édition par Roseau le Mer 11 Sep - 22:33, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Syrie
LOSyrie : derrière l'affaire des armes chimiques, l'intervention des puissances impérialistes
Quelques heures avant qu'Obama ne s'adresse au Congrès américain pour défendre la nécessité de frapper militairement le régime de Bachar el-Assad, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a proposé de placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international. Le régime syrien, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a salué cette initiative. Obama, de son côté, a déclaré que « cela pourrait constituer une percée importante ». La proposition russe pourrait constituer la base d'un compromis, et en tout cas de longues discussions, qui auraient l'avantage de permettre aux protagonistes de reculer devant une escalade militaire sans avoir l'air de perdre la face.
Du côté américain, le gouvernement ne tient pas à s'engager dans une intervention militaire, même limitée à des bombardements aériens. Du côté syrien, pendant que l'on discutera longuement de l'usage ou non des armes chimiques, rien n'empêchera l'armée d'Assad de continuer à bombarder les populations syriennes avec des bombes « classiques », dont aucun accord international ne proscrit l'usage. Du côté des rebelles syriens, on continue à ne pas nous dire grand-chose de qui ils sont, de qui les arme et de leur comportement vis-à-vis des populations.
La guerre civile va donc continuer en Syrie, avec son lot de morts et de blessés, de destructions et d'atrocités. Mais ce que démontre toute cette mise en scène diplomatique, c'est que cette guerre est devenue depuis longtemps un affrontement, par milices et régime interposés, entre les différentes puissances, régionales ou mondiales.
Les puissances impérialistes et le régime d'Assad
Quand les premières manifestations contre le régime d'Assad ont eu lieu, les dirigeants impérialistes se sont contentés de rester dans une prudente expectative. Qu'Assad soit un dictateur aux méthodes sanguinaires, ce n'était pas cela qui pouvait gêner les représentants de l'impérialisme américain, qui ont soutenu et soutiennent bien des dictatures aux quatre coins du monde, en particulier au Moyen-Orient.
Il est vrai que le régime d'Assad, nationaliste arabe, est historiquement lié à la Russie – et avant à l'URSS –, auprès de laquelle il a trouvé un appui pour garder une relative autonomie vis-à-vis de l'impérialisme. Mais il a aussi toujours su montrer son respect, et même son utilité, pour le maintien de l'ordre impérialiste dans la région.
Quand il est apparu que le régime syrien ne parvenait pas à mettre fin à la contestation, voire qu'il pouvait s'écrouler, les dirigeants occidentaux n'en ont pas moins cherché, du côté des insurgés, quelle alternative à Assad pouvait se présenter. Ils ont laissé certains de leurs alliés, comme la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar, acheminer des armes et des combattants en Syrie. Ces régimes tentaient par cet intermédiaire de régler son compte à un régime qui est pour eux un rival. Mais ce faisant ils ont contribué à renforcer des milices échappant à leur contrôle. Les combattants de groupes islamistes jouent un rôle de plus en plus prééminent au sein de l'opposition syrienne dans la guerre civile. Quand ce ne sont pas des bandits purs et simples, comme l'a décrit un journaliste italien enlevé par ceux-ci et récemment libéré.
La logique de la guerre
Les dirigeants impérialistes se trouvent donc maintenant face à un dilemme : si le régime d'Assad gagne la guerre civile, ce sera pour eux et leurs alliés un revers. Mais si les rebelles gagnaient, le pouvoir qui s'installerait à Damas pourrait être un ramassis de partis islamistes incontrôlables. Alors que faire ? Visiblement, le parti pris depuis des mois est tout simplement de permettre à la guerre de continuer, en faisant arriver des armes aux rebelles quand le rapport de forces leur devient trop défavorable, et de temps en temps en tapant du poing face au régime d'Assad comme cela vient de se produire dans l'affaire des armes chimiques.
Ainsi, après avoir collaboré pendant des années avec le régime d'Assad, les dirigeants impérialistes apportent maintenant leur propre contribution à une guerre civile qui laisse un pays détruit, divisé entre différentes bandes armées, et un peuple pris en étau entre les exactions de groupes islamistes et une dictature qui apparaît maintenant à beaucoup comme la moins mauvaise des solutions. Si tout cela mène la Syrie quelque part, c'est à un chaos analogue à celui qui règne déjà en Irak, en Afghanistan et ailleurs. Le « printemps arabe » et les premières manifestations du début de 2011 ouvraient-elles une possibilité pour le peuple syrien de sortir de décennies de dictature et d'oppression ? En tout cas, le régime d'Assad ne lui a pas laissé cette chance ; mais de leur côté ni les puissances voisines, ni les grandes puissances, puissances impérialistes en tête, ne lui en ont laissé. Toute la mise en scène autour de l'affaire des armes chimiques ne suffira pas à masquer leur responsabilité.
Marc Rémy
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Syrie
Sauf que ce journaliste italien est entré en Syrie - et ce n'était pas la première fois - par l'intermédiaire de l'ASL "officielle", dont des éléments l'ont livré à divers groupes, ce qui montre leur interconnexion et le fait que l'ASL n'est même pas en mesure d'assurer la protection d'un journaliste. La plupart des guérillas, des maquis de Douglas Bravo au Venezuela aux FARC de Colombie en passant par le FNL vietnamien et même Sentier Lumineux, ont été capables d'assurer la protection de journalistes dans des conditions pourtant difficiles, car elles étaient structurées, composés d'éléments fiables etc. Ce seul fait nous donne une idée de la déliquescence de l'ASL...Des groupes "démocratiques", il ne risquait pas d'en voir beaucoup : il est entré en Syrie le 6 avril, a été kidnappé le 8
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
Une absurdité complète.Roseau a écrit:Contre l’intervention impérialiste en Syrie, soutien total au peuple contre Assad !
http://npa2009.org/node/38645
Du Eiffelisme à l'état chimiquement pur.
Le NPA se positionne in no man's land; au milieu de nulle part.
Ce n'est même pas une politique c'est tout simplement ridicule. Devant l'affrontement réel entre une coalition impérialiste et un petit pays, il "décident" (ils ne décident rien en réalité) d'appuyer "la classe ouvrière", le peuple. Du gauchisme tout droit tiré du livre de Lénine.
Mais le "peuple", mes chers amis, en Syrie a déjà décidé. Ils préfèrent Assad aux bandits intégristes appuyés par l'impérialisme.Point barre.
Vous pouvez toujours pratiquer la dénégation, mais je vous assure que non seulement c'est une défense très primitive mais en plus cela ne trompe que vous mêmes. Tout le monde voit très clairement la véritable nature de "l'opposition" composé par des jihadistes venus de partout.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
L'article de LO est comme d'habitude sur ces questions, mauvais.
Il passe à coté d'un fait fondamental sans se dévier de son style journalistique-informatif à la Ponce Pilates.
"Si le régime d'Assad gagne la guerre" cela se dit aussi et c'est là notre intérêt "Si l'impérialisme perd la guerre".
Et passer à coté de cela LO montre jusqu'à quel point des conceptions communistes élémentaires, obligatoires, sont oubliés, laissées de coté.
Et pourquoi? Tout simplement parce que LO n'arrive pas à comprendre que la seule politique possible est celle d'un Front Uni anti Impérialiste contre l'impérialisme, pour la défaite de l'impérialisme.
On chercherait en vain une position politique sur la question, une dénonciation des plans impérialistes dans la région. C'est un article de journalisme, ce n'est pas un article politique communiste.
Il passe à coté d'un fait fondamental sans se dévier de son style journalistique-informatif à la Ponce Pilates.
Cette phrase qui aurait dû être le point d'appui d'une politique de principes, ne leur sert pas à conclure aux bénéfices d'une "défaite de l'impérialisme" pour la classe ouvrière française en premier lieu et la classe ouvrière mondial aussi.LO a écrit:Les dirigeants impérialistes se trouvent donc maintenant face à un dilemme : si le régime d'Assad gagne la guerre civile, ce sera pour eux et leurs alliés un revers
"Si le régime d'Assad gagne la guerre" cela se dit aussi et c'est là notre intérêt "Si l'impérialisme perd la guerre".
Et passer à coté de cela LO montre jusqu'à quel point des conceptions communistes élémentaires, obligatoires, sont oubliés, laissées de coté.
Et pourquoi? Tout simplement parce que LO n'arrive pas à comprendre que la seule politique possible est celle d'un Front Uni anti Impérialiste contre l'impérialisme, pour la défaite de l'impérialisme.
On chercherait en vain une position politique sur la question, une dénonciation des plans impérialistes dans la région. C'est un article de journalisme, ce n'est pas un article politique communiste.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
The woman in the Syrian revolution, viewed by revolutionary women
Women's group of the coordination of Salamyeh
http://www.internationalviewpoint.org/spip.php?article3108
PS. Le peuple est sur la défensive,
donc n'existe plus pour Dogante, vestige campiste :
il le dissout !
Tous derrière les avions de bombardement
ou les tortures de la gégène...
Réduction binaire grotesque mais surtout sinistre.
Women's group of the coordination of Salamyeh
http://www.internationalviewpoint.org/spip.php?article3108
PS. Le peuple est sur la défensive,
donc n'existe plus pour Dogante, vestige campiste :
il le dissout !
Tous derrière les avions de bombardement
ou les tortures de la gégène...
Réduction binaire grotesque mais surtout sinistre.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Syrie
Cela ne donne une idée de rien du tout. Il a été livré (vendu) par 2 membres d'une brigade. Depuis toujours, l'ASL est un assemblage hétérogène de brigades qui ont diverses natures. Cela va de celle de l'ancien général qui recrute des marginaux sans emploi aux brigades mal armées qui ont des racines dans le mouvement populaire. Et c'est pourquoi, comme l'écrit justement Joseph Daher : "Il ne s’agit pas de diminuer le rôle joué par la résistance armée, mais cette dernière dépend du mouvement populaire pour continuer le combat. Sans celui-ci, nous n’aurions aucune chance". Sans lui, en effet, la résistance armée se réduira à des bandes d'aventuriers ou de djihadistes (les seuls ayant une idéologie et peut-être une certaine éthique). C'est pourquoi aussi la solidarité avec le mouvement populaire est si importante.verié2 a écrit:Sauf que ce journaliste italien est entré en Syrie - et ce n'était pas la première fois - par l'intermédiaire de l'ASL "officielle", dont des éléments l'ont livré à divers groupes, ce qui montre leur interconnexion et le fait que l'ASL n'est même pas en mesure d'assurer la protection d'un journaliste. La plupart des guérillas, des maquis de Douglas Bravo au Venezuela aux FARC de Colombie en passant par le FNL vietnamien et même Sentier Lumineux, ont été capables d'assurer la protection de journalistes dans des conditions pourtant difficiles, car elles étaient structurées, composés d'éléments fiables etc. Ce seul fait nous donne une idée de la déliquescence de l'ASL...Des groupes "démocratiques", il ne risquait pas d'en voir beaucoup : il est entré en Syrie le 6 avril, a été kidnappé le 8
Par ailleurs, les guerillas que tu cites sont des guerillas centralisées ayant une idéologie communiste. Il faut comparer ce qui est comparable.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Syrie
Ce qui écrit Prado (citant Daher) est vrai, mais il ne tire pas les évidentes conséquences.Prado a écrit:Et c'est pourquoi, comme l'écrit justement Joseph Daher : "Il ne s’agit pas de diminuer le rôle joué par la résistance armée, mais cette dernière dépend du mouvement populaire pour continuer le combat. Sans celui-ci, nous n’aurions aucune chance". Sans lui, en effet, la résistance armée se réduira à des bandes d'aventuriers ou de djihadistes (les seuls ayant une idéologie et peut-être une certaine éthique). C'est pourquoi aussi la solidarité avec le mouvement populaire est si importante.
Sans appui populaire, sans soutient de la classe ouvrière internationale, n'importe quelle mouvement même un mouvement qui "n'a pas une idéologie communiste" comme implicitement il le dit pour ce qui reste (très peu) d'une opposition autre que les intégristes est vouée à la défaite.
Mais dans les conditions réelles d'une agression impérialiste, et de l'importation des mercenaires djihadistes par milliers, des plans impérialistes qui concernent toute la région, non seulement cette opposition réellement très minoritaire, si elle est encore présente, se verra devant le dilemme de l'agression ouverte des impérialistes qui personne peut désormais cacher.
Et aussi devant le refus de tout un peuple de s'additionner à l'agression.
Parce que le choix réel, non fantasmé, est celui entre les mercenaires appuyés par l'impérialisme (la dernière prise de la ville chrétienne s'est fait sous la menace des bombardement qui oblige l'armée d'Assad à se terrer) et le gouvernement syrien.
C'est cela la réalité concrète, nous plaise ou pas. C'est devant cette réalité que l'on doit se définir ainsi que les petits groupes plus ou moins démocratiques qui restent. De l'avis des gens sur place, journalistes italiens, dirigeants kurdes et autres sources, il n'en restent rien ou presque rien.
D'ailleurs ces groupes comptent bien plus sur la solidarité des "pays occidentaux démocratiques" que sur la classe ouvrière internationale. Je n'ai jamais rien vu venir, même colporté par ses soutiens ici, d'un tel appel, déclaration ou autre. Il se peut que de tout petits groupes équivalents aux petits groupes qui existent aussi en France existent encore et se posent la question du pouvoir politique. Et il faudrait savoir aussi qu'elle serait leur position devant l'agression impérialiste.
S'ils ont une position conséquente et véritablement marxiste-léniniste ils doivent être soutenus et appuyés mais nous ne devons pas perdre de vue la contradiction principale ni la réalité concrète sur le terrain. Les v rais enjeux, les forces qui peuvent changer les choses ou influer réellement sur la situation internationale, et par-là national dans tous les pays.
Autrement on va faire comme si la forme concrète de la lutte de classe n'existait pas, et que cette lutte n'existait que pour soutenir nos amis, comme font tous les sectaires et dogmatiques endurcis) sans tenir aucune compte des conditions réelles et des intérêts réels des travailleurs du monde entier.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
L'article de LO a le mérite de dénoncer clairement le bourrage de cranes médiatique et de ne pas s'aligner sur la version matraquée par les médias qui attribuent le bombardement chimique à Assad sans l'ombre d'une preuve.
Estirio Dogante
L'article de LO est comme d'habitude sur ces questions, mauvais.
Il passe à coté d'un fait fondamental sans se dévier de son style journalistique-informatif à la Ponce Pilates.
LO dénonce le régime Assad comme il dénonce les "rebelles" et ne prend pas parti. Son caractère "commentateur journalistique" est sans doute lié à notre impuissance dans cette situation, dans la mesure où il n'existe pas de forces significatives que nous pourrions clairement soutenir. Il ne suffit pas de tenir des propos ronflants sur la "révolution syrienne" pour transformer le ramassis de bandits, d'islamistes et de mercenaires-barbouzes en révolutionnaires, ni d'ailleurs, comme tu le fais, Estirio, transformer Assad en combattant anti-impérialiste, alors qu'il a été toujours été le valet de l'impérialisme, y compris contre le mouvement palestinien. Dans une telle situation, c'est vrai qu'il est un peu difficile de faire autre chose que de commenter et/ou d'émettre des voeux pieux : l'organisation des travailleurs syriens sur des bases de classe, la construction d'un parti communiste révolutionnaire dans ce pays etc.
Le côté "militant/mobilisateur" ne peut apparaître que dans l'opposition à notre propre impérialisme. Mais Hollande ayant été privé de sa nouvelle aventure guerrière pour le moment, difficile de mobiliser sur ce thème...
Il me semble que si : le témoignage de ce journaliste et les conditions de son enlèvement, la façon dont il a été traité, montrent clairement cette nature de l'ASL et de ses alliés, qui n'a strictement rien de "révolutionnaire" ! Le malheureux n'a pas eu de chance : il n'est pas tombé sur une brigade aux "racines populaires", s'il en existe. Le CNS et la direction de l'ASL, avec qui il avait pris contact, n'ont même pas été en mesure de l'adresser à une brigade fiable !Prado
Cela ne donne une idée de rien du tout. Il a été livré (vendu) par 2 membres d'une brigade. Depuis toujours, l'ASL est un assemblage hétérogène de brigades qui ont diverses natures. Cela va de celle de l'ancien général qui recrute des marginaux sans emploi aux brigades mal armées qui ont des racines dans le mouvement populaire.
____
Aux dernières nouvelles (Rue 89), les livraisons d'armes de la CIA auraient commencé, mais sans armes lourdes. Laquelle CIA dispose d'un camp d'entraînements pour rebelles.
___
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
Je ne "transforme" rien du tout.verié a écrit:ni d'ailleurs, comme tu le fais, Estirio, transformer Assad en combattant anti-impérialiste, alors qu'il a été toujours été le valet de l'impérialisme, y compris contre le mouvement palestinien. Dans une telle situation, c'est vrai qu'il est un peu difficile de faire autre chose que de commenter et/ou d'émettre des voeux pieux : l'organisation des travailleurs syriens sur des bases de classe, la construction d'un parti communiste révolutionnaire dans ce pays etc.
Objectivement, toute personne qui se bat contre l'impérialisme devient (un court moment, un long moment, toute une vie) un combattant anti-impérialiste.
Ceci est de la pure logique élémentaire.
Et naturellement cela vous met en porta faux, votre "ligne" politique du "ni-ni" tombe en morceaux.
Quant à l'autre sophisme
c'est pareillement faux.c'est vrai qu'il est un peu difficile de faire autre chose que de commenter et/ou d'émettre des voeux pieux
Le jour où la classe ouvrière syrienne vous demandera de quel coté étiez vous lors de l'agression et de la destruction de leur pays (avec le risque de disparition de cette classe ouvrière comme en Lydie pour les immigrés) j'aimerais bien voir votre tête. Qu'allez vous répondre? Que vous vous êtes mis à attendre "la classe ouvrière"?
La bonne façon d'influer, non seulement en Syrie mais partout est de se mettre résolument contre l'impérialisme, tout faire pour contrer ses plans, pour amener sa défaite (la classe ouvrière international, la jeunesse consciente, manifestant à Londres, à New York, a déjà pesée sur la balance). Ce sophisme ne sert qu'à justifier la passivité et la complicité avec l'impérialisme français et US.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Une brigade « jihadiste » d’Ankara contre les Kurdes
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=5881
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=5881
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Syrie
Fantastique ! Ou on apprend que Jorge Rafael Videla et Augusto Pinochet sont des "combattants anti impérialistes" (pour un court momment, mais quand même !) Cría cuervos, y te sacarán los ojos comme le rappelait un (excellent) film...toute personne qui se bat contre l'impérialisme devient (un court moment, un long moment, toute une vie) un combattant anti-impérialiste.
Dernière édition par gérard menvussa le Jeu 12 Sep - 12:13, édité 1 fois
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Une majorité d'Américains opposés à une agression
PS. Ca continue...WASHINGTON (District of Columbia), 09 sept 2013 (AFP) - Six Américains sur dix se disent opposés à une intervention militaire en Syrie, bien qu'une majorité tienne le régime du président Bachar al-Assad responsable d'attaques chimiques contre son peuple, selon un nouveau sondage publié lundi.
Selon une enquête CNN/ORC International réalisée auprès de 1.022 personnes avec une marge d'erreur de 3 points, 59% des Américains ne souhaitent pas que le Congrès vote une résolution autorisant le recours à la force en Syrie, même limité.
Plus de sept sur dix affirment que des frappes ne serviraient pas les intérêts américains.
Même si le Congrès autorisait des frappes, 55% s'opposeraient toujours à une opération contre des cibles militaires syriennes.
Mais 57% des personnes interrogées affirment que le vote de leurs élus en faveur ou contre des frappes n'influencera pas leur vote lors des élections législatives de novembre 2014.
Selon un décompte réalisé par le quotidien USA Today, seuls 44 des 533 élus américains se sont déclarés en faveur d'une intervention à ce jour, alors que 149 ont exprimé leur intention de voter contre (Chambre des représentants et Sénat combinés). La plupart des élus restent indécis.
Le sondage CNN publié lundi confirme une tendance observée dans d'autres enquêtes d'opinion, notamment de l'institut Gallup qui indiquait vendredi que 51% des Américains étaient opposés à une intervention militaire, contre 36% favorables.
Faute de pouvoir convaincre de rallier le valet de l'impérialisme et tortionnaire Assad,Estirio Dogante a écrit: Ce sophisme ne sert qu'à justifier la passivité et la complicité avec l'impérialisme français et US.
il dérape à chaque fois, avec l'affabulation énorme d'accuser les MR,
les militants les plus anti-impérialistes de tout temps,
de "complicité avec l'impérialisme français et US".
Plus la rage et le mensonge sont gros...plus ils font rire
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Syrie
Inutile d'en rajouter par rapport à ce que raconte Domenico Quirico, le journaliste italien. Car, autant qu'on puisse en juger par ses propos rapportés par Le Monde, la direction de l'ASL a tenu ses engagements, et les deux journalistes ont été conduits et protégés jusqu'à Qoussair. Cela s'est gâté lorsqu'ils ont quitté le groupe auquel ils ont été confiés.verié2 a écrit: le témoignage de ce journaliste et les conditions de son enlèvement, la façon dont il a été traité, montrent clairement cette nature de l'ASL et de ses alliés, qui n'a strictement rien de "révolutionnaire" ! Le malheureux n'a pas eu de chance : il n'est pas tombé sur une brigade aux "racines populaires", s'il en existe. Le CNS et la direction de l'ASL, avec qui il avait pris contact, n'ont même pas été en mesure de l'adresser à une brigade fiable !
Ils ont demandé "à être accompagnés par des hommes de l'ASL" pour retourner à leur point de départ, ce qui évidemment n'était pas prévu. Il ne dit pas à qui ils se sont adressés pour cela : le groupe qui les avait accompagnés ? le goupe qui contrôle Qoussair (à savoir le bataillon al-Farouq, qui fait partie à la fois de l'ASL et d'une coalition islamiste) ? En tout cas, ils partent avec 2 personnes : "Nous les pensions fiables. Mais il est probable que ce soit eux qui nous aient trahis et vendus", écrit-il, ne mettant pas pour autant en cause le groupe dont ils font partie.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Syrie
Il me semble que tu chipotes sur des détails, Prado. De toute évidence, la Syrie dite "libérée" pullule de toutes sortes de milices et gangs, et l'ASL compte dans ses propres rangs des Islamistes vrais ou faux et des bandits. Cela met l'ASL dans l'incapacité de contrôler quelque parcelle que ce soit de la Syrie. Ces bandes ne sont pas davantage, et même encore moins, contrôlées par la population, dont elles ont perdu l'appui dans les cas où elles pouvaient l'avoir au début.
Dans ces conditions, on ne peut donc jamais savoir à qui on a affaire. Tous les pays en guerre sont évidemment dangereux. Mais la Syrie n'a rien à voir avec les pays où se sont menées de véritables guerres révolutionnaires ou de libération nationale. C'est pourquoi je comparais avec les FARC. Mais on pourrait citer aussi le FLN algérien qui a été également capable d'accueillir et de protéger des journalistes dans ses maquis. Cette incapacité de l'ASL dont les "chefs" officiels ne représentent qu'eux-mêmes est tout de même significative. Cela laisse d'ailleurs la possibilité à tous les intervenants extérieurs
(Turquie, Qatar, Arabie saoudite, Etats Unis, France etc) de disposer de leurs propres troupes de mercenaires et de les utiliser comme elles l'entendent. Le cas des Kurdes cité par Gaston Lefranc plus haut n'est pas moins significatif.
Bref, il faut être aveugle pour croire qu'il y a encore une "révolution syrienne" en marche.
Dans la situation terrifiante que vit la Syrie, avec des destructions massives d'habitations, si la population "lutte", c'est avant tout pour sa survie quotidienne et pour se protéger des exactions de l'armée d'Assad comme de celles de ces bandes armées. Bien sûr il n'en était pas de même au début, quand des centaines de milliers de personnes descendaient dans la rue...
Dans ces conditions, on ne peut donc jamais savoir à qui on a affaire. Tous les pays en guerre sont évidemment dangereux. Mais la Syrie n'a rien à voir avec les pays où se sont menées de véritables guerres révolutionnaires ou de libération nationale. C'est pourquoi je comparais avec les FARC. Mais on pourrait citer aussi le FLN algérien qui a été également capable d'accueillir et de protéger des journalistes dans ses maquis. Cette incapacité de l'ASL dont les "chefs" officiels ne représentent qu'eux-mêmes est tout de même significative. Cela laisse d'ailleurs la possibilité à tous les intervenants extérieurs
(Turquie, Qatar, Arabie saoudite, Etats Unis, France etc) de disposer de leurs propres troupes de mercenaires et de les utiliser comme elles l'entendent. Le cas des Kurdes cité par Gaston Lefranc plus haut n'est pas moins significatif.
Bref, il faut être aveugle pour croire qu'il y a encore une "révolution syrienne" en marche.
Dans la situation terrifiante que vit la Syrie, avec des destructions massives d'habitations, si la population "lutte", c'est avant tout pour sa survie quotidienne et pour se protéger des exactions de l'armée d'Assad comme de celles de ces bandes armées. Bien sûr il n'en était pas de même au début, quand des centaines de milliers de personnes descendaient dans la rue...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
Encore un témoignage qui atteste de la vitalité de la révolution : Yasser Munif
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Tract NPA
Non aux interventions militaires et
manoeuvres impérialistes
Bachar dégage !
Solidarité avec le peuple Syrien !
Non aux interventions militaires et
manoeuvres impérialistes
Bachar dégage !
Solidarité avec le peuple Syrien !
Les va-t-en guerre Obama et Hollande semblent se résoudre à reculer devant le rejet par
la majorité des populations de toute intervention militaire en Syrie. Tant mieux, une telle
intervention n’aurait fait qu’accentuer les souffrances du peuple syrien et accentuer les
tensions et conflits au Moyen Orient. Mais cela ne met nullement fin aux manoeuvres des
grandes et moyennes puissances que ce soient les USA, la France, la Grande-Bretagne,
l’Arabie Saoudite ou la Russie, la Chine et l’Iran, contre le peuple syrien. Il ne s’agit que
d’une négociation dans leurs rivalités et luttes d’influence autour de la survie de la dictature
contre le peuple. Ces rivalités et luttes ont déjà détruit l’Irak, plongé l’Afghanistan dans la
guerre, et entretiennent des tensions armées et menaces de guerre dans le monde.
Dehors le dictateur sanglant
Le 21 août dernier, la dictature syrienne a franchi un nouveau degré d’atrocité en
déclenchant un bombardement chimique dans la région de la Ghouta près de Damas.
La folie acharnée et aveugle d’Assad et de son clan pour garder le pouvoir aboutit à un
bain de sang, plus de 120000 morts, 2 millions de personnes contraintes à l’exil. Les
gouvernements des USA, de la France, de la Grande-Bretagne, qui veulent continuer de
s’imposer comme les « gendarmes du monde », ont cru pouvoir invoquer cette barbarie
pour justifier une opération de police internationale, des frappes aériennes contre le
régime de Bachar Al-Assad. Mais une intervention n’aurait qu’aggravé la situation ! Elle
n’a pas d’autre but que de permettre aux grandes puissances occidentales de garder la
main. Mais ces dernières ne font rien pour aider les populations sur le plan humanitaire
ou armer les forces démocratiques dressées contre la dictature.
Pendant des années, ces mêmes grandes puissances ont accordé leur soutien au régime
d’Assad. Elles cherchent une solution qui les arrange au mépris de la population qui, seule,
peut le renverser et conquérir les droits démocratiques, contre aussi les forces intégristes.
Pour le droit des peuples
En Syrie, comme en Afrique, en Algérie ou au Vietnam la France porte une lourde
responsabilité dans l’oppression des peuples, elle qui pendant des décennies a imposé
par les armes son pouvoir colonial qu’elle essaie de perpétuer, aujourd’hui, à l’ombre des
USA.
Les travailleurs et les classes populaires d’ici sont du côté des peuples opprimés contre
leur propre bourgeoisie et son Etat. Ils doivent être solidaires du peuple syrien contre
le dictateur et son clan ainsi que des peuples d’Egypte, de Tunisie et de l’ensemble du
monde arabe.
L’avenir de la démocratie, de la justice sociale, de la dignité n’est pas entre les mains
des armées des grandes puissances qui veulent maintenir l’ordre mondial des oligarchies
financières. Il est du côté de la révolte des peuples, de leur lutte pour prendre leur destin en main.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Syrie
Vérié disait que si le genre de situation décrit dans ce témoignage existait, les journalistes se précipiteraient vers les zones en question. Mais ils ne s'y précipitent pas. Outre le fait qu'il n'est pas facile de s'y rendre, l'article de blog d'une journaliste pigiste, dont on a donné ici le lien, donnait un élément d'explication : les rédactions italiennes à qui elle essaye de vendre ses articles veulent du sang à la une.sylvestre a écrit:Encore un témoignage qui atteste de la vitalité de la révolution : Yasser Munif
Mais Domenico Quirico et Pierre Piccinin (le journaliste et l'enseignant qui viennent d'être libérés) n'avaient pas demandé à l'ASL de les amener et de les accueillir dans une "zone libérée" ! Pierre Piccinin a dévoilé quel était leur objectif : "L’objectif principal était d’aller à Damas et de rentrer avec une qatiba qui nous attendait dans la banlieue de Damas pour nous amener jusqu’à la place des Abbassides, à l’intérieur de la ville. C’était risqué mais on avait là quelqu’un qu’on connaissait très bien. La route était bloquée par l’aviation syrienne. Alors nous avons décidé d’aller dans la région de Homs, à Qousseir. C’était notre plan B." Et finalement, pour sortir de la zone de Qousseir, ils ont essayé de retourner à la frontière avec 2 personnes de l'ASL (dont ils ne sont même pas sûrs qu'ils les ont trahis : ils le supposent seulement). La direction de l'ASL a suffisamment de casseroles au derrière, je ne vois pas l'intérêt d'en ajouter une nouvelle !Vérié2 a écrit:Mais on pourrait citer aussi le FLN algérien qui a été également capable d'accueillir et de protéger des journalistes dans ses maquis.
Plusieurs journalistes sont allés à Damas avec l'aide du CNS (notamment les fameux journalistes du Monde), mais cela veut dire accepter une série de contraintes pour voyager avec un minimum de sécurité. Ainsi, si je me rappelle bien, les journalistes du Monde ont mis des semaines et des semaines (peut-être un mois) pour faire le chemin inverse Damas ---> frontière.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Syrie
Sylvestre dans sa quette désespéré des "rebelles" non-jihadistes nous propose une interview avec un professeur universitaire qui est allé "au nord libéré de la Syrie...
que est ce donc qu'il trouve là-bas?
Le tableau suivant
Même qu'ils contrôlent la pipeline, la ressource la plus importante.
Si véritablement les résistants luttent contre les jihadistes, ils font OBJECTIVEMENT, le jeu d'Assad...
Et cela est logique vu que s'ils subissent toutes ces sévices sans pouvoir s'y opposer (autrement ils ne se trouveraient à 1500 dans les geôles jihadistes), je vois mal comment ils peuvent mener réellement un double combat
Une petite question Dr. Munif, comment vous êtes démerdé vu le "destin" des journalistes italiens pour rester deux mois dans la même région et faire ce reportage? Clandestin? Protégé par ceux qui se font arrêter, torturer, tuer et emprisonner?
La dernière paragraphe est tout simplement délirante. Bien au contraire , cela prouve par la millième fois la mainmise de l'hyper réaction moyenâgeuse sur la soi-disant "opposition" en Syrie.
Mais ce n'est pas grave, Sylvestre a encore des forts arguments contre les implications des déclarations du DR. Munif; Sur une autre question, voila la "réponse" de notre cher docteur:
Sa réponse est celle-la à la question si les gens "libérés" seraient favorables aux bombardements:
Donc pour la population même des "régions libérées" les rebelles c'est Al Quaida. Faut-il encore des preuves de ce que tout le monde sait sauf les aveugles qui continuent de nous parler d'une "opposition démocratique" valable?
que est ce donc qu'il trouve là-bas?
Le tableau suivant
Donc les jihadistes contrôlent la région Nord vu qu'ils sont capables d’arrêter plus de 1500 activistes, qu'ils imposent leur loi (avec l'accord de l'ASL qui les laisse faire derrière leur lignes) qu'ils torturent et qu'ils tuent.The revolutionaries are actually fighting on two fronts. On the one hand there is the regime, on the other hand there is the Al-Nusra and Al-Qaeda-created groups, the jihadists. And the jihadists are actually arresting, torturing, killing many activists — people who have been resisting since day one. Most of the Al-Qaeda-created groups are not really fighting the regime. They are staying in those northern parts. They are letting the Free Syrian Army and other factions to fight the regime and they come behind them and take over whatever liberated cities or villages there are. So they’re very vicious. As I said, they’re arresting activists. Anyone who criticizes them is arrested, tortured, sometimes killed. Right now they have more than 1,500 activists in their prisons.
So as you can see, there are two fronts in Syria right now: the jihadists on the one hand, and the regime on the other. And that’s why many people believe that the jihadists are in some way or another actually allied to the Syrian regime. Al-Qaeda is actually selling oil to the regime. The pipeline has to go through the region controlled [inaudible] between Al-Qaeda-created groups and the regime to get that oil to reach the coast.
Même qu'ils contrôlent la pipeline, la ressource la plus importante.
Si véritablement les résistants luttent contre les jihadistes, ils font OBJECTIVEMENT, le jeu d'Assad...
Et cela est logique vu que s'ils subissent toutes ces sévices sans pouvoir s'y opposer (autrement ils ne se trouveraient à 1500 dans les geôles jihadistes), je vois mal comment ils peuvent mener réellement un double combat
Une petite question Dr. Munif, comment vous êtes démerdé vu le "destin" des journalistes italiens pour rester deux mois dans la même région et faire ce reportage? Clandestin? Protégé par ceux qui se font arrêter, torturer, tuer et emprisonner?
La dernière paragraphe est tout simplement délirante. Bien au contraire , cela prouve par la millième fois la mainmise de l'hyper réaction moyenâgeuse sur la soi-disant "opposition" en Syrie.
Mais ce n'est pas grave, Sylvestre a encore des forts arguments contre les implications des déclarations du DR. Munif; Sur une autre question, voila la "réponse" de notre cher docteur:
Il ne sait rien "de si loin" mais il cause. Voila le sérieux de tels déclarations.You know, from far away I can’t really tell
Sa réponse est celle-la à la question si les gens "libérés" seraient favorables aux bombardements:
N'a pas lu Sylvestre la dernière ligne? "Ils (les habitants des régions "libérées") ne sont pas nécessairement en faveur du régime et ne sont pas nécessairement très favorables aux révolutionnaires, ou ce qu'ils appellent Al Quaida, gagnent"
YM: You know, from far away I can’t really tell. I think that the population is split, many people are against. I think that some people, because of the destruction and the violence and the killing, they’re seeing the strike as a “way out,” but I don’t think that they are necessarily the majority. People have learned in the past 30 months that no one is really allied to their cause or cares about the Syrian population, that the Syrian people don’t really have any friends (because some people talk about the “Friends of Syria” and so on) and they understood that the West — Europe and the U.S. — are not necessarily in favor of the victory of the revolution. Actually, people know that — you know, when you talk to the average person in Syria in those liberated areas — they tell you that whenever they’re losing any territory or region when they’re fighting against the regime, they receive weapons; whenever they are winning, the weapons stop coming. And the reason why this is, is because the West and the U.S. want to see this war go on as a stalemate because that’s in their interest. They’re not necessarily in favor of the regime, and they’re not necessarily very favorable for the revolutionaries, or what they call “Al-Qaeda” to win.
Donc pour la population même des "régions libérées" les rebelles c'est Al Quaida. Faut-il encore des preuves de ce que tout le monde sait sauf les aveugles qui continuent de nous parler d'une "opposition démocratique" valable?
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Syrie
Et si c'est question de publier en anglais, voici quelque chose de bien meilleure:
Cela ne vous suffit pas?Belgian academic blames Syrian poison gas attacks on US-backed opposition
By Alex Lantier
12 September 2013
After US-backed Syrian opposition forces released Italian journalist Domenico Quirico and Belgian academic Pierre Piccinin from captivity Sunday, Piccinin told Belgium’s RTL television Monday that the opposition had carried out the chemical attacks in Ghouta.
This is yet another indication that the US-European drive to war against Syria—based on claims that the Syrian regime carried out the August 21 Ghouta attack—is a provocation and a lie. (See also: Report links US-backed Syrian opposition to Ghouta gas attack.)
Piccinin and Quirico, a journalist for La Stampa, were detained in April and tortured by the Free Syrian Army (FSA) and the Farouq Brigades, a group inside the FSA whose commander, Abu Sakkar, is infamous for cannibalizing Syrian soldiers. Piccinin’s statement incriminating the Syrian opposition is all the more powerful as evidence, in that until recently he vocally supported the opposition.
Speaking to Luc Gilson of Belgium’s RTL television, Piccinin said: “It is a moral obligation to say this. It is not the government of Bashar al-Assad who used sarin or other military gases in the Damascus suburbs of Ghouta. We are sure of that, after having listened to a conversation that we overheard. I say it even though, since May 2012, I have ferociously defended the Free Syrian Army in its just struggle for democracy.”
Piccinin said he and Quirico overheard a Skype conversation, in which a Farouq Brigade commander and an FSA general took part from the facility where they were being detained. He explained, “According to the statements of officers of the opposition, it is not the regime of Bashar al-Assad that is responsible.”
Piccinin added that he and Quirico had “our heads spinning” after hearing this, as they knew that Washington would blame the attack on Assad and use it as a pretext to start a war.
Quirico, who still faces hearings with Italian legal officials, criticized Piccinin’s statement as “madness.” However, his account of events largely confirmed that of Piccinin.
He told La Stampa, “One day, from the room where we were being detained, through a half-open door, we heard a Skype conversation in English between three men. During this conversation, the men said that the gas attack in the two neighborhoods of Damascus had been committed by the opposition as a provocation, to push the West to act.”
Quirico explained his criticisms of Piccinin’s statement by stating: “I am not used to giving conversations overheard through doors the value of truth.”
Asked about Quirico’s statements on RTL television, Piccinin said he was “surprised.” He added, “We were together when we heard this conversation. I will call him in a little while, and we will discuss it.”
Significantly, Quirico also warned against a US-European war to support the Syrian opposition. He said, “The Americans have made many errors over the last years. But to carry out an action like this would only strengthen the jihadist forces … it would be a serious error. Our captors were happy at the idea of an American bombardment.”
This confirms that opposition forces had a motive for carrying out the type of provocation to start a US war that the opposition officials overheard by Quirico and Piccinin described.
Both Piccinin and Quirico reported that they were abused by their captors. “There were 152 days of imprisonment, small dark rooms where we were fighting against time, fear, humiliation, hunger, lack of pity, two mock executions, two failed escape attempts, the silence of God, family, of others, of life,” Quirico told La Stampa. Both also sharply criticized the Syrian opposition. Quirico said that it “has become fanaticism and the work of bandits.”
Piccinin said the opposition was based on “deep-going banditry on the one hand, and on the other these Islamist fighters who also come increasingly from abroad, from Afghanistan or Central Asia. I believe it would be insane and suicidal for the West to support such forces.”
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
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