Syrie
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Re: Syrie
Moi aussi, je suis surpris par l'analyse de Copas.... Copas cherche à minimiser l'implication de l'impérialisme. Il indique que cette implication est bien moindre qu'en Libye, mais cela ne l'empêchait pas, à l'époque, de nous expliquer que cette implication était totalement secondaire par rapport au processus révolutionnaire en cours !
Je suis surtout assez consterné par le silence du NPA, incapable de nager à contre-courant.
Et je rappelle la position défendue par la plateforme E lors de notre dernière conférence nationale : "Avec la crise et le « printemps arabe », les interventions impérialistes se multiplient au nom de la « démocratie ». En fait, les grandes puissances cherchent partout à maintenir leurs intérêts. Chaque victoire impérialiste est une défaite pour l’ensemble des travailleurs car elle renforce les bourgeoisies les plus puissantes. Contre l’unité nationale, contre le matraquage médiatique, nous sommes toujours opposés aux interventions impérialistes, pour la défaite de notre propre impérialisme. Nous combattons également les dirigeants de l’opposition qui cherchent à maintenir les soulèvements dans le cadre du régime et les complices locaux des impérialistes qui tentent de les canaliser pour recoloniser les peuples"
Je suis surtout assez consterné par le silence du NPA, incapable de nager à contre-courant.
Et je rappelle la position défendue par la plateforme E lors de notre dernière conférence nationale : "Avec la crise et le « printemps arabe », les interventions impérialistes se multiplient au nom de la « démocratie ». En fait, les grandes puissances cherchent partout à maintenir leurs intérêts. Chaque victoire impérialiste est une défaite pour l’ensemble des travailleurs car elle renforce les bourgeoisies les plus puissantes. Contre l’unité nationale, contre le matraquage médiatique, nous sommes toujours opposés aux interventions impérialistes, pour la défaite de notre propre impérialisme. Nous combattons également les dirigeants de l’opposition qui cherchent à maintenir les soulèvements dans le cadre du régime et les complices locaux des impérialistes qui tentent de les canaliser pour recoloniser les peuples"
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Syrie
Ce que Copas élude c'est le rôle que jouent les émirats et la Turquie au compte de l'impérialisme américain particulièrement et qui distingue la Lybie et la Syrie sur ce plan. Une intervention plus directe des impérialistes occidentaux se heurteraint à l'opposition chinoise et russe. Ils avancent donc leurs pions émiratis qui eux participent directement à l'armement de l'opposition syrienne.Gaston Lefranc a écrit:Moi aussi, je suis surpris par l'analyse de Copas.... Copas cherche à minimiser l'implication de l'impérialisme. Il indique que cette implication est bien moindre qu'en Libye, mais cela ne l'empêchait pas, à l'époque, de nous expliquer que cette implication était totalement secondaire par rapport au processus révolutionnaire en cours !
Je suis surtout assez consterné par le silence du NPA, incapable de nager à contre-courant.
Et je rappelle la position défendue par la plateforme E lors de notre dernière conférence nationale : "Avec la crise et le « printemps arabe », les interventions impérialistes se multiplient au nom de la « démocratie ». En fait, les grandes puissances cherchent partout à maintenir leurs intérêts. Chaque victoire impérialiste est une défaite pour l’ensemble des travailleurs car elle renforce les bourgeoisies les plus puissantes. Contre l’unité nationale, contre le matraquage médiatique, nous sommes toujours opposés aux interventions impérialistes, pour la défaite de notre propre impérialisme. Nous combattons également les dirigeants de l’opposition qui cherchent à maintenir les soulèvements dans le cadre du régime et les complices locaux des impérialistes qui tentent de les canaliser pour recoloniser les peuples"
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Syrie
Gaston Lefranc a écrit:Moi aussi, je suis surpris par l'analyse de Copas.... Copas cherche à minimiser l'implication de l'impérialisme. Il indique que cette implication est bien moindre qu'en Libye, mais cela ne l'empêchait pas, à l'époque, de nous expliquer que cette implication était totalement secondaire par rapport au processus révolutionnaire en cours !
Je suis surtout assez consterné par le silence du NPA, incapable de nager à contre-courant.
Et je rappelle la position défendue par la plateforme E lors de notre dernière conférence nationale : "Avec la crise et le « printemps arabe », les interventions impérialistes se multiplient au nom de la « démocratie ». En fait, les grandes puissances cherchent partout à maintenir leurs intérêts. Chaque victoire impérialiste est une défaite pour l’ensemble des travailleurs car elle renforce les bourgeoisies les plus puissantes. Contre l’unité nationale, contre le matraquage médiatique, nous sommes toujours opposés aux interventions impérialistes, pour la défaite de notre propre impérialisme. Nous combattons également les dirigeants de l’opposition qui cherchent à maintenir les soulèvements dans le cadre du régime et les complices locaux des impérialistes qui tentent de les canaliser pour recoloniser les peuples"
Gaston, tu nous prends pour des cons ou pas ?
Prétends-tu sérieusement que 25 millions de dollars c'est une intervention importante de l'impérialisme ?
De rappeler que 25 millions de dollars c'est rien c'est avoir une volonté de minimiser l'intervention de l'impérialisme ressort d'une drôle de logique.
Prétends-tu cela dis-le alors.
De la même façon et la c'était plus discutable car l'impérialisme était réellement intervenu militairement, sur la question libyenne, vous avez beau dire comme vous voulez mais ce ne fut pas une grande intervention impérialiste en termes de moyens et l'essentiel fut fait par le peuple libyen qui s'est débarrassé d'une crapule bourgeoise milliardaire. Ce qui est une réalité.
La faiblesse politique du mouvement ouvrier européen a fait que beaucoup de soulèvements en Afrique du Nord et ailleurs n'ont pas eu le soutien nécessaire dans la lutte contre la bourgeoisie et son appareil d'état. Le mouvement ouvrier s'est soumis à son appareil d'état bourgeois pour cela, ou a vomit d'insultes contre le mouvement populaire mais ne s'est pas bougé le cul.
La vérité c'est que Gaston reste dans un campisme réactionnaire refusant de te mettre du côté d'un peuple qui est en lutte contre un régime qui est bourgeois et était bien en cours dans une grande partie du capital international.
Quand un peuple se soulève contre la tyrannie de son régime, une partie du gauchisme européen n'est pas là et est aux abonnés absents. C'est une très grave erreur. Les portes de la reconstruction du mouvement ouvrier passent par ces batailles. Être dans le ni ni et n'avoir pas un mot sérieux de comment les masses syriennes peuvent se débarasser de la tyrannie sans se faire avoir par des clans impérialistes ou des forces réactionnaires endémiques est une grave erreur.
Ca ne signifie nullement quand on dit cela qu'on est pour l'impérialisme, et il faut être particulierement réac pour le penser. Ca fait longtemps que le régime syrien n'est pas anti-impérialiste si pour autant qu'il l'ait été et que de nombreux liens se sont tissés comme avec Moubarak.
La situation actuelle est que le peuple syrien se trouve quasiment seul face au massacreur des communistes, des palestiniens et des frères musulmans, l'égorgeur du Liban avec l'accord des puissances impérialistes. C'est une réalité.
Les camps changent sans cesse avec l'impérialisme. Ceux qui cherchent de quel côté se situe l'impérialisme pour se positionner sans jamais se mettre du côté des peuples et des classes ouvrières finissent en ventilateurs car l'impérialisme ne se se pose pas des questions métaphysiques et change de camp régulièrement.
Les kurdes auraient été tour à tour des salopards ou des vaillants défenseurs de la liberté au moins une fois par décennie.
Nous sommes confrontés à un soulèvement populaire comme cela se fit en Egypte, en Jordanie, au Bahrein, en Libye, en Tunisie, au Yemen, au Maroc, en Algérie, en Iran, etc et demain en Arabie Saoudite, en Irak, à nouveau en Algérie, au Maroc, etc.
Dans toutes ces batailles c'est bien sur derrière la bataille de la classe ouvrière, son droit à organisation, à se syndiquer, la possibilité de développer des partis révolutionnaires, les libertés individuelles et collectives , qui se joue. Et c'est cela l'objectif des révolutionnaires : élargir les marges de manœuvres et les libertés de la classe ouvrière.
Ca ne suppose aucun suivisme vis à vis de clans réactionnaires, mais de prendre la mesure du souffle populaire qui se cherche là.
Ces possibilités sont nulles sous le fascisme. Prétendre le contraire c'est prendre les gens pour des cons. Prétendre que les régimes bourgeois n'existent pas, que la bourgeoisie syrienne n'existe pas et en faire un fantôme qui ne soit pas un ennemi, c'est se rouler dans le sang des communistes syriens.
A chaque fois qu'un soulèvement populaire a lieu, se détourner sous prétexte que ça facilite l'intervention de l'impérialisme condamne à l'inactivité totale. A l'époque de l'impérialisme avec un tel raisonnement ça ne laisse le droit qu'à une seule classe ouvrière de résister , celle des USA, toutes les autres étant des pantins de l'impérialisme...
la lutte contre l'impérialisme ne passe pas par le mépris des peuples qui se soulèvent pour leurs libertés.
Gaston choisit le camp du ni-ni, ni du côté de la classe populaire, ni du côté du régime bourgeois.
C'est une grave erreur.
Pour construire cela "on" exagère l'importance de l'attaque de l'impérialisme . Elle se fera peut-être fort après mais ce n'est pas le cas actuellement, mais parait plus comme une opération de pub.
Les clans réactionnaires qui s'agitent dans le creux de la résistance populaire n'implique nullement qu'on ne soit pas du côté des revendications sur les droits des travailleurs, les libertés individuelles et collectives.
L'indépendance de l'action des révolutionnaires ne se situe pas en niant le mouvement populaire en n'en parlant jamais, en le minimisant méthodiquement, en grossissant le danger d'intervention impérialiste pour ne pas avoir à se prononcer.
Sur la question de la Turquie si certains s'imaginent que cet appareil d'état bourgeois et sa bourgeoisie derrière n'ont pas d"autre ambition que d'obéir à l'impérialisme américain ils se trompent, lourdement. La Turquie est une puissance régionale en ascension.
Demain certains cracheront contre la révolution iranienne, comme d'autres par le passé ont craché sur Lénine, "l'agent de l'impérialisme allemand ".
Pire encore, dans les prémices de l'explosion chinoise qui arrive c'est mal parti et peu clair.
Quand donc Gaston soutiendra le mouvement populaire ?
Pour ce qui est de Duhring je n'ai pas attendu qu'il sorte de sa sieste pour condamner l'attitude de l'appareil d'état turc et toutes les raisons de son intervention pour essayer de peser sur l'opposition syrienne à la dictature.
De même ça fait longtemps que j'attaque les manœuvres de l'appareil d'état feodalo-bourgeois de l'Arabie Saoudite. Si on remonte les fils sur les révolutions arabes, le Bahrein, l'Arabie Saoudite on verra le nombre de fois que je suis intervenu sur le sujet et le fait que Duhring s'en tape complétement. On laissera de côté l'aspect farfelu de controler la Syrie par un système émirati
Êtes-vous ou pas du côté des revendications en matière de libertés individuelles et collectives ? De quelle façon concrète ?
Êtes-vous du côté du mouvement populaire contre l'appareil d'état bourgeois et fasciste ? (allez racontez-moi que ce n'est pas un régime fasciste et bourgeois).
Que dites-vous aux Syriens, on a bien compris que c'étaient les seuls à être critiqués par Gaston . Il attaque justement les velléités de l'impérialisme même si il les exagère et que la tendance claire a commis une connerie claire là dessus en sortant un truc comme si c’était important sur 25 millions de $, enfin peut-être, suivant des milieux bien informés.
Il n'a pas un mot contre le massacreur des communistes syriens, celui qui a fait tirer à l'arme lourde contre des camps palestiniens. Pas un mot sur les mouvements de masse syriens, pas un mot sur les revendications du peuple syrien.
C'est une position dommageable.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Encore une fois à côté de la plaque ! Tu nous ressasses ces 25M$ mais que sais-tu des sommes investis par les émiratis dans cette guerre au compte des intérêts de l'impérialisme américain et un peu des leurs du moment que ces intérêts coïncident ? Rien que dalle ! Copas révasse, il aime à travestir les choses, ses interventions sur la Lybie en témoignent. La lutte des classes ce n'est pas un clan féodo-bourgeois contre un autre comme en Lybie, c'est un peuple qui se soulève, des travailleurs qui déboulent dans l'arène de l'histoire par des moyens qui leurs sont propres. On a largement vu où conduit une vision d'halluciné de la lutte des classes en Lybie ; on cherche encore la soi-disante composante principale de la révolution lybienne. Des clans oui, des tueries entre ces clans encore oui, une lutte de pouvoir entre ces clans cent fois oui, mais des travailleurs aspirant à prendre sa destinée en main on cherche encore ! Entre temps, l'impérialisme a creusé son sillon dans cette région un peu plus profondément d'autant que l'instabilité en Lybie assure aux gouvernements bourgeois tunisien, egyptien un rempart contre les aspirations des travailleurs qui eux ont menés une vraie révolution ...Copas a écrit:Gaston Lefranc a écrit:Moi aussi, je suis surpris par l'analyse de Copas.... Copas cherche à minimiser l'implication de l'impérialisme. Il indique que cette implication est bien moindre qu'en Libye, mais cela ne l'empêchait pas, à l'époque, de nous expliquer que cette implication était totalement secondaire par rapport au processus révolutionnaire en cours !
Je suis surtout assez consterné par le silence du NPA, incapable de nager à contre-courant.
Et je rappelle la position défendue par la plateforme E lors de notre dernière conférence nationale : "Avec la crise et le « printemps arabe », les interventions impérialistes se multiplient au nom de la « démocratie ». En fait, les grandes puissances cherchent partout à maintenir leurs intérêts. Chaque victoire impérialiste est une défaite pour l’ensemble des travailleurs car elle renforce les bourgeoisies les plus puissantes. Contre l’unité nationale, contre le matraquage médiatique, nous sommes toujours opposés aux interventions impérialistes, pour la défaite de notre propre impérialisme. Nous combattons également les dirigeants de l’opposition qui cherchent à maintenir les soulèvements dans le cadre du régime et les complices locaux des impérialistes qui tentent de les canaliser pour recoloniser les peuples"
Gaston, tu nous prends pour des cons ou pas ?
Prétends-tu sérieusement que 25 millions de dollars c'est une intervention importante de l'impérialisme ?
De rappeler que 25 millions de dollars c'est rien c'est avoir une volonté de minimiser l'intervention de l'impérialisme ressort d'une drôle de logique.
Prétends-tu cela dis-le alors.
Pour ce qui est de Duhring je n'ai pas attendu qu'il sorte de sa sieste pour condamner l'attitude de l'appareil d'état turc et toutes les raisons de son intervention pour essayer de peser sur l'opposition syrienne à la dictature.
De même ça fait longtemps que j'attaque les manœuvres de l'appareil d'état feodalo-bourgeois de l'Arabie Saoudite. Si on remonte les fils sur les révolutions arabes, le Bahrein, l'Arabie Saoudite on verra le nombre de fois que je suis intervenu sur le sujet et le fait que Duhring s'en tape complétement. On laissera de côté l'aspect farfelu de controler la Syrie par un système émirati
Fais toi embaucher dans une ONG, embrasse une cause humanitaire mais arrête un peu ton cinéma !
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Syrie
C'est tout à fait absurde en effet de se focaliser sur ce budget américain qui se limiterait à 25 millions de dollars. L'intervention impérialiste est multiforme : pressions diplomatiques, blocus économique, gel des avoirs bancaires, corruption d'une partie des élites dirigeantes, actions militaires diverses. Même si chacune des composantes de la coalition (Turquie, Qatar, Arabie Saoudite, Etats Unis, France etc) a ses propres objectifs, il n'en reste pas moins qu'elles conjuguent des moyens considérables face à un petit Etat du tiers monde. Et, justement, comme tu le notes la Turquie est une puissance régionale et même une assez grande puissance militaire auprès de laquelle la Syrie ne fait pas le poids.
A ce jour, à part des Etats bénéficiant d'un appui populaire massif et d'un encadrement de leur population, comme Cuba ou le Vietnam, très peu de petits Etats ont réussi à résister aux opérations de déstabilisation de l'impérialisme. Sans nécessairement que celui-ci ait eu besoin d'investir officiellement des sommes considérables.
En fait, il est assez difficile de quantifier avec précision les interventions occidentales d'un côté, russo-chinoise de l'autre, et ce n'est pas le meilleur moyen de comprendre la situation. Les impérialistes les plus puissants du monde ont décidé d'abattre le régime syrien et, ne t'inquiète pas, ils s'en donnent les moyens. Y compris sur le plan de la propagande et du bourrage de crânes de leurs propres peuples !
A ce jour, à part des Etats bénéficiant d'un appui populaire massif et d'un encadrement de leur population, comme Cuba ou le Vietnam, très peu de petits Etats ont réussi à résister aux opérations de déstabilisation de l'impérialisme. Sans nécessairement que celui-ci ait eu besoin d'investir officiellement des sommes considérables.
En fait, il est assez difficile de quantifier avec précision les interventions occidentales d'un côté, russo-chinoise de l'autre, et ce n'est pas le meilleur moyen de comprendre la situation. Les impérialistes les plus puissants du monde ont décidé d'abattre le régime syrien et, ne t'inquiète pas, ils s'en donnent les moyens. Y compris sur le plan de la propagande et du bourrage de crânes de leurs propres peuples !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
Curieusement les premiers troubles post Afez-El Assad ont commencé dés lors que l'entrée de la Syrie dans l'économie de marché se traduisant par des privatisations un relâchement du contrôle des prix, l'arrêt progressif des prix garantis aux agriculteurs, ont produit leur premier effet : hausse des prix, hausse de la pauvreté, chômage, etc.verié2 a écrit:C'est tout à fait absurde en effet de se focaliser sur ce budget américain qui se limiterait à 25 millions de dollars. L'intervention impérialiste est multiforme : pressions diplomatiques, blocus économique, gel des avoirs bancaires, corruption d'une partie des élites dirigeantes, actions militaires diverses. Même si chacune des composantes de la coalition (Turquie, Qatar, Arabie Saoudite, Etats Unis, France etc) a ses propres objectifs, il n'en reste pas moins qu'elles conjuguent des moyens considérables face à un petit Etat du tiers monde. Et, justement, comme tu le notes la Turquie est une puissance régionale et même une assez grande puissance militaire auprès de laquelle la Syrie ne fait pas le poids.
A ce jour, à part des Etats bénéficiant d'un appui populaire massif et d'un encadrement de leur population, comme Cuba ou le Vietnam, très peu de petits Etats ont réussi à résister aux opérations de déstabilisation de l'impérialisme. Sans nécessairement que celui-ci ait eu besoin d'investir officiellement des sommes considérables.
En fait, il est assez difficile de quantifier avec précision les interventions occidentales d'un côté, russo-chinoise de l'autre, et ce n'est pas le meilleur moyen de comprendre la situation. Les impérialistes les plus puissants du monde ont décidé d'abattre le régime syrien et, ne t'inquiète pas, ils s'en donnent les moyens. Y compris sur le plan de la propagande et du bourrage de crânes de leurs propres peuples !
C'est partant des rapports sociaux de production entre avant 2000 et aujourd'hui, et le jeu des puissances impérialistes que l'on peut comprendre les raisons de ce conflit.
Jusque là le régime Assad bien que tenant le pays d'une main de fer, avait le soutien des masses laborieuses.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Syrie
Copas, ce n'est pas en répétant mille fois le mot "fasciste" que tu vas nous convaincre de soutenir tes milices armées par l'impérialisme. C'est toi qui campe dans un campisme étroit, en nous sommant de soutenir tous ceux qui utilisent des armes contre Assad. Assad est un dictateur infâme, mais cela n'implique absolument pas qu'on doive soutenir n'importe quelle milice "anti-Assad" qui sévit dans le pays. Etre solidaire du peuple syrien et de ses aspirations n'implique absolument pas qu'il faille soutenir n'importe quelle milice réactionnaire aux ordres de l'impérialisme ou de ses relais dans la région, et qui ne sont pas plus progressistes que Assad.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Syrie
Une bonne réponse aux analyses campistes : A note on the complexities of the Syrian uprising
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Syrie: «Les dangers de la liquidation de Zeino Berri»
http://alencontre.org/moyenorient/syrie/syrie-les-dangers-de-la-liquidation-de-zeino-berri.html
http://alencontre.org/moyenorient/syrie/syrie-les-dangers-de-la-liquidation-de-zeino-berri.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Syrie
Bon article, en effet, qui plaide en faveur d'une compréhension plus fine et moins sommaire et réductrice de la situation syrienne, que celles exposées ci-dessus, par Vérié, Gaston et Duhring.sylvestre a écrit:Une bonne réponse aux analyses campistes : A note on the complexities of the Syrian uprising
Dans le même ordre d'idées, une analyse détaillée de la situation par Leïla Vignal, « Syrie, anatomie d’une révolution », La Vie des idées, 27 juillet 2012. ISSN : 2105-3030. URL : http://www.laviedesidees.fr/Syrie-anatomie-d-une-revolution.html
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Syrie
Je trouve cette analyse au contraire très faible, et ses efforts pour minimiser le degré d'implication de l'impérialisme sont vraiment pas convaincants. C'est d'ailleurs assez étrange de s'acharner à vouloir minimiser cette implication, alors qu'en fait le soutien aux milices pro-impérialistes ne dépend pas, pour eux, du degré d'implication de l'impérialisme (en fait, il suffit qu'il y ait un soulèvement populaire contre un dictateur pour qu'ils apportent un soutien à tous les groupes armés qui opèrent, y compris si ces groupes sont totalement liés à l'impérialisme)... mais comme c'est difficile à faire avaler, ils s'acharnent à vouloir minimiser cette implication.
Cette contribution critique celle de John Rees, qui a écrit un texte très intéressant : http://www.counterfire.org/index.php/theory/157-international/15938-syria-empire-and-revolution-a-reply-to-the-critics-of-the-anti-war-movement ; et c'est vraiment malhonnête, Sylvestre, d'assimiler ce type de position avec le "campisme" stalinien.
Tout à fait d'accord avec la position de principe élémentaire de Rees : " we are opposed to Assad but also opposed to Western intervention and, this is only logical but seems to be contested, also oppose those within the Syrian revolution who are calling for and taking arms from Western imperialism".
Et Rees a également raison de critiquer le positionnement confusionniste "'Victory to the FSA' [armée syrienne libre] with 'No Foreign Intervention' without also criticising those in Syria calling for intervention. But this risks incoherence since the meaning of this position would be: ‘Support the FSA, some of whom are calling for Western intervention, but no to Western intervention.’ Logic and politics decree that this is an unsatisfactory stance". On ne peut pas soutenir des milices pro-impérialistes, qui demandent une intervention accrue de l'impérialisme, tout en disant "non à l'intervention impérialiste". Mauvais équilibrisme, et dans les faits, c'est l'opposition à notre propre impérialisme qui est rangée au placard, comme on peut malheureusement le constater avec ce que dit le NPA.
Cette contribution critique celle de John Rees, qui a écrit un texte très intéressant : http://www.counterfire.org/index.php/theory/157-international/15938-syria-empire-and-revolution-a-reply-to-the-critics-of-the-anti-war-movement ; et c'est vraiment malhonnête, Sylvestre, d'assimiler ce type de position avec le "campisme" stalinien.
Tout à fait d'accord avec la position de principe élémentaire de Rees : " we are opposed to Assad but also opposed to Western intervention and, this is only logical but seems to be contested, also oppose those within the Syrian revolution who are calling for and taking arms from Western imperialism".
Et Rees a également raison de critiquer le positionnement confusionniste "'Victory to the FSA' [armée syrienne libre] with 'No Foreign Intervention' without also criticising those in Syria calling for intervention. But this risks incoherence since the meaning of this position would be: ‘Support the FSA, some of whom are calling for Western intervention, but no to Western intervention.’ Logic and politics decree that this is an unsatisfactory stance". On ne peut pas soutenir des milices pro-impérialistes, qui demandent une intervention accrue de l'impérialisme, tout en disant "non à l'intervention impérialiste". Mauvais équilibrisme, et dans les faits, c'est l'opposition à notre propre impérialisme qui est rangée au placard, comme on peut malheureusement le constater avec ce que dit le NPA.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Syrie
article de bellaciao a prendre avec précautions comme tout ce qui retourne de la syrie ou de la libye en son temps. effectivement les US sont les grands champions du soutien par pays interposés, quatar et arabie saoudite, d'autant que c'est plus efficasse. panchoa
L’avenir de la Syrie "libérée" : Nettoyage ethnique religieux et génocide
de : Shamus COOKE
mercredi 8 août 2012 - 13h16
Un revirement fascinant s’est opéré dans les médias-systèmes étasuniens : Au bout d’un an de propagande anti-syrienne et de mensonges, des bribes de la vérité commencent à être révélées au public. Il se peut que ce soit trop peu et trop tard : le pays se débat dans un cauchemar de nettoyage ethnique religieux et de massacres.
Après avoir incité à la guerre sans discontinuer, le New York Times s’est donné une seconde pour essuyer le sang de ses mains avant de se mettre à décrire le véritable état des choses en Syrie. Apparemment, les reportages précédents affirmant que l’armée syrienne massacrait sans discrimination les citoyens de Homs n’étaient qu’un mensonge qui tournait en boucle dans les médias.
Il apparaît maintenant que c’était exactement le contraire.
En réalité, beaucoup des réfugiés qui se sont enfuis de Homs étaient des chrétiens persécutés, attaqués par des membres de l’Armée Syrienne Libre qui ont aussi assassiné des membres de minorités religieuses dans le but de recruter des Sunnites radicaux en Syrie pour mener une guerre religieuse contre l’état laïque syrien.
Le contexte
Comme l’Armée Syrienne Libre n’est pas le fruit d’une révolution populaire - mais de l’argent et des armes de l’Arabie Saoudite - il fallait que la guerre pour abattre le gouvernement syrien soit une guerre ethnique et religieuse. L’Arabie Saoudite se sert depuis longtemps du Wahhabisme, une forme rare d’extrémisme de l’Islam sunnite, comme d’une outil politique, en l’exportant dans les pays dont elle veut renverser les gouvernements.
Les Etats-Unis soutiennent depuis longtemps les efforts de l’Arabie Saoudite dans ce sens dans une dynamique qui a progressivement donné naissance aux Talibans et à Al Qaeda. Les Etats-Unis refusent de renoncer à cette stratégie parce qu’elle est incroyablement efficace pour renverser des gouvernements "hostiles", ce qui n’empêche pas de maintenir de grandes parties du Moyen-Orient dans l’Islam traditionnel qui exerce un bon contrôle des activités politiques de la classe laborieuse, d’autant plus qu’en Arabie Saoudite les manifestations, les syndicats et les droits civils sont illégaux.
Les minorités religieuses persécutées de Homs considéraient le gouvernement syrien comme leur allié contre les "libérateurs" de l’ASL, les chéris des médias étasuniens et les marionnettes au service de la politique étrangère de l’Arabie Saoudite.
La persécution des minorités
Un article d’opinion du New York Times (*) a décrit les faits mieux qu’aucun reportage précédent :
"L’opposition [l’armée Syrienne Libre] armée et financée par l’Arabie Saoudite a "nettoyé" la province de Homs de 80 000 chrétiens en les chassant de chez eux... en mars et ces chrétiens ont petit à petit abandonné l’espoir de rentrer chez eux un jour".
"Le nettoyage ethnique perpétré par les rebelles [l’Armée Syrienne Libre] a conduit une partie des Sunnites qui au départ soutenaient les rebelles et des Syriens qui hésitaient entre les deux camps à se rallier à Assad. Beaucoup de gens qui auparavant considéraient le régime comme une kleptocratie, le voient maintenant comme le meilleur défenseur du pluralisme [ethnique et religieux] en danger. "
La complicité des Etats-Unis
Cette soudaine volte-face révèle des faits qui sont connus depuis longtemps par le gouvernement et les médias étasuniens. Le New York Times ajoute :
"Washington est conscient de l’ampleur du problème [fanatisme religieux et persécution des minorités]. Déjà en juin 2011, Robert Stephen Ford, l’ambassadeur étasunien en Syrie, avait prévenu ses homologues à Damas de ce qu’Al Qaeda avait infiltré les forces de l’opposition. En s’entêtant à soutenir la tentative de l’Arabie Saoudite pour déstabiliser la Syrie, Washington, loin d’aider Israël ou d’affaiblir l’Iran, contribue a créer une crise humanitaire qui reviendra hanter les Etats-Unis.
En résumé : les politiciens étasuniens des deux partis politiques ont menti au public sur la vraie nature du conflit en Syrie parce que le spectacle d’un pays non allié des Etats-Unis détruit par de barbares luttes ethniques et religieuses leur donnait un avantage politique.
Un dernier extrait de l’article du New York Times :
"L’indifférence apparente de la communauté internationale à la dégradation de la situation des minorités religieuses syriennes -et le fait que les gouvernements occidentaux unis contre Assad n’aient quasiment jamais critiqué les forces d’opposition- nourrit un profond sentiment anti-étasunien parmi les Syrien laïcs qui voient les Etats-Unis s’aligner sur l’Arabie Saoudite, le berceau du Wahhabisme [sunnisme extrémiste], contre l’état le plus résolument laïc du monde arabe."
Voilà. il a fallu plus d’un an, mais tout à coup, tout n’est plus blanc ou noir dans la guerre syrienne, ce n’est plus les bons contre les méchants. Il n’est pas question de porter le gouvernement syrien aux nues, mais la dévastation infligée au pays l’a été sur de fausses prémices à l’instigation de puissances étrangères -l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis- qui voulaient à tous prix annihiler le pays pour isoler l’Iran et faciliter le renversement de ce dernier. Prétendre que cette entreprise meurtrière est une avancée de la démocratie -comme l’ont fait les politiciens et les médias étasuniens- n’est pas seulement un sommet d’hypocrisie ; cela rentre dans la catégorie réservée à ceux qu’on appelle des criminels de guerre.
Shamus Cooke
Shamus Cooke est assistant social et syndicaliste, et il écrit pour Workers Action (www.workerscompass.org).
Note : * Lien de l’article en question : http://www.nytimes.com/2012/08/04/o....
Pour consulter l’original : http://www.countercurrents.org/cook...
Traduction : Dominique Muselet
http://www.legrandsoir.info/l-aveni...
L’avenir de la Syrie "libérée" : Nettoyage ethnique religieux et génocide
de : Shamus COOKE
mercredi 8 août 2012 - 13h16
Un revirement fascinant s’est opéré dans les médias-systèmes étasuniens : Au bout d’un an de propagande anti-syrienne et de mensonges, des bribes de la vérité commencent à être révélées au public. Il se peut que ce soit trop peu et trop tard : le pays se débat dans un cauchemar de nettoyage ethnique religieux et de massacres.
Après avoir incité à la guerre sans discontinuer, le New York Times s’est donné une seconde pour essuyer le sang de ses mains avant de se mettre à décrire le véritable état des choses en Syrie. Apparemment, les reportages précédents affirmant que l’armée syrienne massacrait sans discrimination les citoyens de Homs n’étaient qu’un mensonge qui tournait en boucle dans les médias.
Il apparaît maintenant que c’était exactement le contraire.
En réalité, beaucoup des réfugiés qui se sont enfuis de Homs étaient des chrétiens persécutés, attaqués par des membres de l’Armée Syrienne Libre qui ont aussi assassiné des membres de minorités religieuses dans le but de recruter des Sunnites radicaux en Syrie pour mener une guerre religieuse contre l’état laïque syrien.
Le contexte
Comme l’Armée Syrienne Libre n’est pas le fruit d’une révolution populaire - mais de l’argent et des armes de l’Arabie Saoudite - il fallait que la guerre pour abattre le gouvernement syrien soit une guerre ethnique et religieuse. L’Arabie Saoudite se sert depuis longtemps du Wahhabisme, une forme rare d’extrémisme de l’Islam sunnite, comme d’une outil politique, en l’exportant dans les pays dont elle veut renverser les gouvernements.
Les Etats-Unis soutiennent depuis longtemps les efforts de l’Arabie Saoudite dans ce sens dans une dynamique qui a progressivement donné naissance aux Talibans et à Al Qaeda. Les Etats-Unis refusent de renoncer à cette stratégie parce qu’elle est incroyablement efficace pour renverser des gouvernements "hostiles", ce qui n’empêche pas de maintenir de grandes parties du Moyen-Orient dans l’Islam traditionnel qui exerce un bon contrôle des activités politiques de la classe laborieuse, d’autant plus qu’en Arabie Saoudite les manifestations, les syndicats et les droits civils sont illégaux.
Les minorités religieuses persécutées de Homs considéraient le gouvernement syrien comme leur allié contre les "libérateurs" de l’ASL, les chéris des médias étasuniens et les marionnettes au service de la politique étrangère de l’Arabie Saoudite.
La persécution des minorités
Un article d’opinion du New York Times (*) a décrit les faits mieux qu’aucun reportage précédent :
"L’opposition [l’armée Syrienne Libre] armée et financée par l’Arabie Saoudite a "nettoyé" la province de Homs de 80 000 chrétiens en les chassant de chez eux... en mars et ces chrétiens ont petit à petit abandonné l’espoir de rentrer chez eux un jour".
"Le nettoyage ethnique perpétré par les rebelles [l’Armée Syrienne Libre] a conduit une partie des Sunnites qui au départ soutenaient les rebelles et des Syriens qui hésitaient entre les deux camps à se rallier à Assad. Beaucoup de gens qui auparavant considéraient le régime comme une kleptocratie, le voient maintenant comme le meilleur défenseur du pluralisme [ethnique et religieux] en danger. "
La complicité des Etats-Unis
Cette soudaine volte-face révèle des faits qui sont connus depuis longtemps par le gouvernement et les médias étasuniens. Le New York Times ajoute :
"Washington est conscient de l’ampleur du problème [fanatisme religieux et persécution des minorités]. Déjà en juin 2011, Robert Stephen Ford, l’ambassadeur étasunien en Syrie, avait prévenu ses homologues à Damas de ce qu’Al Qaeda avait infiltré les forces de l’opposition. En s’entêtant à soutenir la tentative de l’Arabie Saoudite pour déstabiliser la Syrie, Washington, loin d’aider Israël ou d’affaiblir l’Iran, contribue a créer une crise humanitaire qui reviendra hanter les Etats-Unis.
En résumé : les politiciens étasuniens des deux partis politiques ont menti au public sur la vraie nature du conflit en Syrie parce que le spectacle d’un pays non allié des Etats-Unis détruit par de barbares luttes ethniques et religieuses leur donnait un avantage politique.
Un dernier extrait de l’article du New York Times :
"L’indifférence apparente de la communauté internationale à la dégradation de la situation des minorités religieuses syriennes -et le fait que les gouvernements occidentaux unis contre Assad n’aient quasiment jamais critiqué les forces d’opposition- nourrit un profond sentiment anti-étasunien parmi les Syrien laïcs qui voient les Etats-Unis s’aligner sur l’Arabie Saoudite, le berceau du Wahhabisme [sunnisme extrémiste], contre l’état le plus résolument laïc du monde arabe."
Voilà. il a fallu plus d’un an, mais tout à coup, tout n’est plus blanc ou noir dans la guerre syrienne, ce n’est plus les bons contre les méchants. Il n’est pas question de porter le gouvernement syrien aux nues, mais la dévastation infligée au pays l’a été sur de fausses prémices à l’instigation de puissances étrangères -l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis- qui voulaient à tous prix annihiler le pays pour isoler l’Iran et faciliter le renversement de ce dernier. Prétendre que cette entreprise meurtrière est une avancée de la démocratie -comme l’ont fait les politiciens et les médias étasuniens- n’est pas seulement un sommet d’hypocrisie ; cela rentre dans la catégorie réservée à ceux qu’on appelle des criminels de guerre.
Shamus Cooke
Shamus Cooke est assistant social et syndicaliste, et il écrit pour Workers Action (www.workerscompass.org).
Note : * Lien de l’article en question : http://www.nytimes.com/2012/08/04/o....
Pour consulter l’original : http://www.countercurrents.org/cook...
Traduction : Dominique Muselet
http://www.legrandsoir.info/l-aveni...
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Syrie
Gaston Lefranc a écrit:
Tout à fait d'accord avec la position de principe élémentaire de Rees : " we are opposed to Assad but also opposed to Western intervention and, this is only logical but seems to be contested, also oppose those within the Syrian revolution who are calling for and taking arms from Western imperialism".
Je pense qu'il est correct de critiquer cette position à deux points de vue :
- A l'heure qu'il est, il n'y a eu aucune indication de livraison d'armes par l'impérialisme occidental aux insurgés syriens.
- Si des insurgés prenaient des armes fournies par des pays impérialistes, cela ne disqualifierait pas automatiquement leur combat. Les exemples sont très nombreux de luttes populaires soutenues pour leurs propres intérêts par l'une ou l'autre des puissances impérialistes.
Il me semble de ce point de vue que Richard Seymour (Lenin's tomb) a mille fois raison d'insister sur le fait que l'analyse marxiste de l'impérialisme est l'analyse d'une compétition, d'une lutte entre différents blocs de capitaux attachés à des Etats. Il est de ce point de vue assez curieux que soit tu le rôle de la Russie et de la Chine, précisément en tant que blocs de capitaux défendant leurs intérêts dans la région, c'est à dire en tant que puissances impérialistes. Pourtant la Russie, elle, ne se prive pas de fournir le régime d'Assad en armes lourdes !
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Comment s'organise l'opposition intérieure en Syrie ?
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/08/comment-s-organise-l-opposition-interieure-en-syrie_1743592_3232.html
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/08/comment-s-organise-l-opposition-interieure-en-syrie_1743592_3232.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Syrie
Un article de fond bien utile, qui met les évènements actuels dans le contexte de l'histoire sociale et politique de la Syrie depuis 1946 : The Syrian crucible
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Les Comités Locaux de Coordination ont publié une charte signée par un certain nombre de bataillons de l'Armée Syrienne Libre. Elle comporte entre autres une prise de position contre le sectarisme religieux.
http://www.socialistworker.co.uk/art.php?id=29331
http://www.socialistworker.co.uk/art.php?id=29331
A code of conduct pledge
The Syrian revolution’s leadership in the Local Coordinating Committees (LCCs) has issued a code of conduct for the growing ranks of the Free Syrian Army.
Many key battalions have signed up—the military leadership of Deir el-Zour, Hama, Homs, Damascus and other rebel areas. An Aleppo battalion also agreed to its charter, but as yet the major Unity Brigade that is defending the city has not agreed.
The initiative is about keeping the resistance under popular control. The articles pledge to “defend Syrian revolutionaries in the face of tyranny and ensure the continuation of the revolution to oust the regime”.
It sets out the procedures to deal with prisoners, and for raising money for the rebellion. But crucially, it asserts the need to uphold religious tolerance and the unity against any attempt to foment sectarianism.
Simon Assaf
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
The initiative is about keeping the resistance under popular control.
Ce qui signifie que l'ALS serait aujourd'hui sous "contrôle populaire". A mon avis, il y a loin entre ces discours et la réalité des faits. On nous avait raconté la même chose à propos de la Libye...
Ce serait regrettable que l'extrême-gauche nourrisse des illusions sur cette coalition hétéroclite et cautionne ainsi la propagande impérialiste occidentale. Une vision lucide de la situation n'implique pas un soutien, même critique, à Assad. Comme tu l'as souligné, Sylvestre, la Syrie est le terrain d'affrontements inter impérialistes, Occidentaux d'un côté, Russo-Chinois de l'autre.
Certes, pour des révolutionnaires marxistes, s'il y en avait, ce ne serait pas une trahison de se procurer des armes auprès des impérialistes, à condition de conserver leur indépendance politique complète. Mais il semble bien, au delà des déclarations purement platoniques, que l'emprise des divers services occidentaux et de leurs relais saoudiens et quataris, comme de la Turquie, sur l'ALS soit très forte. Comment pourrait-il en être autrement alors que l'ALS a ses bases arrières en Turquie ?
Si on regarde le passé, les mouvements de libération qui ont pu s'appuyer sur un impérialisme sans passer sous sa coupe étaient très puissants et très structurés, par exemple le FNL vietnamien. Ce n'est pas du tout le cas de l'ALS qui n'a aucune unité ni organisationnelle ni idéologique.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
On ne peut mieux dire ...verié2 a écrit:The initiative is about keeping the resistance under popular control.
Ce qui signifie que l'ALS serait aujourd'hui sous "contrôle populaire". A mon avis, il y a loin entre ces discours et la réalité des faits. On nous avait raconté la même chose à propos de la Libye...
Ce serait regrettable que l'extrême-gauche nourrisse des illusions sur cette coalition hétéroclite et cautionne ainsi la propagande impérialiste occidentale. Une vision lucide de la situation n'implique pas un soutien, même critique, à Assad. Comme tu l'as souligné, Sylvestre, la Syrie est le terrain d'affrontements inter impérialistes, Occidentaux d'un côté, Russo-Chinois de l'autre.
Certes, pour des révolutionnaires marxistes, s'il y en avait, ce ne serait pas une trahison de se procurer des armes auprès des impérialistes, à condition de conserver leur indépendance politique complète. Mais il semble bien, au delà des déclarations purement platoniques, que l'emprise des divers services occidentaux et de leurs relais saoudiens et quataris, comme de la Turquie, sur l'ALS soit très forte. Comment pourrait-il en être autrement alors que l'ALS a ses bases arrières en Turquie ?
Si on regarde le passé, les mouvements de libération qui ont pu s'appuyer sur un impérialisme sans passer sous sa coupe étaient très puissants et très structurés, par exemple le FNL vietnamien. Ce n'est pas du tout le cas de l'ALS qui n'a aucune unité ni organisationnelle ni idéologique.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Syrie
verié2 a écrit:The initiative is about keeping the resistance under popular control.
Ce qui signifie que l'ALS serait aujourd'hui sous "contrôle populaire". A mon avis, il y a loin entre ces discours et la réalité des faits. On nous avait raconté la même chose à propos de la Libye...
Indiscutablement en Libye la lutte armée a été, au moins pendant toute une phase, sous contrôle populaire - et je défends l'idée que même jusqu'à la fin, où elle s'était en partie autonomisée, elle n'était pas une simple force supplétive de l'impérialisme ou d'intérêts de la classe dominante.
Certes, pour des révolutionnaires marxistes, s'il y en avait, ce ne serait pas une trahison de se procurer des armes auprès des impérialistes, à condition de conserver leur indépendance politique complète. Mais il semble bien, au delà des déclarations purement platoniques, que l'emprise des divers services occidentaux et de leurs relais saoudiens et quataris, comme de la Turquie, sur l'ALS soit très forte. Comment pourrait-il en être autrement alors que l'ALS a ses bases arrières en Turquie ?
Les bases arrières sont une chose, l'implication dans le terrain une autre - et c'est la dernière qui est déterminante, en particulier quand on considère le poids de ce qui a été appelé "la résistance non-violente", c'est à dire le mouvement de masse syrien, justement représenté par les Comités Locaux de Coordination.
A ce sujet, une autre appréciation, du révolutionnaire marxiste libanais Bassem Chit :
http://socialistworker.co.uk/art.php?id=29332
Analysis: Syria's rebels organise despite brutal repression
by Bassem Chit in Beirut, Lebanon
Recent defections from Bashar al-Assad’s government show that it is crumbling. It can only hang on by brutally crushing the popular uprising.
Sections of the mass movement have been forced to take up arms in response to the regime’s relentless attacks.
The real issue is the survival of the movement itself. The revolution is very open—it does not have a centralised leadership. In many ways this is a strength as it makes it harder for the regime to target.
Those opposing Assad on the ground in Syria are not acting under the mandate of outside forces. International powers have been trying to intervene but the revolution has not been hijacked.
We have to stand with the revolution against the regime and at same time stand against international intervention.
The revolt is developing from below. Local Coordinating Committees continue to organise despite facing shelling and the threat of regime spies.
Mass demonstrations still happen. Often they are symbolic, keeping political activity going in neighbourhoods won to revolution.
Alternative
Here there is a level of self organisation of daily life creating a sense of an alternative. Leadership is emerging organically out of struggle.
In some villages women have been organising solidarity sit-ins for those who have been detained by the regime.
People make neighbourhoods secure, doctors organise in hospitals, committees develop to look after food, to care for refugees and so on.
It looks different to the revolution in Egypt, where some important political breakthroughs took place before the revolution started. The working class had already gained some experience and the roots of organisation.
But in Syria there has been an absence of politics for 40 years in reality. Now many workers are part of this uprising, but not on the demonstrations in organised blocks.
The fight is not easy but new political forces are coming through. There is a strong sense of solidarity across borders, people feel connected by these historic struggles against their rulers.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Syrie
Trop de militants veulent à tout prix se trouver un "camp" à défendre..
Mais la Syrie n'est pas Cuba qu’aurait attaqué des "contras "ou des "bérêts verts" avec ASSAD "CHE" Guevara !
ASSAD n'est pas un nouvel Hitler arabe, bunkérisé dans DAMAS face au monde libre et des guerilleros brigadistes, poitrine en avant et Internationale aux lèvres, montant àl’assaut grâce aux armes prises à laSS et quelques parachutages amis..!
Alain Gresh dont certains articles sont des éléments utiles à la compréhension d'une situation plus que"complexe", me semble avoir , en février , analysé assez"objectivement ces aspects"-Révolte populaire-répression ASSAD- récupération par l’impérialisme et l’obscurantisme syrien de justes revendications- militarisation de la situation par les forces liées à Obama -déchainement des violences etc etc"
Il écrivait
Par ailleurs, le CNS est contesté par nombre d’opposants, qui l’accusent d’être dominé par les islamistes, avec quelques figures pro-occidentales pour parler aux médias.
Ainsi, un nouveau groupe vient de se créer, le Mouvement national pour le changement (MNC), dirigé par le Dr Ommar Qurabi, ancien président de l’organisation syrienne pour la défense des droits humains (Ipek Yezdani, « Syrian dissidents establish new bloc », Daily News, 21 février). Il reproche au CNS de refuser des militants alaouites ou turkmènes.
D’autres communautés, notamment les communautés chrétiennes mais aussi druze (lire Phil Sands, « Syria’s Druze community : A silent minority in no rush to take sides », The National, 22 février) hésitent, non par sympathie pour le régime, mais par crainte du chaos qui résulterait de sa chute sans négociations.
Car la militarisation du conflit est en marche, et porte avec elle les germes d’une guerre civile (peut-être la seule voie de sortie pour le régime)
. Un reportage du quotidien libanais Daily Star (23 février) sur l’Armée syrienne libre (ASL) confirme deux éléments que la presse occulte souvent : cette armée a des bases au Liban (et d’ailleurs aussi en Turquie) ; elle n’hésite pas aux représailles confessionnelles, en tuant des alaouites par vengeance (« FSA soldier in Lebanon discloses tactics »). De même, des combattants irakiens se sont joints aux insurgés syriens (lire Tim Arango et Duraid Adnan, « For Iraqis, Aid to Rebels in Syria Repays a Debt », The New York Times, 12 février 2012), y compris des membres d’Al-Qaida, ce qu’a confirmé le département d’Etat américain.
Selon moi, si une révolte populaire a bien eu lieu , si ASSAD est un de ces dictateurs dans une région ou les impérialismes (US et ex urss) ont organisé ; pendant des décennies, l'élevage de fantoches servant leurs intérêts , ce qui est la caractéristique du conflit en ce mois d'Aôut , me semble clair: le Capitalisme entend procéder à la relève du Baas ,et à défaut de solution à la lybienne, la CIA et les conseillers US, avec le bras armé du fascisme vert, entendent rivaliser de sauvagerie avec ASSAD ,crimes contre l'humanité à l'appui, pour terroriser la région et museler toute prétention populaire consistant àce qu' au Moyen Orient comme ailleurs, ce soient "les Masses qui fassent l'Histoire"...
Le Capital, là comme en Europe a plusieurs fers au feu.
Cordialement
A.C
A.C- Messages : 4
Date d'inscription : 13/08/2012
Re: Syrie
Indiscutablement ??? Ah bon, indiscutablement, tu as la vision éclairée de ce conflit au moins à ses débuts ? Fermez le ban, plus rien à dire ... indiscutablement !sylvestre a écrit:verié2 a écrit:The initiative is about keeping the resistance under popular control.
Ce qui signifie que l'ALS serait aujourd'hui sous "contrôle populaire". A mon avis, il y a loin entre ces discours et la réalité des faits. On nous avait raconté la même chose à propos de la Libye...
Indiscutablement en Libye la lutte armée a été, au moins pendant toute une phase, sous contrôle populaire - et je défends l'idée que même jusqu'à la fin, où elle s'était en partie autonomisée, elle n'était pas une simple force supplétive de l'impérialisme ou d'intérêts de la classe dominante.
Mais que signifie "contrôle populaire", est-ce à dire que la population - un objet sans classes d'ailleurs, dans sa grande majorité contrôlait la rébellion ou alors doit-on restreindre la notion de contrôle populaire au peuple .. de Benghazi ? Pour quel objectif ? Que signifie pendant "toute une phase" celle de la résistance à Benghazi ? Que signifie "autonomisée" par rapport à qui et servant quel objectif distinct de la "première phase" ?
Indiscutablement une intervention aussi limpide ... que du jus de chique .. indiscutablement !
C'est assez remarquable que pour approuver ce qui va de manière imminente débouler sur la Syrie - une attaque impérialiste, il faille aux fins analystes de la révolution sans classes certifier conforme l'intervention impérialiste en Lybie. L'un ne va pas sans l'autre alors qu'il y a des différences fondamentales entre la Lybie et la Syrie, ne serait-ce qu'au niveau de sa classe ouvrière. Si attaque impérialiste il y a (on en prend le chemin), l'Iran suivra immanquablement. Quel doit être notre mot d'ordre indépendamment des camps que l'on soutient ? Un marxiste ne peut avoir d'autre mot d'ordre qu'une opposition à sa propre bourgeoisie et en premier lieu à sa force de répression : l'armée. Curieusement, tant dans tes interventions que celles des Babel, Copas ou compagnie, cette opposition est marquée du sceau du silence, jusqu'au proche dénouement où la conscience marxiste semble rejaillir et condamner ce qui fut et non ce qui sera !
Dernière édition par Eugene Duhring le Jeu 16 Aoû - 18:42, édité 1 fois
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Syrie
Il serait bon de définir ce qu'est l'impérialisme car à le manger à toutes les sauces on finit par se perdre. Peut-on réellement parler d'impérialisme pour l'URSS d'avant la chute du mur de Berlin ? Je ne le crois pas. L'impérialisme correspond à un stade de développement particulier du capitalisme. Il agit donc avec des forces et des objectifs qui lui sont propres. L'URSS ne peut à mon sens être classée dans les états impérialistes quand bien même a t'elle mené financé des guerres.A.C a écrit:
Selon moi, si une révolte populaire a bien eu lieu , si ASSAD est un de ces dictateurs dans une région ou les impérialismes (US et ex urss) ont organisé ; pendant des décennies, l'élevage de fantoches servant leurs intérêts , ce qui est la caractéristique du conflit en ce mois d'Aôut , me semble clair: le Capitalisme entend procéder à la relève du Baas ,et à défaut de solution à la lybienne, la CIA et les conseillers US, avec le bras armé du fascisme vert, entendent rivaliser de sauvagerie avec ASSAD ,crimes contre l'humanité à l'appui, pour terroriser la région et museler toute prétention populaire consistant àce qu' au Moyen Orient comme ailleurs, ce soient "les Masses qui fassent l'Histoire"...
Le Capital, là comme en Europe a plusieurs fers au feu.
Cordialement
A.C
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Syrie
La notion de "contrôle populaire" est en effet très floue. Une participation et une mobilisation populaires, quelle que soit leur importance, n'est pas synonyme de contrôle.Duhring
Mais que signifie "contrôle populaire"
En admettant même qu'il y ait eu en Libye l'apparition d'éléments d'organisation "populaire" (c'est à dire interclassiste) où pouvaient peut-être s'exprimer les intérêts de couches modestes de la population, ils sont tombés très vite sous l'autorité de notables et de chefs de clans divers, c'est à dire sous la férule de bourgeois, petits bourgeois et chefs tribaux. La situation actuelle en Libye en atteste.
La différence de la Syrie, c'est l'existence d'une classe ouvrière et la tradition représentée par le PC syrien (dont on ignore ce qu'il reste dans la conscience des travailleurs après des décennies de répression). Mais, même le texte mis en ligne par Sylvestre note : "Now many workers are part of this uprising, but not on the demonstrations in organised blocks.".
Autrement dit, selon ce texte, si des ouvriers participent au mouvement, c'est en tant qu'individus et non sur des bases de classe, donc sans grandes possibilités d'influer sur son avenir. Mais la transformation de la révolte en guerre civile en partie confessionnelle laisse assez peu d'espoirs. De toute manière, la tâche des révolutionnaires syriens serait d'essayer d'organiser des travailleurs sur des bases de classe. Ensuite, la participation concrète au conflit est tactique.
Contrairement à Copas, qui pense, sinon tout savoir de la situation en Syrie, en savoir assez pour être certain que nous sommes en présence d'un combat populaire voire prolétarien contre le "fascisme", il me semble que nous ne sommes pas très bien informés. Ni des manoeuvres réelles de l'impérialisme, ni de la situation et de l'état d'esprit des classes populaires. Et ce ne sont pas les déclarations enflammées de quelques militants exilés ou d'intellectuels libanais qui suffisent à combler ce vide.
__
PS Le NPA ou la IV (?) aurait envoyé Achcar assister à une réunion de représentants du CNS (ou de l'ASL ?). Quand on se souvient que le même Achcar avait soutenu le principe d'une intervention impérialiste en Libye, on peut craindre le pire.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Syrie
Et également d'une collaboration éhontée avec le Baath et les Assad pour une bonne partie...le PC syrien (dont on ignore ce qu'il reste dans la conscience des travailleurs après des décennies de répression)
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
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