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Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste

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Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste - Page 4 Empty Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste

Message  nico37 Dim 11 Mar - 14:31

Gaz de schiste: les pétroliers n'ont pas renoncé 09 MARS 2012 | Claire Le Nestour

« Je n'autoriserai pas l'exploitation du gaz de schiste par fragmentation hydraulique », rappelait Nicolas Sarkozy, en marge d’un déplacement en Ardèche, le 20 décembre 2011. Le dossier était censé être définitivement clos depuis juillet, avec l’adoption de la loi interdisant la fracturation hydraulique. Cette technique, qui consiste à extraire en profondeur les huiles et gaz prisonniers de la roche mère au moyen d’eau sous pression et de produits chimiques, est très critiquée car elle est gourmande en ressources aquifères et accusée de polluer les sous-sols.

Après la loi Jacob de juillet, le gouvernement avait confirmé, début octobre, l’abrogation de trois permis de recherche visant exclusivement le gaz de schiste, à la grande « surprise » du groupe Total qui avait annoncé son intention de déposer un recours contre l’Etat. « Je sais que Total a déposé un recours mais de toute façon, pour nous, ce sera non », ajoutait alors le président de la République, pour rassurer les militants écologistes.

Mais début janvier 2012, une publication a ravivé les craintes : le ministère de l’écologie a mis en ligne une liste de permis de recherche en fin d’instruction. Officiellement, ces demandes concernent des hydrocarbures conventionnels. Mais les anti-gaz de schiste sont persuadés qu'il s'agit, pour les compagnies pétrolières, de poser des jalons à une future exploitation des sous-sols en attendant d'être autorisés à fracturer la roche mère.

« Préalablement à la décision du gouvernement et conformément aux engagements pris en 2011, les demandes de permis exclusifs de recherche font désormais l’objet d’une mise à disposition du public pendant une durée de 30 jours », est-il écrit en préambule. Après la polémique sur l’opacité entourant la signature, en mars 2010, des premiers permis d’exploration de ressources « non conventionnelles », Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-ministre de l'écologie devenue porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, s’était engagée à associer les citoyens aux autorisations d’exploration.

Mais le décret paru fin 2011 pour modifier le code d’urbanisme n’entrera en application que le 1er juin 2012. Par conséquent, les quatorze demandes actuelles de permis ne sont pas soumises à enquête publique mais à une simple consultation. En voici la liste:

La liste fait état de quatorze permis « arrivés au terme de leur instruction » et « envisagés pour octroi ». Contacté, le ministère n’a pas communiqué d’échéancier. « Les dossiers sont à différents stades d'instruction, aux niveau “central” et régional. Un certain nombre devraient aboutir prochainement », précise-t-on.

Pour chaque permis, les compagnies ont fourni un rapport sur « les techniques employées ou envisagées » dans lequel elles s’engagent à ne pas recourir à la fracturation hydraulique. Sont également publiés une carte pour localiser la zone concernée, un projet d’arrêté autorisant la recherche et une note explicative justifiant la demande. Les quatorze notes se terminent par ce paragraphe :

« Compte tenu des progrès technologiques accomplis dans le domaine de l’exploration cette dernière décennie, en matière de mesures comme en matière de retraitement informatique des données, une découverte de pétrole conventionnel dans cette zone apparaît encore possible, sur le plan géologique. »

Jusqu’ici rien d’illégal. Mais douze des quatorze permis concernent l’Ile-de-France et l’intérêt des compagnies pour une zone où le pétrole n’a pas coulé depuis une décennie sème le doute chez les militants écologistes. « Beaucoup de recherches ont déjà été faites dans les années 1990 et elles n'ont rien donné. Quand bien même il resterait des petites poches de pétrole conventionnel, leur faible productivité ne justifierait pas une telle ruée sur les permis. » Pour Philippe Le Corneur, porte-parole du collectif Stop au pétrole de Schiste 77, les pétroliers savent que le Bassin parisien est riche en hydrocarbures de schiste et leurs intentions sont évidentes : « Ils attendent que la loi change ou que la mobilisation s’essouffle. »

Du conventionnel, jusqu'à la dernière goutte

Au Bureau de recherches géologiques et minières ou à l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles, les gaz de schiste ont été oubliés. Depuis la loi du 13 juillet 2011, ces deux établissements publics sont tenus de ne plus prendre position sur le sujet. Certains géologues s’avouent tout de même sceptiques sur la probabilité de trouver, en Ile-de-France, des puits de pétrole exploitables de manière conventionnelle.

Il suffit de consulter les cartes du portail d’accès aux données pétrolifères nationales pour s’en rendre compte : la région est un gruyère dans lequel les compagnies ont déjà largement exploré les possibles ressources conventionnelles.

Attribués pour cinq ans renouvelables deux fois, les permis de recherche demandés pour des forages « conventionnels » seraient un moyen, pour les compagnies pétrolières, d'obtenir des droits exclusifs sur les sous-sols en attendant une évolution de la législation. Car la flambée du prix du pétrole et l'absence de consensus politique rendent l'interdiction française très fragile.

Deux articles ont fait grand bruit la dernière semaine de février. Le titre de l’éditorial paru dans l’édition du Monde daté du 29 février 2012 annonçait la couleur : « Le pétrole flambe, le gaz de schiste attend ». L’auteur y fustige l’attitude des politiciens. « Le prix des carburants à la pompe flambe et les candidats à l'élection présidentielle – Nicolas Sarkozy et François Hollande en tête – regardent ailleurs. Ou, à tout le moins, dans la mauvaise direction », soutient-il avant d’ajouter : « Les gaz de schiste dessinent un scénario économique moins sombre que certaines prédictions écologistes. »

Le deuxième article est paru dans Les Échos le mardi 28 février. « Nous avons sous nos pieds de quoi changer la donne économique à venir », écrit Nicolas Barré, journaliste, avant de nuancer son propos en faisant état de conséquences sur l’environnement qui pourraient être « dramatiques, irréversibles ». La publication, la même semaine, de ces deux points de vue, prouve que les huiles et gaz de schiste sont une richesse que certains, à commencer par les pétroliers comptent bien exploiter.

L'eldorado parisien

Les grandes firmes de l’énergie estiment à 173 000 milliards de m3 les ressources européennes en hydrocarbures de schiste. Une quantité comparable aux ressources des États-Unis, premier producteur mondial. Entre 2000 et 2010, la production américaine a été multipliée par douze. Le gaz y est désormais trois fois moins cher que sur le vieux continent. De quoi faire rêver les Français qui auraient près de 5 000 milliards de m3 de gaz et huile de schiste sous les pieds, l’Hexagone se plaçant à la deuxième place européenne après la Pologne. Les estimations de l’Institut français des relations internationales sont plus mesurées. En ne prenant en compte que les « ressources techniquement récupérables », le centre de recherche évalue entre 2 000 et 4 000 milliards de m3 les ressources de toute l’Europe.

Régulièrement, la compagnie Toreador présente le Bassin parisien comme son nouvel eldorado, un moyen de faire grimper sa cotation en bourse en faisant miroiter des milliards de m3 d’huile récupérables. Dans les diapositives de la société, l’Ile-de-France est comparée au bassin de Williston et à Bakken, le plus grand champ pétrolifère découvert aux États-Unis ces quarante dernières années. Mais l’exploitation de cette richesse en Amérique du Nord se fait au prix d’un désastre écologique, comme l’a montré Josh Fox dans Gasland, le documentaire à la base du mouvement de mobilisation contre les gaz de schiste.

Attirée par les bénéfices potentiels en France, Toreador a renoncé à ses activités en Hongrie, Turquie et Roumanie pour établir son siège à Paris et faire son entrée en bourse en décembre 2010. Julien Balkany, demi-frère de Patrick Balkany, député UMP et maire de Levallois-Perret et proche de Nicolas Sarkozy, était chargé de l’implantation de l’entreprise en France. Mais le pétrolier n’aura même pas eu le temps de souffler sa première bougie sur Euronext. La France a été le premier pays au monde à interdire la fracturation hydraulique, précipitant le rachat de Toreador par la société Zaza energy. Cette opération a signé la fin du développement de Toreador en France, du moins pour le moment.

« L'interdiction française, comment en sortir ? »
Car le 17 janvier 2012, Emmanuel Mousset, directeur général de Toreador Energy France, était invité à la Maison de la Chimie par le club Énergie et développement pour un colloque sur « Le bouquet énergétique dans tous ses états ». Il est intervenu lors de la troisième table ronde : « La France peut-elle se passer d’une ressource, les hydrocarbures de schiste ? » avec, parmi les points sous-tendus, une question des plus explicites : « L’interdiction française, comment en sortir ? ».

À ses côtés, il y avait Mark Katrosh de Hess Oil France, la compagnie associée à Toreador en 2010 pour exploiter les gaz de schiste du Bassin parisien, Bruno Courme de Total, l’entreprise qui conteste l’abrogation de son permis par l’Etat, et Peter Sider, vice-président des opérations de Vermilion en Europe. On retrouve le nom de certaines de ces compagnies sur la liste des quatorze permis de recherche en fin d’instruction, mis en ligne pour consultation. Vermilion sollicite un droit exclusif de recherche à Champfolie. Quant à Toreador, elle s'est positionnée sur six demandes : Valence-en-Brie, Nangis, Coulommiers, Mary-sur-Marne, Ourcq et Nanteuil.

« Le secteur pétrolier n’a pas désarmé et prépare, à l’évidence, l’après-présidentielle. Il s’est engagé dans une stratégie qui allie bataille judiciaire et attente de jours meilleurs, preuve manifeste de la faiblesse de la loi Jacob. » Le 26 janvier 2012, Nicole Bricq, sénatrice socialiste de la Seine-et-Marne, a rouvert le débat sur les gaz des schiste. « Pourquoi seuls trois des soixante-quatre permis accordés ont été abrogés ? », a-t-elle demandé au Sénat, lors d'une séance de questions d'actualité au gouvernement. Soixante et une compagnies ont indiqué qu’elles n’auraient pas recours à la fracturation hydraulique. Dès lors, elles n’enfreignaient pas la loi Jacob.

Dans l’hémicycle, les lignes de divisions de juin 2011 sont réapparues entre l’opposition qui plaide en faveur d’une interdiction totale d’exploiter les gaz de schiste et ceux qui estiment qu’il est suffisant d’interdire la fracturation hydraulique. Pour le moment, aucune autre technique ne permet d’extraire les huiles et gaz de la roche-mère. Mais la définition floue de la fracturation hydraulique laisse aux pétroliers une fenêtre d’opportunité pour expérimenter des techniques analogues.

Réunis en coordination nationale dans le Lot le samedi 3 et dimanche 4 mars 2012, les délégués de 211 collectifs locaux contre les hydrocarbures de schiste ont notamment dénoncé le pas en arrière de François Hollande.

Au printemps 2011, les socialistes soutenaient une loi plus restrictive que celle finalement adoptée, visant l'interdiction stricte de l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels. Le 29 février, interrogé sur RTL, leur candidat a tenu un autre discours. Il a admis que les enjeux économiques pourraient entrer en considération. « S’il était démontré par des recherches qu’il puisse y avoir des exploitations sans conséquences sur l’environnement (...) Si c’était démontré, bien sûr, j’ai le sens des responsabilités », a-t-il dit.

Face aux sénateurs, le 7 février, Thierry Mariani, ministre des transports, s’est contenté de rappeler la mise en place d’une commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures, comme prévu par l’article 2 de loi du 13 juillet 2011. « Le projet de décret est en cours d’examen au Conseil d’Etat. Il pourrait être signé à la fin du mois de février ou au début du mois de mars », a-t-il ajouté.

Seulement voilà, le projet de décret que les militants anti-gaz de schiste ont pu se procurer n’est, pour eux, pas satisfaisant. Les partisans de l’exploitation des hydrocarbures de schiste seraient effectivement en majorité au sein de cette commission à même d’ouvrir la voie à une exploitation des ressources prisonnières de la roche-mère.

« La composition est complètement partiale. Sur les vingt-quatre membres, seuls six représenteraient les opposants aux gaz de schiste. Avec une commission comme celle-ci, les avis seront toujours en faveur des pétroliers », déplore Philippe Le Corneur. Dans cette hypothèse, les pétroliers auraient toutes les raisons d’anticiper un changement législatif.

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Message  nico37 Dim 18 Mar - 12:39

Rassemblement à Rozoy-Bellevalle (Aisne) le 24 mars à 10 h.

Toréador s’est récemment manifesté sur le site de Rozoy Bellevalle pour engager à ce qui ressemble des préparations de forage sur la base du permis de Château-Thierry confirmé par l’administration en octobre dernier.

La mobilisation a donc repris et nous avons alors appris que 3 autres permis étaient en instruction pour le Tardenois et le Valois.

Prévenez vos voisins et amis, Venez nombreux !

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Message  nico37 Mer 21 Mar - 22:51

APPEL de militants, et élus Front de Gauche pour l'interdiction de toute exploration ou exploitation des gaz et huiles de schiste.

Les gaz et huiles de schiste enfermés dans les couches d'argile à de grandes profondeurs sont l'objet de la rapacité des multinationales pétrolières de tous ordres sans aucune considération ni respect pour l’environnement, la santé publique, ni pour la démocratie. Nous rappelons que le Ministère de l’Écologie et du développement durable avait accordé en mars 2010 plus d'une soixantaine de permis de recherche qui couvrent encore actuellement la presque totalité du territoire, y compris les Parcs et réserves naturelles, comme les Cévennes.

Seuls trois permis de recherche ont été abrogés, dont l'un, celui de Montélimar, fait l'objet d'un recours contentieux enregistré par Total en décembre 2011, contestant cette abrogation.

Il convient de citer l'extrait du rapport présenté par Total dans le cadre de la justification de ses recherches :

« Si la présence d’une accumulation significative d’hydrocarbures est confirmée, il sera alors envisagé, dans une troisième et dernière phase d'exploration, d’évaluer la capacité de production de ces réservoirs. Les techniques utilisées pour ces tests de production seront fonction des caractéristiques du (ou des) réservoirs identifiés et des techniques qui seront alors disponibles et autorisées par la loi. »

Il est clairement sous-entendu la possible exploitation derrière l'exploration, sous le prétexte d'indépendance énergétique. Ce même argument qui nous a déjà piégés dans le Nucléaire, et ce, sans réflexion visant à réduire drastiquement la consommation et les besoins. Les multinationales justifient la course vers l'abîme d'un productivisme destructeur sous couvert de capitalisme vert !

L'exploitation ou le repérage des gaz et huiles (pétrole) contenus dans cette « roche-mère » ne peuvent se faire, même dans leur phase exploratoire, que par la technique de la « fracturation ». Technique qui consiste, par un forage à grande profondeur, à fissurer la roche mère par injection à forte pression de 15 à 20 tonnes d'eau mélangées à des centaines de produits toxiques, cancérigènes, mutagènes, ou contenant des neurotoxiques endommageant de manière irréversible les fonctions cérébrales des êtres vivants qui seraient entrés en contact avec ces produits par ingestion ou inhalation.

La récupération du gaz ainsi libéré, ainsi que du liquide de fracturation (boues, dont une partie restera au fond, avec les risques de pollution inhérents), est bien évidemment exposée à tous les risques de cette exploitation : fissuration du cuvelage, remontée de polluants naturels, diffusion de méthane, de benzène et de métaux lourds dans le sol et les nappes phréatiques. Enfin, les boues remontées sont stockées dans des bassins de décantation polluant l'air à leur tour, et dont les exploitants ne savent que faire, à l'instar des déchets ultimes produits par l'énergie nucléaire. Que dire également de la pollution sonore générée par les allées et venues de 5 à 10 camions citernes par forage.

La destruction des paysages ayant subi cette exploitation est irréversible, de même que la pollution des sols et de l'eau. Les animaux sont condamnés à une mort certaine par empoisonnement lent ou rapide selon le degré de leur exposition, au même titre que les citoyens vivant à proximité des sites d'extraction.

Enfin, cette exploitation est l'archétype même du mode de production que nous voulons éradiquer grâce à la planification écologique défendue dans notre programme. Notre but est de réduire drastiquement le niveau de demande et de consommation énergétique afin d'échapper au cercle vicieux de l'exigence toujours plus effrénée de ressources énergétiques, renouvelables, ou non, carbonées ou nucléaires.

L'impérative nécessité de réduction des gaz à effet de serre est incompatible avec l'utilisation plus intensive d'énergies carbonées. Les émissions de CO2 qui résulteraient d'une relance de la consommation grâce au gaz de schiste conduiraient à une hausse probable de température bien supérieure à l’augmentation de 2 °, considérée par les climatologues comme la limite tolérable. Cette limite correspond à une émission de 700 milliards de tonnes de GES. L'exploitation possible de l'ensemble des seules ressources conventionnelles représente déjà 840 milliards de tonnes de GES. En y ajoutant les réserves non conventionnelles, nous augmenterions de 50 % ces émissions empêchant tout contrôle du climat.

Nous devons nous opposer définitivement à cette dernière monstruosité induite par le productivisme, et exiger l'abrogation pure et simple de l'ensemble des permis octroyés à ce jour, qu'il s'agisse de recherche exploratoire en vue ou non de l'exploitation de ces hydrocarbures, et quel que soit l'avancement des technologies en la matière. Le principe même de cette exploitation serait la négation de notre programme qui tend à recentrer l'activité humaine sur la recherche du bien-être ensemble et non sur l'accumulation névrotique de choses produites n'importe comment, à n'importe quel prix.

La réforme du Code Miniers doit être soumise à l'approbation du peuple souverain, intégrer la charte de l'Environnement, et l'autorisation Préfectorale avant toute recherche d'hydrocarbures doit être rétablie ainsi que le recours à une enquête publique pour tout projet de cette nature.

Le Front de Gauche regarde avec la plus grande inquiétude le Canada et le Chine foncer tête baissée dans l’exploitation de leurs gisements. Nous demandons qu'une démarche interdisant au niveau européen toute importation, exploration et exploitation des huiles et gaz de schiste soit portée par l'Etat français au niveau européen, et dans les instances compétentes au niveau international.

Les ressources énergétiques et les sols sont notre bien commun !

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Message  nico37 Sam 24 Mar - 16:18

Le développement des schistes s’accélère
L’âge d’or du gaz en marche 24.03.12

Honni par les écologistes, le gaz de schiste pourrait, dans les prochaines années, jouer un rôle de premier plan sur les marchés.

Les Etats-Unis ont certes été les premiers à investir dans les gaz de schiste. Or, Canadiens, Australiens et même Chinois arrivent sur le marché. Le pétrolier anglo-néerlandais Shell vient de signer avec le Chinois CNPC un accord pour le développement des gaz non conventionnels dans le bassin du Sichuan, sur 3500 km2. Le français Total n’a pas caché son intérêt pour un accord similaire avec la Sinopec, autre mastodonte de l’empire du Milieu, qui renferme les plus grosses réserves de gaz de schiste du monde.
L’Europe désire aussi prendre part à cette révolution gazière. La Roumanie et la Pologne se montrent, malgré les réprimandes des Verts, plus que jamais déterminés à s’y lancer.L’arrivée en masse de volumes supplémentaires de gaz risque de bouleverser le marché.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime aujourd’hui les réserves prouvées de gaz à 190 trillions (1000 milliards) de mètres cubes (tcm). L’AIE précise que les ressources conventionnelles récupérables atteindraient 400 tcm, soit 120 ans de production au rythme actuel. Si l’on additionne les gaz non conventionnels, les volumes de gaz récupérable couvriraient 250 ans de production. Des données qui pourraient susciter de sérieuses inquiétudes chez les exportateurs traditionnels de gaz naturel, notamment lorsqu’on sait que l’arrivée soudaine des gaz de schiste sur le marché a induit une chute de près de 200% des cours sur le marché spot. Une nouvelle bulle gazière ne pèserait pas seulement sur les prix, mais sur les marges de négociation des contrats de vente de gaz à long terme. L’Algérie, tout comme d’autres grands exportateurs de gaz, font face actuellement à d’énormes pressions de la part de leurs clients européens pour non seulement revoir leurs prix à la baisse, mais aussi renoncer aux contrats à long terme et à l’indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole.

S’en tenir aux contrats à long terme

L’Algérie subit actuellement la concurrence de plus en plus agressive de la Russie et du Qatar. Le Grand ours blanc qui vient d’inaugurer un nouveau gazoduc, North Stream, n’a pas hésité à céder son gaz commercialisé dans le cadre de contrats à long terme au prix du marché spot. Pour sa part, le petit Etat du Qatar, accroît chaque jour un peu plus son influence sur le marché européen grâce à son GNL.Le Qatar, qui a réussit à créer une dépendance du Royaume Uni à son gaz, mène l’offensive sur le sud de l’Europe, bastion traditionnel du gaz algérien. D’ailleurs, le Qatar vient de prendre 2% du pétrolier français Total et devient ainsi l’un de ses principaux actionnaires.

Autant d’éléments qui pourraient laisser penser que l’Algérie se trouve dans une situation défavorable pour renégocier ses contrats de vente de gaz au moment où ceux-ci arrivent à terme. Pas si sûr, estime Pierre Terzian, expert et directeur de Pétrostratégies, qui pense que la bulle gazière actuelle devrait disparaître sous l’effet de la catastrophe de Fukushima (Japon) d’ici la fin de l’année en cours et que l’Algérie a pour elle l’avantage de la proximité au marché européen.
Deux avantages qui doivent la pousser à résister aux pressions européennes et à s’en tenir aux contrats à long terme pour fidéliser ses clients européens. Le fait est que ces derniers mettent actuellement en doute la fiabilité du Qatar.

Plusieurs facteurs peuvent d’ailleurs expliquer ces appréhensions, comme le fait que les livraisons de GNL du Qatar dépendent grandement de la situation précaire dans le détroit d’Ormuz. Les clients européens craignent aussi que les volumes de gaz qatari ne soient tournés vers des clients plus offrants. D’ailleurs, ses livraisons vers le marché européen ont chuté de 22% l’année passée vu que le Qatar a dû orienter une partie de ses exportations vers le Japon. A long terme, l’AIE évoque aussi un «âge d’or» du gaz naturel. Selon ses prévisions, la demande globale atteindra 5,1 tcm en 2035. La part du gaz naturel dans le mix énergétique global augmentera de 21% à 25% en 2035.

Gaz de schiste : une option viable ?

L’agence pense également que le rythme de développement des réserves et des capacités d’extraction est loin répondre à temps à la hausse de la demande à moyen terme. Des éléments qui peuvent rassurer quant à la survenance d’une nouvelle bulle gazière, mais si les experts tiennent en compte cette hypothèse pour les scénarios à venir.Reste que pour l’Algérie, un autre défi demeure, celui de maintenir ses exportations au vu de l’accélération de la demande interne et, pourquoi pas, les augmenter.
Le recours au développement du gaz de schiste semble être l’une des pistes que les responsables du département de l’Energie veulent prendre au sérieux. Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, s’est même hasardé à prétendre à plusieurs reprises que les réserves de gaz de l’Algérie sont aussi importantes que celles dont disposent les Etats-Unis, justifiant ainsi que l’on se penche sur cette option.

Mais les experts sont loin de partager cet optimisme. C’est l’exemple d’Abderahmane Mebtoul, ancien directeur des études au ministère de l’Energie, qui remet en cause l’importance des ressources avancée par le ministre.
Il rappelle une récente étude de l’AIE selon laquelle les réserves prouvées de gaz de schiste sont estimées à seulement 6500 milliards de mètres cubes gazeux, très loin derrière la Chine avec 36 120 milliards de mètres cubes, les USA (29 500 milliards de mètres cubes), l’Argentine (21 900 milliards de mètres cubes), le Mexique et Afrique du Sud (13 700 milliards de mètres cubes) et enfin la Libye (8200 milliards). Il met aussi en garde contre tout risque de précipitation avec la prise en compte des risques environnementaux liés à la fracturation hydraulique, vorace en eau et constituant une menace pour les nappes phréatiques.
La question des coûts préoccupe également les experts.

Le chef du département d’analyse des bassins du groupe Sonatrach, Mohamed Kassed, a récemment indiqué, au cours d’un séminaire sur les gaz de schistes à Oran, que les coûts de réalisation d’un forage pour l’exploitation des gaz de schiste en Algérie varient entre 10 et 15 millions de dollars. Un coût considéré élevé en comparaison avec un pays comme les USA.
Roumadi Melissa

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Message  nico37 Dim 25 Mar - 17:44

Réunions publiques à venir :

A Coincy l'Abbaye le 26 mars salle Gauthier à 19h30 (la salle se situe à proximité de la Mairie)

Fère-en-Tardenois le 28 mars 2012 à 20h00 : débat contradictoire entre Isabelle Vasseur (Députée) et Dominique Jourdain (salle des fêtes rue Claudel)

Villers Cotterêts le 3 avril à 20h 30 Salle Marie-Louise Labouret (Place du 8 mai 1945)

Gandelu le 4 avril 2012 à 19h00 salle polyvalente, 7 rue du jeu d'Arc

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Message  nico37 Jeu 29 Mar - 22:57

Gaz de schiste : les ONG dénoncent l'indépendance de la Commission d'évaluation 23 mars 2012 Rachida Boughriet

Une Commission nationale d'évaluation des techniques d'exploration et exploitation des gaz et huiles de schiste a été créée le 22 mars par décret, provoquant un tollé chez les ONG environnementales.

Prévue par la loi du 13 juillet 2011, cette commission a pour mission "d'évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique ou aux techniques alternatives". Elle est également chargée d'émettre "un avis public sur les conditions de mise en œuvre des expérimentations, réalisées à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public".

Une dizaine d'association parmi le réseau Action Climat, Sortir du Nucléaire Greenpeace, les Amis de la Terre, Attac ont dénoncé jeudi 22 mars dans un communiqué "l'hypocrisie du gouvernement" qui "contourne en douce une interdiction mise en scène à travers la loi".

Alors que le gouvernement "se targue d'être le premier au monde à avoir « interdit » le recours à la fracturation hydraulique, pourquoi cette évaluation des risques'' par une telle commission quand ''tant d'études scientifiques indépendantes démontrent de manière certaine la dangerosité de cette technique" ?, s'interrogent les associations. ''Sous couvert de recherches scientifiques, le gouvernement joue aux apprentis sorciers pour le plus grand bonheur des lobbies pétroliers et gaziers", fustigent-elles.

Les ONG pointent également "l'équilibre des forces et intérêts" au sein de la nouvelle commission où ne siégeront que trois représentants d'associations agréées pour la protection de l'environnement "mais, à côté des cinq représentants de l'Etat, y siégeront aussi trois représentants des entreprises gazières et pétrolières, ainsi que trois représentants du personnel de ces industries" et trois personnalités désignées en raison de leur compétence scientifique "laissée à l'appréciation du seul ministre de l'Industrie", ajoutent-elles en dénonçant ''une Commission à l'indépendance douteuse''.

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Message  nico37 Ven 30 Mar - 23:55

Projections Gasland

Villers Cotterêts le mardi 3 avril à 20h30 Salle Marie-Louise Labouret, Place du 8 mai 1945
Gandelu le mercredi 4 avril 2012 à 19h Salle polyvalente, 7 rue du jeu d'Arc

Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français a offert, à des sociétés nationales et étrangères le droit d’explorer le sous-sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste.

La technique pour ramener le gaz à la surface est nouvelle, délicate et surtout, désastreuse sur le plan environnemental. La «fracturation hydraulique horizontale», consiste à provoquer des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression, pour libérer le gaz et le pétrole pris dans la roche compacte, à environ 2000 mètres de profondeur. Trois «ingrédients» sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités phénoménales d’eau (entre 15 000 et 20 000 m3), des produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.

Aux Etats-Unis, le bilan de l’extraction de ces énergies fossiles est catastrophique : pollution massive des nappes phréatiques et de l’air, destruction des paysages et de milieux naturels, etc. Leur exploitation, en France, conduirait inéluctablement aux mêmes dégâts ainsi qu’à des émissions accrues de gaz à effet de serre, alors même que notre pays s’est engagé à les diviser par quatre.

Les autorisations de prospection sur plus de 10% du territoire ont été accordées sans débat sur les besoins énergétiques à moyen et long terme, sans discussion sur la nécessité de lutter contre le gaspillage, rechercher une meilleure efficacité énergétique et les alternatives renouvelables.

Pour toutes ces raisons, nous exigeons un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette «nouvelle folie industrielle».

C’est pourquoi nous demandons un gel immédiat des prospections et la suspension des permis de recherche de gaz et pétrole de schiste sur l’ensemble du territoire français.

Pour signer :http://www.petitions24.net/gaz_de_schiste__non_merci

Coordination des collectifs pour un moratoire sur la prospection du gaz de schiste

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Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste - Page 4 Empty Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste

Message  nico37 Mar 3 Avr - 19:27

LUNDI 9 AVRIL 19H15, Shakirail 72 rue Riquet, 75018 Paris. M° Riquet, Marx Dormoy ou La Chapelle
Le peuple face à l'économie d'extraction
Débat Discussion avec les membres du collectif “Île-de-France contre les gazs de schiste”, Juliette Renaud des “Amis de la Terre”.

nico37

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Message  nico37 Sam 7 Avr - 21:47

Lettre aux candidats à l’élection présidentielle

Mesdames et messieurs, les candidats à l’élection présidentielle,

Il ne vous a pas échappé que les collectifs " anti-gaz et huile de schiste " s’opposent aux permis de recherche de gaz et huile de schiste délivrés par l’État.

La mobilisation citoyenne qui se développe et se renforce sur le territoire, atteste la forte inquiétude des citoyens du fait des risques sanitaires et environnementaux potentiels, comme elle affirme leur exigence à être correctement informé et consulté dans les choix énergétiques et leurs mises en œuvre.

Dans un premier temps, cette contestation des pratiques de l’État a conduit à l’abrogation de trois permis, sur les territoires les plus mobilisés. Il y a à ce jour, 73 permis accordés et 65 en cours d’instruction.

L’expertise citoyenne et scientifique réalisée par les collectifs prouve que l’exploitation intensive de « gaz et huile de schiste » dont un des buts est le profit à court terme d’industriels privés, imposera, à notre société et à la communauté des hommes, des sinistres irrémédiables.

S’appuyant sur les accidents liés à l’exploitation survenus en Amérique du Nord et en Europe (Allemagne, Grande Bretagne, Suisse,..), ainsi que sur les nombreuses études réalisées par des chercheurs et universitaires indépendants de différents pays, les collectifs arrivent aux conclusions suivantes : L’exploitation de ces ressources conduit à :
l’augmentation des gaz à effet de serre et toxiques (méthane, CO2, Oxydes…)
une consommation irraisonnée de la ressource en eau, bien commun de l’humanité
des pollutions donc des risques accrus pour la santé (cancers, maladies neurologiques, …)
la fragilisation des économies locales et la destruction d’emplois (agriculture, tourisme,…)
la destruction des paysages quadrillé par les plate-formes de forage, gazoduc, infrastructures routières, ...
des séismes.
la faible efficience énergétique ne peut justifier les nuisances et surcoûts imposées aux collectivités locales.

Le collectif 07 "Stop au Gaz de Schiste" désire savoir si vous adhérez à la charte suivante :
« Les collectifs français anti-gaz et huile de schiste s’opposent à l’exploration et à l’exploitation des hydrocarbures nécessitant l’utilisation de techniques recourant à toutes formes de stimulation portant atteinte à l’intégrité de la roche et/ou ayant des conséquences désastreuses pour l’environnement, l’économie des territoires et pays concernés et la santé de leur population. »

vous vous engagerez à :
1. annuler (abrogation - retrait) tous les permis de recherche accordés en France ?
2. interdire définitivement la recherche, l’exploration et l’exploitation de tous les hydrocarbures qui requièrent le recours à la stimulation même expérimentale, y compris sur les titres miniers.
3. porter l’interdiction de toutes formes de stimulation de la roche au niveau européen.
4. faire précéder la réforme du code minier d’un débat public et citoyen et à y intégrer les principes de la charte de l’environnement ?
5. réguler les investissements et interventions des entreprises françaises d’extraction du gaz de schiste agissant à l’étranger ?
6. soumettre à un choix démocratique et citoyen un scénario de transition énergétique dés le début de votre mandat ; scénario mis en œuvre durant celui-ci et qui respectera les principes de sobriété, d’efficacité énergétique et de prévalence des énergies de flux (renouvelables) sur les énergies de stock (épuisables), déjà développés dans les différents scenarii élaborés en France et dans d’autres pays. 7. transférer les financements consacrés au développement des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables.

Dans l’attente de votre réponse, recevez, Mesdames, Messieurs les candidat(e)s nos salutations citoyennes les meilleures.

nico37

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Message  gérard menvussa Dim 8 Avr - 9:48

La lettre de la candidate de LO au collectif qui se bat contre l'exploitation des gaz de schistes est à citer dans le genre "se coucher devant les lobby a partir d'une fausse lecture du marxisme"...
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Message  Vals Dim 8 Avr - 11:24

http://www.stopaugazdeschiste07.org/IMG/pdf/NathalieArthaud.pdf

Un rappel des positions marxistes révolutionnaires par Nathalie ARTHAUD ...

Vals
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Message  gérard menvussa Dim 8 Avr - 12:29

Ces positions n'ont rien de spécialement "marxistes révolutionnaire" Cela s'apparente plutôt à du Lyssenkisme mal digéré... Le fond du problème ici n'est pas "qui contrôle", (problématique qui peut se poser par contre dans d'autres contextes technico scientifiques) mais bien "cette technique est elle dangereuse" ou pas. Et dans le cas ou cela s'avérerait indiscutable, cela implique qu'on soit contre cette technique... C'est aussi simple que ça ! De la même façon qu'on est contre l'utilisation de l'amiante, contre l'utilisation du plomb pour améliorer les propriétés détonantes de l'essence, etc.
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Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste - Page 4 Empty Le danger, c'est le capitalisme

Message  Vals Dim 8 Avr - 13:26

"cette technique est elle dangereuse" ou pas. Et dans le cas ou cela s'avérerait indiscutable, cela implique qu'on soit contre cette technique... C'est aussi simple que ça !

Et ça, Menvussa, lui, le sait ! Du haut de ses compétences scientifiques, armé des arguties de ses amis technophobes et de sa boule de cristal, Monsieur Menvussa peut, lui, définir ce qui est indicutable...
Eh bien, non, ce quyi est indiscutable c'est que dans un monde qui fonctionne sur la base du profit à tout prix, ou les orientations techniques et énergétiques appartiennent aux capitalistes, tout est dangereux...
Le reste, c'est des divagations de petits-bourgeois en goguette sur des terrains où ils ne connaissent RIEN.....
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Message  gérard menvussa Dim 8 Avr - 13:36

Du haut de ses compétences scientifiques, armé des arguties de ses amis technophobes et de sa boule de cristal,

Non, du bilan que font nombres d'etudes dans des revues scientifique (à comité de lecture) comme "climatic change" (sur le fait que les gazs de schistes sont encore plus polluant et dangereux que le charbon) ou "nature". Mais c'est pas grave, Vals a décidé que tout étant dangereux, tout combat contre ces technologies était "technophobe" C'est domage pour tous les travailleurs aux éponges mités par l'amiante ou l'essence plombée...
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Message  fée clochette Ven 13 Avr - 18:22

http://blogs.mediapart.fr/edition/petrole-une-malediction/article/130412/alerte-exploitation-de-gaz-de-schistes-dans-les-


Alerte : exploitation de gaz de schistes dans les Corbiéres.
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13 Avril 2012 Par Bob 92 Zinn
Edition : Pétrole : une malédiction ?

URGENT : Des camions vibreurs ont été repéré entre Capendu et Barbaira stationnés le long de la RN 113 le matin du 12/04/2012, ils se dirigeaient en direction de Lézignan-Corbières. Il s'agit de convois exceptionnels non escortés qui transportent des camions comme sur les photos qui circulent. MERCI D’INFORMER LE PLUS GRAND NOMBRE PAR MAIL ET TÉLÉPHONE ! Si certains se rendent sur place pensez à prendre des photos notamment des plaques d'immatriculation !

Source : Nature & Progrès Aude - Diffusion

Ci-dessous une information à prendre en considération : il semblerait que l'exploitation de gaz de schistes, sous forme camouflée de recherche de gisements, soit en train se démarrer dans les Corbières, à proximité, rapellons-le d'une des plus grande réserve d'eau douce (et encore très préservée) souterraine d'Europe.

L'incidence de l'exploitation des gaz de schistes sur les réserves d'eau souterraines (et sur tout l'environnement de manière générale) est expliquée dans le film Gazland que je vous invite à aller voir si vous ne l'avez déjà fait.

Il est indispensable de s'organiser pour éviter s'implante ce type d'exploitation dans notre pays encore protégé (et partout ailleurs...).

Vous êtes invité(e) à vous mobiliser pour diffuser largement l'information, être présent(e) aux actions de protestation, de soutien ou de blocage de l'implantation de systèmes de fracturation hydraulique, à interpeller vos élus, etc.
Pour rester en lien avec l'information et l'organisation, vous pouvez envoyer un mail au collectif GdS Corbières (Collectif Corbièresngds ) pour demander à être dans leur liste de diffusion (et proposer toute sorte de chose !) ou demander à être inscrit(e) dans le groupe de discussion (http://groups.google.com/group/collectif-plaines-du-languedoc?hl=fr)

Il est important d'agir, si vous en doutez, allez voir le film ci-dessus, vous comprendrez qu'il s'agit d'un processus sans retour en arrière possible...

Ci-dessous l'information sur ce sujet du plus récent au plus ancien.

A votre vigilance citoyenne...

Naturellement, Eole Bonneault



La Télé Libre










Le gouvernement a délivré une autorisation de recherche en vue d'extraction de gaz de schiste à la société d'exploitation pétrolière suédoise LUNDIN sans information aux populations.

Ce projet se nomme "plaine du Languedoc". Il couvre une zone de 2 348 km2, deLézignan à Agde et de la mer à la montagne : 15% du département de l'Aude, presque tout le département de l'Hérault.

Les Régions concernées : les Corbières, le minervois, le bitterois, le littoral méditerranéen et le sud des Cévennes.

Dans l’Aude, 52 communes sont concernées, soit 122 000 habitants ainsi que 111 communes dans l’Hérault, soit 266 000 habitants.

Cette région recèle des nappes phréatiques de plusieurs millions de m3 d'eau, source d'alimentation en eau potable des populations locales et réserves précieuses en cas de sécheresse.

La technologie habituellement utilisée pour cette exploitation :

- microséismes pour fragmenter et dissocier les roches souterraines

- injections massives d'eau mêlée de sable et produits détersifs

- récupération du gaz et de la moitié du liquide injecté (l'autre moitié reste dans le sol)

Avantages pour l'exploiteur :

- pas besoin d'acheminer des millions de m3 d'eau : il suffit de forer des puits sur place.

- pas besoin d'acheminer les eaux polluées, de nombreux cours d'eau sont à portée de canalisation. La mer se chargera de digérer les détergents.....

Inconvénients à prévoir pour les populations :

- instabilité des sols du fait des microséismes ;

- expropriations (par rachat à bas prix) et disparition de villages ;

- infiltration des eaux polluées dans les interstices souterrains, polluant d'autres nappes et cours d'eau de proche en proche ;

- pollution des terres par les activités polluantes de surfaces ;

- disparition des AOC (vins, charcuteries, fromages, crustacés, etc ;

- disparition des cultures biologiques à proximité des exploitations de gaz.

Actions en cours :

Les populations concernées commencent à se regrouper, certains forment des collectifs.

Actuellement, regroupements et collectifs s'organisent pour unir leurs forces et engager la résistance. Lors de la réunion d'Agel (34) ce lundi 12 mars, le maire de Mailhac (Gérard Schivardi), présent dans l'assistance, a proposé dans un premier temps, de faire voter par son conseil municipal un arrêté "tout véhicule supérieur à 3.5 t est interdit sur toutes les voies autres que les routes départementales et nationales, hors engins agricoles".

Il fera parvenir rapidement une copie de cette décision aux collectifs et regroupements afin que la population demande à son conseil municipal de voter une décision semblable. Ainsi les engins de chantier ne pourront pas commencer à repérer les zones de forage ni amener le matériel. Il s'agira ensuite d'interpeler les députés pour qu'ils défendent leur population (les élections législatives sont dans moins de deux mois).

Pour s'informer et agir, rechercher sur internet "gaz de schiste Languedoc" et on peut contacter sur internet, par courrier ou téléphone :
ECCLA 'Ecologie du Carcassonnais, des Corbières et du Littoral :170 avenue de Bordeaux - 11100 NARBONNE - Tél : 04 68 41 75 78

Informations complémentaires et sources :

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/25/1314493-gaz-de-schiste-la-resistance-s-organise.html

http://nofrackingfrance.fr/?p=3629

http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-rex/260311/gasland-un-genocide-en-france-demain-svp-envoyez-le-tous-vos-deputes-urgen

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/22/gaz-de-schiste-de-futures-explorations-scientifiques_1674451_3244.html
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Message  nico37 Jeu 17 Mai - 17:53


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Message  nico37 Sam 21 Juil - 18:20

http://www.rmctalk.fr/fr/dossiers-en-images/619/08101/pour-ou-contre-l-exploitation-du-gaz-de-schiste.html?t=reactions

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Message  nico37 Dim 22 Juil - 23:19

Nouvelles inquiétudes autour du gaz de schiste 21 juillet

Le collectif varois compte interpeller la députée européenne de la région Sud-Est Michèle Rivasi (EELV), qui fut une des premières à porter la polémique sur la place publique.virginie Rabisse

Les opposants aux permis autorisant l’exploration du gaz de schiste enfoui dans le sol se posent des questions sur la position de l’État. La ministre de l’Écologie les rassure .

Il y a comme de la suspicion dans l'air. Les opposants au gaz de schiste ne pensent pas passer un été serein. « Le gouvernement manie la langue de bois sur ce sujet. On est en train d'endormir tout le monde » marmonne un farouche adversaire, qui craint un mauvais coup en pleine période estivale.

Les partisans de cette ressource énergétique semblent en effet remonter au créneau. Après la hausse prévue du gaz, la question, lancinante de la production d'hydrocarbures en France revient.

D'où cette hypothèse : pourquoi pas se tourner vers le gaz de schiste dont le sous-sol français, particulièrement dans le sud-est, serait truffé ? Les défenseurs de l'environnement ont-ils raison de craindre un impact sur l'eau, l'air, les paysages ?

Toutefois, les dernières déclarations du ministre de l'Écologie, Delphine Batho, devraient les rassurer. (Lire ci-contre)

Permis à l'étude

Dans le Var, le collectif contre le gaz de schiste, créé en février 2011, se propose de faire publiquement le point sur ce dossier le 27 juillet.

Lors d'une conférence de presse, qui se tiendra au domaine viticole Saint-Jean Baptiste à Lorgues, il rappellera que le permis de Brignoles (6 785 km2 couvrant les trois quarts du département) est toujours à l'étude.

Permis qui aurait dû, selon le collectif, être rejeté depuis longtemps car la société qui le porte (Schuepbach) a confirmé son intention de pratiquer la fracturation hydraulique (en injectant de grandes quantités d'eau dans le sous-sol pour faire exploser la roche). Or, cette technique est interdite depuis juillet 2011.

« Nous nous interrogeons aussi sur la position que prendront les députés européens le 16 septembre » poursuit un membre du collectif.

Bruxelles préparerait en effet un amendement pour autoriser la fracturation hydraulique, qui sera voté ce jour-là. Le collectif varois compte interpeller la députée européenne de la région Sud-Est Michèle Rivasi (EELV), qui fut une des premières à porter la polémique sur la place publique.

« Dossier sensible »

La coordination nationale (dont fait partie le réseau varois) contre le gaz de schiste a par ailleurs écrit à la ministre de l'Écologie Delphine Batho pour évoquer avec elle, au cours d'une rencontre, ce dossier « sensible ».Un sujet « qu'il nous semble primordial de prendre en compte dans la politique environnementale et énergétique de la France » insiste la coordination.

Les associations varoises profiteront enfin de cette réunion du 27 juillet pour faire le point sur les arrêtés municipaux interdisant l'exploration du gaz de schiste.

123 communes - sur 153 que compte le Var - ont pris de telles décisions. Il en reste donc trente (en zone côtière surtout) qui ne sentent pas concernées. Tant que le gaz de schiste, c'est chez les autres…

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Message  nico37 Dim 12 Aoû - 13:11

Ce week-end des 11 et 12 août 2012, à l'initiative du collectif Briard, les délégués et membres des collectifs et associations mobilisés contre les pétroles et gaz de schiste du Nord la France (Ile-de-France, Picardie, Nord-Pas-de-Calais Bourgogne, Centre, Champagne-Ardennes) ont tenu une réunion de coordination au lieu dit Le Point du Jour à Verdelot (Seine et Marne).

Face à l'imminence du début de nouveaux forages en Seine-et-Marne, cette réunion était principalement destinée à organiser ensemble les mobilisations prévues pour la rentrée 2012 à l'occasion de:
la conférence environnementale organisée par le gouvernement à Paris les 14 et 15 septembre.
la journée internationale contre la fracturation hydraulique du 22 septembre, à l'appel des collectifs de nombreux pays participants au Sommet des Peuples de Rio + 20.
Concernant ces mobilisations, il a été décidé:
la tenue du rassemblement du 22 septembre à Tournan-en-Brie (Seine et Marne), en parallèle avec le rassemblement du Sud de la France qui se tiendra à Alès (Gard).
Une action symbolique le même jour à Paris: l'inauguration du premier derrick intra-muros.
Un appel à la participation des collectifs à une large mobilisation de l'ensemble des représentants des luttes sociaux-environnementales le 14 septembre à l'occasion de la conférence environnementale.
des actions de sensibilisation auprès du grand public à l'occasion de la journée du patrimoine le 15 septembre.
Les collectifs ont aussi travaillé sur les matériels de communication et les argumentaires à élaborer en commun afin de démonter la propagande des pétroliers et des pseudo experts.
Un tour de table nous a permis de faire un état des lieux de l'activité de nos collectifs, de constater nos convergences et d'envisager la mise sur pied de rencontres régulières de coordination, afin d'intensifier la résistance citoyenne et la vigilance face aux tentatives d'exploitation sur nos territoires de toutes les formes d'hydrocarbures de roche-mère.
Pétrole, gaz et huile de schiste
Ni ici, ni ailleurs, ni aujourd'hui, ni demain !

collectif Briard, 07 78 67 26 52 ou 22septembreGPdS@aldeah.org

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Message  nico37 Mer 15 Aoû - 1:28


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Message  nico37 Mer 15 Aoû - 14:33

Une délégation contre le gaz de schiste à Brégançon 14 août 2012

Le projet de permis d'exploitation de gaz de schiste dans le Var a suscité de nombreuses manifestations, comme ici à Brignoles.Franck Muller

Leur idée n'est pas d'organiser une manifestation, ni de provoquer un rassemblement gênant. Même s'il est difficile d'empêcher des citoyens de se retrouver spontanément devant le fort de Brégançon ...

Le but des porte-parole de plusieurs collectifs varois contre le gaz de schiste est bien, en tout cas, de profiter du séjour de François Hollande dans le département pour lui remettre (si possible en mains propres), mercredi, une lettre où ils réaffirment l'inquiétude croissante des habitants sur ce sujet. Le Var est concerné par le permis d'exploration dit de Brignoles qui couvre 6 785 km2, soit les trois quarts du département. La délégation d'une dizaine de personnes, composée des représentants des collectifs d'Entrecasteaux, Hyères, Le Lavandou-Bormes, Fayence et Fréjus, espère même arracher un entretien de quelques minutes avec le chef de l'État. Cette démarche a le soutien du collectif départemental.

Avant la conférence nationale

Au-delà de l'impact médiatique visiblement recherché, « il est important d'interpeller le président de la République maintenant, avant la conférence nationale sur la transition énergétique prévue à la mi-septembre. Nous devons le convaincre qu'il existe d'autres alternatives possibles pour assurer notre indépendance énergétique » explique Ivan Daluzeau, un des porte-parole de ce collectif. « Le dossier des gaz de schiste n'est pas enterré »insiste-t-il,même si la ministre de l'écologie Delphine Batho a redit récemment son opposition à la fracturation hydraulique.

Cette technique consistant à creuser d'énormes trous dans le sol pour y injecter des quantités d'eau importantes mélangées à des produits chimiques afin de libérer le gaz de schiste emprisonné dans la roche, est interdite en France depuis juillet 2011. « Mais elle est autorisée pour la recherche scientifique. Nous ne sommes donc pas protégés d'un désastre écologique et sanitaire. On nous enfume »conclut le militant d'Entrecasteaux.

Si elle ne parvient pas à décrocher un rendez-vous avec François Hollande, la délégation fera le pied de grue dès le matin devant le fort de Brégançon, dans l'espoir de croiser le président sortant en promenade ou se rendant à une cérémonie commémorative du 15 août, afin d'échanger avec lui. Une rencontre qui changera le chef de l'État des chasseurs d'autographes croisés sur son chemin depuis le début de ses vacances dans le Var.

Six membres des collectifs varois contre le gaz de schiste reçus par François Hollande mercredi 15 août

Six membres des collectifs varois contre le gaz de schiste sont actuellement reçus par François Hollande au fort de Brégançon.

A l'occasion du séjour à Bormes-les-Mimosas du Président, ils ont prévu de lui remettre en main propre une lettre dans laquelle ils réaffirment l'inquiétude croissante des habitants sur ce sujet.

Le Var est concerné par le permis d'exploration dit de Brignoles qui couvre 6 785 km2, soit les trois quarts du département.

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Message  nico37 Ven 24 Aoû - 0:53

Le reportage pro-gaz de schistes était financé par Total

Dans les médias, les arguments en faveur de l’exploitation des gaz de schistes réapparaissent. Mercredi 25 juillet, Le Monde appelait à la reprise des débats sur le sujet et publiait un reportage – financé par Total sans que cela soit révélé aux lecteurs – aux bénéfices économiques de leur exploitation. Le lendemain, le journal dénonçait les conflits d’intérêts autour d’une étude qui concluait à la non-dangerosité de cette source d’énergie. « Selon plusieurs sources interrogées par @si, la question divise sérieusement la rédaction du quotidien. »
Sur son compte Twitter, Pierre Haski, président de Rue89, se demande à haute voix : « et si les médias français s’engageaient à révéler lorsqu’un reportage est réalisé sur invitation »

(...)

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5134

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Message  nico37 Sam 25 Aoû - 1:23

Gaz de schiste : les ONG environnementales déçues et inquiètes

PARIS - Plusieurs organisations environnementales se montrent déçues et inquiètes des déclarations du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, sur les gaz de schiste, signal négatif qui laisse mal augurer de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre, selon Greenpeace.

Mercredi M. Ayrault a déclaré que le débat sur la question de l'exploitation des gaz de schiste n'est pas tranché et que tout sera mis sur la table lors de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre. Il a aussi évoqué la possibilité d'un recours à d'éventuelles technologies alternatives au système de fracturation hydraulique, qui est interdit en France.

Ca nous surprend et nous inquiète au plus haut point, c'est un mauvais signal, c'est un vrai recul, dit à l'AFP Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

Il n'y a pas de technique propre qu'on maîtrise, et de toute façon, l'exploitation des gaz ou pétrole de schiste va à l'encontre de l'ambition de la France de lutter contre le réchauffement climatique et de réduire les gaz à effet de serre.

Si la transition énergétique promise par François Hollande, c'est exploiter le sous-sol français pour trouver de l'énergie, c'est contre-productif, estime-t-il.

Greenpeace a de vrais doutes sur la conférence environnementale, et réserve sa décision d'y participer, indique-t-il. Si c'est se mettre autour de la table pour discuter et débattre sans qu'il y ait rien derrière, ça ne nous intéresse pas.

On est déçus, dit aussi Maryse Arditi, pilote du réseau énergie à France nature environnement (FNE). Il n'y a pas de méthode propre pour récupérer les gaz de schiste, affirme-t-elle.

Quoi qu'on fasse, il faudra fracturer la roche et y envoyer quelque chose, qui remonte tout ce qu'il y a à 3.000 mètres de profondeur, y compris les minéraux et les métaux lourds, dit-elle. En outre une fracturation crée des failles par lesquelles des eaux impropres à la consommation peuvent remonter vers les nappes phréatiques.

Elle souligne aussi que le méthane est un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le gaz carbonique. Il serait beaucoup plus intelligent de réduire la consommation d'énergie pour réduire la production de gaz à effet de serre', dit-elle.

Un porte-parole de WWF France affirme que les gaz de schiste ne sont pas une solution. Aucune technique de fracturation visant à libérer des huiles et gaz de la roche mère ne peut être sans impact sur nos ressources naturelles, dit-elle.

Elle relève que 80% de ce qui est libéré échappe à tout contrôle et migre inexorablement dans les nappes phréatiques et dans l'atmosphère, ce qui pose des problèmes en termes de santé publique car les hydrocarbures sont des cancérigènes avérés.

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Message  nico37 Ven 31 Aoû - 16:11

Un citoyenniste écrit à PARISOT en réponse à ses déclarations sur les gaz de schiste.

Madame PARISOT,

J'ai entendu vos récentes déclarations sur les hydrocarbures non conventionnels, autrement dit les gaz de schiste. Ces déclarations m'ont révolté. Selon vous, l'exploitation de ces ressources permettraient à notre industrie d'être plus compétitive grâce à la baisse du coût de l'énergie.
Manifestement, vous avez une vision bien partial et incomplète du sujet.
Certes, l'exploitation des gaz de schiste réduirait notre dépendance énergétique et réduirait le coût de l'énergie. Cependant, vous semblez ignorer les dommages collatéraux. Ou alors, vous connaissez les dommages sur l'environnement mais vous vous en moquez éperdument. Dans les deux cas, c'est scandaleux. Cela me donne envie de vomir !

Ainsi, l'exploitation des gaz de schiste est une activité très consommatrice d'eau alors même que l'eau vient à manquer et que les sécheresses sont de plus en plus fréquentes et sévères. Les États Unis ont connu, cette année, la plus grande sécheresse de leur histoire, mais les industriels continuent à injecter des millions de litres dans le sous sol pour extraire ces hydrocarbures. Trouvez vous cela normal ?
La technique de la fracturation hydraulique est extrêmement polluante : il faut injecter dans le sol de l'eau mélangée à des produits chimiques très dangereux, et qui risquent de se répandre dans les nappes phréatiques et de polluer lourdement des terres arables. En outre, la fracture de la roche risque de libérer des éléments toxiques présent naturellement dans le sous sol tel que les métaux lourds, l'arsenic, des matières radioactives..... L'étanchéité des puits n'est pas garantie à terme, puisque même dès leur élaboration, il y a des fuites, alors imaginez ce qu'il pourrait advenir dans plusieurs décennies ! Mais cela n'a pas l'air de vous préoccupez, car ce qui vous intéresse manifestement, c'est l'argent, la croissance, et ceci au mépris de notre belle planète Terre et de la santé des humains !
Les preuves de pollution s'accumulent de jour en jour contre cette industrie, et le coût que cette pollution va représenter sera bien plus élevé que ce que cette industrie a généré en profit.
Vous n'êtes pas sans savoir non plus que l'exploitation de ces hydrocarbures, est génératrice d'importantes émissions de gaz à effet de serre, alors même que leur concentration dans l'atmosphère accélère le réchauffement climatique.

Il est suicidaire de vouloir exploiter ces ressources pour toutes les raisons évoquées. Cela va retarder le développement des énergies d'avenir tel que le renouvelable et l'énergie nucléaire du future, ainsi que la mise en œuvre de mesures destinées à la sobriété énergétique.
L'énergie nucléaire, doit être une des énergies d'avenir, mais pas telle qu'on la connaît: que l'on veille faire perdurer les centrales actuelles ou sonner leur glas, il faut admettre que le nucléaire, tel qu'il est à l'heure actuelle, n'est pas satisfaisant et que tôt ou tard, il faudra faire autrement, la question est de savoir quand ! Mais le plus important, est l'énergie nucléaire du future, une énergie très peu polluante, sûre, abondante et bon marché. Cette recherche est au cœur du projet international ITER à CADARACHE dans les Bouches du Rhône. Ce domaine est très prometteur, et il faut lui donner le financement nécessaire.

Si l'on veut faire prospérer l'industrie française, cela doit être par la recherche et le développement dans des énergies nouvelles et des techniques de sobriété, pas en s'engluant dans des schéma obsolètes qui nous conduisent droit dans le mur tel que les gaz de schiste !

Quant bien même il serait découvert une technique non polluante pour exploiter les gaz de schiste, faudrait il pour autant le faire au regard de l'émission de gaz à effet de serre et de leurs conséquences sur le réchauffement climatique ?

Nous verrons que dans quelques années, les États Unis vont se mordre les doigts d'avoir exploité ces ressources. Ne soyons pas les moutons de Panurge en les suivant aveuglés par le reflet éblouissant du filigrane des billets.

Il y en a assez de ces décisions de court terme, qui sacrifient l'aspect humain, social et environnemental pour satisfaire les besoins de profit d'une minorité de privilégiés. Il est temps de changer de modèle d'autant plus que ce modèle sacrifiant notre planète et se fixant comme objectif toujours plus de profit, de croissance et de consommation est un échec en matière économique ; ce modèle est peu être la genèse de la crise.

Posons nous une dernière question : est il bon de toujours plus consommer, des biens inutiles, polluants, achetés à crédits, qui ruinent les ménages et qui les rendent boulimiques et exigeants, alors que ce confort apparent ne rend pas plus heureux, mais produit peut être l'effet inverse.

Réfléchissez Madame PARISOT : quel avenir voulez vous donnez aux enfants de la Terre ? et vous même, voulez vous vivre mieux, dans un environnement préservé ? Ou bien préféreriez vous continuer à polluer, à saboter notre planète ?

Depuis le 22 août, nous vivons à crédit. A crédit de notre planète. Cela signifie que ce que nous consommons est au delà de ce que notre planète peu fournir. Et cette date avancera chaque année. Combien de temps la Terre va t'elle encore supporter ce que nous lui faisons subir ?

Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de croire, Madame PARISOT l'expression de mes sentiments les meilleurs.

nico37

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Message  nico37 Mar 11 Sep - 23:02

Journée mondiale d'oppositon au gaz de schiste le 22 septembre.

Dans l'hexagone, deux rassemblements, un au sud et un au nord :


JOURNEE MONDIALE D'OPPOSITION AUX GAZ DE SCHISTE

Gaz de schiste, ce n'est pas fini !


Malgré le forcing du lobby pétrolier, malgré la complaisance de certains medias, papier,radio...la lutte contre les gaz de schiste ne faiblit pas. Les collectifs français se rassemblent le 22 septembre à Saint Christol-lez-Alès (Gard) à partir de 10 heures pour le Sud et Tournan-en-Brie (77) pour le nord -dans le cadre du 'Global Frackdown'.

document au format PDF: http://gard.demosphere.eu/files/docs/f-e40c79e999-empty-fname.pdf

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nico37

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