Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
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Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Ce choix d'exploiter cette source d'énergie fossile connue depuis très longtemps est du à la hausse du prix du pétrole.
Celui-ci devient plus rare et il y a une compétition pour le contrôle des gisements "historiques" en fin de carrière, à la hausse de la consommation au Brésil, en Inde, en Asie du Sud Est et en Chine tandis qu'on tente de trouver et d'exploiter des gisements techniquement plus inaccessibles, donc plus coûteux à exploiter.
C'est donc un choix absurde qui pousse à fuir en avant, jusqu'à l'épuisement total des énergies fossiles (dont l'uranium) accompagné d'une hausse continue des prix.
Autant dire qu'en plus d'être dangereux c'est complètement idiot.
Il faut s"orienter et donc investir vers d'autres formes d'énergie RENOUVELABLES.
Evidemment, pour cela, il faut diriger l'investissement et donc arracher ce pouvoir des mains de ceux qui le détiennent: les capitalistes.
Celui-ci devient plus rare et il y a une compétition pour le contrôle des gisements "historiques" en fin de carrière, à la hausse de la consommation au Brésil, en Inde, en Asie du Sud Est et en Chine tandis qu'on tente de trouver et d'exploiter des gisements techniquement plus inaccessibles, donc plus coûteux à exploiter.
C'est donc un choix absurde qui pousse à fuir en avant, jusqu'à l'épuisement total des énergies fossiles (dont l'uranium) accompagné d'une hausse continue des prix.
Autant dire qu'en plus d'être dangereux c'est complètement idiot.
Il faut s"orienter et donc investir vers d'autres formes d'énergie RENOUVELABLES.
Evidemment, pour cela, il faut diriger l'investissement et donc arracher ce pouvoir des mains de ceux qui le détiennent: les capitalistes.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Pourquoi l'exploitation du gaz de schiste en France mérite un débat 14-09 Nicolas Stiel
Alors que François Hollande a rejeté, ce vendredi, 7 demandes de permis d'exploration, Challenges fait le point sur le gaz de schiste qui divise industriels et écologistes. A la clé: une moindre dépendance énergétique et beaucoup d'emplois.
"Si la France était en période de croissance, on n'en aurait jamais reparlé." Pas faux le diagnostic de Jean-Luc Bennahmias, député européen du MoDem et opposant résolu au gaz de schiste. Ce gaz non conventionnel contenu dans des roches sédimentaires argileuses compactes à plus de 2.000 mètres de profondeur est l'un des fils rouges de la conférence environnementale qui a débuté ce vendredi 14 septembre à Paris. François Hollande a d'emblée choisi son camp. "Actuellement, personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huile de schiste est exempte de risque pour l’environnement et pour la santé" a expliqué le chef de l'Etat pour justifier le rejet par l'Etat de sept demandes d'exploration.
Mais il y a fort à parier qu'on reparlera du sujet lors du grand débat sur la transition énergétique qui s'ouvrira en octobre. Car la question mérite effectivement qu'on se penche sur les tenants et les aboutissants d'une exploitation susceptible de changer en profondeur la donne pour la France.
Il y a un an, le gaz de schiste était sorti des écrans radars. Après une forte mobilisation citoyenne, le Parlement avait banni la technique controversée de la fracturation hydraulique, seul procédé connu pour l'extraire. Il n'y avait pas eu de débats. L'émotion avait pris le pas sur la raison. Le 13 juillet 2011, l'Assemblée nationale avait voté la loi avant d'entendre le rapport parlementaire. "La France a fermé la porte des gaz de schiste avant de l'ouvrir", avait résumé Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez. Dans l'ambiance du Grenelle de l'environnement, cette énergie fossile n'avait pas droit de cité. A l'époque, Jean-Marc Ayrault n'avait d'ailleurs pas voté le texte, trop timoré à ses yeux. Les gaz de schiste, il faut les interdire, disait-il alors.
Aujourd'hui, le Premier ministre affirme que le débat n'est pas "tranché". Opposant d'hier rattrapé par le principe de réalité ? Oui, mais pas seulement. Comme le dit Bennahmias, il y a la crise. La crise qui s'est encore aggravée et qui pousse à mener un travail d'introspection, à tout remettre à plat, à analyser secteur par secteur les domaines où l'on peut mieux faire.
Faire face à la montée inexorable du prix de l'électricité
La France importe 99% de son pétrole, 98% de son gaz. Cette dépendance énergétique n'est pas nouvelle. La nouveauté, c'est la flambée du brent et les répercussions qu'elle entraîne. L'an dernier, la facture énergétique a atteint un record de 62 milliards d'euros, 40 milliards de plus qu'au début du siècle. Elle représente 90 % du déficit commercial. Depuis 2005, les tarifs de l'énergie ont explosé: +18% pour l'électricité, +29% pour les carburants, +47% pour le gaz, dont les prix sont indexés sur ceux du pétrole. Cela ne va pas s'arrêter. La rareté des ressources, les tensions au Moyen-Orient, le coût croissant du nucléaire entretiennent le mouvement haussier. Le prix de l'électricité, par exemple, devrait augmenter de 50% d'ici à 2020.
Pendant ce temps, près de 4 millions de ménages vivent en situation de précarité énergétique, consacrant plus de 10 % de leur budget au paiement des factures d'électricité et de gaz. Une situation intolérable qui a fi ni par faire bouger les lignes. Cet été, des experts comme Claude Allègre et des décideurs comme Claude Perdriel (propriétaire de Challenges) ont signé des tribunes en faveur du gaz de schiste. Les lobbyistes de Total et de GDF Suez ont alerté les politiques. Peut-on à la fois se révolter contre l'augmentation du prix du gaz et refuser d'étudier les potentialités d'une nouvelle ressource? Une ressource qui pourrait constituer "un pas vers l'autonomie énergétique", comme l'affirme la dernière étude de la Fondation Concorde ("Gaz de schiste, exploitons nos réserves").
Des réserves qui permettent d'assurer plus de deux siècles de production
"Quand on est dans une situation économique comme aujourd'hui difficile [ ...], ne pas se donner la possibilité de développer du gaz, c'est dommage", déclarait fin août Christophe de Margerie. Le gaz de schiste, le PDG de Total y croit dur comme fer. Et comme la France lui est interdite, le pétrolier plante des drapeaux à l'étranger. Aux Etats-Unis, où il a pris 25 % de deux gisements du spécialiste Chesapeake, en Argentine, en Pologne, au Danemark (forages prévus début 2013), et même en Chine via un accord avec l'entreprise Sinopec.
Avec le schiste, les réserves mondiales de gaz ont quadruplé. On les estime maintenant à 250 ans. Autre point positif, ces réserves sont géographiquement mieux réparties que celles du gaz conventionnel. Du pain bénit pour les pays qui veulent réduire leur dépendance énergétique, et pour les industriels qui rêvent d'un jackpot à l'américaine. Grâce au shale gas, les Etats-Unis sont désormais autosuffisants. Le pays est devenu un laboratoire grandeur nature. Pour Total notamment. Mais aussi pour GDF Suez. La firme n'exploite pas directement le schiste. Mais elle compte bien profiter du gaz américain à prix bradés. Que la ressource soit conventionnelle ou non conventionnelle n'a pas d'importance.
Le Français veut exporter du gaz liquéfié (et une partie sera forcément issue du shale gas). Ce sera possible fin 2016, quand le groupe, avec son partenaire Sempra Energy, aura construit son usine de liquéfaction en Louisiane, sa première unité outre-Atlantique.
Quid de l'exploitation en France ?
GDF Suez n'a en revanche rien en France. L'an dernier, le géant s'était rapproché du spécialiste américain Schuepbach dans l'espoir de décrocher un permis d'exploration de gaz de schiste. L'interdiction de la fracturation hydraulique a mis fi n aux pourparlers. Total, qui avait obtenu un permis d'exploration de 4.000 kilomètres carrés dans la zone de Montélimar, était en phase plus avancée. Mais depuis la loi du 13 juillet 2011, il est au même point - mort - que GDF Suez.
Que pèse le gaz de schiste en France? Personne ne le sait vraiment. Le potentiel techniquement récupérable est très important, estimé à 5 000 milliards de mètres cubes. Soit l'équivalent de 21 fois le gisement gazier de Lacq (Pyrénées-Atlantique) ou un siècle de consommation! Un siècle de consommation d'une ressource qui a déjà doublé dans le bilan énergétique français ; et dont l'Agence internationale de l'énergie promet une nouvelle progression de 50 % d'ici à 2035. Une ressource qui émet deux fois moins de CO2 que le charbon, 30 % de moins que le pétrole.
Ce nouvel eldorado, s'il est confirmé, chamboulerait notre politique gazière. "En 2005, Jacques Chirac, craignant une pénurie de gaz, s'était félicité d'avoir conclu un contrat avec les Russes qui assurait l'avenir énergétique du pays, rappelle Samuel Furfari, conseiller énergie à la Commission européenne. Si, demain, la France exploite le gaz de schiste, cette question sera évacuée." Fini, alors, les tarifs du gaz indexés sur ceux du pétrole, fi ni, les hausses de prix à deux chiffres, fini le désavantage compétitif vis-à-vis des Etats-Unis.
Une facture énergétique allégée de 10 milliards d'euros
A l'inverse, d'heureuses perspectives s'ouvrent pour les industries grosses consommatrices de gaz, comme la chimie et la pétrochimie. "L'an dernier, nos achats de gaz se sont élevés à 500 millions d'euros, indique le PDG de Solvay, Jean-Pierre Clamadieu. Si nous avions bénéficié des prix américains, nous aurions économisé 300 millions." D'après le ministère du Développement durable, l'exploitation du gaz de schiste allégerait la facture énergétique de 10 milliards d'euros. "Quelques dizaines de milliers d'emplois pourraient être créés en France", estime Pascal Baylocq, président du comité de réflexion sur les gaz non conventionnels au sein du Groupement des entreprises pétrolières.
Mais la comparaison avec les Etats-Unis (600 000 emplois créés) ne doit pas aveugler. La France n'est pas l'Amérique. Plus dense, notre pays ne dispose pas des immenses surfaces vierges du Texas et du Dakota propices à l'exploitation intensive. Et les propriétaires fonciers français ne détiennent pas les droits du sous-sol. Il y a donc moins d'intérêt à y faire fructifier l'or gris. Ensuite, on ne connaît pas l'état réel de la ressource. Il n'existe aucune carte officielle des réserves potentielles. En Pologne, les premières prospections ont été décevantes (80 % inférieures aux prévisions), ce qui a conduit le géant Exxon Mobil à plier bagage.
Les écologistes résolument hostiles
Bruno Courme, directeur Europe du gaz de schiste pour Total, balaie cependant la question d'un revers de main: "La question n'est pas de savoir s'il y a du gaz, mais de savoir si on peut le produire." Car, pour le moment, seule la fracturation hydraulique permet de le faire. Cette technologie est interdite. Mais les process ne cessent de s'améliorer, disent en coeur les industriels. Adoption de standards de sécurité plus drastiques, mise en place d'outils de traçabilité assurant l'intégrité des puits, acceptation d'enquêtes publiques préalable aux délivrances de permis (ce qui stipulerait une réforme du Code minier)... les pétroliers sont ouverts à toutes les propositions pour que le dossier soit réexaminé.
Cette perspective fait hurler les écologistes. Pour eux, le shale gas, c'est d'abord une énergie fossile, une énergie du passé dont il faut se désintoxiquer. "Savoir que notre sous-sol possède d'énormes réserves de gaz de roche ne doit pas nous obliger à les exploiter, quels que soient les progrès techniques", estime Noël Mamère, député Europe Ecologie-les Verts de Gironde. Les écologistes craignent aussi que l'exploitation, demain, du gaz de schiste, comme celui du pétrole au large de la Guyane, n'occulte les objectifs du Grenelle de l'environnement.
Paranoïa ? Pas totalement. Les filières éolienne et photovoltaïque ont beaucoup souffert du poids écrasant de l'industrie nucléaire. Peut-on à la fois exploiter un gaz situé à plus de 2.000 mètres de profondeur, militer pour la sobriété et l'efficacité énergétique, et développer les renouvelables ? A cet improbable grand écart, la conférence environnementale va tenter d'apporter une réponse.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
François Hollande nous refait le coup de Villeneuve de Berg !
Le Président de la République a annoncé lors de son discours d’ouverture de la conférence environnementale le rejet de 7 demandes de permis de recherche d’hydrocarbure. Mais qu'en est-il des 39 autres permis clairement identifiés "hydrocarbures de roche mère" en annexe 3 du rapport "Les Hydrocarbures de roche mère en France" publié en mars 2012 par le CGIET et le CGEDD (http://www.developpement-durable.gouv.fr/Mission-d-inspection-sur-les-gaz.html).
Les demandes de Brignole, Lyon-Annecy, Beaumont de Lomagne, Cahors, Gréoux les Bains, Valence, Montfalcon, + extension de Montelimar devraient être, à la demande du Président de la République, prochainement rejetés par la Ministre de l’Ecologie.
Les Collectifs Stop au gaz de schiste ne peuvent se satisfaire de cette déclaration qui oubli les 39 demandes de permis identifié hydrocarbures de roche mère toujours en cours d’instruction. Pourtant le Président de la République déclare dans ce discours « personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, est exempt de risques lourd pour la santé et l’environnement. »
Qu’en est-il également des permis accordés dont les gisements visés sont susceptibles d’être des gisements de roche mère comme c’est le cas du permis « Bassin d’Alès » où la compagnie titulaire, Mouvoil SA, prétend rechercher des hydrocarbures conventionnels à 2400m sous la surface de la terre ?
Pour les Collectifs, cette déclaration vise avant tout à désamorcer et désolidariser la mobilisation citoyenne contre les gaz et huiles de roche mère. Elle nous rappel étrangement l’annonce par l’ancien Président Sarkozy de l’abrogation des permis de Villeneuve de Berg, Montélimar et Nant lors de sa venue dans les Cévennes. Le changement c’est pareil qu’avant !
Les Collectifs demandent :
- Le rejet de l’ensemble des demandes de permis identifiés "roche mère" tel que signalé dans l’annexe 3 du rapport "Les Hydrocarbures de roche mère en France" publié en mars 2012 par le CGIET et le CGEDD.
- Un moratoire sur les permis accordés pour permettre de vérifier la réalité des objectifs poursuivis par les titulaires.
- Plus d’autonomie des territoires dans la gestion et les choix politiques énergétiques et plus largement la mise en œuvre d’une transition énergétique sans énergies fossiles et fissibles.
Une journée de mobilisation internationale est prévue le 22 septembre 2012. En France des rassemblements sont prévu :
· A Beaumont de Lomagne (82)
· À Saint Christol lez Alès (30)
· À Tournon en Brie (77)
· Paris
· Aix les Bains (74)
Les collectifs Stop au gaz et huile de schiste du Gard et de l’Ardèche
coordination@stopaugazdeschiste07.org
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
CGT: " Ne pas fermer la porte " au gaz de schiste AFP
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, estime qu'il ne faut "pas fermer la porte" aux recherches sur le gaz de schiste et met en garde le gouvernement contre des choix liés à des "coalitions" entre les partis de la majorité, en allusion aux écologistes, dans une interview au Journal de Dimanche.
"Nous ne devons pas fermer la porte aux recherches dans le domaine de l'énergie, y compris pour les gaz de schiste. Investissons au moins pour explorer. S'il s'avère, à partir de recherches incontestables, pour des raisons environnementales ou de sécurité, qu'il n'est pas souhaitable d'extraire ces gaz, cela ne me pose pas de problème", affirme le numéro un de la CGT.
Mais, selon lui, "renoncer à l'exploration est un peu inquiétant. Nous allons finir, alors que notre pays a de véritables atouts énergétiques, par être de plus en plus dépendants dans ce domaine".
"Chacun a conscience qu'on est là dans une problématique politique qui met en jeu les relations entre partis formant la majorité présidentielle", estime Bernard Thibault, en allusion à EELV.
"Il ne faudrait donc pas que la solution apportée à certains problèmes soit seulement le résultat de coalitions plus politiques qu'efficaces pour l'avenir du pays", dit-il.
"Tous les éléments d'appréciation doivent être mis sur la table et présentés aux Français avant de faire des choix uniquement idéologiques", prévient-il.
M. Thibault redit aussi son "regret" d'une "annonce précipitée" de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim fin 2016.
"Cette fermeture ne sera acceptable que si elle est socialement gérable". Selon lui, "on parle un peu trop aisément de reconversion professionnelle" mais "des personnes exerçant des métiers depuis des décennies ne peuvent pas forcément se reconvertir dans une activité alternative".
Le président François Hollande a annoncé vendredi la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) fin 2016 et le rejet de permis d'exploration de gaz de schiste.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Baratin...
On ne connait à l'heure actuelle qu'une seule technique d'extraction: la fracturation hydraulique, qui a fait ses preuves en termes de catastrophe écologique.
D'autre part, cette forme d'énergie toujours FOSSILE n'est utilisable (outre les problèmes que pose soin extraction ) que dans le cadre d'une fuite en avant vers l'énergie chère (aussi chère que le carburant actuel) et toujours polluante (c'est une source émettrice de gaz à effet de serre).
Que dit Bernard Thibault de la hausse du prix du carburant ?
Il veut le beurre et l'argent du beurre?
Que n'organise-t-il la bataille pour les salaires qui permettent de payer l'énergie (sans la gaspiller)!
On ne connait à l'heure actuelle qu'une seule technique d'extraction: la fracturation hydraulique, qui a fait ses preuves en termes de catastrophe écologique.
D'autre part, cette forme d'énergie toujours FOSSILE n'est utilisable (outre les problèmes que pose soin extraction ) que dans le cadre d'une fuite en avant vers l'énergie chère (aussi chère que le carburant actuel) et toujours polluante (c'est une source émettrice de gaz à effet de serre).
Que dit Bernard Thibault de la hausse du prix du carburant ?
Il veut le beurre et l'argent du beurre?
Que n'organise-t-il la bataille pour les salaires qui permettent de payer l'énergie (sans la gaspiller)!
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
nico37 a écrit:CGT: " Ne pas fermer la porte " au gaz de schiste AFP
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, estime qu'il ne faut "pas fermer la porte" aux recherches sur le gaz de schiste et met en garde le gouvernement contre des choix liés à des "coalitions" entre les partis de la majorité, en allusion aux écologistes, dans une interview au Journal de Dimanche.
"Nous ne devons pas fermer la porte aux recherches dans le domaine de l'énergie, y compris pour les gaz de schiste. Investissons au moins pour explorer. S'il s'avère, à partir de recherches incontestables, pour des raisons environnementales ou de sécurité, qu'il n'est pas souhaitable d'extraire ces gaz, cela ne me pose pas de problème", affirme le numéro un de la CGT.
Mais, selon lui, "renoncer à l'exploration est un peu inquiétant. Nous allons finir, alors que notre pays a de véritables atouts énergétiques, par être de plus en plus dépendants dans ce domaine".
"Chacun a conscience qu'on est là dans une problématique politique qui met en jeu les relations entre partis formant la majorité présidentielle", estime Bernard Thibault, en allusion à EELV.
"Il ne faudrait donc pas que la solution apportée à certains problèmes soit seulement le résultat de coalitions plus politiques qu'efficaces pour l'avenir du pays", dit-il.
"Tous les éléments d'appréciation doivent être mis sur la table et présentés aux Français avant de faire des choix uniquement idéologiques", prévient-il.
M. Thibault redit aussi son "regret" d'une "annonce précipitée" de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim fin 2016.
"Cette fermeture ne sera acceptable que si elle est socialement gérable". Selon lui, "on parle un peu trop aisément de reconversion professionnelle" mais "des personnes exerçant des métiers depuis des décennies ne peuvent pas forcément se reconvertir dans une activité alternative".
Le président François Hollande a annoncé vendredi la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) fin 2016 et le rejet de permis d'exploration de gaz de schiste.
En tant que militant CGT, ce texte me convient (sauf évidemment le "notre pays"......)
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Le contraire m'aurait étonné.Vals a écrit:(...)
En tant que militant CGT, ce texte me convient (sauf évidemment le "notre pays"......)
Mais partages-tu tous les avis de la CGT?
Tu n'es pas déterminé comme Thibault par la défense du capitalisme...
Donc tu devrais savoir qu'il n'existe aucun autre moyen d'extraire les gaz de schiste que la fracturation hydraulique (la fracturation pneumatique est un mensonge capitaliste pour justifier la recherche DES GISEMENTS: toute fracturation menace de pollution les nappes phréatiques)
Tu devrais savoir aussi que la tendance à l'augmentation du prix du pétrole n'est pas conjoncturelle, ni seulement déterminée par des facteurs politiques ou la spéculation sur l'énergie., qui dépendent de toute façon des choix des capitalistes...que tu combats.
La composante essentielle de cette tendance à la hausse est la baisse de la production (épuisement progressif) des gisements "historiques".
Le pétrole devient de plus en plus coûteux à extraire, et son coût intègre aussi celui de la recherche de nouveaux gisements plus difficiles (donc plus chers) et moins accessibles.
C'est pour cela que les gaz de schiste ou le pétrole des schistes bitumineux deviennent rentables: ils sont connus et ont été laissés de côté depuis longtemps (depuis les débuts du pétrole lampant, c'est à dire un peu plus d'un siècle) jusqu'à il y a peu pour cette seule raison.
Le prix de cette AUTRE énergie fossile suivra donc celui du litre de gazole ou celui de l'essence sans plomb qui posent tant de problèmes aux salariés que défend la CGT.
D'autre part les salariés, les travailleurs sont soumis aux effets du changement du climat (aggravé par la poursuite de la consommation des énergies fossiles): les gris-gris productivistes ne protègent pas contre ça.
Le point de vue de Thibault est incohérent: incohérent parce qu'il est loin de revendiquer les hausses de salaire qui permettraient de payer la hausse du prix de l'énergie fossile.
et qu'il ignore délibérément les conséquences sanitaires et écologiques dont il se moque: billevesées écologistes?
Il est malheureusement convergent avec celui des multinationales pétrolières et pas qu'au nom de "l'intérêt national" qui te défrise.
Toujours d'accord avec ce bureaucrate stalinien?
Sur le problème en général:
http://www.cite-sciences.fr/fr/bibliotheque-bsi/contenu/c/1248122818242/gaz-de-schiste-en-debat/
http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/11/02/un-forage-de-gaz-de-schiste-responsable-de-secousses-sismiques/
Sur les autres techniques d'extraction très "théoriques"
http://lenergiedavancer.com/gaz-de-schiste-quelles-alternatives-a-la-fracturation-hydraulique/2011/08/22/
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
A Château-Thierry, Carmen voit rouge 20/09
Près de Château-Thierry, le village de Rozoy-Bellevalle va-t-il accueillir en décembre un forage soupçonné de chercher des huiles de schiste ? Entre le collectif Carmen et le pétrolier Toreador, le poker menteur fait rage. « Restons vigilants »
Le champ est en bordure de Départementale 1, à 17 kilomètres au sud de Château-Thierry. Alentour, les vaches sont encore chez elles. Le terrain est situé sur le territoire de la commune de Rozoy-Bellevalle, au hameau de Guillauche. « Les travaux vont commencer à la mi-décembre. La foreuse est déjà arrivée à Doue, en Seine-et-Marne, pas très loin d'ici. Or, on sait qu'une foreuse intervient sur plusieurs sites », assure Christine Lecque, la porte-parole du collectif Carmen qui s'oppose bec et ongles à l'exploration des hydrocarbures de schiste.
« Carmen » - clin d'œil malicieux au nom de la société Toreador (1) qui a décroché le 4 septembre 2009 le permis de recherche de Château-Thierry - regroupe un millier de personnes. Depuis que le débat autour des gaz de schiste s'est emballé, sept collectifs du genre se sont créés au nord de la Loire. Localement, Carmen est épaulé par les « Intouchables », une association qui regroupe 150 habitants du secteur. « Des citoyens responsables et apolitiques », explique son président Olivier Alers.
De Fontenelle à Château ou La Ferté-sous-Jouarre, les « Intouchables » ont planté des dizaines de panneaux au bord des routes avec la bénédiction des agriculteurs. « Touche pas à ma roche-mère », « Malgré la loi, ils arrivent »… Les formules des militants anti-schiste sont explicites. La mise hors la loi de la fracturation hydraulique ne les rassure pas. Olivier et Christine sont convaincus que les pétroliers n'ont pas baissé les bras. « Pourquoi engloutir autant d'argent (1,6 M€ par forage) si c'est pour renoncer à exploiter le schiste un jour ou l'autre ? »
Soutenu par une flopée d'élus locaux, dont les frères ennemis de Château-Thierry, l'ancien et l'actuel maire de la ville, Dominique Jourdain et Jacques Krabal, le collectif multiplie les réunions et les documents à charge. Un quiz fait par exemple un sort à l'argument de l'emploi, défendu par les tenants de l'exploitation des hydrocarbures de schiste. « Par plus d'une trentaine par forage. Dans le même temps, combien d'emplois perdus dans le tourisme ? », enrage Christine Lecque qui dénonce la menace que feraient peser sur le patrimoine paysager français des installations aussi potentiellement polluantes que disgracieuses. « La France n'est pas les Etats-Unis ! Dans le Dakota du Nord, il y a 4 habitants au kilomètre carré ! Ils ne gênent personne… »
Les « Intouchables », eux, en ont surtout après « l'opacité » des procédures de permis de recherche accordés aux sociétés pétrolières. « Les élus locaux sont souvent informés au dernier moment. S'ils croient que la loi de juillet 2011 les protège, ils se trompent. Restons vigilants. Comme aucune étude concluante ne démontre la dangerosité du fracking… ni l'inverse, il fallait appliquer le principe de précaution et geler toutes les demandes », estime Olivier Alers.
A Château-Thierry, seul permis accordé en Picardie, ce ne fut pas le cas. Mais après tout, depuis cinquante ans, les sociétés pétrolières déposent quantité de demandes d'exploration d'hydrocarbures sans que cela gêne personne. Sauf que le débat sur le gaz de schiste a aiguisé les sensibilités. « Je comprends les craintes mais il est juste inconcevable de recourir à la fracturation hydraulique puisqu'elle est interdite. Qui plus est, en Ile-de-France, il n'y a pas de gaz de schiste, uniquement des huiles », affirme Géraldine Igou de Publicis consultants, chargée d'assurer la communication de Toreador Energy et de Hess Oil France, autre pétrolier autorisé à sonder le sous-sol axonais.
Si elle reconnaît que les deux sociétés vont procéder, fin décembre, à des forages dans la région, aucun ne concernerait donc Rozoy-Bellevalle. « Des plateformes sont en activité ou en projet à Jouarre, Doue, Ecury-sur-Coole et Huiron. Uniquement pour prélever des échantillons de roche », ajoute Mme Igou selon qui, Hess et Toreador, en informant les mairies des travaux programmés « sont allées au-delà de leurs obligations légales. Le code minier actuel n'impose même pas de consultations publiques » !
Pour autant, le collectif Carmen n'en démord pas. L'article 4 de la loi de juillet 2011, qui autorise les « expérimentations à seule fin de recherche scientifique » leur reste en travers de la gorge. « Un texte mal foutu », estime Olivier Alers. « Nul doute que les industriels chercheront à contourner l'interdiction dans une étape ultérieure », assure Christine Lecque. « Dans le permis de l'Ourcq (accordé à la société Galli Coz), par exemple, il est fait mention de la mise en place d'un brin horizontal. Or, on sait que c'est la technique requise pour procéder à de la fracturation hydraulique. De même, il est toujours difficile de faire la distinction sur le terrain entre les forages expérimentaux de recherche et les forages d'exploration ou d'exploitation ». A plusieurs centaines de mètres sous le sol, en effet, les promeneurs sont rares…
(1) Rachetée par une société américaine, Toreador Energy France s'appelle désormais Zaza Energy.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Bretagne réveille-toi, le gaz de schiste est à tes Marges du Finistère
au large du Finistère, au large d’ Ouessant, en lisière du parc marin d’Iroise, la société GTO LIMITED a obtenu un permis d’exploration de la part du Ministère du développement durable en 2009.
Il est temps de se mobiliser, de s’associer, citoyens et associations, dans un collectif ‘ non aux gaz de schiste en Bretagne’, de multiplier les moments d’informations, de diffuser l’information par tous les moyens et de militer contre ce projet dévastateur de l’environnement et de la santé humaine.
Voir le dossier complet ci-dessous. Il est urgent de le diffuser
29-Lettre-Marges_du_Finistere : http://bretagnenonaugazdeschiste.unblog.fr/files/2012/08/29-Lettre-Marges_du_Finistere1.pdf
29-Complement-Marges_du_Finistere : http://bretagnenonaugazdeschiste.unblog.fr/files/2012/08/29-Complement-Marges_du_Finistere1.pdf
29-carte-Marges_du_Finistere : http://bretagnenonaugazdeschiste.unblog.fr/files/2012/08/29-carte-Marges_du_Finistere5.pdf
29-Memoire-technique-Marges_du_Finistere : http://bretagnenonaugazdeschiste.unblog.fr/files/2012/08/29-Memoire-technique-Marges_du_Finistere3.pdf
29-Notice-impact-Marges_du_Finistere : http://bretagnenonaugazdeschiste.unblog.fr/files/2012/08/29-Notice-impact-Marges_du_Finistere3.pdf
29-Programme-travaux-Marges_du_Finistere : http://bretagnenonaugazdeschiste.unblog.fr/files/2012/08/29-Programme-travaux-Marges_du_Finistere2.pdf
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
ALERTE GALLOIS
Serait présent dans le rapport Gallois: les gaz de schistes.
Les grands patrons demandent de « rester pragmatique »
dans la mise en oeuvre de la transition énergétique,
« qu’il s’agisse de réduire nos émissions de CO2
ou notre exposition à la production d’électricité d’origine nucléaire » !
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20121027trib000727547/competitivite-des-patrons-du-cac-40-lancent-un-appel-a-francois-hollande.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Révolte au pays de gaz de schiste
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/29/graine-de-revolte-au-pays-du-gaz-de-schiste_1797385_3244.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
L’industrie commence à manquer sérieusement d’arguments pour convaincre
que la fracturation hydraulique est sans danger sur la santé et l’environnement.
Le 7 septembre, la Commission européenne a en effet publié ses conclusions
sans appel sur les impacts environnementaux de l’extraction des gaz de schistes http://ec.europa.eu/energy/studies/energy_fr.htm
L’étude juge « trop élevés » les risques de contamination des sols et des eaux souterraines, l'appauvrissement des ressources en eau, la pollution de l'air et les pollutions sonores,
l’occupation des terres, la perturbation de la biodiversité...
Par ailleurs, un rapport scientifique américain rassurant
sur l’impact environnemental de l’exploitation des gaz de schiste s’est révélé erroné.
Publiée en février 2012 par l’Energy Institute de l’université du Texas,
l’étude tranchait qu’il n’existait
« aucune preuve de contamination des eaux souterraines par la fracturation hydraulique ».
Une analyse critique publiée fin juillet par une ONG américaine montre les négligences de l’étude
et surtout les conflits d’intérêts du directeur adjoint de l’équipe scientifique,
membre du conseil de direction d’une société de forage.
Pire, 13 des 16 membres du conseil scientifique de l’Energy Institute
ont des liens forts avec l’industrie pétrolière.
Cette affaire a fait beaucoup de vagues outre-atlantique,
l’étude en question étant largement utilisée par l’industrie pour se dédouaner de toutes pollutions environnementales.
Enfin, ici le site qui a soutenu la journée de mobilisation internationale du 22 septembre
http://www.globalfrackdown.org
que la fracturation hydraulique est sans danger sur la santé et l’environnement.
Le 7 septembre, la Commission européenne a en effet publié ses conclusions
sans appel sur les impacts environnementaux de l’extraction des gaz de schistes http://ec.europa.eu/energy/studies/energy_fr.htm
L’étude juge « trop élevés » les risques de contamination des sols et des eaux souterraines, l'appauvrissement des ressources en eau, la pollution de l'air et les pollutions sonores,
l’occupation des terres, la perturbation de la biodiversité...
Par ailleurs, un rapport scientifique américain rassurant
sur l’impact environnemental de l’exploitation des gaz de schiste s’est révélé erroné.
Publiée en février 2012 par l’Energy Institute de l’université du Texas,
l’étude tranchait qu’il n’existait
« aucune preuve de contamination des eaux souterraines par la fracturation hydraulique ».
Une analyse critique publiée fin juillet par une ONG américaine montre les négligences de l’étude
et surtout les conflits d’intérêts du directeur adjoint de l’équipe scientifique,
membre du conseil de direction d’une société de forage.
Pire, 13 des 16 membres du conseil scientifique de l’Energy Institute
ont des liens forts avec l’industrie pétrolière.
Cette affaire a fait beaucoup de vagues outre-atlantique,
l’étude en question étant largement utilisée par l’industrie pour se dédouaner de toutes pollutions environnementales.
Enfin, ici le site qui a soutenu la journée de mobilisation internationale du 22 septembre
http://www.globalfrackdown.org
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Un bilan carbone aussi noir que celui du charbon
Le bilan climatique des gaz de schiste encore et toujours plus contesté
par Valéry Laramée de Tannenberg
Une étude, présentée le mois dernier lors du congrès annuel de l’AGU américaine,
estime à 9% le taux de fuite des puits de gaz de schiste.
Tranchant avec les études précédentes et les inventaires officiels,
cette étude alourdit le bilan climatique des gaz de schiste.
http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-bilan-climatique-des-gaz-de-schiste-encore-et-toujours-plus-conteste,32424
par Valéry Laramée de Tannenberg
Une étude, présentée le mois dernier lors du congrès annuel de l’AGU américaine,
estime à 9% le taux de fuite des puits de gaz de schiste.
Tranchant avec les études précédentes et les inventaires officiels,
cette étude alourdit le bilan climatique des gaz de schiste.
http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-bilan-climatique-des-gaz-de-schiste-encore-et-toujours-plus-conteste,32424
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
SONT-ILS DEVENUS FOUS ? LA RÉPONSE EST : OUI !
par Paul Jorion |
L’origine probable d’un tremblement de terre en novembre 2011 en Oklahoma, d’amplitude 5,7 sur l’échelle de Richter, est l’injection d’eaux souillées sous-produits de l’industrie du gaz de schiste.
Un résumé de l’article se trouve ici
http://news.nationalgeographic.com/news/energy/2013/03/130329-wastewater-injection-likely-caused-quake/
Problème pour les enfants des écoles : Sachant qu’un incident sérieux dans une centrale nucléaire ne peut se produire qu’une fois tous les 5.000 ans, qu’un tremblement de terre induit par des injections d’eaux souillées sous-produits de l’industrie du gaz de schiste ne peut avoir lieu qu’une fois par siècle, et qu’il n’y a que 500 centrales nucléaires à la surface de la terre, calculez la date de la première catastrophe nucléaire provoquée par un tremblement de terre causé par l’extraction du gaz de schiste.
P.S. Si la date découverte tombe dans la semaine qui vient, mettez-vous en rang et quittez la salle de classe en bon ordre.
L’origine probable d’un tremblement de terre en novembre 2011 en Oklahoma, d’amplitude 5,7 sur l’échelle de Richter, est l’injection d’eaux souillées sous-produits de l’industrie du gaz de schiste.
Un résumé de l’article se trouve ici
http://news.nationalgeographic.com/news/energy/2013/03/130329-wastewater-injection-likely-caused-quake/
Problème pour les enfants des écoles : Sachant qu’un incident sérieux dans une centrale nucléaire ne peut se produire qu’une fois tous les 5.000 ans, qu’un tremblement de terre induit par des injections d’eaux souillées sous-produits de l’industrie du gaz de schiste ne peut avoir lieu qu’une fois par siècle, et qu’il n’y a que 500 centrales nucléaires à la surface de la terre, calculez la date de la première catastrophe nucléaire provoquée par un tremblement de terre causé par l’extraction du gaz de schiste.
P.S. Si la date découverte tombe dans la semaine qui vient, mettez-vous en rang et quittez la salle de classe en bon ordre.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Roseau a écrit:par Paul Jorion |
L’origine probable d’un tremblement de terre en novembre 2011 en Oklahoma, d’amplitude 5,7 sur l’échelle de Richter, est l’injection d’eaux souillées sous-produits de l’industrie du gaz de schiste.
Un résumé de l’article se trouve ici
http://news.nationalgeographic.com/news/energy/2013/03/130329-wastewater-injection-likely-caused-quake/
Problème pour les enfants des écoles : Sachant qu’un incident sérieux dans une centrale nucléaire ne peut se produire qu’une fois tous les 5.000 ans, qu’un tremblement de terre induit par des injections d’eaux souillées sous-produits de l’industrie du gaz de schiste ne peut avoir lieu qu’une fois par siècle, et qu’il n’y a que 500 centrales nucléaires à la surface de la terre, calculez la date de la première catastrophe nucléaire provoquée par un tremblement de terre causé par l’extraction du gaz de schiste.
P.S. Si la date découverte tombe dans la semaine qui vient, mettez-vous en rang et quittez la salle de classe en bon ordre.
Alors ca si ce n'est pas jouer sur les peurs millénaires,je veut bien que l'on m'appelle Nostrad'anus.
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
dug et klin a écrit:Roseau a écrit:par Paul Jorion |
L’origine probable d’un tremblement de terre en novembre 2011 en Oklahoma, d’amplitude 5,7 sur l’échelle de Richter, est l’injection d’eaux souillées sous-produits de l’industrie du gaz de schiste.
Un résumé de l’article se trouve ici
http://news.nationalgeographic.com/news/energy/2013/03/130329-wastewater-injection-likely-caused-quake/
Problème pour les enfants des écoles : Sachant qu’un incident sérieux dans une centrale nucléaire ne peut se produire qu’une fois tous les 5.000 ans, qu’un tremblement de terre induit par des injections d’eaux souillées sous-produits de l’industrie du gaz de schiste ne peut avoir lieu qu’une fois par siècle, et qu’il n’y a que 500 centrales nucléaires à la surface de la terre, calculez la date de la première catastrophe nucléaire provoquée par un tremblement de terre causé par l’extraction du gaz de schiste.
P.S. Si la date découverte tombe dans la semaine qui vient, mettez-vous en rang et quittez la salle de classe en bon ordre.
Alors ca si ce n'est pas jouer sur les peurs millénaires,je veut bien que l'on m'appelle Nostrad'anus.
Comme sur les autres sujets qui touchent l'écologie, rien sur le fond.
C'est une première vérification d'un risque relevé depuis un moment dans le milieu des géologues,
comme le relate l'article, qu'il aurait suffi de lire...
C'est en anglais, pour l'instant
http://news.nationalgeographic.com/news/energy/2013/03/130329-wastewater-injection-likely-caused-quake
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Moi je n'y vois rien d'invraisemblable.dug et klin a écrit:Roseau a écrit:par Paul Jorion |
L’origine probable d’un tremblement de terre en novembre 2011 en Oklahoma, d’amplitude 5,7 sur l’échelle de Richter, est l’injection d’eaux souillées sous-produits de l’industrie du gaz de schiste.
Un résumé de l’article se trouve ici
http://news.nationalgeographic.com/news/energy/2013/03/130329-wastewater-injection-likely-caused-quake/
Problème pour les enfants des écoles : Sachant qu’un incident sérieux dans une centrale nucléaire ne peut se produire qu’une fois tous les 5.000 ans, qu’un tremblement de terre induit par des injections d’eaux souillées sous-produits de l’industrie du gaz de schiste ne peut avoir lieu qu’une fois par siècle, et qu’il n’y a que 500 centrales nucléaires à la surface de la terre, calculez la date de la première catastrophe nucléaire provoquée par un tremblement de terre causé par l’extraction du gaz de schiste.
P.S. Si la date découverte tombe dans la semaine qui vient, mettez-vous en rang et quittez la salle de classe en bon ordre.
Alors ca si ce n'est pas jouer sur les peurs millénaires,je veut bien que l'on m'appelle Nostrad'anus.
Il est tout à fait possible de provoquer des séismes de faible amplitude.
Donc va pour Nostrad'anus.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
L’Arabie saoudite étudie la possibilité de produire du gaz de schiste dont les réserves pourraient être deux fois plus importantes que celles de gaz traditionnel, a annoncé Ali Al-Naïmi, ministre du pétrole d’Arabie Saoudite.
Selon nos estimations préliminaires, les réserves [saoudiennes] de gaz non traditionnel s’élèvent à 600.000 milliards de pieds cubes. Ce potentiel est immense, et nous envisageons de l’exploiter », a déclaré le ministre, sans toutefois préciser quand le pays pourrait lancer la production industrielle de gaz de schiste.
Selon le ministre Ali Al-Naïmi, la mise en valeur des ressources énergétiques non traditionnelles aiderait l’Arabie Saoudite à satisfaire sa demande intérieure en hydrocarbures, tout en maintenant ses exportations de pétrole.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Quand le gaz de schiste fait trembler la terre
Voici un article du Monde sur le sujet:
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/29/quand-le-gaz-de-schiste-fait-trembler-la-terre_3150329_3244.html
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/29/quand-le-gaz-de-schiste-fait-trembler-la-terre_3150329_3244.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Les eaux du Sahara menacées par l’exploitation du gaz de schiste
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article28312
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article28312
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
L’alternative à la fracturation hydraulique? La fracturation hydraulique
http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-alternative-a-la-fracturation-hydraulique-la-fracturation-hydraulique,34250?xtor=EPR-9
http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-alternative-a-la-fracturation-hydraulique-la-fracturation-hydraulique,34250?xtor=EPR-9
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Désastre écologique et mirage économique
http://npaherault.blogspot.com/2013/05/gaz-de-schiste-parisot-pratique-le.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Consensus PS-UMP
http://npaherault.blogspot.ch/2013/06/gaz-de-schiste-les-lobbies-patronaux.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Diffusé il y a quelques jours sur Arte:
http://videos.arte.tv/fr/videos/gasland--7578292.html
Un autre lien, permanent j'espère:
http://nemesistv.info/video/472WM2UH8O42/gasland-vf-voyage-au-pays-du-gaz-de-schiste#
A rapprocher des récents propos tenus "à titre personnel" d'Arnaud Montebourg avec qui JLM envisage de s'allier.
Montebourg se soucie d'une seule chose: "pollution ou pas de pollution" (traduire si "pas de pollution", on exploite!)
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/10/arnaud-montebourg-veut-creer-un-groupe-public-pour-exploiter-le-gaz-de-schiste_3445393_3234.html
Il pense qu'on pourra "un jour" (voilà qui le rapproche de la foi des camarades de LO) exploiter "sans" polluer.
OU comment inventer un feu qui ne brûle pas.
http://videos.arte.tv/fr/videos/gasland--7578292.html
Un autre lien, permanent j'espère:
http://nemesistv.info/video/472WM2UH8O42/gasland-vf-voyage-au-pays-du-gaz-de-schiste#
A rapprocher des récents propos tenus "à titre personnel" d'Arnaud Montebourg avec qui JLM envisage de s'allier.
Montebourg se soucie d'une seule chose: "pollution ou pas de pollution" (traduire si "pas de pollution", on exploite!)
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/10/arnaud-montebourg-veut-creer-un-groupe-public-pour-exploiter-le-gaz-de-schiste_3445393_3234.html
Il pense qu'on pourra "un jour" (voilà qui le rapproche de la foi des camarades de LO) exploiter "sans" polluer.
OU comment inventer un feu qui ne brûle pas.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
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