Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
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nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
"Le vrai scandale des GAZ DE SCHISTE" : un livre essentiel à paraître le 31 août prochain ! Par François Veillerette et Marine Jobert, Edition Les Liens qui Libérent, août 2011.
Un livre essentiel sur le prochain grand scandale écologique, préfacé par José Bové.
Accusés de polluer les nappes phréatiques, les sous-sols et d’empoisonner l’air par les produits chimiques utilisés pour leur extraction ; de faire exploser le trafic routier, de provoquer des séismes et d’aggraver le réchauffement climatique par l’intensité des creusages, les gaz et pétrole de schiste sont au cœur d’un débat national. Les opposants ont gagné la première manche, mais les potentiels bénéficiaires préparent déjà leur revanche…Les industriels et les politiques n’entendent pas en effet se priver de nouvelles ressources. Mais en courant après l'indépendance énergétique, ils poursuivent un modèle économique qui génère la crise écologique.
Ce livre est un document précieux décryptant les liens entre haute administration, industriels et politiques. Il démontre pourquoi les projets d’extraction sont encore sur la table malgré les dommages immenses et prouvés de ces exploitations sur l’environnement. A l’heure du grand théâtre de la présidentielle, voici le livre qui permet d’affronter les enjeux énergétique et climatique en connaissance de cause.
>>> Biographie des auteurs : Ecrit par Marine Jobert, journaliste et François Veillerette, notamment coauteur de « Pesticides, révélations sur un scandale français », Fayard 2007 et Porte Parole de l'association écologiste Générations Futures.
Dans quelques jours mise en ligne du site complet du livre avec des documents complémentaires, des interviews, des actualités...
nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
L'exploitation des sables bitumineux expliquée en vidéo ÉCRIT PAR : YVES HEUILLARD DANS POLLUTION, COMPRENDRE LE 22 AOÛT 2011
"Si vous n'avez pas entendu parler de l'exploitation des sables bitumineux, préparez-vous à un choc" nous dit Josh Fox, le réalisateur de Gasland. Son montage vidéo montre l'activité la plus sale et la plus polluante jamais créée dans l'histoire de l'industrie.
e film ci-dessous est un film militant. Il a été réalisé dans le cadre d'un appel à la désobéissance civile visant à faire pression sur le gouvernement de Barrack Obama pour ne pas soutenir le projet d'oléoduc géant à travers les États-Unis (voir notre article sur la manifestation du 22 août 2011 devant la Maison Blanche et l'arrestation d'un centaine de militants). Les manifestants ont prévu un roulement devant la Maison Blanche jusqu'au 3 septembre et anticipé des milliers d'arrestations. Après la vidéo vous trouverez la traduction rapide d'une partie du commentaire de Josh Fox.
http://vimeo.com/27902739
Tar Sands Action/ Josh Fox from JFOX on Vimeo.
Traduction partielle du commentaire après les premières secondes consacrées à l'appel à la désobéissance civile comme seul outil pour changer le monde dans les périodes désespérées :
Requiem pour une espèce
La terre du Canada renferme l'un des plus grands gisements de pétrole "exploitable" du monde : "exploitable" si vous acceptez de détruire de façon irréversible une surface de l'ordre de celle de l'Angleterre jusqu'alors occupée par l'un des plus grandes forêts du monde et l'une des dernières à être totalement intacte.
C'est exactement ce qui se passe maintenant. C'est le plus grand projet industriel de tous les temps, le plus grand investissement industriel jamais réalisé, et c'est aussi la promesse de la création d'un petit enfer sur Terre.
Le pétrole est contenu dans le sable ou la roche qui agit comme une éponge. [Le pétrole n'est pas contenu dans un immense réservoir géologique comme c'est le cas dans un gisement conventionnel, ndlr]. Pour l'extraire il ne s'agit pas de le pomper mais d'extraire les sables bitumineux, de les presser, et de les chauffer. Le processus utilise plus d'eau qu'une ville de deux millions d'habitants et produit le chiffre astronomique de 36 millions de tonnes de CO2 par jour, plus que 1,3 millions de voitures ! la quantité d'énergie nécessaire à l'extraction est gigantesque. Pour la seule année 2007, 30 millions de mètres cube de gaz naturel ont été utilisés - par jour - pour extraire le pétrole ; le gaz lui même obtenu par la technique de fracturation hydraulique.
Les réservoirs d'eaux contaminées sont si grands qu'ils peuvent être vus de l'espace formant des lacs toxiques qui rejettent onze millions de litres d'eau par jour dans la nature, les rivières, les nappes phréatiques elles-mêmes sources d'eau potable pour les habitants de la région.
Les compagnies pétrolières ont investi 120 milliards de dollars dans l'exploitation des sables bitumineux et le Président Obama est maintenant face à la proposition de construire un réseau d'oléoducs gigantesque au travers des Etats-Unis, réseau appelé Keystone XL et destiné à transporter le pétrole dans tout le pays et (via ses ports, ndlr) dans le monde entier.
Construire une économie verte
La dernière partie de la vidéo est un appel aux américains à rejoindre les militants pour demander au Président Obama d'être à la hauteur de ses promesses et construire une véritable économie verte plutôt que de faire le lit d'une nouvelle ère de contamination et d'émissions de gaz à effet de serre.
Plus d'info sur la manifestation américaine sur le site de www.tarsandsaction.org
nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
WikiLeaks éclate une bulle de schiste par Sylvain Lapoix Le 31 août 2011
L'économie des gaz de schiste est une bulle. Les Etats-Unis avaient été prévenus, dès 2009, comme le révèlent des télégrammes diplomatiques d'un consulat américain en Arabie Saoudite.
Dès septembre 2009, l’ancien vice-président de la société pétrolière saoudienne Aramco, Ibrahim al-Husseini prévenait les États-Unis de la surévaluation des capacités du gaz de schiste. Selon lui, le boom de l’industrie des gaz de schiste était une bulle. Dans un télégramme diplomatique du consulat américain de Dharan (en Arabie Saoudite) publié par WikiLeaks, l’analyse de ce membre de la famille régnante, ingénieur pétrogazier d’expérience, n’est pas flatteuse :
Les réserves de gaz de schiste […] sont largement surestimées.
Une conclusion à laquelle se rangeaient de nombreux cadres de l’industrie pétrogazière et de la finance, dont le New York Times a révélé une partie des échanges entre 2009 et 2011. Alertée sur une possible bulle financière autour des gaz de schiste, l’autorité des marchés financiers américaine (la SEC) a depuis assigné en justice de nombreuses compagnies dont Chesapeake, ExxonMobil et Southwestern Energy.
Dans ces dossiers, la SEC exige de connaître la réalité des réserves en gaz de schiste dont les compagnies se sont vantées ; leur permettant de réaliser de copieux profits boursiers.
Folles spéculations
L’enquête apparaît d’autant plus justifiée à la lecture de ces nouveaux éléments apportés par WikiLeaks. En septembre 2009, al-Husseini condamnait cette nouvelle ressource et les folles spéculations dont elle faisait l’objet, avec un argument certes un peu technique, mais imparable :
Alors comme ça, la Marcellus shale [gisement du gaz de schiste du Nord Est des États-Unis] contiendrait plus de gaz que les champs Nord du Qatar ?
Eh bien, c’est formidable, mais même à un rythme de 3,4 millions de pieds cube par jour (scfd) [soit 0,1 million de mètres cubes environ] par an et par puits, ça va prendre un sacré temps pour remplacer un champ de 900 milliards de pieds cube de réserves. Dans le même temps, les États-Unis consomment 63 milliards de scfd de gaz, ce qui nécessiterait quelque chose comme 20 000 puits avec une production de 3 millions de scfd chacun. Et, à la vue de la baisse rapide de production des puits, cela nécessiterait de creuser quelque chose comme 10 000 nouveaux puits par an pour être à l’équilibre.
Fin 2009, déjà, 26 000 puits avaient été fracturés et le rythme n’a fait que s’accélérer depuis. En août 2009, un spécialiste de Anglo-European Energy avait tranché dans le vif :
Je connais bien les caractéristiques des bons puits [d'hydrocarbures] (lent déclin de la production, faible coût d’exploitation, production importante) et, comme vous le savez, les gisements de gaz de schiste n’ont aucune de ces caractéristiques.
Une information inaccessible aux autorités américaines à l’époque mais qui était, au même moment, transmise par la voie d’un document diplomatique à Washington. Télégramme terminé par une considération personnelle du consul de Dharan :
Le scepticisme [sur les ressources pétrolières] hors OPEP et sur ressources d’énergie non-conventionnelle présente un certain intérêt.
Pas sûr que Washington ait su le saisir à temps.
nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Alerte de la Confédération paysanne, prospection en cours..
Selon la Confédération paysanne, « des viticulteurs du Languedoc-Roussillon ont reçu de leur Préfecture des lettres leur demandant de laisser libre l’accès de leurs parcelles aux engins de prospection pour les Gaz de Schiste sitôt les vendanges terminées ».
Le syndicat estime que « les évènements vont s’accélérer », relevant que « Total vient de communiquer sur de soi-disant nouvelles méthodes d’exploitation des Gaz de Schiste excluant la fracturation hydraulique interdite par la loi de juin 2011 »
La Confédération paysanne appelle ses adhérents et l’ensemble des paysans à la vigilance et à la résistance non violente contre cette campagne de prospection qui s’annonce.
POSITION DE LA CONFEDERATION PAYSANNE A PROPOS DE L’EXPLOITATION DES GAZ DE SCHISTE
Bagnolet, le 22 septembre 2011
La Confédération Paysanne
Considérant les dégâts avérés que font courir les exploitations des gisements de gaz de schiste sur la ressource en eau par la seule technique existante de la fracturation hydraulique ;
Considérant d’autre part que cette exploitation nécessite l’occupation et la transformation de vastes superficies de terre agricole pour les nombreuses infrastructures et les moyens d’accès ;
Considérant les nuisances causées par les très nombreux transports de poids lourds sur de petites routes communales et la pollution engendrée par ceux-ci ;
Considérant que l’exploitation et l’utilisation de cette énergie fossile auraient pour conséquence directe d’augmenter l’effet de serre et donc le réchauffement climatique déjà catastrophique pour des millions de paysans dans le monde et chez nous (sécheresses répétées) et que cette fausse solution ne fera que retarder la mise en place des énergies renouvelables (solaire, éolienne, géothermique etc.) et la prise en compte de la nécessaire sobriété énergétique (négawatt) ;
Considérant enfin, que les paysans sont d’ores et déjà concernés par les demandes de prospection et qu’ils seront les premiers touchés par la spoliation de leurs terres et par l’appauvrissement ou la disparition de la ressource en eau indispensable pour accomplir leur métier qui est de nourrir la population ;
Considérant que la loi votée par le Parlement en juin 2011 interdit la seule technique possible d’exploitation dite de la « fracturation hydraulique », mais n’abroge pas les permis d’explorer ;
En conséquence, la Confédération paysanne appelle les paysans et les populations concernées à entrer en résistance par tous les moyens non violents contre ces explorations inutiles et dangereuses et à refuser l’entrée sur leurs parcelles à tout engin de forage et d’exploration.
La Confédération paysanne sera à leurs côtés pour lutter contre cette nouvelle chimère qui tend à nous écarter des vraies solutions à la crise énergétique.
Notre terre doit servir à nourrir les humains !
nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Pétrole, gaz : le point sur les 64 permis en vigueur en France Publié le 03.10.2011, 20h22 | Mise à jour : 21h39 | Boris Horvat
Total maintient son intention d'évaluer la production d'hydrocarbures contenus dans des "schistes" de "très faible perméabilité naturelle".
Quelque 64 permis sont actuellement en vigueur en France pour trouver du pétrole ou du gaz, dont 15 concernent principalement les hydrocarbures dits "non conventionnels". La production de ces gisements, d'environ 20.000 barils par jour, représente seulement un peu plus d'1% de la production nationale.
Gaz de schiste : le gouvernement recule et abroge trois permisTotal veut poursuivre son exploration de gaz de schiste en France 10.000 kilomètres carrés dans le sud de la France, sont ceux pour lesquels la recherche de gaz de schiste apparaissait comme le principal objectif. Schuepbach ne veut pas renoncer à la technique de fracturation hydraulique interdite par la loi en juillet. Total maintient son intention d'évaluer la production d'hydrocarbures contenus dans des "schistes" de "très faible perméabilité naturelle".
Pour les 61 permis en cours de validité, les compagnies détentrices n’ont pas prévu de rechercher des gaz et huiles de schiste «ou y ont renoncé pour se limiter à des gisements conventionnels», a indiqué le gouvernement lundi. Tous ont pris «l’engagement formel» de ne pas recourir à la fracturation hydraulique. L'Etat veillera au respect de ces engagements via des contrôles renforcés sur place, en menaçant les contrevenants «d'amendes ou de peines de prison», selon les ministères de l'Energie et de l'Ecologie.
Parmi ces permis non abrogés, quatre suscitaient la controverse : ceux de la compagnie américaine Toreador à Mairy, Nogent-sur-Seine, Leudon-en-Brie et Château-Thierry. Or, Toreador, qui exploite déjà deux puits classiques dans le bassin géologique parisien produisant environ 850 barils par jour, ne vise plus que des objectifs pour du pétrole conventionnel. «Toreador n'a pas fait de fracturation dans le Bassin parisien et ne compte pas en faire parce que c'est illégal», a confirmé lundi une porte-parole du groupe.
Dernière catégorie : les huit permis pour les gaz de houille, qui se trouvent en quantité dans les mines de charbon épuisées. Situés pour l'essentiel dans le nord et l'est de la France (Moselle, Nord, Pas de Calais, Meurthe-et-Moselle...), ils sont détenus par le canadien Vermilion, les australiens Elixir Petroleum et European Gas Limited ainsi que le français Gazonor. Dans tous ces cas, les industriels se sont engagés à ne pas utiliser la fracturation hydraulique, plusieurs industriels soulignant que l'usage de la fracturation n'a pas d'intérêt.
Enfin, concernant les 49 détenteurs des permis d'exploration d'hydrocarbures "conventionnels" (dont 7 offshore), tous se sont logiquement engagés à ne pas employer la fracturation.
Gaz de schiste : 3 permis abrogés. C'est fini ? LE 04 OCTOBRE 2011
Le Gouvernement annonce que trois permis exclusifs de recherche d'hydrocarbures non-conventionnels dans le sous-sol français seront abrogés. Selon le ministère du Développement durable et en application de la loi du 13 juillet 2011, « les titulaires de permis exclusifs de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux » devaient remettre avant le 13 septembre dernier « à l’autorité administrative qui a délivré les permis un rapport précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre de leurs activités de recherches ». Les associations considèrent que l'affaire ne s'arrête pas là.
On se rappellera que la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC) a envoyé un courrier aux 64 détenteurs de permis exclusifs de recherche[1] leur rappelant le contenu de la loi et les informant qu’ils devaient "démontrer la pertinence de la démarche exploratoire compte tenu des nouvelles conditions de l’exercice de l’activité d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures définie dans la loi".
À l’issue de l’instruction des 64 rapports reçus, le Gouvernement a saisi ce jour le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) en vue de l’abrogation des trois permis suivants : Nant (détenu par la société Schuepbach), Villeneuve-de-Berg (Schuepbach) et Montélimar (groupe Total).
"Une affaire qui n'est pas réglée" selon les associations
L'association de défense de l'environnement Générations Futures rappelle que l'affaire n'est pas réglée, et que d’autres permis ont été accordés et ne sont pas annoncés comme devant être abrogés. C’est le cas du permis de Château-Thierry, qui est un permis ouvrant des droits d’exploration de pétrole de schiste à la Société Toréador (depuis fusionnée avec Zaza Energy) sur plus de 700 km2.
De même, les permis de la Plaine d’Alès, du Bassin d’Alès ou encore de Navacelles sont toujours valables.
Les associations Greenpeace, Amis de la Terre et le Réseau Action Climat avait suggéré que bénéficiant de l'absence d'une définition de la fracturation hydraulique dans la loi, les titulaires de permis auraient toute la liberté de camoufler une utilisation de la fracturation hydraulique en une technique « verte » à l’impact environnemental et sanitaire nul.
Pour François Veillerette, porte parole de Générations Futures et co-auteur du livre "Le vrai scandale des gaz de schiste" il faut interdire l'exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels de quelque nature qu’ils soient et l’abrogation de tous les permis en cours.
[1] 66 permis de recherche en vigueur apparaissent sur la carte au 1er juillet 2011. Depuis, deux permis sont caducs : ceux de Carret (M588) et de Montaner (M601).
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Gaz de schiste, fracturation hydraulique: les questions-clés
PARIS - Le gaz de schiste, dont la France vient de décider d'abroger les trois permis d'exploration, est présenté par les uns comme une manne énergétique sur laquelle il faudra compter, et pour les autres, comme une catastrophe écologique annoncée.
Qu'appelle-t-on les gaz de schiste ?
Les gaz et le pétrole (huile) de schiste (ou de roche-mère) sont des hydrocarbures prisonniers dans des roches très profondes et faiblement poreuses (schiste, argile, calcaire...) dans lesquelles ils sont éparpillés en petite quantité. Pour les extraire, il faut fissurer ces roches avec la fracturation hydraulique.
Il existe d'autres hydrocarbures dit non conventionnels, comme les gaz de houille (le fameux grisou des anciennes mines de charbon) ou les tight gas, contenus dans des réservoirs très profonds difficiles à exploiter.
Avec la raréfaction de l'or noir et du gaz, il devient plus rentable d'aller chercher ces hydrocarbures. Le forage horizontal, mis au point au milieu des années 2000, a ouvert la voie à l'exploitation de ces nouvelles ressources, en premier lieu aux Etats-Unis, où des millions de fracturations ont été réalisées.
La France, dont la production actuelle d'hydrocarbures est infime (1 à 2% de la consommation), est considérée avec la Pologne comme le pays européen ayant le meilleur potentiel en gaz de schiste. Impossible d'en être sûr sans exploration, avancent les industriels...
La fracturation hydraulique, qu'est-ce que c'est ?
La France est devenue en juillet le premier pays à interdire la fracturation hydraulique.
Cette technique controversée consiste à fracturer la roche en grande profondeur (1.500 à 3.000 mètres) avec un mélange d'eau, de sédiments et de produits chimiques projeté à haute pression, afin de libérer les hydrocarbures.
Après un forage, ce mélange est projeté via un tube (parfois percé avec des explosifs) pour fissurer la roche. Le mélange mêlé de gaz remonte alors à la surface, et il faut ensuite traiter l'eau utilisée en grande quantité.
Le risque est de polluer la nappe phréatique ou que l'eau polluée reste dans les sous-sols.
Le documentaire phare des anti-schiste, Gasland, montre ainsi comment aux Etats-Unis, un riverain d'un champ gazier met le feu à l'eau de son robinet, même si ces incidents sont plus probablement liés à des forages mal réalisés qu'à la fracturation.
Permis: que cherche-t-on ?
Il y a actuellement 64 permis en cours pour trouver du gaz et du pétrole en France et outre-mer.
Selon l'administration, la grande majorité (49) concernent le gaz et le pétrole conventionnels, principalement dans les Bassins parisien et aquitain, pour lesquels la fracturation n'est pas nécessaire.
Trois, ceux de Total et de l'américain Schuepbach, concernaient exclusivement le gaz de schiste et vont être annulés pour cette raison.
Quatre, détenus par la compagnie Toreador à l'est de Paris, concernaient initialement le pétrole (huile) de schiste. Mais dans son rapport rendu au gouvernement, Toreador y a renoncé et ne vise plus que des hydrocarbures conventionnels.
Enfin, huit permis ont été accordés pour trouver des gaz de houille. Les détenteurs ont tous renoncé à la fracturation et devront se contenter de forages classiques, selon Bercy.
Y'a-t-il d'autres techniques et qu'est-il prévu pour éviter des abus ?
La fracturation hydraulique est la seule technique utilisée à l'heure actuelle. D'autres techniques sont au stade expérimental. Elles ne sont donc pas autorisées non plus, a précisé mercredi la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet. Pour veiller au respect par les compagnies, le gouvernement a promis des contrôles renforcés, en vérifiant en préfecture que le type de forage est bien précisé. Des inspections sur place et des sanctions pénales sont prévues.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
La demande de permis de recherche de gaz de schiste « Lyon-Annecy » rejetée, le feuilleton continue
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Lyon, jeudi 6 octobre 2011
Le collectif Stop Gaz de Schiste 69 apprend ce soir d’une source très bien informée au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie que la demande déposée pour le permis exclusif de recherche d’hydrocarbure (P.E.R.) dit « Lyon-Annecy » (1) par la Société Schuepbach et dont l’instruction était finalisée : « sera prochainement rejetée, la compagnie n'ayant pas renoncé à l'utilisation de la fracturation hydraulique ».
Un revirement du gouvernement ?
Après l'annonce samedi par la presse puis lundi par le chef de l’Etat du retrait prochain de 3 permis emblématiques de la mobilisation citoyenne (Nant, Villeneuve-de-Berg, Montélimar), les « fuites » continuent... Mais ces déclarations tonitruantes ne sauraient cacher la forêt. Il s'agit là d'un discours opportuniste en cette période électorale, en aucun cas d'une prise de conscience ou d'un changement de cap de la majorité sur cette question.
Et maintenant ?
Les membres du collectif Stop Gaz de Schiste 69 se réjouissent de cette sage décision qui fait échos à la forte mobilisation citoyenne mais attendent des confirmations :
- les demandes de permis de recherche de « Blyes », de « Gex Sud » de « Monfalcon » doivent connaitre le même sort dans les meilleurs délais
- les permis des « Moussières » et de « Gex » doivent être révoqués et les éventuels travaux déclarés par les titulaires bloqués par les préfectures
Il convient de rappeler que ces zones ont toujours été connues pour leur richesse supposée en hydrocarbure, mais techniquement et économiquement inintéressantes pour les industriels. Or leur exploitation débouchera inéluctablement sur des forages en grande profondeur avec stimulation de la roche afin d’en extraire tout hydrocarbure liquide ou gazeux.
Vigilance
Le collectif Stop Gaz de Schiste 69 en appelle à la vigilance des maires et des populations des territoires concernés et notamment dans l’Ain afin qu’aucune convention d’occupation de terrains communaux ou privés ne soient signée.
Le Collectif Stop gaz de schiste 69 invite citoyens et élus à se joindre au rassemblement à Lantenay dans le Haut-Bugey dimanche 9 octobre à partir de 11H00.
**********
(1) Permis N°1592, Zone 16, Surface : 3800 km2 / Pétitionnaire : Schuepbach Energy LLC
à En concurrence avec les permis de Blyes (Realm) et Gex sud (Egdon) soit plus de 5000 km2
**********
· Pour en savoir plus voir notre site : http://nonaugazdeschistelyon.wordpress.com
· Et plus particulièrement les cartes et dossiers de chaque permis : http://nonaugazdeschistelyon.wordpress.com/cartes-de-demande-de-permis
presse.stopgazdeschiste69(at)gmail.com
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Ils disent non au pétrole de schiste Gilles CORDILLOT | Publié le 24.10.2011, 07h00
Des centaines de personnes se sont rassemblées hier à La Ferté-sous-Jouarre pour redire leur hostilité à l’extraction du pétrole de schiste en Seine-et-Marne.
La ferté-sous-jouarre, hier après-midi. Les opposants à l’extraction du pétrole de schiste ont manifesté dans une ambiance bon enfant. A gauche, le président d’une compagnie pétrolière, coiffé d’un chapeau de cow-boy, a inauguré une statue représentant un émir aux lunettes de soleil en forme de dollars. | (LP/G.CO.)
« L’alcool, non ! Le pétrole, oui ! » ou encore « Le vélo, c’est pour les prolos, l’auto, c’est plus aristo ! »
Hier après-midi, les opposants à l’extraction du pétrole de schiste ont choisi la dérision et la parodie afin de demander une nouvelle fois l’abrogation de tous les permis d’extraction accordés aux compagnies pétrolières.
La guerre du pétrole de schiste redémarre Lors d’un forum citoyen organisé par les collectifs d’Ile-de-France et de Picardie, 300 sympathisants selon les organisateurs (200 pour la gendarmerie) s’étaient massés sur la place de l’église, où se déroulait une comédie à l’humour grinçant.
Sur les planches, le président d’une compagnie pétrolière, coiffé d’un chapeau de cow-boy, s’apprête à inaugurer un monument « en hommage à ces formidables pétroliers, qui font tant de bien à l’humanité et à nos belles régions ». Il y a là une ministre qui lui sert de faire-valoir et qui explique « qu’il n’est pas question d’avoir recours aux énergies renouvelables qui n’apportent pas de taxes… »
L’inquiétude des riverains
La statue représente un émir aux lunettes de soleil en forme de dollars. Il tient une pelle et a un jerrican à ses pieds. Sur sa poitrine est collé un billet de « G20 dollars », à l’effigie du président Nicolas Sarkozy, un cigare à la bouche, surnommé « le président du pouvoir d’achat ».
Mais derrière le sourire se cachait la vive inquiétude des riverains de ces futurs champs d’exploitation de pétrole de schiste. Jean-François Delesalle, le maire de Doue, où des prospections avaient débuté, était présent aux côtés de Marie Richard, conseillère régionale PS, de l’eurodéputée Sandrine Bélier et de la sénatrice PS Nicole Bricq. Ils ont rappelé que si la loi adoptée le 13 juillet 2011 interdit le recours à la fracturation hydraulique, une méthode qui consiste à fracturer la roche à l’aide d’eau mélangée à du sable et des produits chimiques et à l’envoyer dans un puits à très haute pression, les permis d’exploiter ce pétrole n’ont toujours pas été abrogés. De nombreux territoires étant toujours menacés, notamment en Seine-et-Marne, à Doue, Jouarre, Signy-Signets, Blandy-les-Tours ou encore Donnemarie-Dontilly.
Durant tout l’après-midi, une agora citoyenne permettait au public de s’informer sur la question. Entre les stands de Greenpeace, du collectif briard et autres associations militantes, les visiteurs avaient l’embarras du choix pour s’informer. Mais ils pouvaient aussi s’exprimer en lettres et en dessins et apporter leur pierre à l’édifice afin de répondre à la seule question qui ait de l’importance à leurs yeux : comment gagner le combat ?
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
LES GAZ DE SCHISTE FONT TREMBLER L’ANGLETERRE
Malgré des analyses scientifiques liant séismes et forage pour les gaz de schiste, les autorités britanniques font preuve d'une infinie patience vis-à-vis de la société fautive. Notamment parce que ces hydrocarbures pourraient garantir l'autonomie énergétique de la Couronne.Nous n’employons pas le mot « séisme », nous préférons parler de « secousses » car ce sont des phénomènes géologiques qui ne peuvent pas être ressentis par l’homme.
Plusieurs mois après les deux « mini tremblements de terre » qui ont fait trembler la région de Blackpool au moment où la société Cuadrila Resources fracturait des puits de gaz de schiste, scientifiques et porte-paroles du ministère de l’Environnement continuent de sortir les pinces à sucre pour évoquer l’incident. Car cet automne, la Grande-Bretagne a été secouée par deux répliques de la révolution énergétique en cours : l’annonce d’un effondrement accéléré de la production d’hydrocarbures en Mer du Nord (vache à gaz de la Couronne) et une estimation mirobolante de 5,6 milliards de mètres cubes de gaz emprisonnés dans le sous-sol de la région de Blackpool. Tombées à quelques jours d’intervalles, les deux infos ont d’emblée biaisé le débat en faveur des pro-gaz de schiste au niveau gouvernemental.
(...)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Gaz de schistes : une rencontre scientifique ouverte au public le 25 novembre à Grenoble dans Science par Michel DEPROST. Mis à jour 05 nov. 2011
L’exploration puis l’exploitation possible de gaz de schistes en France, en particulier en Rhône-Alpes, a ouvert il y a un an un débat public aux répercussions sociales et politiques. Sous la pression d'association, puis de collectivités ( dont la Région Rhône-Alpes) le gouvernement a décidé d'abroger des permis d'exploration.
L’exploitation de ces gaz non conventionnels par la fracturation des roches à l’aide d’eau sous pression a posé de nombreuses questions. Quelles seraient les répercussions sur la ressource en eau ? Quelles seraient les répercussions sur les paysages ? Sur les milieux naturels ? Quelles conséquences en termes de travaux, d’infrastructures, de trafic routier ?
L’exploitation des gaz de schistes entrainerait des investissements importants, autant de moyens qui ne seraient pas consacrés aux énergies renouvelables.
Envirhonalp, réseau de 80 laboratoires de recherche public sur l’environnement et l’Institut National des Sciences de la Terre de Grenoble ont décidé de faire le point et de donner accès au public à ces informations.
La journée du 25 novembre réunira des scientifiques qui présenteront comme dans tout séminaire scientifique des communications (environ 20 minutes). La parole sera ensuite donnée à d’autres scientifiques ou au public. D’ores et déjà plus d’une soixantaine de personnes sont inscrites pour cette rencontre originale : représentants d’associations, de collectivités, d’administrations de l’Etat
Seront abordés les risques bio-géochimiques : conséquences sur les aquifères des circulations souterraines de fluides ayant lessivé les couches à gaz de schiste ; effets potentiels sur l’environnement et la santé des injections de fluides de forages. Les communications aborderont aussi les volets économiques et sociologiques de cette possible exploitation.
Cette journée s’inscrit dans un démarche de communication des chercheurs académiques vers la société : associations de citoyens, organisations non gouvernementales, élus, industriels. La thématique « gaz de schiste » sera incluse dans le futur Centre d’Information Régional sur les Risques Environnementaux et Sanitaires (CIRRES), en cours de montage avec le soutien de la Région Rhône-Alpes. Le CIRRES proposera aux décideurs et à la société civile l’état des connaissances scientifiques sur les liens entre environnement et santé.
Contact et inscription au séminaire : envirhonalp@ujf-grenoble.fr
Le programme
De 9h30-9h45 : Accueil
9h45-10h15:Introduction du séminaire François Renard, Université de grenoble. Grenoble et Envirhônalp
10h15-11h00 Interactions between fluid and shales and environmental effects Kirk Norstrom, USGS, Boulder USA
11h00-11h30Enjeux énergétiques, économiques et environnementaux liés à l’exploitation des gaz de schistes - Patrick Criqui, Univ. Grenoble
11h30-12h00Imagerie et monitoring du sous-sol : quels enjeux pour l'exploitationdes gaz de schistes ? - Jean Virieux, Université de. Grenoble
12h00-12h30Discussions
12h30-14h00 : Pause déjeuner
14h00-14h30 Sciences sociales et environnement - de la recherche à l’actionStéphane Labranche, Institut d’études politiques Grenoble
14h30-15h00Bilan toxicologique et chimique sur l’exploration et l’exploitationdes gaz de schiste - André Picot, association Toxicologie-Chimie
15h00-15h30Qualité des eaux - Laurent Charlet, Univ. Grenoble
15h30-16h00Structuration et rôle de la fracturation dans la percolationdes fluides - Jean-Raynald de Dreuzy, Univ. Rennes
16h00-16h30 Mechanics of earthquakes triggered by oil and gas recoveryJean-Robert Grasso, Univ. Grenoble
16h30-17h00 Discussions
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Gaz de schiste : Total va contester l'abrogation de son permis en France (AFP) 26 nov 2011 21:19
PARIS — Total va déposer un recours contre l'Etat pour l'abrogation de son permis d'exploration de gaz de schiste dans le sud de la France, qu'il juge non conforme à la loi, a annoncé samedi son PDG Christophe de Margerie.
"Nous allons faire un recours contre l'abrogation de notre permis Montélimar", a déclaré le patron du géant pétrolier et gazier français lors d'un forum organisé par le journal Libération à Lyon.
"Nous avons respecté la loi et nous ne comprenons pas que la loi soit invoquée pour abroger notre permis", a dit M. de Margerie lors d'un échange avec l'écologiste José Bové, chef de file des anti-gaz de schiste en France.
La forme du recours sera annoncée ultérieurement, la date-butoir étant le 12 décembre, a-t-on appris par ailleurs auprès de Total.
Le groupe a la possibilité de faire soit un recours de contentieux en justice, soit un recours administratif adressé aux ministères de l'Ecologie et de l'Energie qui ont abrogé son permis.
Le gouvernement avait annoncé le 3 octobre l'abrogation des trois permis d'exploration d'hydrocarbures visant exclusivement selon eux le gaz de schiste, à la suite de la nouvelle loi adoptée en juillet interdisant en France la technique controversée de la fracturation hydraulique, accusée de polluer les sous-sols.
Total avait fait part de sa "surprise", le groupe s'étant explicitement engagé à ne pas utiliser la fracturation hydraulique dans son dossier remis au gouvernement, contrairement à l'autre entreprise sanctionnée, l'américain Schuepbach.
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet avait dit à l'AFP à l'époque qu'elle avait "fait valoir l'argument que ce rapport n'était pas crédible". Dans une lettre notifiant Total de sa décision, dont l'AFP a eu copie, la Direction de l'Energie du ministère estime que le géant pétrolier français n'a pas "suffisamment explicité" les techniques de substitution auxquelles il comptait avoir recours.
Le permis accordé à Total, dit "de Montélimar", couvrait une vaste zone de 4.327 km2 du nord de Montélimar jusqu'à Montpellier, sur plusieurs départements dont l'Ardèche, la Drôme et le Gard, centres de la contestation contre le gaz de schiste en France.
nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Gaz de schiste : les élus s'inquiètent
Les élus de la communauté se sont informés sur les conséquences du gaz de schiste.
Deux régions, huit départements dont la moitié du Lot-et-Garonne sont concernés par la demande d'exploitation de gaz de schiste dite de Beaumont-de-Lomagne (82), la plus importante de France. De quoi motiver les élus de Fumel communauté « à chercher à s'informer pour savoir quelle position adopter », expliquait le président Jean-Louis Costes en préambule à la réunion qui se tenait mercredi au siège de Fumel communauté.
André Bonneilh, vice-président de la communauté et scientifique de formation ouvrait la séance en rappelant en quoi consistait la technique de fracturation hydraulique employée. L'injection à haute pression à 2500 m de profondeur d'un mélange d'eau et de très nombreux produits toxiques afin de faire éclater la roche et de libérer les microbulles de gaz qu'elle contient pour pouvoir les pomper.
Marie-Florence Marchand du collectif Non au gaz de schiste 47 exposait ensuite les conséquences environnementales de cette technique en s'appuyant sur le documentaire « Gazland » tourné aux USA : migration d'une partie du gaz libéré et des produits chimiques vers les nappes phréatiques, recrudescence des tremblements de terre (constatés en Arkensas), accentuation du réchauffement climatique, remontée de radio-nucléides contenues naturellement dans la terre et qui accroissent la radioactivité ambiante.
Trois permis déjà abrogés
Un bilan qui amenait André Bonneilh à rappeler que la méthanisation (des déchets ménagers et végétaux) offre des possibilités de production au moins comparable à celle du gaz de schiste dans des conditions beaucoup plus respectueuses de notre environnement.
Si en France, trois permis ont été abrogés de façon très médiatisée, 61 autres permis sont toujours valides et 81 autres sont à l'instruction, l'ensemble représentant 27 % du territoire français.
Marie-Florence Marchand soulignait que le lobbying était très actif, comme en témoigne la modification en catimini du code minier début 2011 exonérant de toute responsabilité les exploitants du sous-sol.
Jean-Louis Costes a souhaité qu'on examine la possibilité d'inclure une proscription dans le Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) en cours de rédaction. André Bonneilh évoquait le droit de police du maire, garant de la santé publique dans sa commune, reconnaissant que les arrêtés municipaux qui avaient pu déjà être pris sur le sujet, notamment dans le Sud-Est, avaient été majoritairement invalidés.
Faisant écho à des prises de parole dans le public qui appelait si nécessaire à la désobéissance civile, Marie-Florence Marchand concluait en rappelant l'importance de la mobilisation citoyenne qui avait notamment permis l'abrogation du permis du Larzac.
nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Visite de M. Sarkozy mardi aux Vans sur le thème de la santé en milieu rural.
Le Collectif 07 ne veut pas rentrer dans l’affrontement direct mais veut montrer l’incidence de l’exploration des hydrocarbures de schistes sur la santé avec une opération mort subite à Vallon Pont d’Arc à partir 11h30 (si vous le pouvez sacs poubelles, combinaisons, masques, banderoles et GAZettes).
Pourquoi Vallon ?
- Vallon est sur le permis de Montélimar qui est attaqué par TOTAL
- Vallon est à proximité des permis Bassin et plaine d’Alès
- Vallon se trouve dans un territoire en cours de classement UNESCO et de création de l’espace de restitution de la grotte Chauvet.
- Vallon est le symbole de l’activité touristique menacée par ces projets.
Les touristes viennent chercher dans ce département une qualité de vie et de santé auxquels est très attachée la population ardéchoise et qu’elle saura défendre.
Rendez vous à partir de 11h30 sur le grand parking sous la gendarmerie face à l’Intermarché. Des gilets orange vous renseigneront aux différents accès de la ville pour accéder à la mairie où aura lieu l’opération mort subite.
DIFFUSONS SUR TOUS VOS RESEAUX : PYRAMIDES, LISTES DE DIFFUSION, AMIS, COLLEGUES, pour une présence maxi.
SI VOUS N’AVEZ PAS LA POSSIBILITE DE VENIR A VALLON :
A 12h dans votre jardin, sur votre balcon, lieu de travail, dans votre voiture : faites un max de bruits, casseroles, trompettes, radios, klaxon de voitures, à l’unissons avec la mort subite.
ATTENTION : ne pas vous laisser bloquer par les forces de l’ordre qui sécurisent les déplacements de M. Sarkosy. Dans le cas où vous êtes bloqués…. Sortez de votre voiture et manifestez en klaxonnant, sortez les banderoles, etc.
Maintenons notre mobilisation, sauvons la santé en milieu rural.
Ni ici, ni ailleurs,
Ni aujourd’hui, ni demain.
Collectif 07 Stop au gaz de Schiste Ardèche
Extraits du communiqué de presse du 18 décembre 2011
Santé et huiles et gaz de schiste ?
Mardi 20 décembre à 11h30,
Le Collectif 07 appelle à un grand rassemblement de tous les citoyens soucieux de leur santé à Vallon Pont d’Arc. Cette opération vise à rappeler au Président et candidat Sarkozy que la santé des Ardéchois est directement menacée par les explorations de gaz et d’huile de schiste dans le département. [....]
LA SANTÉ MENACÉE
Au delà de la protection de notre système de santé, il nous paraît primordial de protéger la santé en elle même. Le gouvernement de M. Sarkozy a accordé en 2010 des permis d’exploration de gaz de schiste sur notre département sans aucune considération des impacts sur la santé des populations locales et sans aucun respect du principe de précaution.
Les produits chimiques injectés dans le sol au cours des forages ont des effets prouvés sur la peau, les yeux, le système respiratoire, le cerveau, le système nerveux, le système immunitaire et cardiovasculaire, le système reproducteur, le développement. Ils sont reconnus cancérigènes. Ces produits se retrouvent souvent dans les eaux de consommations et les eaux de surface.
La qualité de l’air est également menacée par le méthane qui s’échappe inévitablement des puits.
EN ARDÈCHE, COMME AILLEURS, LA MENACE EXISTE ENCORE
Le Collectif 07 rappel depuis plusieurs mois que la menace est toujours bien présente en Ardèche, ce que confirme le recours en contentieux engagé par le groupe Total pour annuler l’abrogation de son permis de Montélimar. Ce permis menace 4327 Km2 dans le sud-est du département : de La Voulte à Bourg Saint Andéol en incluant le site des Gorges de l’Ardèche. Qu’en sera-t-il des permis de Villeneuve de Berg et Nant.
Par ailleurs, il existe encore 61 permis accordés et 84 en cours d’instruction en France.
QUELLE QUE SOIT LA TECHNIQUE : STOP AU GAZ DE SCHISTE
Contact : Jean Louis Chopy – 04 75 36 72 83 / coordination@stopaugazdeschiste07.org
LE COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE
Le collectif ardéchois "Stop au gaz de schiste" se compose d’associations, de nombreux collectifs citoyens locaux, d’organisations syndicales, de collectivités locales et d’organisations politiques (110 organisations de tous horizons, 2 500 inscrits à la lettre d’informations, 18 000 personnes mobilisées à Villeneuve de Berg, appuyé par le Collectif des élus, le Parc Naturel des monts d’Ardèche,…). Créé en janvier 2011, il veut affirmer son refus de l’exploration et de l’exploitation des gaz de schiste, qu’elles soient expérimentales ou industrielles. Il dénonce :
• Les conséquences environnementales désastreuses (pollution des réserves d'eau potable, du sol et des sous-sols) et la destruction des paysages
• Les ravages socio-économiques (agriculture, tourisme,...),
• Les atteintes irréversibles à la santé (produits mutagènes, reprotoxiques ou cancérigènes).
• L’aberration énergétique et la fuite en avant que ce choix représente à l'heure de la lutte contre le changement climatique,
Le temps est venu de mener une réflexion nationale sur l’avenir énergétique de notre pays, nous ne pouvons aller toujours plus loin dans la quête des énergies fossiles, au mépris de l’avenir des populations, ici ou ailleurs.
nico37- Messages : 7067
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nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Voila un truc qui va changer les rapports de force ! Bravo, nico !
gérard menvussa- Messages : 6658
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Age : 68
Localisation : La terre
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Contre-colloque d'information 17 janvier sur le gaz et pétrole de schiste
Scandale !!! Gaz et pétrole de schiste, ils veulent contourner l'interdiction française
Un colloque du Club Energie & Développement, intitulé « Le bouquet énergétique dans tous ses états ! » réunira le 17 janvier à la Maison de la Chimie à Paris les industriels du secteur de l'énergie et les décideurs gouvernementaux, sous le haut patronage du Premier ministre, du ministre de L'Energie et en présence de Mme Kosciusko-Morizet, ministre de l'Environnement.
Le programme annoncé pose sans complexe les questions qui seront survolées, sans contradicteurs indépendants : « La France peut-elle se passer d'une ressource, les hydrocarbures de schiste ? L'interdiction française : comment en sortir ? ».
La volonté de nos gouvernants d'avoir recours à nos réserves de gaz et pétroles de schiste ne fait plus de doute. La loi votée le 13 juillet 2011 n'était faite que pour calmer les opposants à l'exploitation de ressources énergétiques trop polluantes et faire croire aux Français qu'ils ne craignent rien car la réglementation permettrait d'éviter tout risque.
Au moment où l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) reconnaît officiellement que la fracturation hydraulique pourrait être responsable de la pollution des nappes phréatiques, les industriels liés aux multinationales pétrolières cherchent les moyens de contourner l'interdiction votée par nos représentants élus.
Pour conserver notre patrimoine : ressources en eau, terres agricoles, attractivité touristique et nombreux emplois régionaux... il est de notre devoir de réagir à ce nouveau déni de démocratie. Et si vous n'êtes pas encore informés sur ce sujet crucial, c'est le moment d'en profiter.
Nous, collectifs de citoyens Anti-Gaz et Pétrole de Schiste vous proposons d'assister au : « contre-colloque » d'information à l'Hôtel de Région, 57 rue de Babylone 75007 Paris, de 16 à 20 h Métro Saint François-Xavier ou Vaneau, bus 82 ou 92
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Officiellement, rien de nouveau sur le front du gaz de schiste 19 Janvier 2012 Françoise Degert
Ambiance feutrée et policée au colloque sur « Le bouquet énergétique », qui s’est tenu le 17 janvier 2012 à la Maison de la Chimie, à Paris.
Pourtant, la table-ronde intitulée « la France peut-elle se passer d’une ressource, les hydrocarbures de schiste ? L’interdiction française, comment peut-on en sortir ? » avait provoqué de vives réactions des associations et collectifs contre le gaz de schiste.
A l’abri, sur la scène, l’organisateur et maître de cérémonie, François-Michel Gonnot, député UMP de l’Oise, s’en est étonné. « Je voulais simplement voir comment pouvait s’appliquer une loi que je n’ai pas voté ».
À l’exception de quelques précisions, rien de nouveau n’a été annoncé si ce n’est que les services de l’État sont en train d’examiner plus d’une centaine de permis d’exploration et d’exploitation de gaz et de pétrole de schiste. « Nous en avons refusé une dizaine sur l’ensemble pour le moment » a précisé Philippe Geiger, sous directeur au sein de la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) du ministère de l’Écologie. Autre précision : la création de la commission de suivi chargée d’évaluer les risques environnementaux liés à la fracturation hydraulique devrait être créée dans un mois. Le décret précisant son rôle et sa composition est actuellement examiné par le Conseil d’État. « Les expérimentations peuvent se poursuivre » a affirmé Philippe Geiger, « mais uniquement pour la recherche scientifique, sous contrôle public ».
Fracturation hydraulique tous azimuts
Quant aux permis accordés par l’État, trois ont été retoqués par l’administration. Il en reste soixante-et-un, l’industrie ayant assuré ne pas utiliser la fracturation hydraulique. Ils concerneraient « des gisements conventionnels » selon Philippe Geiger. « Pour l’essentiel », a-t-il précisé. Ce qui veut dire que parmi ces permis, certains concernent la roche mère située de 1 500 à 3 000 mètres de profondeur, dont on ne peut extraire le pétrole et le gaz que par la fracturation hydraulique. Le vice-président de Vermilion Europe a confirmé que sa société pratiquait « le forage horizontal et la fracturation hydraulique ». Et Peter Sider a reconnu que Vermilion avait procédé à dix-sept fracturations hydrauliques en France. Elles se poursuivent pour « stimuler les gisements de pétrole ».
Or, que ce soit pour l’exploration l’exploitation ou la stimulation de gisements en fin de course, le problème c’est la fracturation hydraulique qui détruit irrémédiablement l’eau, la terre, la vie sur terre. Pour calmer l’inquiétude, Philippe Geiger a annoncé qu’il n’y avait « pas de fatalité à cette exploitation ». La ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko Morizet, a conclu qu’il n’y aurait pas d’exploitation de gaz de schiste tant qu’elle serait en poste
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
L'élu castel est décidé à se battre Gaz et huiles de schiste : Jourdain conteste le permis dimanche 22 janvier 2012 Isabel DASILVA
Dominique Jourdain espère être rejoint par d'autres personnes qui déposeront à leur tour un recours.
Le conseiller municipal attaque le permis délivré à Toreador. Il a engagé un recours gracieux auprès des ministres. En cas de refus d'abrogation, il saisira le juge administratif.
SUR les 61 permis de recherches de mines d'hydrocarbures liquides et gazeux, 20 font l'objet d'un recours devant les tribunaux administratifs. Le 21e sera sans nul doute celui dit « de Château-Thierry », délivré en 2009 à la société Toréador pour un forage sur la commune de Rozoy-Bellevalle.
Dominique Jourdain, conseiller municipal de Château-Thierry et avocat honoraire de la cour d'appel de Paris a déposé, le 13 décembre, un recours gracieux auprès des ministres Eric Besson (industrie) et Nathalie Kosciusko-Morizet (écologie) pour obtenir l'abrogation de ce permis. L'homme, membre de Carmen, est le premier a s'engagé en son nom propre, le collectif n'ayant pas le pouvoir d'agir au plan judiciaire.
« Nous considérons que le permis de Château-Thierry s'apparente à celui de Montélimar abrogé par les ministres », explique Dominique Jourdain. En octobre 2011, les ministres de l'industrie et de l'écologie ont en effet abrogé trois permis (Montélimar, Nant et Villeneuve-de-Berg) en application de la loi du 13 juillet 2011. Cette législation interdit l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique de la roche.
Combat citoyen
L'élu castel a chargé une avocate, Me Hélène Bras, de mener à bien la procédure. L'argumentaire du recours se base sur la modification du contenu de la demande initiale de Toreador dans le rapport adressé à la Direction générale de l'énergie et du climat.
La société ne parlerait plus de recherches d'hydrocarbures non conventionnels (gaz et huiles de schistes), mais d'une exploration des hydrocarbures n'utilisant pas la technique de fracturation hydraulique.
« Une manière de présenter le rapport ayant pour but et effet d'induire l'administration en erreur », analyse l'avocate dans son recours avant de conclure « que le permis doit être regardé comme ayant été maintenu par fraude ».
En cas de refus des arguments, Dominique Jourdain assure porter l'affaire au contentieux devant les tribunaux administratifs. Il posera d'ailleurs une question prioritaire de constitutionnalité. « Nous voulons que le conseil constitutionnel se penche sur la compatibilité de la Loi du 13 juillet 2011 avec la charte de l'environnement. »
En attendant la position des ministres sur le cas castel, l'élu demande une remobilisation sur le terrain. « Après l'abrogation des trois permis, il y a eu une baisse de mobilisation, mais le combat continue. Nous devons redoubler de vigilance. Le combat juridique doit être couplé avec le combat citoyen. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
4 demandes de permis de recherche en Rhône-Alpes
communiqué et appel à rassemblement le 11 février du Réseau rhonalpin des collectifs opposés à l’exploitation des gaz et huiles de schiste :
à partir de 9 heures 30: meeting à la salle de l'Arande, St-Julien
à 13 heures 30 départ du cortège de la salle de l'Arande, St-Julien en direction de la sous-préfecture de St-Julien
RASSEMBLEMENT DEVANT LA SOUS-PREFECTURE DE ST-JULIEN
communiqué et appel à rassemblement le 11 février du Réseau rhonalpin des collectifs opposés à l’exploitation des gaz et huiles de schiste :
Reprise de l’instruction des quatre demandes de permis de recherche d’hydrocarbure en Rhône-Alpes.
Le gouvernement a demandé fin janvier l’accélération de l’instruction des demandes de permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux de Blyes, Gex Sud, Montfalcon et Lyon – Annecy. Quoi qu’en disent les autorités, il s’agit bien là de nouveaux permis de pétrole et gaz non conventionnels qui vont être accordés sur notre territoire.
PLUS DE LA MOITIÉ DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES MENACÉE
Les services de l’Etat ont reçu ordre de rouvrir l’instruction des permis qui avait été interrompue par la forte mobilisation citoyenne de l’année dernière. Ils disposent d’un délai d’à peu près un mois pour répondre. Après quoi, les permis pourront être signés par le Ministère, que l’avis des services soit favorable ou non.
La délivrance de ces nouveaux permis porterait à 8 le nombre de permis de recherche en Rhône-Alpes avec les permis accordés de Gex, Moussières, Lons le Saulnier et le permis en cours d’instruction de Montélimar Extension.
GISEMENTS CONVENTIONNELS… POUR COMMENCER
La loi du 13 juillet 2011 interdit la fracturation hydraulique et le gouvernement nous assure que ces nouveaux permis sont des gisements conventionnels.
Bien que ces demandes de permis ne mentionnent pas explicitement le caractère non conventionnel des hydrocarbures recherchés, la faible porosité des sols et l’échec des précédentes recherches en matière de gisements classiques ne laissent aucun doute sur celui-ci. Les compagnies pétrolières ne cachent plus leur projet d’utiliser, au moment voulu, la fracturation hydraulique dans le cadre de « recherches scientifiques », comme prévue par cette même loi. Elles seront d’ailleurs largement représentées dans la commission technique chargée d’encadrer et contrôler ces recherches.
LES COLLECTIFS RHÔNE-ALPES EN APPELLENT AUX ÉLUS
Dans une démarche commune à l’ensemble des départements de la région, les collectifs en appellent aux élus pour que soient préservés nos milieux et notre ressource en eau. Ils leur demandent de contacter les administrations en charge de ces dossiers afin de mettre un terme à l’opacité qui les entoure.
RASSEMBLEMENT LE 11 FEVRIER 2012 À SAINT JULIEN EN GENEVOIS EN HAUTE-SAVOIE
Le Collectif Haute-Savoie Non au gaz de schiste organise un rassemblement à Saint Julien en Genevois, pour exiger : · l’abrogation de tous les permis accordés en France ; · l’interdiction définitive de l’exploration et l’exploitation de tous les hydrocarbures de roche mère ; · la refonte du Code minier ; · l’abandon des programmes de recherche et d’exploitation des énergies fossiles en faveur de la recherche et du développement des énergies renouvelables ; · l’organisation d’un débat public et participatif sur l’avenir énergétique de la France.
Ils appellent les citoyens, tous les partis ainsi que tous les candidats aux élections législatives à venir manifester leur opposition à ces projets.
à partir de 9 heures 30: meeting à la salle de l'Arande, St-Julien
à 13 heures 30 départ du cortège de la salle de l'Arande, St-Julien en direction de la sous-préfecture de St-Julien
RASSEMBLEMENT DEVANT LA SOUS-PREFECTURE DE ST-JULIEN
nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Gaz de schiste: un maire dénonce une menace d'exploration en banlieue parisienne
PARIS - Le maire EELV de Sevran (Seine-Saint-Denis) et élu régional, Stéphane Gatignon, a vivement dénoncé mardi le lancement d'une enquête publique dans la plus grande discrétion pour la délivrance d'un permis de recherches de gaz de schiste qui toucherait sa ville, notamment.
Le 19 janvier dernier, dans la plus grande discrétion, a été lancée une enquête publique concernant la délivrance de permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures ayant recours au gaz de schiste. Elle concerne 12 permis en France (10 en Ile-de-France, un en Lorraine et un en Aquitaine) explique l'élu écologiste dans un communiqué.
Il a mis dans son communiqué un lien renvoyant vers le ministère de l'Ecologie qui dévoile les documents mis à disposition du public dans le cadre de l'instruction de demandes de permis exclusifs de recherches d'hydrocarbure.
Dans la liste fournie par le ministère figure une demande d'exploration dite Permis de Chevry où le président d'une société, Poros SAS, demande un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux pour une durée de 5 ans, portant sur des parties de Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne.
La commune de Sevran est concernée par le permis dit de +Chevry+. Il touche près de soixante communes parmi lesquels Sevran, Vaujours, Clichy, Montfermeil, etc. Ni moi-même, ni aucun de mes collègues, maires de communes concernées n'ont été préalablement consultés, pas plus que les populations, a déploré Stéphane Gatignon.
Il a rappelé les nuisances se rapportant à l'exploitation d'hydrocarbures: norias de camions, bruit lié aux forages et aux explosions.
Viennent ensuite les probables pollution de l'air et contamination des nappes phréatiques y compris au-delà du seul périmètre immédiat des forages, selon l'élu.
Nous sommes à quelques jours de la fin de l'enquête. Exigeons le droit d'expression dans le cadre de la procédure en cours, et préparons la mobilisation qui s'impose pour la mise en suspens de ce dossier, a-t-il appelé.
nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Un collectif sur les gaz (et pétrole) de schiste dans le Tarn ?
Dernièrement l’association ATTAC Tarn organisait une réunion publique sur le thème des gaz de schiste avec la projection du document « Gasland » de Josh FOX.
Cette projection fut suivie d’une discussion autour de la nécessité (ou pas) de s’organiser collectivement pour lutter contre les forages probables que certains permis d’exploration pourraient entraîner bientôt.
Les fidèles lectrices et lecteurs de ce blog et de « Confluences 81″ savent ce que sont les gaz de schiste. Mais pour les non initié-e-s, je me permets un rappel : les couches géologiques des sous-sols sont constituées de sédiments. Parmi ces roches, on trouve le schiste, le calcaire…
Ces couches superposées laissent parfois des vides occupés par des gaz ou de la matière liquide d’origine minérale liés à la dégradation de matières. Si la roche mère est du schiste on aura du gaz de schiste !
Ce gaz est inflammable, donc potentiellement utile pour la production énergétique des sociétés humaines. Mais comment récupérer ces gaz (et pétrole) enfouis à des centaines de mètres ou quelques kilomètres de profondeurs ?
Il suffit pour cela de forer, et de fracturer les roches afin de laisser passer le gaz dans une canalisation que l’on aura au préalable glissé dans le forage.
Pour fracturer ces roches, on injecte avec pression de très grandes quantités d’eau mélangée à une série de produits chimiques (dont certains sont très toxiques) qui vont aider à fracturer la roche. Un des problèmes de cette exploitation est la pollution des nappes phréatiques, des cours d’eau souterrains (en plus des probables mouvements de terrain que les fracturations et les puits peuvent causer et l’impact sur le paysage)…
Aux USA où cette exploitation a débuté au XIX° siècle (1821), il n’est pas rare de retrouver des puits d’eau ou des nappes phréatiques polluées par ces gaz et l’eau (même celle du robinet), chargée des divers produits ayant servis à la fracturation hydraulique mélangée de résidus de gaz, parvient même parfois à s’enflammer.
Une partie du nord du département du Tarn serait concernée par des permis d’exploration (celui dit « de Cahors »).
D’où l’idée de commencer à se réunir en collectif afin de mutualiser les compétences, les informations, les contacts et être plus efficace pour refuser ces explorations qui ne manqueront pas de se transformer en exploitation le moment venu !
Conscient que la production énergétique permise avec des gaz de schiste (et autres gaz de roche mère) répond à une demande énergétique croissante, il me semble impératif d’élargir notre horizon et de prendre conscience des conséquences de nos modes de vie (et des pollutions commises par les multinationales) et de consommation.
Les gaz de schiste s’inscrivent dans la lignée des fausses solutions énergétiques auxquelles nous ne voulons pas être soumis.
Pour participer à la création d’un collectif d’opposant-e-s aux gaz (et pétrole) de schiste, contacter ATTAC Tarn : attac-tarn@attac.org
nico37- Messages : 7067
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nico37- Messages : 7067
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Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Communiqué de presse des collectifs locaux réunis en coordination nationale à Cahors, les 3 et 4 mars 2012
Ce weekend, samedi 3 et dimanche 4 mars, les délégués représentant 211 des collectifs locaux contre les pétroles, gaz et huiles de schiste se sont réunis à Cahors (Lot), en Coordination nationale. Cette rencontre était précédée d’un rassemblement devant l’Hôtel de ville avec les militants locaux, à l'initiative du NGSPC (collectifs 24, 32, 46, 47, 82).
Nous connaissons la position du candidat au pouvoir, face à laquelle nous sommes en totale opposition.
De même, nous déplorons la déclaration publique de François Hollande* en complète régression par rapport à l'engagement des 100 députés et 50 sénateurs PS. Ceux ci présentaient et soutenaient au printemps 2011 des propositions de lois visant l'interdiction stricte de toute exploration et exploitation des gaz et huiles de schiste ainsi que l'abrogation de tous les permis exclusifs de recherche.
Ayant pris connaissance du projet de décret d'application de l'article 2 de la loi du 13 juillet 2011, nous réitérons notre ferme opposition à toutes expérimentations de nouvelles techniques de recherche et dénonçons la prochaine mise en place de la Commission nationale de suivi, d'orientation et d'évaluation.
Le FAME (Forum Alternatif Mondial de l'Eau) se tiendra, du 10 au 17 mars 2012, à Marseille.
Notre participation à cet évènement, nous fournira l'occasion de rencontrer les délégations étrangères pour bâtir les coordinations européenne et internationale.
Partout en France, le rythme de la mobilisation s'accélère avec la création de très nombreux collectifs citoyens notamment dans le Var, en Haute Savoie, dans les Plaines du Languedoc, en Ile de France, …
Nous donnons rendez vous pour le « Trafalgar » des gaz et huile de schiste, grand rassemblement en mer et sur terre le 8 avril à la Seyne sur Mer contre le permis off shore profond "Rhône Maritime".
Gaz et huile de schiste, ni ici, ni ailleurs, ni aujourd'hui, ni demain !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Nouvelle catastrophe à venir : l'exploitation des Gaz de schiste
Déclaration à la Presse de Seine et Marne .
Jean-François DIRRINGER
Candidat du Front de Gauche /PCF sur la 5ème circonscription de Seine et Marne aux élections législatives .
OUI A LA TRANSPARENCE SUR LES PERMIS DE FORAGE PETROLIER EN SEINE ET MARNE !
NON A LA FRACTURATION HYDRAULIQUE SOUS TOUTE SES FORMES !
Madame, Monsieur,
Pa la présente, je vous adresse, ci-après à toutes fins utiles pour l’information de votre rédaction le communiqué de presse de ma Camarade Marianne Margaté, candidate Front de gauche de la 7ème circonscription de Seine et Marne portant sur les permis de recherche d’hydrocarbure
Je profite de cette occasion qui m’est donnée pour vous faire part de mon accord complet avec cette déclaration à laquelle je m’associe pleinement et ce, d’autant qu’en ma qualité de Vice-président d’une association d’environnement sur le département de Seine et Marne (ADEPAD+ affilié au MNLE 77 ), j’ai lutté dès le début du conflit avec mes amis du canton de Rebais ( Commune de Doue) contre ce type de forage imposé aux populations et à leurs élus sans la moindre consultation préalable et sans avoir recueilli leurs avis définitif .
Je tenais à vous rappeler à ce sujet que j’avais ester en justice auprès du Tribunal administratif à titre personnel, avec mes voisins, avec mon association ainsi qu’avec la participation déterminante du Conseil général de Seine et Marne et de la Région Ile-de -France contre ce forage situé sur la commune de DOUE . Cette action collective entendait attaquer le permis de prospection/exploitation d’huile de schistes dit de « Château Thierry » accordé à l’entreprise pétrolière TOREADOR . Celui-ci demeure toujours aujourd’hui un risque potentiel d’actualité pour cette partie de notre département en matière de pollution de tous ordres et d’atteinte aux paysages .
Mais rassurez-vous mes amis et moi restons très vigilants car ce n’est pas la loi prétendue protectrice de Messieurs JACOB et RIESTER qui évitera de relancer les opérations de forage le moment venu au nom d’une prétendue recherche comme cela est déjà prévu par ce texte . Du reste, cette éventualité a déjà été, pour partie, accordée par le Préfet s’agissant de l’étude par le même pétitionnaire du niveau des nappes phréatiques de ce site et celle dite de Champigny en particulier qui alimente une partie importante de la région parisienne .
C’est aussi une des raisons qui a fait que je me suis lancé dans cette aventure humaine que représente une élection d’importance comme celle des législatives à savoir défendre bec et ongle l’environnement contre le productivisme aveugle au nom de la recherche du profit maximum .
Mon projet c’est donc de placer au centre des débats l’HUMAIN d’ABORD comme tous mes Camarades du Front de Gauche et le premier d’ente eux, je veux parler de notre candidat à l’élection présidentiel Jean-Luc MELENCHON !
En vous en souhaitant une bonne réception de ma présente déclaration et vous remerciant par avance de votre intérêt pour sa diffusion dans votre média, je vous adresse, Madame, Monsieur, mes sincères et militantes salutations .
Communiqué de presse de Marianne Margaté, candidate front de gauche de la 7ème circonscription de seine et marne
Permis de recherche d’hydrocarbure : une exigence de transparence
14 nouveaux dossiers de recherche d’hydrocarbures, déposés auprès du gouvernement, sont soumis à enquête publique dans la plus grande opacité pour les élus, associations et populations concernés .
Notre département de Seine et Marne est particulièrement concerné et les conséquences seraient graves :
- risque de pollution de la nappe phréatique de Champigny,
- nuisances dûs aux allers retours de camions, pollution de l’air, des sous sols,
- destruction d’espaces agricoles…
En mars 2011, l’association des élus communistes et républicains de Seine et Marne avait dénoncé l’octroi de permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux, et notamment de schiste, dans notre département . Elle a témoigné sa solidarité avec les habitants et élus des secteurs concernés, dénonçant avec eux l’absence de transparence, de concertation ainsi que les risques environnementaux et sanitaires induits par de telles exploitations .
Aujourd’hui, je réaffirme ces exigences :
- obtenir moratoire l’abrogation de tous les permis de recherche d’hydrocarbures conventionnels ou non octroyés par le gouvernement,
- assurer le respect de l’article 7 de la charte de l’environnement : « toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement »,
- dénoncer la logique de profit maximal des groupes pétroliers qui se placent en dehors de toute responsabilité sociale et environnementale,
- créer un pôle 100% public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total renationalisé et proposer un débat public national sur la politique énergétique de notre pays
http://www.margate2012.fr frontdegauche2012.nord77@gmail.com 06 . 61 . 87 . 43 . 32
nico37- Messages : 7067
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