Re: Bulletins de la tendance CLAIRE du NPA

[Gaston Lefranc]

Face aux attaques brutales des capitalistes, face à la passivité et à la complicité des chefs de la « gauche » et des centrales syndicales
Regrouper les travailleurs qui refusent de payer la crise et construire une alternative révolutionnaire

http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-306.pdf

[Gaston Lefranc]

Bilan du dernier CPN du NPA (fin janvier 2012) : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-329.pdf

[Gaston Lefranc]

Sommaire du dernier bulletin de la TC (qu'on peut lire ici : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/bulletins/AuCLAIRdelalutte10.pdf )

Éditorial
– Sarkozy amplifie les attaques avant l’élection présidentielle

Crise de la dette dans la zone euro
– Où va la Grèce ? Les travailleurs trouveront-ils une issue à la barbarie capitaliste qui les frappe ?
– Restructurer, auditer ou annuler la dette ?
– Intervention sur la crise à la fête du NPA Paris

Internationalisme
– Syrie : révolte populaire et manœuvres impérialistes

France
– À bas la TVA « sociale » et la CSG! Défendons la cotisation sociale !

Luttes de classe en France
– Manifestation contre la menace de fermeture de PSA Aulnay
– Chomarat Textiles Industries dans le tourbillon capitalistique
– Quel avenir pour l’entreprise Photowatt de Bourgoin-Jallieu (Isère) ?
– Lutte victorieuse au lycée de Clamart

Syndicalisme
– Entretien avec un syndicaliste paysan du MODEF

Pour l’orientation du NPA
– Bilan du Conseil Politique National du NPA, 28-29 janvier 2012
– Bilan du secrétariat national jeunes, 21-22 janvier 2012

Théorie, Culture
– Du logiciel libre au communisme
– Sur le film-documentaire Les nouveaux chiens de garde

[Gaston Lefranc]

Le dernier bulletin de la TC est disponible ici : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/bulletins/AuCLAIRdelalutte11.pdf

Ci dessous l'édito :

Quel que soit le futur président, nous devons nous préparer à un plan d’austérité d’une grande violence
Seule la lutte des classes permettra de le vaincre!

La crise de la dette publique, qui frappe au premier chef l’Europe, entraîne maintenant l’Espagne dans la spirale infernale où la Grèce est déjà plongée. Contre les attaques sans précédent qu’ils subissent au nom de la dette, les travailleurs, travailleuses et jeunes de l’État espagnol se sont mobilisés le 29 mars par des manifestations gigantesques et la grève interprofessionnelle la plus massive depuis la lutte révolutionnaire des années 30. Les bourgeoisies de toute l’Europe tremblent face à ce qui risque de se passer maintenant : la hausse des taux d’intérêt auxquels emprunte l’État espagnol ne peut conduire qu’à un nouvel épisode majeur de la crise en Europe ; or, au-delà des violentes attaques contre les travailleurs, les mécanismes financiers anti-crise péniblement mis en place par les principales bourgeoisies risquent d’être impuissants en cas de défaut de paiement — a fortiori si la crise repart dans un autre pays comme l’Italie... ou la France.

Pourtant, la crise est la grande absente de la campagne présidentielle. Sarkozy comme Hollande n’osent pas annoncer la vérité de la politique que l’un comme l’autre seront contraints de mener, à savoir un plan d’austérité d’une grande violence. La monstrueuse tuerie de Toulouse et les faits divers sont instrumentalisés pour justifier la surenchère sécuritaire de Sarkozy, qui drague maintenant explicitement les électeurs du FN. De son côté, Hollande se pose en homme d’État responsable qui fera de la lutte contre le terrorisme et de la sécurité une priorité, alors qu’il est incapable ne serait-ce que de promettre quelques mesures sociales. C’est pourquoi nous combattons tout autant le programme de Sarkozy que celui de Hollande et que nous n’appellerons pas à voter pour ce dernier car les travailleurs n’ont pas à choisir la sauce à laquelle ils seront mangés (cf. la motion de la Tendance CLAIRE au CPN du NPA et l’article de Gaston Lefranc).

La dynamique de la campagne électorale de Mélenchon montre qu’une partie importante des travailleurs et des jeunes cherche une alternative politique à la fausse alternance UMP/PS. Outre l’électorat du PCF et de nombreux syndicalistes, le Front de gauche attire des travailleurs, des jeunes et des femmes qui luttent, en particulier une partie de celles et ceux qui avaient voté pour l’extrême gauche en 2002 et 2007. La volonté de changements radicaux et le talent de Mélenchon ne doivent cependant pas conduire à prendre les vessies pour des lanternes, au risque de dangereuses désillusions. C’est pourquoi, au-delà des discours de meetings et des effets de manche de Mélenchon, nous consacrons une analyse détaillée du « Programme populaire partagé » du Front de gauche, en montrant qu’il s’inscrit dans le cadre du capitalisme et de ses institutions et que ses promesses relèvent dès lors d’une véritable arnaque politique (cf. l’article d’Antoni Mivani).

Les deux candidats d’extrême gauche, Nathalie Arthaud pour LO et Philippe Poutou pour le NPA, mettent en avant un ensemble de revendications justes, en appellent à la lutte de classes pour changer les choses et à la prise en main par les travailleurs de leur propre destin. Nous avions d’ailleurs mené, en vain, un combat dans le NPA pour proposer une candidature commune LO/NPA pour ces élections présidentielle et législatives. Cependant, l’un et l’autre ne préparent pas suffisamment les travailleurs à affronter le violent plan d’austérité qu’ils auront à combattre, quel que soit le vainqueur de la présidentielle, car ils s’en tiennent pour l’essentiel à des généralités sur les luttes, certes justes, mais insuffisantes. Or les exemples vivants des grandes luttes des dernières années en France, comme celle de 2010 contre la réforme des retraites ou celle de 2009 contre les fermetures de boîtes et les licenciements, mais aussi celles toutes récentes de Grèce et d’Espagne montrent que, pour vaincre, il faut se préparer à la grève générale et par conséquent contrer les manœuvres des directions syndicales et des partis de gauche, qui partout ont conduit ces grandes luttes à la défaite. Les deux candidats d’extrême gauche ne défendent pas non plus de programme révolutionnaire dans cette campagne, alors que c’est le seul à même d’éviter aux travailleurs, aux jeunes et aux femmes de payer la facture de la crise en traçant la voie de la rupture avec le capitalisme. Ainsi les deux organisations refusent-elles d’expliquer que la satisfaction des revendications nécessite la mise en place d’un gouvernement des travailleurs, en rupture avec les institutions capitalistes, qui exproprierait sans indemnités ni rachat, et sous contrôle des travailleurs auto-organisés, les groupes du CAC 40. On pourrait illustrer de façon vivante cet axe à partir des exemples les plus scandaleux, comme Total, qui fait plus de 10 milliards de profits, ne paye pas d’impôt, a fermé sa raffinerie de Dunkerque et s’apprête maintenant à fermer sa production pétrolière dans le bassin de Lacq, offrant par là une perspective politique aux luttes immédiates des travailleurs. Au lieu de cela, LO et le NPA ne se démarquent pas de façon assez fondamentale du Front de gauche, alors même que le dynamisme de celui-ci permettrait d’attirer l’attention de centaines de milliers de travailleurs, jeunes et femmes radicalisés, en portant le fer contre le réformisme.

La campagne du NPA a cependant le mérite de défendre comme un axe central le combat contre le racisme à un moment où la bourgeoisie lance une offensive sur ce sujet, pour tenter de diviser la riposte des travailleurs à ses attaques, et la perspective internationaliste face à la petite musique du patriotisme économique qui marque la campagne, y compris celle du Front de Gauche qui, sous couvert de références à la révolution de 1789, masque surtout le caractère bourgeois et impérialiste de la France et de sa République. De plus, Philippe Poutou est le seul candidat à porter l’exigence écologiste vitale d’une sortie du nucléaire en 10 ans. De façon générale, il dénonce le capitalisme, en appelle aux luttes, à leur convergence et à la préparation immédiate de la résistance active au violent plan d’austérité au prochain gouvernement quel qu’il soit. La priorité est en effet, au-delà de la séquence électorale, de comprendre que seule la lutte des classes, et l’unité dans les luttes, nous permettra de ne pas être écrasés par l’approfondissement inévitable de la crise, et de porter à partir de là une perspective anticapitaliste la plus avancée possible. C’est pourquoi, tout en ayant bataillé constamment depuis de longs mois pour une orientation réellement révolutionnaire de notre parti, et en poursuivant sans relâche le combat pour nos idées et propositions, en interne comme dans nos textes publics, nous dépensons toute notre énergie militante pour assurer la meilleure réussite possible de la campagne du NPA :

LE 22 AVRIL, VOTEZ PHILIPPE POUTOU, CANDIDAT ANTICAPITALISTE
ET REJOIGNEZ LE NPA !

[Eugene Duhring]

Le dernier bulletin de la TC est disponible ici : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/bulletins/AuCLAIRdelalutte11.pdf

Ci dessous l'édito :

Quel que soit le futur président, nous devons nous préparer à un plan d’austérité d’une grande violence
Seule la lutte des classes permettra de le vaincre!

Je pense comme toi qu'au lendemain de l'élection présidentielle, nous devons nous attendre à une attaque d'une violence inouïe contre les travailleurs et la population en général. D'ailleurs, un grand nombre de plans de licenciements n'attend que la fin de la récréation pour se mettre en place. Le canard Enchaîné notamment avait fait un article sur le sujet où, à la demande de Sarkozy et de son gouvernement les gros patrons étaient priés d'attendre l'issue des présidentielles.
Ajoutons une grosse pincée de tour de vis budgétaire à un niveau rarement atteint, une flambée spéculative des prix tous azymut, le plat du camarade Hollande pour paraphraser Lénine, risque d'être particulièrement épicé.

[Roseau]

Exact.
Ajoutons à cela, ce dont rend compte le fil "Où va la crise? "
que le panorama européen et international ne fera qu'agraver la crise en France.
Les banques européennes, malgré 1000 milliards de crédits de la BCE,
sont toujours encombrées d'actifs toxiques.
Les dettes publiques, malgré les brutales réductions des dépenses publiques,
ne cessent d'augmenter.
Et notez que les bourgeoisies européennes ont retardé les échéances à cause
d'un nombre inhabituel d'échéances électorales en 2012 ou début 2013.
Aux Etats-Unis, la crise de la dette publique éclatera après les élections de novembre.
à moins d'une guerre réafirmant le leadership militaire US
et donc du dollar comme monnaie de réserve.
Le Japon, après Fukushima, ne voit pas le tunnel de l'endettement croissant et la stagnation.

Les politiciens feront tout pour saboter, mais ce qui est à l'ordre du jour,
c'est l'unité à la base, pour la résistance, et la coordination des résistances,
creuset dans lequel il est possible, au fil des affrontements croissants,
de construire un puissant parti révolutionnaire.

[Gaston Lefranc]

Edito du nouveau Au Clair de la lutte :

Aucun état de grâce pour Hollande !
Sans attendre, préparons et engageons des mobilisations pour imposer nos volontés au nouveau gouvernement et au patronat

http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=367

[Gaston Lefranc]

Au sommaire de ce numéro:
• Aucun état de grâce pour Hollande! Sans attendre, préparons et engageons des mobilisations pour imposer nos volontés au nouveau gouvernement et au patronat
• Quelques données sociologiques sur les résultats du premier tour de l’élection présidentielle
• Bilan critique de la campagne Poutou
• Bilan du Conseil Politique National du NPA des 12-13 mai 2012
• Le bassin de Lacq dans les Pyrénées-Atlantiques: d’une question identitaire à un plaidoyer anticapitaliste
• Dégraissage chez Aoste qui veut fermer son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche
• Grèce: un tsunami électoral balaye la gauche et la droite pro-austérité et approfondit la crise politique
• Crise économique en Europe: Pas d’autre alternative que l’austérité à l’infini ou le socialisme!
• Travailleur/ses du sexe, femmes voilées: enjeux et débats au sein du féminisme
• Ministère de la Culture: ne rien lâcher!

Télécharger le bulletin : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/bulletins/AuCLAIRdelalutte12.pdf

[Eugene Duhring]

Au sommaire de ce numéro:
• Aucun état de grâce pour Hollande! Sans attendre, préparons et engageons des mobilisations pour imposer nos volontés au nouveau gouvernement et au patronat
• Quelques données sociologiques sur les résultats du premier tour de l’élection présidentielle
• Bilan critique de la campagne Poutou
• Bilan du Conseil Politique National du NPA des 12-13 mai 2012
• Le bassin de Lacq dans les Pyrénées-Atlantiques: d’une question identitaire à un plaidoyer anticapitaliste
• Dégraissage chez Aoste qui veut fermer son usine « Calixte » à Boffres en Ardèche
• Grèce: un tsunami électoral balaye la gauche et la droite pro-austérité et approfondit la crise politique
• Crise économique en Europe: Pas d’autre alternative que l’austérité à l’infini ou le socialisme!
• Travailleur/ses du sexe, femmes voilées: enjeux et débats au sein du féminisme
• Ministère de la Culture: ne rien lâcher!

Télécharger le bulletin : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/bulletins/AuCLAIRdelalutte12.pdf

Pas une réussite ce numéro de Claire, particulièrement l'analyse des résultats du premier tour. Fallait-ill une tartine pour comprendre la dynamique du FN avec son fond politique composé de commerçants, artisans, paysans. Mais n'est-ce pas là justement la caractéristique principale d'un parti marchant dans les pas du fascisme. Le FN n'est que la continuité du poujadisme.

[gérard menvussa]

la dynamique du FN avec son fond politique composé de commerçants, artisans, paysans.

C'est peut être un peu court pour expliquer ladite "dynamique". Il faudrait expliquer pourquoi le Fhaine fait preuve d'une telle dynamique, avec des couches sociales à la ramasse ? Une paysannerie passée de 30% de la population à 4%, des petits commerçants en voie de disparition, idem des artisans... Reste a expliquer ses scores "trés confortables" chez les ouvrier (35%) et employés (25%) Et le fait qu'il perce surtout dans les zones "suburbaines" (entre villes et campagnes) marqués par un isolement croissant de ses membres, et un sentiment de déclassement croissant... Ce que l'analyse de la "tendance claire" montre bien, à mon avis. Evidemment cela n'est pas une analyse "pointue" du vote FN, mais en tout cas, cela ne se trompe pas de cible (l'électorat "sociologiquement" proche de la classe ouvrière est majoritaire dans l'électorat fn, et bien plus important que les électorats "commerçant, artisans et paysans"

[Bernard Quellmalz]

Là y'a vraiment un truc que je pige pas. Pourquoi les paysans, artisans et petits commerçants ne pourraient pas être de notre côté?

[Eugene Duhring]

la dynamique du FN avec son fond politique composé de commerçants, artisans, paysans.

C'est peut être un peu court pour expliquer ladite "dynamique". Il faudrait expliquer pourquoi le Fhaine fait preuve d'une telle dynamique, avec des couches sociales à la ramasse ? Une paysannerie passée de 30% de la population à 4%, des petits commerçants en voie de disparition, idem des artisans... Reste a expliquer ses scores "trés confortables" chez les ouvrier (35%) et employés (25%) Et le fait qu'il perce surtout dans les zones "suburbaines" (entre villes et campagnes) marqués par un isolement croissant de ses membres, et un sentiment de déclassement croissant... Ce que l'analyse de la "tendance claire" montre bien, à mon avis. Evidemment cela n'est pas une analyse "pointue" du vote FN, mais en tout cas, cela ne se trompe pas de cible (l'électorat "sociologiquement" proche de la classe ouvrière est majoritaire dans l'électorat fn, et bien plus important que les électorats "commerçant, artisans et paysans"

Attention à ne pas confondre composition sociale et électorat. Le fond social du FN est avant tout composé de la petite-bourgeoisie - commerçants, paysans, artisans. Ses revendications portent pour l'essentiel sur la sauvegarde des intérêts de cette petite-bourgeoisie dans un illusoire retour à un capitalisme national dont les frontières seraient censées faire barrage au capitalisme mondialisé. La classe ouvrière comme électorat du FN tout du moins une fraction, n'est là que pour peser davantage. Cette fraction exprime pour l'essentiel non pas une adhésion aux valeurs petites-bourgeoises mais une contestation du jeu politique qui les enfume au quotidien - organisations peu ou prou ouvrières incluses. D'ailleurs, il serait intéressant de poser à cette fraction une seule question à propos du FN : pensez-vous que le FN défend les intérêts des travailleurs ? Sans préjuger du résultat,il m'est avis que la réponse serait négative mais peu importe puisque le FN représente davantage un exhutoire de la colère de classe.
Sa montée dans l'électorat ouvrier traduit la montée de l'exaspération et l'absence d'organisations authentiquement ouvrières prêtes à en prendre la tête c'est à dire à sortir du jeu contestataire pour rentrer dans celui de la quête du pouvoir pour satsifaire leurs revendications. En un sens, le FdG a montré avec ses limites certes que la classe ouvrière une fraction pouvait se remobiliser derrière un front se prétendant ouvrier. D'ailleurs, en l'absence du FdG, soit l'abstention aurait été plus élevée soit le report sur le FN aurait été plus important. C'est mon avis !

[Eugene Duhring]

Là y'a vraiment un truc que je pige pas. Pourquoi les paysans, artisans et petits commerçants ne pourraient pas être de notre côté?

Les artisans, paysans, commerçants représentent la petite-bourgeoisie, une classe sans consistance dont la conscience s'arrête là où finit le pas de porte ou le lopin de terre. Une classe en soi mais ne pouvant se sublimer en classe pour soi, une impossibilité liée pour l'essentiel à leur mode de production individuel. Cette classe petite-bourgeoise est comprimée en permanence par la lutte des deux grandes classes de la société capitaliste, étranglée par le capitalisme dont les empiètements restreignent chaque jour leur lopin de terre, leur commerce ou leur petite artisanat. Le capitalisme tend à leur soustraire leur gagne-pain en le remplaçant par des entreprises capitalistes et des prolétaires. Ainsi, les années 60 par exemple ont vu l'apparition des grandes surfaces au détriment des commerces de proximité, les artisans sont chaque jour concurrencés par des entreprises de BTP dont les liquidités, les achats en gros leur permettent de construire à plus bas coût. Les paysans disparaissent à vue d'oeil face aux grosses exploitations agricoles et d'élevage.
Cette classe en soi mais jamais pour soi malgré quelques tentatives éphèmères comme le poujadisme ou encore le FN aujourd'hui, est en temps nomal un spectateur impuissant de la lutte de classes. son ambition est de se constituer en bourgeoisie et la réalité la ramène en toute circonstance dans les conditions d'existence du prolétariat. La rage la caractérise dans les moments de grande tension sociale. Dans ces conditions, elle forme l'ossature de l'armée en marche vers le corporatisme ou le fascisme dans l'espoir illusoire de revenir vers un capitalisme national préservé dans les frontières de la nation.
Pourtant, le passage de l'état de spectateur à celui de fasciste dans les périodes révolutionnaires n'est pas systématique et dépend de la fermeté de l'une des deux grandes classes dans la conquête du pouvoir, particulièrement de la volonté de l'une des deux grandes classes à satisfaire pour partie leurs revendications.
Je pense qu'il est dangeureux de sous-estimer la petite-bourgeoisie au motif que le prolétariat s'est considérablement renforcé numériquement. D'une part, dans les sociétés modernes le capitalisme pourrissant tend à renvoyer le bataillon de réserve ouvrier vers un ersatz de boulot petit-bourgeois - l'auto-entreprenariat en France en est un exemple, les entreprise de démarchage et de vente à domicile, les journeaux, etc. emploient beaucoup d'"indépendants". Cette tendance du capital à sortir artificiellement le prolétariat de sa classe, nourrit de manière illusoire un sentiment d'appartenance à la petite-bourgeoisie et donc tend à nourrir les déformations liées.
Personnellement, je suis partisan sans travestir notre nature ouvrière de se faire aussi le porte-voix de la petite-bourgeoisie dans certaines de leurs revendications. L'objectif étant de faire de cette petite-bourgeoisie des spectateurs attentifs de la lutte contre le capital et d'éviter tant que faire ce peut des ennemis qui viendront rejoindre les rangs dela bourgeoisie.
Je te conseille la lecture de quelques oeuvres de Trotksy sur le sujet sinon l'ouvrage de Daniel Guérin "Fascisme et grand capital" .

[Gaston Lefranc]

Austérité de gauche, vague de licenciements… Comment résister à l’offensive capitaliste ?
Edito du prochain bulletin de la tendance CLAIRE : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-403.pdf

[Abdallah]

Chers camarades,

Quand je lis le bulletin de la tendance CLAIRE,
"La direction du NPA, qui applique sa ligne de "front avec le Front", s’aligne encore une fois
derrière les réformistes..." et "Elle confond une politique de front unique (sur des
revendications précises) alors avec une politique de soutien au programme des réformistes.", c'est confirmer ce que j'essaie de montrer à certains habitués de ce forum : d'un point de vue marxiste, il n'y a aucune différence entre la direction du PCF et la direction du NPA. Cela heurte les esprits sectaires qui aiment se sentir dans une bulle révolutionnaire, afin d'éviter d'affronter la réalité.

Je laisse le soin à certains de qualifier la direction du NPA d'aller à la soupe ou je ne sais quels qualificatifs habituels....

La question sérieuse qui se pose alors est : que font des révolutionnaires au sein d'un petit parti dirigé par des suiveurs de réformistes ?

Fraternellement

[gérard menvussa]

ce que j'essaie de montrer à certains habitués de ce forum : d'un point de vue marxiste, il n'y a aucune différence entre la direction du PCF et la direction du NPA.

Mais ce qu'il y a de plus grave encore, c'est qu'il n'y a aucune différence entre les donneurs de leçon marxiste de la riposte, qui se sont fait bouffer par le pcf (qui sait trés bien réaliser ce genre de chose) et on abandonné tout point de vue critique (vis a vis du pcf) Ce n'est certainement pas des ex marxistes stipendiés qui peuvent nous donner des leçons

Cordialement...

[Abdallah]

Chers camarades,

Gerard Menvussa nous éloigne du sujet, en portant comme à son habitude des accusations calomnieuses, déclenchant, si l'on y accorde le moindre intérêt, qu'éclats de rire.

Si Gerard Menvussa estime que nous donnons des leçons, soit.... Mais toujours est-il que la question demeure : que font des révolutionnaires au sein d'un petit parti, dont la direction s'aligne encore une fois derrière les réformistes ? La tendance CLAIRE l'affirme, et il faut bien avouer que nous faisons le même constat....depuis le début. Mais, au début, toute critique de la direction du NPA était mal venue sur ce forum. De l'eau a coulé sous les ponts depuis....
Que ce soit au début, ou maintenant, des gens comme Gerard Menvussa s'irritent contre la vérité, contre ce qu'il appelle :"les donneurs de leçons".

Fraternellement

[gérard menvussa]

des accusations calomnieuses

Pas du tout : la "riposte" sert de caution de gauche à la direction du pcf et de son programme de liquidation de ce qui reste d'ouvrier dans ce parti. Cela n'a rien de "calomnieux", c'est juste la caractérisation politique de ce courant (qui d'ailleurs a suivi exactement la même chemin qu'en angleterre, ou le courant qu'il représente a servi de marchepied au social libéralisme)

que font des révolutionnaires au sein d'un petit parti, dont la direction s'aligne encore une fois derrière les réformistes ?

Les critiques de la direction du npa contre l'alignement du pcf EN PRATIQUE sont nombreuse, fortes (on nous le dit souvent, en essayant de faire passer cela pour du "sectarisme", le courant "la riposte" en rajoutant une couche sur ce tomberau d'immondice) De plus nous essayons d'articuler la lutte (nécéssaire) contre le traité à une lutte (tout aussi déterminante) contre les suppressions d'emploi, en essayant d'articuler une montée (des boites ou ça licencie sec) des travailleurs sur paris (en tentant de centraliser "démocratiquement" cette lutte) Et que fait la riposte. Nous essayons d'agir dans les quartiers, ces zones de non droit démocratique, que fait la riposte ? Elle tente de s'implanter dans les municipalités pcf... Autres moeurs....

[Roseau]

Gégé a raison.
La Riposte est tellement honteuse de servir la soupe dans le PCF,
qu'elle n'a pour seul argument que d'inventer
que le NPA sert le dessert dans ce même parti de l'ordre bourgeois...
Exactement l'inverse de ce qu'observe tout travailleur, qu'il soit au FdG, au NPA ou ailleurs...
La colomnie dépasse ici les bornes de l'humour...

[gérard menvussa]

La riposte (et le courant dont elle est issue) n'a jamais rien compris au marxisme, et est donc incapable de faire la différence entre un courant "réformiste" proclamé (le pcf) et un courant "centriste" (le npa) Cela en dit long sur la déliquescience (et la corruption) de ce courant (y compris au plan international, ou ils sont engagé un peu partout dans une collaboration de classe assez peu ragoutante)

Cordialement !

[dug et klin]

...": d'un point de vue marxiste, il n'y a aucune différence entre la direction du PCF et la direction du NPA..."

Fraternellement

Pour sortir une telle énormité,je dirais meme une telle saloperie,il faut etre serieusement limité en bagages politiques,une direction d'un Parti assume ce qu'il est aujourd'hui,mais aussi tout son passé,toute son histoire.alors déja aujourd'hui,le PCF et le NPA n'ont pas le meme poid,ni la meme pratique,ni la meme politique.L'un prépare son sauvetage en allant se mettre au service du PS,l'autre s'est"immolé"en cherchant a fédérer la G.de la G.sur une politique clairement contre le PS.

Concernant l'histoire,prenons des faits qui n'ont pas entrainés d'autocritiques des Buffet et Laurent:pendant la guerre le lachage(et peut etre pire)d'une maniere dégueulasse des FTP-MOI.Avant,pendant et apres l'assassinat de militants Trotskistes.A la libération,le désarmement des FTP et leur fusion avec les collabos GMR pour former les CRS et l'appel a retrousser les manches pour reconstruire le pays,c'est a dire l'économie capitaliste j'en passe et des meilleurs.

Alors pour venir dire qu'il n'y a pas de différence entre la direction du NPA et cette clique a la tete du PCF,il faut etre un fiéfé salop Abdallah,ta haine des pablistes te fait barrer completement en vrille.

Euh,.....fraternellement bien sur.

[gérard menvussa]

Il ne faut surtout pas oublier le "fraternellement" adressé aux camarades après les pires vacheries

Cordialement !

[Gayraud de Mazars]

Salut cher Abdallah,

Quand je lis le bulletin de la tendance CLAIRE,
"La direction du NPA, qui applique sa ligne de "front avec le Front", s’aligne encore une fois
derrière les réformistes..." et "Elle confond une politique de front unique (sur des
revendications précises) alors avec une politique de soutien au programme des réformistes."

On a beau lire les mêmes choses, certains camarades du NPA, ne souhaitent pas aller au bout de l'analyse critique, mais je suis d'accord avec cette analyse de la tendance CLAIRE.

Je suis d'accord avec toi sur tes appréciations globales cependant.

Avec quelques nuances. Je ne dirai pas que la direction du NPA, et du PCF, il n'y a aucune différence d'un point de vu marxiste. Le NPA reste pour moi une organisation "centriste", et ce qui va avec.

Quant au réformisme, et le kénesianisme de la direction du PCF, il n'est plus à démontrer. Les dirigeants du NPA ont au moins cela de commun, ils se réfèrent au marxisme, quant au PCF, on se demande s'il savent, qui a écrit le Manifeste.

Fraternellement,
GdM

[gérard menvussa]

Avec quelques nuances.

Non La différence entre toi et abdallah n'est pas une "nuance". Dire "il n'y a aucune différence entre le pcf et le npa sur sa nature permet de fermer les yeux sur le fait que la riposte ne mêne plus le combat vis à vis de la ligne liquidatrice de l'actuelle direction du pcf. C'est tout a fait conforme a ce qu'a donné "militant" sous la direction de Ted Grant et Allan Wood, et leur refus de s'attaquer au courant blairiste dans le parti travailliste, sauf d'une façon trés formelle...

[Gayraud de Mazars]

Salut GM,

Avec quelques nuances.

Non La différence entre toi et abdallah n'est pas une "nuance". Dire "il n'y a aucune différence entre le pcf et le npa sur sa nature permet de fermer les yeux sur le fait que la riposte ne mêne plus le combat vis à vis de la ligne liquidatrice de l'actuelle direction du pcf. C'est tout a fait conforme a ce qu'a donné "militant" sous la direction de Ted Grant et Allan Wood, et leur refus de s'attaquer au courant blairiste dans le parti travailliste, sauf d'une façon trés formelle...

Là tu commets une erreur, de dire que La Riposte ne mène plus ce combat, d'ailleurs cela veut dire qu'elle l'aurait mené, merci de cela !
Contre la ligne liquidatrice du PCF...

Tu veux une preuve, La Riposte déposera un texte alternatif à la direction du PCF, comme en 2008, où nous avions obtenu 15% des voix des militants, et au 36ème congrès, sur les bases du marxisme, à voter par tous les adhérents du PCF, notre texte en lien avec le réseau officiel du PCF "Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme".

je signerai sans état d'âme ce texte alternatif, et dans ce combat difficile, camarade, tu pourras apprécier si on a abandonné la lutte !

Fraternellement,
GdM

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