Re: Réforme des retraites

[nico37]

Piquet de soutien à la Grève en France concernant le régime des retraites

Mardi, 07 Septembre 2010, 17:30

Piquet de soutien aux mobilisations et à la Grève en France concernant le régime des retraites et les différentes attaques contre les droits des Travailleur-euse-s. Piquet organisé et soutenu par l'Organisation Socialiste Libertaire et SolidaritéS.

Lieu : St-Laurent, Lausanne, Suisse
Contact : infos@rebellion.ch

[Invité]

Manifestations du 7 septembre 2010 : Les rendez-vous

01 - Ain
Bourg en Bresse -> 14h30, départ Champ de foire
Belley -> 17h30, devant la mairie

02 - Aisne
Château-Thierry -> 17h30, Place Paul Doumer
Soissons -> 15h, Place de la République
Laon -> 15h, place Lafayette
Chauny -> 15h, maison des syndicats
St Quentin -> 17h, place de la République

03 - Allier
Moulins -> 15h, lycée Banville
Montluçon -> 15h, Place Jean Dormoy (St Paul)
Vichy -> 15h, Place de la Poste

04 - Alpes-de-Haute-Provence
Digne -> 11h, Place de Gaulle
Manosque -> 11h, Porte Saunerie

05 - Hautes-Alpes
Gap -> 10h30, Esplanade de l’Hôpital
Briançon -> 11h, Place de l’Europe

06 - Alpes-Maritimes
Nice -> 10h, Place Masséna
Grasse -> 17h30, place Cresp
Toulon -> 10h, place de la Liberté
Draguignan -> 10h, sous-préfecture

07 - Ardèche
Privas -> 10h30, devant la préfecture

08 - Ardennes
Charleville Mézières -> 10h, Place Ducale

09 - Ariège
Pamiers -> 10h, place Millane

10 - Aube
Troyes -> 13h30, place Jean Jaurès
Romilly -> 16h30, sur le parking de la bibliothèque Mitterrand

11 - Aude
Carcassonne -> 9h30, square André-Chénier
Narbonne -> 10h, devant le Théâtre

12 - Aveyron
Rodez -> 14h, devant le Medef

13 - Bouches-du-Rhône
Marseille -> 10h30, Vieux Port
Arles -> 10h30, Place de la République

14 - Calvados
Caen -> 10h, place Saint Pierre
Lisieux -> 10h, place François Mitterrand
Vire -> 17h, porte de l’horloge

15 - Cantal
Aurillac -> 10h30, place des Carmes
Saint-Flour -> 17h, allées Pompidou

16 - Charente
Angoulême -> 10h, Gare

17 - Charente-Maritime
La Rochelle -> 10h30, Gare SNCF
Saintes -> 10h30, devant le palais de Justice
Rochefort -> 10h30, place Colbert
Jonzac -> 17h30, rendez-vous au jardin public

18 - Cher
Bourges -> 10h30, Place Séraucourt
Vierzon -> 10h30, Forum République
Saint-Amand -> 10h30, Place Carrée
Saint-Florent-sur-Cher -> 10h30, Place de la République
La Guerche-sur-l’Aubois -> 11h, Place du Général de Gaulle

19 - Corrèze
Brive -> 10h, place Thiers
Tulle -> 15h, place de la Gare
Ussel -> 15h, place de la République

2A - Corse-du-Sud
Ajaccio -> 10h, carrefour de la préfecture

21 - Côte-d’Or
Dijon -> 14h30, Place de la Libération
Montbard -> 17h, place Gambetta
Beaune -> 10h, porte Saint Nicolas

22 - Côtes-d’Armor
Saint Brieuc -> 10h30, Place de la liberté
Dinan -> 11h, esplanade de la Résistance
Lannion -> 11h, parking de La Poste
Guingamp -> 10h30, l’Echiquier (place du Champ-au-Roy)

23 - Creuse
Guéret -> 10h, préfecture

24 - Dordogne
Périgueux -> 10h30, Palais de Justice
Sarlat -> 17h, Place Grande Rigaudie
Bergerac -> 16h30, devant le Palais de Justice

25 - Doubs
Besançon -> 14h, Place de la Révolution
Montbéliard -> 14h, Champ de Foire
Pontarlier -> 17h30, Place d’Arçon

26 - Drôme
Valence -> 14h30, Champ-de-Mars
Montélimar -> 14h30, devant le Théâtre

27 - Eure
Evreux -> 10h, départ du Pré du Bel Ebat

28 - Eure-et-Loir
Chartres -> 10h, place de Epars

29 - Finistère
Brest -> 10h30, place de la Liberté
Quimper -> 10h30, place de la Résistance
Morlaix -> 10h30, devant l’hôtel de ville
Quimperlé -> 10h30, place de Coat Kaer

30 - Gard
Nîmes -> 15h, devant la préfecture (avenue Feuchères)
Alès -> 10h, devant le lycée Jean-Baptiste Dumas
Bagnols-sur-Cèze -> 10h30, devant La Poste (Boulevard Gambetta)
Uzès -> 10h, Esplanade

31 - Haute-Garonne
Toulouse -> 14h30, Place Arnaud Bernard
Saint-Gaudens -> 15h, Place Jean-Jaurès

32 - Gers
Auch -> 10h, devant le Medef (face au Moulinas)

33 - Gironde
Bordeaux -> 11h, allées Tourny

34 - Hérault
Montpellier -> 15h, Place du Nombre d’Or
Béziers -> 10h, Bourse du travail (Boulevard F. Mistral)
Sète -> 10h, devant la mairie

35 - Ille-et-Vilaine
Rennes -> 11h, Avenue Janvier
Redon -> 11h, devant la Sous Préfecture
Saint Malo -> 11h, Place de l’ancienne gare
Fougères -> 17h15, devant la Sous Préfecture
Vitré -> 17h30, Place de la Gare

36 - Indre
Châteauroux -> 11h, Place de la République
Issoudin -> 15h, place du Sacré Cœur

37 - Indre-et-Loire
Tours -> 10h, Place de la Liberté

38 - Isère
Bourgoin-Jallieu -> 10h, parking Diederich
Grenoble -> 10h, place de la Gare SNCF
Roussillon -> 10h30, Place de la République
Vienne -> 14h30, Champ de Mars
La Tour du Pin -> 10h, Z.I. des Vallons de la Tour

39 - Jura
Lons le Saunier -> 14h30, place de la Liberté
Dôle -> 10h, Avenue de Lahr
St Claude -> 10h, sous-préfecture

40 - Landes
Mont-de-Marsan -> 10h30, avenue Foch

41 - Loir-et-Cher
Vendôme -> 10h30, Place de la Liberté
Blois -> 14h30, Parc des Expositions
Romorantin -> 10h30, Sous préfecture

42 - Loire
Roanne -> 10h15, devant la Sécurité sociale
Saint-Etienne -> 10h15, devant la gare de Châteaucreux

43 - Haute-Loire
Puy-en-Velay -> 10h30, place Cadelade

44 - Loire-Atlantique
Nantes - > 14h30, Hôtel Dieu devant le CHU
Saint-Nazaire -> 14h30, au Ruban Bleu
Châteaubriand -> 14h30, place de la mairie
Ancenis -> 14h30, carrefour de la station Esso (RN 23)

45 - Loiret
Gien -> 10h30, Place Jean Jaurès
Montargis -> 10h30, Place du Pâtis
Orléans -> 10h30, Place du Martroi

46 - Lot
Cahors -> 14h30, place Mitterrand
Figeac -> rendez-vous devant le lycée Champollion

47 - Lot-et-Garonne
Agen -> 10h, Place de la Préfecture
Marmande -> 14h30, Esplanade du Maré

48 - Lozère
Mende -> 17h, Place de la Chicanette

49 - Maine-et-Loire
Angers -> 10h30, place Leclerc
Cholet -> 10h30, place Travot
Saumur -> 10h30, place de la Mairie
Sègre -> 17h, place du port

50 - Manche
Cherbourg -> 10h30, Place Napoléon
Saint-Lô -> 10h30, Place de la Mairie
Coutances -> 10h30, Hôtel de Ville
Granville -> 18h, Agora
Avranches -> 14h30, devant la mairie

51 - Marne
Châlons-en-Champagne -> 10h, maison des syndicats (place de Verdun)
Reims -> 10h, maison des syndicats
Epernay -> 10h, Place Carnot
Vitry-le-François -> 10h, Espace Lucien Herr
Sainte Menehould -> 10h, parking super U

52 - Haute-Marne
Chaumont -> 17h, place de l’Hôtel de ville
Saint-Dizier -> 17h30, place de la mairie

53 - Mayenne
Laval -> 10h, devant la préfecture

54 - Meurthe-et-Moselle
Nancy -> 14h, place Stanislas
Longwy ->, 14h30, Place Darche

55 - Meuse
Verdun -> 10h, Place du 8 Mai 1945
Barc le Duc -> 14h30, Gare SNCF

56 - Morbihan
Lorient -> 10h, Maison des Syndicats (place Cosmao Dumanoir)
Vannes -> 10h, La Rabine
Pontivy -> 10h, La Plaine
Belle-Ile-en-Mer -> 10h, Le Port
Ploërmel -> 10h, Maison des syndicats

57 - Moselle
Metz -> 14h30, place de la Gare

58 - Nièvre
Cosne-sur-Loire -> 16h, devant La Poste
Nevers -> 16h, devant la Bourse du travail

59 - Nord
Armentières -> 9 h 15 Place Jules Guesde
Cambrai -> 10 h 00 face à l’Hôtel de Ville
Douai -> 10 h 00 Place d’Armes
Dunkerque -> 15 h 00 Place Jean Bart
Lille -> 14h30, Porte de Paris
Maubeuge -> 10 h 00 Espace Rive Gauche
Valenciennes -> 10h30, place d’Armes

60 - Oise
Beauvais -> 14h30, place du jeu de Paume
Compiègne -> 10h, cours Guynemer
Creil -> 10h, place Carnot

61 - Orne
Alençon -> 10h30, Pyramide
Flers -> 10h, Place du Marché
Argentan -> 10h, place du général Leclerc

62 - Pas-de-Calais
Lille -> 14h30, Porte de Paris

63 - Puy-de-Dôme
Clermont-Ferrand -> 10h, place du 1er Mai

64 - Pyrénées-Atlantiques
Pau -> 10h30, place de Verdun
Bayonne -> 10h30, place St Ursule

65 - Hautes-Pyrénées
Tarbes -> 10h, Bourse du Travail

66 - Pyrénées-Orientales
Perpignan -> 10h, Place Catalogne

67 - Bas-Rhin
Strasbourg -> 14h30, place de la Bourse

68 - Haut-Rhin
Colmar -> 11h, devant la préfecture
Mulhouse -> 16h30, place de la Bourse

69 - Rhône
Lyon -> 10h30, Manufacture des Tabacs

70 - Haute-Saône
Vesoul -> 9h, devant la mairie

71 - Saône-et-Loire
Mâcon -> 15h, place Genevès
Châlon sur Saone -> 15h, maison des syndicats
Le Creusot -> 15h, devant l’Alto
Montceau les Mines -> 15h, place de la Mairie
Digoin -> 15h, Place de la grève

72 - Sarthe
Le Mans -> 9h30, devant le Palais des Congrès

73 - Savoie
Chambéry -> 14h30, Place Caffe
Albertville -> 14h30, Place de la Sous-Préfecture
Saint-Jean-de-Maurienne -> 14h30, Place du Champs de Foire

74 - Haute-Savoie
Annecy -> 10h, devant la préfecture

75 - Paris
Paris -> 14h, Place de la République, Rendez-vous CNT : angle du boulevard Beaumarchais et de la rue Jean Beausire (15 boulevard Beaumarchais)

76 - Seine-Maritime
Dieppe -> 10h30, gare SNCF
Eu -> 10h, place Guillaume le Conquérant
Fecamp -> 14h30, Maison des Syndicats
Le Havre -> 10h, Franklin
Rouen -> 10h, Cours Clemenceau
Lillebonne -> 14h, devant le Théâtre Gallo-romain

77 - Seine-et-Marne
Rendez-vous à Paris -> 14h, Place de la République, Rendez-vous CNT : angle du boulevard Beaumarchais et de la rue Jean Beausire (15 boulevard Beaumarchais)

78 - Yvelines
Rendez-vous à Paris -> 14h, Place de la République, Rendez-vous CNT : angle du boulevard Beaumarchais et de la rue Jean Beausire (15 boulevard Beaumarchais)

79 - Deux-Sèvres
Thouars -> 11h, place Flandre Dunkerque
Bressuire -> 17h30, place Saint Jacques
Niort -> 11h30, place de la Brèche

80 - Somme
Doullens -> 10h30, hôtel de ville
Amiens -> 14h30, devant la maison de culture
Abbeville -> 15h, hôtel de ville
Friville Escarbotin -> 14h30, parking Intermarché

81 - Tarn
Albi -> 14h30, place du Vigan

82 - Tarn-et-Garonne
Montauban -> 15h, Esplanade des Fontaines

83 - Var
Draguignan -> 10h, devant la sous-préfecture
Toulon -> 10h, place de la liberté

84 - Vaucluse
Avignon -> 10h, devant la Préfecture Chabran

85 - Vendée
La-Roche-sur-Yon -> 14h, place Napoléon

86 - Vienne
Poitiers -> 10h, Place de Provence

87 - Haute-Vienne
Limoges -> 10h, Place de la République

88 - Vosges
Epinal -> 14h30, devant la préfecture

89 - Yonne
Auxerre -> 15h, Maison des Syndicats
Saint-Florentin -> 10h, port du canal
Sens -> 10h, marché couvert
Châtelleraut -> 10h, esplanade François Mitterrand

90 - Territoire de Belfort
Belfort -> 10h, Maison du Peuple

91, 92, 93, 94, 95
Rendez-vous à Paris -> 14h, Place de la République, Rendez-vous CNT : angle du boulevard Beaumarchais et de la rue Jean Beausire (15 boulevard Beaumarchais)

971 - Guadeloupe
Pointe-A-Pitre -> 8h30, devant la mairie

972 - Martinique
Fort-de-France -> 8h30, maison des syndicats (Jardin Desclieux)

974 - Réunion
Saint-Pierre -> 9h, devant la Mairie
Saint-Denis -> 9h, devant le Petit Marché
P

[Vals]

Tract de LUTTE OUVRIERE. 4 septembre 2010

Faire du 7 septembre un succès et un encouragement pour la suite indispensable


Il faut que les grèves et les débrayages du 7 septembre soient largement suivis. Il faut que les manifestations soient massives. Il faut que la participation soit telle que le patronat et le gouvernement la prennent pour un avertissement : c’est l’ensemble du monde du travail qui en a assez !

Il y a bien sûr l’attaque contre les retraites. La date du 7 septembre a été choisie pour coïncider avec le début de la mascarade parlementaire qui devrait entériner une attaque grave contre les retraites de demain et d’après-demain, c’est-à-dire contre tous les salariés. Mascarade parce que le gouvernement dispose d’une majorité confortable au Parlement, une majorité toute dévouée au grand patronat qui réclame depuis bien des années des mesures pour faire des économies sur la caisse de retraite.

Cela fait plusieurs mois que sont mobilisés les domestiques du grand patronat dans les ministères, dans les médias, parmi les économistes, pour nous débiter des balivernes sur la nécessité de reculer l’âge de départ en retraite et l’accroissement du nombre d’annuités de cotisation. Et des propagandistes patronaux qui, de toute leur vie, n’ont jamais rien fait de leurs dix doigts d’expliquer à tous, y compris aux travailleurs sur chaîne de l’automobile, aux ouvriers du bâtiment, aux caissières de supermarché, usés, vidés à 60 ans, qu’ils peuvent travailler bien au-delà ! Tous les travailleurs un peu âgés à la recherche d’un emploi savent pourtant que pour n’importe quel patron, à 50 ans déjà, on est trop vieux !

Et pendant qu’on nous répète qu’il faut que les travailleurs âgés travaillent plus longtemps, des centaines de milliers de jeunes, plus du quart des jeunes à la recherche d’un emploi n’en trouvent pas. Et quand ils en ont un, c’est une mission d’intérim, précaire, mal payée.

Le véritable but du gouvernement n’est pas de donner du travail aux vieux, ni aux jeunes, c’est de racketter les travailleurs en réduisant le montant de leur retraite.

Mais il n’y a pas que cela. Cette attaque en est une parmi bien d’autres, venant les unes du gouvernement, les autres du patronat lui-même : blocage des salaires ; intensification du rythme du travail ; multiplication des licenciements collectifs ; augmentation des cotisations d’assurance maladie et en même temps réduction des prestations ; hausse du prix de l’électricité, du gaz, et mille autres ignominies petites et grandes. Sans parler de la dégradation de tous les services publics, écoles, hôpitaux, transports, poste, qui est une autre forme d’atteinte grave aux intérêts des classes populaires.

Toutes ces attaques contre les salariés, contre ceux qui produisent les richesses dans ce pays, contre les pauvres, pour quoi faire ? Pour que, malgré la crise de leur économie, les profits des grandes entreprises capitalistes retrouvent leur niveau d’avant ! Les bénéfices des 40 plus grandes entreprises, les fameuses “CAC 40", sont en augmentation de 86 % par rapport à l’année dernière !

Et les profits en croissance ne servent à rien d’autre qu’à engraisser les gros actionnaires. Pendant que des centaines de milliers de familles ouvrières frappées par le chômage tombent dans la misère, la milliardaire Liliane Bettencourt, qui s’enrichit de l’exploitation des conditionneuses du trust L’Oréal, peut s’acheter une île sous les tropiques pour se changer de sa luxueuse résidence de Neuilly et se payer des ministres comme d’autres se payent des chevaux de course...

Alors, au-delà des retraites, il faut affirmer que les salariés en ont assez de ce monde pourri où ceux qui travaillent deviennent de plus en plus pauvres, et les parasites de plus en plus riches !

Il est possible de faire reculer gouvernement et patronat. Juppé a bien dû reculer en 1995 et Villepin en 2006. Mais rappelons-le : ce n’est pas une seule journée, même réussie, qui les a fait craquer. C’est une mobilisation croissante avec une succession de grèves et de manifestations qui ont fait craindre au gouvernement de perdre le contrôle de la situation.

Alors, il faut que le 7 septembre soit un succès et un avertissement ! Il faut que le grand patronat, que le gouvernement sentent que nous ne sommes pas quittes pour autant et que nous ne nous contenterons pas d’un baroud d’honneur !

Arlette Laguiller

[gérard menvussa]

Communiqué npa : dimanche 5 septembre 2010
Image Tous et toutes en grève le 7 septembre ! Et après on continue !

Un gouvernement impopulaire :

Partout les gouvernements veulent imposer l'austérité à la population au nom d'une dette publique qu'ils ont eux-mêmes accrue par leur politique de subventions et de cadeaux fiscaux aux banques et aux multinationales. En France, la contre-réforme des retraites représente à la fois le premier volet et le symbole de ces politiques d’austérité. Présentée au départ comme une évidence démographique, elle s’est heurtée à une opposition croissante dans l’opinion populaire ainsi qu’à des mobilisations qui, loin de faiblir, se sont amplifiées au cours du printemps. Face à cette résistance et aux « affaires » financières et judiciaires, ce gouvernement est de plus en plus impopulaire. Ces difficultés cumulées provoquent une crise au sein de la droite. A la fois pour tenter de reprendre la main et, aussi, parce que cela correspond au fond de sa politique impérialiste et discriminatoire, antisociale et liberticide, SarKozy et ses sbires ont accentué pendant tout l’été la communication et l’action bien réelle sur les terrains de la droite et de l’extrême droite sécuritaire et raciste.

En grève le 7 septembre !

Répondant aux exigences du Medef et des classes dirigeantes, le projet de loi sur les retraites est un projet injuste pour la majorité de la population. Loin de sauver notre système par répartition, cette loi, qui recule l'âge légal de la retraite à 62 ans et allonge la durée de cotisation, baissera le montant des retraites de tous les retraités, détériorera encore plus la situation des femmes et ne permettra jamais aux jeunes d'avoir une retraite décente. Cette contre-réforme est le premier acte d'une véritable purge sociale devant compenser les cadeaux fiscaux pour les riches. Le 7 septembre prochain, les salariés du privé comme du public sont une nouvelle fois appelés à faire grève et à manifester. Cette journée doit être un véritable succès et permettre l'unification de tous et toutes autour d'un seul et même objectif : le retrait pur et simple de cette réforme.

Obtenir le retrait, c'est possible !

Le 7 septembre doit être un succès, mais ne sera pas suffisant pour faire reculer ce gouvernement.
Cet objectif, s’il n’est pas gagné d’avance, est rendu possible grâce à la conjonction d’une mobilisation importante et croissante (24 juin, 4 septembre, 6 septembre dans l'Education Nationale) et d’une crise, elle aussi bien réelle, du gouvernement et de la droite.
Le 7 septembre doit être une première date dans un plan de mobilisation qui doit déboucher sur un mouvement d’ensemble, généralisé et prolongé de grève et de blocage de l’économie.
C’est seulement ce niveau de mobilisation dans les entreprises, appuyé sur une mobilisation dans l’ensemble de la population (dans les quartiers, dans la jeunesse…) qui peut faire reculer le gouvernement.
Il est possible de gagner comme cela a déjà été le cas pour le Contrat Première Embauche.

Alors, on y va ! Tous et toutes ensemble !

[chejuanito]

Retraites. Après le 7... Le lendemain on continue. Manifestation le 8 septembre. Place de la mairie à Rennes



Solidaires 35

Le projet de loi du gouvernement concernant la réforme des retraites sera présenté à l’assemblée nationale le 7 septembre.
On sait déjà que l’examen à l’assemblée nationale durera au moins jusqu’au 14 septembre 2010.
En conséquence, le mouvement enclenché le 7 septembre 2010 pour exiger le retrait de ce projet de loi ne peut s’arrêter. Dans de nombreuses professions, des assemblées générales sont organisées le 8 au matin.
Les syndicats SUD/SOLIDAIRES considèrent que tant que dureront les débats parlementaires, il faut que les salariés se mobilisent.
C’est pourquoi, dans un souci de continuer la résistance à la remise en cause du système des retraites les syndicats SUD-SOLIDAIRES appellent les salariés de tous les secteurs ainsi que les syndicats à se rassembler à nouveau le 8 septembre à Rennes à 17h 30 place de la mairie pour manifester.

[ulm]

Après le 7 septembre

Le succès incontestable de la journée de grèves et de manifestations du 7 septembre est la démonstration du rejet par la classe ouvrière de la prétendue « réforme » des retraites, comprise et ressentie par tous les concernés comme une attaque inacceptable contre les retraités d’aujourd’hui et de demain, c’est-à-dire contre tous les salariés.

La participation aux manifestations a été partout plus massive que le 24 juin, et les débrayages plus suivis. Les travailleurs des entreprises privées, y compris de petites entreprises, ont été largement présents, ainsi que nombre de jeunes, de chômeurs, de retraités. Il s’agit bien d’un cri d’indignation de l’ensemble du monde du travail contre les mesures sur les retraites et, plus généralement, contre la politique anti-ouvrière du gouvernement.

Personne ne peut avoir la naïveté de croire que cette journée malgré l’expression claire de la volonté des salariés suffit pour faire reculer le gouvernement. Tout au plus, envisage-t-il la possibilité de se pencher sur ceux qui ont une activité particulièrement pénible. Mais c’est de la poudre aux yeux ! Pour l’écrasante majorité des salariés, prolonger au-delà de soixante ans une activité qui leur est imposée pour gagner leur vie est intolérable.

Alors, la question qui se pose impérativement au lendemain de cette journée est celle de la suite. Si Juppé en 1995 et Villepin en 2006 ont dû reculer, ce n’est pas à la suite d’une seule journée, mais parce que la succession de débrayages, de manifestations, de moments forts, ont témoigné d’un mouvement qui se généralisait et dont ils craignaient de ne pas pouvoir contrôler le développement.

Maintenant que les salariés ont largement répondu présents, les dirigeants des confédérations syndicales sont mis devant leurs responsabilités. Il faut qu’ils annoncent tout de suite quel prolongement ils comptent donner à la journée d’aujourd’hui afin que la réaction légitime du monde du travail puisse se préparer, s’organiser et se généraliser.


Pour Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud

[gérard menvussa]

enfin, bon, je trouve ce communiqué trés attentiste vis a vis des principaux syndicats (dont on a pas grand chose a attendre, selon moi) Seul Solidaire se propose clairement pour la gréve générale...

[Vals]

enfin, bon, je trouve ce communiqué trés attentiste vis a vis des principaux syndicats (dont on a pas grand chose a attendre, selon moi) Seul Solidaire se propose clairement pour la gréve générale...

Ouais, c'est vrai LO n'appelle pas à la grève générale et à l'occupation des boites jusqu'au retrait du projet pourri .......
Peut-être parce qu'en regrettant les sratégies et positions confédérales, on ne les sent pas complètement prêtes d'être "débordées par la base", peut-être que LO évalue à peu près sa propre influence et globalement celle de l'extrême-gauche, peut-être parce qu'on a pu voir que la CGT représentait 40 à 50% de tous les cortèges,......

[gérard menvussa]

on ne les sent pas complètement prêtes d'être "débordées par la base", peut-être que LO évalue à peu près sa propre influence et globalement celle de l'extrême-gauche,

Ah ça, LO est "réaliste" ! Mais bon, avec ce réalisme là, les syndicats ne sont pas pret d'être "débordés" ! Si les seuls "trotskystes" (marque déposée) sont "résonnable", y'a pas d'soucis a se faire... En tout cas pour la cgt et la cfdt, qui vont rejouer leur couplet habituel...

Maintenant, j'attend avec impatience le communiqué du NPA (pas sur qu'il soit meilleur de ce point de vue)

[gérard menvussa]

Communiqué du NPA. Obtenir le retrait, c'est possible.
mardi 7 septembre 2010

La journée de grèves et de manifestations du 7 septembre a été un succès considérable avec près de 3 millions de manifestants dans toute la France et de forts taux de grèves dans de nombreux secteurs.

Salariés du privé comme du public, jeunes, retraités et chômeurs , ont tous exprimé leur colère et leur rejet de la politique de casse-sociale du gouvernement .

Cette journée, après celle du 24 juin, montre que le projet sur les retraites est rejeté massivement par les salariés et une grande partie de la population.

Pourtant le gouvernement reste droit dans ses bottes et veut coûte que coûte imposer son projet de loi. Face à la détermination du gouvernement nous devons également leur montrer la nôtre.

L'enjeu aujourd'hui est bel et bien d'obtenir le retrait de cette réforme qui n'est ni amendable , ni négociable, en construisant un mouvement d'ensemble, généralisé de grève et de blocage de l'économie.

Sarkozy et Woerth ne retireront leur projet que contraint et forcé.

Aujourd'hui ceux et celles qui étaient en grève et dans la rue y sont prêts !

Le 7 septembre 2010.

[Gaston Lefranc]

Et oui Gérard bien vu ! Le communiqué du NPA n'est pas vraiment mieux ...... Visiblement, pour la direction du NPA, les directions syndicales n'existent pas ..... !! On pousse les travailleurs à reconduire, mais aux directions syndicales, on ne leut demande rien ... Et quand on leur demande quelque chose, on leur demande une journée d'action rapprochée ...... Quelle blague ! En Grèce, il y en a eu des journées d'action rapprochées, c'est ce que font les directions syndicales quand la mobilisation est forte, pour canaliser, et éviter que cela parte en grève reconductible.

Alors, bien évidemment, il faudra s'appuyer sur la prochaine journée d'action pour réunir les conditions de la reconductible ..... mais ce n'est pas au NPA de quémander une journée d'action aux bureaucrates. Ce qu'on doit exiger d'eux est simple et clair : prononcez vous pour le retrait, arrêtez les négociations, et arrêtez de nous trimballer avec vos journées d'action : appelez à la grève générale jusqu'au retrait.

Pourtant, la direction du NPA ne dit pas cela. Alors que dans les AG, qu'est ce qu'on entend ? Oui, il faudrait la grève reconductible, mais non, on n'est pas prêt à partir pour l'instant parce qu'il faudrait qu'on parte tous en même temps pour gagner. Alors il est évident que le message du NPA aux directions syndicales ne doit pas être de programmer une nouvelle journée d'action, même rapprochée. Evidemment, cela implique de les affronter frontalement.

Alors on connaît la réponse de certains : cela ne sert à rien de dénoncer les directions syndicales, de les mettre au pied du mur, il faut les déborder ..... Sauf que les deux sont liés ! Pour que les travailleurs débordent les directions syndicales, il faut justement qu'ils aient conscience que les directions syndicales les mènent dans le mur. Il faut donc s'adresser à elles,les interpeller, et faire des démonstrations, mener la polémique publique contre elles. Tout en développant l'auto-organisation pour préparer la reconductible. Les deux sont liés : faire l'un sans l'autre mène à l'impasse.

[verié2]

Gaston Lefranc
Alors on connaît la réponse de certains : cela ne sert à rien de dénoncer les directions syndicales, de les mettre au pied du mur, il faut les déborder ..... Sauf que les deux sont liés ! Pour que les travailleurs débordent les directions syndicales, il faut justement qu'ils aient conscience que les directions syndicales les mènent dans le mur. Il faut donc s'adresser à elles,les interpeller, et faire des démonstrations, mener la polémique publique contre elles. Tout en développant l'auto-organisation pour préparer la reconductible. Les deux sont liés : faire l'un sans l'autre mène à l'impasse.

"Mettre les directions syndicales au pied du mur", c'est une vieille "tactique" de l'ex OCI et de l'ex LCR que critiquait jadis LO, et qu'elle reprend plus ou moins à son compte avec l'expression "devant leurs responsabilités".

Alors, certes, comme le souligne Vals, il ne suffit pas d'appeler à la grève générale, surtout quand on a peu d'influence, mais on peut au moins dire la vérité aux travailleurs, à savoir qu'ils n'ont rien à attendre de ces directions qui feront tout pour éviter une confrontation sociale majeure, ce que même les journalistes et même les politiciens bourgeois les plus intelligents (ou les plus francs) reconnaissent. Dire la vérité ne suffira pas pour que les travailleurs mettent des comités de grève et des coordination sur pied, mais le jour où la volonté de lutte sera suffisante, une minorité de travailleurs auront au moins les idées assez claires pour ne pas se laisser manipuler - et c'est là le rôle des révolutionnaires, pas de faire semblant de croire que les directions, sous la pression, grace aux conseils avisés etc, pourraient mener la lutte !

[ulm]

Je n' ose croire que vous soyez mal intentionné contre LO et que vous n' ayez pas lu le N°2195 du 27 aout 2010. Votre haine vous aveugle. Reprenez vous!

extrait

Aucune assurance ne peut être donnée sur la volonté des dirigeants confédéraux de mener jusqu'au bout le combat pour mettre en échec le gouvernement, jusqu'à imposer, déjà sur les retraites, la remise en cause de tous les reculs accumulés ces dernières années. Le débat qui a lieu entre elles, pour savoir s'il faut ou non réclamer le retrait pur et simple et préalable de la réforme proposée, laisse entrevoir bien des hésitations de leur part. Mais là encore, la meilleure réponse à tous les atermoiements présents ou à venir pourrait être donnée par le succès du 7 et par la volonté de la part du plus grand nombre de militants de poser dès maintenant le problème des suites nécessaires à cette journée. Bien des militants syndicaux, bien des travailleurs qui en ont assez de toujours subir, se posent ce problème, il faut qu'il soit mis en débat devant l'ensemble du monde du travail.

La confiance dans leur force collective peut vite revenir chez les travailleurs, il faut tout faire pour que ce soit le plus vite possible.

Paul SOREL

Version audio

[gérard menvussa]

Tout a fait franchement, le communiqué du npa aurait été le premier a paraitre, ma réaction aurait été la même ! Attendre que "la confiance ait repris chez les travailleurs", moi j'appelle ça de l'attentisme. Ca te plait, ça te plait pas, peu importe au demeurant...

Pour que les travailleurs débordent les directions syndicales, il faut justement qu'ils aient conscience que les directions syndicales les mènent dans le mur.

C'est sans doute une condition nécessaire, mais elle est loin d'être suffisante ! Et il me semble qu'une partie assez importante a une échelle de masse ne fait aucune confiance dans les centrales syndicales. Mais faire ce constat ne suffit pas "la force matérielle ne peut être abattue que par la force matérielle". Et il ne suffit pas non plus de faire de belles proclamations, des tracts, des adresses, des manifestes pour que la théorie se transforme en force matérielle...

On peut attendre que "les travailleurs reprennent confiance", mais on peut attendre longtemps... Ou tenter d'analyser avec le plus d'objectivité possible pourquoi ils "n'ont pas confiance", et en particulier en nous.... Souvent, nous leur paraissons "bien sympathique" (pour autant que nous les cotoyons dans leur vie quotidienne) mais pas pour autant "utile"...

[verié2]

LO cité par Ulm
Aucune assurance ne peut être donnée sur la volonté des dirigeants confédéraux de mener jusqu'au bout le combat pour mettre en échec le gouvernement, jusqu'à imposer, déjà sur les retraites, la remise en cause de tous les reculs accumulés ces dernières années. Le débat qui a lieu entre elles, pour savoir s'il faut ou non réclamer le retrait pur et simple et préalable de la réforme proposée, laisse entrevoir bien des hésitations de leur part. Mais là encore, la meilleure réponse à tous les atermoiements présents ou à venir pourrait être donnée par le succès du 7 et par la volonté de la part du plus grand nombre de militants de poser dès maintenant le problème des suites nécessaires à cette journée.

Mais si ! Nous pouvons avoir une assurance formelle : celle que les directions syndicales feront tout pour éviter une confrontation et pour aider le gouvernement à faire passer sa "réforme" au prix de quelques aménagements. Quant aux
"hésitations" des centrales, elles ne portent que sur la meilleure façon de manoeuvrer les travailleurs tout en se positionnant de façon avantageuse par rapport aux concurrentes. Et cela, Ulm, tu le sais bien entendu. Comme tous les militants de LO le savent. (Ceux du NPA, je ne suis pas certain qu'ils en soient tous convaincus...)

Donc, LO le sait, mais ne le dit pas clairement. Dans le contexte actuel, le langage de LO est souvent équivoque. Quant à "la haine de LO", elle n'existe que dans tes fantasmes sectaires. Critiquer, encore une fois, ce n'est pas hair.

[Invité]

EDIT : Je réponds à Ulm.

On pourra quand même trouver ça — ce que dit LO dans ce numéro — assez léger ! Mais surtout, il faudrait l'écrire dans les éditos, que je sache c'est ceux-là qui se retrouvent dans les bulletins de boîtes, ou dans les tracts des caravanes : c'est principalement les éditos que les travailleurs lisent... parfois.

Voici par exemple l'édito de vendredi 10 septembre, puisque le numéro est déjà en ligne, qui ne fait pas du tout mention des syndicats et qui reste assez vague sur ce qu'il faudrait faire ("succession de débrayages, de manifestations, de moments forts") : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2197&id=1

À part ça, l'édito est plutôt bien, j'y souscrirais sans soucis s'il n'y manquait pas ces quelques points. Mais je suis aussi d'avis que l'on n'armera pas les travailleurs sans remettre en question le jeu des directions syndicales plus directement, ou sans dire clairement quelle doit être la prochaine étape ("amplifier, développer", c'est bien, mais on comprend un peu ce qu'on veut).

Maintenant qu'on m'explique ce qui justifie que LO ou le NPA, qui est loin d'être mieux sur cette question, n'en fassent rien dans leurs éditos ou communiqués (c'est-à-dire ce qui est lu et repris, on va pas reprendre ce que les seuls militants et sympathisants lisent) : peut-être y a-t-il une bonne raison, mais la je vois pas.

[gérard menvussa]

Cela dit, il y a des différences et des divergences entre centrales syndicales ! Et l'attitude de Solidaire, par exemple, est largement plus combatif que celle des organisations d'extréme gauche (lo et npa compris) Sans oublier que si il y a peu de différences entre les directions de la cgt et de la cfdt, il y en a de tailles entre leurs équipes syndicales "à la base" ! D'ailleurs, j'ai entendu des "gréves générales" y compris dans les rangs de la cgt (mais assez bizarrement pas dans ceux de la cfdt)

Mais encore une fois, la méfiance vis a vis des directions syndicales est une chose, cela n'entraine pas pour autant une réponse à la hauteur vis a vis des tâches de la période...

[verié2]

Gérard Ménussa
il y a des différences et des divergences entre centrales syndicales ! Et l'attitude de Solidaire, par exemple, est largement plus combatif que celle des organisations d'extrème gauche (LO et NPA compris)

Euh... Ca ne me parait pas évident. Sud joue à la surenchère dans la mesure où cette centrale ne joue pas un role déterminant. Mais, à la SNCF, où Sud a tout de même une certaine influence, au moment de la grève contre la remise en cause du régime spécial, on a tout de meme vu Sud se rallier à la CGT.

Et, sur le terrain, l'appareil de Sud, y compris certains militants du NPA, est très hostile aux comités de grève qui permettraient aux travailleurs de prendre leurs luttes en mains.
__
Sinon, on vient d'annoncer à France Inter que les syndicats prévoiraient une nouvelle journée d'action... pour le 23 septembre. Ils vont donc, comme on pouvait s'y attendre, recommencer à nous balader...

[ulm]

Et il ne fait pas de doute que tu sais de quoi tu parles pour disqualifier tes adversaires

fantasmes sectaires.

verié

petite demonstration

Un article du CICNS (décembre 2008)
1 Le contexte
2 La terminologie antisecte dans divers secteurs de la société
Le contexte
Le foisonnement d'informations et de désinformations assaille le citoyen et semble avoir pour conséquence de déplacer beaucoup de débats aux extrêmes. Puisqu'il est difficile de se faire entendre, sans même parler de se comprendre, la tendance semble être à la radicalisation des discours. Ce ne sont pas des opinions réfléchies qui s'échangent mais des pensées stéréotypées qui s'opposent.
Dans un tel contexte, il ne s'agit plus seulement de répondre à son contradicteur sur le fond mais de le discréditer au préalable. En France, une méthode en vogue pour atteindre cet objectif est d'utiliser la terminologie antisectes dont le pouvoir de nuisance n’est plus à démontrer. Il n'aura par exemple échappé à personne que la secte du moment est celle de Ségolène Royal. Henri Emmanuelli n'a pas résisté à la tentation d'utiliser ce label péjoratif (Marianne). Ségolène Royal pour sa part, réagit à la crise financière en dénonçant la "secte des intégristes du marché" (Libération). Le PDG de Skyrock, jugé pour une affaire de corruption de mineure, a échappé de justesse au substantif, le procureur lui ayant trouvé des circonstances atténuantes (il ne s'agit pas pour nous de commenter la décision de justice sur le fond mais d'évoquer le vocabulaire utilisé par le magistrat) : "Il manquait des éléments essentiels pour faire d'Halcyon une mini-secte" (Nouvel Obs). Pour le député Christian Vanneste, blanchi en cassation suite à des propos jugés homophobes, "les associations homosexuelles ont un comportement sectaire" (Top chrétien). Ces dernières répondent : "Nous sommes déterminés à ne pas nous laisser insulter et mépriser par les sectaires, les intégristes de toute sorte et les nostalgiques d'un Ordre moral.» (Têtu).
A ce train-là, la France ne sera bientôt plus qu'une collection de sectes, de la mini à la maxi. Un bloggueur sur Agoravox confie : "Je vois le monde à travers une juxtaposition de sectes". Le producteur du feuilleton "Plus belle la vie" sur France 3, qui connaît un grand succès, précise : "Bientôt on va parler de Facebook et des sectes" (La Nouvelle République) ; la journaliste ajoute : "Des sujets qui nous touchent car ils font partie de notre quotidien, de celui de nos enfants, de nos parents, ou de nos grandes tantes". Les sectes font-elles vraiment partie du quotidien des Français ? Ne s'agit-il pas plutôt d'une peur irraisonnée, copieusement amplifiée par les médias ?
Nul doute que le succès de ce langage et de la psychose sourde qui lui est associée soit attribuable à l'action des pouvoirs publics, notamment celle de la MILS et de la MIVILUDES. Triste succès mais qui pourrait être l'origine d'un retournement de situation salutaire. Il est probable que l'utilisation généralisée de ces termes dégradants finira par mettre en évidence leur absurdité et leur caractère non démocratique. Un jour, la MIVILUDES sera bien forcée de mettre en accord ce discours globalisant sur la dérive sectaire et son action, en sortant de son terrain de prédilection (les minorités spirituelles, les thérapies alternatives) et en allant mettre son nez, par exemple, à TF1 (comme l'a suggéré Sébastien Fath), chez Peugeot et Renault (le nombre de suicides sur site justifierait, selon la doctrine de la mission, d'évoquer des dérives sectaires) ou dans les prisons (suicides, déshumanisation). Tous ces acteurs de la société tombant sous le coup de la MIVILUDES, il sera alors plus facile de dénoncer les amalgames en tous genres fondés sur des théories pseudo scientifiques, utilisés par la Mission interministérielle. Un retour à une vraie démarche de connaissance sera alors possible sur le phénomène dit "sectaire". En attendant, il convient de dénoncer tous les abus d'une rhétorique délétère.
La terminologie antisecte dans divers secteurs de la société (autres exemples, mise à jour mai 2009) revenir au début
Politique
Le Nouvel Observateur : Au sujet de la réforme des institutions, Nicolas Sarkozy précise : "Je veux dégager la pratique du pouvoir de l'esprit de clan, de secte et de "partisannerie""
Le Point : cet article retranscrit une interview de Nicolas Sarkozy qui commente la réforme de l'audiovisuel : "Je ne regarderai pas le service public comme une petite secte qui appartient à quelques micro-organisations"
Toogezer : Le député François Grosdidier, député UMP commente l'attitude de ces collègues dans le débat sur les OGM, sous la pression des semenciers type Monsanto : "mes collègues répétaient tous les mêmes phrases, comme conditionnés par une secte, c’était impressionnant !"
Agoravox : L'auteur de l'article intitule son article "Bayrou, gourou d’une secte ?" et écrit : "Par au moins deux fois Jean Arthuis sénateur de la Mayenne a accusé le Mouvement Démocrate d’être une secte et François Bayrou d’être un gourou".
AFP 16 janvier 2009 : Le député socialiste Arnaud Montebourg dénonce "le sectarisme du pouvoir", "le sectarisme de la secte qui s'est emparée de la France"
Valeurs actuelles : François d'Orcival commente l'actualité politique : "Censure et obstruction à l’Assemblée (Martine Aubry, François Bayrou), grèves dans la fonction publique, défilés sur les boulevards tous syndicats confondus, gangrenés par les mouvements sectaires".
Blog de la Droite Libre : Gérard Gelé commente : "Après l’écroulement des pays dit "socialistes", de nouveaux idéologues cherchent à séduire des adeptes. Comme dans toutes les sectes, ces adeptes doivent être déconnectés des dures réalités du monde du travail productif, des règles d’une économie concurrentielle, des profits".
Novopress : suite au "non" irlandais au projet de constitution européenne, Carl Lang député FN au Parlement Européen mentionne un texte : "imposé par les gourous de la secte européiste".
Front National : Au sujet d'une grève d'enseignants, Marine Le Pen commente : "Aujourd’hui, pour améliorer le niveau d’enseignement, la secte du temple scolaire sort ses banderoles et organise des processions".
Nordéclair, le sénateur modem Jean-Marie Vanlerenberghe, précise au sujet du Front National : "Ce n'est pas une secte, même si je condamne totalement ses idées".
Agence Bretagne Presse : "Au cours d'un débat qui a eu lieu aujourd'hui au Sénat sur les langues régionales, le sénateur de l'Essonne a qualifié l'école DIWAN de « secte » sans autres explications".
Le Salonbeige : Jean Cochet donne son avis sur les liens entre médias et groupes trotskystes : "Durant ce week-end de la Pentecôte, la télévision aura assuré la promotion du trotskisme sous tous ses aspects. Que ce soit celui de la secte Lutte ouvrière (...) dont on a longuement entendu pour l’occasion les prêches anticapitalistes de sa grande prêtresse vieillissante, Arlette Laguiller. Ou mieux encore (...) la secte LCR, dont l’apparition de son jeune gourou Olivier Besancenot –, sous l’influence du grand gourou aux cheveux blancs Alain Krivine – à l‘émission télévisée « Vivement dimanche », a été considéré comme une sorte d‘événement national".
Le Figaro : Rodolphe Geisler reproduit les propos d'un témoin des agitations en Guadeloupe commentant l'action du syndicaliste Elie Domota (LKP) : "Les gens considèrent Domota comme l'Élu, ils le vénèrent. C'est comme une secte".
Culture droit n° 18 de novembre 2008 : Jean-Michel Roulet, ancien président de la MIVILUDES commente l'action de la mission : « Il faut rester vigilant. Envers les dérives sectaires mais aussi envers nous-mêmes. Nous ne devons pas nous transformer en secte en nous érigeant en directeurs de conscience. »
Le Monde Blog Parti Socialiste : Un blogueur commente un texte de Jean-Michel Normand sur Martine Aubry : "l’inspiration de Martine Aubry ne viendrait pas tant de Jaurès que de Jim Jones le révérend américain qui a suicidé toute sa secte en 1978".

Altermonde : Michel Onfray, analysant le positionnement du Nouveau Parti Anticapitaliste dans le paysage politique français précise : "Je suis attentif à l’idéal, à la morale, à la pureté aussi. Mais cela ne doit pas conduire à cesser d’être soucieux de la misère concrète et réelle du peuple souffrant qui en a assez des querelles de sectes (...)"
Bakchich : Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP, exprime son avis sur le parti politique créé par François Bayrou : « son Modem n’est pas un parti politique mais une sorte de secte ».
Libération : Le député Jean-Pierre Brard parle de l'UMP : « Je combat l'UMP comme parti politique, je n'affirmerais pas néanmoins que c'est une secte, même si Nicolas Sarkozy se prend pour le gourou, et qu'hélas beaucoup de membres de l'UMP, dont les plus responsables, se comportent comme des adeptes c'est-à-dire des gens dépourvus d'esprit critique ».
Politis : Claude-Marie Vadrot estime que le rapport 2008 de la MIVILUDES « définit parfaitement les dérives sectaires du thaumaturge qui sévit à l'Elysée depuis deux ans ».

Bac20009 : "Le gaullisme est à la religion ce que les partis politiques sont aux sectes : l’expression d’une indéniable réussite." - Marc Sagot, prof anti constitutionnel

Oulala : un contributeur du site commente : "Le Peuple a encore une fois raté sa sortie ou plus exactement son entrée en scène. Il s’en est encore une fois remis à ses gourous des sectes politiques, qui pratiquent en permanence les lavages de cerveau, les prébendes et avantages aux fidèles esclaves, au service exclusif du gourou-chef . N’y –a –t-il pas eu récemment un rapport concernant les sectes...Lesquels gourous sont chargés de penser pour leurs adeptes qui doivent appliquer, comme évangiles, la pensée unique du führer (...), quand il y a pensée".
Economie, Finance, Entreprises
Le Monde : Ségolène Royal est citée "fustigeant ces "donneurs de leçons qui se prenaient pour les maîtres du monde", elle [Ségolène Royal] a condamné cette "crise financière indissolublement liée au système capitaliste lui-même", la "secte des intégristes du marché".
Le Nouvel Observateur : Commentant la crise financière, Odile Benyahia-Kouider précise : "Bernard Madoff a pu jouer sur sa crédibilité auprès des investisseurs. Cela montre à quel point les marchés financiers sont totalement irrationnels et fonctionnent presque comme des sectes religieuses".
Marianne, Raphaël Anglade titre son article : "Pire que les Krishna : la secte des (libre) échangistes". Et il poursuit : "(...) regardez-les qui chevrotent leurs mantras, les libre-échangistes".
Challenges : La compagnie de produits alimentaires Mars est décrite en ces termes : "Sa culture est à ce point imprégnée des valeurs de la famille qu'elle frise parfois la secte".
Actionco : cet article analyse les tendances de la relation client ; une des tendances est décrite comme la piste dogmatique : "la marque doit redevenir une “secte”, un “clan”, une “religion” et fédérer ses clients autour d’un univers fort, de valeurs fortes".
Le Vif (Belgique) : Face à la crise, des personnes décident de faire leur marché dans les poubelles. Une participante commente : "Au début, les gens avaient peur, ils nous prenaient pour des drogués ou pour une secte".
Direction Informatique : Steve Jobs, le patron d'Apple est décrit comme : "le charismatique chef spirituel d'une secte mondiale".
RueFrontenac : OTAWA – "Les autorités de l’Aéroport international de Mont-Tremblant (AIMT) et le Bloc québécois accusent le gouvernement conservateur de priver injustement les Laurentides de plusieurs millions de dollars en retombées économiques. «On vit une incohérence, lance en entrevue avec RueFrontenac.com le président de l’AIMT, Serge Larivière. L’Agence des douanes, c’est comme une secte; on ne sait pas ce qui se passe, on ne nous dit rien et on doit vivre avec la chose»"
Agoravox : Bernard Dugué commente les excès du capitalisme : "Science Po, parlons en justement. Il y a peu de temps, les étudiants de cette vénérable institution, dont les anciens ont suivi mai 68, sont devenu les chiens du système, bien dressés, aboyant contre ceux qui contestent leur légitimité (...) C’est ce que le bourrage de crâne leur a décliné, c’est le mythe qu’ils ont intégré avec un lavage de cerveau digne des sectes".
Le reporter : Patrice Zehr analyse la crise et ses répercutions sur les droits de l'homme. "Les experts prévoient un « sauve-qui-peut généralisé » dans les pays frappés par la crise. Cette perspective apocalyptique parait excessive et proche d’une secte de la fin du monde".

Mouvements religieux et philosophiques "reconnus" (habituellement non assimilés à des sectes)
Nouvelle République : l'archevêque de Bourges, Mgr Maillard, commente l'intervention de catholiques intégristes dans un diocèse : "Pour moi, on n'est pas loin d'une secte".
La dépêche : Mgr Williamson, l'évêque catholique intégriste ayant tenu des propos négationnistes est comparé aux "gourous sectaires".
Causeur : Au sujet du centenaire de Simone Weil, l'auteur précise : "Heureusement qu’il y a des âmes comme celle de Simone Weil, sinon l’Eglise ne serait qu’une secte, c’est-à-dire une entreprise faussement transcendante".
Le Monde : Le théologien Hans Küng, suite à la réintégration au sein de l'Eglise catholique de quatre évêques intégristes, commente : "L'Eglise risque de devenir une secte".
NationPresse : En réponse à Mgr Maillard, regrettant l'intervention de catholiques intégristes dans un diocèse, Olivier de Granvil, Président de France jeunesse Civitas lui envoie une lettre ouverte : " (...) Quant à la question des sectes, je tiens à informer Votre Excellence qu’aujourd’hui même se tenait au Parlement européen de Bruxelles une journée consacrée à “La laïcité de l’Union européenne” avec pour intervenants notamment des représentants du Grand Orient de France, du Grand Orient de Belgique, de la Grande Loge Féminine de France, de la Grande Loge Féminine de Belgique, ainsi que… le Porte-parole des Evêques de Belgique. Certes, Votre Excellence, il y a sans doute parfois au sein même de l’Eglise un curieux attrait vers la secte. Mais il ne se situe certainement pas où Votre Excellence a cru l’apercevoir ".
Culture
Nice Maville : des comédiens se transforment en statues vivantes sur la place Massena à Nice pour marquer le début de "Mars aux musées" : « Mais qu'est-ce qu'ils font ? », se demande une retraitée. « Ils doivent appartenir à une secte », lui répond son mari, la tirant par le bras.
Le Point : Frédéric Ferney parle du monde théâtral : "les professeurs de théâtre sont parfois tentés de devenir des gourous. Devant eux l'acteur est un jouet, un pantin, un séminariste, fragile et nu comme un enfant. François Florent est vacciné contre cette prétention totale ; il se défie de ce magistère qui transforme la troupe en secte et le metteur en scène en démiurge".
Le Figaro : Jean-Louis Validire compare le festival de musique de Lucerne à "un point de ralliement d'une secte pacifique et rationnelle, les admirateurs de Claudio Abbado".
Libération : Fabrice Paineau commente un défilé de mode : "les tire-zips en forme de cercle, de carré et de triangle forment une étrange composition géométrique, pas si éloignée des sigles de sociétés secrètes, entre franc-maçonnerie et templier. La secte Jil Sander et ses aficionados se portent bien".
Eparsa : Pour Arnaud Sagnard, "les branchés sont devenus l'avant-garde d'un monde sectaire, consumériste conformiste et cynique dont les valeurs se diffusent partout".
Hitmusmag : Christophe Bourseiller commente la scène parisienne : "Les anglo-saxons sont très ouverts, très second degré, alors que la scène parisienne est une secte de poseurs mondains".
La Dépêche : Patrick Sébastien commente son succès : "Si je voulais monter une secte, je le pourrais ! Mais un artiste doit être libre et communiquer cette liberté. Je suis l'interprète des gens."
Le Figaro : Arielle Dombasle parle de ses choix artistiques : «Je n'ai jamais fait partie d'une secte, ni voulu faire partie de la tribu intello, avoue-t-elle. Je suis passée de Robbe-Grillet à Miami Vice avec une liberté totale dans mes choix.»
Sport
L'Humanité : Un coureur cycliste, Jérôme Pineau, commente son parcours : "C’est vrai que les autres équipes, même françaises, nous regardent un peu comme si nous étions une secte. On dirait parfois qu’on leur fait un peu peur".
Sport 365 : Olivier Girault, capitaine de l'équipe de France de hand-ball, commente le climat de l'équipe de France : "Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est une secte mais c’est, limite, un vrai club".
Société civile
Le Courrier (Suisse) : Philippe Bach donne son avis sur la filière nucléaire : "à force de tergiverser, il faudra à nouveau descendre dans la rue parce qu'un illuminé de la secte nucléocrate aura ressuscité le projet d'une centrale nucléaire à Verbois".
RTL Info (Belgique) : Cet article parle d"un policier hors norme Pierre-Bernard Velge, l'ami des voyous, qui vient de se suicider. Certains de ces propos sont retranscrits : "C’est vrai que je suis passé du stade de braqueur à quelque chose de positif et de salvateur. A ma sortie de prison, j’ai fait un choix. C’était de récupérer des enfants, disparus suite à des rapts parentaux ou dans des sectes". Plus loin : "Si cela plait aux grincheux de dire que je suis le patron d’une secte, je m’en fiche!"
Eparsa : Une réflexion (?) sur les fast food : "MyBurger se trouve à l'opposé de la "secte" pro burger, et en totale opposition avec l'esprit fermé, flippé, négatif et sectaire de l'intelligentsia de la bouffe diététique bio et du régime".
Cyberpresse (Canada) : Commentaire sur un salon automobile (le journaliste dénonce une impudeur écologique inacceptable) : "La voiture est déposée sur un piédestal et les membres de la secte la vénèrent sans réfléchir".
Le Figaro : Cet article mentionne un ouvrage de Claude Allègre ("Ma vérité sur la planète") qui éreinte "la secte verte" des écologistes.
Aves : Christophe Coret, écologiste, précise : "Dès qu’un écologiste aborde le thème du réchauffement de la planète, on le taxe de catastrophiste, d’oiseau de mauvais augure ou de gourou d’une secte maléfique. AVES France n’est pas une secte".
Le Tigre : Cet article cite Eric Hazan dans le Figaro qui parle de Julien Coupat, mis en garde à vue pour une affaire de sabotage à la SNCF : « loin d’être le gourou sectaire en rupture de ban décrit ici et là, Julien est quelqu’un de gai, charmant, n’hésitant pas à boire le coup comme tout le monde »
Nonfiction : Fanny Verrax et Christophe Inard commentent un livre de Jean-Louis Butré sur l'éolien en France :"S’en prenant autant au promoteur éolien qu’au représentant officiel de l’ADEME présent à cette réunion, il [Jean-Louis Butré] dit de son discours qu’il "rappelait étrangement ceux des sectes qui utilisent les mêmes procédés pour convertir les esprits fragiles qui les écoutent"." (...)La référence à une secte est d’ailleurs franchement assumée, arguments à l’appui, quand l’auteur révèle le rôle joué par l’anthroposophie dans la construction de parcs éoliens, via une " Académie du vent " visant à sensibiliser les enfants aux avantages de l’énergie éolienne."
La Nouvelle République : Jean-Paul Gatineau président du Rotary club Romorantin Sologne Sud précise : « Mais attention, nous ne sommes pas une secte. »
Le Post : Isabelle, modèle du photographe Liviero Toscani, pour une publicité contre l'anorexie se confie : "J'étais comme prisonnière d'une secte dont j'étais mon propre gourou".
Echo62 : Jacques Sion a lancé son club de rire à Lambersart, près de Lille. Cet artisan retraité a rejoint les disciples du docteur Kataria en 2003… « Ce n’est pas une secte », répète souvent J. Sion.
Le Monde : Allemagne - La régie des transports berlinois (BVG) n'a pas voulu délivrer d'autorisation a une campagne de militants athées qui voulaient afficher sur les bus de la ville, dans le cadre d'une campagne de publicité de trois mois, le slogan : " Dieu (selon toute vraisemblance) n'existe pas". Les compagnies font toutes valoir le même argument : la "publicité idéologique" n'a pas sa place dans les réseaux de transport en commun. "Sinon, demain, on risquerait de voir des organisations telles que la scientologie se présenter à leur tour chez nous", justifie Klaus Wazlak, le porte-parole de la BVG. La référence fait bondir les initiateurs de la Buskampagne. "Cela revient à nous mettre sur le même plan qu'une secte, s'énerve Pilipp Möller, professeur de mathématiques et porte-parole du projet.
7sur7 : Belgique - un mariage est organisé en Belgique pour "soutenir le maintien de la solidarité entre la Flandre, la Wallonie et Bruxelles". L'un des organisateurs déclare : "Il ne s'agit pas d'imiter la secte Moon".
Le Tigre : Cet article cite Eric Hazan dans le Figaro qui parle de Julien Coupat, mis en garde à vue pour une affaire de sabotage à la SNCF : « loin d’être le gourou sectaire en rupture de ban décrit ici et là, Julien est quelqu’un de gai, charmant, n’hésitant pas à boire le coup comme tout le monde »

C' est long mais ça montre assez bien tes petites tecniques! a vomir!

[Vals]

Sud est d'autant plus à l'aise pour faire de la surenchère que sa bureaucratie sait pertinemment qu'au delà de sa phraseologie gauchisante, ses positions ne pèseront pratiquement pas dans la mobilisation réelle de la masse des travailleurs .
Faire la nique à la CGT dans ces conditions, ça mange pas de pain mais ça peut aussi avoir un effet démobilisateur si c'est des propositions complètement décalées par rapport à la combattivité réelle du monde du travail et des militants ouvriers qui l'évaluent au quotidien....

rien de très nouveau dans tout ça : la maison-mère de SUD, la CFDT, s'est payé ce luxe aussi dans les années 68/70 en sachant que ça ne produisait pas grand chose, à part faire plaisir aux gauchistes et les canaliser....

[gérard menvussa]

Euh... Ca ne me parait pas évident. Sud joue à la surenchère dans la mesure où cette centrale ne joue pas un role déterminant. Mais, à la SNCF, où Sud a tout de même une certaine influence, au moment de la grève contre la remise en cause du régime spécial, on a tout de meme vu Sud se rallier à la CGT.

On peut dire ça de n'importe qui, y compris des membres des organisations d'extréme gauche (d'ailleurs, les "grandes" centrales syndicales ne s'en privent pas, en particulier en "cassant" le NPA) Aprés, tout dépend de rapports de forces locaux et globaux, et de l'état d'esprit au momment T Par exemple, actuelement les cheminots semblent tous autant qu'ils sont extrémement réticents a se lancer SEUL sur une bataille sur les retraites. Maintenant, on discute de la mise au point de coordinations. Et ça discute bien plus a Sud qu'au NPA ou à LO, ne t'en déplaise..

[chejuanito]

Je ne me pose pas en défenseur inconditionnel de solidaires, les sud peuvent être des outils syndicaux tout comme la cgt, la fsu et même dans certains secteurs la cfdt, et sud à les défauts inhérents au syndicalisme. Cependant ce que je vois sur le terrain c'est qu'il y a bel et bien une différence entre solidaires et les autres syndicats (communication réelle sur la nécessité de la reconduction, autre que deux tracts de façade, rassemblement ce soir afin de montrer la nécessité d'un mouvement d'ampleur...). Le problème de solidaires sur cette affaire (et depuis un an et demi) se retrouve chez les orgas politiques d'EG:ils sont conscients de leur faible poids et, hésitant entre leur désaccord avec les autres centrales et leur peur de se couper des masses ont une attitude un peu suiviste, c'est là une des difficultés permanentes des minoritaires, qu'ils soient révolutionnaires ou juste syndicalistes un peu plus gauche. A ce sujet quelqu'un sait pourquoi ils n'ont pas signé l'appel au 23/09/10? Jusqu'ici et depuis 2009, leur ligne était de batailler contre la dispersion des journées d'action au sein des intersyndicales mais de s'y rallier et de signer s'ils sont minoritaires (ce qui est toujours le cas).

[iztok]

ils disent que leur mandat était d'appeler à une journée la semaine prochaine, ce n'est pas ce qui a été décidé par l'intersyndicale. Ils vont donc consulter leurs instances et leurs adhérents afin de voir s'ils signent ou pas au final

[gérard menvussa]

Et il ne fait pas de doute que tu sais de quoi tu parles pour disqualifier tes adversaires

fantasmes sectaires.

verié

petite demonstration

Un article du CICNS (décembre 2008)
1 Le contexte
2 La terminologie antisecte dans divers secteurs de la société
Le contexte
Le foisonnement d'informations et de désinformations assaille le citoyen et semble avoir pour conséquence de déplacer beaucoup de débats aux extrêmes. Puisqu'il est difficile de se faire entendre, sans même parler de se comprendre, la tendance semble être à la radicalisation des discours. Ce ne sont pas des opinions réfléchies qui s'échangent mais des pensées stéréotypées qui s'opposent.
Dans un tel contexte, il ne s'agit plus seulement de répondre à son contradicteur sur le fond mais de le discréditer au préalable. En France, une méthode en vogue pour atteindre cet objectif est d'utiliser la terminologie antisectes dont le pouvoir de nuisance n’est plus à démontrer. Il n'aura par exemple échappé à personne que la secte du moment est celle de Ségolène Royal. Henri Emmanuelli n'a pas résisté à la tentation d'utiliser ce label péjoratif (Marianne). Ségolène Royal pour sa part, réagit à la crise financière en dénonçant la "secte des intégristes du marché" (Libération). Le PDG de Skyrock, jugé pour une affaire de corruption de mineure, a échappé de justesse au substantif, le procureur lui ayant trouvé des circonstances atténuantes (il ne s'agit pas pour nous de commenter la décision de justice sur le fond mais d'évoquer le vocabulaire utilisé par le magistrat) : "Il manquait des éléments essentiels pour faire d'Halcyon une mini-secte" (Nouvel Obs). Pour le député Christian Vanneste, blanchi en cassation suite à des propos jugés homophobes, "les associations homosexuelles ont un comportement sectaire" (Top chrétien). Ces dernières répondent : "Nous sommes déterminés à ne pas nous laisser insulter et mépriser par les sectaires, les intégristes de toute sorte et les nostalgiques d'un Ordre moral.» (Têtu).
A ce train-là, la France ne sera bientôt plus qu'une collection de sectes, de la mini à la maxi. Un bloggueur sur Agoravox confie : "Je vois le monde à travers une juxtaposition de sectes". Le producteur du feuilleton "Plus belle la vie" sur France 3, qui connaît un grand succès, précise : "Bientôt on va parler de Facebook et des sectes" (La Nouvelle République) ; la journaliste ajoute : "Des sujets qui nous touchent car ils font partie de notre quotidien, de celui de nos enfants, de nos parents, ou de nos grandes tantes". Les sectes font-elles vraiment partie du quotidien des Français ? Ne s'agit-il pas plutôt d'une peur irraisonnée, copieusement amplifiée par les médias ?
Nul doute que le succès de ce langage et de la psychose sourde qui lui est associée soit attribuable à l'action des pouvoirs publics, notamment celle de la MILS et de la MIVILUDES. Triste succès mais qui pourrait être l'origine d'un retournement de situation salutaire. Il est probable que l'utilisation généralisée de ces termes dégradants finira par mettre en évidence leur absurdité et leur caractère non démocratique. Un jour, la MIVILUDES sera bien forcée de mettre en accord ce discours globalisant sur la dérive sectaire et son action, en sortant de son terrain de prédilection (les minorités spirituelles, les thérapies alternatives) et en allant mettre son nez, par exemple, à TF1 (comme l'a suggéré Sébastien Fath), chez Peugeot et Renault (le nombre de suicides sur site justifierait, selon la doctrine de la mission, d'évoquer des dérives sectaires) ou dans les prisons (suicides, déshumanisation). Tous ces acteurs de la société tombant sous le coup de la MIVILUDES, il sera alors plus facile de dénoncer les amalgames en tous genres fondés sur des théories pseudo scientifiques, utilisés par la Mission interministérielle. Un retour à une vraie démarche de connaissance sera alors possible sur le phénomène dit "sectaire". En attendant, il convient de dénoncer tous les abus d'une rhétorique délétère.
La terminologie antisecte dans divers secteurs de la société (autres exemples, mise à jour mai 2009) revenir au début
Politique
Le Nouvel Observateur : Au sujet de la réforme des institutions, Nicolas Sarkozy précise : "Je veux dégager la pratique du pouvoir de l'esprit de clan, de secte et de "partisannerie""
Le Point : cet article retranscrit une interview de Nicolas Sarkozy qui commente la réforme de l'audiovisuel : "Je ne regarderai pas le service public comme une petite secte qui appartient à quelques micro-organisations"
Toogezer : Le député François Grosdidier, député UMP commente l'attitude de ces collègues dans le débat sur les OGM, sous la pression des semenciers type Monsanto : "mes collègues répétaient tous les mêmes phrases, comme conditionnés par une secte, c’était impressionnant !"
Agoravox : L'auteur de l'article intitule son article "Bayrou, gourou d’une secte ?" et écrit : "Par au moins deux fois Jean Arthuis sénateur de la Mayenne a accusé le Mouvement Démocrate d’être une secte et François Bayrou d’être un gourou".
AFP 16 janvier 2009 : Le député socialiste Arnaud Montebourg dénonce "le sectarisme du pouvoir", "le sectarisme de la secte qui s'est emparée de la France"
Valeurs actuelles : François d'Orcival commente l'actualité politique : "Censure et obstruction à l’Assemblée (Martine Aubry, François Bayrou), grèves dans la fonction publique, défilés sur les boulevards tous syndicats confondus, gangrenés par les mouvements sectaires".
Blog de la Droite Libre : Gérard Gelé commente : "Après l’écroulement des pays dit "socialistes", de nouveaux idéologues cherchent à séduire des adeptes. Comme dans toutes les sectes, ces adeptes doivent être déconnectés des dures réalités du monde du travail productif, des règles d’une économie concurrentielle, des profits".
Novopress : suite au "non" irlandais au projet de constitution européenne, Carl Lang député FN au Parlement Européen mentionne un texte : "imposé par les gourous de la secte européiste".
Front National : Au sujet d'une grève d'enseignants, Marine Le Pen commente : "Aujourd’hui, pour améliorer le niveau d’enseignement, la secte du temple scolaire sort ses banderoles et organise des processions".
Nordéclair, le sénateur modem Jean-Marie Vanlerenberghe, précise au sujet du Front National : "Ce n'est pas une secte, même si je condamne totalement ses idées".
Agence Bretagne Presse : "Au cours d'un débat qui a eu lieu aujourd'hui au Sénat sur les langues régionales, le sénateur de l'Essonne a qualifié l'école DIWAN de « secte » sans autres explications".
Le Salonbeige : Jean Cochet donne son avis sur les liens entre médias et groupes trotskystes : "Durant ce week-end de la Pentecôte, la télévision aura assuré la promotion du trotskisme sous tous ses aspects. Que ce soit celui de la secte Lutte ouvrière (...) dont on a longuement entendu pour l’occasion les prêches anticapitalistes de sa grande prêtresse vieillissante, Arlette Laguiller. Ou mieux encore (...) la secte LCR, dont l’apparition de son jeune gourou Olivier Besancenot –, sous l’influence du grand gourou aux cheveux blancs Alain Krivine – à l‘émission télévisée « Vivement dimanche », a été considéré comme une sorte d‘événement national".
Le Figaro : Rodolphe Geisler reproduit les propos d'un témoin des agitations en Guadeloupe commentant l'action du syndicaliste Elie Domota (LKP) : "Les gens considèrent Domota comme l'Élu, ils le vénèrent. C'est comme une secte".
Culture droit n° 18 de novembre 2008 : Jean-Michel Roulet, ancien président de la MIVILUDES commente l'action de la mission : « Il faut rester vigilant. Envers les dérives sectaires mais aussi envers nous-mêmes. Nous ne devons pas nous transformer en secte en nous érigeant en directeurs de conscience. »
Le Monde Blog Parti Socialiste : Un blogueur commente un texte de Jean-Michel Normand sur Martine Aubry : "l’inspiration de Martine Aubry ne viendrait pas tant de Jaurès que de Jim Jones le révérend américain qui a suicidé toute sa secte en 1978".

Altermonde : Michel Onfray, analysant le positionnement du Nouveau Parti Anticapitaliste dans le paysage politique français précise : "Je suis attentif à l’idéal, à la morale, à la pureté aussi. Mais cela ne doit pas conduire à cesser d’être soucieux de la misère concrète et réelle du peuple souffrant qui en a assez des querelles de sectes (...)"
Bakchich : Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP, exprime son avis sur le parti politique créé par François Bayrou : « son Modem n’est pas un parti politique mais une sorte de secte ».
Libération : Le député Jean-Pierre Brard parle de l'UMP : « Je combat l'UMP comme parti politique, je n'affirmerais pas néanmoins que c'est une secte, même si Nicolas Sarkozy se prend pour le gourou, et qu'hélas beaucoup de membres de l'UMP, dont les plus responsables, se comportent comme des adeptes c'est-à-dire des gens dépourvus d'esprit critique ».
Politis : Claude-Marie Vadrot estime que le rapport 2008 de la MIVILUDES « définit parfaitement les dérives sectaires du thaumaturge qui sévit à l'Elysée depuis deux ans ».

Bac20009 : "Le gaullisme est à la religion ce que les partis politiques sont aux sectes : l’expression d’une indéniable réussite." - Marc Sagot, prof anti constitutionnel

Oulala : un contributeur du site commente : "Le Peuple a encore une fois raté sa sortie ou plus exactement son entrée en scène. Il s’en est encore une fois remis à ses gourous des sectes politiques, qui pratiquent en permanence les lavages de cerveau, les prébendes et avantages aux fidèles esclaves, au service exclusif du gourou-chef . N’y –a –t-il pas eu récemment un rapport concernant les sectes...Lesquels gourous sont chargés de penser pour leurs adeptes qui doivent appliquer, comme évangiles, la pensée unique du führer (...), quand il y a pensée".
Economie, Finance, Entreprises
Le Monde : Ségolène Royal est citée "fustigeant ces "donneurs de leçons qui se prenaient pour les maîtres du monde", elle [Ségolène Royal] a condamné cette "crise financière indissolublement liée au système capitaliste lui-même", la "secte des intégristes du marché".
Le Nouvel Observateur : Commentant la crise financière, Odile Benyahia-Kouider précise : "Bernard Madoff a pu jouer sur sa crédibilité auprès des investisseurs. Cela montre à quel point les marchés financiers sont totalement irrationnels et fonctionnent presque comme des sectes religieuses".
Marianne, Raphaël Anglade titre son article : "Pire que les Krishna : la secte des (libre) échangistes". Et il poursuit : "(...) regardez-les qui chevrotent leurs mantras, les libre-échangistes".
Challenges : La compagnie de produits alimentaires Mars est décrite en ces termes : "Sa culture est à ce point imprégnée des valeurs de la famille qu'elle frise parfois la secte".
Actionco : cet article analyse les tendances de la relation client ; une des tendances est décrite comme la piste dogmatique : "la marque doit redevenir une “secte”, un “clan”, une “religion” et fédérer ses clients autour d’un univers fort, de valeurs fortes".
Le Vif (Belgique) : Face à la crise, des personnes décident de faire leur marché dans les poubelles. Une participante commente : "Au début, les gens avaient peur, ils nous prenaient pour des drogués ou pour une secte".
Direction Informatique : Steve Jobs, le patron d'Apple est décrit comme : "le charismatique chef spirituel d'une secte mondiale".
RueFrontenac : OTAWA – "Les autorités de l’Aéroport international de Mont-Tremblant (AIMT) et le Bloc québécois accusent le gouvernement conservateur de priver injustement les Laurentides de plusieurs millions de dollars en retombées économiques. «On vit une incohérence, lance en entrevue avec RueFrontenac.com le président de l’AIMT, Serge Larivière. L’Agence des douanes, c’est comme une secte; on ne sait pas ce qui se passe, on ne nous dit rien et on doit vivre avec la chose»"
Agoravox : Bernard Dugué commente les excès du capitalisme : "Science Po, parlons en justement. Il y a peu de temps, les étudiants de cette vénérable institution, dont les anciens ont suivi mai 68, sont devenu les chiens du système, bien dressés, aboyant contre ceux qui contestent leur légitimité (...) C’est ce que le bourrage de crâne leur a décliné, c’est le mythe qu’ils ont intégré avec un lavage de cerveau digne des sectes".
Le reporter : Patrice Zehr analyse la crise et ses répercutions sur les droits de l'homme. "Les experts prévoient un « sauve-qui-peut généralisé » dans les pays frappés par la crise. Cette perspective apocalyptique parait excessive et proche d’une secte de la fin du monde".

Mouvements religieux et philosophiques "reconnus" (habituellement non assimilés à des sectes)
Nouvelle République : l'archevêque de Bourges, Mgr Maillard, commente l'intervention de catholiques intégristes dans un diocèse : "Pour moi, on n'est pas loin d'une secte".
La dépêche : Mgr Williamson, l'évêque catholique intégriste ayant tenu des propos négationnistes est comparé aux "gourous sectaires".
Causeur : Au sujet du centenaire de Simone Weil, l'auteur précise : "Heureusement qu’il y a des âmes comme celle de Simone Weil, sinon l’Eglise ne serait qu’une secte, c’est-à-dire une entreprise faussement transcendante".
Le Monde : Le théologien Hans Küng, suite à la réintégration au sein de l'Eglise catholique de quatre évêques intégristes, commente : "L'Eglise risque de devenir une secte".
NationPresse : En réponse à Mgr Maillard, regrettant l'intervention de catholiques intégristes dans un diocèse, Olivier de Granvil, Président de France jeunesse Civitas lui envoie une lettre ouverte : " (...) Quant à la question des sectes, je tiens à informer Votre Excellence qu’aujourd’hui même se tenait au Parlement européen de Bruxelles une journée consacrée à “La laïcité de l’Union européenne” avec pour intervenants notamment des représentants du Grand Orient de France, du Grand Orient de Belgique, de la Grande Loge Féminine de France, de la Grande Loge Féminine de Belgique, ainsi que… le Porte-parole des Evêques de Belgique. Certes, Votre Excellence, il y a sans doute parfois au sein même de l’Eglise un curieux attrait vers la secte. Mais il ne se situe certainement pas où Votre Excellence a cru l’apercevoir ".
Culture
Nice Maville : des comédiens se transforment en statues vivantes sur la place Massena à Nice pour marquer le début de "Mars aux musées" : « Mais qu'est-ce qu'ils font ? », se demande une retraitée. « Ils doivent appartenir à une secte », lui répond son mari, la tirant par le bras.
Le Point : Frédéric Ferney parle du monde théâtral : "les professeurs de théâtre sont parfois tentés de devenir des gourous. Devant eux l'acteur est un jouet, un pantin, un séminariste, fragile et nu comme un enfant. François Florent est vacciné contre cette prétention totale ; il se défie de ce magistère qui transforme la troupe en secte et le metteur en scène en démiurge".
Le Figaro : Jean-Louis Validire compare le festival de musique de Lucerne à "un point de ralliement d'une secte pacifique et rationnelle, les admirateurs de Claudio Abbado".
Libération : Fabrice Paineau commente un défilé de mode : "les tire-zips en forme de cercle, de carré et de triangle forment une étrange composition géométrique, pas si éloignée des sigles de sociétés secrètes, entre franc-maçonnerie et templier. La secte Jil Sander et ses aficionados se portent bien".
Eparsa : Pour Arnaud Sagnard, "les branchés sont devenus l'avant-garde d'un monde sectaire, consumériste conformiste et cynique dont les valeurs se diffusent partout".
Hitmusmag : Christophe Bourseiller commente la scène parisienne : "Les anglo-saxons sont très ouverts, très second degré, alors que la scène parisienne est une secte de poseurs mondains".
La Dépêche : Patrick Sébastien commente son succès : "Si je voulais monter une secte, je le pourrais ! Mais un artiste doit être libre et communiquer cette liberté. Je suis l'interprète des gens."
Le Figaro : Arielle Dombasle parle de ses choix artistiques : «Je n'ai jamais fait partie d'une secte, ni voulu faire partie de la tribu intello, avoue-t-elle. Je suis passée de Robbe-Grillet à Miami Vice avec une liberté totale dans mes choix.»
Sport
L'Humanité : Un coureur cycliste, Jérôme Pineau, commente son parcours : "C’est vrai que les autres équipes, même françaises, nous regardent un peu comme si nous étions une secte. On dirait parfois qu’on leur fait un peu peur".
Sport 365 : Olivier Girault, capitaine de l'équipe de France de hand-ball, commente le climat de l'équipe de France : "Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est une secte mais c’est, limite, un vrai club".
Société civile
Le Courrier (Suisse) : Philippe Bach donne son avis sur la filière nucléaire : "à force de tergiverser, il faudra à nouveau descendre dans la rue parce qu'un illuminé de la secte nucléocrate aura ressuscité le projet d'une centrale nucléaire à Verbois".
RTL Info (Belgique) : Cet article parle d"un policier hors norme Pierre-Bernard Velge, l'ami des voyous, qui vient de se suicider. Certains de ces propos sont retranscrits : "C’est vrai que je suis passé du stade de braqueur à quelque chose de positif et de salvateur. A ma sortie de prison, j’ai fait un choix. C’était de récupérer des enfants, disparus suite à des rapts parentaux ou dans des sectes". Plus loin : "Si cela plait aux grincheux de dire que je suis le patron d’une secte, je m’en fiche!"
Eparsa : Une réflexion (?) sur les fast food : "MyBurger se trouve à l'opposé de la "secte" pro burger, et en totale opposition avec l'esprit fermé, flippé, négatif et sectaire de l'intelligentsia de la bouffe diététique bio et du régime".
Cyberpresse (Canada) : Commentaire sur un salon automobile (le journaliste dénonce une impudeur écologique inacceptable) : "La voiture est déposée sur un piédestal et les membres de la secte la vénèrent sans réfléchir".
Le Figaro : Cet article mentionne un ouvrage de Claude Allègre ("Ma vérité sur la planète") qui éreinte "la secte verte" des écologistes.
Aves : Christophe Coret, écologiste, précise : "Dès qu’un écologiste aborde le thème du réchauffement de la planète, on le taxe de catastrophiste, d’oiseau de mauvais augure ou de gourou d’une secte maléfique. AVES France n’est pas une secte".
Le Tigre : Cet article cite Eric Hazan dans le Figaro qui parle de Julien Coupat, mis en garde à vue pour une affaire de sabotage à la SNCF : « loin d’être le gourou sectaire en rupture de ban décrit ici et là, Julien est quelqu’un de gai, charmant, n’hésitant pas à boire le coup comme tout le monde »
Nonfiction : Fanny Verrax et Christophe Inard commentent un livre de Jean-Louis Butré sur l'éolien en France :"S’en prenant autant au promoteur éolien qu’au représentant officiel de l’ADEME présent à cette réunion, il [Jean-Louis Butré] dit de son discours qu’il "rappelait étrangement ceux des sectes qui utilisent les mêmes procédés pour convertir les esprits fragiles qui les écoutent"." (...)La référence à une secte est d’ailleurs franchement assumée, arguments à l’appui, quand l’auteur révèle le rôle joué par l’anthroposophie dans la construction de parcs éoliens, via une " Académie du vent " visant à sensibiliser les enfants aux avantages de l’énergie éolienne."
La Nouvelle République : Jean-Paul Gatineau président du Rotary club Romorantin Sologne Sud précise : « Mais attention, nous ne sommes pas une secte. »
Le Post : Isabelle, modèle du photographe Liviero Toscani, pour une publicité contre l'anorexie se confie : "J'étais comme prisonnière d'une secte dont j'étais mon propre gourou".
Echo62 : Jacques Sion a lancé son club de rire à Lambersart, près de Lille. Cet artisan retraité a rejoint les disciples du docteur Kataria en 2003… « Ce n’est pas une secte », répète souvent J. Sion.
Le Monde : Allemagne - La régie des transports berlinois (BVG) n'a pas voulu délivrer d'autorisation a une campagne de militants athées qui voulaient afficher sur les bus de la ville, dans le cadre d'une campagne de publicité de trois mois, le slogan : " Dieu (selon toute vraisemblance) n'existe pas". Les compagnies font toutes valoir le même argument : la "publicité idéologique" n'a pas sa place dans les réseaux de transport en commun. "Sinon, demain, on risquerait de voir des organisations telles que la scientologie se présenter à leur tour chez nous", justifie Klaus Wazlak, le porte-parole de la BVG. La référence fait bondir les initiateurs de la Buskampagne. "Cela revient à nous mettre sur le même plan qu'une secte, s'énerve Pilipp Möller, professeur de mathématiques et porte-parole du projet.
7sur7 : Belgique - un mariage est organisé en Belgique pour "soutenir le maintien de la solidarité entre la Flandre, la Wallonie et Bruxelles". L'un des organisateurs déclare : "Il ne s'agit pas d'imiter la secte Moon".
Le Tigre : Cet article cite Eric Hazan dans le Figaro qui parle de Julien Coupat, mis en garde à vue pour une affaire de sabotage à la SNCF : « loin d’être le gourou sectaire en rupture de ban décrit ici et là, Julien est quelqu’un de gai, charmant, n’hésitant pas à boire le coup comme tout le monde »

C' est long mais ça montre assez bien tes petites tecniques! a vomir!

Il est assez étrange de confondre "sectes" (ce qui est une "insulte" (sauf quand c'est Trotsky qui l'utilise, oeuf corse) et sectaire, qui est une caractérisation politique tout a fait courante...

C'est assez court, mais ça montre bien tes grosses ficelles...

[ulm]

Il est assez étrange de confondre "sectes" (ce qui est une "insulte" (sauf quand c'est Trotsky qui l'utilise, oeuf corse) et sectaire, qui est une caractérisation politique tout a fait courante...

C'est assez court, mais ça montre bien tes grosses ficelles...

i Je ne repondrais pas à tes messages. j' espere que tu feras de meme. merci!

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