Réforme des retraites
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Re: Réforme des retraites
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Le 12 octobre: Un million et plus au Sénat. C'est possible, il faut le vouloir !
Les boyaux rouges du Pas de Calais, des bons cela, nous montrent la voie pour gagner et obliger Sarkozy à retirer sa sale réforme de riche. Il nous faut tous relayer cette initiative. faite chauffer votre ordi et envoyer cette motion à tous vos contacts, vos amis, vos camarades. Nous, on fait des photocop' et on diffuse massivement sur nos attachements et mardi dans la manif à Paris.
Nous sommes tous concernés par cette affaire. C'est ensemble et par la contribution de tous que d'ici peu on va se fêter une belle victoire remportée contre le mêchant bougre du Fouquet'.
Notre CGT à nous, à la RATP, nous lance dans une grève illimitée à partir du 12 octobre. Pourquoi nous uniquement ? Exigez d'eux qu'ils arrétent les bêtises, et comme les syndicalistes CGT du Pas de Calais, qu'ils exigent de Thibault le "tous ensemble !"
POUR OBTENIR LE RETRAIT PUR ET SIMPLE DE LA LOI DE CASSE DE NOS RETRAITES.
Philippe Rideau Machiniste-receveur à la RATP ..."
Motion qui est entrain de faire le tour de la RATP à la vitesse du net ! Pourquoi pas vous ? En Chine, en Iran, les travailleurs n'ont pas internet. Nous si !
Nous avons une semaine pour diriger un million de grèviste vers le Sénat. Avec l'engagement des direction POI, NPA, LO, CCI-T, Combattre pour le Socialisme, Le Militant etc., c'est tout à fait possible.
L'histoire retiendra que l'impulsion révolutionnaire et la tactique appropriée pour vaincre, sera venue des syndicalistes CGT et des prolétaires des corons du Pas de Calais.
Si les organisations qui se réclament du trotskysme ne veulent pas s'enfoncer d'avantage dans la honte, il est impératif qu"elles jettent toutes leurs forces dans la bataille !
Motion à la Confédération CGT des Syndicats des 5 Unions Locales CGT d’Auchel – Béthune – Bruay – Isbergues - Lillers
Motion de l’Assemblée Générale des Syndicats des 5 Unions Locales CGT d’Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers et de la CSD 62.
A l’adresse de la Confédération Générale du Travail à Montreuil.
Copie à la Commission Exécutive de l’UD 62, aux Unions locales CGT du Pas de Calais.
Camarades,
Les Syndicats des 5 Unions locales CGT d’Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers, après en avoir débattu en assemblée générale le 1er octobre à Isbergues, s’adressent aux instances de la CGT.
Depuis le mois de mars, nos 5 Unions Locales réunies battent le pavé, des dizaines de milliers de tracts ont été diffusés, des milliers de signatures ont été recueillies, le nombre de manifestants n’a fait qu’augmenter, et les heures de grèves se comptent par dizaines de mille, et seul le gouvernement, et sa majorité, campe sur ses positions.
Nous, syndicats et syndiqués CGT, force de propositions, demandons instamment à notre Confédération CGT de passer a la vitesse supérieure afin de faire plier le Gouvernement et le Medef.
Pour cela nous proposons l’organisation d’une manifestation nationale sur Paris le dimanche 10 octobre ayant comme but :
1/ le nombre, plus d’un million.
2/ l’installation d’un campement permanent face au Sénat et à l’Assemblée Nationale, jour et nuit jusqu’à l’abandon du projet.
Les syndicats, les militants, les syndiqués, les soutiens (ils sont 70% des salariés) demandent et même exigent d’autres formes de luttes, car ils sont aujourd’hui bien conscients que les manifestations sans action de masse, ne suffiront pas pour l’abandon de la réforme et faire face à la détermination de la droite de ce pays.
Déjà, dans nombre de villes, des initiatives locales se sont faites, elles ont dépassé la simple manifestation et elles sont populaires. Comme le souhaite la Confédération, nous proposons d’autres formes de luttes, et il devient prioritaire que nos dirigeants en fassent écho auprès des bases.
Les sondages, la population nous donnent raison, tous demandent le maintien de la retraite pleine et entière à 60 ans, la reconnaissance de la pénibilité et le maintien des régimes spéciaux (hormis pour les députés et les sénateurs qui sont considérés comme des privilégiés). Charge à nous syndicats, à nos dirigeants fédéraux et confédéraux, d’écouter et de mettre en marche les propositions découlant des syndicats.
La démonstration a été faite, les Union locales, les syndicats ont atteint et dépassés les espérances dans la mobilisation dans la durée. La démonstration a aussi été faite que la masse des salariés a répondu à nos appels, au travail militant qui est monté en puissance depuis le printemps. Aujourd’hui nous avons une nouvelle fois la possibilité de casser la spirale du recul social programmé par un gouvernement « de classe » et voté par des députés et des sénateurs aux ordres… ce qui fait que notre responsabilité est engagée, alors ne plions pas, ne décourageons pas, ne reculons pas, n’ayons pas peur de la lutte, n’attendons pas une hypothétique solution en 2012… nous serions dogmatique. N’entrons pas dans la théorie du sentiment d’impuissance et de la délégation de pouvoir, cela serait une grave erreur pour la suite… soyons offensifs !
Notre organisation CGT, forte de ses militants et de ses syndiqués saura répondre présent avec des millions de salariés qui ne sont pas tous syndiqués mais qui n’attendent qu’une seule chose désormais, l’appel général et national de notre Confédération Général du Travail, pour briser le mur qui les sépare d’un pouvoir qui a choisi la solution de l’affrontement et du mensonge.
Lors de la manifestation du 23 septembre, nous étions 3 millions dans la rue, et des millions en grève, dans les prochains jours mobilisons devant l’Assemblée Nationale et le Sénat avec 10 000 camarades jour et nuit par roulement de régions entières, jusqu’à l’abandon de la réforme des retraites.
Comme en 1997, avec les occupations des ASSEDIC par les privés d’emplois, comme en 2006 avec le CPE, nous créerons l’émulsion qui permettra la victoire et cela sans perte de salaire.
Cette proposition n’est pas révolutionnaire (exemple : Ukraine, Géorgie, Islande), mais le but est de faire s’impliquer et participer la population avec une perspective de victoire.
La CGT forte de ses 700 000 adhérents et des millions de salariés sympathisants à l’écoute de ses revendications, peut être le moteur de ce bras de fer, la CGT se doit d’être à l’avant garde sur ce type de mobilisation et d’action de masse.
Nous demandons à notre Confédération d’être porteuse de cette motion auprès de nos structures, de nos adhérents et plus largement à l’intersyndicale, la base doit être écoutée, c’est elle qui est au plus près des salariés, c’est elle qui transmettra le signal de la mobilisation générale nationale et interprofessionnelle.
Dans l’attente, recevez nos plus fraternelles salutations.
Motion votée à l’unanimité de l’Assemblée Générale des 5 Unions locales CGT d’Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers.
Le 1er octobre 2010.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Réforme des retraites
AG du mardi 5 à la fac de lettres d'Aix en provence...
La semaine dernière on est monté à 120 avant de plonger à 60...
Là on a plafonné à 180, mais ça s'est vite vidé (arf)...
AG en partie pourrie par ceux qu'on pourrait appeler les hippies-totos-bisounours-fac verte avec des florilèges comme "pas besoin d'avoir des revendications", "non au blocage" (dans la partie débat sur la réforme et ce qu'elle contient...), "il faut mieux faire une cuisine autogérée et sillonner la ville", "de toute façon, ça sert à rien on vivra pas au delà de 50 ans"...
Mais bon on a réussi à recadrer un peu le tout... Présence NPA, Sud, Unef, FSE, UEC, AL et FV...
Ce qui a été voté:
Rassemblement le 7 à la Rotonde
Barrages filtrants le matin
Ag le 14, avec barrage filtrant le matin
Mise en place d'un comité de mob...
Au niveau des revendications:
Retrait de la réforme
Retraite à 60 ans, à taux plein après 37.5
Intégration années d'études, de stages et d'inactivité forcée dans les années de cotisation
Augmentation des aides sociales...
Il va y avoir une ag à Marseille St Charles (Aix Mrs 1) le 7 suivi d'une action...
Après, on est bien forcé d'être dans un rythme qui est au mieux allegro ma non troppo
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Réforme des retraites
Marco Pagot a écrit:Ce sera très vite fait et très schématique
AG du mardi 5 à la fac de lettres d'Aix en provence...
La semaine dernière on est monté à 120 avant de plonger à 60...
Là on a plafonné à 180, mais ça s'est vite vidé (arf)...
AG en partie pourrie par ceux qu'on pourrait appeler les hippies-totos-bisounours-fac verte avec des florilèges comme "pas besoin d'avoir des revendications", "non au blocage" (dans la partie débat sur la réforme et ce qu'elle contient...), "il faut mieux faire une cuisine autogérée et sillonner la ville", "de toute façon, ça sert à rien on vivra pas au delà de 50 ans"...
Mais bon on a réussi à recadrer un peu le tout... Présence NPA, Sud, Unef, FSE, UEC, AL et FV...
Ce qui a été voté:
Rassemblement le 7 à la Rotonde
Barrages filtrants le matin
Ag le 14, avec barrage filtrant le matin
Mise en place d'un comité de mob...
Au niveau des revendications:
Retrait de la réforme
Retraite à 60 ans, à taux plein après 37.5
Intégration années d'études, de stages et d'inactivité forcée dans les années de cotisation
Augmentation des aides sociales...
Il va y avoir une ag à Marseille St Charles (Aix Mrs 1) le 7 suivi d'une action...
Après, on est bien forcé d'être dans un rythme qui est au mieux allegro ma non troppo
Ben c'est "pas si tant pire" tout ça comme on dirait au Québec.
Mais j'aime bien aussi l'idée de la cuisine autogérée qui sillonne la ville.
N' oublions pas ce que disait (en gros) Kropotkine dans "la conquète du pain"
"pour qu'une révolution aboutisse il faut que le peuple est du pain"
Aujourd'hui pour moi ce sera une bonne salade niçoise de préférence sans pesticides ni OGM et gratos avec ça.
Invité- Invité
Re: Réforme des retraites
Ben c'est "pas si tant pire" tout ça comme on dirait au Québec.
Mais j'aime bien aussi l'idée de la cuisine autogérée qui sillonne la ville.
N' oublions pas ce que disait (en gros) Kropotkine dans "la conquète du pain"
"pour qu'une révolution aboutisse il faut que le peuple est du pain"
Aujourd'hui pour moi ce sera une bonne salade niçoise de préférence sans pesticides ni OGM et gratos avec ça.
Ah oui, c'est très bien, mais comment dire...
Chaque chose en son temps ?
Nan parce qu'on doit quand même ramener des étudiants en manif, rejoindre la mobilisation du monde du travail...
Se contenter d'entrainer 20 étudiants en ville pour faire cuire des navets moisis (car c'est ça qu'ils ont passé l'année dernière à faire), alors que le gouvernement avance ses pions, c'est comment dire...
de la saloperie ?
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Tergiversation dans l'état major, hésitation dans les rangs: classique !
Retraites : les syndicats divergent sur la stratégie
Les préavis se multiplient dans les transports à compter de mardi. Un «va-tout» qui divise les organisations de salariés.
Pour les syndicats, c'est désormais «quitte ou double» face au gouvernement sur les retraites. Certaines centrales ont déposé des préavis de grève illimitée dans les transports à compter de mardi, date de la prochaine journée mobilisation contre la réforme. Si le mouvement est un succès, gêne massivement et durablement les voyageurs, la situation pourrait devenir vite intenable pour le gouvernement. Mais si les organisations les plus radicales échouent à paralyser le pays, elles auront utilisé en vain leur arme la plus dissuasive, et le mouvement aura alors toutes les chances de s'effilocher. Le succès n'est pas assuré, surtout depuis la mise en place du «service garanti» début 2008 qui limite la capacité de blocage des syndicats.
Conscients d'être à un tournant, tous les syndicats n'ont pas franchi le pas. À la RATP, la CGT, l'Unsa, FO et SUD ont été les premiers à se lancer, suivis de près par les fédérations CGT des transports maritimes et des transports de province. «On a la responsabilité de créer un phénomène d'entraînement, explique Philippe Touzet, de SUD-RATP. S'il y a un mouvement qui se déclenche dans la durée, on a une chance de faire bouger les choses. Mais s'il n'y a que les transports et pas d'autres secteurs, ce sera compromis.» D'autant que seuls 16 à 22 % des salariés se sont mis en grève lors des dernières mobilisations, et que le trafic dans le métro n'en a été que peu perturbé, et même moins que prévu.
À la SNCF, les sections CFTC, FO et CFE-CGC - non représentatives - ont fait de même, sans attendre la décision aujourd'hui de la CGT-Cheminots, majoritaire et la seule à pouvoir bloquer le trafic ferroviaire. «Les cheminots souhaitent continuer à peser dans le mouvement, y compris au-delà des 24 heures de grève, à condition de ne pas être le seul secteur professionnel engagé dans cette forme d'action», tergiverse encore Didier Le Reste, son patron. Pour l'heure, seules les organisations des transports semblent prêtes à en découdre.
«Aux salariés de décider»
«On fait face à un mur, a justifié mardi Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO, invité de l'Association des journalistes de l'information sociale. On réunit par deux fois trois millions de manifestants et le gouvernement n'en tient pas compte. C'est donc normal qu'il y ait, ici ou là, une radicalisation.» Mais pas question pour autant que la confédération FO appelle à la grève générale. «C'est aux salariés, par secteur ou entreprise, de décider», précise Jean-Claude Mailly. Même son de cloche à la CFDT, où l'on ne croit guère à la vertu de la grève. Tant par idéologie que par crainte de l'échec. «On aurait l'air fin si on appelait les salariés à la grève illimitée et qu'ils ne nous suivaient pas», avoue l'un de ses cadres, qui préfère s'en tenir aux manifestations régulières pour tenter d'arracher des concessions aux sénateurs.
Quant à la CGT, elle ne cesse de mettre en garde le gouvernement des conséquences d'un durcissement, mais se garde bien de donner des consignes claires à ses militants. «Le principe d'arrêts de travail doit être discuté partout», s'est borné à déclarer mardi Bernard Thibault. Le patron de la CGT souffle le froid et le chaud, coincé entre la nécessité de rassurer sa base radicale et son souhait de ne pas se couper de la CFDT, hostile à toute radicalisation.
Je vous le dis camarades: les premières impressions à la RATP sur la proposition de la CGT d'y aller seul, est catastrophique. Mais cela, je vous en avez tenu deux mots il y a déjà quinze jours quant à la grève des transports par procuration. Quelle tergiversation, quelle petitesse d'esprit chez les Thibault, De Reste (sans doute entrain de se placer tactiquement en vue de souffler à Thibault sa place), Mailly, et ne parlons même pas du Chéréque.
Le mouvement de contestation pour obtenir le retrait de la loi sur les retraites est proche du moment où il peut basculer radicalement dans un sens ou dans l'autre.
Soit les deux confédérations ouvrières CGT et CGT-FO (avec la FSU) appellent clairement et fortement à la Grève Générale illimitée et la montée en masse à Paris, à partir du 12 octobre, et nous obtenons très vite satisfaction: le retrait et la peau de Sarkozy.
Soit il ne se met pas en place un Conseil de Résistance Trotskyste (Conseil relayant les initiatives locales comme celle des syndicalistes CGT du Pas de Calais par exemple ) et la résignation va gagner massivement les troupes. Au bout la prostration, une nouvelle désaffection syndicale et politique, et la ré-élection dans un fauteuil de Sarkozy en 2012.
L'intersyndicale se délite. A partir du 12 les travailleurs -grèvistes- vont avoir besoin d'un nouveau état major pour coordonner leurs actions disparates et confuses. Il faut mettre en place une structure ad hoc.
De toutes les miséres politiques, la plus triste est le défaut de bon sens ! "Aux salariés de décider nous dit on !". Non camarades ! Dans une bataille, c'est à un état major de décider de la bonne utilisation et de l'engagement heureux et combiné de la cavalerie, de l'artillerie et de l'infanterie. Sans généraux, sans tactique d'ensemble, sans discipline, les soldats-ouvriers sont voués au massacre !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Réforme des retraites
Union Syndicale CGT
des Services Publics ParisiensCGT – FO – SUPAP/FSU – SUD – UNSA
Ne laissons pas faire,
Ne laissons pas passer…
Cette « réforme » des retraites, c’est :
- 12 jours de salaire en moins par an.
- Des retraites qui perdent 20 % de leur pouvoir d’achat.
- Au moins deux ans de travail supplémentaire.
La retraite à 60 ans à taux plein, c’est possible !
L’assemblée générale des personnels du 5 octobre, réaffirme que pour gagner le retrait du texte de loi, il faut bloquer tous le pays dans l’unité. Elle s’est prononcée pour un appel national à la grève reconductible à partir du 12 octobre 2010 pour le retrait du projet.
Construisons la tous ensemble !
Mardi 12 octobre 2010
Grève nationale Public-Privé
Manifestation 13 h 30 Montparnasse - Bastille
A la Ville de Paris
Comme dans de nombreux secteurs
Grève reconductible
Assemblée générale le mardi 12 octobre
à 9 h 00 : Salle Eugène Henaff
29 Bld du Temple – Métro : République
Assemblée Générale le mercredi 13 octobre
9 h 00 : Salle Ambroise Croizat
3, rue du Château d’Eau – Métro : République
à l’appel de l’Ag des salariés du 5 octobre et des syndicats
Cgt, Fo, Supap-Fsu, Sud.C.T., Unsa
( Un préavis est déposé )
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Réforme des retraites
Le climat a changé depuis que plusieurs secteurs ont appelé à la reconduction de la grève, dans les transports, à la SNCF, chez Total et ailleurs..
Il ne manque pas grand chose pour faire pencher la balance du coté de la grève illimitée.
Re: Réforme des retraites
Les grèves reconductibles secteur par secteur
LEMONDE.FR | 06.10.10 | 12h25 • Mis à jour le 07.10.10 | 10h57AFP/JACQUES DEMARTHONAlors que le débat parlementaire sur la réforme des retraites se poursuit au Sénat, les initiatives en faveur de grèves reconductibles ont fleuri ces derniers jours, face à la détermination du gouvernement de reculer l'âge de départ en retraite.
Le point, secteur par secteur, avant la nouvelle journée de mobilisation nationale du mardi 12 octobre.
SNCF. Réunis mercredi après-midi, les quatre principaux syndicats de la SNCF (CGT, UNSA, SUD-Rail, Fgaac-CFDT) ont annoncé le dépôt d'un préavis de grève reconductible à partir du 12 octobre pour la défense des retraites. Trois syndicats – FO, CFTC, CFE-CGC – avaient déjà annoncé le dépôt d'un préavis de grève reconductible.
RATP. Lundi, le syndicat CGT de la RATP, le premier de l'entreprise publique, a déposé un préavis de grève illimitée. "Ce préavis couvre l'ensemble des services et des catégories professionnelles de la RATP à compter du lundi 11 octobre, 22 h 30, et ce pour une durée illimitée", indique un communiqué de la CGT de la régie.
FO et SUD prônent la même chose. La CFDT a déposé mercredi un préavis de grève reconductible à partir du 12 octobre. "La reconduction du mouvement dépendra de l'importance de la mobilisation et de la réponse du gouvernement", précise la CFDT-RATP. Un dirigeant national de la CGT relativise toutefois : la grève avait été assez peu suivie à la RATP le 23 septembre (16 % de grévistes selon la direction).
Dans les autres réseaux de transports urbains, la CGT appelle à prolonger le mouvement jusqu'au 30 octobre.
Secteur pétrolier. La Fédération nationale des industries chimiques CGT (FNIC-CGT) a annoncé mercredi qu'elle appelait à la grève reconductible à partir de mardi. "Nous soutenons les grèves reconductibles sous toutes leurs formes. Cela peut être des appels à deux, trois, huit heures de grève par jour", a indiqué Jean-Michel Petit, secrétaire général de la FNIC-CGT.
La CGT de Total appelle également à une grève reconductible, par périodes de vingt-quatre heures. "Nous empêcherons toute sortie de produits pétroliers en fermant les vannes. L'arrêt des installations viendra au cours du processus de grève", a-t-il annoncé. Son syndicat est le premier dans la branche du raffinage.
Ports et docks. A son tour, la fédération CGT de la mer a appelé mardi à "des mouvements de grève reconductible à compter du 12 octobre" sur le thème de la pénibilité, qui touche aux retraites ainsi qu'à la nouvelle convention collective prévue par la réforme portuaire. Les terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et Lavera (Bouches-du-Rhône) étaient toujours bloqués mercredi matin, au dixième jour d'un mouvement de grève de leurs agents.
Routiers. Le mouvement reconductible pourrait également concerner les routiers. "Les salariés du transport routier marchandises sont aussi prêts à se mobiliser à partir du 12 octobre" note la CGT des transports dans un communiqué.
France Télévisions. Les syndicats CGT, FO et CFTC de France Télévisions ont déposé mercredi un préavis de grève reconductible à compter du 12 octobre. La précédente grève au sein du groupe audiovisuel, le 23 septembre dans le cadre de la journée nationale, était également reconductible. La grève doit démarrer à minuit. La CGT, FO et la CFTC exigent le "retrait" du "mauvais texte" sur la réforme des retraites. Les syndicats demandent également à la direction de France Télévisions "le comblement des 900 emplois qui seront laissés vacants par le plan de départs volontaires en retraite", annoncé en 2009.
Gaz-électricité. La CGT-Energie a annoncé mercredi après-midi le dépôt d'un préavis de grève illimitée dans les 140 entreprises des secteurs du gaz et de l'électricité (dont EDF et GDF-Suez) pour "permettre aux salariés d'élargir et d'amplifier le rapport de forces suite à l'action unitaire du 12 octobre", peut-on lire dans un communiqué. "C'est une réponse responsable, organisée et déterminée à la fin de non-recevoir du gouvernement".
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Réforme des retraites
Il s'agit de la CGT 67
Appel du secrétariat de l’UD-CGT élargi aux structures du mardi 28septembre
Loin de la décélération ou de l’essoufflement la journée du 23 septembredémontre le renforcement et la consolidation de la mobilisation. Lereport de l’âge de départ en retraite de 60 ans à 62 ans ne laisse indifférentaucune catégorie du salariat. L’injustice et les inégalités de cetteréforme rassemblent les salariés du plus jeune au plus ancien. Le fossé entreles dirigeants politiques actuels au service d’une petite minorité de trèsriches et la masse des français s’élargit. Il est possible et mêmeindispensable de conjuguer les revendications sur le dossier retraite avec ladéfense des valeurs démocratiques. Ce mouvement n’est pas à son apogée,il n’est pas figé mais bien dynamique en lien avec la crédibilité dans uneissue victorieuse.
Dans ce mouvement chaque étape conditionne la suivante. Il est maintenant trèsprobable que le 2 octobre révèlera une nouvelle progression de la mobilisation(il faut rappeler et répéter que l’abstention sauf cas de force majeure est unvéritable soutien à Sarkozy et à sa réforme).
Le 2 octobre servira de tremplin au 12 octobre, nouvelle journée de grève et demanifestation dont la signification est un ultimatum.
Sarkozy n’ayant manifestement pas l’intention d’annuler cette réforme et denégocier sur les revendications que défend la CGT, il est indispensable depréparer le passage effectif à la paralysie partielle (totale si possible) del’économie au moyen de la grève reconductible à partir du 13 octobre. Il estévident que cette forme de lutte doit être bien construite. C’est pourquoil’Union Départementale CGT invite toutes ses structures (UL, branchesorganisées, syndicats, section syndicales et assemblées générales de syndiquésou personnels en action) à débattre dès maintenant des modalités de mise enœuvre.
Voici des pistes non exhaustives sur lesquelles nous demandons des réponsesrapides (le prochain secrétariat du mardi 5 octobre doit permettre de faire unpremier bilan des possibilités).
· Grève reconductible dans des secteurs paralysants(il est nécessaire de procéder à un inventaire des entreprises et sitespermettant d’avoir un effet bloquant)
· Soutien des secteurs n’ayant pas cet effet directen envoyant des personnes libres ou en grève pour bloquer des sitesnévralgiques (là aussi un inventaire est nécessaire). Il faut prévoir desrotations. Le volant de personnes participant au blocage doit être leplus élevé possible.
· Variante : alternance de sites chaquejour.
· Appel à la mutualisation du coût financier de lagrève.
La CGT sera certainement la force motrice. Néanmoins le caractère unitaire dela phase de durcissement est impératif. C’est pourquoi nous invitons chaquestructure à prendre les contacts intersyndicaux de leur niveau dans le but depréserver et de conforter la démarche unitaire.
rougeole- Messages : 38
Date d'inscription : 09/07/2010
Age : 32
Re: Réforme des retraites
Concessions en trompe-l'oeil sur les retraites il y a 19 min Yann Le Guernigou et Emmanuel Jarry
Face au risque de radicalisation du mouvement contre sa réforme des retraites,Nicolas Sarkozy a concédé jeudi des aménagements en faveur des femmes et des parents d'enfants handicapés mais reste ferme sur les dispositions les plus emblématiques et les plus contestées.Lire la suite l'article
Ces concessions constituent aussi un geste à l'adresse des sénateurs de la majorité, qui examinent actuellement ce texte, au moment où une partie de leurs collègues députés brandissent l'étendard de la révolte contre le "bouclier fiscal", une autre réforme phare du président français.
Si elles permettent au chef de l'Etat et au gouvernement de se dire à l'écoute de l'opinion publique, elles restent très insuffisantes aux yeux des syndicats, qui brandissent la menace de grèves reconductibles à partir du 12 octobre.
Pour le directeur de l'institut Viavoice, François Miquet-Marty, "ce sont des concessions secondaires qui ne remettent pas en cause l'architecture du projet et le coeur de la réforme" et elles ne constituent certainement pas un "recul".
Selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy a demandé au gouvernement de déposer un amendement maintenant à 65 ans, pendant cinq ans, l'âge d'annulation de la décote pour les parents de trois enfants, nés avant 1956 et qui se sont arrêtées de travailler au moins un an après la naissance d'un de ces enfants.
De même, les parents d'enfants handicapés conserveront le bénéfice de la retraite à taux plein à 65 ans, quelle que soit leur durée de cotisation et sans limite dans le temps.
L'Elysée maintient en revanche que le recul de 60 à 62 ans de l'âge légal de la retraite est une "composante essentielle de la réforme", comme celui de l'annulation de la décote à 67 ans pour les personnes non concernées par les derniers aménagements.
RAPPORT DE FORCE
Les aménagements annoncés avaient été proposés par le président UMP du Sénat, Gérard Larcher, et implicitement approuvés par le ministre du Travail, Eric Woerth.
"Nicolas Sarkozy avait dit qu'il y aurait des marges dans la discussion au Senat", fait valoir une source gouvernementale. "Cela montre que le gouvernement est à l'écoute de la réflexion au Sénat et qu'il évolue au rythme des débats."
L'opposition de gauche crie à la mise en scène, tandis que les syndicats veulent voir dans ces concessions en trompe-l'oeil la preuve que la mobilisation paie.
"Ce ne sont pas là des éléments de nature à modifier la critique fondamentale sur le projet de réforme", a cependant déclaré le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.
La CFDT a salué une "avancée" et un "pas en avant" mais son secrétaire national chargé du dossier a déclaré à Reuters que cela ne remettait en rien en cause l'appréciation globalement négative de la réforme par la centrale.
"La réforme est structurellement injuste", a dit Jean-Louis Malys. "On appelle à la mobilisation le 12 octobre et on souhaite une très forte mobilisation (...) On est dans une dynamique où le rapport de force se développe."
François Miquet-Marty n'exclut pas que l'Elysée cherche par ses annonces à enfoncer un coin entre radicaux adeptes de grèves reconductibles et éléments plus fatalistes ou résignés.
"Le scénario le plus envisageable maintenant c'est le pourrissement", estime le directeur de Viavoice.
CRISTALLISATION
"Mais cela ne résoudrait pas les problèmes de fond et le risque serait d'une accentuation de l'exacerbation sociale", avertit cet analyste. Car la réforme des retraites "cristallise" la révolte d'une bonne partie des Français contre la situation économique et sociale et ce ne sont pas ces concessions qui "changeront la donne".
Guy Groux, du Centre de recherches politiques (Cevipof) de Sciences Po Paris, voit également dans l'annonce de ces aménagements une "tentative de neutraliser" les appels à la grève reconductible dans le secteur public, qui pèsent sur le débat au Sénat en menaçant le pays de paralysie.
"Est-ce que cela peut suffire ? J'en doute", juge ce spécialiste des mouvements sociaux en France. "Aujourd'hui, la question essentielle posée par les syndicats, notamment par la CGT, c'est l'ouverture de vraies négociations."
Mais lui aussi est sceptique sur les suites du mouvement en l'absence d'une véritable mobilisation dans le secteur privé.
"Si la question est de savoir s'il peut y avoir une mobilisation de type mai 1968, la réponse est non. Nous n'en sommes certainement pas là", explique-t-il en faisant allusion aux plus grandes grèves de l'histoire de la Ve République.
Il ne voit pas non plus Nicolas Sarkozy reculer sur les principales mesures de la réforme. "Le coût politique serait extrêmement élevé dans son électorat", à 18 mois des élections présidentielle et législatives de 2012, souligne Guy Groux.
Edité par Patrick Vignal
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Réforme des retraites
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article107358
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
maintenant oui....
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Réforme des retraites
Editorial de "tout est à nous", l'organe du npa
Une seule solution : grève générale reconductible !
mercredi 6 octobre 2010
Les mensonges du gouvernement n’y feront rien, une chose est sûre : la mobilisation contre la réforme Sarkozy-Fillon-Woerth des retraites ne faiblit pas.
Le 2 octobre, beaucoup de nouveaux manifestants ont défilé dans plus de 200 villes sur tout le territoire. Les cortèges étaient différents de ceux des 7 et 23 septembre. Moins de salariés venus des grandes entreprises, mais plus de salariés de catégories et de métiers qui ne peuvent faire grève ou ne sont pas organisés syndicalement, un public beaucoup plus large, et plus de jeunes. Plus familiale mais tout aussi déterminée. En fait, il s’agit bien d’un nouvel élargissement de la mobilisation, représentatif du rejet de la politique de Sarkozy par plus de 70 % de la population. Mais après ce nouveau succès nous ne devons pas nous arrêter là. Le gouvernement n’est pas décidé à reculer sous la seule pression de l’opinion publique exprimée par les sondages et la participation aux manifestations. La septième loi en dix ans sur l’immigration, les propos racistes des ministres et l’agitation de la menace terroriste ne permettent même pas à ce gouvernement de retrouver une quelconque légitimité.
Il faut donc franchir un pas dans la mobilisation. Il n’y a pas d’autre solution pour bloquer ce plan de destruction de notre système de retraites, que de bloquer l’activité économique et sociale du pays. Le gouvernement veut non seulement nous imposer une défaite sur les retraites, symbole de son quinquennat, mais aussi continuer par la casse de la Sécurité sociale, de l’école, de l’hôpital public, ce qui reste des 35 heures et par de nouvelles atteintes aux libertés publiques.
Les salariés de nombreuses professions, de nombreuses régions ont bien compris cette volonté du gouvernement de nous attaquer sur tous les terrains.
C’est bien pourquoi beaucoup de mobilisations se développent sans attendre les journées nationales. Ainsi, plusieurs milliers d’infirmiers anesthésistes ont défilé vendredi 1er octobre dans les beaux quartiers de Paris, les dockers de plusieurs ports sont en grève non seulement pour leurs emplois et la pénibilité mais aussi, parce que pour eux aussi tout est lié, pour les retraites. Plusieurs centaines de salariés de Ford-Bordeaux ont troublé la fête du Mondial de l’automobile en manifestant dans le Salon pour la sauvegarde de leurs emplois.
Certes, salariés et équipes syndicales restent marqués par les échecs et les reculs des dernières années. La dernière déclaration de l’intersyndicale du 4 octobre cache mal le refus des principales confédérations d’engager l’affrontement avec le gouvernement. Mais dans les entreprises, les bureaux, les quartiers, les écoles, les hôpitaux... la dégradation des conditions de vie et de travail, la politique raciste du gouvernement provoquent la colère et la révolte. Partout nous devons susciter, amplifier les mobilisations, les grèves, les débrayages, les blocages. Il ne faut plus seulement débattre de la grève reconductible mais gagner partout l’engagement de la mobilisation sur cette voie. Face à la chape de plomb médiatique, nous devons faire circuler les informations, prendre contact de secteur en secteur, de ville en ville. Moins que jamais le développement de la grève reconductible ne sera le seul résultat de consignes nationales ni de spontanéités locales. Si quelques décisions fermes sont d’ores et déjà prises dans cette direction (RATP) de nombreuses structures semblent prêtes à s’y engager (SNCF, Éducation, CGT Seine-Maritime, Bouches-du-Rhône et Paris, intersyndicales Ville de Paris et plusieurs « territoriaux », Fédération chimie CGT, etc.). L’action concertée des équipes syndicales et des militants convaincus et sincèrement engagés dans la construction de l’affrontement peut modifier le rapport de forces et faire reculer le gouvernement.
N’attendons pas le 12 octobre, ne nous arrêtons pas au 12 octobre.
Robert Pelletier
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
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Re: Réforme des retraites
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MOBILISATION CONTRE LA REFORME DES RETRAITES
Grève du 12 octobre : les lycéens ont pris les devants
La pression monte d'un cran pour le gouvernement. Après l'appel à la grève illimitée lancé pour le 12 octobre par les syndicats, les lycéens font aussi de la résistance contre la réforme des retraites.
Cinq jours avant de reprendre le chemin des cortèges au côté des salariés et des retraités, certains ont commencé à s'échauffer dans quelques régions, pour être prêts avant le jour-J. Dans les Midi-Pyrénées, en Basse-Normandie ou encore en Dordogne, ils étaient jeudi matin plusieurs milliers à dire «non à la réforme d'Eric Woerth sur l'âge légal de départ à la retraite.A Rodez (Aveyron), quelque 1 500 lycéens, selon la police, ont parcouru le centre-ville dans la bonne humeur. Si aucune banderole n'était visible, ils ont annoncé qu'ils participeraient bien aux manifestations le 12 octobre.
A Toulouse (Haute-Garonne), ils étaient 250 du lycée d'enseignement professionnel Galliéni à bloquer l'avenue menant à leur établissement, à l'aide de palettes et de poubelles. Un barrage filtrait même l'entrée du lycée, sous l'oeil de policiers et de CRS. On pouvait lire sur les banderoles accrochées aux grilles de l'établissement : «La retraite à 67 ans. Pourquoi pas à 69 tant qu'à se faire baiser».
Dans le Gers, un millier de lycéens selon les organisateurs, 600 selon la police, ont défilé en centre-ville d'Auch, après avoir allumé un feu de palettes devant le lycée du Garros. Ils se sont ensuite rassemblés devant la préfecture avant d'entrer de force dans le lycée privé de l'Oratoire pour tenter de convaincre leurs camarades de se joindre à eux. 150 à 200 jeunes ont également placé des barrages filtrants à Nogaro et Samatan, à proximité de leurs établissements scolaires, selon la police.
«On n'est pas contents»
A Caen (Calvados), des centaines de lycéens manifestaient au pas de course d'un établissement à l'autre, sans banderoles, sans slogans lançant de temps à autre : «On n'est pas content». Les échanges de SMS entre lycéens, d'un établissement à l'autre, étaient visiblement nombreux. Pourquoi ce défilé ? demande un journaliste à une lycéenne. «Ben, pour les retraites !», répond-t-elle, en queue de cortège.
Un autre à côté d'elle ajoute : «On n'a pas envie de travailler jusqu'à je sais pas quel âge et de se tuer au travail,On n'a pas de banderole, on improvise, on a entendu qu'un lycée était bloqué ce matin, on a rejoint le mouvement», raconte Alexandre, en classe de seconde. Et puis «mardi, on manifestera avec tous les travailleurs», enchaîne un autre.
A Cherbourg (Manche), des dégradations ont été constatées au lycée Millet, où des extincteurs ont été vidés et une porte abîmée.
A Lisieux (Eure), 300 à 400 lycéens ont organisé des barrages filtrants à la sortie d'un établissement.
Feu de poubelle près d'Angoulême
A Périgueux (Dordogne), quelque 500 lycéens de plusieurs établissements se sont rassemblés devant le palais de justice avant de prendre la direction d'un parc près de la préfecture pour y pique-niquer. Les lycéens ont indiqué ne pas répondre particulièrement à l'appel de l'Union nationale lycéenne (UNL) mais qu'ils s'étaient réunis via des réseaux sociaux comme Facebook pour exprimer leurs «inquiétudes personnelles».
A Ribérac (Dordogne), devant le lycée Arnaut Daniel, une centaine de jeunes ont refusé d'entrer dans l'établissement mais sans en bloquer pour autant son accès.
A Ruelle (Charente), près d'Angoulême, une petite centaine de lycéens (70 à 80 selon la police) s'est rassemblée devant le lycée professionnel Jean Caillaud, et ont empêché l'accès à l'établissement. Selon le commissariat de police d'Angoulême, ils ont renversé un conteneur poubelle pour bloquer la circulation et mis le feu à un autre, avant de lancer des projectiles sur les forces de l'ordre. Des représentants des lycéens ont admis avoir déclenché un feu et vidé une poubelle, mais nié les jets de projectiles. Ils se sont dispersé en début d'après-midi dans le centre d'Angoulême.
En Seine-et-Marne, environ 300 lycéens se sont rassemblés spontanément dans le centre-ville de Fontainebleau en début d'après-midi. Ils étaient encore 150 au moment de la dispersion, vers 16 heures, place Napoléon. A Nemours, une quarantaine d'élèves du lycée Bezout ont organisé un sit-in devant l'établissement et ont été délogé par la police alors qu'ils tentaient un blocage de l'établissement.
A Paris, une petite centaine de lycéens et étudiants ont manifesté devant le centre Georges-Pompidou. Rassemblés sur le parvis à l'appel du collectif «La retraite, une affaire de jeunes», qui regroupe 19 organisations, ils ont dénoncé une société où ils seraient «chômeurs à 25 ans, précaires à 67». «Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on en veut pas de cette société-là !», ont-ils scandé. Deux banderoles ont été déployées sur la façade du centre Pompidou, proclamant : «Les jeunes pour la retraite à 60 ans».
Le 1er octobre, l'UNL, première organisation lycéenne, avait indiqué lors de sa conférence de presse de rentrée que la mobilisation des lycéens contre la réforme des retraites serait ascendante et ne ferait que grossir dans les semaines à venir.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Réforme des retraites
Réforme des retraites : près de 1000 lycéens manifestent dans les rues d'Auch
[PORTFOLIO] Cette manifestation s'est organisée via Facebook et des SMS envoyés tôt ce matin par une poignée de lycéens du Garros
La manifestation contre la réforme des retraites s'est organisée via Facebook et des SMS envoyés tôt ce matin. Au final, près de 1000 lycéens ont pris d'assaut les rues auscitaines, faisant le tour des établissements scolaires, effectuant un arrrêt devant la préfecture à grands renforts de slogans revendicatifs contre le gouvernement.
"Une seule solution, la manifestation !" ou "Sarko, t'es foutu, la jeunesse est dans la rue !" ont résonné en haute puis en basse ville de la cité gasconne. Devant des policiers quelque peu pris de court et débordés, aucun incident n'était heureusement à déplorer à 10h30.
"Nous ne sommes pas là pour casser ou tout faire flamber, seulement pour gueuler notre mécontentement", livrait un des leaders du cortège avant de proposer un arrêt devant le siège de l'UMP.
Ce vaste rassemblement est né de la motivation d'une poignée de lycéens du Garros. Ce matin, à 6h45, après avoir envoyé plusieurs messages à des élèves des autres lycées de la cité, ils ont organisé le blocus de leur établissement, installant poubelles et voitures devant l'entrée et appelant leurs camarades à sortir dans la rue. "On était dix, raconte Fabien, 17 ans, élève en terminale Génie civile. On a bloqué avec ce qu'on a pu. C'est simple, on ne se voit pas travailler jusqu'à 65 ou 70 piges."
Le blocus des lycées publics d'Auch devrait perdurer toute la journée. Et demain, il se pourrait que la mobilisation continue. Dans le Gers, deux autres communes étaient également concernés par une manifestation lycéenne, à Nogaro et Samatan, à l'ouest et à l'est du département.
1500 lycéens défilent à Rodez
Quelque 1.500 lycéens, selon la police, ont parcouru jeudi matin le centre-ville de Rodez, et 250 autres ont bloqué une avenue devant leur établissement à Toulouse, pour protester contre la réforme des retraites.
A Rodez, les manifestants voulaient exprimer "leur désaccord avec la réforme des retraites et leur ras-le-bol du gouvernement", ont-ils dit en défilant dans la bonne humeur. Aucune banderole n'était visible. Ils ont annoncé qu'ils participeraient aux manifestations prévues le 12 octobre par les syndicats.
A Toulouse, plus de 200 élèves du lycée d'enseignement professionnel Galliéni ont pour leur part bloqué une partie de la matinée l'avenue menant à leur établissement, avec des palettes et des poubelles.
Ils ont établi un barrage filtrant à l'entrée du lycée, sous l'oeil de policiers et de CRS et ont accroché sur les grilles de l'établissement une banderole indiquant: "La retraite à 67 ans. Pourquoi pas à 69 tant qu'à se faire baiser".
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Réforme des retraites
Lutte Ouvrière - 08/10/2010 12:30:00
TOUS DANS LES GREVES ET DANS LA RUE LE 12 OCTOBRE ET APRES.
LUTTE OUVRIERE appelle à participer massivement à toutes les grèves et aux manifestations du mardi 12 octobre.
Seul un mouvement d'ensemble chaque fois plus ample et déterminé peut imposer au gouvernement des reculs, sur la réforme des retraites mais aussi sur toutes les mesures de régression sociale qui aggravent depuis des années les conditions de vie des classes populaires. Seul un sursaut puissant du monde du travail peut contraindre ceux qui nous gouvernent en fonction des intérêts des patrons des grandes entreprises et des banquiers à renoncer à des attaques qui aggravent la situation des classes populaires.
LUTTE OUVRIERE appelle aussi toute la jeunesse à se joindre à cette lutte dont les enjeux concernent l'avenir de toute la société.
ALORS, IL FAUT QUE NOUS SOYONS TOUS DANS LES GREVES ET DANS LA RUE LE 12 OCTOBRE ET APRES.
IL EST TEMPS DE MONTRER QUE LA COLERE GRONDE EN BAS ET QUE L'EXPLOSION MENACE.
Nathalie ARTHAUD
ulm- Messages : 385
Date d'inscription : 15/07/2010
Re: Réforme des retraites
L'Unsa-RATP renonce à faire grève mardi
Mots clés : grève, réforme des retraites, transports, PARIS, RATP
Par Marc Landré
08/10/2010 | Mise à jour : 12:09 Réagir
L'Unsa, qui a perdu beaucoup de force et de crédit dans la grève des conducteurs de train du RER A en décembre dernier, ne se sent plus la force de demander des efforts, en vain, à ses militants. (Crédits photo : Jean-Christophe Marmara/Le Figaro)Le syndicat autonome, numéro deux dans l'entreprise, a renoncé à déposer un préavis reconductible à partir de mardi. Faute de soutien de ses troupes, lasses des grèves à répétition qui restent sans résultat.
Première défection notable dans le conflit qui oppose le gouvernement aux syndicats dans la réforme des retraites. L'Unsa-RATP - qui regroupe les conducteurs des métros, RER, bus et tramways - a décidé hier, contre toute attente, de ne pas appeler les salariés à faire grève mardi prochain, lors de la prochaine journée de mobilisation contre la réforme des retraites. «Nous étions prêts à déposer un préavis illimité mardi soir mais nous avons consulté nos adhérents et ce qu'il en ressort, c'est qu'ils ne sont pas convaincus, donc on en reste là, a expliqué Thierry Babec, son secrétaire général. Les journées de 24 heures à répétition ont usé nos troupes, maintenant la grève par procuration y'en a marre.»
Ce revirement est significatif de la tension qui règne actuellement au sein de l'entreprise où l'Unsa occupe la deuxième place sur l'échiquier syndical et fait jeu égal avec la très puissante CGT parmi les conducteurs de métro. «Il y a un vrai risque de radicalisation, notamment lié aux prochaines élections professionnelles auront lieu au mois de décembre, et donc la surenchère est de mise entre les centrales qui cherchent à se positionner», décrypte Bernard Vivier, spécialiste des relations sociales et directeur de l'Institut supérieur du Travail. «Il y a aussi une grande incertitude sur la manière dont le conflit va évoluer, abonde un autre spécialiste des syndicats. La réforme des retraites, ajoutée à la question des salaires et aux prochaines élections professionnelles forment un cocktail potentiellement explosif qui rend difficile toute lisibilité en interne.» Les salariés ont de plus très mal vécu, financièrement, que les retenues sur salaire des précédents jours de grève ne soient plus étalées dans le temps, comme par le passé, de manière à être indolores. «Ils les sentent passer, maintenant, et réfléchissent à deux fois avant de se lancer dans une grève», complète cet expert.
A quoi bon faire grève ?
L'Unsa, qui a perdu beaucoup de force et de crédit dans la grève des conducteurs de train du RER A en décembre dernier - un conflit qui a duré plusieurs semaines et s'est soldé par une victoire de la direction qui a refusé de céder à la pression des grévistes -, ne se sent plus la force de demander des efforts, en vain, à ses militants. «La situation est la même, les salariés ont compris que Nicolas Sarkozy ne lâchera rien», avoue Thierry Babec. Alors à quoi bon faire grève ? D'autant que les appels à cesser le travail lors des précédentes journées de mobilisation - en juin et septembre - n'ont pas été couronnées de succès. Loin de là. Les taux de grévistes, en baisse sur la période, ont rarement dépassé les 20% - alors que toutes les centrales appelaient à protester contre la réforme qui impactera les salariés à compter de 2017 - et le service minimum, imposé par le gouvernement en 2008, a fortement limité le blocage du trafic. Nombre de lignes fonctionnaient normalement et les perturbations étaient minimes sur les autres, moins pires que prévues. Or une grève, pour être efficace, doit être paralysante. Si ce n'est pas le cas, cela s'apparente à un coup d'épée dans l'eau.
Le taux de grévistes de mardi sera déterminant
Rien n'indique d'ailleurs que les autres centrales, qui ont maintenu leur préavis de grève reconductible, appelleront à la poursuite du mouvement le 13 au matin. «Un préavis de grève illimité signifie que nous n'avons pas spécifié de date et d'heure de fin, répondant ainsi aux contraintes législatives et réglementaires relatives aux modalités de pose d'un préavis dans notre service public, précise la CGT-RATP. L'ensemble des agents est invité à se réunir en assemblées générales le 13 octobre au matin afin de décider en conscience et collectivement des suites à donner à la mobilisation.»
Manière juridique de se couvrir, au cas où... Le taux de grévistes mardi sera donc déterminant. Et conditionnera largement la suite du mouvement, d'autant plus que la défection de l'Unsa-RATP aura, c'est sûr, un impact sur le trafic et peut-être même sur la volonté des adhérents des autres syndicats d'en découdre. Confirmation dimanche soir lorsque la RATP dévoilera ses prévisions de trafic pour mardi, une fois reçues toutes les déclarations préalables des grévistes.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Réforme des retraites
Retraites: une nouvelle journée de manifestations le 16 octobre
LEMONDE.FR avec AFP | 08.10.10 | 15h50 • Mis à jour le 08.10.10 | 16h02Les syndicats ont décidé d'appeler à une journée supplémentaire de manifestations contre le projet de réforme des retraites le samedi 16 octobre, qui vient s'ajouter à celle déjà prévue le 12 octobre, selon des sources syndicales.
Les huit organisations de l'intersyndicale nationale (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, FSU, Solidaires et UNSA) se sont réunies vendredi 8 octobre à la mi-journée au siège de l'UNSA. La journée du 16 octobre sera la seconde journée de manifestations organisée un week-end depuis le début de la mobilisation contre le projet gouvernemental.
Une journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations a déjà été programmée mardi 12 octobre, plusieurs fédérations s'étant prononcées en faveur de grèves reconductibles. Des préavis de grève ont été déposés dans 85 réseaux de transports urbains, dont 29 préavis reconductibles.
Alors que le débat parlementaire sur la réforme des retraites se poursuit au Sénat, le gouvernement refuse de reculer sur l'âge de départ à la retraite.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Réforme des retraites
Deux jeunes filles brûlées au visage lors du blocage d'un lycée
Deux lycéennes ont été brûlées au visage en Haute-Savoie, dont une sérieusement, à l'allumage d'un tonneau rempli de matière inflammable lors d'une manifestation lycéenne spontanée vendredi, a indiqué la préfecture.
L'incident s'est déroulé quand «plusieurs dizaines» d'élèves du lycée Guillaume Fichet, à Bonneville, se sont rassemblés pour bloquer l'entrée de leur établissement, répondant à l'appel d'un tract anonyme diffusé la veille et appelant à un «blocus» pour contester la réforme des retraites.
«Il y avait sur place un tonneau rempli de matières inflammables. Les deux garçons majeurs, que les victimes accompagnaient, l'ont allumé et il y a eu un retour de flammes», a expliqué à l'AFP le préfet de Haute-Savoie, Jean-Luc Videlaine, confirmant une information de la radio locale ODS.
Le ministre de l'Education, Luc Chatel, a vivement dénoncé «l'irresponsabilité de tous ceux qui mettent les lycéens en danger en les appelant à participer à des actions qui risquent de dégénérer». Déjà, vendredi matin, Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy, avait usé des mêmes arguments, lors d'une interview sur RTL.
Identifiés par «plusieurs» témoins, les deux garçons, âgés de 18 ans et élèves du lycée, ont été interpellés par les gendarmes et placés en garde à vue.
Fumée
«Le tonneau a été amené par plusieurs personnes de leur groupe pour faire de la fumée, malgré l'interdiction des gendarmes qui étaient présents, une dizaine de minutes avant l'allumage», a expliqué le capitaine de gendarmerie Philippe Gravier, de la brigade de Bonneville.
Les deux victimes ont été immédiatement hospitalisées, la plus touchée devant être évacuée vers un service spécialisé à Lyon.
Après l'incident, les élèves ont rapidement regagné les cours dans leur établissement, qui a mis en place une cellule psychologique, selon Jean-Luc Videlaine.
Jeudi, des centaines de lycéens ont manifesté dans de nombreuses villes moyennes de province contre le projet de réforme des retraites, se mobilisant notamment via les réseaux sociaux, mais sans mot d'ordre national de leurs organisations.
(Source AFP)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Réforme des retraites
RETRAITES ENSEMBLE POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI
contact: ensemblepourleretrait@gmail.com
Après plusieurs manifestations qui ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes à Tours, des assemblées générales interprofessionnelles ont réuni des salariés de différents secteurs et de différentes organisations syndicales : Poste, télécommunications, santé, sociaux, cheminots, culture, éducation, CNAV, transports, animation, des militants de FO, SUD-solidaires, CGT, FSU... et des non syndiqués, ainsi que des retraités des chômeurs et des étudiants.
Conscients que seul un mouvement de grève reconductible allant vers un blocage de l’économie pourra faire céder le gouvernement, nous appelons les salariés, chômeurs retraités, étudiants à s'engager dans la lutte pour le retrait du projet de contre-réforme des retraites.
Pour ancrer la mobilisation dans le département, les assemblées générales doivent se multiplier dans les entreprises, les services,
ateliers, ...
Nous devons débattre et discuter de la grève reconductible ensemble à partir du 12 octobre : le 13 on continue!
Site et appel, à signer des syndicalistes pour la grève générale : syndicalistesunitaires.org
Nous appelons à maintenir la pression en participant massivement à :
- la grève et à la manifestation du mardi 12 octobre 2010 à 10h, place de la liberté
- des Assemblées générales interprofessionnelles ouvertes à tous :
le mardi 12 octobre à 14h après la manifestation
le mercredi 13 octobre à 14h Au foyer des cheminots, 11 rue blaise pascal
Un rassemblement interprofessionnel le mercredi 13 octobre à 18h place jean jaurès
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Réforme des retraites
Besancenot gare de Lyon vendredi 8 Octobre 2010
envoyé par IlRosso. - L'info video en direct.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Réforme des retraites
Ensemble pour le retrait du projet de loi sur les retraites et pour nos revendications
Il faut maintenant un mouvement reconductible et bloquer leur système économique
Après le Parlement, le Sénat va voter la loi de contre-réforme des retraites qui allonge le nombre d’années de travail pour toutes et tous et pénalise plus encore les salarié-e-s aux carrières discontinues, les femmes et celles et ceux exposé-e-s aux métiers pénibles. Cette réforme n’a comme objectif que de faire des économies sur le dos des travailleurs/ses tout en sapant les bases de notre système de retraites par répartition pour le livrer aux assurances et aux banques.
Le travail d’explications mené depuis des mois, l’unité d’action syndicale, les millions de manifestant-e-s lors des mobilisations de mai, juin, septembre et du 2 octobre, ont créé un rapport de force qui montre que les salarié-e-s peuvent gagner et imposer au gouvernement le retrait de son projet de loi. Malgré ce désaveu massif, ce gouvernement noyé dans les magouilles et les dérives racistes refuse de retirer son projet, tentant d’imposer une défaite et un recul majeurs au mouvement social.
Les jours qui viennent sont décisifs. De partout la colère et la volonté de se mobiliser montent. Nos revendications sur les salaires, les conditions de travail, l’emploi, s’ajoutent partout à notre refus de ce recul social.
Syndicalistes CGT, SOLIDAIRES, FSU, FO, CFDT, CNT, CDMT, CTU, LAB, STC nous mettons tout en œuvre pour que, dès maintenant, se développe un mouvement interprofessionnel d’ampleur dans tout le pays : la grève générale, reconductible, le blocage de l’économie par celles et ceux qui la font tourner mais n’en profitent pas, sont à l’ordre du jour.
C’est maintenant qu’il faut y aller, pour gagner !
Contacts :
Jean-Pierre Delannoy 06 23 26 70 63 (CGT)
Catherine Lebrun 06 81 04 28 21 (Solidaires)
Christian Mahieux 06 83 43 00 84 (Solidaires)
Robert Pelletier 06 43 59 26 61 (CGT)
Alain Ponvert 02 35 19 95 99 (FSU)
Laurent Zappi 06 85 92 70 35 (FSU)
N'allez pas à la Bastille, c'est au Sénat que se joue notre avenir !
tristana a écrit:Appel de 450 syndicalistes : pour le retrait du projet de loi ...Il faut maintenant un mouvement reconductible et bloquer leur système économique
Ensemble pour le retrait du projet de loi sur les retraites et pour nos revendications
Il faut maintenant un mouvement reconductible et bloquer leur système économique
Après le Parlement, le Sénat va voter la loi de contre-réforme des retraites qui allonge le nombre d’années de travail pour toutes et tous et pénalise plus encore les salarié-e-s aux carrières discontinues, les femmes et celles et ceux exposé-e-s aux métiers pénibles. Cette réforme n’a comme objectif que de faire des économies sur le dos des travailleurs/ses tout en sapant les bases de notre système de retraites par répartition pour le livrer aux assurances et aux banques.
Le travail d’explications mené depuis des mois, l’unité d’action syndicale, les millions de manifestant-e-s lors des mobilisations de mai, juin, septembre et du 2 octobre, ont créé un rapport de force qui montre que les salarié-e-s peuvent gagner et imposer au gouvernement le retrait de son projet de loi. Malgré ce désaveu massif, ce gouvernement noyé dans les magouilles et les dérives racistes refuse de retirer son projet, tentant d’imposer une défaite et un recul majeurs au mouvement social.
Les jours qui viennent sont décisifs. De partout la colère et la volonté de se mobiliser montent. Nos revendications sur les salaires, les conditions de travail, l’emploi, s’ajoutent partout à notre refus de ce recul social.
Syndicalistes CGT, SOLIDAIRES, FSU, FO, CFDT, CNT, CDMT, CTU, LAB, STC nous mettons tout en œuvre pour que, dès maintenant, se développe un mouvement interprofessionnel d’ampleur dans tout le pays : la grève générale, reconductible, le blocage de l’économie par celles et ceux qui la font tourner mais n’en profitent pas, sont à l’ordre du jour.
C’est maintenant qu’il faut y aller, pour gagner !
Contacts :
Jean-Pierre Delannoy 06 23 26 70 63 (CGT)
Catherine Lebrun 06 81 04 28 21 (Solidaires)
Christian Mahieux 06 83 43 00 84 (Solidaires)
Robert Pelletier 06 43 59 26 61 (CGT)
Alain Ponvert 02 35 19 95 99 (FSU)
Laurent Zappi 06 85 92 70 35 (FSU)
C’est maintenant qu’il faut y aller, pour gagner !
Aller où ? A la Bastille ? Derrière Thibault et Chéreque ?
Si mardi à Montparnasse, l'ensemble de la gôche et de l'extréme gôche, et les illustres syndicalistes sus-nommés, font le jeu de l'intersyndicale, et invitent les manifestants (nous serons encore nombreux, massifs, décidés, dangereux pour le pouvoir), à tourner les talons et partir vers une Bastille prise il y a plus de 200 ans, plutôt que nous diriger vers le Sénat, une Bastille à prendre aujourd'hui, alors cette "gauche - et extréme gauche - républicaine, sérieuse et responsable" aura bien méritée de la patrie !
Dans le Monde d'hier soir ce titre:
" L'Elysée veut refermer au plus vite le dossier de la réforme des retraites"
Reçu cinq sur cinq par l'ensemble des partenaires sociaux politiques et syndicaux:
"Ne vous inquiétez pas Monsieur le Président, on s'occupe de tout !"
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Réforme des retraites
tristana a écrit:
Syndicalistes CGT, SOLIDAIRES, FSU, FO, CFDT, CNT, CDMT, CTU, LAB, STC nous mettons tout en œuvre pour que, dès maintenant, se développe un mouvement interprofessionnel d’ampleur dans tout le pays : la grève générale, reconductible, le blocage de l’économie par celles et ceux qui la font tourner mais n’en profitent pas, sont à l’ordre du jour.
Bloquer l'économie c'est bien...
et faisons le de façon positive :
Faisons tourner les transports en commun et laissons les gens voyager gratuitement, désactivons les péages autoroutiers, repartissons les denrées alimentaires stockées dans les grandes surfaces, organisons la mise en place de distribution directe et gratuite des produits manufacturés et de l’énergie depuis les centres de production.
Voilà comment bloquer vraiment et définitivement cette économie et faire d'une grève générale, forcément ainsi approuvée par l'immense majorité, une passerelle immédiate vers une société nouvelle .
Le papier monnaie ne se mange pas.
Invité- Invité
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