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Réforme des retraites

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Réforme des retraites - Page 13 Empty Re: Réforme des retraites

Message  Invité Sam 9 Oct - 11:43

71% des Français favorables à la journée de mobilisation sur les retraites
Plus de sept Français sur dix (71%) considèrent que le mouvement social de mardi contre la réforme des retraites est justifié, indique un sondage Ifop pour Sud-Ouest Dimanche selon lequel le soutien de l'opinion "gagne en fermeté", 42% jugeant la grogne "tout à fait justifiée".
http://actu.orange.fr/une/71-des-francais-favorables-a-la-journee-de-mobilisation-sur-les-retraites_59807.html

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Réforme des retraites - Page 13 Empty Re: Réforme des retraites

Message  nico37 Sam 9 Oct - 13:40

COMMUNIQUE DE PRESSE
UNSEN Cgt Educ'Action 263 rue de Paris (Case 549) 93515 MONTREUIL CEDEX
Mel : unsen@ferc.cgt.fr - Site : www.unsen.cgt.fr
Contact Presse : Nicole Hennache TEL. 01 48 18 81 47
Patrick Désiré TEL. 06 81 25 52 07

Il faut généraliser les grèves !

La CGT Educ'action appelle l'ensemble des personnels de l'Éducation à participer massivement à la grève du mardi 12 octobre, à proposer et décider de sa reconduction dans les assemblées générales le 12 et les jours suivants.

Avec l'ensemble des salariés, du privé et du public, les personnels doivent débattre des conditions d'élargissement et d'approfondissement de l'action engagée depuis plusieurs semaines.

Le gouvernement doit prendre en compte la colère qui monte parmi les salariés et les jeunes de ce pays.

Il doit entendre nos revendications sur les retraites, l'emploi et les salaires, nos conditions de travail et la défense des services publics, notamment celui de l'Éducation.

Montreuil, le 8 octobre 2010

nico37

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Réforme des retraites - Page 13 Empty appel de 450 syndicalistes

Message  panchoa Sam 9 Oct - 13:53

"Dans l’unité, 450 syndicalistes lancent un appel" vu bellaciao
samedi 9 octobre 2010


Ensemble pour le retrait du projet de loi sur les retraites et pour nos revendications Il faut maintenant un mouvement reconductible et bloquer leur système économique

Après le Parlement, le Sénat va voter la loi de contre-réforme des retraites qui allonge le nombre d’années de travail pour toutes et tous et pénalise plus encore les salarié-e-s aux carrières discontinues, les femmes et celles et ceux exposé-e-s aux métiers pénibles. Cette réforme n’a comme objectif que de faire des économies sur le dos des travailleurs/ses tout en sapant les bases de notre système de retraites par répartition pour le livrer aux assurances et aux banques.

Le travail d’explications mené depuis des mois, l’unité d’action syndicale, les millions de manifestant-e-s lors des mobilisations de mai, juin, septembre et du 2 octobre, ont créé un rapport de force qui montre que les salarié-e-s peuvent gagner et imposer au gouvernement le retrait de son projet de loi. Malgré ce désaveu massif, ce gouvernement noyé dans les magouilles et les dérives racistes refuse de retirer son projet, tentant d’imposer une défaite et un recul majeurs au mouvement social.

Les jours qui viennent sont décisifs. De partout la colère et la volonté de se mobiliser montent. Nos revendications sur les salaires, les conditions de travail, l’emploi, s’ajoutent partout à notre refus de ce recul social.

Syndicalistes CGT, SOLIDAIRES, FSU, FO, CFDT, CNT, CDMT, CTU, LAB, STC nous mettons tout en oeuvre pour que, dès maintenant, se développe un mouvement interprofessionnel d’ampleur dans tout le pays : la grève générale, reconductible, le blocage de l’économie par celles et ceux qui la font tourner mais n’en profitent pas, sont à l’ordre du jour.

C’est maintenant qu’il faut y aller, pour gagner !

8 octobre 2010

Pour signer : signature.appeldes450@yahoo.fr

http://appel.des.450.syndicalistes....


panchoa

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Réforme des retraites - Page 13 Empty Re: Réforme des retraites

Message  nico37 Dim 10 Oct - 11:22

Tract CGA Montpellier 12/10 (.pdf)

ADRESSE A TOUS LES TRAVAILLEURS

A l’initiative de cheminots de la Gare de l’Est et d’enseignants du 18ème, nous avons été une centaine de salariés (du rail, de l’éducation, de la poste, de pme de l’agro-alimentaire, de l’informatique…), de retraités, chômeurs, étudiants, travailleurs avec ou sans papiers, syndiqués ou non, à nous réunir le 28 septembre et le 05 octobre pour discuter des retraites et plus largement des attaques que nous subissons et des perspectives pour faire reculer ce gouvernement.
Nous avons été des millions à manifester et faire grève lors des dernières journées d’action. Le gouvernement ne recule toujours pas. Seul un mouvement de masse sera en mesure de le faire. Cette idée fait son chemin au travers des discussions autour de la grève illimitée, générale, reconductible et du blocage de l’économie…
La forme que le mouvement prendra est notre affaire. C’est à nous tous de le construire sur nos lieux de travail avec des comités de grève, dans nos quartiers au travers d’Assemblées Générales souveraines. Ils doivent réunir le plus largement possible la population travailleuse, coordonnés à l’échelon nationale avec des délégués élus et révocable. C’est à nous de décider des moyens d’actions, des revendications… Et à personne d’autre.
Laisser les Chérèque (CFDT), Thibault (CGT) et Cie décider à notre place, c’est se préparer à de nouvelles défaites. Chérèque est pour les 42 annuités. On ne peut pas non plus avoir confiance en Thibault qui ne revendique pas le retrait de la loi, comme nous n’oublions pas qu’en 2009 il buvait le Champagne avec Sarkozy alors que des milliers d’entre nous étaient licenciés, nous laissant nous faire battre séparément. Nous n’avons pas plus confiance dans les prétendus « radicaux». La radicalité de Mailly (FO) c’est de serrer la main d’Aubry en manif alors que le PS vote les 42 annuités. Quant à Sud-Solidaires, à la CNT ou l’extrême gauche (LO, NPA), ils ne nous offrent d’autres perspectives que l’unité syndicale. C’est à dire l’unité derrière ceux qui veulent négocier des reculs.
Si aujourd’hui, ils enfourchent le cheval de la grève reconductible, c’est surtout pour éviter de se faire déborder. Le contrôle de nos luttes sert de monnaie d’échange pour être admis à la table des négociations…
pourquoi ? Pour, comme il est écrit dans la lettre signée par sept organisations syndicales de la CFTC à Solidaire, « faire entendre le point de vue des organisations syndicales dans la perspective de définir un ensemble de mesures justes et efficaces pour assurer la pérennité du système de retraites par répartition. »
Peux-t-on croire un instant qu’il peut y avoir une entente possible avec les casseurs de nos retraites depuis 1993, avec ceux qui ont entrepris la démolition méthodique de nos conditions de vie et de travail ?
La seule unité capable de faire reculer ce gouvernement et les classes dirigeantes, c’est de s’unir public et privé, salariés et chômeurs, retraités et jeunes, travailleurs avec ou sans papiers, syndiqués ou non, à la base dans des AG communes et en contrôlant nous même nos luttes.
Nous pensons que le retrait de la loi sur les retraites est l’exigence minimale. Cela ne saurait suffire. Des centaines de milliers de vieux travailleurs survivent déjà avec moins de 700 euros par mois, pendant que des centaines de milliers de jeunes vivotent avec le RSA, quand ils l’ont, faute de travail. Pour des millions d’entre nous, le problème cruciale c’est déjà de pouvoir manger, se loger et se soigner. De cela nous ne voulons pas.
Oui, les attaques contre les retraites sont l’arbre qui cache la forêt. Depuis le début de la crise, les classes dirigeantes avec l’aide de l’Etat jettent à la rue des centaines de milliers de travailleurs, suppriment des milliers de postes dans les services publics. Et nous en sommes qu’au début. La crise continue et les attaques contre nous vont devenir de plus en plus violente.
Pour faire face, nous ne devons surtout pas avoir confiance dans les partis de la gauche (PS, PCF, PG …). Ils ont toujours gérés loyalement les affaires de la bourgeoisie en ne remettant jamais en cause la propriété privée industrielle et financière ainsi que la grande propriété foncière. D’ailleurs en Espagne comme en Grèce, c’est la gauche au pouvoir qui organise l’offensive du capital contre les travailleurs. Pour nos retraites, la santé, l’éducation, les transports et pour ne pas crever de faim, les travailleurs devront accaparer les richesses produites pour subvenir à leur besoin.
Dans cette lutte, nous ne devons pas apparaître comme défendant des intérêts catégoriels mais ceux de toute la population travailleuse y compris les petits paysans, marins-pêcheurs, petits artisans, petits boutiquiers, qui est jetée dans la misère avec la crise du capitalisme. Nous devons les entrainer et nous mettre à la tête de toutes les luttes pour mieux nous en prendre au Capital.
Que nous soyons salariés, chômeurs, précaires, travailleurs sans papiers et cela quelque soit notre nationalité, c’est toute la population travailleuse qui est dans le même bateau.

Rendez-vous pour en discuter en AG interpro

Mardi 12 octobre à 18h et le Mercredi 13 octobre à 17h Bourse du travail, métro République

Des travailleurs et précaires de l’AG interpro de la Gare de l’Est

nico37

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Réforme des retraites - Page 13 Empty Sur le communiqué de l'Intersyndicale du 8 octobre

Message  Drakken Dim 10 Oct - 19:46


La mobilisation sur les retraites entre dans une phase décisive

Les mobilisations et le soutien de la population ont contraint le gouvernement à annoncer hier quelques mesures ciblées et limitées. Dans le même temps, il accélère le processus par un vote anticipé des articles 5 et 6 de la loi portant sur les mesures d’âges.

Ces annonces ne sont pas de nature à modifier le caractère injuste et inefficace de la loi sur les retraites dénoncé par une large majorité des salariés et toutes les organisations syndicales.

Le gouvernement diffuse des contrevérités concernant la pénibilité du travail, le financement de nos retraites, la justice de la réforme, l’amélioration du sort des femmes…

Après avoir refusé le dialogue avec les organisations syndicales, être passé en force à l’Assemblée Nationale, il contraint et précipite le débat au Sénat. Il espère désamorcer le processus de mobilisation qui s’amplifie.

La détermination des organisations syndicales à agir contre cette réforme injuste reste intacte.

Les organisations syndicales réaffirment leur ferme attachement à la retraite à 60 ans et à la possibilité de partir à 65 ans avec une retraite à taux plein.

Elles exigent la tenue d’un véritable débat pour la prise en compte d’alternatives permettant de garantir l’avenir de notre système de retraite par répartition.

Une autre réforme juste et efficace est possible.

Le 12 octobre s’annonce comme une journée de grèves et manifestations de très grande ampleur comme en témoignent les multiples appels unitaires dans les secteurs professionnels et les départements.

C’est pourquoi les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA vont mettre à profit les prochains jours pour élargir et amplifier la mobilisation de toutes et tous pour qu’elle soit déterminante. Elles appellent leurs organisations à prendre ensemble des initiatives dans les territoires, les entreprises et les administrations. La tenue d’assemblées générales et l’organisation de consultations unitaires des salariés sur leur lieu de travail pourront permettre de définir démocratiquement le rythme, les formes et les suites de l’action.

Les organisations syndicales décident d’ores et déjà d’un nouveau rendez-vous de manifestations permettant la convergence des mobilisations interprofessionnelles et intergénérationnelles le samedi 16 octobre 2010.

Elles se reverront le 14 octobre pour évaluer à nouveau la situation et envisager les suites.

Communiqué des organisations CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA du 8 octobre 2010

Ce communiqué doit appeler quelques commentaires :

1.
Le 12 octobre s’annonce comme une journée de grèves et manifestations de très grande ampleur comme en témoignent les multiples appels unitaires dans les secteurs professionnels et les départements.
Il est fort probable que le nombre de grévistes pour la journée du 12 va décroître. Ces journées d'action ne sont nullement un tremplin pour la mobilisation, mais se présentent comme une course d'obstacle. La machine à démobiliser marche à fond. Depuis juin, c'est l'accumulation de manifs et grèves et cela pèse. Tout cela pour pouvoir justifier, " ce n'est pas de notre faute, c'est celle des travailleurs qui ne veulent pas. Sans être prophète, je pense que l'on ne va pas tarder d'entendre ce genre de raisonnement à loisir.
Dans le Monde du 10 octobre on peut lire
Quant à M. Grignard, il a jugé utile de faire la mise au point suivante : la CFDT ne croit pas à la grève générale. Elle pense que le 12 "ne sera pas une grande journée de grèves, beaucoup de salariés rechignant à perdre une journée de salaire". Et elle estime que si grèves il y a, celles-ci doivent être décidées par une majorité de salariés en veillant à ce que leurs formes d'action restent populaires. Les débats risquent d'être vifs lors du prochain rendez-vous, le 14 octobre
.
La machine à faire perdre est en marche...

2.
C’est pourquoi les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA vont mettre à profit les prochains jours pour élargir et amplifier la mobilisation de toutes et tous pour qu’elle soit déterminante. Elles appellent leurs organisations à prendre ensemble des initiatives dans les territoires, les entreprises et les administrations. La tenue d’assemblées générales et l’organisation de consultations unitaires des salariés sur leur lieu de travail pourront permettre de définir démocratiquement le rythme, les formes et les suites de l’action.
Cela s'appelle je me défausse par en bas.
Quand un problème se pose dans un atelier, une usine, il apparaît comme normal que les salariés concernés prennent des dispositions et il apparaîtrait comme anormal qu'ils demandent l'autorisation à Thibault, Mailly ou leurs homologues de décider à leur place (et malgré cela, lors par exemple des grèves dans les transports publics, lors du vote de la loi sur les retraites des régimes spéciaux, c'est ce qu'ils ont fait). Quand un problème se pose au niveau national, les directions syndicales donnent toute latitude à la base pour faire ce qu'ils devraient faire.
3.
Les organisations syndicales décident d’ores et déjà d’un nouveau rendez-vous de manifestations permettant la convergence des mobilisations interprofessionnelles et intergénérationnelles le samedi 16 octobre 2010.

Elles se reverront le 14 octobre pour évaluer à nouveau la situation et envisager les suites.
C'est la course d'obstacle qui continue, le 16 et puis le 18, et pourquoi pas le 20. Tout sauf la grève générale.

4. Grève générale ou grève reconductible.
L'aversion des militants syndicaux à la base est telle qu'elle donne à la grève reconductible, contrôlée et dirigée par les grévistes, l'air d'une solution. C'est une autre impasse. Ce ne sont pas les grèves reconductibles qui briseront l'offensive gouvernementale, c'est la grève générale, tous ensemble et pas chacun dans son coin.
Mais nous ne militons pas en dehors du temps et de l'espace. Je serai dans ce processus, tout en continuant d'expliquer qu'il est de la responsabilité des directions syndicales d'appeler à la grève générale, d'appeler à la manifestation nationale à Paris, tous ensemble, le même jour, au même moment, à l'Assemblée Nationale ou à l'Elysée surement pas entre Barbès et Pigalle...



Drakken

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Réforme des retraites - Page 13 Empty Re: Réforme des retraites

Message  nico37 Dim 10 Oct - 20:14

Toutes et tous ensemble : Généralisons la grève !


Après 2 journées de grèves et une journée de manifestation massive, il devient de plus en plus évident pour les travailleurs et les travailleuses, ainsi que pour de nombreux militant-e-s syndicalistes que la stratégie des grèves de 24 heures menée par les directions des grandes confédérations syndicales est une stratégie défaitiste, qui est incapable de faire plier le gouvernement et le patronat.

Le gouvernement lui même a reconnu par ministres interposés que leur seule crainte était le blocage du pays par un mouvement de grève interprofessionnel et illimité. Nous n'avons aucun crédit à accorder à ceux qui, une fois de plus, nous promettent que lorsqu'ils seront au pouvoir, ils reviendront en arrière sur la destruction des retraites. Nous n'avons pas non plus à attendre que les bureaucraties syndicales construisent la grève à notre place. Pour construire la lutte, il faut nous organiser nous-mêmes à la base. C'est ce qui se dessine dans de nombreux secteurs (transports, chimie, port, communaux, santé,...) lorsque, loin de se contenter de journées de grève de 24 heures, les salarié-e-s décident de la reconduction de la grève ou se posent la question de le faire.

La Coordination des Groupes Anarchistes réaffirme son soutien à toutes les initiatives visant à reconduire et généraliser la grève, ainsi qu'à en maximiser les effets (par le blocage de la production et des flux économiques). Nous sommes convaincue-e-s que c'est uniquement sur le terrain du rapport de force avec l'Etat et la Bourgeoisie, que nous reprendrons aux tenants du pouvoir ce qu'ils nous vole, et que nous reprendrons le contrôle de nos vies.
L'offensive patronale contre nos retraites s'inscrit dans la volonté des possédants, avec l'aide de l'Etat, de s'approprier une part toujours plus importante de notre travail et des richesses que nous produisons. Cela démontre une nouvelle fois qu'il n'y a aucune perspective d'émancipation réelle pour les exploité-e-s dans le cadre du système capitaliste et étatique.

Partout où nous vivons et travaillons, organisons-nous par nous même, en assemblées générales, comités de grève et coordinations de lutte, pour généraliser la grève, construire le rapport de force avec le pouvoir, et mettre un coup d'arrêt à la politique de casse sociale.

C'est en reprenant le chemin de l'offensive que nous créerons les bases d'une autre organisation sociale, fondée sur la propriété commune des moyens de production et de distribution, leur gestion directe par les travailleuses et les travailleurs, afin de garantir à toutes et tous un accès égal au bien être, à la prise de décisions et aux richesses produites, et d'en finir ainsi avec l'exploitation et la domination.

le 10/10/2010

Relations Extérieures de la Coordination des Groupes Anarchistes

nico37

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Réforme des retraites - Page 13 Empty La grève des transports va faire flop !

Message  Eninel Dim 10 Oct - 21:29

Je veux confirmer ici les propos alarmiste du camarade Drakken.

Parce que les conféderations syndicales se seront refusés a appeler clairement à la Grève Générale, parce qu'elles auront d'autorité fixé le trajet de la manif parisienne, loin du Sénat où nos affaires se traitent, la mobilisation à la RATP (sans doute aussi à la SNCF) va être minable. Ce sera du 30% le 12 octobre et des reconductions le 13 extrêmement minoritaires, le 14 ça roulera à 100%.

Pourtant la mobilisation à Paris mardi dépassera tout les pronostiques, se sera du 400 000, voir 500 000 manifestants, à l'échelle du pays: 4 millions, mais cela ne suffit pas.

Parce que le POI, LO, le NPA n'auront jamais ouvert une perspective de victoire, perspective passant par une dénonciation sans ambiguité de la posture de "fausse opposition" de l'intersyndicale, et une prise en charge politique de la nécéssité d'une montée en masse sur Paris, cette première vague révolutionnaire des travailleurs en France va se rompre violemment.

Samedi 16 il y aura une des dernières manifs "balais", un million de manifestants peut-être sur toute la France, et la loi sera voté. Peut être se jour quelques milliers de gauchistes devant l'Assemblée Nationale qui se feront sans ménagement gazés, mais ce sera fini.

La responsabilité de cette dramatique défaite ne sera pas à mettre à l'actif des travailleurs mais au compte des directions NPA LO POI qui depuis trop longtemps on abandonnés le terrain de la lutte des classes, du marxisme, se contentant de se fondre dans le jeu corrompu et électoraliste de la V République.

Assurément, les militants révolutionnaires de ces partis, vont être dans l'obligation morale de quitter ces navires en déperdition et rejoindre qu'elles en soient les difficultés, des groupe trotskystes ou centristes comme le sont le groupe qui édite "Combattre pour le Socialisme", le groupe CCI-T et le groupe "Le Militant". C'est chez eux qu'existe le potentiel et le matériel pour aller à la construction d'un Parti Ouvrier Révolutionnaire, une Internationale Ouvrière Révolutionnaire.

Il faut faire vite. Une deuxiéme vague révolutionnaire va vite déferler, puisque l'impérialisme français est bien incapable, comme les autres, à garantir la moindre stabilité économique, sociale et politique dans le secteur où il sévit.

Paradoxalement, les travailleurs sortent de ce premier acte, beaucoup plus lucide, beaucoup plus fort vis à vis de leurs amis et leurs faux-amis. Ils ont su, malgrès les tentatives de débauches répétées et éhontées, préserver leurs forces. C'est bien là le principal.

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Réforme des retraites - Page 13 Empty Re: Réforme des retraites

Message  tristana Lun 11 Oct - 7:55

Eninel, le défaitisme révolutionnaire a le vent en poupe! Lenine serait fier de toi s'il vivait encore!
Tes efforts sont louables, tout comme ceux de l'UNSA RATP, pour éviter que les salariés perdent des plumes dans un combat perdu d'avance.
En effet, le trajet de la manifestation parisienne a démobilisé l'ensemble des travailleurs de ce pays, et l'on peut d'ores et déjà affirmer que le NPA porte la lourde responsabilité de l'échec.
Dès la défaite, le CCI (T), CPS, le groupe Militant, ainsi que l'UNSA RATP, auront la lourde tâche de reprendre le flambeau et d'organiser la masse des travailleurs désarçonnés!
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Réforme des retraites - Page 13 Empty Re: Réforme des retraites

Message  nico37 Lun 11 Oct - 8:14

Solidaires a refait la une de son site c'est du sérieux Laughing
Sinon http://www.solidaires.org/article32973.html

nico37

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Réforme des retraites - Page 13 Empty Re: Réforme des retraites

Message  eamc Lun 11 Oct - 9:39

tristana a écrit:Eninel, le défaitisme révolutionnaire a le vent en poupe! Lenine serait fier de toi s'il vivait encore!
Tes efforts sont louables, tout comme ceux de l'UNSA RATP, pour éviter que les salariés perdent des plumes dans un combat perdu d'avance.
En effet, le trajet de la manifestation parisienne a démobilisé l'ensemble des travailleurs de ce pays, et l'on peut d'ores et déjà affirmer que le NPA porte la lourde responsabilité de l'échec.
Dès la défaite, le CCI (T), CPS, le groupe Militant, ainsi que l'UNSA RATP, auront la lourde tâche de reprendre le flambeau et d'organiser la masse des travailleurs désarçonnés!

Je ne crois pas qu'il s'agisse de " défaitisme ". Il s'agit d'être lucide. Il y a des salariés qui ont fait toutes les grèves/manifestation depuis le mois d'avril et qui en ont ras-le-bol de perdre du fric pour un résultat qui est nul.
Comment apprécies-tu la succession des journées d'action ? Est-ce un tremplin vers un futur radieux ou un obstacle supplémentaire ?
Pour ma part, je vois les directions syndicales arc-boutées pour empêcher tout mouvement d'ensemble. Les journées d'action ressemblent plus à la soupape de la cocotte-minute qu'à autre chose. Leur seul problème, c'est qu'il y a de la pression et que dessous, il y a le feu. Et que les directions syndicales ne voient pas comment sortir de la situation en évitant à la fois l'affrontement et la défaite devant le gouvernement Sarko.
C'est dans ce cadre que l'on doit comprendre les débats au sein de la CGT ou des autres confs. Renvoyer à la base de décider, c'est pour les directions des confs, une façon de se laver les mains.
Sur la question de l'itinéraire, coluche disait qu'à Tremblay-les-gonesses, on pouvait manifester tous les jours entre la station d'épuration et le cimetière.

eamc

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Réforme des retraites - Page 13 Empty Défaitiste ? trotsky ?

Message  Eninel Lun 11 Oct - 12:07

Où va la France ?

Léon Trotsky
L'heure de la décision approche : sur la situation en France

18 décembre 1938

Chaque jour, que nous le voulons ou non, nous nous persuadons que la Terre continue à tourner autour de son axe. De même, les lois de la lutte des classes agissent indépendamment du fait que nous les reconnaissions ou non. Elles continuent à agir en dépit de la politique du Front populaire. La lutte des classes fait des Fronts populaires son instrument. Après l'expérience de la Tchécoslovaquie, c'est maintenant le tour de la France : les plus bornés et les plus arriérés ont une nouvelle occasion de s'instruire.

Le Front populaire est une coalition de partis. Toute coalition, c'est-à-dire toute alliance politique durable a nécessairement comme programme d'action, le programme du plus mesuré des partis coalisés. Le Front populaire signifiait dès le début que socialistes et communistes plaçaient leur activité politique sous le contrôle des radicaux. Les radicaux français représentent le flanc gauche de la bourgeoisie impérialiste. Sur le drapeau du parti radical sont inscrits "patriotisme" et "démocratie". Le patriotisme signifie la défense de l'empire colonial de la France; la "démocratie" ne signifie rien de réel, mais sert seulement à enchaîner au char de l'impérialisme les classes petites-bourgeoises. C'est précisément parce que les radicaux unissent l'impérialisme pillard à une démocratie de façade que, plus que tout autre parti, ils sont contraints de mentir et de tromper les masses populaires. On peut dire sans exagération que le parti de Herriot-Daladier est le plus dépravé de tous les partis français, représentant une sorte de bouillon de culture pour les carriéristes, les individus vénaux, les affairistes de la Bourse et, en général, les aventuriers de toute sorte. Puisque les partis du Front populaire ne pouvaient aller au-delà du programme des radicaux, cela signifiait pratiquement qu'il soumettait les ouvriers et les paysans au programme impérialiste de l'aile la plus corrompue de la bourgeoisie.

LE ROLE DU PARTI RADICAL.
Pour justifier la politique du Front populaire, on invoqua la nécessité de l'alliance du prolétariat et de la petite bourgeoisie. Il est impossible d'imaginer mensonge plus grossier! Le parti radical exprime les intérêts de la grande bourgeoisie et non de la petite. Par son essence même, il représente l'appareil politique de l'exploitation de la petite bourgeoisie par l'impérialisme. L'alliance avec le parti radical est par conséquent une alliance, non avec la petite bourgeoisie, mais avec ses exploiteurs. Réaliser la véritable alliance des ouvriers et des paysans n'est possible qu'en enseignant à la petite bourgeoisie comment s'affranchir du parti radical et rejeter une fois pour toutes son joug de sa nuque. Cependant le Front populaire agit en sens exactement opposé: entrés dans ce "front", socialistes et communistes prennent sur eux la responsabilité du parti radical et l'aident ainsi à exploiter et à tromper les masses populaires.

En 1936, socialistes, communistes et anarcho-syndicalistes aidèrent le parti radical à freiner et à émietter le puissant mouvement révolutionnaire. Le grand capital réussit dans les deux dernières années et demi à se remettre quelque peu de son effroi. Le Front populaire, ayant rempli son rôle de frein, ne représente dès lors pour la bourgeoisie qu'une gêne inutile. L'orientation internationale de l'impérialisme français changea aussi. L'alliance avec l'U.R.S.S. fut reconnue de peu de valeur et de grand risque, l'accord avec l'Allemagne nécessaire. Les radicaux reçurent du capital financier l'ordre de rompre avec leurs alliés, les socialistes et les communistes [1] . Comme toujours, ils l'exécutèrent sans broncher. L'absence d'opposition chez les radicaux lors du changement de cours démontra une fois de plus que ce parti était impérialiste par essence et "démocratique" seulement en paroles. Le gouvernement radical, rejetant toutes les leçons du Komintern sur le "Front unique des démocraties", se rapproche de l'Allemagne fasciste et, en passant, comme c'était évident, reprend toutes les "lois sociales" qui avaient été le produit accessoire du mouvement des ouvriers en 1936. Tout cela s'accomplit selon les strictes lois de la lutte des classes, et c'est pourquoi cela pouvait être prévu-et le fut en effet.

Mais les socialistes et les communistes, petits-bourgeois aveugles, se sont trouvés pris à l'improviste et ont couvert leur désarroi de vides déclamations: comment? eux, patriotes et démocrates, ils ont aidé à rétablir l'ordre, ils sont venus à bout du mouvement ouvrier, ils ont rendu des services inappréciables à la "République", c'est-à-dire à la bourgeoisie impérialiste, et maintenant, on les jette sans cérémonie à la poubelle. En fait, s'ils sont jetés dehors, c'est précisément pour avoir rendu à la bourgeoisie tous les services énumérés ci-dessus. La reconnaissance n'a jamais encore été un facteur de la lutte des classes.

LE MECONTENTEMENT DES MASSES.
Le mécontentement des masses trompées est grand. Jouhaux, Blum et Thorez sont contraints de faire quelque chose pour ne pas perdre définitivement leur crédit. En réponse au mouvement spontané des ouvriers, Jouhaux proclame la "grève générale", la protestation des "bras croisés"; Protestation légale, pacifique, tout à fait inoffensive! Pour vingt-quatre heures seulement, explique-t-il avec un sourire déférent à l'adresse de la bourgeoisie. L'ordre ne sera pas troublé, les ouvriers conserveront un calme "digne", pas une cheveu ne tombera de la tête des classes dominantes. Il en donne la garantie, lui, Jouhaux. "Ne me connaissez-vous pas, messieurs les banquiers, les industriels et les généraux ? Avez-vous oublié que je vous ai sauvés lors de la guerre de 1914-1918?" Blum et Thorez secondent, de leur côté, le secrétaire général de la C.G.T. : "Uniquement une protestation pacifique, une petite protestation sympathique, patriotique!". Entre-temps, Daladier rappelle des catégories importantes d'ouvriers et met la troupe en alerte. Face au prolétariat aux bras croisés, la bourgeoisie, affranchie, grâce au Front populaire, de sa panique, ne se prépare nullement, elle, à croiser les bras; elle a l'intention d'utiliser la démoralisation engendrée par le Front populaire dans les rangs ouvriers pour porter un coup décisif. Dans ces conditions, la grève ne pouvait se terminer que par un échec.

Les ouvriers français avaient passé récemment par un tumultueux mouvement gréviste avec occupation des usines. L'étape suivante ne pouvait être pour eux qu'une véritable grève générale révolutionnaire qui mît à l'ordre du jour la conquête du pouvoir. Personne n'indique ni ne peut indiquer aux masses aucune autre issue à la crise intérieure, aucun autre moyen de lutter contre le fascisme qui vient et la guerre qui approche. Chaque prolétaire français qui réfléchit comprend que le lendemain d'une grève théâtrale de 24 heures, les "bras croisés", la situation n'est pas meilleure, mais pire. Cependant, les catégories les plus importantes d'ouvriers risquent de la payer cruellement-et par la perte du travail, et par les amendes et par des peines de prison. Au nom de quoi? L'ordre ne sera en aucun cas troublé, Jouhaux le jure. Tout restera en place: la propriété, la démocratie, les colonies et, avec elles, la misère, la vie chère, la réaction et le danger de guerre. Les masses sont capables de supporter les plus grands sacrifices, mais elles veulent savoir clairement quel est l'objectif, quelles sont les méthodes, qui est l'ami, qui est l'ennemi. Cependant les dirigeants des organisations ouvrières ont tout fait pour égarer et désorienter le prolétariat. Hier encore, le parti radical était glorifié comme le plus important élément du Front populaire, comme le représentant du progrès, de la démocratie, de la paix, etc. La confiance des ouvriers dans les radicaux n'était, certes, pas très grande. Mais ils toléraient les radicaux dans la mesure où ils faisaient confiance aux partis socialiste et communiste et à l'organisation syndicale. La rupture au sommet se produisit, comme toujours en pareil cas, inopinément. Les masses furent maintenues dans l'ignorance jusqu'au dernier moment. Pis encore, les masses reçurent toujours des informations propres à permettre à la bourgeoisie de prendre les ouvriers à l'improviste. Et pourtant les ouvriers se disposèrent d'eux-mêmes à entrer en lutte. Empêtrés dans leurs propres filets, les "chefs" appellent les masses -ne riez pas !- à la "grève générale". Contre qui ? Contre les "amis" d'hier. Au nom de quoi ? Nul ne le sait. L'opportunisme s'accompagne toujours de contorsions accessoires d'aventurisme.

DE JUIN 1936 A LA GREVE DU 30 NOVEMBRE.
La grève générale est, par son essence même, un moyen révolutionnaire de lutte. Dans la grève générale, le prolétariat se rassemble, en tant que classe, contre son ennemi de classe. L'emploi de la grève générale est absolument incompatible avec la politique du Front populaire, laquelle signifie l'alliance avec la bourgeoisie, c'est-à-dire la soumission du prolétariat à la bourgeoisie. Les misérables bureaucrates des partis socialiste et communiste, de même que des syndicats, considèrent le prolétariat comme un simple instrument auxiliaire de leurs combinaisons de coulisse avec la bourgeoisie. On proposait aux ouvriers de payer une simple démonstration par des sacrifices qui ne pouvaient avoir de sens qu'au cas où il se fût agi d'une lutte décisive [2] . Comme si l'on pouvait faire faire à ces masses de millions de travailleurs des demi-tours à droite et à gauche, selon les combinaisons parlementaires! Au fond, Jouhaux, Blum et Thorez ont tout fait pour assurer l'échec de la grève; eux-mêmes ne craignent pas la lutte moins que la bourgeoisie. Mais en même temps, ils se sont efforcés de se forger un alibi aux yeux du prolétariat. C'est l'habituelle ruse de guerre des réformistes: préparer l'échec de l'action des masses et accuser ensuite les masses de l'insuccès ou, ce qui ne vaut pas mieux, se vanter d'un succès qui n'a pas eu lieu. Peut-on s'étonner de ce que l'opportunisme, complété par des doses homéopathiques d'aventurisme, n'apporte aux ouvriers que défaites et humiliations?

Le 9 juin 1936, nous écrivions: "La Révolution française a commencé." Il peut sembler que les événements aient réfuté ce diagnostic. La question est en réalité plus compliquée. Que la situation objective en France ait été et reste révolutionnaire, il ne peut y avoir de doute. Crise de la situation internationale de l'impérialisme français; liée à elle, crise interne du capitalisme français; crise financière de l'Etat; crise politique de la démocratie; désarroi extrême de la bourgeoisie; absence manifeste d'issus dans les anciennes voies traditionnelles. Cependant, comme l'indiquait déjà Lénine en 1915: "Ce n'est pas de toute situation révolutionnaire que surgit la révolution, mais seulement d'une situation telle qu'au changement objectif se joint un changement subjectif, à savoir la capacité de la classe révolutionnaire de mener des actions révolutionnaires de masse suffisamment puissantes pour briser (...) l'ancien gouvernement qui, jamais, même en période de crise, ne "tombe" si on ne le "fait" pas tomber." L'histoire récente a apporté une série de tragiques confirmations au fait que la révolution ne naît pas de toute situation révolutionnaire, mais qu'une situation révolutionnaire devient contre-révolutionnaire si le facteur subjectif, c'est-à-dire l'offensive révolutionnaire de la classe révolutionnaire, ne vient pas à temps en aide au facteur objectif.

Le grandiose tournant des grèves de 1936 a montré que le prolétariat français était prêt à la lutte révolutionnaire et qu'il était déjà entré dans la voie de la lutte. En ce sens, nous avions le plein droit d'écrire: "La Révolution française a commencé." Mais si "la révolution ne naît pas de toute situation révolutionnaire", toute révolution commençante n'est pas non plus assurée d'un développement ultérieur continu. Le commencement d'une révolution qui jette dans l'arène de jeunes générations est toujours teinté d'illusions, d'espoirs naïfs et de crédulité. La révolution a d'ordinaire besoin d'un rude coup de la part de la réaction pour faire un pas en avant plus décisif. Si la bourgeoisie française avait répondu aux grèves avec occupation des usines et aux démonstrations par des mesures policières et militaires-et cela se serait inévitablement produit si elle n'avait pas eu à son service Blum, Jouhaux, Thorez et Cie-, le mouvement, à un rythme accéléré, fut parvenu à un degré plus élevé, la lutte pour le pouvoir se serait indubitablement posée à l'ordre du jour. Mais la bourgeoisie, utilisant les services du Front populaire, a répondu par un recul apparent et des concessions temporaires: à l'offensive des grévistes, elle a opposé le ministère Blum, qui apparut aux ouvriers comme leur propre ou presque leur propre gouvernement. La C.G.T. et le Komintern ont soutenu de toutes leurs forces cette tromperie.

Quand on mène une lutte révolutionnaire pour le pouvoir, il faut voir clairement la classe à laquelle le pouvoir doit être arraché. Les ouvriers ne reconnaissaient pas l'ennemi, car il était déguisé en ami. Quand on lutte pour le pouvoir, il faut, en outre, des instruments de combat, le parti, les syndicats, les soviets. Ces instruments ont été enlevés aux ouvriers, car les chefs des organisations ouvrières ont construit un rempart autour du pouvoir bourgeois afin de le masquer, de le rendre méconnaissable et invulnérable. Ainsi la révolution commencée s'est trouvée freinée, arrêtée, démoralisée.

Les deux années et demie écoulées depuis lors ont découvert peu à peu l'impuissance, la fausseté et le vide du Front populaire. Ce qui était apparu aux masses travailleuses comme un gouvernement "populaire" s'est révélé un simple masque provisoire de la bourgeoisie impérialiste. Ce masque est maintenant jeté. La bourgeoisie pense, apparemment, que les ouvriers sont suffisamment trompés et affaiblis et que le danger immédiat de révolution est passé. Le ministère Daladier est seulement, selon le dessein de la bourgeoisie, une étape avant un gouvernement plus fort et plus sérieux de dictature impérialiste.

LA CRISE FRANÇAISE ET LE PROLETARIAT
La bourgeoisie a-t-elle raison dans son diagnostic ? Le danger immédiat est-il réellement passé pour elle ? Autrement dit, la révolution est-elle réellement remise à un avenir indéterminé, c'est-à-dire plus lointain? Ce n'est nullement démontré. Des affirmations de ce genre sont pour le moins hâtives et prématurées. Le dernier mot de la crise actuelle n'est pas encore dit. En tout cas, il ne convient nullement au parti révolutionnaire d'être optimiste pour le compte de la bourgeoisie: c'est lui qui pénètre le premier sur le champ de bataille et le quitte le dernier.

La "démocratie" bourgeoise est devenue maintenant le privilège des nations exploiteuses et esclavagistes les plus puissantes et les plus riches. La France est de ce nombre: mais elle est, parmi elles, le chaînon le plus faible. Son poids économique spécifique ne correspond plus, depuis longtemps, à la situation mondiale qu'elle a héritée du passé. Voilà pourquoi la France impérialiste est en train de tomber sous les coups de l'Histoire qu'elle ne pourra esquiver. Les éléments fondamentaux de la situation révolutionnaire, non seulement n'ont pas disparu, mais se sont au contraire considérablement renforcés. La situation internationale et intérieure du pays a beaucoup empiré. Le danger de guerre s'est rapproché. Si l'effroi de la bourgeoisie devant la révolution s'est affaibli, la conscience générale de l'absence d'issue s'est plutôt accrue.

Mais comment se présentent les choses du point de vue du "facteur subjectif", c'est-à-dire de la disposition du prolétariat à lutter ? Cette question-précisément parce qu'elle concerne la sphère subjective et non objective-ne se résout pas par une investigation précise a priori. Ce qui décide, en fin de compte, c'est l'action vivante, c'est-à-dire la marche réelle de la lutte. Cependant certains points existent, non négligeables, qui permettent d'apprécier le "facteur subjectif" : on peut, même à grande distance, les déduire de l'expérience de la dernière "grève générale".

Nous ne pouvons malheureusement pas fournir ici une analyse détaillée de la lutte des ouvriers français dans la deuxième moitié de novembre et les premiers jours de décembre. Mais même les données les plus générales sont suffisantes pour la question qui nous intéresse. La participation à la grève de démonstration, alors qu'il y a cinq millions de membres de la C.G.T.-du moins sur le papier-est une défaite. Mais en tenant compte des conditions politiques indiquées plus haut et surtout du fait que les principaux "organisateurs" de la grève étaient en même temps les principaux briseurs de grève, le chiffre de deux millions de grévistes témoigne d'un esprit de lutte élevé de la part du prolétariat français. Cette conclusion devient beaucoup plus évidente et plus claire à la lumière des événements antérieurs. Les meetings et les manifestations tumultueuses, les rencontres avec la police et l'armée, les grèves, les occupations d'usines commencent le 17 novembre et vont en croissant avec la participation active des communistes, des socialistes et des syndicalistes du rang [3] . La C.G.T. commence manifestement à perdre pied dans les événements. Le 25 novembre, les bureaucrates syndicaux appellent à une grève pacifique, "non politique", pour le 30 novembre, c'est-à-dire cinq jours plus tard. En d'autres termes, au lieu de développer, d'étendre et de généraliser le mouvement réel qui prend des formes de plus en plus combatives, Jouhaux et Cie opposent à ce mouvement révolutionnaire l'idée creuse d'une protestation platonique. Le délai de cinq jours, dans un moment où chaque jour était un mois, était nécessaire aux bureaucrates pour paralyser, écraser, par une collaboration tacite avec les autorités, le mouvement qui se développait de façon indépendante et dont ils n'étaient pas moins effrayés que la bourgeoisie. Les mesures policières et militaires de Daladier ne purent avoir de sérieux effets que parce que Jouhaux et Cie poussèrent le mouvement dans une impasse.

La non-participation-ou la faible participation-à la "grève générale" des cheminots, des ouvriers de l'industrie de guerre, des métallurgistes et autres couches avancées du prolétariat n'eut nullement pour origine quelque indifférence de leur part: durant les deux semaines antérieures, les ouvriers de ces catégories avaient pris une part active à la lutte. Mais, précisément, les couches avancées comprirent mieux que les autres, surtout après les mesures de Daladier, qu'il ne s'agissait désormais ni de manifestations, ni de protestations platoniques, mais de la lutte pour le pouvoir. La participation à la grève de démonstration des couches ouvrières les plus arriérées ou les moins importantes du point de vue social témoigne d'autre part de la profondeur de la crise du pays et du fait que, dans les masses ouvrières, l'énergie révolutionnaire subsiste, en dépit des années de politique diluante du Front populaire.

Certes, il est arrivé dans l'histoire que, même après une défaite décisive et définitive de la révolution, les couches les plus retardataires de travailleurs aient continué à mener l'offensive, tandis que les cheminots, les métallurgistes et autres demeuraient passifs: c'est par exemple ce qui s'est passé en Russie après l'écrasement de l'insurrection de décembre 1905. Mais une telle situation était le résultat du fait que les couches avancées avaient déjà épuisé leurs forces auparavant, au cours de longs combats, grèves, lock-outs, manifestations, rencontres avec la police et l'armée, insurrections. On ne peut parler de rien de tel dans le cas du prolétariat français. Le mouvement de 1936 n'a nullement épuisé les forces de l'avant-garde. La déception provoquée par le Front populaire a pu, assurément, apporter une démoralisation temporaire dans certaines couches; en revanche, elle a du exacerber la révolte et l'impatience des autres couches. En même temps, les mouvements de 1936 comme de 1938 ont dû enrichir tout le prolétariat d'une inappréciable expérience et faire surgir des milliers de chefs ouvriers locaux, indépendants de la bureaucratie officielle. Il faut savoir trouver accès à ces chefs, les lier entre eux, les armer d'un programme révolutionnaire.

Nous n'avons nullement l'intention de donner de loin des conseils à nos amis français qui se trouvent sur le terrain de l'action et peuvent tâter beaucoup mieux que nous le pouls des masses. Cependant, pour tous les marxistes révolutionnaires, il est maintenant plus que jamais évident que l'unique mesure sérieuse et définitive du rapport des forces, y compris de la disposition des masses à lutter, c'est l'action. La critique impitoyable de la II° et de la III° Internationales n'a une valeur révolutionnaire que dans la mesure où elle aide à mobiliser l'avant-garde pour une intervention directe dans les événements. Les mots d'ordre fondamentaux de la mobilisation sont donnés par le programme de la IV° Internationale, lequel, dans la période présente, a en France un caractère plus actuel que dans tout autre pays. Sur nos camarades repose une responsabilité politique immense. Aider la section française de la IV° Internationale de toutes ses forces et par tous les moyens, moraux et matériels, est le devoir le plus important et le plus impérieux de l'avant-garde révolutionnaire.


Trotsky parle de toi camarade Tristana Very Happy :

les plus bornés et les plus arriérés ont une nouvelle occasion de s'instruire.

Ainsi donc, depuis six mois ton parti le NPA, est à la remorque de Chéreque What a Face :

Toute coalition, c'est-à-dire toute alliance politique durable a nécessairement comme programme d'action, le programme du plus mesuré des partis coalisés.

En effet, du NPA comme de toi, depuis six mois, nous n'avons jamais entendu un mot sur la composition de l'intersyndicale. Cette coalision contre nature entre la CGT qui reste un syndicat de classe et des conf' comme par exemple l'UNSA et surtout la CFDT qui ne sont historiquement que des organisations parasitaires dans la classe. C'est se montrer bien borné et bien arrièré de s'étonner du làchage des Autonomes à la RATP, alors même que ceci ont systématiquement fait le coup dans les grandes grèves de 86, 88, 95, 03, 07 et 10. C'est se montrer bien naif à suivre et pousser derrière l'intersyndicale de Chéreque, et son syndicat le plus mesuré des syndicats coalisés. Cite-moi une seule déclaration de OB dénonçant cette alliance contre nature !

Alors mardi on va à la Bastille avec Chéreque. Sûr que les délégations LO et NPA seront sur le bord de la route et qu'ils encourageront les manifestants à lever leur petits poings et à chanter l'Internationale alors même que l'intersyndicale les éloigne du champ de bataille:

Le mécontentement des masses trompées est grand. Jouhaux, Blum et Thorez sont contraints de faire quelque chose pour ne pas perdre définitivement leur crédit. En réponse au mouvement spontané des ouvriers, Jouhaux proclame la "grève générale", la protestation des "bras croisés"; Protestation légale, pacifique, tout à fait inoffensive! Pour vingt-quatre heures seulement, explique-t-il avec un sourire déférent à l'adresse de la bourgeoisie. L'ordre ne sera pas troublé, les ouvriers conserveront un calme "digne", pas une cheveu ne tombera de la tête des classes dominantes.

Simple protestation de "bras croisés". "Protestation légale, pacifique, tout à fait inoffensive! Pour 24h00 seulement", nous explique avec un sourire déferent à l'adresse de Sarko les Chéreque, Thibault et Besancenot. Et évidemment camarade Tristana, tu souhaiterais que les travailleurs e la RATP, bien assassinés déjà en 2007, se solidarisent de cette mascarade, massivement, dignement et calmement ! Tu réves mon pauvre vieux ! Et franchement le militantisme lutte des classes d'Eninel, réel, infatigable, constructif ne peux pas à lui seul compenser de tel immondices. Parce que:

Chaque prolétaire français qui réfléchit comprend que le lendemain d'une grève théâtrale de 24 heures, les "bras croisés", la situation n'est pas meilleure, mais pire.

Alors camarade Tristana, tu as le privilége d'étrenner la réponse toute trouvé à la défaite qui pointe: C'est à cause du défaitisme de Eninel ! Trotsky faisait de ce type de situation une analyse toute autre, et excuse le, un peu plus convaincante intellectuellement que la tienne:

On proposait aux ouvriers de payer une simple démonstration par des sacrifices qui ne pouvaient avoir de sens qu'au cas où il se fût agi d'une lutte décisive [2] . Comme si l'on pouvait faire faire à ces masses de millions de travailleurs des demi-tours à droite et à gauche, selon les combinaisons parlementaires! Au fond, Jouhaux, Blum et Thorez ont tout fait pour assurer l'échec de la grève; eux-mêmes ne craignent pas la lutte moins que la bourgeoisie. Mais en même temps, ils se sont efforcés de se forger un alibi aux yeux du prolétariat. C'est l'habituelle ruse de guerre des réformistes: préparer l'échec de l'action des masses et accuser ensuite les masses de l'insuccès ou, ce qui ne vaut pas mieux, se vanter d'un succès qui n'a pas eu lieu. Peut-on s'étonner de ce que l'opportunisme, complété par des doses homéopathiques d'aventurisme, n'apporte aux ouvriers que défaites et humiliations?

Défaites et humiliations camarades, pour trois fois trois millions de manifestants, quatre demain, qui ne demandaient qu'une seule chose. Que des organisations qui se disent révolutionnaires le prouve et les aménent devant le Sénat !

Le 9 juin 1936, nous écrivions: "La Révolution française a commencé." Il peut sembler que les événements aient réfuté ce diagnostic. La question est en réalité plus compliquée. Que la situation objective en France ait été et reste révolutionnaire, il ne peut y avoir de doute. Crise de la situation internationale de l'impérialisme français; liée à elle, crise interne du capitalisme français; crise financière de l'Etat; crise politique de la démocratie; désarroi extrême de la bourgeoisie; absence manifeste d'issus dans les anciennes voies traditionnelles. Cependant, comme l'indiquait déjà Lénine en 1915: "Ce n'est pas de toute situation révolutionnaire que surgit la révolution, mais seulement d'une situation telle qu'au changement objectif se joint un changement subjectif, à savoir la capacité de la classe révolutionnaire de mener des actions révolutionnaires de masse suffisamment puissantes pour briser (...) l'ancien gouvernement qui, jamais, même en période de crise, ne "tombe" si on ne le "fait" pas tomber."

Il y a un mois je déclarais sur ce forum que la Révolution française commencait, comme d'ailleurs partout en Europe et dans le monde. Cela pouvait préter à rire les imbéciles et les sceptiques, et pourtant camarade, qu'aura-t-il manqué cet automne pour aller à une crise politique majeur dans le pays ? C'est Lénine qui répond. La volonté d'une avant garde de mener une action révolutionnaire de masse pour briser Sarko. L'apport subjectif .

La non-participation-ou la faible participation-à la "grève générale" des cheminots, des ouvriers de l'industrie de guerre, des métallurgistes et autres couches avancées du prolétariat n'eut nullement pour origine quelque indifférence de leur part: durant les deux semaines antérieures, les ouvriers de ces catégories avaient pris une part active à la lutte. Mais, précisément, les couches avancées comprirent mieux que les autres, surtout après les mesures de Daladier, qu'il ne s'agissait désormais ni de manifestations, ni de protestations platoniques, mais de la lutte pour le pouvoir.

Et bien non camarade, la non-participation ou la faible participation demain des travailleurs de la RATP à vos grèves bouzilles, ne signifie pas chez nous une indifférence ou à un quelconque défaitisme. Que des militants comme toi lâche avec perte et fracas vos pseudo-organisations révolutionnaires du type NPA, POI ou LO. Venez massivement demain nous rejoindre et diffuser les tracts combatifs et lucides de formations comme le sont le CCI-T CPS ou le Militant, et en quelques jours nous pouvons encore redresser la barre et vaincre.

La critique impitoyable de la II° et de la III° Internationales n'a une valeur révolutionnaire que dans la mesure où elle aide à mobiliser l'avant-garde pour une intervention directe dans les événements. Les mots d'ordre fondamentaux de la mobilisation sont donnés par le programme de la IV° Internationale, lequel, dans la période présente, a en France un caractère plus actuel que dans tout autre pays. Sur nos camarades repose une responsabilité politique immense. Aider la section française de la IV° Internationale de toutes ses forces et par tous les moyens, moraux et matériels, est le devoir le plus important et le plus impérieux de l'avant-garde révolutionnaire.

Aider ces groupes CCI-T CPS Militant, par tous nos moyens et nos forces, critiquer les aternoiments et les renoncements des directions POI LO NPA, est le devoir le plus important et le plus impérieux des militants ouvriers de ta qualité camarade Tristana.

Eninel
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Message  nico37 Lun 11 Oct - 22:56

Tours

(Ré) approprions nous nos luttes !
C’est bien plus que nos retraites qu’ils veulent saccager !

Après des jours et des mois, voire des années de « ballades » dans les rues de nos villes, les syndicats, les médias, le pouvoir persistent à nous faire croire à l'efficacité de ces « journées d'actions », qui ne sont pas tant stériles qu'elles sont ennuyeuses. Le sentiment de beaucoup pourtant, c'est que ces manifestations « plan-plan » ne mènent à rien, ne créent rien, sont inutiles, sauf pour l’état et ses syndicats.
Nous sommes des travailleurs du privé et du public, étudiantes, chômeurs, précaires, lycéens, squatteuses, avec ou sans papier, et bien d'autres que l’arrogance du pouvoir prend le soin tantôt d'oublier, toujours d'attaquer, de fliquer, de contrôler.
Pourtant nous sommes dans la rue aujourd’hui pour les retraites, mais pas seulement : nous portons une voix dissonante et voulons construire des alternatives.
Nous avons conscience que les promenades ne suffisent pas à faire le poids face à la destruction capitaliste, la bureaucratie parlementaire et la violence qui nous entoure.
Nous voulons la création d'assemblées générales populaires, ou chacune pourrait s'exprimer à sa manière, sans être jugée ou reprise par des mieux-pensants, sous prétexte d'être militant depuis plus longtemps, d'être plus expérimentée, plus cultivée…
Pour nous, la grève reconductible, le sabotage, le blocage économique, la convergence et l’extention des luttes, au delà des clivages corporatistes et catégoriels, constituent un rapport de force à notre portée, plus pertinents que les défilés et slogans mortifères : la division est leur arme, la solidarité est la notre : il ne tient qu'à nous de nous organiser pour utiliser ces moyens d'action et en créer de nouveaux.

RENDEZ VOUS MARDI 12, PLACE ANATOLE FRANCE, AU PASSAGE DU CORTEGE.

Comité pour l’Extension des Luttes cel@gmail.com

nico37

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Message  Vals Lun 11 Oct - 23:27

Tous dans les grèves et dans la rue, le 12 octobre et après

Lutte Ouvrière appelle à participer massivement à toutes les grèves et aux manifestations du mardi 12 octobre.

Seul un mouvement d’ensemble, chaque fois plus ample et déterminé, peut imposer au gouvernement des reculs, sur la réforme des retraites mais aussi sur toutes les mesures de régression sociale qui aggravent depuis des années les conditions de vie des classes populaires. Seul un sursaut puissant du monde du travail peut contraindre ceux qui nous gouvernent en fonction des intérêts des patrons des grandes entreprises et des banquiers à renoncer à des attaques qui aggravent la situation des classes populaires.

Lutte Ouvrière appelle aussi toute la jeunesse à se joindre à cette lutte dont les enjeux concernent l’avenir de toute la société.

Alors, il faut que nous soyons tous dans les grèves et dans la rue le 12 octobre et après.

Il est temps de montrer que la colère gronde en bas, et que l’explosion menace.

Nathalie Arthaud


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Message  nico37 Mar 12 Oct - 8:03