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Message  nico37 Ven 24 Juin - 20:26

LE PCF DERRIÈRE MÉLENCHON jeudi 23 juin 2011
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 108 (23/06/11)

Le vote des militantEs du PCF vient de confirmer mais à une majorité plus restreinte que lors de la Convention nationale, le choix de Mélenchon pour représenter le Front de gauche.

À l’issue de la consultation des adhérents du PCF, sans surprise, Jean-Luc Mélenchon a été élu candidat du Front de gauche pour 2012 par 59, 12 % des votants. Une conclusion mal acceptée par bien des militants qui y voit l’affaiblissement et l’effacement de leur parti.

Ce vote confirme celui de la Convention nationale (avec alors 63, 6 % des voix), le 5 juin dernier. Pierre Laurent y voit un « choix clair, net et massif ». Mais les deux candidats opposés à Mélenchon, André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, et Emmanuel Dang Tran, responsable d’une section PCF parisienne, opposé au Front de gauche, obtiennent respectivement 36, 82 % et 4, 06 %. Dans certaines régions, la contestation s’est exprimée plus fortement. André Chassaigne avait reçu le soutien d’André Gerin, candidat dit « orthodoxe », pour mettre en échec le Front de gauche. Il obtient la majorité absolue dans dix-sept fédérations et devance Mélenchon dans cinq des principales fédérations du parti, le Nord, le Val-de-Marne, le Pas-de-Calais, le Rhône ou la Seine-Maritime. Par ailleurs, sur les 138 000 adhérents dont se revendique le PCF, seuls 69 227 étaient à jour de cotisation et pouvaient participer à la consultation. 48 636 l’ont fait.

La direction du PCF tente de faire bonne figure pour resserrer les rangs autour de l’ancien ministre socialiste. « À Jean-Luc, désormais notre candidat, je veux dire la valeur de notre engagement et de celui de tous les communistes », a déclaré Pierre Laurent. « Je sais que tu mesures la responsabilité qui est la tienne, tu peux compter sur nous [...] pour une grande et belle bataille unitaire, rassemblée, nous y veillerons ensemble ». André Chassaigne a appelé les contestataires à jouer le jeu : « Quel qu’ait pu être notre choix pour la désignation du candidat du Front de gauche, entrons et participons sans retenue à la bataille qui s’engage. » C’est tout l’intérêt de l’appareil du parti et de ses élus. L’accord sur le nom de Mélenchon pour la présidentielle était assorti d’un accord sur les législatives lui réservant près de 80 % des circonscriptions. Est-il besoin de rappeler que l’élection d’éventuels députés passe nécessairement par un accord avec le PS ?
Ce pacte donnant-donnant permet à la direction du PCF de justifier auprès des militants son choix mais il ne suffit pas à masquer la réalité d’un rapport de forces qui ne cesse de se dégrader pour un parti très affaibli contraint de s’effacer.

Déclin
Il faut remonter à 1974 pour trouver une présidentielle sans candidat PCF. Ce dernier avait alors fait le choix de sacrifier ses propres intérêts sur l’autel de l’Union de la gauche. Depuis, ses scores n’ont cessé de reculer, dégringolade accélérée par ses deux participations gouvernementales sous Mitterrand d’abord puis sous Jospin. Si en 1981, Georges Marchais obtenait 15, 3 %, André Lajoinie 8, 6 % en 1988, puis Robert Hue 3, 37 % en 1995 et 2002, Marie-George Buffet, en 2007, s’effondrait à 1, 93 %.

Grâce au Front de gauche, le PCF espère sauver l’essentiel pour lui, ses élus. Mais il ne peut en fait qu’accentuer son déclin. Mélenchon, loin d’être son sauveur, refait le coup de son mentor, Mitterrand, une OPA qui n’a d’autre objectif que de servir ses ambitions personnelles. Il ne peut être un candidat pour regrouper les anticapitalistes pas plus que le FdG ne peut leur offrir un cadre politique. Ils ne représentent en rien une alternative indépendante du PS dont ils auront besoin pour les élections législatives. Leur stratégie s’inscrit dans la perspective d’une nouvelle union de la gauche, leur programme dans celle de la « révolution par les urnes ».

Nous regrettons le choix de la Fédération pour une alternative sociale et écologique, la Fase, de rejoindre le FdG et de soutenir Mélenchon. Dans les élections à venir comme tous les jours dans les quartiers et les entreprises, nous voulons continuer notre bataille pour regrouper les anti capitalistes, aider à l’unité du monde du travail et de ses organisations, porter ses aspirations et ses exigences, le refus de payer les frais de la crise, l’annulation de la dette au nom de laquelle les banques et les États étranglent les peuples.

Yvan Lemaitre

nico37

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Message  nico37 Sam 25 Juin - 10:42

Les communistes haut-normands votent Chassaigne

A contre-courant de la tendance nationale, les communistes haut-normands ont voté majoritairement en faveur d'André Chassaigne comme candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle. A l'issue d'un scrutin de trois jours, 49,6 % des communistes seino-marins ont préféré le député du Puy de Dôme au président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon et à Emmanuel Dang Tran, qui ont obtenu respectivement 48,2 % et 2,2 %. Dans l'Eure, l'écart est encore plus important avec 52,6 % pour André Chassaigne contre 44,7 % à Jean-Luc Mélenchon et 2,7 % à Emmanuel Dang Tran.
Sur le plan national, Jean-Luc Mélenchon a obtenu 59,1 % des suffrages communistes, André Chassaigne 36,8 % et Emmanuel Dang Tran 4,1 %. Au total, 22 fédérations de métropole ont voté André Chassaigne et 74 Jean-Luc Mélenchon. Les partisans d'André Chassaigne se recrutent principalement dans les grandes fédérations (Nord, Pas-de-Calais, Rhône, Seine-Maritime, Allier) où l'identité communiste est probablement la plus forte.
Céline Brulin, la secrétaire de la fédération de la Seine-Maritime qui a voté Chassaigne, s'est félicitée de l'organisation de ce scrutin tout en regrettant que la question des législatives n'ait pas été tranchée simultanément. Elle en appelle à « une conception collective » du Front de gauche et de la campagne à venir, à l'opposé des tentations de « la personnalisation ». De leur côté, les conseillers régionaux de Haute-Normandie Christian Gauthier (PG) et Michèle Ernis (Gauche unitaire) appellent les autres composantes de l'alliance à une réunion début juillet « pour construire ensemble le Front et mener les campagnes à venir ».

Nouvelle donne pour le PCF et le Parti de gauchePublié le mercredi 22 juin 2011 à 10H48

La désignation du candidat communiste pour la présidentielle a donné dans l'Aisne des résultats très différents du niveau national. Pas neutre en vue des législatives...

«LES chiffres ne correspondent pas à la réalité du terrain », assure Gérard Brunel, le secrétaire départemental du Parti communiste français, bien obligé de constater que sa fédération s'est encore distinguée lors de la désignation, le week-end dernier, du candidat du Front de gauche par les militants communistes.
Trois candidats étaient en lice. Le préféré des instances dirigeantes, Jean-Luc Mélenchon, par ailleurs président du Parti de gauche et donc partisan de la stratégie du Front de gauche, André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme et lui aussi partisan de la stratégie du Front de gauche, mais à condition que le candidat commun soit un communiste et Emmanuel Dang Tran, secrétaire de section du XVe arrondissement de Paris, purement et simplement opposé à la stratégie du Front de gauche.

Ultraminoritaire sauf dans l'Aisne

Au niveau national, le scrutin s'est déroulé sans surprise. Le président du groupe communiste au conseil général, Jean-Luc Lanouilh, avait d'ailleurs annoncé : « Je vote Mélenchon à titre personnel, mais ce ne sera pas un plébiscite, car André Chassaigne est un bon parlementaire très estimé dans le parti. »
Verdict des urnes : 59,12 % pour le président du Front de gauche, 36,82 % pour son challenger et 4,06 % pour l'ultraminoritaire Emmanuel Dang Tran. Ultraminoritaire, sauf dans l'Aisne où il culmine à 28,10 % se payant même le luxe de devancer André Chassaigne qui ne totalise que 21, 90 %. Autre tendance lourde dans le département qui a comptabilisé 306 votants, la relative défiance frappant Jean-Luc Mélenchon, qui ne rassemble pas la moitié des suffrages, mais stagne à 47, 71 %.

Résultats à la soviétique

« Il faut se méfier des chiffres. À part Saint-Quentin et ses 82 voix, personne n'a voté pour Emmanuel Dang Tran », commente Gérard Brunel, qui sait bien que la section saint-quentinoise est aussi incontrôlable que son mentor Maxime Gremetz. Le secrétaire fédéral va même jusqu'à douter de la loyauté des résultats qu'on lui a fait parvenir : « Qu'il y ait des voix pour Dang Tran ne me pose pas de problème, mais les chiffres sont peu exagérés. Ce sont des résultats à la soviétique. On ne me fera pas croire qu'à saint-Quentin, il y a une telle unanimité parmi les militants en faveur d'un candidat inconnu (1) ».
Personne n'a contrôlé le scrutin ? « Je suis passé à Saint-Quentin, mais je n'y suis pas resté trois jours. De toute façon, nous n'avons pas vocation à être des commissaires politiques. Chaque section est autonome et le système est basé sur la confiance », explique Gérard Brunel.
Froment et Lanouilh candidats ?
Au-delà de la confirmation de l'isolement de la section saint-quentinoise au sein du parti communiste axonais, le résultat de la primaire communiste pourrait avoir des conséquences sur les prochaines législatives.
À commencer sur Saint-Quentin même. Faut-il présenter un candidat du Front de gauche face à un candidat communiste qui n'approuverait pas cette stratégie ? «Ce n'est pas exclu», affirme Gérard Brunet, qui verrait bien Raymond Froment, le conseiller général, se dévouer. Ailleurs, il faudra attendre, début juillet, les détails de l'accord législatif national qui prévoit de laisser 80 % des circonscriptions au PCF en échange de
la désignation de Jean-Luc Mélenchon.
Qu'en sera-t-il dans l'Aisne, où le PCF a traîné des pieds ? « Il y aura une circonscription réservée au Front de gauche », promet le patron du PCF axonais. Surprise, il ne s'agit pas de celle détenue actuellement par Jacques Desallangre, justement du Parti de gauche : « Il ne repartira pas et, avec Jean-Luc Lanouilh, nous pensons que nous avons le meilleur candidat sur la quatrième. » Pas sûr que le Parti de gauche, qui a probablement les moyens de faire perdre n'importe quel candidat de gauche sur le secteur, l'entende de cette oreille.

Jean-Michel ROUSTAND

Mélenchon largement devant dans la Nièvre Propos recueillis par Jean-François Perret

Les communistes de la Nièvre ont placé le leader du Parti de Gauche en tête (63,5 %), pour l'investiture du Front de Gauche à la présidentielle de 2012.

Jean-Luc Mélenchon, dans la Nièvre, a fait mieux qu'au niveau national ! Et le contraire est observé pour son challenger auvergnat, André Chassaigne qui chute de près 5 % dans le département.

François Diot, secrétaire départemental du PCF, apporte son regard sur cette désignation.

Un Jean-Luc Mélenchon, ex-PS, désigné par le PC pour mener la bataille de la présidentielle... Le secrétaire départemental que vous êtes est-il satisfait ?

Oui ! Les résultats de notre vote interne dans la Nièvre s'inscrivent dans la démarche nationale d'un accord global comprenant un programme, la désignation des candidats aux législatives et la proposition de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

(...)

nico37

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Message  nico37 Dim 26 Juin - 15:21

Est-ce bien l’immigration qui est l’enjeu de cette polémique ? Communiqué de presse de la section de Vénissieux du PCF

« Une polémique s’est développée autour des propos d’André Gerin dans sa conférence de presse du 20 juin.
André Gerin serait parait-il devenu un affreux raciste, un ami du Front national.
Marie-France Vieux-Marcaud, Présidente de l’Association des élus communistes et républicains, ose dire « Monsieur Gerin, vous nous faites honte ».
Nous avons lu attentivement la déclaration d’André Gerin et nous comprenons qu’elle suscite débats et confrontations.
Mais nous n’y avons pas vu de propos racistes. Plusieurs questions sont évoquées : Union Européenne, candidature à la présidentielle, abandon des classes populaires, montée des communautarismes, position politique du PCF et de la gauche sur l’immigration.
Quelques dirigeants du PCF se saisissent de ce dernier point pour jeter l’anathème sur le seul député communiste du Rhône en refusant toute réelle confrontation d’idées.
Quand Laurence Parisot, patronne du MEDEF, demande le maintien de l’immigration légale que faut-il comprendre ? Est-elle devenue humaniste et solidaire ou veut-elle continuer à surexploiter la main-d’œuvre et les cerveaux venus d’ailleurs ?
Le PCF a-t-il toujours l’ambition de changer le monde ? Si oui, il faut développer des coopérations véritables avec les pays en voie de développement qui sont aujourd’hui pillés par le capital. Aujourd’hui, trop de peuples n’ont d’autres alternatives que de partir pour fuir la misère ou la guerre.
Des camarades pensent qu’internationalisme doit rimer avec ouverture totale des frontières. C’est une autre opinion. Le débat est nécessaire mais la réponse n’a rien d’une évidence et le racisme ne passe par aucune de ces positions.
Mais est-ce bien l’immigration qui est l’enjeu de cette polémique ? Il est évident qu’André Gerin, opposant à la ligne de la direction, est devenu l’homme à abattre.
Les beaux esprits de la fédération du Rhône n’étaient pas aux rendez-vous quand avec André Gerin, nous menions la bataille contre la double peine, pas facile à faire comprendre à la population.
Nous les avons attendus quand il a fallu demander le respect du droit international pour les prisonniers de Guantanamo et sortir de ce cauchemar des jeunes des banlieues lyonnaises.
Durant ses 24 années de mandat de maire à Vénissieux, nous avons partagé avec André Gerin la bataille pour que les habitants de la ville, quels que soient leurs origines, leur milieu social, aient droit à une vie digne.
Nous avons participé, à son initiative, à l’un des premiers parrainages en nombre d’enfants sans papiers.
L’insistance du Parti de gauche est-elle si forte sur la 14ème circonscription qu’il faille à tout prix sortir André Gerin pour le remplacer par un candidat estampillé Front de gauche ? Ce serait pourtant la meilleure manière de laisser la seule circonscription communiste du Rhône au Parti socialiste, voire au Front National, compte tenu du redécoupage de la 14ème circonscription.
Si telles étaient les intentions de la direction départementale et nationale, l’immense majorité des communistes de Vénissieux prendrait ses responsabilités.
Si nous n’en sommes pas là, il est temps qu’un débat franc s’ouvre sur toutes ces questions. »
Pour le Collectif d’animation de la Section de Vénissieux du PCF Serge Truscello

nico37

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Message  verié2 Dim 26 Juin - 15:33

Est-ce bien l’immigration qui est l’enjeu de cette polémique ? Communiqué de presse de la section de Vénissieux du PCF

Il est clair que les dérapages de Gérin sont utilisés par ses rivaux dans les bagarres internes qui divisent le PCF. Certains de ceux qui étaient jusqu'alors silencieux découvrent soudain que ses propos xénophobes ne sont plus tolérables...

Il n'en reste pas moins que les "positions" exprimées par Gérin ne se limitent pas à ses dernières déclarations sur le contrôle de l'immigration. Avant, il y a eu "la marée noire des burqas", l'appel à l'armée pour contrôler les banlieues, le livre ultra sécuritaire préfacé par son copain Raoult etc.

Quant à la section PCF de Vénissieux, que je ne connais pas, il est permis de supposer que ses cadres font partie de la clientèle municipale. Le temps où les sections du PCF contrôlaient (plus ou moins) les maires est révolu depuis un bail. Et cela, c'est un phénomène qui ne concerne pas que le PCF : presque toutes les sections locales des partis, dans les villes de province, quelles que soient leurs couleurs politiques, sont à la botte du maire, car elles lui sont redevables de toutes sortes de prébendes. Il suffit de voir comment les gens de l'UMP défendent Tron dans son bled ! Seules exceptions, quand un apparatchik local espère prendre la place du khalife...

verié2

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Message  un chien ardent Lun 27 Juin - 18:16

Mélenchon largement devant dans la Nièvre Propos recueillis par Jean-François Perret

Les communistes de la Nièvre ont placé le leader du Parti de Gauche en tête (63,5 %), pour l'investiture du Front de Gauche à la présidentielle de 2012.

Jean-Luc Mélenchon, dans la Nièvre, a fait mieux qu'au niveau national ! Et le contraire est observé pour son challenger auvergnat, André Chassaigne qui chute de près 5 % dans le département.
(...)

c'est drôle, c'est précisément ce département qui a fait largement aller le PCF avec le PS aux dernières régionales en Bourgogne.
rigolo, isn't it?

un chien ardent

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Message  nico37 Lun 27 Juin - 20:00

un chien ardent a écrit:
Mélenchon largement devant dans la Nièvre Propos recueillis par Jean-François Perret

Les communistes de la Nièvre ont placé le leader du Parti de Gauche en tête (63,5 %), pour l'investiture du Front de Gauche à la présidentielle de 2012.

Jean-Luc Mélenchon, dans la Nièvre, a fait mieux qu'au niveau national ! Et le contraire est observé pour son challenger auvergnat, André Chassaigne qui chute de près 5 % dans le département.
(...)

c'est drôle, c'est précisément ce département qui a fait largement aller le PCF avec le PS aux dernières régionales en Bourgogne.
rigolo, isn't it?

C'est cohérent, non ?

Mélenchon est-il PC-compatible ? Par Véronique Grousset

27/06/2011 | Mise à jour : 11:39 Réagir
D'abord trotskiste, puis socialiste, le coprésident du Parti de gauche vient d'être adoubé par 59,12 % des militants du PCF pour les représenter à la présidentielle de 2012. La fusion peut-elle se faire efficacement ? Réponse en quatre points.

PRÉSIDENTIELLE Mélenchon ne peut que faire mieux
En 1946, juste après la guerre, le PCF était le premier parti de France avec 182 députés et plus de 28 % des suffrages. Sa dégringolade a débuté dix ans avant la chute du mur de Berlin, sans jamais cesser de s'accélérer depuis. A la dernière présidentielle, celle de 2007, Marie-George Buffet n'a obtenu que 1,93 % des voix... contre 4 % au trotskiste Olivier Besancenot. Mélenchon espère dépasser les 5 %.

ÉLUS Le PCF garde la main
Fini le temps des « banlieues rouges » et des « bastions communistes ». Le PCF, qui administrait plus d'un quart de la population française dans les années 70, n'a même pas réussi à conserver ses fiefs comme Le Havre ou Montreuil. A l'Assemblée, où il occupait encore plus de 17 % des sièges (86 députés) en 1978, il n'a plus que 15 élus (2,6 %). Mais l'accord avec Mélenchon lui laisse 80 % des candidats aux prochaines législatives, donc, le financement qui va avec. Un atout précieux pour l'après-2012.

MILITANTS La force du PCF
Désormais instruites sur les exactions des régimes communistes et embourgeoisées par la hausse du pouvoir d'achat, les « masses populaires » qui votaient autrefois PCF se sont dispersées. Les jeunes révolutionnaires se tournent plutôt vers le trotskisme, leurs aînés, vers l'écologie, et les ouvriers vers le Front national. Jean-Luc Mélenchon espère les fédérer grâce au slogan de son Parti de gauche : « Ecologiste, socialiste et citoyen ». Mais il va devoir compter sur les troupes du PCF. Clairsemées, elles pèsent quand même pour près de 70 000 militants. Bien utile dans une campagne présidentielle que le PCF veut collective.

IDÉOLOGIE Mélenchon renouvelle les idées
Le PCF n'était plus crédible sur ce chapitre. Et Jean-Luc Mélenchon, défenseur de régimes comme celui du Vénézuélien Chávez, ne l'est guère plus que lui. Mais il dispose toutefois d'un atout incontestable : ses qualités de tribun, indispensables pour la défense d'un discours aussi démagogique, populiste et radical que le sien. Il pourrait marquer des points, notamment dans sa haine de l'Europe et sa dénonciation des «importants», qu'ils soient patrons, ministres ou journalistes.

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Message  nico37 Mer 29 Juin - 18:39

Pourquoi le PCF a choisi Mélenchon Publié le 23-06-11 à 12:08

C'est une révolution. Pour la première fois depuis 1974, les communistes ne seront pas représentés par l'un des leurs à l'élection présidentielle. Pis, jugent les plus conservateurs d'entre eux, c'est Jean-Luc Mélenchon, ancien ministre du gouvernement de Lionel Jospin, formé à l'école la plus anti-stalinienne du trotskisme [le lambertisme, NDLR], qui sera leur fer de lance, sous la bannière du Front de gauche.

En contrepartie, 80 % des circonscriptions seront réservées au PCF aux législatives. Un accord qualifié de "gagnant-gagnant" par Pierre Laurent, secrétaire national du parti.

"Le choix de Mélenchon est le moins risqué"

"Un choix de raison", confient plutôt certains militants, encore terriblement embarrassés par ce pied de nez historique. Les communistes n'avaient en effet guère le choix. En grande difficulté financière et sans leader indiscutable, le PCF ne pouvait se permettre de se lancer dans la bataille présidentielle sans filet. Crédité de 5 à 7 % dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon représentait la solution idoine. Charismatique et tribun médiatique, il répondait aussi, et surtout, aux exigences de la personnalisation du jeu politique. Des qualités que son principal concurrent, André Chassaigne, communiste historique, ne pouvait revendiquer.

"Malgré les grincements de dents, le choix de Mélenchon est le moins risqué", note l'historien Pascal Cauchy, pour qui le co-président du Parti de gauche "doit aider le PCF à passer l'étape d'une élection [la présidentielle, NDLR] qui lui est naturellement défavorable."

"Mélenchon servira de fusible"

Depuis 1981 et les 15,3 % de Georges Marchais, les scores du PCF sont en chute libre : 6,7 % pour André Lajoinie en 1988, 8,6 % puis 3,37 % pour Robert Hue en 1995 et 2002, avant le calamiteux 1,93 % de Marie-George Buffet en 2007.

"Mélenchon servira de fusible en cas d'échec. Son discours radical permet d'éviter de parler des sujets qui fâchent avec les autres partis de gauche avant l'entre deux tours, analyse encore Pascal Cauchy. Une position utile aux dirigeants du PC et, surtout, aux dirigeants locaux qui permet de garder les mains libres juste avant le moment déterminant des législatives."

Et pour cause. Du résultat de ce scrutin dépendra son influence politique. L'objectif est simple : constituer un groupe à l'Assemblée nationale [20députés, NDLR]. Aux législatives de 2007, les communistes avaient été contraints de s'allier avec les élus écologistes pour y parvenir.

Ses finances sont également en jeu. Plus de 60 % de ses recettes en 2008 dépendaient de la contribution de ses élus locaux et du financement public, indexé sur les résultats des législatives.

En adoubant Jean-Luc Mélenchon, le PCF a fait preuve d'un pragmatisme inhabituel. Au risque de se couper de sa base historique et d'accélérer son déclin...

Benjamin Harroch - Le Nouvel Observateur

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Message  nico37 Jeu 30 Juin - 19:18

Quillan Le candidat communiste pour 2012
La section du Parti communiste français en Haute-Vallée communique : Les adhérents du PCF ont voté les 16,17 et 18 juin pour désigner leur candidat à l'élection présidentielle de 2012.

On sait qu'au plan national, c'est Jean-Luc Mélenchon qui a obtenu cette investiture.

Pour leur part, les communistes de la Haute-Vallée, qui ont voté à plus de 63 %, ont été 59 % à accorder leur confiance à André Chassaigne, 33 % se prononçant pour Jean-Luc Mélenchon, 0 pour Emmanuel Dang Tran et 8 % votant blanc.

Un vote qui se singularise dans l'Aude, mais qui se retrouve dans plusieurs départements comme le Val-de-Marne, le Nord, le Pas-de-Calais…

Jean-Luc Mélenchon sera, donc, le candidat du Front de gauche, et les communistes de la Haute-Vallée, respectueux du choix démocratique des communistes du pays, mèneront la campagne en son nom. Ils s'engageront pleinement dans la bataille électorale pour y porter les idées du Parti communiste avec le programme anticapitaliste élaboré collectivement au sein du Front de gauche.

Dans le même temps, ils feront campagne pour les candidats du Front de gauche aux élections législatives qui suivront la présidentielle.

À ce sujet, ils souhaitent fortement que Marie-Ange Larruy soit la candidate du Front de gauche dans la 3e circonscription de Limoux Castelnaudary.

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Message  nico37 Ven 1 Juil - 21:46

«Je ne serai pas le porte-parole de Mélenchon» INTERVIEW
Questions à André chassaigne Député PCF du Puy-de-Dôme Par LILIAN ALEMAGNA

Le député (PCF) André Chassaigne, le 5 décembre 2009 à Montreuil, lors du lancement de la campagne des communistes pour les élections régionales de 2010. (AFP/ Miguel Medina)

Réunis en conférence nationale à Montreuil (Seine-Saint-Denis) à partir de ce soir, 800 délégués du PCF devraient désigner, dimanche, Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche (PG), comme candidat du Front de gauche pour 2012. Postulant à l’investiture depuis septembre, le député du Puy-de-Dôme André Chassaigne en «prend acte».

Le PCF s’apprête, pour la première fois depuis 1974, à soutenir un non-PCF à la présidentielle. Quel est votre sentiment ?

Je prends acte des discussions et des votes qui ont eu lieu dans les départements. La candidature Mélenchon est approuvée par une majorité de communistes. Compte tenu de la composition de la conférence nationale, ce choix, pas forcément massif, va se transformer en vote très majoritaire dimanche.

Souhaitez-vous toujours l’inscription de votre nom sur le bulletin de vote qui sera soumis au final aux militants ?

Je me soumettrai au vote majoritaire des délégués. Est-ce qu’il y aura, dans la résolution majoritaire à la fois le nom de Mélenchon et le mien ? Je n’en sais rien… Puisque je défends le Front de gauche, il serait légitime que l’accord global soit présenté avec cette alternative. Mais je ne demanderai pas à ce qu’il apparaisse si les délégués ne le décident pas.

Si c’est le cas, ce serait alors une primaire…

Oui. Mais je ne suis pas favorable à une primaire. Je me demande simplement quelle est la meilleure formule pour que les communistes ne restent pas l’arme au pied durant la campagne, qu’ils ne se sentent pas dépossédés du choix du candidat et restent dans la frustration d’une décision déjà prise.

En quoi votre candidature est-elle différente ?

Elle s’inscrit davantage dans la démarche du Front de gauche : elle est rassembleuse et donne la parole au plus grand nombre. Elle est à l’opposé de la personnalisation de la vie politique française : porte-parole du plus grand nombre, pas super-homme. Je crains que le Front de gauche ne s’inscrive au final dans ce formatage de la présidentielle. Pour ma part, je ne serai pas le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon

Les 1,93% de Marie-George Buffet en 2007 pèsent aussi dans le choix du PCF…

Bien sûr. Il y a une crainte obsessionnelle des communistes d’avoir un résultat catastrophique qui enterrerait le parti. Il y a aussi une peur de casser le Front de gauche. La crainte qu’un candidat communiste donne l’image rétrécie d’un rassemblement réduit au PCF avec quelques satellites autour.

nico37

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Message  nico37 Sam 2 Juil - 11:42

Chassaigne : "Mélenchon est dans le formatage politique"

Mélenchon ou Chassaigne? Si les délégués communistes ont fait savoir, dimanche, qu'ils soutenaient la candidature du président du PG dans la course à la présidentielle, les militants du PCF auront tout de même le choix. Le 18 juin prochain, ils leur faudra départager trois postulants: Emmanuel Dang Tran, seul candidat opposé à la stratégie du Front de gauche, le favori Jean-Luc Mélenchon, donc, et son principal rival, André Chassaigne, qui explique sa stratégie au JDD.fr.

Vous avez finalement choisi de maintenir votre candidature. Pourquoi ?

Il y avait une très forte demande de la part de nombreux délégués communistes. La preuve en est, c'est que le bulletin de vote proposant différentes candidatures a été voté à 80%. C'était incontournable pour que les communistes puissent se mobiliser derrière le candidat qui sera retenu à l'arrivée. Si l'on n'avait pas soumis au vote ma candidature, cela aurait créé beaucoup de frustration et de déception, avec le sentiment que la décision était prise d'en haut.

Avant cette conférence, il y avait un accord global entre le PCF et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon concernant les législatives et la présidentielle. Ne craignez-vous pas que votre candidature fasse éclater cet accord et donc le Front de gauche ?

Si le Front de gauche s'appuyait uniquement sur une candidature incontournable qui serait celle de Jean-Luc Mélenchon se serait dramatique. Cela voudrait dire que le rassemblement ne tiendrait pas longtemps. Quel que soit le candidat (choisi), le rassemblement continuera et je m'investirai sans arrières pensées.

"Il y a toujours la possibilité d'une surprise"

Pensez-vous faire campagne différemment de Jean-Luc Mélenchon ?

Aujourd'hui, dans la grande masse des citoyens, il y a une forme d'indignation et de rejet qui se manifeste par rapport à la politique institutionnalisée, super médiatisée autour de personnalités. Le Front de gauche devrait montrer une autre façon de faire de la politique, très collective, un peu comme ce qui s'est passé lors du traité constitutionnel européen. Il n'y a pas ce qui savent et ceux qui ne savent pas. Jean-Luc Mélenchon est dans le formatage politique en ce sens qu'on veut nous obliger à réduire la politique à des personnalités. Sa campagne est faite sur des prestations télévisées, sur des buzz, sur des coups de gueules. Cela peut paraître séduisant car médiatique mais je pense que cela ne correspond plus aux attentes d'aujourd'hui.

Vous espérez devancer Jean-Luc Mélenchon lors du vote des militants du PCF ?

Je ne pense pas que la question se pose comme cela. Il y a eu un choix majoritaire à la conférence nationale (qui s'est prononcée très largement en faveur de Jean-Luc Mélenchon, tout en laissant le choix aux militants entre plusieurs candidats, ndlr) qui est le reflet de ce que pensent majoritairement les communistes. Mais si je maintiens ma candidature, c'est que je pense qu'elle pourrait mieux porter le discours collectif. Il y a toujours la possibilité d'une surprise et de remporter le vote.

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Message  nico37 Dim 3 Juil - 16:30

« Le Front de gauche doit être le rejet de la politique artificielle »
La Conférence nationale du Parti communiste a retenu un bulletin de vote pour la candidature du Front de gauche sur lequel figureront plusieurs noms, dont celui du député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne.

La décision ne fut pas simple. L’homme a hésité, réfléchi. Mûrement. « Avec cœur et raison. » Le député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, souhaitait voir apposer son nom sur le bulletin de vote pour la candidature du Front de gauche à l’élection présidentielle. « Je m’en remets toutefois à la décision des délégués », prévenait-il en amont de la Conférence nationale du PCF.

Il a été entendu. Aux adhérents de son parti de trancher lors du vote qui aura lieu des 16 au 18 juin. « Je n’ai jamais été dans le clivage », rappelle-t-il. Loin de tout battage médiatique et en conformité avec sa vision du Front de gauche, l’élu auvergnat a labouré les terres de France à l’occasion de la parution de son livre, Pour une Terre commune. Il a rencontré, discuté, écouté. « Il existe chez les communistes une vraie crainte, un risque de rupture si on ne leur laisse pas le choix de décider », a-t-il remarqué. Un désir « sans précédent dans l’histoire du Parti ».

La société a changé, le PCF aussi. « Il y a une aspiration très forte à la parole, à une démocratie qui ne soit plus faite d’en haut », analyse le député. Or, la gauche, le pays ont besoin « d’un parti révolutionnaire », plaide-t-il. Pas de méprise. « Je ne suis ni une marionnette ni un identitaire instrumentalisé. »

Pour l’élu, le Front de gauche ne doit pas se résumer à un affrontement supposé entre le PCF et le Parti de gauche. « Dédramatisons, cessons le manichéisme et l’opposition, notre seule préoccupation doit être (celle) d’être utiles et de répondre aux attentes et aux besoins du peuple de France. Le Front de gauche doit être le rejet de la politique artificielle, individualisée et du buzz, le rejet du formatage stérile dont les Français ne veulent plus », les seuls préalables, à ses yeux, à la réussite du rassemblement populaire et du « devenir du PCF ».

Une « ambition commune »

La candidature d’André Chassaigne s’inscrit comme une option alternative dans le cadre du Front de gauche. Le député du Puy-de-Dôme a communiqué le texte qu’il souhaitait voir accompagner à son nom sur le bulletin de vote. L’élu auvergnat invite les militants, pour la présidentielle et les législatives, à s’inscrire « dans la poursuite de la dynamique de rassemblement du Front de gauche en portant le programme populaire et partagé, une ambition commune sur les législatives dans le respect des différents partenaires et avec une pleine existence du PCF ».

Lionel Decottignies

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Message  BouffonVert72 Dim 3 Juil - 22:28

Bon, tous ces vieux articles qui sont déjà datés, et qui sont désormais obsolètes, et qui ne sont pas du tout informatifs (on n'apprend absolument rien de plus que ce qu'on sait déjà), on pourrait peut-être s'en passer ?
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Message  nico37 Lun 4 Juil - 18:51

La désignation de Jean Luc Mélenchon ne règle rien
Déclaration de la Gauche communiste (PCF)

Jean-Luc Mélenchon vient d’être désigné candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012 par 59 % des communistes, à la suite de la consultation interne des adhérents du Pcf. Si ce vote vient clore un débat de plusieurs mois, il ne règle en rien le malaise qui existe au sein du Parti communiste.

Est-ce le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein ? 41 % des exprimés ne sont pas convaincus du bien-fondé de la candidature de Mélenchon. Quant aux 59 % qui ont voté en sa faveur, il faudrait pouvoir analyser leurs motivations. La direction nationale n’a reculé devant aucun argument pour imposer son point de vue : menaces sur l’existence du Front de gauche au cas où JL Mélenchon ne serait pas plébiscité, résultats de 2007 brandis comme justification à sa stratégie, échec des collectifs anti-libéraux mis en avant comme relevant de la seule responsabilité des communistes, etc. Et pour être bien sûre qu’aucun débat de fonds n’aurait lieu, la direction a manœuvré pour que les candidats, à commencer par le plus crédible d’entre eux, André Chassaigne, n’aient jamais la parole autrement que dans des débats marginaux, jamais relayés ni par l’appareil ni par la presse du Parti.

Pourtant, la Conférence nationale a montré les réticences qui existent.
Sur l’homme d’abord et sur sa stratégie politique personnelle. Aucun communiste ne peut avoir de doute sur les visées de Jean-Luc Mélenchon : bâtir son propre parti sur les ruines du Parti communiste. Quand cette stratégie est portée par les dirigeants du Pcf eux-mêmes, il y a de quoi s’interroger.
Sur la stratégie de la direction nationale du Pcf en deuxième lieu. Pourquoi faut-il que le Parti communiste se laisse déposséder d’une telle occasion, d’une telle surface médiatique alors qu’il déplore de ne jamais avoir les médias ?
En dernier lieu, la visée à long terme pose problème car le Front de gauche est en train de se transformer en une organisation à part entière. Les dirigeants du Pcf le revendiquent même lorsqu’ils affirment que leur objectif est la constitution d’un groupe de députés Front de gauche à l’Assemblée nationale.

41 % des communistes refusent donc cette opération, et avec elle, la disparition de leur parti. Ce résultat est cohérent avec les équilibres déjà révélés par les trois derniers congrès, où l’opposition à la ligne majoritaire n’a cessé de croître et de se renforcer.

Si le Pcf vient de franchir une nouvelle étape de son histoire en désignant un socialiste comme candidat, mesurons aussi que 22 fédérations, dont des fédérations ayant un nombre important d’adhérents, ont exprimé leur refus de la candidature Mélenchon : les Alpes de Haute Provence, les Ardennes, la Charente-Maritime, le Cantal, l’Eure, la Haute Garonne, la Lozère, le Maine-et-Loire, la Marne, la Haute-Marne, la Mayenne, la Meurthe-et-Moselle, le Nord, l’Orne, le Pas-de-Calais, le Puy-de-Dôme, le Rhône, la Saône et Loire, la Seine-Maritime, la Somme, le Var et le Val-de-Marne ont placé André Chassaigne devant Jean-Luc Mélenchon.

Comme lors des collectifs anti-libéraux, la direction nationale n’a pas cherché le débat ou les échanges d’idées. Sûre d’elle-même, défendant une stratégie liquidatrice au nom d’une recomposition plus fantasmée que réellement mesurable sur le terrain, elle a imposé une nouvelle fois ses choix. Mais de plus en plus de communistes les rejettent comme ils rejettent la tradition d’unanimisme qui a longtemps prévalu dans le parti.

Aujourd’hui, l’heure n’est pas à un combat d’arrière-garde pour déplorer que la candidature d’André Chassaigne n’ait pas été portée comme elle aurait dû l’être. L’avenir est devant nous.

Le « programme populaire partagé » présenté aux communistes n’est pas à la hauteur des enjeux de notre temps : ce n’est pas un programme de rupture avec le système capitaliste mais un programme d’accompagnement.

Aux questions centrales – notre attitude face à l’Union européenne et face à la monnaie unique, notre réaction à la crise systémique du capitalisme, nos positions face à l’impérialisme (à commencer par les guerres néo-coloniales d’Afghanistan et de Libye), nos propositions de rupture avec le capitalisme, nos propositions de transformation de la société –, ni la direction du Pcf ni le Front de gauche, et encore moins Jean-Luc Mélenchon, n’apportent de réponses satisfaisantes.

Or, la période qui s’ouvre va être une période difficile pour le pays et pour le peuple. Le bras-de-fer qui s’instaure en Grèce, en Espagne, en Irlande, au Portugal, n’épargnera pas la France. La « rigueur », les actuels « plans d’austérité » ne sont rien à côté de ce que l’Union européenne est en train de concocter pour venir en aide aux capitalistes et sauver le système bancaire et financier mondial. Le rôle d’un parti communiste, d’un parti révolutionnaire, d’un parti de luttes est plus que jamais d’actualité. On voit bien comment les mouvements des « indignés » retombent comme des soufflés, faute d’organisations politiques et syndicales capables de mener des luttes de longue haleine. En France, le Parti communiste doit retrouver son rôle d’acteur des luttes.

Il y aura un après présidentielles de 2012, comme il y a eu un après « collectifs anti-libéraux » ou un après « mutation ». Les communistes ne doivent pas se décourager. Ils doivent au contraire continuer à militer au Pcf et porter les idées et les valeurs communistes dans le Front de gauche pour empêcher l’opération de dilution. Quand plus de 20 secrétaires fédéraux défient ouvertement la direction nationale, quand plus de 40 % des communistes refusent ses orientations stratégiques, rien n’est perdu, au contraire. Une nouvelle phase de la bataille pour reconquérir le Pcf et pour qu’il redevienne un outil au service de notre peuple et de la classe ouvrière s’ouvre aujourd’hui.

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Message  nico37 Mer 6 Juil - 19:53

Communistes de cœur, de raison et de combat !

Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir. Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.

28.251 communistes, soit 59,12% des votants, ont choisi Jean-Luc Mélenchon, qui est donc devenu le candidat du Front de Gauche. Ce résultat, en retrait sur le vote de la Conférence nationale est très loin du plébiscite souhaité par la direction du parti qui a fait croire depuis plusieurs mois que les communistes étaient unanimes autour de sa proposition. Ce vote recouvre des intentions différentes, de la création d’une nouvelle force politique à la discipline devant une décision de la direction en passant par la crainte d’affronter directement l’élection présidentielle ou de remettre en cause des accords présentés comme avantageux... Mais quelles que soient les motivations de ceux qui ont fait ce choix, la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles pèse du côté de l’effacement du PCF.

André Chassaigne obtient 17.594 voix soit 36,82% des suffrages. C’est un bon résultat compte-tenu du contexte particulièrement détestable qui a entouré la consultation. Le député du Puy de Dôme a en effet été traité avec un mépris affiché, tout a été fait pour saboter sa candidature. Dans ce contexte, il faut lui reconnaître une grande part de courage politique –qualité qui se perd… du courage, il en fallu aussi beaucoup aux communistes qui ont fait ce choix, confrontés à une pression quasiment menaçante de l’appareil national et de ses représentants.

Par souci d’efficacité et de rassemblement, nous avions appelé à voter pour André Chassaigne. Les résultats montrent que nous avons été entendus. Dans le département où le texte « Faire vivre et renforcer le PCF » avait fait ses meilleurs résultats au 34ème congrès, les résultats d’André Chassaigne sont bons. Pour autant, nous ne cherchons pas à nous approprier ce vote. Il était certes divers dans ses motivations. Cette diversité est sa richesse. Elle a permis que s’exprime largement une idée forte, pas d’effacement du PCF, serait-ce au nom du rassemblement. 1.944 communistes, soit 4,07%, ont voté pour Emmanuel Dang Tran. Ce sont donc en tout, près de 41% des votants qui ont exprimé leur refus du « package » Mélenchon, leur volonté d’un PCF fort, actif et combatif ancré dans la population en prise directe avec les révoltes, les luttes pour la transformation révolutionnaire.

De nombreux communistes s’interrogent. Faut-il rester dans le PCF, alors que s’annonce une campagne qui ne sera pas communiste ? D’autant que la direction nationale et ses relais dans certaines fédérations multiplient les provocations et les attitudes agressives dans l’espoir qu’un nouveau lot de communistes « non conformes » à leur orientation partent.

Nous les appelons au contraire à rester au PCF et à y prendre toute leur place. Quelles que soient les difficultés, le résultat et le rassemblement qui l’a permis montrent les capacités de résistance des communistes et de nombreuses sections et fédérations à la ligne de rupture avec notre histoire communiste portée par la direction. Cette dernière s’est dévoilée : préférence affichée pour Mélenchon, sabordage de la candidature Chassaigne, refus d’une vraie consultation jusqu’à ce que les délégués à la Conférence nationale l’imposent, manœuvre de l’appareil pour faire pression sur les communistes... jusqu’où est-elle prête à aller ?

Alors que Pierre Laurent cherche à faire passer la désignation de Mélenchon pour un grand geste d’ouverture, il apparaît au plus grand nombre comme un geste de faiblesse d’un PCF qui a renoncé à jouer les premiers rôles. Dans ses premières prestations, Jean-Luc Mélenchon apparaît comme un VIP de la gauche du parti socialiste. C’est un mitterrandien revendiqué qui ne porte ni rupture avec le capitalisme, ni engagement du processus de construction d’une société nouvelle.L’entrée de la FASE dans le Front de gauche renforce le sentiment d’une auberge espagnole destinée à faire exister les forces à gauche du PS sans pour autant déranger la maison mère.

Le congrès de 2012 sera décisif pour l’avenir du PCF. Nous ne doutons pas que son autonomie, voire son existence seront en jeu. Raison de plus pour amplifier le rassemblement des communistes vers une autre orientation qui a vocation à devenir majoritaire. Préparons cette échéance dès maintenant. Nous appelons donc les communistes à déployer avec courage et ténacité une activité qui permettre de faire vivre et renforcer le PCF dans les mois qui viennent. Pour cela, nous voulons travailler dans 4 directions :

- La bataille idéologique et le programme communiste qui doivent nourrir le mouvement populaire
Le développement des luttes sans lesquelles aucun changement ne sera possible en 2012
Le renforcement du PCF -adhésions, cotisation, réunions, actions- pour revitaliser les organisations de bases (cellules et sections) qui sont des lieux essentiels pour construire une orientation communiste, la résistance à la ligne liquidatrice
L’élection et la réélection des députés communistes

Les milliers de communistes qui ont refusé la candidature Mélenchon sont une force considérable. Adressons nous à eux sans complexe avec le souci de rassembler largement d’ici 2012.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Caroline ANDRÉANI (membre du Conseil National, fédération de Seine-Saint-Denis) ;
Paul BARBAZANGE (membre du Conseil National, fédération de l’Hérault) ;
Floriane BENOIT (membre du Conseil National, fédération de l’Isère) ;
Marie-Christine BURRICAND (membre du Conseil National, fédération du Rhône) ;
Alain DE POILLY (membre du Conseil National, fédération du Val-de-Marne) ;
André GERIN (membre du Conseil National, fédération du Rhône) ;
Jean-Jacques KARMAN (membre du Conseil National, fédération de Seine-Saint-Denis) ;
Jean Claude KORDE (fédération du Bas-Rhin) ;
Jean-Pierre MEYER (membre du Conseil National, fédération du Var) ;
Pascale NOIZET (membre du Conseil National, fédération de Paris) ;
Hervé POLY (membre du Conseil National, secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais) ;
Laurent SANTOIRE (fédération de Seine-Saint-Denis).

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Message  nico37 Jeu 7 Juil - 20:35

http://lepcf.fr/spip.php?page=article&id_article=707

nico37

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Message  nico37 Ven 8 Juil - 22:02

En 2012 il n’y aura donc pas de candidat communiste à l’élection présidentielle.

Le réseau bas-rhinois « Faire Vivre et Renforcer le PCF », prend acte de la désignation du socialiste J.L. Mélenchon et annonce qu’il ne soutiendra pas cette candidature aux prochaines élections présidentielles.

Conscient des enjeux actuel, notre réseau appelle tous les adhérents du PCF du Bas-Rhin et du Haut-Rhin à entrer dans l’action pour sortir le PCF de l’ornière de ce cartel politicien qu’est le « Front de Gauche ® ».

Le réseau bas-rhinois « Faire Vivre et Renforcer le PCF » appelle tous les communistes d’Alsace, les militants ouvriers et les militants paysans de toutes les organisations de lutte, les universitaires, les cadres et intellectuels à l’union pour mettre sur pied un véritable rassemblement des forces vives de notre région.

Communiqué du Réseau Faire vivre et renforcer le PCF du Bas-Rhin

En 2012 il n’y aura donc pas de candidat communiste à l’élection présidentielle.
Le vote des adhérents qui s’est achevé le samedi 18 juin 2011, et qui intronise Jean-Luc Mélenchon comme candidat aux élections présidentielles de 2012 de la coalition électorale dénommée « Front de Gauche® » (Marque déposée du Parti de Gauche), est la conséquence logique des tractations et accords tenus au sommet entre le groupe dirigeant le PCF et les états-majors du PG et de la groupusculaire Gauche Unitaire. Dans leur principe et sur la forme, ces accords bafouaient le principe de souveraineté des organisations de base du Parti Communiste Français, socle élémentaire de la démocratie interne du parti.

Le Réseau bas-rhinois « Faire Vivre et renforcer le PCF » a depuis le début contesté la légitimité de ce processus.

Il est indéniable que le contenu des débats vifs qui se sont tenus lors de la conférence nationale du PCF du début du mois de juin a contrarié les plans du groupe dirigeant le PCF puisque ce dernier s’est vu contraint d’accepter le principe d’une primaire, ce malgré les efforts inédits déployés tous azimuts pour démoraliser les adhérents et leur faire accepter la candidature de J.L. Mélenchon par un véritable coup de force. Le résultat de cette primaire qui semble en apparence faire la part belle au nouveau cheval de course de la direction du PCF, c’est-à-dire au très mitterrandien J.L. Mélenchon, révèle en fait une fracture profonde au sein du PCF, fracture ou divisions dont la direction du parti porte l’entière responsabilité.

Au niveau local, un examen détaillé des votes pour la fédération du Bas-Rhin indique une participation de 54 % des 201 adhérents régulièrement inscrits. Sur l’ensemble des adhérents, seul un petit tiers de ceux-ci s’est exprimé pour la candidature Mélenchon. Une proportion non négligeable des voix s’est portée sur les deux autres candidats, confirmant l’existence de divergences politiques profondes parmi les communistes bas-rhinois.

Au niveau national, la candidature d’A. Chassaigne remporte la majorité des votes dans de nombreux départements, et en particulier dans ceux où les accords au sommet mentionnés plus haut ont suscité une ample réprobation parmi les adhérents actifs du PCF parce que ces accords vont conduire à un effacement injustifié du Parti Communiste Français sur la scène politique locale.

Cette fracture n’est pas uniquement une conséquence de la stratégie d’accords au sommet qui préside toujours au fonctionnement de la coalition électorale dénommée « Front de Gauche® ». Elle naît du malaise réel causé par les orientations du leader du Parti de Gauche en matière de politique intérieure et de politique internationale, orientations qui font la part belle à la démagogie, à l’opportunisme et au bellicisme de circonstance, des caractéristiques qui s’opposent aux fondements du communisme français.

Le « programme partagé », sorte de programme de gouvernement censé cimenter la démarche électorale dudit « Front de Gauche ® » n’est finalement partagé en Alsace que par une infime minorité de militants peu impliqués dans le mouvement syndical et social.

C’est peu dire, mais la démarche globale du « Front de Gauche ® », trop découplée des mouvements sociaux et essentiellement mue par les appareils politiques ne fait recette ni parmi les militants syndicaux, ni parmi la masse des travailleurs et des classes populaires touchés de plein fouet par la crise capitaliste et la politique du gouvernement Sarkozyste.

Le réseau bas-rhinois « Faire Vivre et Renforcer le PCF », prend acte de la désignation du socialiste J.L. Mélenchon et annonce qu’il ne soutiendra pas cette candidature aux prochaines élections présidentielles.
Conscient des enjeux actuels, notre réseau appelle tous les adhérents du PCF du Bas-Rhin et du Haut-Rhin à entrer dans l’action

pour sortir le PCF de l’ornière de ce cartel politicien qu’est le « Front de Gauche ® »,

pour empêcher la transformation formelle de ce dernier en parti politique social-démocrate qui signerait le véritable arrêt de mort du PCF,

pour redonner sa couleur révolutionnaire au Parti Communiste en Alsace, dans la lignée des héros anonymes de la République des Conseils de 1918, du Front populaire anti-fasciste de 1936 et de la lutte anti-fasciste de libération nationale incarnée en Alsace par le martyr de Georges Wodli et concrétisée au niveau national par les réalisations du Conseil National de la Résistance aujourd’hui mises en pièce par le régime Sarkozyste.

Le réseau bas-rhinois « Faire Vivre et Renforcer le PCF » appelle tous les communistes d’Alsace, les militants ouvriers et les militants paysans de toutes les organisations de lutte, les universitaires, les cadres et intellectuels à l’union pour mettre sur pied un véritable rassemblement des forces vives de notre région, les forces sociales, politiques et associatives progressistes qui par leurs luttes, souvent convergentes, composent le seul véritable terreau duquel des transformations sociales profondes pourront naître, dans un contexte où le capitalisme et ses serviteurs zélés sont d’autant plus agressifs que le mécontentement populaire croit.

Illkirch, le 18 juin 2011.

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Message  Invité Ven 8 Juil - 22:05

nico37 a écrit:
En 2012 il n’y aura donc pas de candidat communiste à l’élection présidentielle.

C'est fou ça ! Même sur le FAR tu postes à la manière d'un commis de l'AFP : une dépêche plus ou moins longue, plus ou moins agrémentée de dessins ou photos, mais jamais un commentaire personnel, une analyse du document posté !

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Message  Roseau Sam 9 Juil - 0:11

Face au bureaucrate Laurent, les bonnes réponses de Nathalie
http://www.lutte-ouvriere.org/documents/multimedia/interventions-tv-et-radio/article/la-voix-est-libre-15614
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Message  nico37 Sam 9 Juil - 15:56

loriot2010 a écrit:
nico37 a écrit:
En 2012 il n’y aura donc pas de candidat communiste à l’élection présidentielle.

C'est fou ça ! Même sur le FAR tu postes à la manière d'un commis de l'AFP : une dépêche plus ou moins longue, plus ou moins agrémentée de dessins ou photos, mais jamais un commentaire personnel, une analyse du document posté !

Y-a-t-il besoin de tout commenter d'autant quand ce n'est pas notre courant politique Question Les ex partis dit ouvriers (pour ne pas dire bourgeois) ne m'intéressent guère, les réformistes un peu plus (surtout sur le plan syndical). Par ailleurs le principe du débat, c'est que tout le monde puisse prendre connaissance du document et après d'en discuter et non d'orienter le débat en donnant son avis dès le début. Et ce n'est pas une méthode liée à internet (débat dématérialisé) mais tout simplement "démocratique" (le mot est pour moi - comme pour tout le monde ici j'imagine (j'espère ?) - problématique).
Pour ce qui est du texte précédent, je m'étonne des jérémiades des petits bureaucrates alors que nous sommes en 2011 et non plus en 1989. Comment se fait-il qu'ils soient encore au PCF social-traitre 22 ans après la chute du mur de Berlin ? D'autant qu'il y a une galaxie plus ou moins réformiste plus ou moins "stalinienne" à la gauche du PCF qui ne cesse de croître et de se recomposer... Les camarades qui ont connu les comités Juquin et ont donc 25 ans d'expérience dans les pattes pourront peut être nous éclairer...
Ensuite, sur la marque INPI "Front de gauche", quelqu'un sait-il si c'est vraiment la dénomination ou le logo (ou les deux) qui sont enregistrés, j'ai retrouvé ça dans plusieurs textes sans avoir de documents sous la main. Il est certain que le PG compte de nombreux communiquants (dont un patron d'agence de comm' à son BN) et ça serait un argument parmi d'autre pour casser la comm' de Mélenchon.
D'ailleurs Loriot, je suis curieux de savoir ce que tu penses de la présence de Dolez au PG au lieu qu'il soit en toute logique au POI (à moins que ce soit un élément d'ordre tactique auquel cas faudrait nous expliquer autant que possible les tenants et les aboutissants).
Enfin très naïvement, je m'étonne de retrouver une référence à la gauchisante république des conseils (de Bavière Question) : est-ce une particularité locale ou le stalinisme s'est-il effrité au point de permettre aux oeuillères de sauter et ainsi une revisite de l'histoire du mouvement ouvrier Question


Pour faire vivre le parti communiste !
Lettre à Hassane Zerrouky et à Max Staat, l’Humanité

Bravo pour l’article de Hassane Zerrouky sur l’AKP : ce parti islamiste est bien analysé enfin ! Avec les dangers qu’il représente , « depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP en novembre 2002, l’islamisation de la société turque est présente dans bien des esprits. « Le port du voile a augmenté de 30 % en dix ans « dit un militant de gauche . Il fait une entrée progressive à l’université, les banlieues d’Istanbul se sont islamisées et cernent l’Istanbul laïque et moderniste » .

Sans compter les « dérives inquiétantes du régime, plus de 60 journalistes incarcérés pour « complot ».

Il faudrait bien que cette clairvoyance et cette analyse traverse la Méditerranée pour observer les banlieues de nos villes, qui connaissent le même phénomène d’islamisation ! Mais que les communistes refusent de voir, et surtout de dire. Car ces « ghettos de la République » comme les appelle fort justement André Gerin, connaissent les mêmes phénomènes d’islamisation, avec des écoles ghettos, avec les pressions de la mosquée proche et des parents intégristes ou subissant la pression de ces intégristes où il n’y a que des enfants issus de l’immigration ! Parce que les parents non-musulmans fuient et trouvent TOUS les moyens d’évitement pour que leurs enfants aillent dans d’autres écoles, même les enseignants, bien placés pour trouver la meilleure école pour leurs propres enfants !

Enseignante moi-même, je suis aussi déléguée départementale de l’éducation nationale dans une de ces banlieues « territoires perdus de la République « et je vois, j’entends, et je dis ! Sans langue de bois. Sans me protéger par cette attitude très « antiraciste proclamée » : je suis adhérente du PCF et ce parti a été anticolonialiste quand le parti socialiste a été colonialiste, quand ce parti socialiste a participé aux guerres coloniales, et participe encore aux aux guerres soi-disant « humanitaires » en Libye par exemple ?

C’est la raison pour laquelle je m’insurge contre cet article insultant contre André Gerin article signé Max Staat . André Gerin est un des rares députés communistes à avoir dénoncé les intégristes qui ont créé les ghettos , ceux qui veulent y instaurer la charia ( « le Coran est la solution disent-ils ). Qui obligent les filles à se voiler, avec des associations qui veulent « le voile partout » , à l’école, dans tous les services publics , le mariage forcé, la répudiation voire la violence contre les femmes insoumises car ils n’acceptent pas nos lois républicaines , et surtout pas l’égalité homme-femme !

Nous avons dans les cités des jeunes qui ont quitté l’école sans formation, qui se livrent aux trafics de toutes sortes et font la loi avec les filles et soumettent les habitants à leurs trafics. . Nous avons échoué avec l’insertion de ces jeunes, la ghettoïsation de ces quartiers ( voulue par la droite ) est une poudrière qui peut enflammer nos villes comme on l’a vu en 2005 ;. Car cet islamisme est aussi politique et il vise à faire sauter le verrou de la loi 1905, à modifier nos lois laïques et imposer le financement des cultes dans un premier temps.

La culpabilisation des « Français » est permanente : nous sommes des racistes et le racisme serait à sens unique : c’est le racisme des blancs envers les noirs ou les Arabes ! C’est ce qu’affirme Houria Bouteldja, invitée permanente ou presque de Frédéric Taddéi.. Plus invitée que Tariq Ramadan maintenant ! Mais le racisme existe entre Noirs et Arabes, entre Arabes et Chinois (voir la manifestation des Chinois à Paris )

Mais les communistes ne sont nullement coupables, ils ont lutté contre les guerres coloniales et les guerres impérialistes , de tous temps !

Ils voient, ou plutôt devraient voir qu’il y a dans la communauté musulmane des mouvements antirépublicains, eux-mêmes racistes, qui prêchent la haine et la division de la seule communauté dont on doit tenir compte la communauté française ! Ces diviseurs ont une haine farouche contre la démocratie et la laïcité. Ils sont plus militants que les démocrates et les laïques, hélas ! Ils veulent séparer les « musulmans » des non - musulmans.

André Gerin a raison de vouloir limiter l’immigration légale ou illégale. Nous devons, nous communistes, nous demander qui la réclame cette immigration ? La droite et son allié le patronat . Si les emplois ne sont pas pourvus, restauration, emplois saisonniers, bâtiment, les communistes devraient militer pour que les salaires soient augmentés dans ces emplois et contraindre les employeurs à embaucher les chômeurs d’origine immigrée ou non !

Mettons le problème de l’immigration sur la table, discutons-en en communistes, sans tabou ni langue de bois ! Ce serait un bon moyen de nous rassembler, le sujet de l’immigration mérite une analyse plus fine : comment peut-on affirmer que nous avons besoin d’immigration quand nous avons 5 millions de chômeurs travailleurs à temps partiel , quand nous savons bien que ces travailleurs sont utilisés par le patronat pour faire baisser les salaires ? Ce serait aussi un bon moyen pour lutter contre le discours faussement laïque et républicain de marine le Pen ! N’avons-nous pas d’argument contre cette « laïcité » de Marine ! Moi, j’ai bonne mémoire, je me souviens des manifs en 1984 avec la droite catholique et le Pen contre nos manifs pour l’école publique !

Comme il a été le seul député à avoir le courage de dénoncer l’intégrisme dans les cités, de militer pour une loi contre les signes religieux à l’école (et je suis bien pla cée pour dire que cette loi fut une délivrance pour les instituteurs , ils me l’ont dit ) qu’il a milité pour une loi interdisant la burqa (1) , je tiens à féliciter André Gerin pour son courage politique et s’il se présentait en Octobre, nous aurions enfin un candidat communiste à la présidentielle ? Nous serions nombreux, communistes des 40 %, communistes abstentionnistes ou communistes sans carte à pouvoir ainsi militer avec conviction , courage et espoir .

Pour faire vivre le parti communiste !

Mireille Popelin Section de Villeurbanne

(1) Yadh Ben Achour ( la deuxième fatiha , un penseur, ex-doyen de la faculté de droit en Tunisie , dit : « la burqa est une croix gammée , il faut libérer ces femmes enterrées vivantes » Si on voyait dans les quartiers un homme porteur d’une croix gammée ? Nos militants à l’antiracisme à sens unique hurleraient et feraient un scandale pas possible, avec violence sans doute ! Mais une femme en niqab ? Ceux qui veulent interdire cet affichage honteux sont traités de racistes ?? Le fascisme s’importe, lui aussi , et ces salafistes sont des fascistes !
Question

nico37

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Parti Communiste Français - Page 16 Empty C'est la chuuuuteuuu finaaaalleuuuu

Message  BouffonVert72 Sam 9 Juil - 18:02

Oui là ça prouve qu'il est grand temps de liquider ce parti qui n'a plus de "communiste" que le nom... affraid

Les vrais communistes qui restent au PC seront bien évidemment accueuillis dans nos partis d'EG : NPA et lo. Venez nous rejoindre, ensemble nous allons faire la Révolution ! cheers
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Message  nico37 Dim 10 Juil - 13:20

Compte-rendu de la réunion du 5 mai 2011 P.C.F.92 – Section HISPANO-SUIZA/Colombes

13 camarades présents.

Elections présidentielles
Incompréhension totale quant à la volonté de la direction du Parti d’avoir mis « la charrue avant les bœufs », c’est-à-dire de s’être davantage préoccupée de la désignation du candidat que du projet de programme et de nos idées à défendre. En effet, les camarades considèrent qu’il est beaucoup trop question du choix du candidat plutôt que du programme indispensable dont le pays a besoin. Il existe donc un véritable malaise entre la direction et la base du Parti, malaise également ressenti par d’autres chez nos partenaires, car, lors de quelques rencontres organisées auxquelles étaient présents des camarades, des participants du PG avaient les mêmes interrogations que nous. En désignant un candidat alors que nous n’avons pas de programme, on se coule dans les présidentielles que nous remettons en cause par ailleurs.

Les élections présidentielles sont une catastrophe, parce qu’il s’agit d’un déni de justice puisqu’elles ne sont pas démocratiques, le système actuel, sans proportionnelle, permettant de marginaliser tous ceux qui ne sont pas majoritaires. D’où la nécessité d’une 6ème République et l’abandon de la présidentialisation. Certains considèrent que des camarades de la direction du Parti ne croient plus à la possibilité de dépasser le capitalisme.

Programme partagé :
Ce pré projet a été réalisé à partir du travail par en haut, c’est-à-dire par des dirigeants, alors qu’une décision avait été prise de préparer un programme en bas (« cahiers des citoyens » dont plus personne ne parle !). Avec qui ce programme est-il en construction ?

D’autre part, dans le préambule du document envoyé, il est spécifié « ce document en cours d’élaboration est la dernière version adressée par le PCF à nos partenaires en vue d’un accord sur le programme partagé. Il intègre déjà les propositions du PG et de la GU sur lesquelles nous sommes d’accord ». Cela signifie donc qu’il existe des désaccords avec le PG et la GU que nous ignorons, alors que les communistes ont droit d’avoir tous les éléments d’appréciation et de réflexion sur ce programme partagé en discussion avec nos partenaires !

Remarques :
Tous les communistes n’ont pas reçu le document, alors qu’il est demandé et nécessaire de l’enrichir, notamment concernant les secteurs clés de l’industrie décisifs pour l’économie de notre pays.
Si tous les camarades ne remettent pas en cause la stratégie d’alliances du Front de Gauche et le fait qu’il faut faire des concessions, ils estiment indispensable que des propositions concrètes transformatrices et de rupture soient apportées à une population désabusée et démoralisée, doutant de la possibilité de changer la société. Si le programme ne peut donc pas être celui du PCF., ce n’est pas pour autant qu’il faut s’autocensurer et avoir un programme « light ». Les propositions doivent nécessairement mettre l’accent, entre autre, sur :
la création des richesses du pays et leur redistribution, avec les moyens nécessaires pour arriver à un nouveau partage de celles-ci au bénéfice des populations
la conception de l’Etat dont les transformations doivent se traduire aussi dans les entreprises, les banques et auprès des citoyens avec des pouvoirs nouveaux.
la modification du système du prêt bancaire pour la satisfaction des besoins, l’investissement et l’emploi.
Effectivement, ces propositions doivent figurer dans le programme que nous sommes les seuls à défendre, tout en sachant que nous ne serons pas présents au 2ème tour. C’est là toute la difficulté entre programme et candidat, car sans projet suffisant, il y aura forcément problème !
Dans la mesure où le programme du PCF n’est pas connu dans le pays, il semble difficile de faire comprendre aux gens les divergences qui peuvent exister avec nos partenaires. D’ailleurs, à ce sujet, nos propositions ne sont même pas défendues par la majorité des camarades du CN.
Un camarade estime qu’on peut se mettre d’accord pour mettre en application un minimum en commun afin d’avancer, être plus forts, plus représentatifs et minorer ainsi la droite du PS, puisque de toutes façons ces élections nous sont défavorables et qu’il ne faut donc pas « savonner la planche » en plus.
Remarque concernant les jeunes qui ont le sentiment qu’avec la mondialisation, rien n’est possible et qu’en restant à un discours franco-français, nous ne sommes pas crédibles. Il faut donc aller sur des propositions et des solutions de résistance internationale, c’est-à-dire se repositionner, ce qui nous différenciera également du FN.

Candidature :
Tous les camarades estiment qu’il n’est pas normal que notre Premier Secrétaire proclame déjà son choix et désigne le candidat (avec seulement 30 % de l’ensemble du CN !), ce qui met les communistes mal à l’aise avec les orientations de la direction du Parti et dénote une mauvaise pratique démocratique, les camarades ayant l’impression qu’on leur force la main.

Comment et pourquoi le candidat du PCF n’est même pas « défendu » par son propre Parti ?

Plusieurs choix se présentent donc, même si un seul candidat a été mis « en vedette », puisque déjà désigné par Pierre Laurent. Les camarades ne remettant pas en cause un candidat issu du Front de Gauche, le choix, pour eux, reste donc à faire entre J.Luc Mélenchon (PG) et André Chassaigne (PCF).

Serons-nous au second tour ? Non ! Alors que demandons-nous à notre candidat ? Face à la situation politique, économique et sociale que le pays subit, il doit être pleinement porteur de propositions précises, cohérentes, concrètes, de transformation de la société - et non pas de son aménagement - pour répondre aux besoins de la population, mobiliser notre électorat et l’élargir.

Or, des différences d’appréciation, voire des divergences, entre nos propositions et celles du PG, portant sur l’essentiel existent, à savoir :
J.Luc Mélenchon est d’accord pour un nouveau partage des richesses, mais sans parler de la façon de les produire, avec des critères stratégiques et leur financement.
Il voit dans l’action de l’Etat le moyen essentiel d’une politique de gauche, alors que celle-ci exige que les transformations de l’Etat se traduisent aussi dans les entreprises, les banques et auprès des citoyens et salariés avec des pouvoirs nouveaux et droits d’intervention.
Il dit vouloir transformer les choses, mais ne s’en donne pas les moyens puisqu’il ne s’en prend pas au capital.
Il ne parle pas de la modification du système et des prêts bancaires devant aider à la satisfaction des besoins, l’investissement et l’emploi. Il ignore la création de fonds publics régionaux, outils d’intervention économique sur lesquels s’appuyer pour le développement du pays.

Ces divergences démontrent la poursuite d’une tradition sociale-démocrate que nous ne pouvons pas partager.

En conséquence, toutes ces questions témoignent de l’importance du choix du candidat pour défendre un projet précis, comportant des idées de rupture, porteur de solutions novatrices répondant aux exigences des populations et permettant de rassembler dans le Front de Gauche.

Autres remarques :
Le PG ne représente pas grand-chose et la GU non plus, donc ils n’ont pas à imposer quoi que ce soit. Le seul poids politique des trois formations du Front de Gauche est le PCF, car, malgré ses 1,90 % ; il est représenté par ses 12000 élus, ses 80000 militants qui vont coller, distribuer et également …. financer la campagne !
Des camarades refusent de financer et de voter pour J.L.Mélenchon, considéré comme arriviste, faisant des « shows » télévisés, et dont le programme ne peut pas répondre aux défis qui nous sont lancés. Certains même soulignent qu’ils iront « à la pêche » si sa candidature est retenue... Leur préférence va à André Chassaigne, ressenti comme sérieux, combatif, unitaire, qui saura défendre un programme suffisant, sans volonté d’effacer ou de dissoudre les composantes du Front de Gauche. Son action et ses résultats positifs dans sa région sont d’ailleurs remarqués.
Certains considèrent que, du fait de la direction du Parti, des médias et de la règle du jeu qu’on ne maîtrise pas, le candidat qui semble avoir le plus d’envergure est J.Luc Mélenchon.
D’autres encore expriment leurs craintes de voir le Parti éclater et se trouver en situation de diviseur et donc d’échec, du fait des positions actuelles de la direction du Parti. Si le candidat à moins d’importance que le programme, ils ne veulent pas pour autant se retrouver dans une situation où le Parti se prenne une gifle.

Le Parti à l’entreprise
Mobilisation nécessaire pour participer à la Conférence Nationale de l’Aéronautique le 18 juin prochain au CN. (déjà 5 camarades sont inscrits). En effet, cette journée doit permettre l’introduction ou la réintroduction du PCF dans les entreprises de l’aéro, car il n’est pas question de laisser le champ libre au patronat ; ce n’est plus la politique qui décide, mais le capital !

Nous devons décider de ce qu’il faut faire pour avancer et revenir sur les questions de l’industrie, parce que c’est décisif pour l’économie du pays ainsi que sur la place de l’aéro dans l’industrie. En conséquence, nous devons réfléchir sur les propositions que les communistes d’Hispano ont déjà faites depuis longtemps pour les mettre à jour. Il ne faut pas en rester au constat, comme par exemple pour les nationalisations, mais expliquer pourquoi il faut nationaliser ces entreprises, d’où un travail nécessaire en amont pour préparer cette conférence.

Par ailleurs, lors du Salon du Bourget, nous allons déclarer la guerre au patronat avec le PCF à l’intérieur des entreprises en lui disputant ses choix de gestion.

Situation chez Hispano
Notre entreprise est en difficulté comme les autres, mais, pour autant, l’atmosphère n’est pas à la résignation puisque les salariés veulent se battre et protester. (ex. : le résultat des élections au 2ème Collège avec 50,65 % ce qui est du jamais vu !). Les salariés savent qu’Hispano est menacé d’extinction dans quelques années, puisque 50 % de réduction d’effectifs en France sont prévus chez Hispano et Snecma.

La direction a obligé les salariés à devenir actionnaires, puisque des actions leur sont offertes qu’ils ne peuvent pas refuser. (il semble que seulement 50 salariés sur 680 ne soient pas possesseurs d’actions).

Cette situation nécessite la mise en place de l’outil de propagande et de solutions que représente le Parti en permettant, semaine après semaine, d’amener des discussions et des propositions. Pour ce faire, il faut également relancer les réunions prévues avec les salariés de Snecma/Dassault, etc…, car c’est à la base qu’on organise les luttes.

Divers
Déception et inquiétude ressenties lors de la manifestation du 1er Mai pas très importante, alors qu’un sursaut était attendu face à la situation actuelle. Conséquence de la question des retraites, bien que nous ayons gagné les consciences à ce sujet ou manque de combativité, d’engagement et de perspectives ?

Situation internationale : inquiétude sur les formes d’ingérence qui se font jour (Afghanistan, Libye, Tunisie, Côte d’Ivoire,…). Le rôle de la France n’est pas d’être interventionniste ni de prendre position à la place des habitants de ces pays, même si, bien sûr, il faut que la démocratie l’emporte.

Vente du muguet : 15 % de plus que l’année dernière.

Prochaines réunions : les 9 et 16 juin (vote).

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Message  nico37 Lun 11 Juil - 20:50


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Message  nico37 Mar 12 Juil - 22:49

http://pcf.venissieux.org/asssemblee

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Message  nico37 Jeu 14 Juil - 3:20

La gauche, les communistes & Mélenchon

Rouge Vif 13, au-delà des considérations de personne, avait repris en son temps sur Rouge Midi un texte [1] qui portait assez bien notre opinion sur la présidentielle de 2012 et l’éventuel candidat à soutenir.

Le texte de Rouges Vifs Ile de France paru depuis porte aussi ce que nous pensons. Juste quelques mots sur la situation actuelle dans ce que d’aucuns appellent « la gauche de la gauche ».

Les adhérent-e-s du PCF, après celles et ceux des autres forces du Front de Gauche, viennent de trancher : leur candidat pour les présidentielles sera Jean Luc Mélenchon.

Si nous avons suivi avec attention les discussions qui ont abouti à ce vote, nous n’avons pas jugé de notre rôle d’intervenir dans ce débat propre à l’organisation.

On peut observer la diminution du nombre d’inscrits et donc de votants ce qui n’est pas en soi une surprise. Autre donnée, le candidat du front de gauche devra forcément tenir compte du fait que, malgré un soutien très affirmé de l’actuelle direction du PCF, plus de 40% du plus important parti de la coalition préférait un autre candidat.

Ce qui marque dans ce vote c’est que la grande majorité des voix ne se sont pas départagées sur le programme ou la stratégie, puisque Chassaigne et Mélenchon défendaient les mêmes, mais sur le choix de l’homme censé faire le plus gros score en les défendant. C’est donc un premier paradoxe de constater que pour la majorité des adhérents du PCF, être membre de ce parti est un handicap pour voir les idées qu’il porte triompher…

Pour les autres petits groupes qui constituent le front de gauche, comme pour les isolés orphelins d’une organisation ouvrant une réelle perspective de rupture avec le système actuel, qu’est ce qui a compté : le programme commun partagé ou l’homme ? Gageons que c’est avant tout l’homme.
Parce que selon certains Jean Luc est plus médiatique qu’André ?
Non avant tout André avait un gros handicap, il est membre d’un parti qui dans l’imaginaire de beaucoup de ces militants est l’héritier de la tradition communiste.

Au fond on est dans une démarche identique à celle de 1974, un programme et un homme porteur d’une possibilité de gagner…au moins veut-on le croire, alors que la droite a une force de recours au capitalisme (PS et Verts) qu’elle n’avait plus en 1981 quand elle a perdu.

Les plus optimistes diront l’histoire ne se répète pas à l’identique (et nous voulons bien l’entendre). Mélenchon ce n’est pas Mitterrand, sous entendu celui qui continue à dire qu’ « on a fait du bon travail avec Jospin » est plus à gauche que celui dont il se réclame l’héritier
Sauf que le programme, (que l’on dit aujourd’hui « partagé » sans doute pour ne pas faire redite), lui, est moins porteur de mesures de rupture point d’appui pour changer de système que celui de 74 et 81 .
Le PG d’aujourd’hui est il plus à gauche que le PS d’Epinay ? Rien n’est moins sûr !
Avons-nous déjà oublié l’homme qui déclarait au congrès fondateur du PS à Epinay : « Celui qui n’est pas anticapitaliste n’a pas sa place dans ce parti » ? C’était pourtant bien Mitterrand, le même qui, 12 ans plus tard, en 1983, après avoir nationalisé les banques et fait un pas vers le monde du travail, allait, et l’ensemble de « la gauche de gouvernement » à sa suite, faire marche arrière et céder de plus en plus au capital.

Ce que ce débat sur la candidature « à la gauche de la gauche » n’a pas porté c’est quelle est la meilleure manière d’abattre la dictature économique à laquelle le peuple de France est soumis depuis 30 ans (si on estime comme nous que la gauche a été au pouvoir en France de 1981 à 1983) ? Qu’est ce qui est le plus efficace ?

Faut-il mettre le mouchoir sur nombre de ses idées, sur son identité et « aller à l’essentiel » c’est à dire battre Sarkozy ou au contraire profiter du temps de débat politique que sont les élections présidentielles pour faire avancer le débat d’idées ? Ne pas avoir ce débat n’est ce pas dès à présent entériner le vote utile (ou censé l’être) ? N’est ce pas élever au rang de stratégie révolutionnaire la réflexion de comptoir « d’accord le PS c’est pas parfait mais c’est quand même mieux que la droite » ?...Et faire reculer d’autant l’espoir dans un réel changement de société…Sans parler du risque d’apparaître comme une photocopie ou des diviseurs inutiles…

Pourtant depuis 30 ans les signes et les chiffres sont là.

Les refus de vote touchent avant tout les habitants des quartiers populaires, les chômeurs et précaires, les ouvriers, les discriminés, les arrivants d’un tiers monde encore colonisé, économiquement ou militairement, bref la partie la plus exploitée de la classe ouvrière de notre temps.

Comment convaincre celles et ceux qui souffrent le plus du capitalisme qu’une autre société est possible, qu’une révolution de notre temps peut ici et maintenant déboucher sur un changement qu’ils n’espèrent plus ? Comment convaincre que Chavez ou Morales peuvent ne pas être des phénomènes isolés et que l’avenir de la planète et la survie de l’espèce humaine comme dirait Castro se jouent dans tous les pays qui auront la force de faire leur révolution ? Comment convaincre notre peuple de s’engager dans une démarche consciente vers le socialisme ?

En proposant une « échelle des salaires de 1 à 20 » ?
En martelant qu’il faut croire à l’Europe sociale et que sortir de l’euro, cette monnaie qui a tué les salaires, est une « fausse bonne idée » ?
En ne proposant pas la sortie de l’UE et du FMI pour rejoindre ou créer une autre alliance internationale, sur d’autres bases avec des pays comme Cuba, la Bolivie, Chypre ou le Venezuela qui ont engagé eux une politique de vraie rupture ?
En ne s’engageant pas à retirer les troupes de Libye et des autres pays d’Afrique ?
En proposant un « tribunal international de justice climatique » ?

A ces questions certains pourront rétorquer – un argument non dénué de sens – que l’on ne peut s’enfermer dans la pureté révolutionnaire et que des alliances électorales sont nécessaires y compris pour créer une dynamique. On peut bien sûr leur répondre que l’Italie, l’Espagne et le Portugal nous donnent des arguments exactement contraires, mais même si on accepte que cette stratégie peut être valide en France, alors jusqu’où peut aller le compromis ? Où est la ligne de fracture politique ?

En avril 2005 nous écrivions au PCF que pour nous cette ligne de rupture entre la droite et la gauche se situait entre les forces qui appelaient à voter OUI à la constitution et celles qui appelaient à voter NON (sur des bases progressistes évidemment) et qu’au vu de son histoire et de son implantation, au vu du rassemblement que nous pressentions victorieux, il lui appartenait de constituer « un front populaire de notre temps », le mot populaire n’étant pas le mot le moins important. Un front porteur de rassemblement et non d’effacement.

En sommes-nous là aujourd’hui ? Ce qui est visé c’est la création d’un nouveau parti absorbant les autres et dont le parti de gauche serait le propriétaire [2]. Un nouveau parti créé sur une démarche de sommet ? Toute l’histoire récente de « la gauche de gauche » en particulier depuis 2005 montre assez que cela ne peut permettre un réel enracinement populaire et un retour d’une crédibilité bien entamée par des années de gestion par la gauche (rassemblée, plurielle ou partagée) de la crise tant au niveau local que national. Le mouvement des indignés, même si pour l’instant il ne concerne que peu notre pays, n’en est il pas une illustration actuelle ?

Si le Front se nomme de gauche on ne peut pas dire que la classe ouvrière de notre temps avec tous les laissés pour compte qu’elle comprend s’y reconnaisse aujourd’hui massivement et encore moins qu’elle le dirige. Cela est sans importance ou secondaire ? La classe ouvrière ne serait plus le moteur de la lutte des classes ? Sans celle-ci un front pourra-t-il alors créer une dynamique et sur quelle base ? L’alternance ou l’alternative ?

L’absence de candidat porte-parole d’un programme communiste aboutit à ce que dans le contexte actuel et la forme de l’union, des questions ne seront pas abordées par la gauche de gauche. C’est bien les insuffisances du programme qui sont en cause, bien plus que les questions de casting ! Elles ne sont que le reflet de la perte des fondamentaux et de pensée collective de ce parti qui explique d’ailleurs l’implosion des démarches et les dérives d’individus qui ne trouvent plus dans l’organisation.

Doit-on laisser à l’extrême droite les questions de la nation (et nous ne sommes pas nationalistes), celle de la sortie de l’UE et de la zone euro au risque de la laisser seule sur le terrain de la souveraineté populaire ?

Doit-on laisser à cette même extrême droite au discours remanié, le monopole de « solutions » en apparence plus efficaces sur la mondialisation et refuser de se situer sur le terrain de l’opposition nette au capitalisme mondial et à ses structures dans un internationalisme de notre temps ?

Ce faisant n’y a-t-il pas le risque que les questions de classe soient aujourd’hui ethnicisées, le « non-français-de souche » étant la source de nos maux tant pour le plus grand bonheur des racistes et fascistes de tous poils que pour ceux à gauche qui ne sont pas en mesure de proposer des solutions communistes porteuses de progrès, dans un pays où aujourd’hui la partie la plus écrasée de la classe ouvrière, celle qui cumule tous les handicaps (chômage, mal logement, précarité…) est bien plus qu’il y a trente ans composée majoritairement d’enfants de l’immigration (en particulier post-coloniale) ou de leurs descendants ?

Doit-on refuser de débattre des questions qui coupent le PCF et le Front de gauche des autres partis communistes et ouvriers dans le monde et font que quasiment plus aucune déclaration internationale n’est signée par une organisation française comme ce fut encore le cas pour la dernière ?

Dire cela ce n’est ni refuser tout rassemblement, ni toute alliance électorale mais être lucide sur le fait que celle-ci ne peut se faire sur des bases révolutionnaires qu’avec en son sein des forces qui le sont. Sans parti révolutionnaire l’union sombrera dans la gestion « la moins inhumaine possible du capitalisme » et sera condamnée à décevoir.

C’est cette perception, certes confuse, qui explique l’abstention qui peut aboutir à des révoltes contre toutes les institutions front de gauche compris. Les indignés montrent (en tous cas au moins en Espagne) que les laissés pour compte de la politique n’entendent pas se laisser faire… d’où l’utilité d’un parti révolutionnaire

L’histoire nous apprend que sans parti révolutionnaire les révoltes n’ont pas forcément débouché sur un mieux vivre pour les peuples.


[1] www.rougemidi.org/spip.php?a...

[2] c’est lui le propriétaire du label Front de Gauche

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Message  nico37 Ven 15 Juil - 21:03

Réponse à Roger Martelli
Les merles, la grive et la marge

Cette réponse à Roger Martelli est utile à faire connaître. Elle montre que les points de convergence et de divergence qui divisent et unissent les communistes ne se résument pas aux étiquettes... même s’il est bien nécessaire de faire émerger des choix politiques cohérents et identifiables pour les militants...

« Malheureusement, la crise du développement, la crise de la mondialisation, la crise de l’occidentalisation sont invisibles aux politiques ».
Edgar Morin


Une sorte de pessimisme actif caractérise depuis longtemps la démarche de Roger Martelli, faite toute de conviction, de courage, de lucidité et d’un rare mépris pour les « honneurs ». Aussi est-ce avec respect et retenue que l’on doit aujourd’hui marquer ses réserves voire ses désaccords avec ses prises de position récentes dans l’arène politique « pré-présidentielle ». Positions construites au fond sur un paradoxe cynégétique d’assez sommaire ambition : « Faute de grives, suivons le merle ».

Nous ne reviendrons pas ici sur le tableau qu’il dresse du triple échec enregistré ces dernières années. Celui d’une refondation de l’offre communiste par le PCF, celui d’une unification des forces de transformation anticapitaliste et enfin celui d’une articulation nouvelle entre le mouvement social et une formulation politique en mesure de le traduire. Il le fait, comme à son habitude, avec une rare pertinence, une cruauté discrète et cependant salutaire. Mais pourquoi donc s’arrête-t-il en si bon chemin ? Pourquoi interrompre d’un coup une démarche pertinente et finir par se rallier, quelles que soient ses prudences et ses précautions langagières, à ce qui, à tout prendre, n’est qu’une manifestation de plus d’une crise profonde de l’alternative politique : l’aventure Mélenchon ? Pour une seule raison qu’il formule lui-même, pour que « la gauche de gauche » évite « un nouveau désastre électoral ». L’ambition, on le voit, est mesurée... Est-elle pour autant réaliste, au sens où elle aurait au moins la vertu de limiter le dégât ? C’est moins sûr.

Dès l’origine l’opération Mélenchon fût le fruit d’un double calcul assez éloigné des altitudes stratégiques. Celui d’une direction communiste qui, refusant d’entreprendre une rénovation radicale qui ne manquerait pas de l’emporter, s’est fabriquée avec lui un allié destiné à donner l’illusion de l’ouverture. Ce calcul s’est ajouté à un autre, celui d’un homme, devenu homme seul au sein d’un PS qu’il découvrait soudain irréformable et qui, tout en se fabriquant un petit appareil à sa main, allait adosser son (re)tour politique sur un vieux bastion qui pour être fort lézardé conservait quelques beaux restes et les prestiges d’une histoire.

C’est de cette coïncidence, de cette conjonction tacticienne qu’est née, loin de tout renouvellement de la pensée de la transformation, au plus près des intérêts les plus sommaires de la reproduction politique, l’opération dont nous héritons aujourd’hui.

1981 = 2011 ?
Faut-il, comme le conseille Roger Martelli, faire avec et finir par se « raccorder avec ce qui est le moins loin » ? Le bon sens qu’il semble cultiver ici est parfois trompeur et sous-estime en l’occurrence à la fois l’ampleur du discrédit dont souffre le politique et la recherche latente, obscure, obstinée des voies d’une nouvelle radicalité. Il est probable que face a des attentes si fortes, si légitimes aussi, l’aventure Mélenchon et ses chefs monteurs ne tiennent pas longtemps la distance et il est significatif que l’élargissement du Front de Gauche, la mise en débat de son extension, de ses formes et du contenu de son programme, soient devenus d’emblée si secondaires. Et le restent. En limitant dès l’abord la question à celle de son incarnation électorale et en bornant le débat à cette question seule, on s’est précipité dans le piège présidentialiste au prétexte d’occuper le créneau voire de le subvertir.

Une seule interrogation aurait dû immédiatement venir à l’esprit pour apprécier l’enjeu : en quoi la situation politique a-t-elle changé pour espérer que ce qui n’a pas été possible entre 1981 et 1984, le devienne aujourd’hui, même partiellement ?

Quand le courant communiste déjà déclinant pouvait encore s’appuyer sur 15,8 % d’électeurs, quand la bataille programmatique avait été une véritable bataille de masse menée pied à pied des années durant, quand le monde syndical était encore puissant, quand le candidat socialiste pouvait encore tenir un discours anticapitaliste, quand existait encore un « camp socialiste » mondial... quand... quand...

Quelques mois suffirent pour crier bien vite : « Patatras ! » et sortir du jeu dans lequel on était entré à reculons, la corde au cou et le couteau sur la gorge.

Dans chaque domaine évoqué, l’écroulement est le bon diagnostic. Désormais pour « sauver » sa (petite) baraque, la direction communiste, après avoir contraint au départ toutes ses vagues transformatrices successives depuis 1956 (lesquelles n’ont jamais subsisté que quelques mois avant de s’éteindre ou de se rallier) se donne à un aventurier dont le parcours trotsko-molletiste dit toute la culture et la seule ambition.

Conscient de la difficulté de l’exercice R. Martelli croît rassurer : « Se préparer à le soutenir activement, écrit-il, n’implique aucune mécanique à long terme ». L’inverse est l’évidence quand personne ne peut ignorer que le cadre politique césariste qui est le nôtre surdétermine le cours même de la politique, ses ambitions et ses limites. Mélenchon, en bon mitterrandiste l’a appris au berceau et signera tous les programmes (partagés ou pas), concédera toute représentation électorale compensatrice que l’on voudra contre UN seul poste : celui de candidat, celui qui surplombe et engendre tout le reste. Bref, il donnera tous les merles du monde (surtout quand il ne les a pas en sa volière) pour une grive, une seule : l’incarnation présidentielle d’une offre politique au plumage radical.

Dès lors, que la posture soit l’an prochain à la participation symbolique ou au soutien critique à la nouvelle majorité social-libérale espérée, on ne voit pas en quoi l’on évitera au peuple à la fois la déception, le désintérêt croissant pour le politique et le refuge poujado-mariniste.

LA MARGE ?
Reste l’argument conçu comme un assommoir : si ce n’est Mélenchon c’est donc la marge. La marge ? Estce cultiver la marge que de sortir d’un jeu dont les règles sont faites pour vous battre à tous coups ? Est-ce se complaire aux robinsonnades que de chercher patiemment dans le réel lui-même les contours d’une autre alternative, les prémisses de concepts pertinents, les balbutiements de nouvelles formes de l’engagement et de la citoyenneté. Combien furent donc marginaux les obscurs, les sans-grade des siècles passés qui se saisirent d’un morceau de Voltaire, d’un bout de Diderot, d’un fragment de Louis Blanc, d’un rien de Fourier, d’un jeune Marx naissant, d’un vieux Bakounine obstiné, de la moindre grève, d’un début de révolte, d’un mouvement des mœurs, d’un souffle de nouveau ? Ceux-là, quand les grands ébranlements pointèrent à l’horizon, avaient simplement à bas bruit préparé le terrain. À la marge, c’est vrai, à la marge d’abord, mais surtout pas dans le cadre politique que la monarchie ou l’empire français d’alors avaient imaginé pour les tenir précisément en marge.

Pour le reste, R. Martelli le sait bien, le mouvement se donne en marchant les instruments inédits de son expression et de son action. Il est imprévisible et toujours surprenant, inventif, inattendu. Il est beau comme l’insaisissable. Et il viendra.

M.N.

nico37

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