Parti Communiste Français
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Re: Parti Communiste Français
36ème congrès du PCF en 2013 (En) finir (avec) la mutation ? Appel à l’écriture collective d’un texte ambitieux
Le prochain congrès du PCF aura lieu début février 2013.
Hormis la date, la direction du parti n’a donné à ce jour aucune information précise sur les conditions de sa préparation.
Il est indispensable que les communistes prennent l’initiative tant sur le contenu du débat que sur les conditions nécessaires à l’exercice démocratique de leur souveraineté.
Aux 33ème, 34ème et 35ème congrès, nous avons participé à l’élaboration et au rayonnement de textes alternatifs ou contributions qui s’opposaient aux lignes liquidatrices mises en œuvre depuis le congrès de Martigues en 2000 et proposaient un projet pour un PCF populaire et de combat permettant à la classe ouvrière d’aujourd’hui de combattre et battre le capitalisme, ouvrant une issue avec un projet, le socialisme.
Il est temps que tous ceux qui partagent ces objectifs se rassemblent afin de construire une majorité dans le PCF pour rompre avec les stratégies d’effacement suivies depuis plus d’une décennie, ouvrir une alternative face au capitalisme ravageur et guerrier qui écrase l’humanité.
C’est pourquoi, nous lançons un appel à l’écriture collective d’un texte ambitieux, qui soit tout à la fois un outil d’analyse de la réalité, un projet d’avenir et qui affirme une nouvelle ligne pour le PCF à la hauteur de la guerre de classe nationale et internationale. Ce texte doit pousser au débat de fond dont les communistes ont besoin.
Ce sont les adhérents du PCF qui décident de l’avenir de leur organisation. Dans la situation de mutation rapide, scientifique, technique, sociale, de larges transformations internationales, avec une force communiste dispersée, ils doivent chercher tous les apports permettant de fonder une approche scientifique de notre projet socialiste, ancrée dans les réalités d’aujourd’hui, sans aucun repli.
Quels devraient être les points forts d’un tel texte ? C’est tous ensemble qu’il faudra le décider, mais nous pouvons déjà souligner quelques éléments qui nous semblent essentiels :
Une analyse approfondie de la situation internationale de la réalité des rapports de force : marchandisation, pillage et guerre mais aussi libération des peuples, expérience de l’Amérique Latine, situation des pays du socialisme (Cuba, Viet-nam), place de la Chine, pays du Maghreb et Palestine.
Le rôle de l’Union européenne, construite par et pour le capital, talon de fer pour écraser les peuples.
La situation en France : avec Sarkozy effacer tous les acquis, les luttes, la fracture sociale et politique, analyse de la séquence électorale présidentielle et législative -abstention et vote FN-, caractériser le gouvernement Hollande.
Analyse précise de la stratégie suivie par le PCF depuis 2005 (assemblée des animateurs de section qui a décidé de poursuivre le PCF, candidature Chassaigne à la présidentielle) : résultats des diverses élections et conséquences du choix Mélenchon pour la présidentielle, état d’organisation, bataille d’idées.
Le Front de Gauche au regard de la dernière période : outil de rassemblement ou outil pour liquider le PCF ?
Rompre avec les stratégies d’effacement décidées depuis Martigues.
Quel rassemblement du peuple de France aujourd’hui ?
Clarifier notre positionnement sur l’Union Européenne et l’Euro. Prendre ses distances avec le PGE, renouer avec l’internationalisme communiste et les partis communistes particulièrement en Europe.
Quelle place et quelles ambitions pour le PCF aujourd’hui en France, nous situer d’abord par rapport aux intérêts populaires, clarifier notre place par rapport à la majorité socialiste.
Reconstruire l’organisation communiste dans les quartiers et les entreprises, rassembler les communistes, à l’offensive pour la bataille idéologique.
Relancer la réflexion théorique pour analyser la situation politique, construire un projet socialiste, élaborer les moyens de la prise de pouvoir dans un pays capitaliste développé du 21ème siècle.
Il ne s’agit là que de premières propositions pour lancer la réflexion et le débat.
Durant tout l’été, le site « lepcf.fr » sera ouvert aux contributions, propositions et réflexions.
Enfin, un rendez-vous aura lieu à la Fête de l’Humanité pour avancer quant à la rédaction du texte rassembleur dont nous avons besoin.
Caroline Andréani, section d’Aubervilliers, Seine-Saint-Denis
Paul Barbazange, section de Béziers, Hérault
Marie-Christine Burricand, section de Vénissieux, Rhône
Pasquale Noizet, section du XXème, Paris
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Redevenir un parti qui ne soit pas comme les autres. Contributions à la réflexion, aux débats.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Quand un président de groupe communiste rencontre l’un de ses prédécesseurs Jean-Marc Laurent
André Chassaigne, André Lajoinie et Jean-Claude Mairal étaient réunis la semaine dernière sur les hauteurs de Vichy. - VICHY Photo
André Chassaigne a retrouvé André Lajoinie mercredi 22 août, à Vichy. L’un de ses prédécesseurs à la présidence du groupe communiste à l’Assemblée nationale. Quand deux « Dédé » se rencontrent.
Ils ont vingt ans de différence, mais partagent la même approche humaine de faire de la politique, au plus près des gens. À la mode auvergnate, dit-on dans les couloirs du Palais Bourbon. Sur leur terre d'élection, on les appelle tous les deux affectueusement « Dédé ». André Lajoinie, 82 ans, fut président du groupe communiste à l'Assemblée nationale de 1981 à 1993. André Chassaigne, 62 ans, est l'actuel président du groupe de la gauche démocrate et républicaine. Jean-Claude Mairal, élu du pays de Vichy, les a réunis la semaine dernière, chez lui dans l'agglomération vichyssoise.
« Nous n'avons jamais été des mangeurs de socialistes »
Député de l'Allier (1978-1993 et 1997-2007), André Lajoinie a connu un groupe communiste fort de 78 élus. Député du Puy-de-Dôme depuis 2002, André Chassaigne préside un groupe plus modeste, dix députés Front de gauche associés à cinq ultramarins.
Le premier se souvient des années 1981 et des quatre ministres PCF au gouvernement Mauroy. « Le virage politique de Fabius a rendu intenable notre maintien au gouvernement. Les lettres de licenciement des salariés Potain à Moulins étaient signées Jack Ralite ! (NDLR : ministre communiste de l'Emploi dans les deuxième et troisième gouvernements Mauroy). Je me souviens d'une manifestation de sidérurgistes où on regardait les élus communistes d'un sale 'il. Nous avons délibéré toute une nuit et décidé à l'unanimité de sortir du gouvernement. »
« Nous sommes des soutiers, des travailleurs de fond »
L'expérience a servi. Trente ans plus tard, André Chassaigne évoque la même quasi-unanimité pour ne pas participer au gouvernement Ayrault. « Mais nous n'avons jamais été des mangeurs de socialistes, soutient l'élu retraité. Nous continuons à tout mettre en 'uvre pour que le changement réussisse. Sans jeter l'anathème, sans anticiper un échec, avec écoute et respect. »
Dans leur direction de la réunion de groupe du mardi à l'Assemblée nationale, les deux « Dédé » ont fait usage de la même force tranquille.
Force d'indignation
Dans leur circonscription, ils ont utilisé la même technique du « petit papier » glissé au fond de la poche pour se souvenir de l'interpellation d'un concitoyen sur une aberration législative. Et souvent celle-ci s'est traduite par une question écrite au gouvernement et une réponse qui a pu faire évoluer l'application d'une loi.
André Chassaigne joint le geste à la parole lorsqu'André Lajoinie lui parle du lait pour bébé contenant de l'huile de palme utilisé par les enfants de son épouse. « En plus du problème sanitaire, c'est de destruction de l'agriculture vivrière qu'il est question ici », note le député du Puy-de-Dôme sur un coin de table. « J'ai l'obsession de l'utilité, revendique le président de groupe en exercice. Pour améliorer le sort quotidien des gens. La voie de l'amendement nous permet de faire évoluer les choses, à petite touche, sur des problèmes concrets. C'est ma fierté. Nous sommes des soutiers, des travailleurs de fond. »
Pour compenser la faiblesse des moyens de son groupe, par rapport à l'époque faste de son prédécesseur, André Chassaigne lancera cette rentrée un programme de mutualisation avec le groupe homologue du Sénat et sa voisine bourbonnaise Mireille Schurch.
André Lajoinie n'a rien perdu de sa force d'indignation lorsqu'il dénonce le traité européen « Merkel-Hollande ». Avant de reprendre la route de Saint-Amant-Roche-Savine, André Chassaigne lui promet une offensive de rentrée sur ce dossier. « C'est à la fois un problème de démocratie et de fond, parce qu'il est complètement improductif de mettre des pays d'Europe dans un carcan. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
La maire de Vénissieux rapproche "les idées haineuses du FN" de Mohamed Merah AT et FD 30/08
Mercredi 29 août, la maire communiste de Vénissieux, Michèle Picard, a profité de son discours pour la commémoration du 70ème anniversaire de la rafle de du 26 août 1942 de Vénissieux, pour régler ses comptes avec le conseiller municipal Yvan Benedetti. Élu sur une liste Front National, ce dernier a été exclu par son ancien parti suite à des propos mis en ligne le 13 mai dernier " je suis antisioniste, antisémite, anti-juif " .
" On laisse le poison faire son œuvre "
Lors la cérémonie, la maire de Vénissieux n'a pas hésité à mettre l'affaire des tueries de Toulouse et Yvan Benedetti sur le même plan : " A force de tolérer l'inacceptable, de ne pas s'indigner, face aux idées haineuses que colportent le Front National et l'extrême droite, ici à Lyon, ou encore dans la bouche d'Yvan Benedetti, conseiller municipal à Vénissieux, on laisse le poison faire son œuvre, on souffle sur des braises qui peuvent rallumer les pires incendies. A Toulouse, un monstre de haine de 23 ans seulement, a abattu de sang-froid, d'une balle dans la tête, trois enfants juifs, de 8, 5 et 3 ans. […] Comment au cœur de notre République une telle haine peut-elle prendre forme, grandir, avant de basculer dans l'ignominie. "
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
A l'occasion de l'université d'été du Parti communiste français, Bruno Faure interroge André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme et président du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine) à l’Assemblée nationale.
http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/201208/INVITE_MATIN_31_08.mp3
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
http://eldiablo.over-blog.org/article-pcf-beziers-herault-fete-de-la-plantade-les-1er-et-2-septembre-2012-109617542.html
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Compte rendu débats La Plantade 2012
Débat : " L'EUROPE OUI ou NON ? "
C’est sous un vent d’ouest un peu frisquet, le Cers, qu’a débuté le samedi 1er septembre à 17 h 30, le débat prévu sur en présence d’une quarantaine de personnes.
Présidé par Paul Barbazange, le secrétaire de la section de Béziers du PCF, le débat a été introduit par un exposé d’Aimé Couquet, élu d’opposition à la mairie de Béziers. Celui-ci a fait un historique très documenté sur la construction de l’Europe telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Il a souligné deux aspects négatifs qui résultent des perspectives de ratification du Traité Européen : une atteinte à la démocratie qui prive les citoyens de chaque pays de leur pouvoir de décision, la mise en cause de la souveraineté de chaque nation. Nous sommes ici à contrecourant des décisions prises en France pendant la Révolution.
L’institution de la règle d’or, élément essentiel du pacte de stabilité, bloquerait toute possibilité de défense des intérêts des salariés. Aller dans cette direction c’est parachever le dispositif antisocial initié par le traité Merkel / Sarkozy. Ce n’est certainement pas le mandat qui a été donné à François Hollande lorsque les électeurs l’ont élu président de la République.
Le débat a été très ouvert, très divers dans les approches et en même temps très convergent. L’auditoire était à coup sûr acquis à l’idée, majoritaire à 72 % dans notre pays, qu’il faut, le problème est trop grave, un référendum pour que le peuple se prononce.
D’autres éléments ont enrichi les échanges. Ce qui se poursuit avec les modifications qui se dessinent au plan européen ne sont que les tentatives d’adaptation d’un système économique et social, le capitalisme pour l’appeler par son nom, qui au quotidien fait la preuve de son impuissance à rien résoudre.
ATTAC a souligné le rôle des banques, celui de la Banque Centrale Européenne en particulier, tel qu’il est et tel qu’il devrait être eu égard à la dette publique. L’analyse reprenant ce qui a été déjà été dit sur le sujet a été rappelée.
La question de la paix par exemple est fortement mise en cause par l’impérialisme des puissances qui dominent le monde. Elles ne manquent pas de prétextes pour prendre le risque de déclencher, à partir de la Syrie, de l’Iran, l’apocalypse que permettent les moyens actuels de destruction.
L’austérité qui caractérise la situation présente et ses conséquences douloureuses pour les salariés ont été longuement développées par Serge Ragazzacci, le secrétaire départemental de la CGT. Fait nouveau, le CGT n’est plus isolée au sein de la Confédération Européenne des Syndicat et appelle à agir le 9 octobre pour l’emploi fortement dégradé dans l’Hérault et dans le Biterrois en particulier.
On a pu entendre la position d’un jeune socialiste qui se prononce contre la ratification du Traité Européen mais en même temps n’entend pas gêner l’action de François Hollande et de son gouvernement et exprime d’ailleurs sa déception sur les résultats jusqu’ici obtenus.
On a écouté également l’annonce sur le secteur de Montagnac de réunion organisée par le parti de gauche.
L’idée, avancée par le POI, qu’une manifestation nationale appuyant cette exigence est nécessaire semble acquise et si les modalités d’organisation pourront être définies lors d’une réunion qui doit avoir lieu mardi 4 septembre à 18 h 30 au 2 de la rue Voltaire, elle a paru faire consensus.
Au total un très bon débat dont chacun devrait tirer les conséquences, tant au niveau de sa réflexion que de son vote ou de sa participation aux actions engagées.
Débat : " GAGNONS ENSEMBLE UN CHANGEMENT VERITABLE "
Comme toujours c’est celui qui a attiré le plus de monde. A la tribune avaient pris place Aimé Couquet, Michel Passet secrétaire fédéral, Paul Barbazange secrétaire de la section de Béziers, Viviane Cassan représentant la section du Sud Biterrois.
La parole a tout de suite était donnée à Michel Passet qui a dressé un état des lieux quelque cent jours après l’élection d’un nouveau président de la République. Son exposé sera complété par les interventions de Paul Barbazange et de Viviane Cassan.
Le bilan est décevant pour ceux qui avaient des espoirs ! Chômage en hausse, pouvoir d’achat en berne, insuffisance des moyens pour l’éducation et d’une manière générale pour les services publics comme pour la protection sociale, qu’il s’agisse de la couverture maladie ou des retraites …
Le débat va recouper celui de la veille, le TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance) étant lourd de conséquences pour l’avenir. Rappelons à ce propos que les points de vue développés la veille étaient convergents pour dénoncer la nocivité de traité encore appelé pacte budgétaire européen.
Contrairement à ce que l’on peut entendre ici ou là, s’y opposer et faire en sorte qu’il soit mis en échec, ne serait pas nuire aux socialistes qui sont au pouvoir. Ceci étant les gens ont à se prononcer par rapport à leurs intérêts de classe et pas en fonction d’une idéologie qui gomme ceux-ci.
Finalement le travailleur socialiste vit la même situation économique et sociale que son collègue communiste ou que tel autre ne se reconnaissant pas dans un ces partis politiques.
Si on prend l’exemple du prix du carburant, devenu exorbitant pour celui qui doit prendre sa voiture pour se rendre à son travail, c’est bien l’action unie contre le monde pétrolier qui est à l’ordre du jour.
Il est difficile de mettre en ordre les éléments disparates qui ont jailli de la discussion. La solidarité entre les peuples n’a pas à se limiter à ceux de l’Europe et des échanges avantageux pour tous doivent s’étendre notamment aux pays du Maghreb a-t-il été affirmé !
L’influence de l’Allemagne sur l’organisation européenne a été l’objet d’appréciations diverses. Ne faut-il pas distinguer le capitalisme allemand du peuple allemand dont on peut craindre que ne s’aggrave pour lui des difficultés déjà perceptibles ?
Quel ont été les jeux des capitalismes français et allemand pour obtenir le leadership européen ?
Puisqu’en dernier ressort c’est un système en fin de course qui régit la France, l’Europe et le monde, au risque d’ailleurs de déclencher une guerre apocalyptique à partir de la Syrie ou de l’Iran, qui est en cause, n’est-il pas nécessaire de poser clairement la question de la nécessaire rupture qui s’impose ?
On aborde déjà ici le thème du troisième débat, celui de l’existence et de l’influence d’un parti révolutionnaire qui ne fasse pas de concession sur les objectifs de transformation profondes qui frappent à la porte de l’histoire. Plusieurs intervenants s’exprimeront pour rendre compte du mal être qui a été le leur au temps de la mutation, synonyme d’abandons et de démissions.
Ce sera repris dans l’après-midi et ce ne sera pas facile de confronter les analyses !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Pour un référendum CONTRE LE TSCG PCF Paris
Le fait que François Hollande se soit engagé à exiger une renégociation du traité a joué un rôle dans son élection. Le pacte budgétaire, qui risque de cadenasser l’Europe dans une austérité à perpétuité, va-t-il s’imposer aux peuples sans que ceux-ci aient droit au chapitre ? Telle est la question qui se pose aujourd’hui dans toute sa gravité.
Fidèles aux combats menés pour que l’Europe devienne enfin une chance pour un progrès social partagé, les communistes relancent à nouveau ce débat. Fondamental pour l’avenir de la construction européenne, pour la survie même de l’espoir européen, fondamental également pour préserver dans chaque pays de l’Union la possibilité pour les citoyens de mettre en place de véritables politiques de gauche.
Il faut débusquer les dangers que recèle le « traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’union économique et monétaire ». Des députés socialistes, comme Marie-Noëlle Lienemann, sont hostiles à la ratification par la France de ce traité, qui porte la marque de ses auteurs, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Ce texte apparaissait d’ailleurs tellement lié à la pression libérale de ces deux dirigeants de droite en Allemagne et en France, que, des deux côtés du Rhin, le pacte s’est fait connaître sous le patronyme de Merkozy.
La France disposait d’une opportunité de taille avec le changement politique survenu au printemps. Le fait que François Hollande se soit engagé tout au long de la campagne de l’élection présidentielle pour une renégociation du traité joua un rôle certain dans le soutien majoritaire qui l’a conduit à l’Élysée. Cette prise de position allait à la rencontre des quatre millions d’électeurs du Front de gauche, dont le report des voix fut décisif, mais aussi d’un grand nombre de membres et de sympathisants du Parti socialiste qui avaient pris leur part dans la victoire du « non » à la constitution européenne en mai 2005.
Dans sa majorité, la gauche n’acceptait pas un texte qui érigeait le libéralisme économique en horizon indépassable de toute politique européenne. À l’époque, le recours à la forme référendaire n’était pas inscrit d’avance dans l’agenda politique. Il a fallu un mouvement citoyen sans précédent pour exiger que le peuple fût consulté, pour porter le projet à la connaissance du plus grand nombre et pour organiser le débat public. Jamais, depuis la signature du traité de Rome en 1957, la question européenne ne suscita autant d’intérêt populaire qu’en 2005.
La suite des événements est connue : Nicolas Sarkozy, sitôt élu en 2007, foula aux pieds le vote des Français et, de concert avec Angela Merkel, imposa le traité de Lisbonne, qui devait éviter que l’Europe ne sombrât dans la crise. Les peuples ont durement mesuré la réalité qui s’en suivit.
Force est de déplorer aujourd’hui que le nouveau président n’a pas honoré la promesse du candidat. Ce n’est pas renégocier un traité que se contenter d’ajouter un paragraphe sur la croissance sans remettre en question l’arsenal anti-souveraineté populaire qui le parcourt.
C’est au nom d’une haute conception de l’Europe, sociale et démocratique, que nous relançons le débat, diffusons une pétition, pour qu’en dernière analyse le peuple soit l’unique souverain consulté par référendum. Donnons de la voix
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Tiens, Nico37 à trouvé un petit boulot : attaché de presse chez lz pcf ! Ca paye bien au moins ?
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti Communiste Français
Tu te répetes Gérard,tu te répetes!......allez Nico porte plainte contre lui pour harcelement,et ne te décourage pas,continue a nous documenter.
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Parti Communiste Français
Gauche de la gauche: une rentrée "dans la rue" dans une "ambiance combative"
Katell PRIGENT (AFP) 02/09
PARIS — Avec un Parti communiste qui termine ses universités d'été dans une "ambiance combative", la gauche de la gauche annonce une rentrée "dans la rue", à commencer par la manifestation nationale contre le traité budgétaire européen le 30 septembre.
Jean-Luc Mélenchon, porte-parole du Front de gauche, a lancé fin août lors des estivales citoyennes du Front de gauche l'appel à manifester le 30 septembre contre le traité budgétaire européen.
"Nous, Front de gauche nous adressons, non pas à ceux qui sont d'accord avec nous (...) mais à tous ceux qui veulent, personnes, organisations, associations, syndicats", un appel "à une manifestation nationale à Paris venant de tout le pays", a déclaré le dirigeant du FG.
"Il y a une mobilisation très forte des militants", prévient dimanche Pierre Laurent, qui terminait des universités d'été du PCF aux Karellis (Savoie) dans une "ambiance combative".
"Le PCF a pour perspective une manifestation nationale co-organisée par le Front de gauche mais aussi avec d'autres forces politiques", souligne Pierre Laurent.
Jean-Luc Mélenchon avait également tendu la main, à sa façon, aux personnalités qui se sont déclarées contre le traité.
"Eva (Joly, EELV), viens, marche en tête de la manifestation et s'il y a un problème je veux bien être à la queue", a-t-il lancé. L'ex-candidate EELV, qui s'est déclarée pour un référendum sur le traité, avait critiqué Jean-Luc Mélenchon durant les université d'été d'Europe Ecologie-Les Verts.
M. Mélenchon a ensuite sollicité le chef de file des sénateurs EELV, Jean-Vincent Placé, et la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann, qui "représentent le peuple".
Dimanche dans un entretien à l'AFP, Olivier Besancenot du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) s'est félicité de cette mobilisation. "Sur l'Europe, les choses s'enquillent plutôt pas mal", s'est-il réjoui soulignant que le Front de gauche a pris contact avec le NPA.
L'ex-candidat à la présidentielle (2002 et 2007) envisage une même mobilisation pour une "marche des salariés licenciés".
"Ce serait légitime et cohérent que l'on retrouve Poutou (NPA), Mélenchon (FG) et Arthaud (LO) dans la marche puisque, à peu de choses près, on les a entendu défendre des choses à peu près similaires sur la question des licenciements", fait valoir Olivier Besancenot.
"Le débat sur l'emploi va démarrer tout de suite", a déclaré dimanche à l'AFP Pierre Laurent soulignant "il y a une exigence forte".
Jeudi, des élus du Front de gauche, dont Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, ont parrainé financièrement les ouvriers de Sodimédical, qui ne sont plus rémunérés depuis fin 2011.
"S'il ne se passe pas quelque chose du côté de la rue et de la gauche non gouvernementale, il ne se passera rien", estime de son côté Olivier Besancenot, avec la volonté de "mettre en branle tous les réseaux militants et pas simplement de les mettre en alerte".
"Sodimédical, PSA Aulnay, Technicolor, Fralib...", les représentants de la gauche de la gauche énumèrent les plans de licenciements.
"L'idée, c'est d'être présent partout où il y a des fronts de rupture et partout où il y a des mesures d'urgence à imposer, c'est d'établir un rapport de force parce que rien ne nous sera donné sous Hollande...rien", assure Besancenot pour qui "il faut passer à l'offensive".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Up !"L'idée, c'est d'être présent partout où il y a des fronts de rupture et partout où il y a des mesures d'urgence à imposer, c'est d'établir un rapport de force parce que rien ne nous sera donné sous Hollande...rien", assure Besancenot pour qui "il faut passer à l'offensive
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti Communiste Français
André Gérin, le "communiste" qui aime les camions et les patrons pétainistes
André Gérin est un indéboulonnable du PCF.
Comme son camarade , le député également indéboulonnable, PatriceCarvalho, opposé au mariage pour tous et au droit de vote des étrangers , André Gérin assume son racisme, a sur l'immigration les mêmes idées que le FN et l'UMP et les revendique ouvertement. D'ailleurs la préface d'un de ses livres a été écrite par Eric Raoult.
Gérin et Carvalho ont toujours eu leur place au Parti. Au moins depuis les années 80, où Georges Marchais et d'autres avaient eu l'idée de dire la même chose que l'extrême-droite sur l'immigration, d'arborer le drapeau français et de détruire des foyers au buldozer, histoire de ne pas laisser l'électorat partir au FN.
Ca n'a pas marché, et même d'un point de vue très cynique sur le mode « on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs ». Le PCF a bien cassé les œufs en s'en prenant aux immigrés et à leurs descendants mais l'omelette , c'est le FN qui la mange.
Pourtant Gérin et consorts sont toujours là, dans l'indifférence générale. Carvalho, député fraichement élu peut annoncer qu'il se battra contre les lobbys homos et des femmes voilées, pour que ni le mariage pour tous, ni le droit des vote des étrangers ne soient adoptés, le PC comme le FDG protestent mollement et puis c'est tout.
Jusqu'où iront Gérin ou Carvalho sans être virés à coups de pied au cul et désavoués par toute la gauche ?
Jusqu'au néo-fascisme en ce qui concerne Gérin, qui dans une tribune passée inaperçue , sauf sur les sites d'extrême droite comme celui d'Alain Soral où elle a été republiée et applaudie, en vient, tranquillement à faire l'apologie d'un patron pétainiste, et de son œuvre colonisatrice ultérieure.
Le patron, c'est Paul Berliet décédé récemment,fils d'Emile Berliet ,une haute figure de la bourgeoisie avant 1945. L'usine de camions Berliet est déjà florissante avant-guerre et Berliet père s'illustre par sa main de fer : sous le Front Populaire, il recourt au lock out, à la répression sans failles, jusqu'à ce que le soutien de la population aux ouvriers le contraigne à céder.
Dès cette époque, il comprend l'intérêt du fascisme de gauche et se rapproche de Doriot, et dès 38 il finance une antenne du PPF au sein de l'usine.
Sous l'occupation, Berliet et ses deux fils sont des vichystes convaincus , actifs et solidaires de Pétain et des nazis jusqu'au bout. Ils gagnent énormément d'argent en fournissant leurs véhicules au Reich, qui en a évidemment grand besoin. En 1942, une grève éclate, contre l'envoi d'ouvriers en Allemagne. Les Berliet la répriment avec la plus grande violence, et fait appel à la police pétainiste pour occuper deux de ses usines.
Le père et les deux fils sont condamnés à la Libération, pour avoir collaboré économiquement avec l'occupant, mais aussi pour avoir livré un ouvrier à la Gestapo. Le père prend deux ans, les fils cinq ans. Mais dès 1949, l'usine est rendue à la famille qui reprend ses activités.
Il faut dire que les camions Berliet n'ont pas fini d'être utiles : le T100 numéro un sera essentiel à l'exploitation pétrolière en Algérie coloniale et l'indépendance de l'Algérie mettra seule fin à la « grande époque Berliet ».
C'est cette grande époque dont Gérin est nostalgique. Ce sont ces collabos pétainistes reconvertis dans l'exploitation économique des colonies, à qui Gerin rend hommage en les qualifiant de « bourgeoisie lyonnaise industrieuse qui ne faisait pas de l'argent en spéculant et en dormant ».
Après avoir dit toute la fierté à avoir travaillé chez Berliet dans les paragraphes suivants de son texte, Gerin est encore plus clair sur ses préférences .
Selon lui, malheureusement, ce qu'il nomme à juste titre « le pétainisme industriel » a laissé la place à la « dictature de la finance ».
Cette défense de la famille Berliet, Gérin le « communiste » n'est pas le premier à la faire : Berliet , en effet ne sont pas des patrons collaborationniste parmi d'autres, il sont depuis la chute de Vichy, une des références incontournables de l'extrême-droite, à la fois à cause de leurs choix pendant la guerre mais aussi à cause de l' appui de Berliet Père au PPF de Doriot dans les années 30.
Ainsi, Saint Loup , alias Marc Augier, idole de l'extrême-droite néo-nazie, membre du bureau politique de Doriot puis de la LVF, et qui combattra en Allemagne avec les Waffen SS dans les derniers jours du régime hitlérien , a-t-il consacrée un ouvrage laudateur à la dynastie Berliet centré sur le père « Marius Berliet l'inflexible ».
L'article sur Marius Berliet sur Wikipedia a donné lieu à une offensive de militants d'extrême-droite pour tenter de le faire passer pour une victime de l'épuration.
L'article de Gérin apporte donc une pierre supplémentaire à l'opération de réhabilitation d'une famille de patrons qui s'est inscrite dans le 20ème siècle en participant activement à l'horreur nazie, puis en profitant grassement de la colonisation.
Ce sont ces pétainistes que Gerin regrette en les comparant à « la dictature de la finance », une expression également employée par les SS comme Saint Loup, dans le même contexte , pour désigner les Juifs prétendument maîtres du monde et spoliateurs des gentils patrons ' bien de chez nous. '
Que la similitude sémantique soit inconsciente ou volontaire dans le texte de Gérin, elle y est de toute façon lourde de sens, employée dans un article qui parle avec nostalgie d'un père et d'un fils qui ont livré des ouvriers résistants à la Gestapo.
Et l'apologie du « patron de choc », et de la bourgeoisie lyonnaise n'est pas autre chose politiquement que du doriotisme, lui-même prôné par des anciens communistes passés au fascisme.
Mais Doriot membre du PCF en fut exclu en 1934, avec nombre d'autres communistes , souvent élus et ayant des responsabilités dans le parti.
Aujourd'hui manifestement, on peut être raciste et faire l'apologie de patrons pétainistes admirateurs des nazis, et rester tranquillement au Parti.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Quand les blés sont sous la grêle… Chronique publiée dans le Journal La Terre
S’il est un sujet récurrent dans mes échanges avec le monde agricole, c’est bien celui de la flambée des cours des céréales. Avec un terrible constat : désormais l’envolée est essentiellement fondée sur les anticipations spéculatives des banques et des agents de la finance internationale, qui utilisent les produits agricoles comme de vulgaires outils de placement pour se remplir les poches. Une fois encore, la finance se moque des ventres de ceux qui ont faim. Elle ne se préoccupe pas plus de l’avenir des éleveurs. Pourvu que l’ivresse du profit immédiat soit au rendez-vous !
L’hypocrisie est aussi au rendez-vous : face à ce coup de force financier permanent sur l’alimentation, certains font mine de découvrir aujourd’hui les conséquences de 20 années d’abandon des outils de régulation et des règlementations financières, ou du dynamitage imposé des outils de stockage publics. C’est pourtant bien cette politique que soutient encore et toujours la Commission européenne avec le projet de futur PAC, ou que tentent de justifier, de sommet en sommet, les experts de l’OMC ou du FMI.
Il me revient à l’esprit ces beaux vers d’Aragon : « Quand les blés sont sous la grêle / Fou qui fait le délicat ». Aussi, quelle amertume à entendre sur BFM TV le nouveau ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, annoncer qu’il est urgent d’attendre les conclusions du rapport du G20 agricole, commandé pour la mi-septembre, avant d’esquisser quelques mesurettes anti-spéculation ! Et que dire de cette déclaration, dans le Monde, du directeur général de l’organisation des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), José Graziano da Silva, qui anticipe que les prix agricoles vont continuer de « connaître une grande volatilité dans les dix années à venir », tout en demandant la mise en place « de stocks » pour s’en prémunir ? Il se félicite même des avancées du G20 agricole de 2011 sur « la transparence du fonctionnement des marchés »… tout en faisant le constat de sa totale inefficacité sur la situation actuelle.
Il nous faut réaffirmer combien les engagements de la France dans les semaines et les mois qui viennent doivent servir de levier politique, pour amorcer une véritable sortie des échanges agricoles du grand Monopoly d’une agriculture mondialisée. C’est en effet toute la gouvernance alimentaire qu’il faut remettre en cause pour arracher à la finance les produits alimentaires. Nous ne pouvons pas continuer à agiter l’étendard de la moralisation du capitalisme comme remède contre la spéculation sur les matières agricoles, tout en laissant tranquillement les banques boursicoter à l’envie sur le marché de la faim… celles mêmes qui ont été impliquées jusqu’au cou dans la crise des subprimes.
Allez ! Un peu de courage… Commençons par interdire au Crédit Agricole ou à BNP Paribas de proposer, comme d’autres, des produits financiers indexés sur les cours des matières premières agricoles. Intervenons directement sur la règlementation des marchés à terme, en interdisant les prises de position de tous ceux qui n’ont aucun lien avec le secteur agricole. Signifions clairement à ceux qui s’engraissent sur la vie des autres, que l’alimentation ne peut plus être un « grenier à profits ». Chiche !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
la création du groupe "communistes en action" à la mairie d’Amiens
Monsieur le Maire,
Par la présente, nous vous informons que nous quittons le groupe « Communistes et Citoyens ». Nous le faisons à contrecœur mais les diverses actions menées par des élus de notre groupe soutenus par votre personne nous y obligent. Ainsi, il n’y a plus de réunions des Elus Communistes et Citoyens depuis 2009, il n’y a plus d’attaché de groupe depuis 2009. De plus, en accord avec le Président du Groupe « Communistes et Citoyens », vous nous avez privés de l’usage d’un bureau auquel nous avons droit en tant qu’élus. Nous ne pouvons pas travailler correctement dans d’aussi mauvaises conditions.
De plus, cela fait maintenant trois ans que vous ne nous invitez plus aux séminaires réunissant les élus de la majorité « unis et solidaires ».
Le Président du Groupe « Communistes et Citoyens » s’exprime régulièrement dans les médias en notre nom sans se concerter avec les membres du groupe qu’il dirige. C’est une situation inacceptable pour nous.
Nous avons fait des démarches en 2011 auprès du Président de la République et du Ministre de l’Intérieur qui nous ont répondu qu’ils vous avaient sollicité afin de régulariser la situation en ce qui concerne le bureau. Cela n’a abouti manifestement à rien.
Vous aviez mis à la disposition des Conseillers Municipaux un bureau de 6 m² que vous nous avez retiré il y a quelques jours sans nous en faire part. Cela en dit long sur la considération que vous avez des élus de votre majorité.
Devant tant d’avanies, nous sommes contraints de créer à ce jour le groupe « Communistes en action » qui appartiendra à la majorité car nous pensons que le programme pour lequel nous avons été élus est toujours valable au contraire de ce que vous montrez dans votre action politique depuis notre élection.
Nous serons trois à faire partie de ce groupe : nous avons donc droit à un bureau, les moyens matériels qui s’y rattachent pour un fonctionnement démocratique indispensable et nécessaire et un collaborateur qui travaillera les dossiers de notre municipalité.
Nous sommes à votre disposition pour vous rencontrer afin d’en discuter.
Nous vous prions, Monsieur le Maire, d’agréer nos respectueuses salutations.
Fabienne DEBEAUVAIS Conseillère Municipale
Maria-Helena LOEW Conseillère Municipale Déléguée à Amiens-Métropole
Cédric MAISSE Conseiller Municipal Délégué à Amiens-Métropole
La crise de l'appareil du PC continue. Une partie est complètement absorbée dans une gestion en faveur de la bourgeoisie et anti-sociale, tandis que l'autre qui a encore des liens avec la classe populaire, frotte et résiste. Là ils ont fait un pas de plus et le fossé grandit avec les communistes qui restent lovés au chaud dans la gestion avec le PS.
Mais avec encore d'immenses illusions ... Ils ont du mal à trancher.
rappelons cela :
On se souviendra de la résistance de ces élus communistes aux agressions anti-sociales du maire de "gauche" et de la complicités d'élus communistes à ces saletés. Avce beaucoup d'illusions et encore maintenant aussi.
Par exemple sur les frais de cantine :
Sur la privatisation des transports (l'agressivité du maire socialiste) :
Sur l'opposition à la journée sarkoziste de carence appliquée par le mais socialiste
la liste des vidéos des 3 compères :
https://www.youtube.com/user/COMMUNISTE80
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti Communiste Français
Les paradoxes du Parti communiste 14.09 Raphaëlle Besse Desmoulières
Trois ans après la création du Front de gauche, initié avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon lors des européennes de 2009, le Parti communiste français, qui donne le coup d'envoi, vendredi 14 septembre, de la 77e édition de la Fête de L'Humanité, est confronté à un double défi : poursuivre la démarche engagée avec le Front de gauche et s'attaquer au renouvellement générationnel aussi bien de ses élus que de ses militants. Un enjeu vital – et bien compris – pour le parti de Maurice Thorez qui fait face depuis un quart de siècle à l'effritement de son influence.
Car si la campagne présidentielle a redonné une seconde jeunesse aux communistes, celle des législatives leur a laissé un goût amer. Même si les 11,10 % obtenus le 22 avril ont été jugés décevants dans un premier temps – Jean-Luc Mélenchon, le candidat commun, ayant élevé le niveau d'exigences jusqu'à viser la troisième place –, la présidentielle a bel et bien été un succès pour le PCF. Il faut remonter à 1981 et à Georges Marchais pour obtenir un score à deux chiffres (15,3 %). En 2007, Marie-George Buffet n'avait réuni que 1,93 % des voix. Paradoxe de la situation, c'est à un ancien socialiste que les communistes doivent ce joli score.
LIMITES DE LA STRATÉGIE D'AUTONOMIE
Pourtant, quelques semaines plus tard, le PCF n'arrive pas à transformer l'essai aux législatives. Incapable de présenter de nouvelles têtes, c'est la douche froide, malgré l'étiquette Front de gauche. La stratégie d'autonomie vis-à-vis du PS montre ses limites dans un scrutin majoritaire à deux tours. Le Front de gauche n'obtient que 6,91 % des suffrages et moitié moins de députés (10 dont 7 encartés au PCF) que dans l'Assemblée sortante. A titre de comparaison, Europe Ecologie-Les Verts, signataire d'un accord électoral avec le PS, réalise 5,46 % des voix mais constitue un groupe de 18 députés.
Au PCF, des piliers perdent leurs sièges comme Pierre Gosnat dans le Val-de-Marne ou Roland Muzeau, président sortant du groupe, dans les Hauts-de-Seine. Il faudra même une certaine bienveillance du PS pour que le Front de gauche constitue un groupe. Pour espérer pouvoir influencer les textes socialistes, les communistes s'en remettent désormais à leur groupe de sénateurs qui, malgré le départ, jeudi 13 septembre, de l'ancien secrétaire national du PCF, Robert Hue, du groupe, reste charnière au Palais du Luxembourg.
CONSERVER SES PLACES FORTES
Au sein du Front de gauche, le PCF, fort de ses 11 000 élus et de ses 130 000 militants revendiqués, entend continuer à jouer un rôle de premier plan dans le Front de gauche. Mais cela suscite des tensions ces dernières semaines entre Pierre Laurent, le secrétaire national des communistes, et Jean-Luc Mélenchon, sur le rôle de ce dernier dans le dispositif post-présidentiel.
Même si le constat sur l'action du gouvernement est partagé, des différences stratégiques se sont fait entendre sur le rôle du Front de gauche : M. Mélenchon le voit en recours, dans l'hypothèse d'un d'échec du gouvernement Ayrault, M. Laurent plutôt un aiguillon, afin d'obtenir des changements immédiats. Autant de signes de la difficulté pour le Front de gauche d'être autre chose qu'un simple cartel électoral. Un enjeu d'autant plus grand que ce dernier doit affronter deux années sans rendez-vous électoral.
Les municipales de 2014 devraient renforcer les tensions. Si le PCF souhaite conserver ses dernières places fortes, notamment dans "la banlieue rouge" parisienne, se posera de nouveau la question – problématique – de l'alliance avec le PS. Et un Front de gauche sans le PCF signerait la fin du rassemblement, tout comme un Front de gauche sans M. Mélenchon pourrait difficilement se faire. On comprend mieux pourquoi MM. Mélenchon et Laurent préfèrent mettre l'accent sur les européennes de 2014, sur lesquelles le Front de gauche a construit son identité.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Buffet: « Hollande et Ayrault se trompent de politique » RECUEILLI PAR JONATHAN BOUCHET-PETERSEN 14/09
INTERVIEW Entretien avec la députée du Front de gauche alors que débute la Fête de l'humanité.
Alors que s'ouvre la Fête de l'humanité, Marie-George Buffet, députée Front de gauche de Seine-Saint-Denis, ancienne secrétaire nationale du PCF, revient sur les premiers mois du gouvernement Ayrault et le traité budgétaire européen.
Vous étiez ce vendredi matin au côté de salariés de l’usine PSA d’Aulnay (Seine-Saint-Denis). Dans ce type de dossier, que peut le politique ?
Le politique peut beaucoup. Une proposition de loi contre les licenciements boursiers avait été votée par les socialistes au Sénat [...] mais rejetée à quelques voix), il faut représenter ce texte tout de suite à l’Assemblée. Dans le cas de PSA, qui a distribué des centaines de millions de dividendes à ses actionnaires tout en prévoyant de supprimer des milliers d’emplois, cela permettrait de freiner les choses. Il faut également que les salariés soient davantage associés aux choix stratégiques des entreprises, pour privilégier les investissements industriels à la rémunération de la finance. La fiscalité, aussi, doit servir de levier dans ce sens.
Êtes-vous déçue par l’action du gouvernement Ayrault ?
Ce n’est pas une question de déception. Mais les Francais n’ont pas élu un gouvernement de gauche pour qu’il mène la politique actuelle. Tous les économistes, y compris plusieurs Nobel, disent que l’austérité mène à la dépression et au chômage de masse. Hollande et Ayrault se trompent de politique. Et si nous ne sommes pas dans l’opposition, nous combattrons toutes les politiques qui nous mènent dans le mur.
Soutenez-vous une mesure comme les emplois d’avenir, votée cette semaine à l'Assemblée ?
Oui, mais il s’agit d’une demi-mesure: ça s’adresse à un public très restreint, les jeunes, et ce sont des contrats de trois ans, quasiment sans pérennisation alors que c’est justement tout l’enjeu. Nous avons réussi à amender un peu le texte, mais ce n’est pas suffisant. D’autant que ces contrats concernent les collectivités locales, dont les dotations sont gelées, et les associations, alors que 22 000 emplois associatifs ont été supprimés en 2011.
Le 30 septembre, le Front de gauche appelle à une grande manifestation contre le traité européen...
Ce traité, c’est l’austérité pour tous les Etats de l’Union européenne. C’est donc la récession généralisée. Nous nous battrons à l’Assemblée et au Sénat mais, comme le dit Pierre Laurent, c’est aussi à chacun de se mobiliser car la bataille va être rude. Le temps joue contre nous et le calendrier est serré. Il faudrait bien sûr que le peuple soit consulté par référendum, mais ceux qui nous gouvernent ont peur de l’avis du peuple. Souvenez-vous de 2005... A nous d’expliquer aux Français, qui sont pris par des luttes quotidiennes pour sauver leurs emplois, que ce traité les concerne directement. La mobilisation du 30 septembre doit envoyer un signal fort et servir de point d’appui pour la suite.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Centres de Santé des BdR. Le secrétaire du PCF 13 demande l'aide de Marisol Touraine
Communiqué de Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13 :
Communiqué de Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13 :
De très lourdes menaces pèsent sur le Grand Conseil de la Mutualité.
Un appel d’offre relatif à la cession globale de la totalité des activités de l’entreprise vient d’être lancé par l’administration judiciaire.
Le fermeture ou la vente à la découpe, les licenciements représentent un très grave danger : c’est la santé de 200 000 usagers des Bouches du Rhône et l’emploi de 1 200 salariés qui sont en cause. C’est le risque d’un véritable désastre sanitaire.
Le précédent gouvernement a réduit les ressources affectées à la protection sociale et soutenu les logiques assurantielles mettant en cause la sécurité sociale, l’hôpital public, la mutualité.
Pourtant des solutions existent pour sauvegarder et pérenniser le GCM.
Avec la majorité de gauche la donne doit changer !
Nous appelons Marisol Touraine, Ministre de la santé, et le gouvernement à répondre à cette attente. L’Etat doit assumer ses responsabilités en matière de santé.
Il faut immédiatement débloquer un fond d’urgence et prendre les mesures de justice et d’équité qui pérenniseront le Grand Conseil de la Mutualité. Son action de service public doit être financée par des fonds publics.
Pour sauvegarder et développer les centres de santé et œuvres sociales mutualistes, dans le cadre d’une même action, pour une protection sociale de haut niveau, nous appelons les citoyens, usagers ou non, les mutualistes, les syndicalistes, les élus à se rassembler et à agir sans attendre selon les modalités qu’ils décideront.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Robert Hue quitte le groupe communiste du Sénat
Il rejoint le groupe RDSE, composé majoritairement de radicaux de gauche, par «cohérence». Hue avait soutenu Hollande en mai dernier.
L’ancien numéro un du PCF, Robert Hue, sénateur du Val-d’Oise, a annoncé jeudi à l’AFP qu’il quittait le groupe communiste du Sénat (CRC) pour rejoindre le RDSE (à majorité radicaux de gauche).
«Je ne me retrouve plus dans la position qui domine dans le groupe et qui s’identifie à la politique du Front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon, foncièrement hostile à ce que fait François Hollande», a expliqué Robert Hue. «C’est une question de cohérence car j’ai soutenu François Hollande», a-t-il ajouté.
«Depuis plusieurs années, j’ai soutenu le projet présidentiel de François Hollande, j’ai refusé de m’inscrire dans une stratégie de division opposant une gauche à une autre», souligne-t-il par ailleurs dans un courrier à la présidente du CRC, Nicole Borvo Cohen-Seat, qu’il a rendu public. «Sans freiner les nécessaires critiques que l’on peut porter sur certains aspects de la politique du pouvoir, la responsabilité appelle le refus de s’enfermer dans je ne sais quelles tactiques partisanes» ajoute-t-il.
Le RDSE comportera désormais 17 membres et le CRC 20 affiliés.
Robert Hue est sénateur depuis 2004. Il a été réélu en 2011. En 1994, il avait pris la succession de Georges Marchais à la tête du parti communiste français (PCF). L’année suivante, cet ancien infirmier est candidat à l'élection présidentielle où il recueille 8,64% des voix.
Lors de l'élection présidentielle de 2002, Robert Hue ne remporte que 3,37 % des suffrages. Robert Hue a quitté le PCF pour créer en 2009 le Mouvement unitaire progressiste (MUP). Robert Hue a été maire de Montigny-les-Cormeilles (Val-d’Oise) de 1977 à 2009, année où il démissionne de son mandat.
(AFP)
Il rejoint le groupe RDSE, composé majoritairement de radicaux de gauche, par «cohérence». Hue avait soutenu Hollande en mai dernier.
L’ancien numéro un du PCF, Robert Hue, sénateur du Val-d’Oise, a annoncé jeudi à l’AFP qu’il quittait le groupe communiste du Sénat (CRC) pour rejoindre le RDSE (à majorité radicaux de gauche).
«Je ne me retrouve plus dans la position qui domine dans le groupe et qui s’identifie à la politique du Front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon, foncièrement hostile à ce que fait François Hollande», a expliqué Robert Hue. «C’est une question de cohérence car j’ai soutenu François Hollande», a-t-il ajouté.
«Depuis plusieurs années, j’ai soutenu le projet présidentiel de François Hollande, j’ai refusé de m’inscrire dans une stratégie de division opposant une gauche à une autre», souligne-t-il par ailleurs dans un courrier à la présidente du CRC, Nicole Borvo Cohen-Seat, qu’il a rendu public. «Sans freiner les nécessaires critiques que l’on peut porter sur certains aspects de la politique du pouvoir, la responsabilité appelle le refus de s’enfermer dans je ne sais quelles tactiques partisanes» ajoute-t-il.
Le RDSE comportera désormais 17 membres et le CRC 20 affiliés.
Robert Hue est sénateur depuis 2004. Il a été réélu en 2011. En 1994, il avait pris la succession de Georges Marchais à la tête du parti communiste français (PCF). L’année suivante, cet ancien infirmier est candidat à l'élection présidentielle où il recueille 8,64% des voix.
Lors de l'élection présidentielle de 2002, Robert Hue ne remporte que 3,37 % des suffrages. Robert Hue a quitté le PCF pour créer en 2009 le Mouvement unitaire progressiste (MUP). Robert Hue a été maire de Montigny-les-Cormeilles (Val-d’Oise) de 1977 à 2009, année où il démissionne de son mandat.
(AFP)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti Communiste Français
Un non-évènement et un repositionnement cohérent avec sa trajectoire sociale-démocrate.gérard menvussa a écrit:Robert Hue quitte le groupe communiste du Sénat
Il rejoint le groupe RDSE, composé majoritairement de radicaux de gauche, par «cohérence». Hue avait soutenu Hollande en mai dernier.
L’ancien numéro un du PCF, Robert Hue, sénateur du Val-d’Oise, a annoncé jeudi à l’AFP qu’il quittait le groupe communiste du Sénat (CRC) pour rejoindre le RDSE (à majorité radicaux de gauche).
«Je ne me retrouve plus dans la position qui domine dans le groupe et qui s’identifie à la politique du Front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon, foncièrement hostile à ce que fait François Hollande», a expliqué Robert Hue. «C’est une question de cohérence car j’ai soutenu François Hollande», a-t-il ajouté.
«Depuis plusieurs années, j’ai soutenu le projet présidentiel de François Hollande, j’ai refusé de m’inscrire dans une stratégie de division opposant une gauche à une autre», souligne-t-il par ailleurs dans un courrier à la présidente du CRC, Nicole Borvo Cohen-Seat, qu’il a rendu public. «Sans freiner les nécessaires critiques que l’on peut porter sur certains aspects de la politique du pouvoir, la responsabilité appelle le refus de s’enfermer dans je ne sais quelles tactiques partisanes» ajoute-t-il.
Le RDSE comportera désormais 17 membres et le CRC 20 affiliés.
Robert Hue est sénateur depuis 2004. Il a été réélu en 2011. En 1994, il avait pris la succession de Georges Marchais à la tête du parti communiste français (PCF). L’année suivante, cet ancien infirmier est candidat à l'élection présidentielle où il recueille 8,64% des voix.
Lors de l'élection présidentielle de 2002, Robert Hue ne remporte que 3,37 % des suffrages. Robert Hue a quitté le PCF pour créer en 2009 le Mouvement unitaire progressiste (MUP). Robert Hue a été maire de Montigny-les-Cormeilles (Val-d’Oise) de 1977 à 2009, année où il démissionne de son mandat.
(AFP)
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Parti Communiste Français
Tssss : c'est un élément déterminant de la lutte de classe mondiale et de la création du parti du même nom
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti Communiste Français
En quoi Robert Hue est-il plus un politicien "social-démocrate" aujourd'hui qu'il y a quinze ans ?Eugene Duhring a écrit:Un non-évènement et un repositionnement cohérent avec sa trajectoire sociale-démocrate.
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Parti Communiste Français
Pas si simple que cela.
Les relations de Hue entre PC et libéral-nomenclaturisme avaient des aspects sous les radars, dont certains font qu'il n'est pas au PS.
Mais effectivement, du point de vue de la lutte des classes c'est un non-événement .
Les relations de Hue entre PC et libéral-nomenclaturisme avaient des aspects sous les radars, dont certains font qu'il n'est pas au PS.
Mais effectivement, du point de vue de la lutte des classes c'est un non-événement .
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti Communiste Français
26, 27 Octobre 2012 5èmes rencontres internationalistes de Vénissieux
Cuba, Vénézuela, Bolivie, Losurdo, Gastaud, Italie, Portugal, Tchéquie, Grèce, Chypre, Liban, Mali, Bénin, Sénégal, Irak...
Pour la 5eme année, les communistes de Vénissieux préparent leurs rencontres internationalistes, une occasion de dialoguer avec des communistes, des internationalistes de toute la planète. Car, il est impossible de résister en France sans comprendre que d’autres résistent ailleurs, face au même système économique qui fait de la mise en concurrence localement comme mondialement le cœur de sa domination.
La mondialisation est l’enjeu d’une bataille d’idées gigantesque pour faire accepter l’austérité ici, au nom des difficultés là-bas, imposer les décisions économiques ici au nom de la concurrence des autres, faire croire aux travailleurs ici que leur intérêt est d’écraser les travailleurs ailleurs, que les migrants n’ont peut-être pas le choix, mais qu’ils sont la concrétisation de cette concurrence qui nous écrase.
La solidarité internationaliste localement, à travers la solidarité des travailleurs Français et immigrés, internationalement à travers la solidarité avec les travailleurs que nos entreprises mondialisées exploitent ailleurs, est une nécessité de toute résistance dans la guerre de classe, de tout projet de transformation sociale.
C’est pourquoi les communistes de Vénissieux proposent ces rencontres qui créent des liens irremplaçables avec des communistes de nombreux pays. L’éclatement du mouvement communiste international, les bouleversements de nombreux partis, les contradictions entre des stratégies politiques opposées freinent cette solidarité internationaliste pourtant essentielle. Nous organisons ces rencontres dans le respect des positions de chaque parti, sans chercher à intervenir dans les discussions entre eux, mais pour permettre aux militants, notamment de Vénissieux et de l’agglomération Lyonnaise de mieux connaitre et comprendre les analyses des partis communistes sur toute la planète.
Cette année, les rencontres s’ouvriront le Vendredi 26 Octobre par une soirée spéciale jeunesse, dont l’organisation est confiée au Mouvement de la jeunesse communiste. Elle regroupera des représentants de mouvement de jeunesse communiste de différents pays : Portugal, Suisse, Grèce, Italie...
La journée du samedi 27 Octobre mêlera rencontres, débats, repas, stands, expositions, musiques pour une véritable fête internationaliste. Comme chaque année, les rencontres sont "habillées" d’une exposition, cette année du metteur en scène et photographe Bruno Boeglin à partir de son voyage au Nicaragua, rythmée par une intervention poétique slamée de Lee Harvay Asphalte improvisée sur les mots de la journée.
Nationalisme et internationalisme : de l’Amérique Latine à l’Europe
La matinée sera consacrée à la place des nations dans les processus révolutionnaires à partir des expériences d’Amérique Latine Le débat sera introduit par Georges Gastaud, philosophe communiste auteur notamment du livre "« Patriotisme et Internationalisme, Eléments de réflexion marxiste sur la question internationale », avec la présence exceptionnelle des ambassadeurs de Bolivie et du Venezuela.
Stalinisme, Eurocommunisme, PGE : l’autophobie communiste ?
L’après-midi portera sur l’histoire des partis communistes en Europe et leur situation face à la crise. L’objectif sera de placer les débats actuels autour des mutations de ces partis, de la place prise par le PGE, dans un processus historique engagé avant la chute du mur de Berlin avec l’eurocommunisme, mais qui prend son sens dans le rapport au stalinisme et au réformisme.
Ce débat sera introduit par le philosophe italien Domenico Losurdo, qui a proposé une lecture historique de cette "autophobie communiste" dans son livre "fuir l’histoire". Il sera entouré de communistes du PCF (Jacques Fath), du KKE, de Chypre, du PdCI (Italie) et les contacts se poursuivent avec le PCP (Portugal), et le KSCM (Tchéquie).
Les luttes de résistances à l’OTAN
A 18h, la dernière séance sera consacrée aux luttes de résistances à l’OTAN, notamment en Afrique et au Moyen-orient, pour tenter de comprendre un monde qui après la réinvention du socialisme latino-américain et le développement des BRICS, semble bousculé dans ce nouveau Moyen-Orient annoncé par la guerre états-uniennes en Irak. La situation dramatique de la Syrie bouleversera peut-être le programme, mais nous avons aujourd’hui l’accord de communistes du Mali, du Sénégal, du Benin, du Liban et d’Irak. Nous prendrons le temps pour connaître la position de communistes confrontés peut-être à de nouvelles formes d’intervention impérialiste contre la souveraineté des peuples. Le débat sera introduit par Francis Arzalier du collectif Polex.
Repas solidaire, chansons et musiques...
La journée se terminera autour d’un repas fraternel après une animation musicale qui donnera envie de chanter ensemble, pour faire vivre cette fraternité au cœur de l’engagement communiste sur toute la planète.
Invités
Jean Paul Guevara Avila, ambassadeur de la république de Bolivie en France
Jesús Arnaldo Perez, ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en France
Domenico Losurdo, philosophe Italien, membre du PdCI, président de la Société hégélienne international ( Fuir l’histoire, Éditions Delga et Le Temps des Cerises, 2007, Nietzsche, philosophe réactionnaire. Pour une biographie politique, Delga, Paris, 2007 , Staline : histoire et critique d’une légende noire, Aden, Bruxelles, 2011)
Georges Gastaud, philosophe et écrivain communiste. Secrétaire national du PRCF, La sagesse de la révolution, Pantin, Le Temps des cerises, 2008. Mondialisation capitaliste et projet communiste : cinq essais pour une renaissance, Pantin, Le Temps des cerises, 1997. Patriotisme et internationalisme , CISC , 2010
Jacques Fath, (à confirmer), coordination nationale du PCF, chargé des relations internationales.
Bassirou DIARRA, Responsable du parti UMRDA (Union Malienne, Rassemblement Démocratique Africain), Secrétaire général adjoint de la Présidence de la République.
Sette DIOP, Responsable en France du PIT (Parti de l’Indépendance et du Travail).
Francis Arzalier, historien, collectif Polex, responsable de la revue Aujourd’hui l’Afrique, coauteur du Livre noir du capitalisme, Le temps des cerises, 1997, Expériences Socialistes En Afrique - 1960-1990 , Le Temps Des Cerises - 2010
Rafah ALHITY, Parti Communiste Irakien.
Gilbert KOUESSI, Parti Communiste du Bénin
Chrysanthie THERAPONTOS, Communiste originaire de Chypre.
Procopios PANAGOULIAS, KKE (Parti communiste Grec)
Hussein SABBAH, (A confirmer) Parti Communiste du Liban
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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