Parti Communiste Français
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Re: Parti Communiste Français
Dans la cgt peut être ! C'était d'ailleurs le cas dans la cfdt, il y a quelques années déja... Et nous serions bien bête de ne pas saisir cet espace qui nous est offert... Mais dans le pcf, c'est tout à fait différent. Tu compares des choses qui ne le sont pas.Dans la CGT, il devient possible de déployer une ligne de clivage avec les appareils ... à condition de respecter certaines formes dans le débat.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
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Re: Parti Communiste Français
La CGT, parlons-en ! Elle gaze les récalcitrants !loriot2010 a écrit:Je pense que tu as tort. L'évolution du PCF a suivi l'évolution de la CGT
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: Parti Communiste Français
Ah bon, penses-tu alors que le PCF d'il y a 20 ou 30 ans aurait permis à cette tendance - la Riposte de se constituer quand bien même cette tendance s'auto-délimite ? Tu affirmes : "Tu compares des choses pas comparables" mais à défaut de développer plus avant cela ressemble à un argument d'autorité. Sinon depuis des décennies la CGT et le PCF ont lié leur sort, ils ont tous les deux subi les mêmes chocs particulièrement le mur de Berlin et son cortège de révélation. Ce qui les a obligé à changer de fusil d'épaule et d'accepter qu'en leur sein se développent des tendances ou fractions contradictoires tant qu'elles ne forment pas un obstacle sérieux aux appareils pour poursuivre leur petit bonhomme de chemin.gérard menvussa a écrit:Dans la cgt peut être ! C'était d'ailleurs le cas dans la cfdt, il y a quelques années déja... Et nous serions bien bête de ne pas saisir cet espace qui nous est offert... Mais dans le pcf, c'est tout à fait différent. Tu compares des choses qui ne le sont pas.Dans la CGT, il devient possible de déployer une ligne de clivage avec les appareils ... à condition de respecter certaines formes dans le débat.
Invité- Invité
Re: Parti Communiste Français
Alors, je vais préciser, puisque tu n'as pas l'air de comprendre. Il te suffit de comprendre que je suis adhérent de la cgt depuis 1974 (en fait, depuis que j'ai commencé à bosser) et que je connais bien le pcf (vu que j'en ai fréquenté pas mal au niveau syndical, et que je travaille pour des municipalités pcf depuis les années 2000) Et je n'ai pu que constater la déconnexion des un et des autres/ La cgt a encore besoin de "militants de base" doté d'un certain capital au niveau de "la base". Le pcf a surtout besoin de conseillers municipaux "droits dans leurs bottes". Pas le même profil...Tu affirmes : "Tu compares des choses pas comparables" mais à défaut de développer plus avant cela ressemble à un argument d'autorité.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
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Localisation : La terre
Re: Parti Communiste Français
Et alors moi aussi je connais les deux ; l'une parce que je suis dedans et l'autre du fait que je côtoie ses militants et/ou adhérents. Cela n'explique rien du tout !gérard menvussa a écrit:Alors, je vais préciser, puisque tu n'as pas l'air de comprendre. Il te suffit de comprendre que je suis adhérent de la cgt depuis 1974 (en fait, depuis que j'ai commencé à bosser) et que je connais bien le pcf (vu que j'en ai fréquenté pas mal au niveau syndical, et que je travaille pour des municipalités pcf depuis les années 2000) Et je n'ai pu que constater la déconnexion des un et des autres/ La cgt a encore besoin de "militants de base" doté d'un certain capital au niveau de "la base". Le pcf a surtout besoin de conseillers municipaux "droits dans leurs bottes". Pas le même profil...Tu affirmes : "Tu compares des choses pas comparables" mais à défaut de développer plus avant cela ressemble à un argument d'autorité.
Tant la CGT que le PCF repose sur l'image d'organisation historique ouvrière. Tant l'une que l'autre doit disposer pour cela d'un ferment ouvrier pour justifier des places ou des conseillers municipaux. J'ai du mal à croire qu'un parti surtout le PCF puisse s'affranchir de certaines conditions réelles qui fondent son existence ; un parti ne peut vivre sans une base et cette base doit nécessairement refléter une partie de son histoire. Aucune organisation, aucun parti, aucun syndicat ne peut s'extraire de certaines réalités pour continuer à exister. Je pense que tu te goures complètement ! Pourquoi en ce cas ne se sont-ils pas séparés de leur signe PCF malgré quelques tentatives en ce sens ? Pour faire plaisir à la théorie de Gerard ?
Invité- Invité
Re: Parti Communiste Français
Un syndicat ne répond pas aux normes révolutionnaires...
Tu as raison, bien sûr... et je n'ai pas parlé des syndicats. On y trouve d'ailleurs aussi bien des réformistes que des révolutionnaires... Je pensais évidemment au cadre politique, désolé d'avoir écrit ce genre de confusion. Mais je ne vois pas vraiment comment on peut reprocher à un syndicat de ne pas avoir un programme révolutionnaire. Ce n'est pas vraiment sa fonction, non?
En revanche, je maintiens le reste sur le PCF et en général les structures politiques.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Mélenchon et le PCF s'unissent dans la douleur Par David Doucet, publié le 10/06/2011 à 17:09
Les négociations butent entre le Parti de gauche et le Parti communiste.
Soutenu par les cadres du PCF, Jean-Luc Mélenchon a de grandes chances d'être le candidat du Front de gauche pour la présidentielle. Mais la difficile répartition des circonscriptions fait ressurgir le spectre d'un échec des négocations.
Depuis 1981, les communistes ont toujours présenté un candidat aux présidentielles. Mais cette fois-ci, la situation est différente.
Pour éviter le naufrage électoral de 2007 où Marie-George Buffet n'avait recueilli qu'1,93% des suffrages, le Parti communiste est sur le point d'embrasser la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
Celle-ci semble ainsi sur de bons rails. Mais rien n'est toutefois joué, car l'accord entre le Parti communiste et le Parti de gauche achoppent désormais sur la répartition des circonscriptions en vue des législatives de 2012. Le secrétaire national du PC Pierre Laurent a conditionné cette proposition de candidature à un "accord global" incluant le programme et les législatives.
Une partie de poker menteur
Les négociations se révèlent en effet très complexes, chaque camp accusant l'autre d'être trop gourmand. Jean-Luc Mélenchon souhaiterait que 20% des circonscriptions reviennent au Parti de gauche, 10% à la Gauche unitaire et ses alliés tandis que les 70% restantes seraient réservées au Parti communiste français.
Une proposition inadmissible pour le PCF qui souhaite une "sanctuarisation de ses circonscription" (la reconduction de leurs 17 députés sortant ndlr) et 80% des candidats présentés par le Front de gauche. "Maintenant qu'ils vont obtenir la désignation de Jean-Luc Mélenchon, le parti de Gauche fait monter les enchères pour obtenir d'autres circonscriptions", regrette un parlementaire communiste.
"Même si l'on reconnaît que le Parti communiste doit occuper une place dominante au sein du Front de gauche, nous ne pouvons pas nous contenter de ce que propose le PCF actuellement, c'est-à-dire seulement 13,5% des circonscriptions pour le parti de Gauche dont 90% ne semblent pas gagnables", commente un cadre du Parti de gauche.
Le PCF maintient la pression sur Mélenchon
Contactée par LEXPRESS.fr, l'ancienne ministre Marie-Georges Buffet responsable des négociations pour le PCF, se veut rassurante et estime que l'accord sur les législatives avec les partenaires du Front de Gauche est "proche et interviendra avant la fin du mois de juin même s'il y a encore quelques crispations".
Même volonté de positiver du coté d'Eric Coquerel qui s'occupe des relations extérieures du Parti de gauche: "Les législatives sont les négociations les plus difficiles car elles ne sont pas seulement politiques mais également financières (Le financement public dépendant du nombre de voix mais également du nombre de parlementaires ndlr). Nous allons tendre vers un accord prochainement".
Lors de sa conférence nationale qui s'est tenue le week-end dernier, le Parti communiste a cependant cherché à maintenir la pression sur Jean-Luc Mélenchon en acceptant les candidatures dissidentes du député du Puy-de-Dôme André Chassaigne et du responsable de section parisienne Emmanuel Dang Tran lors de primaires qui se tiendront les 16, 17 et 18 juin prochain.
"Cette réaction n'est pas étonnante et manifeste la resilience d'une certaine culture d'appareil, méfiante envers le "candidat des medias" et amère face à un ancien socialiste, même dissident" analyse pour sa part, l'historien Romain Ducoulombier.
Le PC souhaite conserver son identité
Même si la direction du Parti communiste a fait un pas en direction du Front de gauche en acceptant la candidature de Jean-Luc Mélenchon, l'ancien "grand parti de la classe ouvrière" ne semble pas encore disposé à abandonner son identité.
Selon Politis, le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire avaient proposé de créer une association de financement commune pour répondre aux besoins du PC mais la proposition a été refusée.
Pour l'historien Romain Ducoulombier, "la question des circonscriptions est l'une des contradictions fondamentales de la stratégie de Jean-Luc Mélenchon. Le Parti de gauche ne peut pas être un instrument de conquête du PCF, les communistes cherchant aujourd'hui à défendre les territoires qu'ils ont apporté en soutien à Jean-Luc Mélenchon. Le PC ne peut pas perdre son assise et son identité! A l'inverse, Jean-Luc Mélenchon ne peut pas se résoudre à être un futur candidat battu en 2012. Toute la question est de savoir s'il veut dévorer le PCF ou simplement sauvegarder durablement une alliance fructueuse (même si elle est difficile)".
Romain Ducoulombier est l'auteur de Camarades ! La naissance du Parti communiste en France, Paris, Perrin, 2010.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
gérard menvussa a écrit:Alors, je vais préciser, puisque tu n'as pas l'air de comprendre. Il te suffit de comprendre que je suis adhérent de la cgt depuis 1974 (en fait, depuis que j'ai commencé à bosser) et que je connais bien le pcf (vu que j'en ai fréquenté pas mal au niveau syndical, et que je travaille pour des municipalités pcf depuis les années 2000) Et je n'ai pu que constater la déconnexion des un et des autres/ La cgt a encore besoin de "militants de base" doté d'un certain capital au niveau de "la base". Le pcf a surtout besoin de conseillers municipaux "droits dans leurs bottes". Pas le même profil...Tu affirmes : "Tu compares des choses pas comparables" mais à défaut de développer plus avant cela ressemble à un argument d'autorité.
exactement à peu près cela.
Un syndicat existe fondamentalement par sa base (sans base il ne sert à rien, même pour le patron). L’existence d'une bureaucratie dominante ne peut s'abstraire de cette donnée.
Pour les partis, c'est plus compliqué, j'étendrai un peu la notion de conseillers municipaux, une partie des membres du PC doivent leurs jobs de leurs qualités de membres du PC, une autre est très très vieille, une autre encore est très marquée et éduquée dans l'importance des élus (qui devient le mètre étalon de leur politique), une autre est formés d'élus puissants (ayant également des emplois à distribuer), une autre est de travailleurs dans des secteurs très réduits de la classe populaire (dans les ex-places fortes du service public ou ex-service public).
Tout n'est pas égal, l'éducation à la soumission, l'importance des élus et ex-élus, etc, créent des conditions permanentes de liquidation de la notion de parti des travailleurs. Il existe des courants dans le PC, maintenant à cheval entre le parti et l'extérieur, qui sont des liquidateurs de droite (qui estiment que le PC est dépassé), même si ceux-ci ont subi des reculs dans l'exacerbation de la grande crise et le passage à droite du PS.
Mais cette tendance liquidatrice est toujours importante, et pèse (le blé de Hue...) dans les alliances internes contre les tendances identitaires ou de gauche.
Ce qui reste de la bureaucratie centrale est souvent obligée de s'appuyer sur ces liquidateurs pour former des majorités (même si cette droite n'a pas du tout aimé l'affaire du FdG qui portait risque de se couper, même provisoirement du PS , donc des négos sur les postes)
L'affaiblissement du PCF a fait émerger des eaux des bantoustans qui deviennent autant de petites féodalités dans le PC et créent cette situation chaotique qui caractérise certains aspects actuels du PC. Par exemple autour de Gérin, par exemple autour de Gremetz (mais là ils ont réussi apparemment à étêter le bantoustan , le "ils" étant ce qui reste de la bureaucratie centrale)
Le maintien du titre "PCF" est un indice mais pas une preuve de non-liquidation des relations à un projet politique historique. La bataille autour de cela et des démonstrations dessus ne crée pas une situation qui empêche la liquidation du PC et de son projet historique. On l'a vu avec le projet de refondation communiste en Italie qui n'a pas réussi à ... se refonder.
Mais il y eut bien pire ailleurs de parti des travailleurs en parti communiste en parti révolutionnaire en titres, accomplissant l'ensemble de leur mutation en parti bourgeois.
En Italie (bis), les premiers liquidateurs du PCI devenus PDS puis parti démocrate à l'américaine fusionnant débris de la DC et débris de l'appareil du PCI , ont réussi la transition, de même que le PS français a réussi la transition totale .
Je ne dis jamais jamais , car l'histoire nous surprendra toujours...
Les événements qui secouent les classes, la grande crise capitaliste, déchirent les partis et, pour les partis n'ayant pas accompli completement leurs mues en partis complétement bourgeois, les trajectoires deviennent bien plus compliquées, les velléités de résistance pouvant éventuellement emprunter pour une fraction ces partis, les structures à disposition (nous n'en sommes pas là en France).
Mais les difficultés viennent que le PC n'existe plus comme force organisée dans la classe ouvrière au sens large (et je ne parle pas de la classe ouvrière industrielle où il a été vaporisé), n'existe plus dans les entreprises. Il y a des travailleurs (plus tant, et sur des segments étroits, mais il y en a) mais il n'y a plus de politique ouvrière importante. Ca renforce les autres forces dans le parti, notamment les autres classes, ou couches sociales privilégiées de la classe , et evidemment la bureaucratie, les dirigeants, etc.
La relation organisée a une classe, jusqu'au détail, est fondamentale pour un parti souhaitant être dans le camp des travailleurs.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti Communiste Français
J'ai oublié de préciser que les adhérents/militants PCF que je côtoie au quotidien sont tous (j'ai bien dit TOUS) des travailleurs de l'industrie, donc du privé !loriot2010 a écrit:Et alors moi aussi je connais les deux ; l'une parce que je suis dedans et l'autre du fait que je côtoie ses militants et/ou adhérents. Cela n'explique rien du tout !gérard menvussa a écrit:Alors, je vais préciser, puisque tu n'as pas l'air de comprendre. Il te suffit de comprendre que je suis adhérent de la cgt depuis 1974 (en fait, depuis que j'ai commencé à bosser) et que je connais bien le pcf (vu que j'en ai fréquenté pas mal au niveau syndical, et que je travaille pour des municipalités pcf depuis les années 2000) Et je n'ai pu que constater la déconnexion des un et des autres/ La cgt a encore besoin de "militants de base" doté d'un certain capital au niveau de "la base". Le pcf a surtout besoin de conseillers municipaux "droits dans leurs bottes". Pas le même profil...Tu affirmes : "Tu compares des choses pas comparables" mais à défaut de développer plus avant cela ressemble à un argument d'autorité.
Tant la CGT que le PCF repose sur l'image d'organisation historique ouvrière. Tant l'une que l'autre doit disposer pour cela d'un ferment ouvrier pour justifier des places ou des conseillers municipaux. J'ai du mal à croire qu'un parti surtout le PCF puisse s'affranchir de certaines conditions réelles qui fondent son existence ; un parti ne peut vivre sans une base et cette base doit nécessairement refléter une partie de son histoire. Aucune organisation, aucun parti, aucun syndicat ne peut s'extraire de certaines réalités pour continuer à exister. Je pense que tu te goures complètement ! Pourquoi en ce cas ne se sont-ils pas séparés de leur signe PCF malgré quelques tentatives en ce sens ? Pour faire plaisir à la théorie de Gerard ?
Invité- Invité
Re: Parti Communiste Français
les adhérents/militants PCF que je côtoie au quotidien sont tous (j'ai bien dit TOUS) des travailleurs de l'industrie, donc du privé
La question ici n'est pas la nature ouvrière du PCF. Ni de son implantation ouvrière qui demeure réelle, là du moins où il existe encore vraiment, car ce n'est pas le cas partout, même partout où il a encore des candidats.
La nature de classe n'est pas le tout pour caractériser un parti et apprécier l'intérêt de s'y trouver.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Je ne dis pas le contraire mais je me suis attaché à démonter de mon point de vue évidemment les racontars que j'entends à longueur de temps sur l'inexistence d'une base ouvrière. C'est faux, un parti doit nécessairement refléter son histoire et son présent au niveau de sa base adhérente et militante. Le PCF n'est actuellement PCF que sur une base encore ouvrière mais qui se rétrécit au fil du temps. Lorsque cette base ouvrière aura quasiment disparu, le PCF disparaitra avec. Les faits le confirment. Cela sans aller plus loin dans l'analyse qualitative pour laquelle bon nombre de forumeurs sont intervenus avec justesse.Toussaint a écrit:les adhérents/militants PCF que je côtoie au quotidien sont tous (j'ai bien dit TOUS) des travailleurs de l'industrie, donc du privé
La question ici n'est pas la nature ouvrière du PCF. Ni de son implantation ouvrière qui demeure réelle, là du moins où il existe encore vraiment, car ce n'est pas le cas partout, même partout où il a encore des candidats.
La nature de classe n'est pas le tout pour caractériser un parti et apprécier l'intérêt de s'y trouver.
Quand on analyse le PCF au moins le faire avec les bons arguments et ils n'en manquent pas ...
Invité- Invité
Re: Parti Communiste Français
Reçu aujourd'hui par mail. j'essaie de trouver le "fameux texte" (ou si quelqu'un l'a .....)
Ils ont de la suite dans les idées : 3 députés communistes sur 13 (1), M.G. Buffet, R. Muzeau et C. Sandrier, viennent de signer un texte de soutien à Mélenchon.
• JL Mélenchon, ce candidat préféré de nos 3 députés, considère pourtant le Front de Gauche comme une étape pour constituer un nouveau parti issu de la fusion des partis PCF, PG et GU ( plus quelques autres petites organisations qui s’y joindraient).
Pour comprendre cette attitude il faut remonter au congrès de 2008 et se souvenir que :
• Roland Muzeau, actuel président du groupe communiste avait porté dans le 92 un amendement lors du congrès de 2008 sous le titre « la métamorphose ». Il y proposait l‘abandon du parti communiste, la création d’une autre formation politique à gauche de la gauche. Cet amendement indiquait que pendant une certaine période transitoire, les anciens communistes auraient la double appartenance politique.
• Jean Claude Sandrier, lui, avait signé un texte natioanl intitulé « Nommer clairement ce que nous voulons » (HQ 10.11.08), avec François Auguste, Nicole Borvo, Joël Canapa, Sophie Celton, Patrice Cohen-Séat, Jean-Marc Coppola, Marie-Claire Culié, Pierre Dharréville, Michel Duffour, Elisabeth Gauthier, Brigitte Gonthier-Maurin, Joëlle Greder, Fabienne Haloui, Alain Hayot, Gérard Mazet, Gérard Piel, Marjolaine Rauze, Gilles Ravache, Richard Sheehan.
Ce texte portait deux idées
a) Changer le nom du parti. Le communisme étant un sigle porteur de « l’ancien ».
b) Transformer le parti pour faire la place à d’autres cultures politiques.
P.Cohen Seat était l’animateur de ce courant. Dans L'Huma du 21/06/2008 nous pouvions prendre connaissance de son intervention lors d’un débat à Aubagne, avec des représentants de PRS et des comités antilibéraux où il indiquait « La construction d'un front peut être une étape avant d'aller plus loin... »
• Marie Georges Buffet , lors de la conférence nationale des 3/4/5 juin 2011, explique aux délégués que l’effacement de l’étiquette PCF candidat du Front de Gauche au profit d’une étiquette Front de Gauche soutenu par les PCF, PG GU…permettrait une plus grande dynamique électorale !
Autrement dit, l’effacement du parti serait un atout.
Selon cette thèse un candidat PCF Front de Gauche ne pourrait donc pas rassembler autant qu’un candidat intitulé F de G. Cette réponse fait suite à l’inquiétude exprimé par plusieurs camarades lors de cette conférence sur le pacte conclu avec le PG et la GU. Ce pacte prévoit que nos candidats aux législatives seront des candidats Front de Gauche soutenus par le PCF, le PG et la GU (et éventuellement d’autres) au détriment de l’étiquette plus significative de candidats PCF soutenu par le Front de Gauche, Ainsi pour les électeurs, plus rien ne distinguera les 70 à 80% de candidats PCF des 20 à 30 % autres (PG, GU ….).
Outre que c’est totalement contraire à la réalité que démontre A. Chassaigne et plein d’autres candidats qui s’affichent PCF, candidats du Front de Gauche, ce n’est pas respectueux du choix de congrès des communistes qui ont choisi à la fois le parti communiste et les fronts de lutte.
Récidive ! Déjà le 9 juin 2006, devant le Conseil National du PCF, MGB affirmait : Il nous faut poursuivre cette démarche des collectifs anti-libéraux, (2) afin que puisse durablement exister dans ce pays une force crédible capable de porter le changement ». C’était révélateur de l’opinion de la Secrétaire nationale sur le parti dont elle etait la première dirigeante. Déjà, elle considérait que le PCF ne pouvait pas être une force crédible capable de porter le changement » !
(1) Le PCF compte actuellement 13 députés, Gremetz ayant démissionné et quatre l'ayant quitté pour rejoindre diverses organisations de gauche.
(2) Déjà Jean Luc Mélechon alors membre du PS et du « club PRS » était dans les collectifs antilibéraux où il s’était proposé comme candidat sauveur, s’opposant notamment à une candidature de Francis Wurtz.
Ils ont de la suite dans les idées : 3 députés communistes sur 13 (1), M.G. Buffet, R. Muzeau et C. Sandrier, viennent de signer un texte de soutien à Mélenchon.
• JL Mélenchon, ce candidat préféré de nos 3 députés, considère pourtant le Front de Gauche comme une étape pour constituer un nouveau parti issu de la fusion des partis PCF, PG et GU ( plus quelques autres petites organisations qui s’y joindraient).
Pour comprendre cette attitude il faut remonter au congrès de 2008 et se souvenir que :
• Roland Muzeau, actuel président du groupe communiste avait porté dans le 92 un amendement lors du congrès de 2008 sous le titre « la métamorphose ». Il y proposait l‘abandon du parti communiste, la création d’une autre formation politique à gauche de la gauche. Cet amendement indiquait que pendant une certaine période transitoire, les anciens communistes auraient la double appartenance politique.
• Jean Claude Sandrier, lui, avait signé un texte natioanl intitulé « Nommer clairement ce que nous voulons » (HQ 10.11.08), avec François Auguste, Nicole Borvo, Joël Canapa, Sophie Celton, Patrice Cohen-Séat, Jean-Marc Coppola, Marie-Claire Culié, Pierre Dharréville, Michel Duffour, Elisabeth Gauthier, Brigitte Gonthier-Maurin, Joëlle Greder, Fabienne Haloui, Alain Hayot, Gérard Mazet, Gérard Piel, Marjolaine Rauze, Gilles Ravache, Richard Sheehan.
Ce texte portait deux idées
a) Changer le nom du parti. Le communisme étant un sigle porteur de « l’ancien ».
b) Transformer le parti pour faire la place à d’autres cultures politiques.
P.Cohen Seat était l’animateur de ce courant. Dans L'Huma du 21/06/2008 nous pouvions prendre connaissance de son intervention lors d’un débat à Aubagne, avec des représentants de PRS et des comités antilibéraux où il indiquait « La construction d'un front peut être une étape avant d'aller plus loin... »
• Marie Georges Buffet , lors de la conférence nationale des 3/4/5 juin 2011, explique aux délégués que l’effacement de l’étiquette PCF candidat du Front de Gauche au profit d’une étiquette Front de Gauche soutenu par les PCF, PG GU…permettrait une plus grande dynamique électorale !
Autrement dit, l’effacement du parti serait un atout.
Selon cette thèse un candidat PCF Front de Gauche ne pourrait donc pas rassembler autant qu’un candidat intitulé F de G. Cette réponse fait suite à l’inquiétude exprimé par plusieurs camarades lors de cette conférence sur le pacte conclu avec le PG et la GU. Ce pacte prévoit que nos candidats aux législatives seront des candidats Front de Gauche soutenus par le PCF, le PG et la GU (et éventuellement d’autres) au détriment de l’étiquette plus significative de candidats PCF soutenu par le Front de Gauche, Ainsi pour les électeurs, plus rien ne distinguera les 70 à 80% de candidats PCF des 20 à 30 % autres (PG, GU ….).
Outre que c’est totalement contraire à la réalité que démontre A. Chassaigne et plein d’autres candidats qui s’affichent PCF, candidats du Front de Gauche, ce n’est pas respectueux du choix de congrès des communistes qui ont choisi à la fois le parti communiste et les fronts de lutte.
Récidive ! Déjà le 9 juin 2006, devant le Conseil National du PCF, MGB affirmait : Il nous faut poursuivre cette démarche des collectifs anti-libéraux, (2) afin que puisse durablement exister dans ce pays une force crédible capable de porter le changement ». C’était révélateur de l’opinion de la Secrétaire nationale sur le parti dont elle etait la première dirigeante. Déjà, elle considérait que le PCF ne pouvait pas être une force crédible capable de porter le changement » !
(1) Le PCF compte actuellement 13 députés, Gremetz ayant démissionné et quatre l'ayant quitté pour rejoindre diverses organisations de gauche.
(2) Déjà Jean Luc Mélechon alors membre du PS et du « club PRS » était dans les collectifs antilibéraux où il s’était proposé comme candidat sauveur, s’opposant notamment à une candidature de Francis Wurtz.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Parti Communiste Français
(2) Déjà Jean Luc Mélechon alors membre du PS et du « club PRS » était dans les collectifs antilibéraux où il s’était proposé comme candidat sauveur, s’opposant notamment à une candidature de Francis Wurtz.
Absolument pas, JLM était resté au PS en 2007, les collectifs antilibéraux de Bové avait était déserté par la plupart des parties politique, dalleurs se collectif n’hésite plus, c'était mort a partir du moment que le PCF et la LCR était sortie, au vue de l'évolution du PCF ont comprend pourquoi.
Invité- Invité
Re: Parti Communiste Français
Cela prouve une chose, c'est que les militants du pcf que tu cotoie n'ont rien de représentatif (un tant soi peu) du pcf, ou au contraire une grosse majorité du pcf sont des élus (municipaux pour la plupart) soit un total de 10000 élus sur 138000 adhérents... dont a peu pret la moitié sont à jours de leur cotises....loriot2010 a écrit:J'ai oublié de préciser que les adhérents/militants PCF que je côtoie au quotidien sont tous (j'ai bien dit TOUS) des travailleurs de l'industrie, donc du privé !loriot2010 a écrit:Et alors moi aussi je connais les deux ; l'une parce que je suis dedans et l'autre du fait que je côtoie ses militants et/ou adhérents. Cela n'explique rien du tout !gérard menvussa a écrit:Alors, je vais préciser, puisque tu n'as pas l'air de comprendre. Il te suffit de comprendre que je suis adhérent de la cgt depuis 1974 (en fait, depuis que j'ai commencé à bosser) et que je connais bien le pcf (vu que j'en ai fréquenté pas mal au niveau syndical, et que je travaille pour des municipalités pcf depuis les années 2000) Et je n'ai pu que constater la déconnexion des un et des autres/ La cgt a encore besoin de "militants de base" doté d'un certain capital au niveau de "la base". Le pcf a surtout besoin de conseillers municipaux "droits dans leurs bottes". Pas le même profil...Tu affirmes : "Tu compares des choses pas comparables" mais à défaut de développer plus avant cela ressemble à un argument d'autorité.
Tant la CGT que le PCF repose sur l'image d'organisation historique ouvrière. Tant l'une que l'autre doit disposer pour cela d'un ferment ouvrier pour justifier des places ou des conseillers municipaux. J'ai du mal à croire qu'un parti surtout le PCF puisse s'affranchir de certaines conditions réelles qui fondent son existence ; un parti ne peut vivre sans une base et cette base doit nécessairement refléter une partie de son histoire. Aucune organisation, aucun parti, aucun syndicat ne peut s'extraire de certaines réalités pour continuer à exister. Je pense que tu te goures complètement ! Pourquoi en ce cas ne se sont-ils pas séparés de leur signe PCF malgré quelques tentatives en ce sens ? Pour faire plaisir à la théorie de Gerard ?
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti Communiste Français
loriot2010 a écrit:Je ne dis pas le contraire mais je me suis attaché à démonter de mon point de vue évidemment les racontars que j'entends à longueur de temps sur l'inexistence d'une base ouvrière. C'est faux, un parti doit nécessairement refléter son histoire et son présent au niveau de sa base adhérente et militante. Le PCF n'est actuellement PCF que sur une base encore ouvrière mais qui se rétrécit au fil du temps. Lorsque cette base ouvrière aura quasiment disparu, le PCF disparaitra avec. Les faits le confirment. Cela sans aller plus loin dans l'analyse qualitative pour laquelle bon nombre de forumeurs sont intervenus avec justesse.Toussaint a écrit:les adhérents/militants PCF que je côtoie au quotidien sont tous (j'ai bien dit TOUS) des travailleurs de l'industrie, donc du privé
La question ici n'est pas la nature ouvrière du PCF. Ni de son implantation ouvrière qui demeure réelle, là du moins où il existe encore vraiment, car ce n'est pas le cas partout, même partout où il a encore des candidats.
La nature de classe n'est pas le tout pour caractériser un parti et apprécier l'intérêt de s'y trouver.
Quand on analyse le PCF au moins le faire avec les bons arguments et ils n'en manquent pas ...
Une fois encore, évidemment d'accord avec Loriot (ça commence à m'énerver)...
Eh, oui, n'en déplaise à ceux qui avaient déjà enterré le PC il y a vingt ans et faisaient une cour effrénée aux Juquin et autres refondateurs droitiers, le PC, ce n'est pas qu'un ramassis de notables pourris (même s'il y en a beaucoup).
Dans les luttes, locales ou nationales, les militants du PC comptent et influencent dix fois plus que toute l'extrême-gauche réunie..
Oui, le recul est énorme, sur un plan électoral mais aussi sur un plan militant.
Mais même très affaibli , le PC compte encore dans ses rangs ou dans la CGT, des milliers de travailleurs, de retraités qui gardent à leur manière des idées communistes, et en tout cas une vraie conscience de classe..
Et des militants qui savent se dévouer et prendre des coups, il y en a encore beaucoup plus au PC que partout ailleurs.
Ne pas voir et comprendre ça, même si ça recule, c'est rien comprendre au mouvement ouvrier en 2011.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Merci camarade Vals,
Cela est exactement ce que je pense, et les camarades, qui ne le verraient pas, qu'ils achètent des lunettes et de longues vues... Pas nécessaires pourtant !
Fraternellement,
GdM
Cela est exactement ce que je pense, et les camarades, qui ne le verraient pas, qu'ils achètent des lunettes et de longues vues... Pas nécessaires pourtant !
Fraternellement,
GdM
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: Parti Communiste Français
Je rajouterai que si le PCF reprenait le chemin de la lutte de classes tout du moins en parole, tout du moins en partie, il n'y aurait alors plus aucun espace, pas même le chas d'une aiguille où placer LO, NPA ou POI, sans parler du PG. Là je pense que tu ne seras pas d'accord avec moi !Vals a écrit:loriot2010 a écrit:Je ne dis pas le contraire mais je me suis attaché à démonter de mon point de vue évidemment les racontars que j'entends à longueur de temps sur l'inexistence d'une base ouvrière. C'est faux, un parti doit nécessairement refléter son histoire et son présent au niveau de sa base adhérente et militante. Le PCF n'est actuellement PCF que sur une base encore ouvrière mais qui se rétrécit au fil du temps. Lorsque cette base ouvrière aura quasiment disparu, le PCF disparaitra avec. Les faits le confirment. Cela sans aller plus loin dans l'analyse qualitative pour laquelle bon nombre de forumeurs sont intervenus avec justesse.Toussaint a écrit:les adhérents/militants PCF que je côtoie au quotidien sont tous (j'ai bien dit TOUS) des travailleurs de l'industrie, donc du privé
La question ici n'est pas la nature ouvrière du PCF. Ni de son implantation ouvrière qui demeure réelle, là du moins où il existe encore vraiment, car ce n'est pas le cas partout, même partout où il a encore des candidats.
La nature de classe n'est pas le tout pour caractériser un parti et apprécier l'intérêt de s'y trouver.
Quand on analyse le PCF au moins le faire avec les bons arguments et ils n'en manquent pas ...
Une fois encore, évidemment d'accord avec Loriot (ça commence à m'énerver)...
Eh, oui, n'en déplaise à ceux qui avaient déjà enterré le PC il y a vingt ans et faisaient une cour effrénée aux Juquin et autres refondateurs droitiers, le PC, ce n'est pas qu'un ramassis de notables pourris (même s'il y en a beaucoup).
Dans les luttes, locales ou nationales, les militants du PC comptent et influencent dix fois plus que toute l'extrême-gauche réunie..
Oui, le recul est énorme, sur un plan électoral mais aussi sur un plan militant.
Mais même très affaibli , le PC compte encore dans ses rangs ou dans la CGT, des milliers de travailleurs, de retraités qui gardent à leur manière des idées communistes, et en tout cas une vraie conscience de classe..
Et des militants qui savent se dévouer et prendre des coups, il y en a encore beaucoup plus au PC que partout ailleurs.
Ne pas voir et comprendre ça, même si ça recule, c'est rien comprendre au mouvement ouvrier en 2011.
Invité- Invité
Re: Parti Communiste Français
loriot2010 a écrit:Je rajouterai que si le PCF reprenait le chemin de la lutte de classes tout du moins en parole, tout du moins en partie, il n'y aurait alors plus aucun espace, pas même le chas d'une aiguille où placer LO, NPA ou POI, sans parler du PG. Là je pense que tu ne seras pas d'accord avec moi !Vals a écrit:loriot2010 a écrit:Je ne dis pas le contraire mais je me suis attaché à démonter de mon point de vue évidemment les racontars que j'entends à longueur de temps sur l'inexistence d'une base ouvrière. C'est faux, un parti doit nécessairement refléter son histoire et son présent au niveau de sa base adhérente et militante. Le PCF n'est actuellement PCF que sur une base encore ouvrière mais qui se rétrécit au fil du temps. Lorsque cette base ouvrière aura quasiment disparu, le PCF disparaitra avec. Les faits le confirment. Cela sans aller plus loin dans l'analyse qualitative pour laquelle bon nombre de forumeurs sont intervenus avec justesse.Toussaint a écrit:les adhérents/militants PCF que je côtoie au quotidien sont tous (j'ai bien dit TOUS) des travailleurs de l'industrie, donc du privé
La question ici n'est pas la nature ouvrière du PCF. Ni de son implantation ouvrière qui demeure réelle, là du moins où il existe encore vraiment, car ce n'est pas le cas partout, même partout où il a encore des candidats.
La nature de classe n'est pas le tout pour caractériser un parti et apprécier l'intérêt de s'y trouver.
Quand on analyse le PCF au moins le faire avec les bons arguments et ils n'en manquent pas ...
Une fois encore, évidemment d'accord avec Loriot (ça commence à m'énerver)...
Eh, oui, n'en déplaise à ceux qui avaient déjà enterré le PC il y a vingt ans et faisaient une cour effrénée aux Juquin et autres refondateurs droitiers, le PC, ce n'est pas qu'un ramassis de notables pourris (même s'il y en a beaucoup).
Dans les luttes, locales ou nationales, les militants du PC comptent et influencent dix fois plus que toute l'extrême-gauche réunie..
Oui, le recul est énorme, sur un plan électoral mais aussi sur un plan militant.
Mais même très affaibli , le PC compte encore dans ses rangs ou dans la CGT, des milliers de travailleurs, de retraités qui gardent à leur manière des idées communistes, et en tout cas une vraie conscience de classe..
Et des militants qui savent se dévouer et prendre des coups, il y en a encore beaucoup plus au PC que partout ailleurs.
Ne pas voir et comprendre ça, même si ça recule, c'est rien comprendre au mouvement ouvrier en 2011.
Je pense au contraire que si ce qui reste de forces et d'influence au PC est mobilisé dans le cadre d'une remontée ouvrière (pour des raisons d'intérêts de la direction), les révolutionnaire seront mieux placés pour essayer de jouer un rôle dans un mouvement qui dépasserait les limites prévues par la direction PC.
Le PC affaibli peut encore mobiliser plus que nos petits groupes mais n'a plus forcemment la force pour serrer les freins comme et quand il le veut...
Mais c'est pure hypothèse..
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
si le PCF reprenait le chemin de la lutte de classes tout du moins en parole, tout du moins en partie
Cela n'arrivera pas.
Ou alors, j'en connais un qui a raconté des conneries de 33 à 40 et dont certains ici disent se réclamer en appelant entre les lignes à renforcer l'appareil stalinien...
Et quant à la discussion sur le PCF, vals et loriot, si à vous lire ce parti est si fantastique, pourquoi ne le construisez-vous pas? Parce que c'est cela la question, de gens qui se disent révolutionnaires, le sont probablement, et se retrouvent dans la voiture balai avec les Gerin et pire encore pour soutenir un Chassaigne dont le programme, les références sont du réformisme le plus plat.
A moins d'expliquer que plus on tient un discours de droite, plus on est ambigu sur la nature politique des orgas qu'il faut construire, mieux c'est. Simplement parce qu'il y a encore pas mal de travailleurs au PCF? Mais à ce cmpte, que n'avons-nous pas dissous nos orgas respectives à la chute de l'URSS, lorsque tout ce que vous dites était encore dix fois plus vrai? Si la question du programme et de la construction sur la base du rogramme n'a plus aucune importance, pourquoi restez-vous qui à LO, qui au POI, qui au NPA?
C'est bien de polémiquer, mais bon, les boussoles en ont visiblement pris un coup. Pas qu'au NPA.
Ensuite, stop un peu avec le discours de ceux qui connaissent la classe et ceux qui ne la connaissent pas, ceux qui connaissent le PCF et ceux qui ne le connaissent pas. On est quelques-uns à bien connaître ce parti , à fréquenter ses militants, à y avoir des amis, des parents, voire un passé. La question n'est pas de savoir s'il y a encore des travailleurs éventuellement LDC au PCF, il y en a et on y trouve aussi pas mal de sinistres canailles et de jeunes loups arrivistes, de vieilles crapules staliniennes prêtes à tout, aussi bien du côté de Mélenchon que de Chassaigne. Il y a aussi une myriade de groupuscules stals qui gravitent autour du PCF, plus ou moins dedans, plus ou moins dehors, recrutant jusqu'aux "gaullistes de gauche" et racontant que Besancenot roulait pour Strauss-Kahn, etc... Oui, le PCF est la plus grosse orga ouvrière de France. Oui, on y trouve encore de solides combattants de la LDC. Non, il n'y a pas que cela, loin s'en faut, non rien ne prouve qu'ils soient les plus nombreux aujourd'hui et non, même eux ne sont pas, loin s'en faut, des révolutionnaires qui s'ignorent. L'histoire en effet est passée par là, et depuis longtemps. Tel syndicaliste de choc sera prêt à tous les compromis pour sauver la mairie communiste de son village et prendra la tête d'un référendum contre les "gris" et leur projet de mosquée, par exemple. Je peux dire les noms, les lieux, les dates, les boîtes, les syndicats, et je peux aussi citer des gens fabuleux.
On parle ici de choix politique. Si vous pensez que l'entrisme est une nécessité, une stratégie utile, alors dites-le. Mais les envolées de défense du PCF... voire les délires "s'il redevenait révolutionnire" "en paroles" (sic)... ce n'est pas très convaincant.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Je rajouterai que si le PCF reprenait le chemin de la lutte de classes tout du moins en parole, tout du moins en partie, il n'y aurait alors plus aucun espace, pas même le chas d'une aiguille où placer LO, NPA ou POI, sans parler du PG.
ou comment mettre Paris dans une vieille fiole d'antiquaire...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Roseau a écrit:Je rajouterai que si le PCF reprenait le chemin de la lutte de classes tout du moins en parole, tout du moins en partie, il n'y aurait alors plus aucun espace, pas même le chas d'une aiguille où placer LO, NPA ou POI, sans parler du PG.
ou comment mettre Paris dans une vieille fiole d'antiquaire...
Quels sont les cas où un vieux parti bureaucratisé, enkysté dans l'appareil d"état, réformiste, petit, est redevenu révolutionnaire ?
je ne dis jamais jamais, mais in ne me semble pas que cela se soit produit quelque part.
Même la rupture la plus intéressante en Europe, Refondation Communiste, qui était une scission des liquidateurs du PCI qui avait fusionné avec les restes des grosses orgas d'extrème gauche italienne, a refait naufrage avec Prodi. Et pourtant ...
Mais l'appareil du PCI, passé à DS, coule maintenant des jours heureux avec les restes de la Démocratie Chrétienne...
Il peut y avoir des cours gauches en paroles, mais aller au delà est vite compliqué.
Toutefois, si l’extrême gauche n'assume pas ses responsabilités il est certain qu'une partie du terrain sera ré-occupé par les nomenclaturistes. Mais pas beaucoup quand même, on le voit avec le cours désastreux du NPA qui ne profite par tant au FdG.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti Communiste Français
Et quant à la discussion sur le PCF, vals et loriot, si à vous lire ce parti est si fantastique, pourquoi ne le construisez-vous pas? Parce que c'est cela la question, de gens qui se disent révolutionnaires, le sont probablement, et se retrouvent dans la voiture balai avec les Gerin et pire encore pour soutenir un Chassaigne dont le programme, les références sont du réformisme le plus plat.
Il me semble, toussaint, que tu te trompe complètement : ni Loriot ni Vals ne songent à adopter la position de "la riposte"...
La question par contre, c'est celle de l'importance exacte du pcf dans la classe ouvrière.... Or si c'est prématuré de les considérer comme déja morts, ils sont, et depuis longtemps dans une agonie longue et douloureuse. Ce n'est pas eux qui organisent en majorité la classe ouvrière, mais le ps (donc, un parti bourgeois selon moi) Et la spirale n'a aucune chance ni raison de s'inverser. Quelque soit le bout qu'on prenne pour considérer cette question, le pcf est entrer dans un déclin irréversible... Maintenant, que Vals et Loriots veuillent repeindre la réalité en rose les regarde...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti Communiste Français
PC : un scrutin pour la forme 14/06/2011 à 00:00 par P.F.
André Chassaigne, candidat parce que la base du PC l’exige.
Ne parlez pas de « primaire » à la direction du PC. Elle n’aime pas du tout le concept. Pour Pierre Laurent, secrétaire national, le candidat qui a les faveurs de la direction est le non-communiste Jean-Luc Mélenchon, patron du Parti de gauche, allié au PC au sein du Front de gauche. Point.
Problème : lors de la Conférence nationale des 5 et 6 juin, appelée à valider la stratégie du Front de gauche, la base a rué dans les brancards. Jean-Luc Mélenchon a certes obtenu 63,6 % du vote des délégués, mais le bulletin qui sera soumis au vote définitif des militants, de jeudi 16 juin à samedi 18 juin, contiendra deux candidatures alternatives. Seront candidats, face à Jean-Luc Mélenchon, le député du Puy-de-Dôme André Chassaigne et un militant orthodoxe parisien, Emmanuel Dang-Tran.
Ceux-ci ne partiront pas à égalité, puisqu’il sera spécifié que Jean-Luc Mélenchon est le candidat choisi par la Conférence nationale. Quand on vous dit que le mot « primaires » fait peur !
C’est donc un scrutin pour la forme qu’organisent les communistes en cette fin de semaine. Il s’agit surtout de faire passer la pilule Mélenchon, qui a du mal à être avalée, comme en témoigne le petit score obtenu à la Conférence nationale. André Chassaigne, proche de la direction du parti, se présente sans illusion, parce que, dit-il, « il y avait une très forte demande de la part de nombreux délégués communistes ». Et d’ajouter : « Si l’on n’avait pas soumis au vote ma candidature, cela aurait créé beaucoup de frustration et de déception, avec le sentiment que la décision était prise d’en haut. » Ah bon, ce n’est pas le cas ? Emmanuel Dang-Tran, lui, est opposé à la stratégie de Front de gauche et partisan d’une candidature autonome du PCF à la présidentielle.
Au PC, les primaires sont surtout politiques, le nom du vainqueur étant connu depuis belle lurette.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Que Toussaint et autres anti-PC affectifs primaire, se reprennent, ce serait mieux...
pour ma part (et à mon avis Loriot idem) , il n'est pas un instant question que le PC devienne (ou re-devienne un parti de la révolution sociale..
Une fois de plus, attaquez, critiquez ce qui est dit ...et pas ce qui pous arrangerait pour une polémique facile, inutile et totalement stérile.
Je n'ai dit QUE ça et l'assume parfaitement, en considérant qu'il reste au PC bien plus de militant de Lutte de classe que dans toute l'extrême-gauche , même en comprenant ceux qui ont balancé (comme le PC) le bolchevisme dans le fossé...
pour ma part (et à mon avis Loriot idem) , il n'est pas un instant question que le PC devienne (ou re-devienne un parti de la révolution sociale..
Une fois de plus, attaquez, critiquez ce qui est dit ...et pas ce qui pous arrangerait pour une polémique facile, inutile et totalement stérile.
Je n'ai dit QUE ça et l'assume parfaitement, en considérant qu'il reste au PC bien plus de militant de Lutte de classe que dans toute l'extrême-gauche , même en comprenant ceux qui ont balancé (comme le PC) le bolchevisme dans le fossé...
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
gérard menvussa a écrit:
La question par contre, c'est celle de l'importance exacte du pcf dans la classe ouvrière.... Or si c'est prématuré de les considérer comme déja morts, ils sont, et depuis longtemps dans une agonie longue et douloureuse. Ce n'est pas eux qui organisent en majorité la classe ouvrière, mais le ps (donc, un parti bourgeois selon moi) Et la spirale n'a aucune chance ni raison de s'inverser. Quelque soit le bout qu'on prenne pour considérer cette question, le pcf est entrer dans un déclin irréversible... Maintenant, que Vals et Loriots veuillent repeindre la réalité en rose les regarde...
Le PS n'organise pas la classe ouvrière.
Il ne faut pas confondre d'avoir une partie de certains dirigeants syndicaux ( d'orgas syndicales qui sont l'ombre d'elles-mêmes) + des travailleurs dans des secteurs très étroits d’une classe comme adhérents individuels avec organiser la classe ourvière .
Je crains qu'il y ait une dégénérescence dans les analyses quand on ne sait plus faire la différence entre organiser une classe et avoir des adhérents .
Surtout que les enquêtes sur le PS indiquent que le poids des élus est encore plus important, et largement, qu'au PC, et que le vieillissement pareil (PS + vieux que le PC).
Là où il y a des influences laches c'est dans des directions syndicales, mais vu la segmentation des factions syndicales, leur bureaucratisation exceptionnelle on est loin des relations avec la classe ouvrière du PASOK, des Allemands, du Parti Travailliste, etc.
Bref, dire que le PS organise la classe ouvrière est un gros dérapage.
Ca fait des dizaines d'années que dans mon entreprise je n'ai pas détecté d'adhérent du PS (ne parlons pas de militant), sauf un, membre de la direction.
Un peu de sérieux, si il y a à peu près 100 000 adhérents au PS (200 000 revendiqués) le nombre d'élus doit être de 40%, les emplois liés pour les cartes roses importants, les adhérents de plus de 50 ans doivent toujours tourner autour de 70%, les positions construites sur des professions bien délimitées.
Bref, le PS n'organise pas la classe ouvrière mais l'influence, comme un parti bourgeois peut l'influencer.
A vrai dire, aucune force politique n'organise la classe ouvrière, même d'une façon limitée. Les traces d'organisation sont très vaporeuses et strictement hyper minoritaires (il reste quelques vagues traces dans le nord pour le PS,mais...).
Pour ce qui est du PC ça me fait bien rigoler de voir des poulardes de l'année ci-devant adhérents du PC brailler à l'anti-communisme primaire parce qu'on leur indique que le PCF n'organise pas la classe ouvrière, qu'il est l'ombre de lui-même, avec essentiellement des vieux (que moi je respecte), beaucoup d'élus et d'emplois liés à des positions passées de l'appareil, une présence dans des secteurs étroits de la classe ouvrière.
Le PC, je connais très bien.
Donc des adhérents du PC, disais-je, ont toujours des positions dans l'appareil de la CGT, mais ils ne contrôlent plus d'une façon organisée la CGT , la bureaucratie dominante (et parcourue de contradictions) a pris depuis pas mal de temps son autonomie et mène sa politique.
Le PC n'existe plus d'une façon organisée dans la classe ouvrière. Ceux qui ne sont pas capables de faire distinction entre des adhérents et une politique organisée dans des entreprises devraient retourner à l'école .
Après on a la rigolade sur les propos de Vals :
Mais même très affaibli , le PC compte encore dans ses rangs ou dans la CGT, des milliers de travailleurs, de retraités qui gardent à leur manière des idées communistes, et en tout cas une vraie conscience de classe..
Personne ne te dis le contraire, mais j'ai milité dans ce parti à une époque où sa chair avait dans ses rangs des centaines de milliers de travailleurs et pas des milliers, et pas avec une telle proportion de personnes âgées.
C'est là une situation inédite.
La difficulté de l'extrême gauche d'admettre que sa marotte et son cœur de cible n'existe plus à hauteur historique est vraiment très grande.
Ca renvoie à ce que j'ai indiqué plusieurs fois, sur la tare de tous les courants d'extrème gauche en France qui ont théorisé et ce sont enterrés dans une relation (qui passe de l'amour à la répulsion ou vice versa) avec les ex grands partis de la classe ouvrière.
Ca renvoie également avec l’extrême difficulté qu'ils ont à admettre qu'ils ont une responsabilité et une opportunité également d'être des partis organisant la classe ouvrière, mais ils préferent se cantonner soit en cadrage débordement alliances (une partie du NPA) soit en "nous sommes petits et nous n'avons aucune responsabilisée autre que de gagner un à un les gens" (et en perdent par dizaines), des logiques individuelles mais manquant d'ampleur pour organiser.
Il n'y a plus de parti menant une politique organisée dans les entreprises à belle échelle.
Ca ne signifie pas que l’extrême gauche est puissante, car certains feignent de croire que puisqu'on constate que les PC et PS n'organisent plus la classe ouvrière c'est qu'on dit que l’extrême gauche est grosse.
Personne ne dit cela, par contre je dirai que le NPA, par exemple, a eut le vertige face à des milliers de sympathisants ouvriers qui venaient à lui et s'est vite enfuit pour retourner à ce que son courant fondateur historique a l'habitude et préfère, se comporter en gamins puérils cherchant à restaurer la taille des partis défunts pour pouvoir continuer de conserver des relations habituelles.
C'est avec cela qu'il faut rompre, si on veut aller vers une révolution socialiste...
Il faut d'abord être lucide sur les forces en présence .
Et regarder ce qui est possible. Ce qui est possible c'est la construction d'un parti qui compte dans la classe, avec une politique unitaire, la vraie celle-là, celle qui compte, qui permette d'intervenir dans le champ de la bataille des outils de résistance de masse.
Ca signifie unifier les oppositions syndicales, avoir une politique globale où on ne recule pas devant les oukazes de telle ou telle bureaucratie, mais également une politique unitaire entre orgas syndicales sur les objectifs clairs.
La question du PCF est complexe dans la mesure où ils n'ont plus de politique cohérente d'intervention dans la classe,, ils n'y existent plus de façon organisée (sauf ici ou là, et des fois oppositionnels dans le PC)
Personne n'est contre de s'allier avec des militants communistes, quand ils existent , dans les batailles du réel.
Le champ de la construction d'une force politique dans la classe ouvrière demeure , c'est une situation inédite et personne ne peut dire que ça restera toujours.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
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