A bas le syndicalisme collaboration de classe !
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Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
"Il faut vaincre Macron et en faire un roi fainéant".
Dans le cadre de la Cinquième république, il ne sera jamais un roi fainéant !! Il faut le chasser! Dehors! Les étudiants unanimes de Montpellier ont raison! Vous êtes à l'arrière garde du mouvement des masses!
On combat pour le Front unique ouvrier pour chasser Macron et pour porter au pouvoir un Gouvernement ouvrier désigné par les délégués élus, mandatés, révocables, fédérés nationalement en pouvoir souverain constituant et certainement pas pour un Gouvernement Hamon-Laurent comme toi, ou un Gouvernement Mélenchon.....
Je te rappelle que le parti bolchevik était ultra minoritaire en février 1917 et pourtant majoritaire dans les soviets en octobre 17, il s'est donc essentiellement construit dans les 6 mois de révolution prolétarienne grâce notamment à l'impulsion de Lénine et Trotsky qui avaient compris, eux, qu'une véritable révolution prolétarienne se déroulait sous leurs yeux, aux cris de "à bas le tsar", puis de "tout le pouvoir aux soviets" et non pas une simple révolution bourgeoise!
Dans le cadre de la Cinquième république, il ne sera jamais un roi fainéant !! Il faut le chasser! Dehors! Les étudiants unanimes de Montpellier ont raison! Vous êtes à l'arrière garde du mouvement des masses!
On combat pour le Front unique ouvrier pour chasser Macron et pour porter au pouvoir un Gouvernement ouvrier désigné par les délégués élus, mandatés, révocables, fédérés nationalement en pouvoir souverain constituant et certainement pas pour un Gouvernement Hamon-Laurent comme toi, ou un Gouvernement Mélenchon.....
Je te rappelle que le parti bolchevik était ultra minoritaire en février 1917 et pourtant majoritaire dans les soviets en octobre 17, il s'est donc essentiellement construit dans les 6 mois de révolution prolétarienne grâce notamment à l'impulsion de Lénine et Trotsky qui avaient compris, eux, qu'une véritable révolution prolétarienne se déroulait sous leurs yeux, aux cris de "à bas le tsar", puis de "tout le pouvoir aux soviets" et non pas une simple révolution bourgeoise!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
http://www.alternativelibertaire.org/?Decembre-1986-Les-coordinations-de
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Attention, la coordination est l'expression d'une convergence de secteurs différents, chacun gardant sa spécificité, certains reconduisent, d'autres pas, à la différence d'un comité central qui unifie l'ensemble sur des revendications communes précises et développe une grève générale illimitée jusqu'à satisfaction. La coordination est d'ailleurs prônée par certaines bureaucraties syndicales(CNT, SUD), jamais un comité central de grève!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Oui enfin, avant de te la jouer monsieur je sais tout, fais en sorte de faire bouger le cul de ta direction du POID, et commencez à émettre simplement l'idée que peut être ... un comité de grève !!!!!
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Pour monsieur je sais rien, je répète:
L'AG souveraine et l'élection d'un comité de grève sont les premiers réflexes des militants révolutionnaires, donc du POID!
Et à propos de nouvelles erreurs de ta part....!! sur "le roi fainéant, la construction du parti, le Front unique ouvrier...
"Il faut vaincre Macron et en faire un roi fainéant".
Dans le cadre de la Cinquième république, il ne sera jamais un roi fainéant !! Il faut le chasser! Dehors! Les étudiants unanimes de Montpellier ont raison! Vous êtes à l'arrière garde du mouvement des masses!
On combat pour le Front unique ouvrier pour chasser Macron et pour porter au pouvoir un Gouvernement ouvrier désigné par les délégués élus, mandatés, révocables, fédérés nationalement en pouvoir souverain constituant et certainement pas pour un Gouvernement Hamon-Laurent comme toi, ou un Gouvernement Mélenchon.....
Je te rappelle que le parti bolchevik était ultra minoritaire en février 1917 et pourtant majoritaire dans les soviets en octobre 17, il s'est donc essentiellement construit dans les 6 mois de révolution prolétarienne grâce notamment à l'impulsion de Lénine et Trotsky qui avaient compris, eux, qu'une véritable révolution prolétarienne se déroulait sous leurs yeux, aux cris de "à bas le tsar", puis de "tout le pouvoir aux soviets" et non pas une simple révolution bourgeoise!
L'AG souveraine et l'élection d'un comité de grève sont les premiers réflexes des militants révolutionnaires, donc du POID!
Et à propos de nouvelles erreurs de ta part....!! sur "le roi fainéant, la construction du parti, le Front unique ouvrier...
"Il faut vaincre Macron et en faire un roi fainéant".
Dans le cadre de la Cinquième république, il ne sera jamais un roi fainéant !! Il faut le chasser! Dehors! Les étudiants unanimes de Montpellier ont raison! Vous êtes à l'arrière garde du mouvement des masses!
On combat pour le Front unique ouvrier pour chasser Macron et pour porter au pouvoir un Gouvernement ouvrier désigné par les délégués élus, mandatés, révocables, fédérés nationalement en pouvoir souverain constituant et certainement pas pour un Gouvernement Hamon-Laurent comme toi, ou un Gouvernement Mélenchon.....
Je te rappelle que le parti bolchevik était ultra minoritaire en février 1917 et pourtant majoritaire dans les soviets en octobre 17, il s'est donc essentiellement construit dans les 6 mois de révolution prolétarienne grâce notamment à l'impulsion de Lénine et Trotsky qui avaient compris, eux, qu'une véritable révolution prolétarienne se déroulait sous leurs yeux, aux cris de "à bas le tsar", puis de "tout le pouvoir aux soviets" et non pas une simple révolution bourgeoise!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Mobilisation générale pour le 19 avril 2019. Dirigeants syndicats rompez avec Macron ! Dirigeants syndicaux, dans l'unité, prononcez vous pour le retrait pur et simple du plan Spinetta Macron ! appelez à la grève générale !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Editorial Tribune des Travailleurs 162
Laisse-t-il un autre choix ?
Il y a à peine quarante ans, la mobilisation du prolétariat brésilien débouchait sur la formation de puissantes organisations de classe – le Parti des travailleurs (PT), puis la Centrale unique des travailleurs (CUT) et d’autres organisations populaires – et abattait la dictature militaire.
Quarante plus tard, les travailleurs brésiliens sont saisis d’effroi : élu président, un nostalgique de la dictature promet de déchaîner la réaction anti-ouvrière et antidémocratique ; comment est-ce possible ?
Bolsonaro a, certes, bénéficié de l’alliance de l’armée, des banquiers, des multinationales, des Églises, des grands propriétaires terriens et des institutions héritées de la dictature. Appuyée par Trump, cette alliance a déchaîné l’intoxication médiatique et la violence, jusqu’à jeter en prison le candidat choisi par le PT et lui interdire de se présenter.
Mais Bolsonaro aurait-il été élu si le PT, au gouvernement durant treize ans, avait décrété la réforme agraire, arrêté les privatisations et abrogé les institutions ? Au lieu de quoi ses dirigeants ont plié devant les capitalistes, les grands propriétaires terriens et les institutions, livrant la classe ouvrière et la nation opprimée à une défaite sans combat.
En France, ce n’est pas un Bolsonaro mais un Macron que la « gauche » au pouvoir a produit, après avoir, durant des années, servi les exigences de déréglementation et de privatisation de l’Union européenne et du capital financier. Résultat : un régime toujours plus autoritaire, brutal et répressif, travaillant sans relâche à détruire droits ouvriers et conquêtes démocratiques. Retraites, Sécurité sociale, instruction publique, fonction publique... la liste ne cesse de s’allonger.
Comment bloquer cette machine à tout détruire ?
Un syndicat de fonctionnaires – affilié à l’une des deux confédérations syndicales historiquement issues de la vieille CGT – propose à ses membres « un véritable plan d’actions » avec une journée de grève en janvier précédée et suivie d’actions diverses et dispersées afin, écrit-il, « de ne pas répéter les actions saute-moutons ». Dans l’autre confédération syndicale de même origine, les responsables d’un syndicat confronté à un plan de 4 000 suppressions d’emplois écrivent : « Si les cheminots tout seuls n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement, comment tout seuls les agents de Pôle emploi le pourraient-ils ? »
Certes… Reste une question : ces dirigeants qui condamnent les journées saute-moutons ou mettent en garde contre l’isolement par secteur, que proposent-ils pour contraindre le gouvernement à reculer ?
Le 20 octobre, les délégués des comités pour l’unité, réunis en rencontre nationale, ont lancé un appel « aux collègues de travail, aux jeunes, aux femmes travailleuses, aux militants et aux responsables des organisations ouvrières ». Appel qui se conclut ainsi : « Unissez-vous ! Unissons-nous ! Constituons le front commun des travailleurs et des organisations ! Partout, préparons l’action unie à tous les niveaux, la mobilisation et la grève générale si le gouvernement ne nous laisse pas d’autre choix ! » Laisse-t-il un autre choix en vérité ?
Laisse-t-il un autre choix ?
Il y a à peine quarante ans, la mobilisation du prolétariat brésilien débouchait sur la formation de puissantes organisations de classe – le Parti des travailleurs (PT), puis la Centrale unique des travailleurs (CUT) et d’autres organisations populaires – et abattait la dictature militaire.
Quarante plus tard, les travailleurs brésiliens sont saisis d’effroi : élu président, un nostalgique de la dictature promet de déchaîner la réaction anti-ouvrière et antidémocratique ; comment est-ce possible ?
Bolsonaro a, certes, bénéficié de l’alliance de l’armée, des banquiers, des multinationales, des Églises, des grands propriétaires terriens et des institutions héritées de la dictature. Appuyée par Trump, cette alliance a déchaîné l’intoxication médiatique et la violence, jusqu’à jeter en prison le candidat choisi par le PT et lui interdire de se présenter.
Mais Bolsonaro aurait-il été élu si le PT, au gouvernement durant treize ans, avait décrété la réforme agraire, arrêté les privatisations et abrogé les institutions ? Au lieu de quoi ses dirigeants ont plié devant les capitalistes, les grands propriétaires terriens et les institutions, livrant la classe ouvrière et la nation opprimée à une défaite sans combat.
En France, ce n’est pas un Bolsonaro mais un Macron que la « gauche » au pouvoir a produit, après avoir, durant des années, servi les exigences de déréglementation et de privatisation de l’Union européenne et du capital financier. Résultat : un régime toujours plus autoritaire, brutal et répressif, travaillant sans relâche à détruire droits ouvriers et conquêtes démocratiques. Retraites, Sécurité sociale, instruction publique, fonction publique... la liste ne cesse de s’allonger.
Comment bloquer cette machine à tout détruire ?
Un syndicat de fonctionnaires – affilié à l’une des deux confédérations syndicales historiquement issues de la vieille CGT – propose à ses membres « un véritable plan d’actions » avec une journée de grève en janvier précédée et suivie d’actions diverses et dispersées afin, écrit-il, « de ne pas répéter les actions saute-moutons ». Dans l’autre confédération syndicale de même origine, les responsables d’un syndicat confronté à un plan de 4 000 suppressions d’emplois écrivent : « Si les cheminots tout seuls n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement, comment tout seuls les agents de Pôle emploi le pourraient-ils ? »
Certes… Reste une question : ces dirigeants qui condamnent les journées saute-moutons ou mettent en garde contre l’isolement par secteur, que proposent-ils pour contraindre le gouvernement à reculer ?
Le 20 octobre, les délégués des comités pour l’unité, réunis en rencontre nationale, ont lancé un appel « aux collègues de travail, aux jeunes, aux femmes travailleuses, aux militants et aux responsables des organisations ouvrières ». Appel qui se conclut ainsi : « Unissez-vous ! Unissons-nous ! Constituons le front commun des travailleurs et des organisations ! Partout, préparons l’action unie à tous les niveaux, la mobilisation et la grève générale si le gouvernement ne nous laisse pas d’autre choix ! » Laisse-t-il un autre choix en vérité ?
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:Editorial Tribune des Travailleurs 162
Comment bloquer cette machine à tout détruire ?
Pour bloquer la machine d'Etat de la bourgeoisie, il faut débloquer les appareils bureaucratiques de nos syndicats de masse et de classe.
Il faut combattre avec la dernière énergie ce type échappatoire, n'ayant pour seul objectif que détourner l'avant garde ouvrière, de l'action de vaincre les directions syndicales CGT FSU et FO et les contraindre.
"..; Le 20 octobre, les délégués des comités pour l’unité, réunis en rencontre nationale, ont lancé un appel « aux collègues de travail, aux jeunes, aux femmes travailleuses, aux militants et aux responsables des organisations ouvrières ». Appel qui se conclut ainsi : « Unissez-vous ! Unissons-nous ! Constituons le front commun des travailleurs et des organisations ! ..."
Non pas un front commun des travailleurs et des organisations. Quels travailleurs ? Des salariés ? Des gilets jaunes ? Quelles organisations ?
Comment voulez-vous qu'il ne règne pas une confusion politique incroyable, lorsque derrière Mélenchon, un groupe se réclamant du trotskysme, use et abuse de tels appels approximatifs.
Pourquoi la direction du POID dans ses appels ne parle-t-elle pas de front unique ouvrier ?
Parce que de rassemblement des seuls salariés se dressant sur la base de leurs propres revendications, elle n'en veux pas !
Elle tente d'éloigner les militants ouvriers de leurs syndicats de classe et les noyer dans des comités ouvert, sans délimitation de classe.
Pourquoi la direction du POID dans ses appels ne parle-t-elle jamais de Socialisme ?
Parce qu'elle ne veut pas entendre parler de pouvoir ouvrier, de socialisme. Ce qu'elle veut elle c'est que les salariés rejoignent comme des petits soldats les forces bourgeoises hostiles à la politique de la commission européenne.
Attention le 17 novembre prochain et cette poussée de fièvre de la petite bourgeoisie manipulée par l'extrême droite.
La mobilisation des "gens" apolitique, voulue par Mélenchon et le POID, peut être le départ d'un mouvement politique comme il en existe en Italie et au Brésil.
Attention à la maxime suivant laquelle la nature à horreur du vide. Faute d'un appel à l'action des directions de nos organisations ouvrières de classe, nombre de prolétaires vont être contraint de se mettre derrière leurs pires ennemis.
La responsabilité des directions NPA LO POI POID est immense.
Elles doivent dans l'unité exiger des directions PS PCF CGT FO FSU de rompre avec Macron, son gouvernement, ses concertations anti-sociales, réaliser un Front Unique Ouvrier et engager le combat .
Toute autre politique , comme nous le voyons partout dans le monde, fraie la voie à l'extrême droite.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Ben voyons! Premier mensonge, ça n'est jamais que Marx et Engels qui disent "l"émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes"!!
Deuxième mensonge, le POID combat précisément pour un Gouvernement ouvrier, il le répète chaque semaine dans la Tribune des travailleurs, et dans quel but ? Le Socialisme, réaffirmé dans sa charte de fondation et ses cartes d'adhésion!
Troisième mensonge, l'appel du 20 octobre,(cité par Eninel lui-même!) s'adresse (en toutes lettres!) notamment aux responsables des organisations OUVRIERES !!
Pourquoi ces falsifications ? Pour mieux masquer sa capitulation devant le tête à tête avec les appareils bourgeois, en dehors des masses elles-mêmes, confirmant une fois de plus l'opportunisme avec les appareils, le sectarisme avec les travailleurs! Comme quoi les terme"ouvrier" et "socialisme"répétés tous les trois mots, cachent mal une capitulation en rase campagne devant le Front populaire au nom du danger fasciste!
Comme les comités d'action de Trosky en 1935, les comités pour l'unité combattent clairement pour imposer le Front unique ouvrier, de la base au sommet, pour la grève générale et pour chasser Macron, l'homme de main du capital financier! Effectivement, ils n'appellent pas à la dictature du prolétariat, les comités d'action de Trotky non plus, mais par contre , la TCI, courant trotskyste du POID, oui!
Deuxième mensonge, le POID combat précisément pour un Gouvernement ouvrier, il le répète chaque semaine dans la Tribune des travailleurs, et dans quel but ? Le Socialisme, réaffirmé dans sa charte de fondation et ses cartes d'adhésion!
Troisième mensonge, l'appel du 20 octobre,(cité par Eninel lui-même!) s'adresse (en toutes lettres!) notamment aux responsables des organisations OUVRIERES !!
Pourquoi ces falsifications ? Pour mieux masquer sa capitulation devant le tête à tête avec les appareils bourgeois, en dehors des masses elles-mêmes, confirmant une fois de plus l'opportunisme avec les appareils, le sectarisme avec les travailleurs! Comme quoi les terme"ouvrier" et "socialisme"répétés tous les trois mots, cachent mal une capitulation en rase campagne devant le Front populaire au nom du danger fasciste!
Comme les comités d'action de Trosky en 1935, les comités pour l'unité combattent clairement pour imposer le Front unique ouvrier, de la base au sommet, pour la grève générale et pour chasser Macron, l'homme de main du capital financier! Effectivement, ils n'appellent pas à la dictature du prolétariat, les comités d'action de Trotky non plus, mais par contre , la TCI, courant trotskyste du POID, oui!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
"...Premier mensonge, ça n'est jamais que Marx et Engels qui disent "l"émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes"!!..."
Mais qui te dis le contraire ? Les travailleurs, toutes classes sociales confondues, s'émanciperont à travers l’avènement du socialisme et du communiste, sous la direction politique du prolétariat.
"...Deuxième mensonge, le POID combat précisément pour un Gouvernement ouvrier..."
Admettons, un parti ouvrier , un peu comme le syndicat FO, en défense du capitalisme en crise. Un parti ouvrier indépendant, comme le syndicat FO aime se définir lui même : "l'indépendance en liberté !". On a vu avec l'affaire Pavageau ce qu'il en été en réalité de cette liberté de fliquer les petits copains !
"...Le Socialisme, réaffirmé dans sa charte de fondation et ses cartes d'adhésion!..."
Montre nous cette carte du POID ! Tu dois confondre avec celle du TCI, la tendance trotskyste dans le POID.
"...Troisième mensonge, l'appel du 20 octobre, s'adresse notamment aux responsables des organisations OUVRIERES !!..."
Mais bien sûr, vous vous adressez régulièrement au mouvement ouvrier, afin de le fourvoyer et de l'amener sur votre revendication, pour une nouvelle république bourgeoise en rupture avec la commission européenne, pour une Constituante !
Bref ! Rien de neuf sous les ponts du camarade Barnum !!!
Mais qui te dis le contraire ? Les travailleurs, toutes classes sociales confondues, s'émanciperont à travers l’avènement du socialisme et du communiste, sous la direction politique du prolétariat.
"...Deuxième mensonge, le POID combat précisément pour un Gouvernement ouvrier..."
Admettons, un parti ouvrier , un peu comme le syndicat FO, en défense du capitalisme en crise. Un parti ouvrier indépendant, comme le syndicat FO aime se définir lui même : "l'indépendance en liberté !". On a vu avec l'affaire Pavageau ce qu'il en été en réalité de cette liberté de fliquer les petits copains !
"...Le Socialisme, réaffirmé dans sa charte de fondation et ses cartes d'adhésion!..."
Montre nous cette carte du POID ! Tu dois confondre avec celle du TCI, la tendance trotskyste dans le POID.
"...Troisième mensonge, l'appel du 20 octobre, s'adresse notamment aux responsables des organisations OUVRIERES !!..."
Mais bien sûr, vous vous adressez régulièrement au mouvement ouvrier, afin de le fourvoyer et de l'amener sur votre revendication, pour une nouvelle république bourgeoise en rupture avec la commission européenne, pour une Constituante !
Bref ! Rien de neuf sous les ponts du camarade Barnum !!!
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Effectivement, on s'adresse au mouvement ouvrier pour le Front unique: "ne touchez pas aux retraites, aux régimes spéciaux, au code général des pensions" (ce que ne disent justement pas les directions syndicales!), "pas de concertation, grève générale" (ce que ne disent pas non plus ces mêmes directions), "dehors Macron!", ( ce que ne disent ni les directions syndicales, ni les appareils politiques, pas plus que toi et tes copains à la fois sectaires et opportunistes, au nom du danger fasciste!!)
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Nous syndicalistes frondeurs, en avril 2018, nous interpellions les dirigeants syndicaux de la SNCF et de la RATP.
Leur présence à la table de concertation de la ministre des transports E.Borne était une aubaine pour le gouvernement Macron-Philippe. La Loi était votée, Macron triomphait !
Aujourd'hui les mêmes ne rêvent qu'à une chose : siéger dans des conseils sociaux et économiques ( CSE ) à la SNCF et à la RATP ! Ces conseils sont l'arme forgée par les ordonnances Macron pour en finir au plus vite, négocier, avec nos acquis sociaux !
Ces dirigeants syndicaux voient des fascistes partout, ils prouvent à chaque travailleur, à chaque syndicaliste à la base, que ces bavardages ne sont que le produit de l'ignorance ou d'une tromperie consciente.
Ce 17 novembre les gilets jaunes viennent d'ouvrir superbement une nouvelle phase aiguë de la lutte des classes, peut être une nouvelle révolution française. C'est pourquoi les élections professionnelles tronqués et orientées à la SNCF et à la RATP, leur soutien à Macron, leur critique des gilets jaunes, est insupportable !
L'heure est à la mobilisation générale à côté des gilets jaunes.
Maintenant que la colère monte, monte dans toutes le pays, le mouvement gilets jaunes en étant le révélateur, tout ce qu'il y a de sein à la base des syndicats de la SNCF et de la RATP , ne peux pas bêtement aider les bureaucraties syndicales, à faire élire leurs partenaires sociaux, qui dans des Conseil Social Economique ( CSE ) , vont continuer à participer à la destruction de notre statut et de notre régime de retraite ?
Pas de faux semblant, les travailleurs n'aiment pas la mascarade, les cheminots et les agents de la RATP n'aiment pas les militants d'extrême gauche, qui disent être contestataires, et qui ne le sont pas objectivement ! Les directions du NPA, de LO, du POI, du POID, de la France Insoumise , doivent dénoncer publiquement la politique de collaboration de Martinez et Cie !
Entendons la colère des gilets jaunes et leur détermination, ouvrons un deuxième front anti-Macron.
Cheminots et agents RATP, nous sommes tout autant déterminés : nous sommes tout autant lucides.
Bloquer Paris c'est bloquer Macron
Tous ensemble, Bloquons Paris, Bloquons le pays
Sauvons nos statuts, sauvons nos régimes spéciaux, sauvons les services publics , faisons abroger la loi ferroviaire, faisons payer à la classe bourgeoise la transition énergétique, retrait pur et simple de la taxe carbone !
Contraignons les directions syndicales à la SNCF et à la RATP à appeler les personnels SNCF et RATP, à la Grève Générale.
Leur présence à la table de concertation de la ministre des transports E.Borne était une aubaine pour le gouvernement Macron-Philippe. La Loi était votée, Macron triomphait !
Aujourd'hui les mêmes ne rêvent qu'à une chose : siéger dans des conseils sociaux et économiques ( CSE ) à la SNCF et à la RATP ! Ces conseils sont l'arme forgée par les ordonnances Macron pour en finir au plus vite, négocier, avec nos acquis sociaux !
Ces dirigeants syndicaux voient des fascistes partout, ils prouvent à chaque travailleur, à chaque syndicaliste à la base, que ces bavardages ne sont que le produit de l'ignorance ou d'une tromperie consciente.
Ce 17 novembre les gilets jaunes viennent d'ouvrir superbement une nouvelle phase aiguë de la lutte des classes, peut être une nouvelle révolution française. C'est pourquoi les élections professionnelles tronqués et orientées à la SNCF et à la RATP, leur soutien à Macron, leur critique des gilets jaunes, est insupportable !
L'heure est à la mobilisation générale à côté des gilets jaunes.
Maintenant que la colère monte, monte dans toutes le pays, le mouvement gilets jaunes en étant le révélateur, tout ce qu'il y a de sein à la base des syndicats de la SNCF et de la RATP , ne peux pas bêtement aider les bureaucraties syndicales, à faire élire leurs partenaires sociaux, qui dans des Conseil Social Economique ( CSE ) , vont continuer à participer à la destruction de notre statut et de notre régime de retraite ?
Pas de faux semblant, les travailleurs n'aiment pas la mascarade, les cheminots et les agents de la RATP n'aiment pas les militants d'extrême gauche, qui disent être contestataires, et qui ne le sont pas objectivement ! Les directions du NPA, de LO, du POI, du POID, de la France Insoumise , doivent dénoncer publiquement la politique de collaboration de Martinez et Cie !
Entendons la colère des gilets jaunes et leur détermination, ouvrons un deuxième front anti-Macron.
Cheminots et agents RATP, nous sommes tout autant déterminés : nous sommes tout autant lucides.
Bloquer Paris c'est bloquer Macron
Tous ensemble, Bloquons Paris, Bloquons le pays
Sauvons nos statuts, sauvons nos régimes spéciaux, sauvons les services publics , faisons abroger la loi ferroviaire, faisons payer à la classe bourgeoise la transition énergétique, retrait pur et simple de la taxe carbone !
Contraignons les directions syndicales à la SNCF et à la RATP à appeler les personnels SNCF et RATP, à la Grève Générale.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Editorial de La Tribune des travailleurs n° 165
Rouge est le drapeau des travailleurs
« Quelle que soit l’ampleur de la mobilisation », le 17 novembre « risque d’être marqué par une grande équivoque », écrivions-nous dans ces colonnes, à la veille de la journée de blocage des « gilets jaunes ». Les faits rapportés dans ce numéro de La Tribune des travailleurs confirment amplement ce pronostic.
Certes, les slogans du type « Macron démission ! » reflètent un rejet sans précédent, dans toutes les couches de la population, du président-Bonaparte tombé de son perchoir, rejet qui avait déjà perturbé chaque étape de son « itinérance mémorielle » dans l’est et le nord de la France, au début du mois. Certes, parmi les manifestants, toutes les couches sociales étaient représentées, y compris des travailleurs, des chômeurs, des jeunes saisissant l’occasion d’exprimer leur rage contre le gouvernement.
Tout cela est vrai. Mais peut-on s’en tenir là comme le font partis et organisations de « gauche » et « d’extrême gauche » qui saluent le « succès du 17 novembre », les unes avec un enthousiasme délirant pour un mouvement dont elles disputent le leadership au Front national, les autres avec un engouement plus modéré mais réel ?
Pour notre part, nous avons – nos lecteurs le savent – un parti pris : aborder toutes les questions non sous l’angle du « peuple » (dont on nous a abreuvés tout le week-end), mais du point de vue des classes sociales et de la lutte qui les oppose.
Analysons la signification du 17 novembre sous cet angle. Que peut-on dire de la flambée des prix des produits pétroliers, à l’origine de l’opération « gilets jaunes » ?
Pour l’ouvrier ou l’employé dont le salaire est bloqué depuis des années ; pour le retraité dont le gouvernement s’acharne à amputer la maigre pension ; pour le chômeur dont la faible allocation est dans la ligne de mire de la réforme du gouvernement ; pour la mère de famille qui n’arrive pas à joindre les deux bouts, dire « non à l’augmentation des taxes sur les pétroliers », c’est une manière d’exiger plus de pouvoir d’achat des salaires, des pensions, des allocations.
Mais pour le patron de cette entreprise du bâtiment qui envoie 50 camions à un rendez-vous de blocage le 17 à l’aube (1), pour ces entreprises qui contribuent généreusement à la logistique de l’opération, pour les médias, propriétés de grands groupes capitalistes, qui n’ont cessé d’appeler aux blocages, et même de les coorganiser de fait, dire « non aux taxes » sur le pétrole est un premier pas qui, très vite, s’élargit : non aux taxes en général, non aux impôts, « l’État nous prend tout » pour payer des fonctionnaires fainéants, des chômeurs profiteurs, des services publics inutiles, des retraites scandaleusement élevées, et même pour aider les immigrés qu’« on ferait mieux de renvoyer chez eux ». Et puis, ajoutent les patrons et leurs acolytes tout de jaunes vêtus, « y a pas que les taxes : il faut payer pour la Sécu, pour les retraites, toutes ces charges sociales qui étouffent nos entreprises et nous empêchent de faire du profit. » Le petit patron qui tient ce langage a-t-il seulement conscience qu’il ne fait que reprendre… le programme de Macron, contre qui, pourtant, il manifeste ?
C’est ce discours qui a dominé les blocages ce week-end, généralement porté par des « gilets jaunes » expérimentés et organisés, souvent militants politiques de droite extrême et d’extrême droite venus avec leurs cargaisons de drapeaux tricolores et d’insultes racistes, leurs méthodes de terreur et leur haine de l’ouvrier.
Mais l’ouvrier, le chômeur, le retraité, la mère de famille, eux, ont besoin qu’on ouvre des écoles, des hôpitaux, des bureaux de poste et non qu’on les ferme ! Ils ont besoin de leur Sécu, de leurs retraites !
C’est là qu’est toute la duperie du 17 novembre. Sous le gilet jaune, l’ouvrier reste un ouvrier, et le patron un patron. Sans parler de ceux dont la chemise brune dépasse sous le gilet jaune (2) !
Qui est responsable de cette extraordinaire confusion ? Le travailleur, le chômeur, le jeune, ainsi entraîné à agir, de fait, contre ses intérêts, aux côtés de ses ennemis de classe ? Non : sont responsables ceux qui ont rendu possible cette situation.
C’est un fait : les « dirigeants de gauche » qui ont appelé à voter Macron en 2017 se refusent depuis à l’action unie pour bloquer sa politique et le chasser, respectueux qu’ils sont de la Ve République, de ses institutions, de son calendrier électoral… et ils ajoutent aujourd’hui à la confusion en soutenant les « gilets jaunes ». C’est un fait, aussi : les dirigeants des centrales syndicales, s’ils ont résisté à raison aux pressions visant à les entraîner avec les gilets jaunes, persistent néanmoins à se « concerter » avec le gouvernement sur la contre-réforme des retraites (et les autres) au lieu d’organiser l’action de classe unie pour bloquer ces attaques destructrices.
Les militants du POID sont partisans de chasser Macron. Ils l’ont montré tout au long de la campagne pour l’unité « Macron, un an, ça suffit ! » qui a débouché, le 13 mai dernier, sur la manifestation de milliers et de milliers, sur ce mot d’ordre, à Paris, aux côtés de travailleurs et de militants de toutes tendances du mouvement ouvrier et démocratique.
Mais nous ne sommes pas des aventuriers. Chasser Macron, oui, mais pas pour le remplacer par n’importe qui. Chasser Macron, c’est aux travailleurs et aux jeunes, agissant sur le terrain de classe, qu’il revient de le faire, afin d’imposer la liquidation de la Ve République, l’élection d’une Assemblée constituante souveraine rompant les liens avec l’Union européenne, et l’avènement d’un gouvernement ouvrier à même de remédier aux souffrances qui écrasent le peuple travailleur.
D’un point de vue ouvrier, la question du pouvoir d’achat appelle des mesures connues. Faut-il les rappeler ? Citons par exemple : l’abrogation de la TVA (le plus injuste des impôts), de la CSG, et des exonérations de cotisations sociales accordées aux patrons ; l’augmentation générale des salaires, pensions et allocations pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis leur désindexation des prix (1983) ; le blocage des prix des produits de consommation courante, des loyers et des charges et de la fourniture d’énergie ; le financement de toutes ces mesures par une augmentation de l’imposition des profits des grandes entreprises, à commencer par la confiscation pure et simple des 100 milliards de profits des entreprises du CAC 40 en 2018 ; etc.
Que les « partis de gauche » fourvoyés dans le 17 novembre rompent leur promiscuité avec les patrons, la droite et l’extrême droite ; que les dirigeants des organisations syndicales cessent de conforter le gouvernement en cautionnant la « concertation » et en appellent à la mobilisation contre les contre-réformes ; alors, sans doute, les conditions commenceront à se réunir, non plus pour l’équivoque « unité du peuple » du 17 novembre, mais pour l’unité ouvrière dans, par et pour la lutte de classe balayant le gouvernement et sa politique.
L’objectif de la classe ouvrière ne peut être de crier « Macron, démission ! » en compagnie de ceux qui, en réalité, réclament de Macron qu’il aille au bout de sa politique. L’objectif ne peut être que de chasser cette politique.
Les travailleurs n’ont rien à gagner à enfiler le gilet jaune, couleur des briseurs de grève.
Ils n’ont rien à gagner à brandir le drapeau tricolore, celui de la Ve République, et avant elle celui des versaillais qui fusillèrent 100 000 communards pour la défense de l’ordre bourgeois. Rouge est le drapeau qui flottait sur les barricades de 1848 et 1871 et dans les grèves générales de 1936 et 1968. Rouge est, dans le monde entier, la couleur de la classe ouvrière organisée pour le combat.
Rouge est le drapeau des travailleurs.
(1) Vu sur BFM TV, le 16 novembre.
(2) Uniforme des SA, sections d’assaut du parti hitlérien en Allemagne dans les années 1920 et 1930.
Rouge est le drapeau des travailleurs
« Quelle que soit l’ampleur de la mobilisation », le 17 novembre « risque d’être marqué par une grande équivoque », écrivions-nous dans ces colonnes, à la veille de la journée de blocage des « gilets jaunes ». Les faits rapportés dans ce numéro de La Tribune des travailleurs confirment amplement ce pronostic.
Certes, les slogans du type « Macron démission ! » reflètent un rejet sans précédent, dans toutes les couches de la population, du président-Bonaparte tombé de son perchoir, rejet qui avait déjà perturbé chaque étape de son « itinérance mémorielle » dans l’est et le nord de la France, au début du mois. Certes, parmi les manifestants, toutes les couches sociales étaient représentées, y compris des travailleurs, des chômeurs, des jeunes saisissant l’occasion d’exprimer leur rage contre le gouvernement.
Tout cela est vrai. Mais peut-on s’en tenir là comme le font partis et organisations de « gauche » et « d’extrême gauche » qui saluent le « succès du 17 novembre », les unes avec un enthousiasme délirant pour un mouvement dont elles disputent le leadership au Front national, les autres avec un engouement plus modéré mais réel ?
Pour notre part, nous avons – nos lecteurs le savent – un parti pris : aborder toutes les questions non sous l’angle du « peuple » (dont on nous a abreuvés tout le week-end), mais du point de vue des classes sociales et de la lutte qui les oppose.
Analysons la signification du 17 novembre sous cet angle. Que peut-on dire de la flambée des prix des produits pétroliers, à l’origine de l’opération « gilets jaunes » ?
Pour l’ouvrier ou l’employé dont le salaire est bloqué depuis des années ; pour le retraité dont le gouvernement s’acharne à amputer la maigre pension ; pour le chômeur dont la faible allocation est dans la ligne de mire de la réforme du gouvernement ; pour la mère de famille qui n’arrive pas à joindre les deux bouts, dire « non à l’augmentation des taxes sur les pétroliers », c’est une manière d’exiger plus de pouvoir d’achat des salaires, des pensions, des allocations.
Mais pour le patron de cette entreprise du bâtiment qui envoie 50 camions à un rendez-vous de blocage le 17 à l’aube (1), pour ces entreprises qui contribuent généreusement à la logistique de l’opération, pour les médias, propriétés de grands groupes capitalistes, qui n’ont cessé d’appeler aux blocages, et même de les coorganiser de fait, dire « non aux taxes » sur le pétrole est un premier pas qui, très vite, s’élargit : non aux taxes en général, non aux impôts, « l’État nous prend tout » pour payer des fonctionnaires fainéants, des chômeurs profiteurs, des services publics inutiles, des retraites scandaleusement élevées, et même pour aider les immigrés qu’« on ferait mieux de renvoyer chez eux ». Et puis, ajoutent les patrons et leurs acolytes tout de jaunes vêtus, « y a pas que les taxes : il faut payer pour la Sécu, pour les retraites, toutes ces charges sociales qui étouffent nos entreprises et nous empêchent de faire du profit. » Le petit patron qui tient ce langage a-t-il seulement conscience qu’il ne fait que reprendre… le programme de Macron, contre qui, pourtant, il manifeste ?
C’est ce discours qui a dominé les blocages ce week-end, généralement porté par des « gilets jaunes » expérimentés et organisés, souvent militants politiques de droite extrême et d’extrême droite venus avec leurs cargaisons de drapeaux tricolores et d’insultes racistes, leurs méthodes de terreur et leur haine de l’ouvrier.
Mais l’ouvrier, le chômeur, le retraité, la mère de famille, eux, ont besoin qu’on ouvre des écoles, des hôpitaux, des bureaux de poste et non qu’on les ferme ! Ils ont besoin de leur Sécu, de leurs retraites !
C’est là qu’est toute la duperie du 17 novembre. Sous le gilet jaune, l’ouvrier reste un ouvrier, et le patron un patron. Sans parler de ceux dont la chemise brune dépasse sous le gilet jaune (2) !
Qui est responsable de cette extraordinaire confusion ? Le travailleur, le chômeur, le jeune, ainsi entraîné à agir, de fait, contre ses intérêts, aux côtés de ses ennemis de classe ? Non : sont responsables ceux qui ont rendu possible cette situation.
C’est un fait : les « dirigeants de gauche » qui ont appelé à voter Macron en 2017 se refusent depuis à l’action unie pour bloquer sa politique et le chasser, respectueux qu’ils sont de la Ve République, de ses institutions, de son calendrier électoral… et ils ajoutent aujourd’hui à la confusion en soutenant les « gilets jaunes ». C’est un fait, aussi : les dirigeants des centrales syndicales, s’ils ont résisté à raison aux pressions visant à les entraîner avec les gilets jaunes, persistent néanmoins à se « concerter » avec le gouvernement sur la contre-réforme des retraites (et les autres) au lieu d’organiser l’action de classe unie pour bloquer ces attaques destructrices.
Les militants du POID sont partisans de chasser Macron. Ils l’ont montré tout au long de la campagne pour l’unité « Macron, un an, ça suffit ! » qui a débouché, le 13 mai dernier, sur la manifestation de milliers et de milliers, sur ce mot d’ordre, à Paris, aux côtés de travailleurs et de militants de toutes tendances du mouvement ouvrier et démocratique.
Mais nous ne sommes pas des aventuriers. Chasser Macron, oui, mais pas pour le remplacer par n’importe qui. Chasser Macron, c’est aux travailleurs et aux jeunes, agissant sur le terrain de classe, qu’il revient de le faire, afin d’imposer la liquidation de la Ve République, l’élection d’une Assemblée constituante souveraine rompant les liens avec l’Union européenne, et l’avènement d’un gouvernement ouvrier à même de remédier aux souffrances qui écrasent le peuple travailleur.
D’un point de vue ouvrier, la question du pouvoir d’achat appelle des mesures connues. Faut-il les rappeler ? Citons par exemple : l’abrogation de la TVA (le plus injuste des impôts), de la CSG, et des exonérations de cotisations sociales accordées aux patrons ; l’augmentation générale des salaires, pensions et allocations pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis leur désindexation des prix (1983) ; le blocage des prix des produits de consommation courante, des loyers et des charges et de la fourniture d’énergie ; le financement de toutes ces mesures par une augmentation de l’imposition des profits des grandes entreprises, à commencer par la confiscation pure et simple des 100 milliards de profits des entreprises du CAC 40 en 2018 ; etc.
Que les « partis de gauche » fourvoyés dans le 17 novembre rompent leur promiscuité avec les patrons, la droite et l’extrême droite ; que les dirigeants des organisations syndicales cessent de conforter le gouvernement en cautionnant la « concertation » et en appellent à la mobilisation contre les contre-réformes ; alors, sans doute, les conditions commenceront à se réunir, non plus pour l’équivoque « unité du peuple » du 17 novembre, mais pour l’unité ouvrière dans, par et pour la lutte de classe balayant le gouvernement et sa politique.
L’objectif de la classe ouvrière ne peut être de crier « Macron, démission ! » en compagnie de ceux qui, en réalité, réclament de Macron qu’il aille au bout de sa politique. L’objectif ne peut être que de chasser cette politique.
Les travailleurs n’ont rien à gagner à enfiler le gilet jaune, couleur des briseurs de grève.
Ils n’ont rien à gagner à brandir le drapeau tricolore, celui de la Ve République, et avant elle celui des versaillais qui fusillèrent 100 000 communards pour la défense de l’ordre bourgeois. Rouge est le drapeau qui flottait sur les barricades de 1848 et 1871 et dans les grèves générales de 1936 et 1968. Rouge est, dans le monde entier, la couleur de la classe ouvrière organisée pour le combat.
Rouge est le drapeau des travailleurs.
(1) Vu sur BFM TV, le 16 novembre.
(2) Uniforme des SA, sections d’assaut du parti hitlérien en Allemagne dans les années 1920 et 1930.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
FSU: Gilets jaunes et syndicalisme : ne pas rester l’arme au pied !
https://www.anti-k.org/2018/11/21/fsu-gilets-jaunes-et-syndicalisme-ne-pas-rester-larme-au-pied/
Voici que des centaines de milliers de salariés, de précaires, d’ « indépendants » paupérisés, déferlent en criant qu’ils ne peuvent plus et ne veulent plus.
Voici qu’ils ne se sont pas saisis de mots-d’ordre syndicaux mais d’un buzz de réseaux sociaux, de virtuel devenu réel, dans lequel les officines d’extrême-droite sont présentes.
Mais voici que pour tous ceux qui sont allés à leur rencontre, le peuple des barrages et des ronds-points n’est pas conforme à l’image stéréotypée reproduite par l’humoriste G. Meurice : rien ne vaut le réel !Ils ne sont pas shootés au Diesel, mais ils rejettent les impôts indirects : faut-il rappeler que c’est une vieille revendication du mouvement ouvrier et avant lui de la Révolution française que leur abolition ?
Nous sommes pour l’impôt progressif sur le revenu et le capital, pas pour la gabelle !
Et bien sûr que cela fait débat.
Oui, des syndiqués FSU sont parmi les « gilets jaunes », même dans une fédération de la fonction publique ! D’autres sont méfiants, c’est normal aussi.
Alors, nous avons des responsabilités. Rester l’arme au pied pour ne pas faire le jeu de l’extrême-droite … fera le jeu de l’extrême-droite !
Comme on a pu l’entendre sur France Info : « si le gouvernement cède sur les taxes il craint de devoir céder aussi sur les retraites et le statut des fonctionnaires ».
Voici notre message départemental aux autres organisations syndicales, suivi de nos deux préavis de grève allant jusqu’à la fin de l’année :
Chers camarades,
le mouvement dit des « gilets jaunes » interpelle l’ensemble de nos organisations syndicales.
La question posée doit être formulée simplement : quand des centaines de milliers de salariés souvent non organisés syndicalement, de petits commerçants, artisans, paysans voire patrons paupérisés, de chômeurs, d’ « auto-entrepreneurs », déferlent en exigeant l’arrêt de la baisse de leur niveau de vie, le syndicalisme peut-il rester l’arme au pied ?
La réponse est claire : l’immobilité est suicidaire.
Nous avons bien conscience à la FSU, fédération de la Fonction publique et essentiellement de l’enseignement public, d’avoir peu de prise directe sur cet enjeu, mais aussi chez nous des syndiqués nous sollicitent à juste titre sur ce sujet, et nous estimons de notre devoir de syndicalistes, en raison de l’intérêt général du salariat, de réagir.
S’il n’est pas question d’action commune avec des secteurs patronaux ou d’extrême-droite, il ne saurait être question pour autant d’inaction délibérée quand des secteurs massifs des notres, du salariat, entrent en mouvement et posent notamment les questions du pouvoir d’achat et donc des salaires, et de la fiscalité indirecte, la plus injuste.
C’est au contraire en décidant ostensiblement de les laisser seuls que l’on fait et que l’on fera le jeu de l’extrême-droite.
La question d’appels unitaires à la grève centrés sur les revendications salariales est clairement posée, cela de manière immédiate.
Car si on laisse ce mouvement aller à des affrontements croissants et médiatisés, en supposant qu’il va s’effilocher, alors on fait le jeu à la fois de Macron et de Mme Le Pen, et ce sont les contre-réformes visant les retraites et le statut de la fonction publique qui risquent de passer dans une situation générale de plus en plus dégradée.
C’est pourquoi nous vous proposons d’échanger si possible directement sur ces sujets, vu le caractère pressant de la situation, et c’est pourquoi nous prenons l’initiative de vous inviter à une intersyndicale le mercredi 28 novembre, à 16h 30 à Tronget.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Le syndicat Solidaires des finances publiques vient d'informer que plus de 130 centres des impôts ont été bloqués par les gilets jaunes, avec l'insulte "collabos" adressée aux fonctionnaires des impôts qui gagnent juste un peu plus que le SMIC !!! Belle révolution prolétarienne à la Eninel, c'est à dire en réalité plutôt une "révolution nationale" et qui se permet d'insulter ceux qui ne cautionnent pas sa dérive, ainsi que celle du NPA, de LO, du POI... en les traitant de contre-révolutionnaires !!! OUI à une révolution prolétarienne.... NON à une "révolution dite populaire" à la Mélenchon ou à la Le Pen de division des salariés au seul profit de l'ennemi de classe, NON à la "révolution nationale" de dénonciation des organisations ouvrières et de marche forcée au corporatisme!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:Le syndicat Solidaires des finances publiques vient d'informer que plus de 130 centres des impôts ont été bloqués par les gilets jaunes, avec l'insulte "collabos" adressée aux fonctionnaires des impôts qui gagnent juste un peu plus que le SMIC !!! Belle révolution prolétarienne à la Eninel,
Ce qu'il y a de bien avec vous, c'est que l'on vous caractérise comme des contre révolutionnaires, et jour après jour vous nous mettez de l'eau dans notre moulin !
Splendide ! Des anarchistes vous informent vous des soit-disant communistes, que des fachos attaquent des prolos, sous l'accusation d'être des collabo du bourgeois , et vous en bon petit perroquet vous répétez !
130 bâtiments de l'Etat bourgeois sont "bloqués" ( et non pas attaqués) par des gilets jaunes. je peux comprendre que cela puisse énerver des gauchistes et des révolutionnaires professionnels qui eux depuis belle lurette ne foutent plus rien !
Sans doute cette jalousie nourrit chez eux un désir de vengeance , et ils tentent misérablement de présenter les faits, non pas objectivement, à leur manière, avec beaucoup de mauvaise foi et une pointe de misérabilisme en plus, en vue de décrire les impudents comme les derniers des derniers fascistes.
Oh mon DIEU, quelques uns de ces exaltés auraient aboyés " collabo !" à une préposée aux impôts gagnant le smic !
La preuve est là ! Les gilets jaunes sont des fascistes !
Pauvre de vous !!!
Camarade Barnum, combien de fois comme machiniste receveur, dans un bus à la RATP, me suis je fais insulté de "connard", de "collabo", par des usagers ( souvent des salariés) d'un service public et des lignes de bus, en plein dysfonctionnement !
Mais nous vous lisons avec beaucoup d'attention.
L'histoire se rappellera, où vous étiez à un moment, où les véritables militants ouvriers révolutionnaires, se battaient pour convaincre les gilets jaunes de se structurer de bas en haut, dans des comités d'action, vous , vous vous contentiez de médire et à jouer à la méchante petite concierge colportant les ragots du quartier !
Honte à vous !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
On imagine bien un usager en colère t'insulter, mais là on est dans une forme organisée depuis plus de 15 jours et le fait que TOUS les partis bourgeois , droite et extrême droite, soutiennent et participent activement !!! Et tu ne te demandes même pas pourquoi ?
Pourquoi donc planquer ton drapeau rouge et accepter le seul drapeau versaillais !
Tu balances par dessus bord TOUTE FRONTIERE DE CLASSE et comme tout petit-bourgeois, tu plonges la tête la première dans un mouvement qui dénonce les syndicats et le mouvement ouvrier organisé... le prolétariat, en tant que classe, est globalement absent... un marxiste, un trotskyste doit partir de cette réalité et non pas être dans un pur impressionnisme, un activisme interclassiste qui vient gauchir un mouvement anti-ouvrier! On imagine Trotsky proposer en 1931 des comités d'action aux travailleurs déboussolés et exaspérés, regroupés derrière les SA!
Tu peux peut-être faire un travail de fraction au sein du Rassemblement national pour gagner quelques militants ... d'ailleurs Mélenchon et Le Pen ont plein de points d'accord.... A quand une solution politique à l'italienne!
Qu'il y ait une colère et une exaspération largement majoritaires dans le pays, c'est une chose.... qu'une explosion révolutionnaire soit à l'ordre du jour, c'est sûr... mais que les gilets jaunes en soient l'avant-garde !!!!! Au mieux, certains devront se rallier à la classe ouvrière en mouvement révolutionnaire, les autres se cacher!
Pourquoi donc planquer ton drapeau rouge et accepter le seul drapeau versaillais !
Tu balances par dessus bord TOUTE FRONTIERE DE CLASSE et comme tout petit-bourgeois, tu plonges la tête la première dans un mouvement qui dénonce les syndicats et le mouvement ouvrier organisé... le prolétariat, en tant que classe, est globalement absent... un marxiste, un trotskyste doit partir de cette réalité et non pas être dans un pur impressionnisme, un activisme interclassiste qui vient gauchir un mouvement anti-ouvrier! On imagine Trotsky proposer en 1931 des comités d'action aux travailleurs déboussolés et exaspérés, regroupés derrière les SA!
Tu peux peut-être faire un travail de fraction au sein du Rassemblement national pour gagner quelques militants ... d'ailleurs Mélenchon et Le Pen ont plein de points d'accord.... A quand une solution politique à l'italienne!
Qu'il y ait une colère et une exaspération largement majoritaires dans le pays, c'est une chose.... qu'une explosion révolutionnaire soit à l'ordre du jour, c'est sûr... mais que les gilets jaunes en soient l'avant-garde !!!!! Au mieux, certains devront se rallier à la classe ouvrière en mouvement révolutionnaire, les autres se cacher!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit: droite et extrême droite, soutiennent et participent activement !!! Et tu ne te demandes même pas pourquoi ?
Je ne me pose pas de questions parce que je le sais depuis le début : Ils veulent revenir aux affaires, et même écrire une Constituante avec les petits camarades de ton orga !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:
Pourquoi donc planquer ton drapeau rouge et accepter le seul drapeau versaillais !
Manifester derrière le drapeau versaillais, comme vous l'avez fait vous, en mai avec 80 orga citoyennes derrière Mélenchon ?
Non , depuis le début je suis sur les barrages et dans les manifs avec mon gilet jaune, où il est inscrit en ROUGE" Frondeur CGT" et "Front Unique Ouvrier".
A ce jour je n'ai rencontré aucun problème, aucun rejet !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit: tu plonges la tête la première dans un mouvement qui dénonce les syndicats et le mouvement ouvrier organisé.
Oui enfin ne fait pas dans l'amalgame.
On dénonce les directions des syndicats et du mouvement ouvrier, très bien organisés certes, mais ayant comme seul et unique objectif de sauver le soldat Macron !
Alors oui je plonge là dedans avec délice ! Quel bouffée d’oxygène que ce mouvement gilet jaune !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:le prolétariat, en tant que classe, est globalement absent... un marxiste, un trotskyste doit partir de cette réalité et non pas être dans un pur impressionnisme
Tu es un têtu toi !
Pourtant ton pote Mélenchon ce matin sur france inter nous a certifié que le prolétariat était bien en gilet jaune, la fraction de ce prolétariat le plus exploité et le plus misérable
"...Quant au rejet des syndicats exprimé par nombre de "gilets jaunes", il a estimé que c'était parce que, souvent salariés de petites entreprises ou indépendants, "ils ne voient jamais les syndicats". Donc, a-t-il argumenté, ils en ont "une image biscornue" et ne veulent "pas d'eux".
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/11/28/97002-20181128FILWWW00130-les-gilets-jaunes-pas-des-concurrents-cgt.php
Culotté d'ailleurs ton pote à dire que ce prolétariat rejette les syndicats, alors que c'est lui depuis un mois qui les insulte et les rejette !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit: Au mieux, certains devront se rallier à la classe ouvrière en mouvement révolutionnaire, les autres se cacher!
Les gilets jaunes ne sont pas et ne peuvent pas être avant garde du prolétariat. Ils sont seulement la pointe avancée d'une classe qui est entrain de se mettre en mouvement.
L'avant garde, c'est le parti ouvrier révolutionnaire, selon la définition généralement admise dans le milieu trotskyste. A priori ça devrait être vous, mais malheureusement pour le prolétariat, vue votre politique actuelle, vous ne pouvez que vous cacher . Et vous allez vous cacher de plus en plus, au fur et à mesure du développement du mouvement révolutionnaire actuel, vue que votre orientation est gravement contre-révolutionnaire !
Tout votre argumentaire repose sur le fait, que puisque une partie de la droite et l'extrême droite est contre Maastricht, nous militant ouvrier de gauche , nous devons dire : "Vive Maastricht" !
Lepen n'aime pas les moustiques, alors nous nous devons les protéger et nous laisser piquer !
Vous êtes intellectuellement minables !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
https://www.corsematin.com/article/article/la-cgt-appelle-a-manifester-samedi-matin-a-bastia-avec-les-gilets-jaunes
"Les gilets jaunes" ont organisé une nouvelle action de blocage, toujours dans le calme, du dépôt pétrolier de Lucciana sur la Marana. De dimanche soir vers 23 heures jusqu'à hier matin vers 10 heures, une trentaine de personnes ont disposé des palettes. Ce barrage filtrant a ainsi retardé l'accès de plusieurs camions-citernes au dépôt.
De son côté, l'union départementale CGT de Haute-Corse appelle les salariés, les retraités et les chômeurs à manifester, samedi 1er décembre à 10 h 30 devant la préfecture de Haute-Corse à Bastia, "contre la vie chère et le scandale du prix de l'essence et pour une vie meilleure".
"En Corse, la vie chère et les bas salaires mettent dans les pires difficultés une partie croissante de la population alors que c'est la région où la progression des grandes fortunes - les ménages qui possèdent plus de 1,3 million d'euros - est la plus forte." La CGT réclame "l'augmentation des salaires, des pensions et des prestations sociales, l'indemnisation de tous les demandeurs d'emploi, le maintien des services publics, l'arrêt des cadeaux aux plus riches et le rétablissement de l'ISF".
"C'est tous ensemble, unis et déterminés, que nous obtiendrons des changements politiques et des réponses à nos demandes, indique le syndicat. Gilets jaunes et rouges, tutti inseme !"
Tous, gilets jaunes et gilets rouges à l'Elysée samedi !
Pour l'augmentation des salaires, des pensions et des prestations sociales, l'indemnisation de tous les demandeurs d'emploi, le maintien des services publics, l'arrêt des cadeaux aux plus riches et le rétablissement de l'ISF !
Et si le pouvoir résiste ? Dehors Macron !
TUTTI INSEME !!!!!!!
"Les gilets jaunes" ont organisé une nouvelle action de blocage, toujours dans le calme, du dépôt pétrolier de Lucciana sur la Marana. De dimanche soir vers 23 heures jusqu'à hier matin vers 10 heures, une trentaine de personnes ont disposé des palettes. Ce barrage filtrant a ainsi retardé l'accès de plusieurs camions-citernes au dépôt.
De son côté, l'union départementale CGT de Haute-Corse appelle les salariés, les retraités et les chômeurs à manifester, samedi 1er décembre à 10 h 30 devant la préfecture de Haute-Corse à Bastia, "contre la vie chère et le scandale du prix de l'essence et pour une vie meilleure".
"En Corse, la vie chère et les bas salaires mettent dans les pires difficultés une partie croissante de la population alors que c'est la région où la progression des grandes fortunes - les ménages qui possèdent plus de 1,3 million d'euros - est la plus forte." La CGT réclame "l'augmentation des salaires, des pensions et des prestations sociales, l'indemnisation de tous les demandeurs d'emploi, le maintien des services publics, l'arrêt des cadeaux aux plus riches et le rétablissement de l'ISF".
"C'est tous ensemble, unis et déterminés, que nous obtiendrons des changements politiques et des réponses à nos demandes, indique le syndicat. Gilets jaunes et rouges, tutti inseme !"
Tous, gilets jaunes et gilets rouges à l'Elysée samedi !
Pour l'augmentation des salaires, des pensions et des prestations sociales, l'indemnisation de tous les demandeurs d'emploi, le maintien des services publics, l'arrêt des cadeaux aux plus riches et le rétablissement de l'ISF !
Et si le pouvoir résiste ? Dehors Macron !
TUTTI INSEME !!!!!!!
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Tout dépend non pas des appareils mais des organisations ouvrières qui structurent la classe comme classe! Et donc le Front unique ouvrier pur chasser Macron! Tu confonds mouvement révolutionnaire et révolte populaire rejointe par Brigitte Bardot, tout un symbole de la nature profonde des gilets jaunes, mouvement en dehors et contre le mouvement ouvrier !! Seuls les petits-bourgeois à la Eninel, NPA, LO.... peuvent ainsi plonger pour tenter de "rougir" les drapeaux versaillais, balayant d'un revers de main (mais est-ce si étonnant !) Lénine et Trotsky!
Cela dit, la colère et l'exaspération sont telles dans une situation pré-révolutionnaire que tout est possible!
Cela dit, la colère et l'exaspération sont telles dans une situation pré-révolutionnaire que tout est possible!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
En mai 68, dès le départ, TOUS LES PARTIS BOURGEOIS étaient farouchement CONTRE.... Aujourd'hui en novembre 2018, dès le départ, TOUS LES PARTIS BOURGEOIS sont farouchement POUR les gilets jaunes !!
CHERCHEZ L'ERREUR !!!
CHERCHEZ L'ERREUR !!!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
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