A bas le syndicalisme collaboration de classe !
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Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
"Dehors Macron!", c'est ce que dit le POID depuis des mois et des mois !!... mais pour mettre qui ou quoi à la place ?? Beaucoup de gilets jaunes
ont des réponses précises mais aucune qui dise, pas plus que toi: "Gouvernement ouvrier!"
ont des réponses précises mais aucune qui dise, pas plus que toi: "Gouvernement ouvrier!"
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Par Daniel Gluckstein, éditorial de la Tribune des Travailleurs:
• Depuis quelques semaines, le POID (Parti ouvrier indépendant démocratique) et La Tribune des travailleurs sont la cible d’attaques diverses. Quand ils ne se réfugient pas dans l’anonymat, leurs auteurs ont un point commun : naguère partisans de la lutte de classe, du mouvement ouvrier et de la démocratie politique, ces convertis au « gilet-jaunisme » proclament aujourd’hui que partis et syndicats appartiennent à un monde définitivement disparu. C’est évidemment leur droit. Mais en démocratie, est-on autorisé à ne pas les suivre ? Il est facile à certains d’appeler à jeter le bébé avec l’eau du bain.
N’en déplaise à nos critiques, les travailleurs ne confondent pas les syndicats construits par eux dans leur lutte de classe avec la politique de leurs directions. Laquelle peut légitimement être discutée, approuvée ou contestée par les syndiqués (en particulier lorsqu’elle s’inscrit dans le cadre de la concertation sur les contre-réformes avec le gouvernement). Mais cela n’empêche nullement les travailleurs, dans les grèves et autres mouvements de classe (et dans les élections professionnelles), de manifester leur attachement aux syndicats. Parce que ces derniers leur appartiennent et sont les instruments de leur combat de résistance.
On ne s’étonnera pas que ceux qui s’en prennent à notre journal sont les mêmes qui mènent campagne dans les syndicats pour qu’ils abdiquent de leurs responsabilités et se transforment en appendices des gilets jaunes ou d’autres groupements de ce type, voire qu’ils s’y dissolvent. Encore une fois, c’est le droit de chacun en démocratie de mettre en cause l’indépendance syndicale, donc la démocratie. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que d’ex-partisans du mouvement ouvrier prennent position pour l’intégration des syndicats à l’État ou leur dilution dans le « peuple », sans distinction de classes.
Mais de grâce, messieurs, ne venez pas donner des leçons à ceux qui se réclament de la lutte de classe, du mouvement ouvrier et de ses organisations. Que cela vous plaise ou non, nous restons, nous, fidèles à ce que nous ont appris nos anciens, à savoir qu’« au cours d’une lutte plus que séculaire pour la défense de ses intérêts (…) la classe ouvrière a édifié des organisations, partis et syndicats, qui la rassemblent face à la classe capitaliste » et c’est pourquoi « l’existence de ces organisations et la préservation de leur indépendance ont toujours revêtu une importance majeure. »*
Que cela vous plaise ou non, le IIIe Congrès du Parti ouvrier indépendant démocratique qui s’ouvre le 19 janvier sera celui d’un parti ouvrier en progression, qu’il s’agisse du nombre de ses adhérents ou de la diffusion de La Tribune des travailleurs. Que cela vous plaise ou non, ce congrès placera la défense de la classe ouvrière et de ses organisations au centre de ses débats, dans la perspective de l’Assemblée constituante souveraine et du gouvernement ouvrier. Que cela vous plaise ou non, nous persistons et signons : « Rouge est le drapeau des travailleurs. » Rouge il restera.
* Pierre Lambert, Itinéraires.
• Depuis quelques semaines, le POID (Parti ouvrier indépendant démocratique) et La Tribune des travailleurs sont la cible d’attaques diverses. Quand ils ne se réfugient pas dans l’anonymat, leurs auteurs ont un point commun : naguère partisans de la lutte de classe, du mouvement ouvrier et de la démocratie politique, ces convertis au « gilet-jaunisme » proclament aujourd’hui que partis et syndicats appartiennent à un monde définitivement disparu. C’est évidemment leur droit. Mais en démocratie, est-on autorisé à ne pas les suivre ? Il est facile à certains d’appeler à jeter le bébé avec l’eau du bain.
N’en déplaise à nos critiques, les travailleurs ne confondent pas les syndicats construits par eux dans leur lutte de classe avec la politique de leurs directions. Laquelle peut légitimement être discutée, approuvée ou contestée par les syndiqués (en particulier lorsqu’elle s’inscrit dans le cadre de la concertation sur les contre-réformes avec le gouvernement). Mais cela n’empêche nullement les travailleurs, dans les grèves et autres mouvements de classe (et dans les élections professionnelles), de manifester leur attachement aux syndicats. Parce que ces derniers leur appartiennent et sont les instruments de leur combat de résistance.
On ne s’étonnera pas que ceux qui s’en prennent à notre journal sont les mêmes qui mènent campagne dans les syndicats pour qu’ils abdiquent de leurs responsabilités et se transforment en appendices des gilets jaunes ou d’autres groupements de ce type, voire qu’ils s’y dissolvent. Encore une fois, c’est le droit de chacun en démocratie de mettre en cause l’indépendance syndicale, donc la démocratie. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que d’ex-partisans du mouvement ouvrier prennent position pour l’intégration des syndicats à l’État ou leur dilution dans le « peuple », sans distinction de classes.
Mais de grâce, messieurs, ne venez pas donner des leçons à ceux qui se réclament de la lutte de classe, du mouvement ouvrier et de ses organisations. Que cela vous plaise ou non, nous restons, nous, fidèles à ce que nous ont appris nos anciens, à savoir qu’« au cours d’une lutte plus que séculaire pour la défense de ses intérêts (…) la classe ouvrière a édifié des organisations, partis et syndicats, qui la rassemblent face à la classe capitaliste » et c’est pourquoi « l’existence de ces organisations et la préservation de leur indépendance ont toujours revêtu une importance majeure. »*
Que cela vous plaise ou non, le IIIe Congrès du Parti ouvrier indépendant démocratique qui s’ouvre le 19 janvier sera celui d’un parti ouvrier en progression, qu’il s’agisse du nombre de ses adhérents ou de la diffusion de La Tribune des travailleurs. Que cela vous plaise ou non, ce congrès placera la défense de la classe ouvrière et de ses organisations au centre de ses débats, dans la perspective de l’Assemblée constituante souveraine et du gouvernement ouvrier. Que cela vous plaise ou non, nous persistons et signons : « Rouge est le drapeau des travailleurs. » Rouge il restera.
* Pierre Lambert, Itinéraires.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:« Rouge est le drapeau des travailleurs. » Rouge il restera.
* Pierre Lambert, Itinéraires.
Vous êtes incroyables ! La seule chose qui est "rouge" chez vous, c'est la honte qui devrait monter à votre front, à nous pondre de tels récits imaginaires et paranoïaques !
Vous ne vous rendez même pas compte que vous vous mettez dans les pas du gouvernement à jouer la carte de la victimisation !
"... le POID (Parti ouvrier indépendant démocratique) et La Tribune des travailleurs sont la cible d’attaques diverses..."
Et de qui ces soit disants attaques ?
"...On ne s’étonnera pas que ceux qui s’en prennent à notre journal sont les mêmes qui mènent campagne dans les syndicats pour qu’ils abdiquent de leurs responsabilités et se transforment en appendices des gilets jaunes ou d’autres groupements de ce type, voire qu’ils s’y dissolvent..."
Rendez-vous compte alors de vos accusations vagues et sans preuve, dégueulasses. Vous n'accusez pas des hordes de fascistes petits bourgeois en la circonstance, mais vous accusez "...les mêmes qui mènent campagne dans les syndicats ...", donc des syndicalistes, donc des ouvriers.
La base syndicale contestant la ligne capitularde des directions bureaucratiques, sont les mêmes qui attaquent notre journal ouvrier. Voilà ce que vous dites textuellement. Les syndicalistes ouvriers "lutte des classes" se comportent comme des fascistes petits bourgeois !
N'as tu pas honte camarade Barnum de mettre de telles accusations gratuites , sans preuve, mensongères, graves, sur un forum marxiste révolutionnaire ?
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
"La base syndicale contestant la ligne capitularde des directions bureaucratiques, sont les mêmes qui attaquent notre journal ouvrier. Voilà ce que vous dites textuellement. Les syndicalistes ouvriers "lutte des classes" se comportent comme des fascistes petits bourgeois" !
Il n'y a pas à dire, Eninel, tu ne comprends rien ou tu ne veux pas comprendre !! Ce qui est dénoncé ici, ce ne sont pas ceux, bien sûr, qui combattent les bureaucraties syndicales, leur capitulation et leur concertation permanente mais ceux qui font disparaître les structures syndicales, les diluent dans et derrière les gilets jaunes, camouflent leurs drapeaux rouges derrière les drapeaux versaillais et font le jeu de tous ceux qui veulent passer sur le corps des organisations de la classe ouvrière, notamment les capitalistes eux-mêmes et leur gouvernement!
Il n'y a pas à dire, Eninel, tu ne comprends rien ou tu ne veux pas comprendre !! Ce qui est dénoncé ici, ce ne sont pas ceux, bien sûr, qui combattent les bureaucraties syndicales, leur capitulation et leur concertation permanente mais ceux qui font disparaître les structures syndicales, les diluent dans et derrière les gilets jaunes, camouflent leurs drapeaux rouges derrière les drapeaux versaillais et font le jeu de tous ceux qui veulent passer sur le corps des organisations de la classe ouvrière, notamment les capitalistes eux-mêmes et leur gouvernement!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:[i] Ce qui est dénoncé ici, ce ne sont pas ceux, bien sûr, qui combattent les bureaucraties syndicales, leur capitulation et leur concertation permanente mais ceux qui font disparaître les structures syndicales, les diluent dans et derrière les gilets jaunes, camouflent leurs drapeaux rouges derrière les drapeaux versaillais et font le jeu de tous ceux qui veulent passer sur le corps des organisations de la classe ouvrière, notamment les capitalistes eux-mêmes et leur gouvernement!
Admettons un instant vos délires, il n'en reste pas moins que cette ligne est le fait d'ouvriers syndicalistes , menant leur travail fasciste à l'intérieur de nos organisations ouvrières "...mènent campagne dans les syndicats ...".
Vous nous expliquez qu'actuellement dans la CGT, dans FO, dans la FSU, il y a des éléments destructeurs du mouvement ouvrier.
Des noms camarades, des noms !
Ou une bonne fois pour toute taisez-vous !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
"....On ne s’étonnera pas que ceux qui s’en prennent à notre journal sont les mêmes qui mènent campagne dans les syndicats pour qu’ils abdiquent de leurs responsabilités et se transforment en appendices des gilets jaunes ou d’autres groupements de ce type, voire qu’ils s’y dissolvent..."
C'est cette accusation gratuite qui est gravissime camarade Barnum.
Et entre nous , si il y a un groupe à l'intérieur des syndicats ouvriers , qui sont entrain d'abdiquer, de dissoudre et détruire la CGT, FO, la FSU, ce sont les directions Martinez, Veyrier et Cie.
Ces bureaucraties traîtres que vous soutenez contre vent et marée, eux et leur ligne anti gilets jaunes.
Je suis à peu près certain que ceux qui s'en prennent à la ligne rédactionnelle de ton journal ( et non pas à celui ci ), ce sont vos propres adhérents.
C'est cette accusation gratuite qui est gravissime camarade Barnum.
Et entre nous , si il y a un groupe à l'intérieur des syndicats ouvriers , qui sont entrain d'abdiquer, de dissoudre et détruire la CGT, FO, la FSU, ce sont les directions Martinez, Veyrier et Cie.
Ces bureaucraties traîtres que vous soutenez contre vent et marée, eux et leur ligne anti gilets jaunes.
Je suis à peu près certain que ceux qui s'en prennent à la ligne rédactionnelle de ton journal ( et non pas à celui ci ), ce sont vos propres adhérents.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Je crois que tu n'es pas bien informé, ce qui ne t'empêche pas de faire comme si.... !!
Es-tu au courant de la campagne de calomnie lancée par le POI, filiale de la France insoumise et admirateur inconditionnel des gilets jaunes, contre les militants du POID défendant les structures de classe et combattant leur dilution pure et simple!!
Es-tu au courant de la campagne de calomnie lancée par le POI, filiale de la France insoumise et admirateur inconditionnel des gilets jaunes, contre les militants du POID défendant les structures de classe et combattant leur dilution pure et simple!!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
"Les dirigeants de tous les grands
partis de « gauche » se proposent pour participer au
grand débat de Macron. Mais il y a les grèves qui se
multiplient dans tous les domaines. Il y a bien sûr au
sein des confédérations, portée tout particulièrement
par certains responsables du CCI, l’offensive débridée
pour se subordonner aux gilets jaunes dans certains
cas, aux stylos rouges dans d’autres. Mais il y a aussi la
manière dont les délégués dans un congrès syndical
rectifient cette dérive et imposent que les résolutions
prennent en compte d’abord les grèves et l’action
syndicale. Il y a les appels à des journées d’action et la
division entre les journées d’action. Mais nous
comprenons que cet édifice sophistiqué de division et
de dérives corporatistes traduit la panique face à
l’effondrement en cours du système et surtout face à
la montée de la lutte de classe exprimée dans ces
grèves qui se multiplient (au point que La TT a les plus
grandes difficultés à publier toutes les informations
qui remontent sur le journal). L’appel des 70 délégués
des 32 AG d’établissement de l’académie de Créteil à
la grève et à une nouvelle assemblée de délégués le 24
exprime les tendances plus générales de la nouvelle
phase de la lutte de classe qui s‘engage, marquée par
l’émergence de délégués des assemblées générales,
des assemblées de grévistes, les premiers éléments
des comités de grève, bref la forme pratique et
historique par laquelle la classe ouvrière se
réapproprie ses revendications et ses organisations
syndicales et cherche le moyen de l’organisation
fondée sur la démocratie ouvrière pour imposer
l’unité.
Des éléments de ce type se constituent rapidement :
dans tel département contre l’hécatombe de la carte
scolaire, une première réunion de délégués d’écoles
est convoquée le 22 janvier avec FO, CGT et SUD. Dans
tel autre, dans le secteur des employés des finances
publiques confrontés aux plans massifs de
suppressions d’effectifs et de centres, dans des
hôpitaux où les personnels constituent leur comité de
délégués de service pour diriger le mouvement avec
les syndicats.
À noter que dans de nombreux cas, ces grèves
arrachent tout ou partie importante des
revendications"
partis de « gauche » se proposent pour participer au
grand débat de Macron. Mais il y a les grèves qui se
multiplient dans tous les domaines. Il y a bien sûr au
sein des confédérations, portée tout particulièrement
par certains responsables du CCI, l’offensive débridée
pour se subordonner aux gilets jaunes dans certains
cas, aux stylos rouges dans d’autres. Mais il y a aussi la
manière dont les délégués dans un congrès syndical
rectifient cette dérive et imposent que les résolutions
prennent en compte d’abord les grèves et l’action
syndicale. Il y a les appels à des journées d’action et la
division entre les journées d’action. Mais nous
comprenons que cet édifice sophistiqué de division et
de dérives corporatistes traduit la panique face à
l’effondrement en cours du système et surtout face à
la montée de la lutte de classe exprimée dans ces
grèves qui se multiplient (au point que La TT a les plus
grandes difficultés à publier toutes les informations
qui remontent sur le journal). L’appel des 70 délégués
des 32 AG d’établissement de l’académie de Créteil à
la grève et à une nouvelle assemblée de délégués le 24
exprime les tendances plus générales de la nouvelle
phase de la lutte de classe qui s‘engage, marquée par
l’émergence de délégués des assemblées générales,
des assemblées de grévistes, les premiers éléments
des comités de grève, bref la forme pratique et
historique par laquelle la classe ouvrière se
réapproprie ses revendications et ses organisations
syndicales et cherche le moyen de l’organisation
fondée sur la démocratie ouvrière pour imposer
l’unité.
Des éléments de ce type se constituent rapidement :
dans tel département contre l’hécatombe de la carte
scolaire, une première réunion de délégués d’écoles
est convoquée le 22 janvier avec FO, CGT et SUD. Dans
tel autre, dans le secteur des employés des finances
publiques confrontés aux plans massifs de
suppressions d’effectifs et de centres, dans des
hôpitaux où les personnels constituent leur comité de
délégués de service pour diriger le mouvement avec
les syndicats.
À noter que dans de nombreux cas, ces grèves
arrachent tout ou partie importante des
revendications"
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/01/23/97001-20190123FILWWW00097-besancenot-se-joint-a-un-appel-de-drouet-a-une-greve-generale-illimitee.php
"...Olivier Besancenot propose en outre que "l'ensemble des responsables politiques de gauche" se retrouvent "dans une grande rencontre unitaire lundi pour soutenir la grève générale du 5 et lutter ensemble contre la répression" en invitant notamment "Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin, Benoît Hamon, (Fabien) Roussel, Nathalie Arthaud, les Verts, la gauche syndicale"..."
Cela s'appelle le Front Unique Ouvrier, vous n’êtes pour l'instant pas dedans, mais vous seriez coupables, et considérez comme tel, à ne pas vous y insérer, ne serait ce qu'en usant de toute votre -grande- influence pour que la direction FO se joigne à ce front unique ouvrier, pour :
LUTTER ENSEMBLE ET DANS LE RESPECT DE NOS DIFFÉRENCES CONTRE LA RÉPRESSION INSENSÉE DE LA MACRONIE ! EN DÉFENSE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !
"...Olivier Besancenot propose en outre que "l'ensemble des responsables politiques de gauche" se retrouvent "dans une grande rencontre unitaire lundi pour soutenir la grève générale du 5 et lutter ensemble contre la répression" en invitant notamment "Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin, Benoît Hamon, (Fabien) Roussel, Nathalie Arthaud, les Verts, la gauche syndicale"..."
Cela s'appelle le Front Unique Ouvrier, vous n’êtes pour l'instant pas dedans, mais vous seriez coupables, et considérez comme tel, à ne pas vous y insérer, ne serait ce qu'en usant de toute votre -grande- influence pour que la direction FO se joigne à ce front unique ouvrier, pour :
LUTTER ENSEMBLE ET DANS LE RESPECT DE NOS DIFFÉRENCES CONTRE LA RÉPRESSION INSENSÉE DE LA MACRONIE ! EN DÉFENSE DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
A propos des bureaucrates de FO, tu continues de confondre POI et POID !! As-tu des problèmes de mémorisation ?
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:A propos des bureaucrates de FO, tu continues de confondre POI et POID !! As-tu des problèmes de mémorisation ?
Et toi des problèmes de cohérence !
As tu déjà oublié cet appel pathétique de la direction POID, de foutre la paix aux directions syndicales, et particulièrement à celle de FO ???
"Mais la réalité est que, par-delà le fait que les uns et les autres soutiennent des fractions
différentes de l’appareil syndical, les amis d’Hébert et de Gluckstein ont en commun le même soutien à l’appareil."
http://socialisme.free.fr/bulletin_cps_archives/2018_12_15_cps_spe_indep_recipr.pdf
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Vous dites vraiment n'importe quoi !
Quand Pavageau, qui avait été élu à la tête de FO grâce à Hébert et aux membres du POI, a manifesté des vélléités de résistance contre la réforme des retraites, immédiatement la bourgeoisie l'a dénoncé et publié les"fameux" fichiers.... La droite de l'appareil et le POI se sont unis pour le dénoncer à leur tour! Une véritable politique trotskyste devait donc inconditionnellement le défendre contre les capitalistes et leur gouvernement Macron-Philippe, sans prendre en charge en quoi que ce soit son orientation! Le POID n'a donc rien à voir avec les grenouillages dans l'appareil et combat pour le débordement des appareils tant à FO qu'à la CGT ou à la FSU afin de réaliser la grève générale ouvrière!
Quand Pavageau, qui avait été élu à la tête de FO grâce à Hébert et aux membres du POI, a manifesté des vélléités de résistance contre la réforme des retraites, immédiatement la bourgeoisie l'a dénoncé et publié les"fameux" fichiers.... La droite de l'appareil et le POI se sont unis pour le dénoncer à leur tour! Une véritable politique trotskyste devait donc inconditionnellement le défendre contre les capitalistes et leur gouvernement Macron-Philippe, sans prendre en charge en quoi que ce soit son orientation! Le POID n'a donc rien à voir avec les grenouillages dans l'appareil et combat pour le débordement des appareils tant à FO qu'à la CGT ou à la FSU afin de réaliser la grève générale ouvrière!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit: Le POID n'a donc rien à voir avec les grenouillages dans l'appareil
Mais pourquoi mens tu et nies tu ce qui est de notoriété ouvrière, à savoir qu'historiquement l'OCI a pénétré peut à peu l'appareil de FO (bourgeois selon ta manière de voir ).
La politique de l'OCI de l'époque était tout à fait indiqué d'ailleurs. Gagner des positions dans un syndicat de masse est très important.
Je ne vais pas ici refaire l'historique de cette action militante dans FO, mais je veux te mettre en garde. Tu ne convaincras personne de faire croire, qu'au moment de votre dernière scission au POI, ceux du POI sont restés dans l'appareil( ceux que tu appelle l'aide droite à FO ), et ceux du POID non. Ou est l'aile gauche alors ? Sont ce les anarchistes seulement .
Il n'y a pas un ou deux de vos potes dans la direction FO, ayant eu "une véritable politique trotskyste ( devant ) donc inconditionnellement défendre contre les capitalistes et leur gouvernement Macron-Philippe, sans prendre en charge en quoi que ce soit son orientation ( Pavageau )!" ???
Allons allons camarade Barnum, cesse de prendre les travailleurs pour des imbéciles !
La direction FO et la commission exécutive se réunissaient aujourd'hui pour savoir si FO rejoignait la mobilisation générale pour le 05 février prochain, tu as des infos sur le sujet ?
Peux tu nous informer de la position défendues dans cette réunion par tes camarades ? Au dernière nouvelle ils sont pas trop GJ, mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
J'ai vue sur votre site que vous commenciez à être sensible sur la repression généralisée et la question de l'Etat policier qui se met en place dans le pays.
Avez vous l'intention de vous rendre avec les autres directions ouvrières, à la réunion initiée lundi prochain par le NPA ?
Toi camarade Barnum, es tu pour ou contre un Front Unique Ouvrier, par définition une entente conjoncturelle sur un ou plusieurs points, au sommet des orgas ouvrières ???
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Je te dis seulement qu'après l'exclusion de Gluckstein et ses camarades, chassés du CCI et du POI, SEULS les bureaucrates de ces partis, Hébert en tête, sont restés dans l'appareil avec tous ses grenouillages; c'est d'ailleurs pour cela qu'ils ont viré Gluckstein et voulu porter un coup décisif à la Quatrième Internationale en passant, avec armes et bagages, à la France insoumise, son "peuple central" interclassiste, son drapeau versaillais et sa Marseillaise!
L'Aile droite de FO, c'est le courant "réformiste" qui s'est allié avec le POI-CCI pour faire la chasse à Pavageau aux côtés de la bourgeoisie!
RENSEIGNE TOI avant de dire n'importe quoi!
Quant à la grève générale ouvrière, c'est le combat des centaines de comités d'action, des comités pour l'unité (au sein desquels le POID est largement minoritaire) et dont l'Assemblés des délégués se réunit le 2 février à Paris, sur la ligne claire et nette :"Dehors Macron!" "Gouvernement ouvrier!"
L'Aile droite de FO, c'est le courant "réformiste" qui s'est allié avec le POI-CCI pour faire la chasse à Pavageau aux côtés de la bourgeoisie!
RENSEIGNE TOI avant de dire n'importe quoi!
Quant à la grève générale ouvrière, c'est le combat des centaines de comités d'action, des comités pour l'unité (au sein desquels le POID est largement minoritaire) et dont l'Assemblés des délégués se réunit le 2 février à Paris, sur la ligne claire et nette :"Dehors Macron!" "Gouvernement ouvrier!"
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
La voie la plus économique
Par Daniel Gluckstein –
Avec le nouvel épisode de l’affaire Benalla qui frappe aux sommets de l’État, la Vᵉ République* atteint un degré de décomposition inconnu jusque-là.
Mais l’animal blessé est, on le sait, le plus dangereux. Aux yeux de ses commanditaires capitalistes, le gouvernement, en perdition et à la dérive, conserve pour seule valeur sa capacité à frapper toujours plus fort les travailleurs et les jeunes. Les frapper dans la rue en déchaînant une violence policière croissante contre les manifestants ; les frapper dans tous les domaines en multipliant les attaques et contre-réformes contre les libertés, l’instruction publique, les retraites*, la Sécurité sociale, la santé…
Rien n’est plus urgent que de bloquer cette spirale de destruction. Mais quelle voie emprunter pour y parvenir ? Celle des partis de la gauche institutionnelle ? Ils ont, cette semaine encore, fait preuve de leur commune disposition à ne pas mettre en cause les institutions (lire page 5).
Dans une tout autre direction s’engagent les travailleurs, qui multiplient les grèves sur des revendications précises, dans l’unité avec les syndicats, avec parfois des assemblées générales désignant des délégués. Souvent, cette unité parvient à arracher des succès partiels. Nul doute que, dressée contre un régime en crise, l’unité ouvrière dans une grève d’ensemble arrachera un succès d’ensemble. Le développement des grèves partielles porte en lui cette exigence de généralisation.
Le 5 février, Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, a proposé « d’essayer de bloquer l’économie », jugeant essentiel de « passer un nouveau cap dans la mobilisation par ces journées de grève ». Le 11 février, le bureau confédéral de la CGT-Force ouvrière s’est prononcé pour « la suspension » des réformes gouvernementales et pour l’organisation d’une « grève interprofessionnelle », si possible en commun avec les autres organisations. À condition de ne pas en rester aux mots, ces déclarations peuvent constituer un pas dans la direction nécessaire. Il y a urgence. S’il s’agit d’imposer le retrait des contre-réformes destructrices, la voie la plus économique est celle de la grève générale ouvrière dans l’unité des travailleurs et des organisations, organisée et contrôlée par les travailleurs eux-mêmes.
Sans doute une telle grève générale mettra-t-elle à l’ordre du jour, non seulement un changement de gouvernement, mais aussi un changement de régime afin de rompre avec toutes ces politiques d’austérité. Sur ce point, chacun peut avoir ses réponses. Le POID a les siennes, qu’il exposera dans le meeting du 16 février et les meetings et réunions publiques dans toute la France. Mais cela ne saurait constituer un préalable.
Le 2 février, 302 délégués de 163 comités pour l’unité, réunis en rencontre nationale, ont lancé un appel à s’organiser « pour chasser Macron et ses contre-réformes, contre la division des rangs ouvriers, contre les actions dispersées, émiettées, inefficaces, pour l’unité pour préparer la grève générale ouvrière ».
Et de marteler : « Rien ne doit s’opposer à l’unité. » Rien, en effet.
Par Daniel Gluckstein –
Avec le nouvel épisode de l’affaire Benalla qui frappe aux sommets de l’État, la Vᵉ République* atteint un degré de décomposition inconnu jusque-là.
Mais l’animal blessé est, on le sait, le plus dangereux. Aux yeux de ses commanditaires capitalistes, le gouvernement, en perdition et à la dérive, conserve pour seule valeur sa capacité à frapper toujours plus fort les travailleurs et les jeunes. Les frapper dans la rue en déchaînant une violence policière croissante contre les manifestants ; les frapper dans tous les domaines en multipliant les attaques et contre-réformes contre les libertés, l’instruction publique, les retraites*, la Sécurité sociale, la santé…
Rien n’est plus urgent que de bloquer cette spirale de destruction. Mais quelle voie emprunter pour y parvenir ? Celle des partis de la gauche institutionnelle ? Ils ont, cette semaine encore, fait preuve de leur commune disposition à ne pas mettre en cause les institutions (lire page 5).
Dans une tout autre direction s’engagent les travailleurs, qui multiplient les grèves sur des revendications précises, dans l’unité avec les syndicats, avec parfois des assemblées générales désignant des délégués. Souvent, cette unité parvient à arracher des succès partiels. Nul doute que, dressée contre un régime en crise, l’unité ouvrière dans une grève d’ensemble arrachera un succès d’ensemble. Le développement des grèves partielles porte en lui cette exigence de généralisation.
Le 5 février, Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, a proposé « d’essayer de bloquer l’économie », jugeant essentiel de « passer un nouveau cap dans la mobilisation par ces journées de grève ». Le 11 février, le bureau confédéral de la CGT-Force ouvrière s’est prononcé pour « la suspension » des réformes gouvernementales et pour l’organisation d’une « grève interprofessionnelle », si possible en commun avec les autres organisations. À condition de ne pas en rester aux mots, ces déclarations peuvent constituer un pas dans la direction nécessaire. Il y a urgence. S’il s’agit d’imposer le retrait des contre-réformes destructrices, la voie la plus économique est celle de la grève générale ouvrière dans l’unité des travailleurs et des organisations, organisée et contrôlée par les travailleurs eux-mêmes.
Sans doute une telle grève générale mettra-t-elle à l’ordre du jour, non seulement un changement de gouvernement, mais aussi un changement de régime afin de rompre avec toutes ces politiques d’austérité. Sur ce point, chacun peut avoir ses réponses. Le POID a les siennes, qu’il exposera dans le meeting du 16 février et les meetings et réunions publiques dans toute la France. Mais cela ne saurait constituer un préalable.
Le 2 février, 302 délégués de 163 comités pour l’unité, réunis en rencontre nationale, ont lancé un appel à s’organiser « pour chasser Macron et ses contre-réformes, contre la division des rangs ouvriers, contre les actions dispersées, émiettées, inefficaces, pour l’unité pour préparer la grève générale ouvrière ».
Et de marteler : « Rien ne doit s’opposer à l’unité. » Rien, en effet.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:
Le 11 février, le bureau confédéral de la CGT-Force ouvrière s’est prononcé pour « la suspension » des réformes gouvernementales et pour l’organisation d’une « grève interprofessionnelle », si possible en commun avec les autres organisations. À condition de ne pas en rester aux mots, ces déclarations peuvent constituer un pas dans la direction nécessaire. Il y a urgence. S’il s’agit d’imposer le retrait des contre-réformes destructrices, la voie la plus économique est celle de la grève générale ouvrière dans l’unité des travailleurs et des organisations, organisée et contrôlée par les travailleurs eux-mêmes.
Sans doute une telle grève générale mettra-t-elle à l’ordre du jour, non seulement un changement de gouvernement, mais aussi un changement de régime afin de rompre avec toutes ces politiques d’austérité. Sur ce point, chacun peut avoir ses réponses. Le POID a les siennes, qu’il exposera dans le meeting du 16 février et les meetings et réunions publiques dans toute la France. Mais cela ne saurait constituer un préalable.
Et de marteler : « Rien ne doit s’opposer à l’unité. » Rien, en effet.
Si ! Il y a un préalable à l'unité, c'est que les directions des centrales ouvrières CGT et CGT-FO, ne se contentent pas de se "prononcer" (sic) pour un moratoire des contre-réformes libérales de Macron, mais pour leur retrait pur et simple.
Si il y a un préalable à l'unité, c'est que les directions des centrales ouvrières CGT et CGT-FO, arrêtent de se foutre de la gueule des travailleurs, et appellent , non pas à une « grève interprofessionnelle » de 24h00 une fois de temps en temps, mais à la grève générale illimitée jusqu'au retrait pur et simple des contre-réformes libérales de Macron sur l'Unedic, la Fonction publique et les retraites.
Pour commencer, avant le début d'une minute de grève d'un seul travailleur, ces pourritures CGT et CGT-FO, doivent annoncer publiquement, qu'ils quittent - définitivement- les groupes de travail et la concertation mise en place par le gouvernement Macron Philippe.
La direction du POID doit marteler : « Rien ne doit s’opposer à l’unité lutte des classes. » Rien, en effet, même la ligne collaboration de classe des Martinez, Veyrier et Cie.
Sans doute une telle grève générale mettra-t-elle à l’ordre du jour, non seulement un changement de gouvernement, mais aussi un changement de régime afin de rompre avec toutes ces politiques d’austérité. Sur ce point, chacun peut avoir ses réponses, nous sommes d'accord. Mais continuer à participer à l'élaboration et à la mise en place de la politique des capitalistes, cela ce n'est pas acceptable, cela ce n'est pas négociable, pour des directions syndicales voulant dans le même temps lever des troupes !
Les directions syndicales rompent les relations diplomatique avec Macron d'abord.
Ensuite on voit à mobiliser, et on demande aux travailleurs, si ils veulent la grève ou la manifestation de masse.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
TROISIEME RENCONTRE NATIONALE DE COMITES POUR L'UNITE
Nous appelons à redoubler d’efforts
pour amplifier le travail d’unité déjà engagé
« Nous, 213 délégués,réunis le samedi 30 mars 2019 lors de la 3e rencontre des comités pour l’unité, adoptons la
déclaration suivante :
Nous combattons ensemble depuis des mois,militants ouvriers de toutes tendances,salariés du privé et du public,
militants de toute la France.
Un constat nous unit : la réforme Macron-Philippe-Delevoye ne doit pas passer. Elle ne vise qu’à installer un
peu plus la misère chez les retraités et futurs retraités,à faire travailler plus longtemps.Cette réforme,c’est la retraite
des morts !
Ce sont toutes les réformes du gouvernement Macron-Philippe qu’il faut bloquer : réforme Buzyn de la santé,
de la Sécurité sociale,réformes Blanquer, privatisations,réforme de la fonction publique...
C'est aussi la réforme des retraites, qui concerne toutes les catégories : public, privé, jeunes, chômeurs et retraités.
Nos débats l’ont clairement montré, l’unité commence à se forger.
Elle se forge dans les grèves qui se multiplient, dans les grèves qui se développent dans les écoles maternelles et élémentaires contre la réforme Blanquer…
Elle se forge dans les assemblées générales de grévistes qui élisent leurs délégués avec leurs organisations
syndicales.
Elle se forge quand les confédérations CGT et la CGT-FO condamnent le projet Delevoye.
Nous nous en félicitons car l’unité doit se réaliser de bas en haut et de haut en bas. Et l’unité se fera dans la clarté
sur les revendications.
Près de 52 000 travailleurs ont contresigné notre appel.
En deux semaines plus de 2 000 syndicalistes,CGT,CGT-FO, SUD, FSU… ont contresigné un appel où l’on peut lire :
« personne ne pourrait comprendre que le mot d’ordre de défense de nos régimes de retraite :“retrait du projet
Macron de retraite par points ! » ne figure pas en bonne place dans l’appel à l’action.”
Nous,213 délégués des comités pour l’unité,réunisle samedi 30 mars,n’avons aucune vocation à nous substituer
aux organisations du mouvement ouvrier.
Nous constatons tous les jours que le mouvement de rejet de la politique réactionnaire de Macron s’accroît.
Le gouvernement répond par la plus violente des répressions. Il fait voter une loi dans le but d’interdire les manifestations.
Le gouvernement veut faire passer sa réforme des retraites dès le mois de juin.
Nous appelons à redoubler d’efforts pour amplifier le travail d’unité déjà engagé, à réunir les comités pour l’unité,
à en créer là où ils n’existent pas.
Avec les 2 000 syndicalistes, continuons à combattre pour que les organisations syndicales, à tous les
niveaux, se prononcent pour le retrait de la réforme Delevoye avec les confédérations. L’heure est à faire
converger toutes les initiatives dans la grève générale ouvrière. »
Le combat est devant nous !
Paris, le 30 mars 2019
Près de 52 000 travailleurs, jeunes, militants de toutes tendances ont signé un appel pour dire ensemble :
Ne touchez pas à nos retraites !
Maintien des 42 régimes de retraite existants !
Retrait du projet de retraite universelle par points !
Unité pour bloquer Macron et sa contre-réforme !
Rejoignez-nous : signez, faites signer cet appel (voir au dos).
T
«
Nous appelons à redoubler d’efforts
pour amplifier le travail d’unité déjà engagé
« Nous, 213 délégués,réunis le samedi 30 mars 2019 lors de la 3e rencontre des comités pour l’unité, adoptons la
déclaration suivante :
Nous combattons ensemble depuis des mois,militants ouvriers de toutes tendances,salariés du privé et du public,
militants de toute la France.
Un constat nous unit : la réforme Macron-Philippe-Delevoye ne doit pas passer. Elle ne vise qu’à installer un
peu plus la misère chez les retraités et futurs retraités,à faire travailler plus longtemps.Cette réforme,c’est la retraite
des morts !
Ce sont toutes les réformes du gouvernement Macron-Philippe qu’il faut bloquer : réforme Buzyn de la santé,
de la Sécurité sociale,réformes Blanquer, privatisations,réforme de la fonction publique...
C'est aussi la réforme des retraites, qui concerne toutes les catégories : public, privé, jeunes, chômeurs et retraités.
Nos débats l’ont clairement montré, l’unité commence à se forger.
Elle se forge dans les grèves qui se multiplient, dans les grèves qui se développent dans les écoles maternelles et élémentaires contre la réforme Blanquer…
Elle se forge dans les assemblées générales de grévistes qui élisent leurs délégués avec leurs organisations
syndicales.
Elle se forge quand les confédérations CGT et la CGT-FO condamnent le projet Delevoye.
Nous nous en félicitons car l’unité doit se réaliser de bas en haut et de haut en bas. Et l’unité se fera dans la clarté
sur les revendications.
Près de 52 000 travailleurs ont contresigné notre appel.
En deux semaines plus de 2 000 syndicalistes,CGT,CGT-FO, SUD, FSU… ont contresigné un appel où l’on peut lire :
« personne ne pourrait comprendre que le mot d’ordre de défense de nos régimes de retraite :“retrait du projet
Macron de retraite par points ! » ne figure pas en bonne place dans l’appel à l’action.”
Nous,213 délégués des comités pour l’unité,réunisle samedi 30 mars,n’avons aucune vocation à nous substituer
aux organisations du mouvement ouvrier.
Nous constatons tous les jours que le mouvement de rejet de la politique réactionnaire de Macron s’accroît.
Le gouvernement répond par la plus violente des répressions. Il fait voter une loi dans le but d’interdire les manifestations.
Le gouvernement veut faire passer sa réforme des retraites dès le mois de juin.
Nous appelons à redoubler d’efforts pour amplifier le travail d’unité déjà engagé, à réunir les comités pour l’unité,
à en créer là où ils n’existent pas.
Avec les 2 000 syndicalistes, continuons à combattre pour que les organisations syndicales, à tous les
niveaux, se prononcent pour le retrait de la réforme Delevoye avec les confédérations. L’heure est à faire
converger toutes les initiatives dans la grève générale ouvrière. »
Le combat est devant nous !
Paris, le 30 mars 2019
Près de 52 000 travailleurs, jeunes, militants de toutes tendances ont signé un appel pour dire ensemble :
Ne touchez pas à nos retraites !
Maintien des 42 régimes de retraite existants !
Retrait du projet de retraite universelle par points !
Unité pour bloquer Macron et sa contre-réforme !
Rejoignez-nous : signez, faites signer cet appel (voir au dos).
T
«
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Pour eux, les syndicats doivent disparaître
Publié le 10 mai 2019 par Admin
Par Daniel Gluckstein —
Il y a la manière doucereuse : ce 6 mai, le Premier ministre a convoqué les associations d’élus et les « partenaires sociaux ». Pas question de conférence sociale ni de concertation*, assure-t-il, mais d’ouvrir « cinq chantiers consensuels » sur des questions qui « ne clivent pas ». Exemple donné par Matignon : « L’accompagnement des transformations économiques des territoires. » Il faudrait donc que « consensuellement » les syndicats de travailleurs accompagnent les suppressions d’emplois, les fermetures d’usines, de classes dans les écoles, de lits et services dans les hôpitaux, de services publics ? Le journal patronal Les Échos appuie la manœuvre, qui commente : « Les organisations ne sont pas là pour définir les grandes orientations, mais pour voir concrètement comment on les applique (…). Les partenaires sociaux sont des représentants de citoyens, dans l’entreprise notamment, qui doivent “embarquer toute la société pour la transformer”. » Des syndicats sommés de renoncer à défendre les intérêts des salariés pour appliquer les plans de l’État : c’est la définition du corporatisme*.
Il y a la manière brutale : le 1er mai à Paris, des organisations syndicales se sont vu interdire de manifester après avoir subi de violentes charges venues des forces de police, mais pas seulement. Auparavant, elles avaient été écartées de la tête de la manifestation (pourtant organisée par elles) par des groupes se réclamant des « gilets jaunes ».
Il y a la manière dite de la retouche photographique : vous prenez une mobilisation en cours sur des revendications syndicales et vous effacez de l’appel à se mobiliser toute référence à ceux qui les avancent. Cela donne, par exemple, l’appel signé « Éducation 77 nord en colère stylos rouges du 93 » qui pousse l’exploit, au milieu de différentes invitations à des pique-niques et des journées « école morte », jusqu’à appeler le 9 mai à « Grève des personnels de l’Éducation nationale ! Manifestation de la fonction publique à Paris ! » sans même citer les syndicats organisateurs de cette grève et de cette manifestation !
Trois manières différentes, un même objectif : les syndicats doivent disparaître, en tout cas comme organisations constituées par les salariés pour défendre leurs intérêts particuliers (matériels et moraux), opposés aux intérêts des capitalistes, en totale indépendance vis-à-vis d’eux et du gouvernement.
Comme Caton l’Ancien, qui, deux siècles avant notre ère, commençait et concluait ses discours par « Carthago delenda est » (Carthage doit être détruite), certains aujourd’hui ont pour credo : les syndicats doivent disparaître.
Ne leur en déplaise, la lutte des classes est une réalité, qui exige le renforcement des instruments du combat ouvrier, et non leur disparition.
Cette conviction est partagée par un grand nombre de travailleurs, jeunes et militants. Tous ont leur place dans la construction du parti ouvrier (le POID) qui inscrit dans son programme la défense des organisations, institutions et conquêtes des travailleurs, au service de la grande cause de l’émancipation politique et sociale.
Publié le 10 mai 2019 par Admin
Par Daniel Gluckstein —
Il y a la manière doucereuse : ce 6 mai, le Premier ministre a convoqué les associations d’élus et les « partenaires sociaux ». Pas question de conférence sociale ni de concertation*, assure-t-il, mais d’ouvrir « cinq chantiers consensuels » sur des questions qui « ne clivent pas ». Exemple donné par Matignon : « L’accompagnement des transformations économiques des territoires. » Il faudrait donc que « consensuellement » les syndicats de travailleurs accompagnent les suppressions d’emplois, les fermetures d’usines, de classes dans les écoles, de lits et services dans les hôpitaux, de services publics ? Le journal patronal Les Échos appuie la manœuvre, qui commente : « Les organisations ne sont pas là pour définir les grandes orientations, mais pour voir concrètement comment on les applique (…). Les partenaires sociaux sont des représentants de citoyens, dans l’entreprise notamment, qui doivent “embarquer toute la société pour la transformer”. » Des syndicats sommés de renoncer à défendre les intérêts des salariés pour appliquer les plans de l’État : c’est la définition du corporatisme*.
Il y a la manière brutale : le 1er mai à Paris, des organisations syndicales se sont vu interdire de manifester après avoir subi de violentes charges venues des forces de police, mais pas seulement. Auparavant, elles avaient été écartées de la tête de la manifestation (pourtant organisée par elles) par des groupes se réclamant des « gilets jaunes ».
Il y a la manière dite de la retouche photographique : vous prenez une mobilisation en cours sur des revendications syndicales et vous effacez de l’appel à se mobiliser toute référence à ceux qui les avancent. Cela donne, par exemple, l’appel signé « Éducation 77 nord en colère stylos rouges du 93 » qui pousse l’exploit, au milieu de différentes invitations à des pique-niques et des journées « école morte », jusqu’à appeler le 9 mai à « Grève des personnels de l’Éducation nationale ! Manifestation de la fonction publique à Paris ! » sans même citer les syndicats organisateurs de cette grève et de cette manifestation !
Trois manières différentes, un même objectif : les syndicats doivent disparaître, en tout cas comme organisations constituées par les salariés pour défendre leurs intérêts particuliers (matériels et moraux), opposés aux intérêts des capitalistes, en totale indépendance vis-à-vis d’eux et du gouvernement.
Comme Caton l’Ancien, qui, deux siècles avant notre ère, commençait et concluait ses discours par « Carthago delenda est » (Carthage doit être détruite), certains aujourd’hui ont pour credo : les syndicats doivent disparaître.
Ne leur en déplaise, la lutte des classes est une réalité, qui exige le renforcement des instruments du combat ouvrier, et non leur disparition.
Cette conviction est partagée par un grand nombre de travailleurs, jeunes et militants. Tous ont leur place dans la construction du parti ouvrier (le POID) qui inscrit dans son programme la défense des organisations, institutions et conquêtes des travailleurs, au service de la grande cause de l’émancipation politique et sociale.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Le gouvernement calcule jusqu’où il peut aller et ne pas
aller ; certes il prend des risques et il le sait ; mais il a
la conviction que, solidement appuyé sur la classe
capitaliste, sur les partis de droite, sur La République
en marche, sur l’impuissance ou l’absence de volonté
de l’opposition de gauche (y compris La France
insoumise) et s’appuyant sur la politique de division
imprimée par les appareils et sur les manœuvres de
dislocation-diversion du type gilets jaunes, au bout du
compte il passera quand même. Bien sûr, cette
confiance du gouvernement en lui-même peut être
démentie par les faits. Le gouvernement est loin
d’avoir partie gagnée. Mais on ne peut se contenter de
conclure : « Que s’organise la mobilisation de millions
et de millions dans la grève générale, dans la grève
générale ouvrière, et Macron devra céder ».
Le principal problème auquel la classe ouvrière est
confrontée reste celui de la division. C’est sur ce clou
qu’il nous faut, de manière adaptée, taper. C’est un
dispositif majeur de dislocation qui se met en place :
journées d’action saute-moutons de la CGT en
septembre, l’une sur le climat, l’autre sur des mots
d’ordre fourre-tout (à la revendication des retraites se
mêlent d’autres revendications) ; mots d’ordre plutôt
corrects de FO pour le rassemblement du
21 septembre ouvrant verbalement la perspective de
la grève mais avec un appareil qui, esquivant de fait la
question de l’unité d’action, ne se donne pas les
moyens de la matérialiser ; offres de service
grossières de la FSU qui propose au gouvernement de
l’aider à mettre en place et la réforme des retraites et
celle du bac. Ce dispositif d’ensemble vise à empêcher
la classe de bloquer le gouvernement. Il matérialise la
politique des appareils qui s’arc boutent pour
préserver le régime de la propriété privée des moyens
de production.
Sous-estimer cette situation lourde d’obstacles ne
pourrait que nourrir des illusions sur le fait que la
poussée des masses serait telle qu’elle contraindrait
les appareils à aller sur la gauche, ce qui pour l’heure
n’est pas le cas. En posant (en creux) ces questions,
l’éditorial de la Tribune des travailleurs donne toute sa signification au combat
politique pour les comités pour l’unité et pour la grève
générale.
Mener cette discussion doit nous aider à
organiser le combat pour les comités pour l’unité,
qui revêt aujourd’hui un enjeu majeur. La tâche des
militants de la IVe Internationale est de réunir,
renforcer, développer et constituer de nouveaux
comités pour l’unité en vue de la rencontre nationale
du 12 octobre. La tâche des militants révolutionnaires
est d’aider à constituer l’appareil politique de la lutte
et, pour reprendre la formulation de Trotsky, « la
première condition pour ce faire est de comprendre soi-même clairement la signification des comités d’action
en tant qu’unique moyen de briser la résistance
antirévolutionnaire des appareils des partis et des
syndicats ».
aller ; certes il prend des risques et il le sait ; mais il a
la conviction que, solidement appuyé sur la classe
capitaliste, sur les partis de droite, sur La République
en marche, sur l’impuissance ou l’absence de volonté
de l’opposition de gauche (y compris La France
insoumise) et s’appuyant sur la politique de division
imprimée par les appareils et sur les manœuvres de
dislocation-diversion du type gilets jaunes, au bout du
compte il passera quand même. Bien sûr, cette
confiance du gouvernement en lui-même peut être
démentie par les faits. Le gouvernement est loin
d’avoir partie gagnée. Mais on ne peut se contenter de
conclure : « Que s’organise la mobilisation de millions
et de millions dans la grève générale, dans la grève
générale ouvrière, et Macron devra céder ».
Le principal problème auquel la classe ouvrière est
confrontée reste celui de la division. C’est sur ce clou
qu’il nous faut, de manière adaptée, taper. C’est un
dispositif majeur de dislocation qui se met en place :
journées d’action saute-moutons de la CGT en
septembre, l’une sur le climat, l’autre sur des mots
d’ordre fourre-tout (à la revendication des retraites se
mêlent d’autres revendications) ; mots d’ordre plutôt
corrects de FO pour le rassemblement du
21 septembre ouvrant verbalement la perspective de
la grève mais avec un appareil qui, esquivant de fait la
question de l’unité d’action, ne se donne pas les
moyens de la matérialiser ; offres de service
grossières de la FSU qui propose au gouvernement de
l’aider à mettre en place et la réforme des retraites et
celle du bac. Ce dispositif d’ensemble vise à empêcher
la classe de bloquer le gouvernement. Il matérialise la
politique des appareils qui s’arc boutent pour
préserver le régime de la propriété privée des moyens
de production.
Sous-estimer cette situation lourde d’obstacles ne
pourrait que nourrir des illusions sur le fait que la
poussée des masses serait telle qu’elle contraindrait
les appareils à aller sur la gauche, ce qui pour l’heure
n’est pas le cas. En posant (en creux) ces questions,
l’éditorial de la Tribune des travailleurs donne toute sa signification au combat
politique pour les comités pour l’unité et pour la grève
générale.
Mener cette discussion doit nous aider à
organiser le combat pour les comités pour l’unité,
qui revêt aujourd’hui un enjeu majeur. La tâche des
militants de la IVe Internationale est de réunir,
renforcer, développer et constituer de nouveaux
comités pour l’unité en vue de la rencontre nationale
du 12 octobre. La tâche des militants révolutionnaires
est d’aider à constituer l’appareil politique de la lutte
et, pour reprendre la formulation de Trotsky, « la
première condition pour ce faire est de comprendre soi-même clairement la signification des comités d’action
en tant qu’unique moyen de briser la résistance
antirévolutionnaire des appareils des partis et des
syndicats ».
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
On ne peut nier l'évolution idéologique des gilets jaunes, encadrés politiquement les premiers mois par Dupont-Aignan et Le Pen avec leurs "trop d'impôts, de taxes", "non à l'assistanat", "le RIC"...., passés petit à petit aux main des anarchistes et des black blocs, avec mise en avant plutôt de revendications sociales, solidarité avec les personnels hospitaliers, les personnels des aéroports...avec aussi et toujours l'"horizontalité", le refus des partis, des syndicats, le refus d'élire des représentants, les assemblées citoyennes à la base.... autant de composantes de l'idéologie anar !!
Et les directions syndicales, tout en se concertant en permanence avec Macron et en refusant la grève générale, se laissent déborder et donc discréditer par les black blocs et les gilets jaunes les plus radicalisés, les autres acceptant la collaboration avec les syndicats et la présentation de listes aux Européennes.... Le tout sur fond "d'arme au pied" des ouvriers des grandes entreprises privées et publiques, du mouvement ouvrier organisé, de la jeunesse, des fonctionnaires... c'est dire les lourds bataillons indispensables à une grève générale et au blocage du pays.
Le combat d'un réel parti ouvrier révolutionnaire ne pouvant se faire que sur le terrain de la classe ouvrière, c'est à dire celui d'aider à lever les obstacles à la grève générale ouvrière, de déborder les directions syndicales, de créer les conditions du combat pour chasser Macron et pour un Gouvernement ouvrier.
Et les directions syndicales, tout en se concertant en permanence avec Macron et en refusant la grève générale, se laissent déborder et donc discréditer par les black blocs et les gilets jaunes les plus radicalisés, les autres acceptant la collaboration avec les syndicats et la présentation de listes aux Européennes.... Le tout sur fond "d'arme au pied" des ouvriers des grandes entreprises privées et publiques, du mouvement ouvrier organisé, de la jeunesse, des fonctionnaires... c'est dire les lourds bataillons indispensables à une grève générale et au blocage du pays.
Le combat d'un réel parti ouvrier révolutionnaire ne pouvant se faire que sur le terrain de la classe ouvrière, c'est à dire celui d'aider à lever les obstacles à la grève générale ouvrière, de déborder les directions syndicales, de créer les conditions du combat pour chasser Macron et pour un Gouvernement ouvrier.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
"Grève massive à la RATP, avec les syndicats
contre la remise en cause du régime des retraites et la
privatisation. Grève massive des agents des Finances
publiques contre le projet Darmanin, incluant la
défense du statut. Grève massive à EDF contre la
scission de l’entreprise où resurgit le mot d’ordre du
retour au monopole.
En une semaine, la classe ouvrière a surgi sur le devant
de la scène, massivement, unie, avec ses syndicats,
dans des assemblées générales et des piquets de grève
où se mène librement la discussion sur : comment
aboutir et faire valoir les revendications ? À quoi
s’ajoute la manifestation d’une ampleur sans
précédent des avocats et professions libérales dont la
revendication – défense des régimes de retraite –
converge avec ce qui est contenu dans le mouvement
de la classe ouvrière. À quoi s’ajoute encore la montée
nationale de Force ouvrière du 21 septembre, plus
massive que ne le prévoyaient les organisateurs
eux-mêmes qui annoncent 15 000 à 20 000 manifestants.
Une masse déterminée, rassemblée sur un plan
strictement syndical, avec comme mots d’ordre
centraux : Retrait du projet Macron-Delevoye, non à la
retraite à points, défense de tous les régimes de
retraite ! Et aussi à la fin : Grève générale jusqu’au
retrait ! Au centre de cette manifestation : la place du
syndicat et la question de la grève mise à l’ordre du
jour, aussi bien par les mots d’ordre des manifestants
que dans la prise de parole confédérale.
En une semaine, la classe ouvrière a surgi, saisissant
ses organisations syndicales, faisant prévaloir le
mandat des revendications, massivement organisée
dans les assemblées générales, les grèves et les
manifestations, avec une conscience grandissante que
c’est sur le terrain de classe et sur aucun autre que va
se dénouer le choc qui mûrit dans le pays, que c’est sur
le terrain de classe et sur aucun autre que peut s’ouvrir
une issue.
Cela ne signifie pas que le mouvement de la
classe ne se heurte pas à des obstacles, bien au
contraire. Obstacles quand une direction syndicale
mène campagne dans les Finances publiques, à
l’encontre des faits, au sujet d’un prétendu recul
Darmanin et prétend tout faire reposer sur la capacité
des travailleurs à reconduire la grève centre par
centre, service par service, dégageant ainsi la
responsabilité des directions syndicales. Obstacle
quand d’autres veulent imposer des « comités
d’action » surgis de nulle part, autoproclamés, qui
prétendent dicter aux travailleurs les formes d’action
et les revendications, à l’instar du prétendu comité
inter-urgences. Obstacle enfin, la division, journée
d’action par journée d’action".
contre la remise en cause du régime des retraites et la
privatisation. Grève massive des agents des Finances
publiques contre le projet Darmanin, incluant la
défense du statut. Grève massive à EDF contre la
scission de l’entreprise où resurgit le mot d’ordre du
retour au monopole.
En une semaine, la classe ouvrière a surgi sur le devant
de la scène, massivement, unie, avec ses syndicats,
dans des assemblées générales et des piquets de grève
où se mène librement la discussion sur : comment
aboutir et faire valoir les revendications ? À quoi
s’ajoute la manifestation d’une ampleur sans
précédent des avocats et professions libérales dont la
revendication – défense des régimes de retraite –
converge avec ce qui est contenu dans le mouvement
de la classe ouvrière. À quoi s’ajoute encore la montée
nationale de Force ouvrière du 21 septembre, plus
massive que ne le prévoyaient les organisateurs
eux-mêmes qui annoncent 15 000 à 20 000 manifestants.
Une masse déterminée, rassemblée sur un plan
strictement syndical, avec comme mots d’ordre
centraux : Retrait du projet Macron-Delevoye, non à la
retraite à points, défense de tous les régimes de
retraite ! Et aussi à la fin : Grève générale jusqu’au
retrait ! Au centre de cette manifestation : la place du
syndicat et la question de la grève mise à l’ordre du
jour, aussi bien par les mots d’ordre des manifestants
que dans la prise de parole confédérale.
En une semaine, la classe ouvrière a surgi, saisissant
ses organisations syndicales, faisant prévaloir le
mandat des revendications, massivement organisée
dans les assemblées générales, les grèves et les
manifestations, avec une conscience grandissante que
c’est sur le terrain de classe et sur aucun autre que va
se dénouer le choc qui mûrit dans le pays, que c’est sur
le terrain de classe et sur aucun autre que peut s’ouvrir
une issue.
Cela ne signifie pas que le mouvement de la
classe ne se heurte pas à des obstacles, bien au
contraire. Obstacles quand une direction syndicale
mène campagne dans les Finances publiques, à
l’encontre des faits, au sujet d’un prétendu recul
Darmanin et prétend tout faire reposer sur la capacité
des travailleurs à reconduire la grève centre par
centre, service par service, dégageant ainsi la
responsabilité des directions syndicales. Obstacle
quand d’autres veulent imposer des « comités
d’action » surgis de nulle part, autoproclamés, qui
prétendent dicter aux travailleurs les formes d’action
et les revendications, à l’instar du prétendu comité
inter-urgences. Obstacle enfin, la division, journée
d’action par journée d’action".
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Fin de l'appel des centaines de comités pour l'unité:
"Le 5 décembre peut être l’occasion du départ de la grève générale pour le retrait.
L’unité doit l’emporter !
Contre le régime universel par points, pour le maintien des 42 régimes,
pour le retrait de la réforme Macron-Delevoye : préparons la grève !
Dans les entreprises et les services, l’heure est aux assemblées générales avec nos organisations syndicales.
Constituons nos comités de préparation et d’organisation de la grève".
"Le 5 décembre peut être l’occasion du départ de la grève générale pour le retrait.
L’unité doit l’emporter !
Contre le régime universel par points, pour le maintien des 42 régimes,
pour le retrait de la réforme Macron-Delevoye : préparons la grève !
Dans les entreprises et les services, l’heure est aux assemblées générales avec nos organisations syndicales.
Constituons nos comités de préparation et d’organisation de la grève".
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:Fin de l'appel des centaines de comités pour l'unité:
"Le 5 décembre peut être l’occasion du départ de la grève générale pour le retrait.
L’unité doit l’emporter !
Contre le régime universel par points, pour le maintien des 42 régimes,
pour le retrait de la réforme Macron-Delevoye : préparons la grève !
Dans les entreprises et les services, l’heure est aux assemblées générales avec nos organisations syndicales.
Constituons nos comités de préparation et d’organisation de la grève".
Vous êtes formidable au POID dans l'art de noyer le poisson dans l'eau !
Le 05, peut être un départ de la grève générale proclamez vous, avec le culot consommé d'ouvrir les portes ouvertes !
A partir du moment où hier, dans un communiqué commun, toutes les directions syndicales et de la jeunesse ont appelé " à une première journée de grève", La Grève Générale ce jour du 05 décembre n'est plus une perspective, c'est une réalité.
Ce sera une grève générale de 24h00, et évidemment ce sera nettement insuffisant, mais cela vous ne le dites pas.
Vous vous gardez bien de critiquer ce communiqué sur ce point, et d'exiger que les centrales appellent à une illimitée !
Pour vous la difficulté devant nous c'est la division, sinon pourquoi appelez vous à l'unité ?
Si "l'unité doit l'emporter", cela veut dire qu'elle n'existe pas. Et puisqu'elle existe au sommet, matérialisée par le communiqué commun des centrales, cela veut dire qu'elle n'existe pas à la base, chez les salariés. Pourtant à titre symbolique, l'unité de haut en bas existait le 13 septembre à la RATP.
Alors ce n'est pas l'unité qui doit l'emporter c'est une tactique de lutte adéquate.
Vous nous dites :
"...Contre le régime universel par points, pour le maintien des 42 régimes,
pour le retrait de la réforme Macron-Delevoye : préparons la grève ! ..."
Qui doit se prononcer pour le retrait pur et simple de la réforme Macron-Delevoye ?
Les directions des centrales ouvrières ? Mais voilà dans leur communiqué elles ne demandent pas ce retrait.
Vous devriez dénoncer ces directions traîtres, qui n'appellent à une grève générale le 05 seulement pour, elles l’espèrent, retourner aux tables de négociations en position de force.
Vous ne le faites pas. C'est grave !
Pour vous, dans les entreprises et les services, l’heure est aux assemblées générales avec ( leurs ) organisations syndicales. L'heure est aux "...comités de préparation et d’organisation de la grève..".
Question ? Comment les salariés -au travail- peuvent-ils par magie, fonder leurs comités de grève et se réunir en AG ?
Ils ne le peuvent pas, voilà la vérité ! Dans la vie on ne peut pas être au four et au moulin. On ne peut pas, se faire sa sale journée de travail, et dans le même temps "construire" la grève.
Le pourraient-ils les travailleurs ? Mais pourquoi donc le feraient-ils camarade Barnum, à partir du moment où les sommet syndicaux ne se mettent même pas eux en ordre de bataille.
De plus, la réputation de ces sommets syndicaux est si détériorée, que beaucoup de travailleurs se disent qu'ils ne vont pas faire une double journée de travail, pour les beaux yeux de Martinez !
Oui peut être, la classe ouvrière se plierait à un tel effort, chamboulerait du tout au tout sa vie, pendant les semaines qui nous séparent du 05 décembre, si au moins des révolutionnaires de votre standing et de votre importance, ne parlez pas de cette date du 05 décembre comme d'une hypothèse " un possible", mais en marxiste, en communiste, comme un moment important de la lutte des classes maintenant incontournable !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Ne confonds pas "comités de grève" et "comités de préparation à la grève".....comme je te l'ai dit sur le fil "politique française", tu as tendance à mélanger les temps, le présent, le futur, le conditionnel et c'est grave !!
Nous combattons la division et les journées d'action bidon, donc la politique des directions qui refusent d'exiger le retrait pur et simple !
Nous combattons pour la grève générale jusqu'au retrait ! Maintenant, si le 5 décembre se traduit par une véritable grève générale comme le 13 mai 1968, nul doute que la poussée des masses pourra déborder les appareils, dans une situation de faiblesse de Macron, et enclencher le caractère illimité de cette grève, avec Macron directement en ligne de mire !
Les comités de préparation à la grève doivent déboucher sur des AG imposant l'unité, intégrant les représentants syndicaux, élisant leurs délégués mandatés et révocables, se fédérant aux niveaux local, départemental...et la grève lancée , sur de véritables comités de grève se fédérant aux niveau local, départemental... et national avec un comité central de grève.
Nous combattons la division et les journées d'action bidon, donc la politique des directions qui refusent d'exiger le retrait pur et simple !
Nous combattons pour la grève générale jusqu'au retrait ! Maintenant, si le 5 décembre se traduit par une véritable grève générale comme le 13 mai 1968, nul doute que la poussée des masses pourra déborder les appareils, dans une situation de faiblesse de Macron, et enclencher le caractère illimité de cette grève, avec Macron directement en ligne de mire !
Les comités de préparation à la grève doivent déboucher sur des AG imposant l'unité, intégrant les représentants syndicaux, élisant leurs délégués mandatés et révocables, se fédérant aux niveaux local, départemental...et la grève lancée , sur de véritables comités de grève se fédérant aux niveau local, départemental... et national avec un comité central de grève.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Jusqu’où ?
Publié le 23 octobre 2019 par AdmPi
Par Daniel Gluckstein —
Jusqu’où le mouvement qui mûrit vers le « tous ensemble » peut-il et doit-il aller ?
Il y a cinq semaines, nous écrivions : « Avec la grève historique de la RATP (du 13 septembre – ndlr), la mobilisation est entrée dans une phase nouvelle : celle de la lutte de classe directe, et plus précisément, de la grève. » Les grèves qui ont suivi à EDF et dans les Finances publiques ont confirmé cette appréciation. Un nouvel éditorial de La Tribune des travailleurs soulignait alors leur « trait commun : la tenue d’assemblées générales et de piquets de grève où se mènent de véritables discussions (et où) des motions sont adoptées qui, généralement dans l’unité, réaffirment les revendications », avec parfois « désignation de délégués chargés, avec les syndicats, de mettre en œuvre les décisions ».
Cette volonté de décider par eux-mêmes, on l’a retrouvée, dans les semaines qui ont suivi, dans la mobilisation des enseignants après le suicide de leur collègue de Pantin et celle des travailleurs et de la population de Rouen face à la catastrophe de Lubrizol ; dans l’action unie des enseignants, parents et jeunes contre la violence aux Lilas ; dans les grèves qui se multiplient à La Poste, dans les hôpitaux, à Conforama, chez General Electric, etc.
Ces derniers jours, ce sont les cheminots qui, par en bas et dans l’unité, ont spontanément et massivement imposé leur droit de retrait (malgré les discordances au sommet des organisations).
Le 5 décembre est désormais dans toutes les têtes. Nombre de travailleurs et de militants s’en saisissent non comme LA date dont tout dépendrait, mais comme l’expression d’une nécessité : celle de la grève générale unie (à partir du 5, après le 5… ou avant) pour bloquer la politique de ce gouvernement qui détruit tout.
Chacun l’a bien compris. À commencer par Macron qui multiplie les tentatives de déminage et de diversion par « peur de la rue » (1) et peur aussi de perdre la présidentielle pour cause de réforme des retraites (2).
Jusqu’où ce mouvement qui mûrit doit-il aller ?
Pas trop loin, répondent certains « sommets » syndicaux, qui appellent du bout des lèvres à un 5 décembre qu’ils voudraient limiter à une « première journée d’action »… pour reprendre le chemin de la « concertation » avec le gouvernement.
Pas trop loin, répondent ceux qui prétendent soumettre les travailleurs et leurs syndicats à des forces qui leur sont extérieures, ou ériger de prétendus « comités d’action » ou « AG des luttes » sortis de nulle part, sinon de la volonté de dessaisir les travailleurs du pouvoir de décider.
Jusqu’où ? Jusqu’au bout et le plus loin possible, répondent les travailleurs qui, dans les assemblées générales, constituent, avec les syndicats, leurs comités de préparation à la grève sur la base des revendications et des moyens d’action définis par eux, préfigurant les comités de grève de demain, instruments de leur pouvoir de décision reconquis.
Dans cette voie, ils savent pouvoir compter sur le Parti ouvrier indépendant démocratique.
(1) Selon un interlocuteur de Macron cité par L’Opinion, 21 octobre.
(2) Selon Les Échos, 18 octobre.
Publié le 23 octobre 2019 par AdmPi
Par Daniel Gluckstein —
Jusqu’où le mouvement qui mûrit vers le « tous ensemble » peut-il et doit-il aller ?
Il y a cinq semaines, nous écrivions : « Avec la grève historique de la RATP (du 13 septembre – ndlr), la mobilisation est entrée dans une phase nouvelle : celle de la lutte de classe directe, et plus précisément, de la grève. » Les grèves qui ont suivi à EDF et dans les Finances publiques ont confirmé cette appréciation. Un nouvel éditorial de La Tribune des travailleurs soulignait alors leur « trait commun : la tenue d’assemblées générales et de piquets de grève où se mènent de véritables discussions (et où) des motions sont adoptées qui, généralement dans l’unité, réaffirment les revendications », avec parfois « désignation de délégués chargés, avec les syndicats, de mettre en œuvre les décisions ».
Cette volonté de décider par eux-mêmes, on l’a retrouvée, dans les semaines qui ont suivi, dans la mobilisation des enseignants après le suicide de leur collègue de Pantin et celle des travailleurs et de la population de Rouen face à la catastrophe de Lubrizol ; dans l’action unie des enseignants, parents et jeunes contre la violence aux Lilas ; dans les grèves qui se multiplient à La Poste, dans les hôpitaux, à Conforama, chez General Electric, etc.
Ces derniers jours, ce sont les cheminots qui, par en bas et dans l’unité, ont spontanément et massivement imposé leur droit de retrait (malgré les discordances au sommet des organisations).
Le 5 décembre est désormais dans toutes les têtes. Nombre de travailleurs et de militants s’en saisissent non comme LA date dont tout dépendrait, mais comme l’expression d’une nécessité : celle de la grève générale unie (à partir du 5, après le 5… ou avant) pour bloquer la politique de ce gouvernement qui détruit tout.
Chacun l’a bien compris. À commencer par Macron qui multiplie les tentatives de déminage et de diversion par « peur de la rue » (1) et peur aussi de perdre la présidentielle pour cause de réforme des retraites (2).
Jusqu’où ce mouvement qui mûrit doit-il aller ?
Pas trop loin, répondent certains « sommets » syndicaux, qui appellent du bout des lèvres à un 5 décembre qu’ils voudraient limiter à une « première journée d’action »… pour reprendre le chemin de la « concertation » avec le gouvernement.
Pas trop loin, répondent ceux qui prétendent soumettre les travailleurs et leurs syndicats à des forces qui leur sont extérieures, ou ériger de prétendus « comités d’action » ou « AG des luttes » sortis de nulle part, sinon de la volonté de dessaisir les travailleurs du pouvoir de décider.
Jusqu’où ? Jusqu’au bout et le plus loin possible, répondent les travailleurs qui, dans les assemblées générales, constituent, avec les syndicats, leurs comités de préparation à la grève sur la base des revendications et des moyens d’action définis par eux, préfigurant les comités de grève de demain, instruments de leur pouvoir de décision reconquis.
Dans cette voie, ils savent pouvoir compter sur le Parti ouvrier indépendant démocratique.
(1) Selon un interlocuteur de Macron cité par L’Opinion, 21 octobre.
(2) Selon Les Échos, 18 octobre.
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