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A bas le syndicalisme collaboration de classe !

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Message  Eninel Mer 24 Jan - 12:38

les directions syndicales annoncent que « dans un premier temps (elles) prennent au sérieux l’engagement du gouvernement d’avoir une large séquence de diagnostic et de concertation avant négociation ».

Prendre au sérieux les « engagements » de Macron ? Les travailleurs et les militants ont vécu les ordonnances. Ils ont appris, par l’expérience, que « concertation » n’est pas négociation, mais enfumage pour faire passer les pires plans anti-ouvriers.

La situation est difficile, dans laquelle les appareils politiques « de gauche » portent une lourde responsabilité, eux dont la politique de division a permis l’élection de Macron et qui font tout aujourd’hui pour le laisser en place.

Certes, les syndicats ne peuvent tout faire. Mais qui les a construits ? La classe ouvrière. Dans quel but ? Défendre ses droits et en conquérir de nouveaux. Cela exige de construire un rapport de force. Est-ce aider à construire ce rapport de force que de semer des illusions sur les intentions du gouvernement et lui faire des offres de service pour co-organiser la concertation-enfumage ?

Non, bien sûr !

Les travailleurs qui, en ce moment, multiplient les grèves dans tout le pays ne veulent pas aider le gouvernement : ils le combattent pour bloquer ses plans...

... et ajouterons-nous à l'éditorial de Daniel Gluckstein du journal "La tribune des travailleurs" de cette semaine:

Les travailleurs acceptent de moins en moins que leurs syndicats roulent au service de Macron, ils veulent bien évidemment être mobilisés dans de bonnes conditions pour bloquer les contre-réformes libérales de la bourgeoisie française, mais surtout ils veulent une réorganisation de fond en comble de leurs organisations syndicales afin, de freins actuels, elles redeviennent un ressort pour l'action.

Le débat et lancé par le camarade Barnum et son parti ouvrier indépendant ...
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Message  Eninel Dim 28 Jan - 19:12

Grève dans les Ehpad: "il y aura du monde" (CGT)

(Par Le Figaro.fr Publié le 28/01/2018 )

"Je peux vous assurer qu'il y aura du monde" pour la journée d'action organisée mardi dans les d'établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), prévient dimanche Philippe Martinez (CGT) dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France."

Il y aura certes sans doute du monde ce mardi et dans ce secteur d'activité particulièrement sinistré, mais cela peut-il changer la tendance tout à l'avantage du Capital au détriment du Travail ?

Non absolument pas, et Martinez continue de se foutre de la tête des travailleurs lorsque de cette mobilisation catégorielle il veut en faire une stratégie globale:

"...Concédant que la mobilisation contre les ordonnances réformant le droit du travail n'a "pas été un franc succès", M. Martinez estime que la mobilisation dans les Ehpad sera un "exemple intéressant" de ce qu'il faut faire pour réussir une contestation..."

Ainsi selon le secrétaire général de la CGT, une mobilisation progressive à la base du personnel des Ehpad, c' est la tactique à suivre à l'avenir dans les autres secteurs, pour voir germer des "contestation" (sic) (non pas des victoires mais simplement des contestations) réussies. Il nous dévoile la tactique ayant permis selon lui à la mayonnaise de monter:

"...Son syndicat a "fait monter la mayonnaise" depuis "un an", avec "des mobilisations, maison de retraite par maison de retraite, sur des questions concrètes d'emploi, de conditions de travail", explique-t-il. "Maintenant, on est en capacité d'organiser une journée d'action de l'ensemble" et "je peux vous assurer qu'il y aura du monde", prédit-il.

"Cette stratégie", selon lui, "il faut l'appliquer dans tous les métiers".

Les représentants des personnels ont appelé à une grève nationale inédite dans les Ehpad mardi, pour réclamer plus de moyens. Ce mouvement est unitaire, regroupant CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC, CFE-CGC et SUD, avec le soutien de l'association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) et d'associations de retraités..."


Lisez bien camarades la tactique pensée par ces bureaucraties syndicales géniales autant que combatives, cette tactique si inventive: elles daigneront appeler à une journée de grève de 24h00, à partir du moment où pendant des mois, service par service, bureau par bureau, atelier par atelier, attachement par attachement, maison de retraite par maison de retraite, vous vous serez ruinés et fatigués la santé dans des batailles d'escarmouches.

Et pourquoi ce retour au B-A-BA de la lutte des classes ? Parce que comprenez bien que si la Loi El Khomery et les Ordonnances Macron sont passées comme une lettre à la poste, pour Martinez c'est de votre faute, non pas de la sienne, lui il est génial, de VOTRE FAUTE:

"...Selon Philippe Martinez, la mobilisation contre les ordonnances, quant à elle, n'a pas pris parce que "certains salariés" ne se sont "pas (sentis) concernés" par les "mots d'ordre nationaux".


Oublié le fait qu'au printemps 2016 les directions syndicales se soient platement couchées et se soient refusées à appeler à une manifestation centrale devant l'Assemblée Nationale pour exiger des députés PS et PCF (majoritaire alors) de ne pas voter le Loi El Khomery; Relativisé la posture inadmissible de ces mêmes directions ouvrières à ne pas avoir appelé à un vote de classe lors des élections, mieux à avoir appelé à voter Macron. Ce Macron qui immédiatement élu a pu compter sur un soutien inconditionnel de ces crapules pour faire passer ses ordonnances. Non les échecs que nous vivons depuis trente ans sont dût a " certains salariés" ne se (sentant) pas concernés" par les "mots d'ordre nationaux "

"Pour une mobilisation efficace, il faut d'abord travailler sur la réalité des travailleurs pour faire ensuite la liaison avec les enjeux nationaux".


Nous dit le stratège Martinez. Sophisme de traîtres répondons-nous. Le gouvernement Macron-Philippe continue à profiter pleinement de l'orientation des directions syndicales, consistant a accepter de participer à des négociations-concertations jouées d'avance, orientation dite de collaboration de classe, qui elle plus que tout, empêche toute résistance réelle, toute mobilisation réelle du prolétariat et de la jeunesse en défense de ses intérêts et de ses droits. Il ne faut cesser de déclamer cette vérité à tous les tons !

Ce ne sont pas quelques travailleurs qui ne se sentiraient pas concernés par la lutte des classes qui permettent à Macron de zigouiller les restes des derniers vestiges de nos acquis sociaux, c'est Martinez et ses acolytes des autres syndicats, canailles et politique d'autant plus destructrices, qu'elles sont couvertes par Mélenchon et les directions des partis d'extrême gauche type NPA ou LO. Voilà où se niche le sentiment de désespérance de la jeunesse et du prolétariat travaillant en France.

Mais nous révolutionnaires marxistes, nous avons une question à poser à Martinez lorsque, paradoxalement il met en garde le gouvernement, contre toute tentative de revenir sur les régimes spéciaux de retraite, et à ce titre en oublie même sa fine tactique aussi inventive que combative, de la mobilisation maison de retraite par maison de retraite, laborieusement exposé plus haut:

"...En ce qui concerne les réformes à venir, le leader de la CGT prévient : "pas touche aux régimes spéciaux" de retraite. Si le gouvernement veut les supprimer, la mobilisation "se fera spontanément". ..."

Interrogeons-nous gravement. Pourquoi lorsqu'il s'agit des intérêts du personnel des Ehpad et du reste du prolétariat, on y va mollo mollo et graduellement ? Pourquoi dans la perspective d'une attaque des intérêts des salariés couvert par un régime spécial , SNCF, RATP par exemple, il faudrait alors y aller franco de port et spontanément ? Si le gouvernement engage une réforme des retraites, les bureaucraties syndicales se rendront-elles à Matignon, ou refuseront-elles de cautionner par leur présence cette nouvelle attaque ? Si elles n'y aller pas, cette absence ne prouverait-elle pas que durant toutes ces années, en acceptant d'être là, elles auront rendu possible par leur présence les réformes libérales passées ?

N'est ce passe ces tactiques a géométries variables, qui donnent le tournis aux travailleurs, et que certains salariés ne se sentent pas convaincus par les mots d'ordre nationaux de Monsieur le stratège Martinez ?

Il faut démissionner, dégager vite ces crapules de la tête de nos syndicats. Voilà l'urgence du moment !
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Message  Eninel Mar 13 Fév - 16:48

Fonction publique: la CGT déplore le manque de "fond"
Par Le Figaro.fr (13/02/2018)

"La concertation sur la réforme de la fonction publique s'est lancée lundi avec "beaucoup de discussions sur la méthode, mais jamais sur le fond", a dénoncé mardi Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, en dressant un parallèle avec les autres réformes. "On nous propose une nouvelle fois une concertation dans un cadre qui est déjà pré-établi", à savoir un recours accru aux contractuels, les "plans de mobilité" pour quitter la fonction publique et "la suppression de 120.000 emplois" sur l'ensemble du quinquennat d'Emmanuel Macron, a-t-il dit lors d'une conférence de presse au siège de la CGT à Montreuil.

Le gouvernement a "jet(é) les bases" de la réforme "et après on nous dit "vous voyez, on peut discuter de tout, mais les sujets sont sur la table", a-t-il résumé. "On a beaucoup de discussions sur la méthode, mais jamais sur le fond, c'est quand même un problème", a dit Philippe Martinez, affirmant que "le ton avait été donné avec les ordonnances" réformant le code du travail.


Pour chaque réforme (formation, apprentissage, assurance-chômage), c'est "la même méthode: une pseudo négociation mais dans un cadre dans lequel on ne nous permet pas de sortir", a-t-il regretté. "J'écoute tout le monde mais je fais ce que je veux, c'est ça la politique de Macron", a conclu le numéro un de la CGT."



On nous propose une nouvelle fois une concertation dans un cadre qui est déjà pré-établi a écrit:

Et notez bien camarades, on la "propose", on ne l'impose pas, et pourtant les directions syndicales plongent !

"le ton avait été donné avec les ordonnances" a écrit:

Pas grave, on y va quand même, on donne corps par notre présence à ces " pseudo négociation " !

Pour chaque réforme (formation, apprentissage, assurance-chômage), c'est "la même méthode: une pseudo négociation mais dans un cadre dans lequel on ne nous permet pas de sortir a écrit:

Qui les empêche de sortir du cadre ? Refusez d'apporter leur caution ?

"J'écoute tout le monde mais je fais ce que je veux, c'est ça la politique de Macron" a écrit:

Cela s'appelle le fait du prince ! Et cela est rendu possible qu'objectivement Macron peut s'appuyer sur de sacrés courtisans , comme peut l'être le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez !

recours accru aux contractuels, les "plans de mobilité" pour quitter la fonction publique et "la suppression de 120.000 emplois a écrit:

En quoi transformer des emplois statutaires en des emplois précaires, imposer la flexibilité et le salaire au mérite aux fonctionnaires, en virer 120 000, cela est la besogne d'un syndicaliste ouvrier ?

La courtisane ne délie pas le nœud de sa ceinture pour l'amour du Prophète !

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Message  barnum Ven 16 Fév - 11:23

De la crise boursière, trois leçons à retenir pour la classe ouvrière
Éditorial de Daniel Gluckstein •

Les travailleurs sont concernés par la crise boursière.

Celle-ci, à en croire les « experts » qui s’expriment dans la presse, aurait été provoquée par la (légère) hausse des salaires et le (relatif ) recul du chômage constatés aux États-Unis.

Leur explication est la suivante : si le pouvoir d’achat des salariés progresse, même de manière limitée, ils consommeront plus ; de ce fait, le prix des marchandises grimpera ; et la monnaie perdra un peu de sa valeur (avec 20 euros, j’achète- rai moins de marchandises demain qu’hier). C’est ce que l’on appelle l’inflation. Et en cas d’inflation, les banques centrales risquent de fermer un peu le robinet à liquidités. Or ce robinet a, depuis 2008, offert presque gratuitement des milliers de milliards de dollars aux capitalistes, qui les ont transformés en montagnes d’actions.

Crainte de l’inflation, crainte de ne plus disposer de financement gratuit : les capitalistes et les spéculateurs ont commencé à vendre des actions, provoquant un effet boule de neige, car plus ils vendent, plus les cours baissent, et plus les cours baissent, plus ils vendent… C’est ainsi qu’en cinq jours ils ont perdu plus de 7 500 milliards de dollars (l’équivalent des PIB de l’Allemagne, de la France et de l’Italie réunis) !

Va-t-on vers un krach d’ampleur ? C’est probable. Mais dans quels délais ?

Sans attendre, les travailleurs peuvent tirer trois leçons de cet épisode.

La première : krach ou pas, les capitalistes chercheront à rattraper leurs pertes sur le dos de la classe ouvrière.

La deuxième : la moindre élévation des salaires ou le moindre recul du chômage provoquent la panique dans les sommets capitalistes. Dès lors, qui peut croire que les droits ouvriers et les garanties collectives seront préservés dans le cadre de « concertations » destinées à associer les organi- sations ouvrières aux plans du gouvernement ? Les récents développements en Allemagne montrent au contraire que seule l’action de classe crée le rapport de force qui arrache des résultats.



La troisième : pour les capitalistes, seule compte la croissance du profit, « l’argent toujours bourgeonnant » (Marx). Pour eux, l’inflation est un danger, qui menace de dévaloriser leurs montagnes de capitaux. C’est pour cela qu’ils attachent une importance majeure aux fameux 3 % des critères de Maastricht* inventés pour garantir la valeur de l’euro.

Tous les travailleurs savent que les coups qui leur sont portés et les contre-réformes – ordonnances contre le Code du travail, privatisation-liquidation des services publics, blocage des salaires, remise en cause des retraites et de la Sécurité sociale, etc. – découlent des sacro-saints critères de Maastricht, et tout particulièrement des 3 %. Voilà pourquoi aucun accommodement n’est possible avec Maastricht et les gouvernements qui s’y soumettent. Ni plan A ni plan B. Un seul plan, le plan ouvrier : celui qui dit « Dehors Maastricht ! Dehors l’Union européenne ! » et qui nous conduit à préparer la manifestation du 13mai «Macron, un an, ça suffit!»

* Interdiction aux déficits publics de dépasser 3 % du PIB.

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Message  Eninel Ven 16 Fév - 16:09

Unédic  : les syndicats en appellent au gouvernement


Les partenaires sociaux ont repoussé la fin des discussions sur l’assurance-chômage, préservant la frêle possibilité d’un accord.

LE MONDE | 16.02.2018


Les syndicats et le patronat aiment tellement passer du temps ensemble qu’ils ont décidé de prolonger leurs échanges sur la réforme de l’assurance-chômage.


Sic !

La sixième séance de négociations qu’ils ont tenue, jeudi 15 février, à ce sujet, était censée être conclusive mais, faute de parvenir à un compromis, les protagonistes se sont octroyé une semaine de plus, dans l’espoir – très fragile – qu’elle leur permettra de ficeler un accord. A l’origine du blocage, il y a, une fois de plus, la question de la prolifération des contrats courts, que les organisations d’employeurs refusent de juguler en instaurant des pénalités financières. Les confédérations de salariés, excédées, en appellent au gouvernement pour qu’il clarifie sa position et pour qu’il pèse dans le débat.(...)

« Bonus-malus »
Les représentants des syndicats ont, sans surprise, trouvé que ce n’était pas à la hauteur des enjeux. « Le patronat a fait semblant de faire une avancée », a commenté Michel Beaugas (FO). Pour lui, comme pour les autres chefs de file d’organisations de salariés, la dernière mouture du projet d’accord est beaucoup trop timide : elle se contente de recommander aux branches de négocier mais sans les y obliger – sauf pour les trois qui avaient été mises en avant au départ et qui sont tenues, elles, de discuter. Or, a poursuivi M. Beaugas, un tel mécanisme avait déjà été mis en place dans la convention d’avril 2017 fixant les règles de fonctionnement de l’assurance-chômage : « On invitait aussi les branches à travailler [sur cette thématique de la précarité]. On a vu ce qu’elles ont fait : elles n’ont pas travaillé. »

Jugeant la rencontre de jeudi « particulièrement consternante », Véronique Descacq (CFDT) a, tout comme ses pairs des autres confédérations, lancé cette exhortation : « Il faut que le gouvernement prenne la parole. » La numéro deux de la centrale cédétiste veut qu’il soit clairement affirmé qu’en cas d’échec des discussions au sein des branches, l’exécutif appliquera le bonus-malus – une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron qui vise à réclamer un surcroît de cotisations aux employeurs abusant des CDD. « On veut une sanction, on veut des réponses du gouvernement », a martelé Eric Courpotin (CFTC). « Le mieux serait qu’il nous l’écrive », a renchéri Jean-François Foucard (CFE-CGC). (...)


« Le gouvernement a-t-il vraiment envie de dire au patronat : “Rallongez [la durée] des contrats” ? On a quelques éléments pour penser (…) que ce n’est pas le cas », a confié Denis Gravouil (CGT). « Jupiter a parfois des failles », a, de son côté, glissé M. Beaugas. En d’autres termes, la confiance règne. La CGT envisage de ne pas se rendre à la prochaine et ultime rencontre consacrée à la réforme de l’assurance-chômage, qui est programmée le 22 février. Si le nouveau projet d’accord remis par le patronat, peu avant ce rendez-vous, ne dit pas un mot sur les sanctions, « on ne va même pas se déplacer », prévient, pour sa part, M. Courpotin.


Chiche !


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Message  barnum Ven 16 Fév - 19:07

Les yeux dans les yeux avec l'appareil....Toute une orientation!!

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Message  Eninel Sam 17 Fév - 9:58

barnum a écrit:Les  yeux dans les yeux avec l'appareil....Toute une orientation!!

Voilà, à ta manière inimitable et inénarrable tu mets dans le mille:

les directions politiques qui se vantent de vouloir avoir des velléités de réputation révolutionnaire ont intérêt à être "les yeux dans les yeux" avec les directions réformistes du mouvement ouvrier, directions réformistes qui, s'appuyant sur des syndicats bureaucratisés à l'extrême ( une grosse tête débile et boursouflée sur un petit corps malingre ), sont entrain d'accepter de renvoyer la jeunesse et le prolétariat dans l'enfer du XIX siècle .

Au rythme où on va, très bientôt, l'ensemble des réformes libérales en cours de négociations par des pourris va réussir a retirer au prolétariat l'ensemble des acquis sociaux obtenus par ses luttes durant plus d'un siècle.

Pour ce qui concerne nos gosses, la jeunesse ouvrière, elle est la cible privilégiée d'une bourgeoisie qui s'imagine demain pouvoir faire tourner son affaire sans leur concourt via la robotique et les machines, donc sans eux. La réaction est entrain de retirer à cette jeunesse le droit à l'instruction et à l'éducation, et pour ça elle peut compter sur des petites merdes petites bourgeoises qui trônent aux sommets des organisations de jeunes, prouvant que pour être bureaucrate servile il n'y a pas d'age !

Alors oui camarade Barnum, les yeux dans les yeux, moi je te dis qu'il faut surveiller et discipliner les appareils syndicaux comme on surveille le lait sur le feu.

Les syndicats ne sont pas à eux, ils sont à nous !

Il faut d'une manière ou d'une autre contraindre les directions des centrales ouvrières et des syndicats de jeunes à déclarer la guerre au gouvernement Macron-Philippe, rompre et préparer cette guerre pour la gagner.

Il faut les contraindre à l'unité et les contraindre à refuser le principe de négocier ne serait ce qu'un cheveu de notre tête.

Au nom de notre préservation, manifestation nationale à Paris à un million et plus à leur appel.

Abrogation des réformes libérales hier négociées.

Gel absolue de toute nouvelle réforme anti sociale.

Si la bourgeoisie se cabre et insiste à vouloir faire passer cette politique inhumaine:

A l'appel du front unique ouvrier ( partis syndicats ) grève générale illimitée de l'ensemble du pays.

Tu veux un 1968 ? C'est comme cela qu'il faut faire, c'est comme cela qu'il faut parler au pourris qui paralysent nos syndicats !

Ils nous font gagner ou ils dégagent !
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Message  barnum Sam 17 Fév - 11:55

"Ils nous font gagner ou ils dégagent!"

Non, ce ne sont pas les appareils qui nous font gagner (là encore, tout un vocabulaire!), c'est la classe ouvrière qui impose le Front unique, combiné à la construction du Parti révolutionnaire.
Et non, s'ils dégagent pour être remplacés par les mêmes, formés au même moule de la contre-révolution, quel intérêt ? Là encore, seule la classe ouvrière, dans son propre mouvement révolutionnaire, sera à même de reconquérir ses organisations syndicales en imposant sa volonté.

Donc pour toi, on en est loin puisque si Macron est balayé c'est le fascisme qui est à l'ordre du jour!!! Donc, conclusion, dénonçons la manifestation du 13 mai sur "1 an, Macron, ça suffit!" et, en dernière analyse, défendons Macron, avec ses 15%% d'inscrits et le maître d'oeuvre de la bousille tous azimuts au compte du capital financier!



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Message  Eninel Sam 17 Fév - 12:54

Sur un autre fil, concernant l'avenir du NPA, le camarade Duzgun me reproche d'être trop dans la théorie: "Tes théories sont intéressantes mais justement... très théoriques.", mais toi camarade Barnum, ta théorie toute bien pesée se limite à faire l'apologie des formules creuses et abstraites.

Pour toi le prolétariat, la classe ouvrière a politiquement une existence propre, sans les organisations qu'elle a forgé dans son histoire, indépendamment d'elles.

Pour toi -classe en soi- et -classe pour soi- sont des concepts intellectuels mystérieux.

"c'est la classe ouvrière qui impose le Front unique"

C'est quoi la classe ouvrière ? Tu ne nous parles pas de politique là, tu nous parles de sociologie !

"seule la classe ouvrière, dans son propre mouvement révolutionnaire, sera à même de reconquérir ses organisations syndicales en imposant sa volonté."

C'est quoi ce mouvement ? C'est le mouvement ouvrier j'imagine. Et qui incarne ce mouvement sinon les organisations ouvrières réelles et non idéalisées.

L'approche que tu as du prolétariat est mystique. Une classe ouvrière abstraite, un jour se réveillera et spontanément saura se réapproprier ses syndicats, avec ces syndicats saura allez toute seule comme une grande à la révolution et au socialisme et au bonheur universel, à cette Commune de Paris que tu idéalises tant !

Oui mais la vraie vie camarade Barnum ce n'est pas ça, ce n'est pas cette odyssée de ces ouvriers de la table ronde en quête du Graal !

Politiquement le prolétariat n'est rien sans ses organisations existantes. Le prolétariat n'est qu'une classe sociologique en soi, n'ayant absolument aucune chance d'exister politiquement, et de pouvoir espérer peser sur la lutte des classes, en vue de classe en soi, à essayer de devenir une classe pour soi.

Regarde dans les dictatures, qu'elles soient bourgeoises comme le fascisme, ou ouvrières comme dans les Etats bureaucratiques, le fait que les syndicats soient interdit, le peu de poids du prolétariat.

C'est très simple, l'une des premières revendications qui émergent de ces prolétariats sous le talon de fer, c'est le droit de fonder des syndicats ouvriers libres.

Lorsque tu écris : "c'est la classe ouvrière qui impose le Front unique", oui tu as raison, mais ce n'est pas la classe ouvrière comme ça qui le fait, c'est la classe ouvrière concrète avec des organisations existantes concrètement, et non pas de manière mystique et fausse comme tu nous la présentes.

Le marxisme est par essence concret.

Le front unique ouvrier ne peux pas se réaliser sans un engagement politique concret du prolétariat. La seule manière concrète pour les salariés de travailler à ce front c'est de rentrer inconditionnellement dans les syndicats ouvriers existants, d’adhérer à des petits groupes révolutionnaires, devant les aider et les guider dans une lutte à mort contre la bureaucratie réformiste.

Le gros problème du moment, c'est que les petits groupes révolutionnaires ne semblent pas vouloir engager un combat à mort contre les bureaucraties ouvrières réformistes ( partis syndicats).

Elle préfèrent organiser leur petite manifestation commémorative et leur petit front social à eux.

La crise de l'humanité se résume donc à la bouillie qu'il y a dans la cervelle du camarade Barnum et du camarade Duzgun ! Twisted Evil I love you alien

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Message  barnum Sam 17 Fév - 13:28

"L'approche que tu as du prolétariat est mystique. Une classe ouvrière abstraite, un jour se réveillera et spontanément saura se réapproprier ses syndicats, avec ces syndicats saura allez toute seule comme une grande à la révolution et au socialisme et au bonheur universel, à cette Commune de Paris que tu idéalises tant !"

Pourquoi éprouves-tu le besoin de truquer mon analyse puisque j'associe expressément mouvement de la classe ouvrière et construction du parti révolutionnaire.
Mais oui, la grève générale éclatera CONTRE les dirigeants syndicaux, contre les appareils et non pas à leur appel !! Lors de la révolution, ils seront du côté de la défense de l'ordre bourgeois même si l'essentiel des militants syndicaux seront de l'autre côté..... et c'est le combat pour le Front unique à la base qui seul pourra imposer le Front unique au sommet, CONTRE la volonté de l'appareil, contre-révolutionnaire jusqu'au bout.

Mais tout cela est très loin de ta couardise !! Pour toi, je le répète, on en est loin puisque si Macron est balayé c'est le fascisme qui est à l'ordre du jour!!! Donc, conclusion, dénonçons la manifestation du 13 mai sur "1 an, Macron, ça suffit!" et, en dernière analyse, défendons Macron, avec ses 15%% d'inscrits et le maître d'oeuvre de la bousille tous azimuts au compte du capital financier!

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Message  Eninel Sam 17 Fév - 18:45

Et non camarade Barnum, au commencement de la grève générale, accompagnant la grève générale au moins dans un premier temps, comme en 36, comme en 68, comme toujours il y aura les appareils syndicaux et politiques du réformisme à la manoeuvre.

C'est à l'appel des directions SFIO, PCF et Radicaux que 1936 a commencé, pas grâce à Trotsky.

Ce sont les directions SFIO et PCF qui ont appelé à une journée de grèves et de manifestations le 13 mai 1968, contre la répression policière et suite aux barricades des étudiants à St Michel, pas l'OCI.

Tu nous dis que "la grève générale éclatera CONTRE les dirigeants syndicaux, contre les appareils et non pas à leur appel !!". Sans doute veux tu dire que la grève générale ( illimitée j'imagine ) débordera à un moment les grèves partielles et limitées dans le temps des appareils. Possible.

Mais pour dépasser les appareils encore faut-il être "avec" et non "contre" !

Pour que les appareils essayent d'empêcher le mouvement de grèves de déboucher sur la grève générale illimitée, encore faut-il qu'il soit "avec" le mouvement de contestation du prolétariat, et pas "contre"!

Pour que le prolétariat arrive à submerger les digues qui veulent le maintenir dans un cadre légal et inoffensif pour la bourgeoisie, encore faut-il qu'à un moment ce prolétariat perçoit ces digues comme les siennes, les acceptent eux et ceux qui les dressent.

Tu nous dis que les appareils se prononcent par principe "contre" la grève générale. Ce n'est pas vrai. Les appareils disent que la grève générale est dans notre société moderne -impossible- parce que le prolétariat s'est selon eux embourgeoisé et dépolitisé. Pour légitimer leurs négociations en rase campagne, ils disent systématiquement qu'ils sont obligés de le faire, parce que leur armée est démobilisée et incapable de combattre plus de 24h00.

Je n'ai jamais entendu un porte parole du NPA, de LO ou du POI ou POID leur contester publiquement cette fine analyse.

Tu vois une soit disante couardise chez moi, alors que franchement j'ai une belle réputation d'homme courageux, mais tu ne vois pas et ne comprends même pas la couardise des directions et des appareils (grandes et petites ) des organisations ouvrières.

Tu es désespérant de niaiserie.

Pourquoi j'éprouve le besoin de "truquer" ton analyse et nier que tu associes "expressément mouvement de la classe ouvrière et construction du parti révolutionnaire." ?

Mais camarade Barnum, tes illusions à croire que tu es entrain de construire un parti révolutionnaire, est de la même veine que les illusions que tu as sur une classe ouvrière que tu t'imagines idéale et abstraite.

Je ne truque pas, puisque il n'y a pas de fraude à tromper un trompeur ou quelqu'un qui se fait si facilement trompé par les véritables couards du mouvement ouvrier.

Le renard en sait beaucoup, mais celui qui le prend en sait d'avantage !
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Message  barnum Sam 17 Fév - 19:57

La grève générale a bien eu leu, en tant que telle, aussi bien en 1936 qu'en 1968, contre les dirigeants politiques et syndicaux de la classe ouvrière !!


Peut-on attendre la présidentielle de 2022 ?
C’est maintenant que Macron
et son gouvernement…
…veulent démanteler la SNCF, en
supprimant 9 000 kilomètres de ligne,
en livrant les chemins de fer au privé, en
brisant le statut des cheminots ;
…enfoncent des millions de retraités dans
les plus grandes difficultés en diminuant
leurs pensions (des centaines d’euros en
moins par an !) ;
…veulent licencier 120 000 fonctionnaires
sous couvert d’un « plan de départ
volontaire » ;
…encouragent les patrons à supprimer
en masse les emplois, utilisant les facilités
ouvertes par les ordonnances contre le
Code du travail ;
…entreprennent une contre-réforme
du baccalauréat qui le transformerait
en chiffon de papier sans aucune valeur,
interdisant de fait l’accès à l’Université aux
enfants de la classe ouvrière ;
…démantèlent la Sécurité sociale de 1945
fondée sur les cotisations (salaire différé) et
préparent une terrible contre-réforme des
retraites ;
…poussent les hôpitaux à l’explosion, à
coups de suppressions de lit par dizaines
de milliers, et poursuivent la liquidation
des maternités (dont 70 % ont été fermées
depuis quinze ans) ;
…ferment les classes par milliers dans les
écoles primaires et maternelles (préparant
la disparition pure et simple de ces
dernières) ;
…asphyxient les communes et leurs
services publics en les contraignant à
signer des contrats avec l’État pour relayer
sa politique d’austérité.
C’est maintenant que Macron, aux ordres
des banquiers et des capitalistes, veut détruire
les piliers essentiels des droits ouvriers, de la
démocratie et de la République. Macron s’en
vante qui vient de déclarer : « Je suis le fruit
d’une forme de brutalité de l’histoire, d’une
effraction. » Une effraction ? C’est ce qu’on
appelle, en langage populaire, « un casse ».
Macron, c’est l’homme du « casse » revendiqué
de tous les droits, de toutes les conquêtes que
des générations de travailleurs ont arrachés
par leurs luttes.
Et il faudrait, sagement, comme nous y
invitent les « grands dirigeants de la gauche »,
attendre l’élection présidentielle de 2022 ?
C’est maintenant qu’il faut en finir !
Car c’est maintenant que Macron…
…vient d’augmenter le budget militaire à
hauteur de 2 % du PIB (295 milliards d’euros
sur cinq ans) exigés par Trump et l’Otan pour
entraîner la France toujours davantage dans
des guerres d’agression et d’occupation
contre les peuples du monde entier ;
…veut instaurer un service national
obligatoire pour exploiter la jeune génération
(main-d’œuvre gratuite de substitution aux
emplois publics et associatifs) et même
l’engager dans des conflits meurtriers ;
…aggrave la traque des migrants chassés
de leurs pays par les interventions et le
pillage des grandes puissances capitalistes.
Et il faudrait attendre 2022 ?
Non, c’est maintenant, c’est tout de suite,
qu’il faut arrêter le bras destructeur de ce
gouvernement, zélé serviteur des plans de
l’Union européenne et de la Banque centrale
européenne !
contact : poidemocratique@orange.fr PARTI OUVRIER
IndéPEndAnT démOcRATIqUE
Pour le socialisme,
la réPublique
et la démocratie
Pour l’iNterNatioNale
ouVriÈre
C’est maintenant que Macron
doit être chassé, et avec lui son
gouvernement et sa politique!
C’est un fait : « en bas », dans tout le pays,
pas un jour ne passe sans que des grèves et
des manifestations se dressent, par centaines,
contre les fermetures de classe dans les écoles,
contre les fermetures de lit et de services dans
les hôpitaux, contre les licenciements, contre
l’asphyxie des petits paysans…
C’est un fait, « en haut », les dirigeants
des organisations ouvrières persistent à
participer aux « concertations » et autres
« dialogues sociaux » par lesquels le
gouvernement veut les associer aux contreréformes
destructrices.
Continuer ainsi, ce serait laisser les mains
libres à Macron qui est prêt à tout détruire.
C’est un fait : que les organisations qui
se réclament du mouvement ouvrier et
démocratique rompent avec le gouvernement
Macron et les institutions de la Ve République,
qu’elles appellent à la mobilisation unie
pour bloquer le gouvernement Macron, des
millions descendront dans la rue, et Macron
devra reculer !
Le POID n’a pas d’intérêts distincts de
ceux de tous les travailleurs. C’est pourquoi
il soutient l’appel lancé par le Mouvement
pour la rupture avec l’Union européenne
et la Ve République à une manifestation
nationale le 13 mai, à Paris, pour l’unité
pour chasser Macron, son gouvernement,
sa politique.
Le POID se fixe d’aider à la constitution d’un
gouvernement au seul service des travailleurs.
Un gouvernement qui inscrit dans son
programme le retour à un Code du travail qui
protège les droits ouvriers, l’interdiction des
plans de licenciement, le retour à des hôpitaux
qui soignent, le retour à la Sécurité sociale de
1945 qui protège contre les aléas de la vie, le
retour à une école qui instruise, à des services
publics qui répondent aux besoins de la
population, aux monopoles d’État de la SNCF,
de La Poste, d’EDf-GDF, un gouvernement qui
engage un programme massif de construction
de logements à bon marché …
Le POID se prononce pour un
gouvernement qui, dans ce but, n’hésite pas
à rompre avec le carcan des traités européens,
et notamment les critères de Maastricht
et le « pacte de stabilité-pacte d’austérité »
qui en découle. Le POID se prononce pour
l’Assemblée constituante souveraine par
laquelle le peuple, balayant les institutions
antidémocratiques de la Ve République,
instaurera une authentique démocratie dont
il définira lui-même la forme et le contenu.
Cette position, le POID n’en fait pas
une condition pour l’action commune.
Car il y a un préalable à tout :
Macron doit partir, maintenant,
tout de suite !
Unité pour chasser Macron !
Le bureau national du POID
Paris, le 17 février 2018
Adopté à l’unanimité

barnum

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Message  Eninel Sam 17 Fév - 23:38

barnum a écrit:


Car il y a un préalable à tout :
Macron doit partir, maintenant,
tout de suite !
Unité pour chasser Macron !
Le bureau national du POID
Paris, le 17 février 2018
Adopté à l’unanimité


Non ! Le préalable à tout c'est de rompre avec la bourgeoisie.

Les directions des syndicats ouvriers, sous la pression des directions et des militants de LO du NPA et du POID (POI), à l'intérieur de ces syndicats et en s'appuyant sur leurs camarades syndicaux et leurs collègues de travail, doivent quitter la table des négociations fermés, les concertations mascarades d'avec le gouvernement Macron-Philippe.

Les directions syndicales, les directions de l'extrême gauche ainsi que les partis les plus combatives du PS, du PCF et de la FI doivent se réunir au sommet et constituer un front unique ouvrier afin de penser la meilleur manière de bloquer la politique de la bourgeoisie.

Faut-il exiger immédiatement le départ de Macron ?

Personne ne peut s'arroger seul ce droit, sauf travailler ouvertement à la division et à la prostration.

Si tout le monde arrive à une réunion au sommet avec son préalable, l'unité est impossible.

La seule chose que tout le monde voit et vit c'est que le gouvernement avance, parce qu'il est aider par des rapports co-écrit par des représentants du syndicalisme ouvrier, parce que les directions syndicales participent aux concertations mascarades, visant ouvertement et uniquement à permettre à Macron de réaliser son programme électoral anti-ouvrier.

L'urgence c'est la rupture ! L'urgence c'est de populariser partout dans la classe ce terrible syndicalisme de collaboration de classe qui nous impuissante.

Bas les masques ! Jamais dans l'histoire on a pu résister dans la collaboration !
Eninel
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Message  barnum Dim 18 Fév - 11:22

La rupture se fait entre ceux qui veulent conserver Macron au nom du danger fasciste comme toi ou au nom de leur passage définitif du côté de la bourgeoisie et ceux qui veulent rompre tout de suite avec le maître d'oeuvre actuel des intérêts capitalises,
Macron,, sans attendre 2022 et la destruction de toutes les conquêtes ouvrières..... Ce sont les mobilisations étudiantes et les violences policières qui ont imposé le Front unique pour la seule journée du 13 mai 68.....La grève générale a démarré le 14 avec l'occupation de Sud aviation,
sous l'impulsion notamment des militants de l'OCI, contre les directions syndicales et politiques de la classe ouvrière.

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Message  Eninel Dim 18 Fév - 12:27

barnum a écrit:La rupture se fait entre ceux qui  veulent conserver Macron au nom du danger fasciste comme toi ou au nom de leur passage définitif du côté de la bourgeoisie et ceux qui veulent rompre tout de suite avec le maître d'oeuvre actuel des intérêts capitalises,
.

Camarade Barnum je suis à peu près sur qu'en énumérant de telles sottises réductrices tu veux te rassurer toi même.

La divergence de vue ( et non la rupture ) dans notre discussion, et plus largement une discussion qui traverse actuellement l'ensemble du mouvement ouvrier, n'oppose pas des couards qui veulent maintenir Macron à des purs qui veulent tout foutre en l'air, mais ceux qui pensent pouvoir mobiliser à coté des syndicats et ceux qui les considèrent incontournables ( au moins dans un premier temps ).

Cette divergence tactique s'exprime de manière symbolique à l'intérieur du Front Social qui en théorie pense une chose et en pratique en fait une autre.

"...Le Front Social est un outil de combat et de rassemblement, non un substitut aux confédérations et aux partis..." nous disent-ils dans leur manifeste; "...les confédérations syndicales doivent tout faire pour combattre les réformes destructrices des acquis sociaux programmées par le gouvernement Macron, et non pas chercher « le dialogue social » qui vise à faire passer ces réformes en douceur..." , ajoutent les penseurs de ce front, mais dans la réalité que font-ils ? Rien !

https://www.frontsocialuni.fr/

Que démontre la visite de leur site, tout autant intéressant et complet que le votre au POID, quant à la visibilité qu'il donne de la diversité de la lutte des classes dans notre pays ?

Leur ligne politique, tout comme la votre au POID, et malgré ce que vous pouvez en penser et en dire n'est pas inspiré par l'urgence de voir les confédérations syndicales tout faire pour combattre les réformes destructrices des acquis sociaux programmées par le gouvernement Macron, et non pas chercher « le dialogue social » qui vise à faire passer ces réformes en douceur.

Le Front Social appelle d’ores et déjà tous les militants et tous ceux qui veulent faire de 2018 l’année de la riposte à participer à une rencontre nationale le samedi 7 avril 2018 à Paris pour la mettre en œuvre. il me semble qu'il serait tant que vous vous rencontriez pour accorder vos violons.
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Message  barnum Dim 18 Fév - 18:19

Je te laisse à ta ligne "pression, dénonciation, adaptation, capitulation" qui est aussi celle des responsables du Front social. Quant à nous, tout en nous adressant aux directions du mouvement ouvrer et tout en sachant la nature de ces appareils et donc leur pente naturelle, nous ne nous soumettons pas et combattons justement pour le Front unique à la base, seul à même d'imposer le Front unique au sommet.

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Message  Eninel Lun 19 Fév - 12:56

barnum a écrit:Je te laisse à  ta ligne "pression, dénonciation, adaptation, capitulation" qui est aussi celle des responsables du Front social. Quant à nous, tout en nous adressant aux directions du mouvement ouvrer et tout en sachant la nature de ces appareils  et donc leur pente naturelle, nous ne nous soumettons pas   et combattons justement pour le Front unique à la base, seul à même d'imposer le Front unique au sommet.

Voilà c'est bien de préciser ta pensée, ça aide à la clarté du débat. Vous au POID vous ne luttez pas pour un front unique au sommet, vous sous-traitez la besogne à un vague front unique à la base:

"...le Front unique à la base, seul à même d'imposer le Front unique au sommet...".

Pour toi "pression et dénonciation" sur les directions syndicales, c'est purement et simplement s'adapter à elles: "adaptation, capitulation", ce n'est pas être contre elles, c'est être tout contre, c'est se soumettre. Je me soumets, le Front Social également, et de toute façon tous ceux qui ne pensent pas comme vous !

Convaincu de cela, "la nature de ces appareils", cette "pente naturelle", en faisant intégralement des instruments de la bourgeoisie, et non pas comme le pensent les marxistes, des forces politiques traversées par des contradictions, ouvrières et bourgeoises en même temps, vos courriers à leurs adresses ne se révèlent être que de pures manœuvres dilatoires et hypocrites.

Tu confirmes donc l'ensemble des critiques que je formule vis à vis de vous. Vous jouez à cache cache avec les travailleurs, votre seul soucis étant de vous faire plus gros et plus intelligent que vous l’êtes vraiment.

Vous vous en remettez intégralement à l'hypothétique constitution d'un front unique à la base qui devra lui seul régler l'ensemble de nos problèmes politiques.

Votre front unique à la base est une mystification. Mystification car s'il s'agit de mentionner dans cette formule que le prolétariat est une classe sociale unie et homogène par nature, cela ne fait pas avancer d'un pouce nos affaires; s'il s'agit toujours à travers cette formule alambiquée, d'attirer notre attention que dans tel ou tel secteur, malgré le travail de sape des bureaucraties syndicales au sommet, sur le terrain des travailleurs en lutte arrivent à imposer à leurs syndicats l'unité à un moment donné, là encore plutôt que dans faire l'apologie, un révolutionnaire véritable devra expliquer toute les limites de l’exercice.

Que nous importe que les appareils syndicaux de Paris consentent à laisser ce constituer à la base un front unique syndical au fin fond d'un centre commercial ou d'un bureau de poste dans un village reculé ?

Comment un révolutionnaire ne peut-il donc pas serrer les poings et haïr des bureaucrates syndicaux locaux, en cheville avec des gauchistes de tout acabit, manipuler de pauvres âmes, comme par exemple des caissières de magasins, les faire défilés à 50 entres des rangées de petits poids derrières des calicots syndicaux " front uni à la base", et dans le même temps, ces gauchistes et ces bureaucrates locaux, taire auprès de nos camarades caissières en lutte, le fait qu'aux sommets des syndicats on est entrain de négocier à Paris des charrettes de licenciement sans état d’âme ?

Ce n'est pas la lutte des classes ça, c'est avec grande classe mener les luttes sociales partielles à l'échec !

En attendant, en marge de la lutte des classes réelles, couvrant la politique pourrie des appareils, vous vous apprêtez à organiser votre petite manif commémorative de mai 68, comme l'année dernière vous avez commémorés dans votre coin la Commune de Paris.

C'est bien camarade Barnum, c'est bien camarades du POID, incapables vous êtes, de comprendre que ce "type de Front unique à la base, seul à même d'imposer le Front unique au sommet." est une pure construction idéologique de votre direction, en vue de vous faire passer des vessies pour des lanternes.

Le roi se trompe, le peuple paie !
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Message  barnum Lun 19 Fév - 14:09

Tu ne comprends décidément rien au Front unique! Jamais le Front unique au sommet ne résulta et ne résultera d'une décision volontaire des appareils syndicaux (appareils bourgeois et non pas ouvriers-bourgeois... pablisme quand tu nous tiens!!), ou de leur simple dénonciation, mais toujours imposé par la mobilisation de la classe ouvrière et de la jeunesse qui, elles, notamment avec l'unité syndicale et les soutiens politiques réalisés à la base, ou à des niveaux intermédiaires (cf région nantaise en mai 68), se ressaisissent de leurs organisations notamment aux niveaux local et départemental.
Tu fais du tête à tête avec les appareils en espérant qu'ils changent tel bureaucrate par tel autre ! Nous, nous partons du fait que les organisations syndicales appartiennent aux travailleurs, les constituent comme "classe pour soi", mais que ces organisations sont captées au sommet par les appareils au service de la bourgeoisie... le changement ne viendra justement pas des changements internes au sein des appareils mais du soulèvement populaire, la grève générale et le blocage du pays... et les grèves "locales", comme en 1967, ne sont plus seulement locales mais préfigurent le mouvement d'ensemble.
La manifestation du 13 mai 2018 n'a rien d'une commémoration puisque son but n'est pas de rappeler comment le Front unique fut imposé le 13 mai 68 et comment la grève générale déferla contre De Gaulle, les patrons .... et les appareils (même si ce rappel est très utile, notamment dans la jeunesse!) c'est c'est de combattre pour l'unité pour en finir au plus vite avec Macron et l'unité à la base s'exprime par nombre de cellules PCF, groupes d'Insoumis, groupes autour de Hamon et ex-PS.....qui préparent le 13 avec le POID et le Mouvement pour la rupture. La question de la construction du parti révolutionnaire, indispensable à la victoire, est donc plus que jamais une exigence.

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Message  Eninel Lun 19 Fév - 18:25

barnum a écrit: ...Tu ne comprends décidément rien au Front unique! (...) le changement ne viendra justement pas des changements internes au sein des appareils  mais  du soulèvement populaire ...

Mais oui mon camarade populiste, tu as sans doute raison, peut être un jour surgira un mouvement spontanée dans la classe.

Et comme cette classe aura vue durant des décennies des syndicats bureaucratisés entrain de roupiller, des petits groupes révolutionnaires les laisser roupiller, ne cherche pas plus loin pourquoi à un moment les masses se laisseront séduire par des démagos type Hitler ou Mussolini !

Il faut des changement interne à l'intérieur des organisations ouvrières. Aujourd'hui c'est une question de survie !

Il faut sortir les directions réformistes ( PS et PCF ) de la tête des syndicats ouvriers. A leur place y mettre des directions qui se réclament de la révolution ( NPA LO POID POI ), quand bien même leurs prétentions sont très exagérées, INCONDITIONNELLEMENT !
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Message  barnum Mar 20 Fév - 0:14

Les changements à l'intérieur des organisations syndicales ne peuvent résulter que du combat des militants syndicalistes, par ailleurs militants ou non de partis politiques.... Le 13 mai est un combat politique "1 an, Macron, ça suffit!" et s'adresse aux organisations politiques structurant le mouvement ouvrier, de bas en haut, là encore le bas pouvant entraîner des éléments plus haut (niveau départemental) dans ces organisations.
On voit clairement ta conception de petit groupe impuissant et apeuré, jouant exclusivement le rôle de mouche du coche, alternant dénonciation et adaptation: deux facettes de la capitulation face aux appareils!

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Message  barnum Mar 20 Fév - 0:15

Les changements à l'intérieur des organisations syndicales ne peuvent résulter que du combat des militants syndicalistes, par ailleurs militants ou non de partis politiques.... Le 13 mai est un combat politique "1 an, Macron, ça suffit!" et s'adresse aux organisations politiques structurant le mouvement ouvrier, de bas en haut, là encore le bas pouvant entraîner des éléments plus haut (niveau départemental) dans ces organisations.
On voit clairement ta conception de petit groupe impuissant et apeuré, jouant exclusivement le rôle de mouche du coche, alternant dénonciation et adaptation: deux facettes de la capitulation face aux appareils!

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Message  Eninel Mar 20 Fév - 12:46

Quel foisonnement, quelle lucidité soudaine chez toi ! J'en suis pantois !

Nous avons donc des syndicats qui sont contrôlés par des partis politiques : "organisations politiques structurant le mouvement ouvrier". Peut-on raisonnablement parler de mouvement ouvrier sans y inclure les syndicats ? Evidemment non ! Donc c'est bien le PS et le PCF qui structure depuis toujours, et même encore actuellement la CGT-FO et la CGT

Un petit moment de faiblesse chez toi cependant lorsque tu nous prends pour des jambons à essayer de nous faire croire que ce mouvement ouvrier est structuré de "bas en haut" ! C'est tout le contraire et c'est l'une des raisons de la toute puissance des appareils bureaucratiques dans nos organisations syndicales. Mais puisque personne ne réclame des congrès et des élections démocratiques à l'extrême gauche, le PS et le PCF auraient bien tord de se gêner à structurer de haut en bas un syndicalisme bureaucratique.

"...Les changements à l'intérieur des organisations syndicales ne peuvent résulter que du combat des militants syndicalistes, par ailleurs militants ou non de partis politiques..." affirmes-tu, dans le but de nous confirmer que ton parti indépendant le POID ( fidèle à la Charte d'Amiens comme leurs potes à FO ), entend élargir ce droit à l'indépendance aux directions syndicales bureaucratiques. D'un coté le parti, de l'autre le syndicat, un mouvement ouvrier découpé en rondelles à la plus grande satisfaction des patrons.

D'un coté des bureaucrates syndicalistes qui se garderont bien d’émettre la moindre critique vis à vis des petites affaires politiciennes du parti, de critiques vis à vis de ses grands renoncements idéologiques; de l'autre un parti se refusant de l'extérieur d’émettre la moindre critique quand à l'orientation de collaboration de classe des bureaucrates syndicaux, au milieu les travailleurs pris entres ces deux feux malsains, hypocrites et sournois, se demandant bien comment dans ces conditions ils vont pouvoir encore longtemps résister à la vague libéral en cours !

Tu crois voir certaines choses chez les autres, une paille :

"On voit clairement ta conception de petit groupe impuissant et apeuré, jouant exclusivement le rôle de mouche du coche, alternant dénonciation et adaptation: deux facettes de la capitulation face aux appareils!"

Hélas comme cet homme qui croit voir une paille dans l’œil de son voisin, toi tu ne vois même pas la poutre dans ton œil, qui ne te permet pas de voir, que lucidement et objectivement il y a pour le moment des petits groupes qui se disent révolutionnaires, par principe se refusant de jouer la mouche du coche dans les syndicats, respect de la Charte d'Amiens, des groupes qui ne sont pas dans l'alternance, mais plus surement qui renoncent à toute dénonciation, au nom de leur adaptation et à leur capitulation vis à vis des appareils syndicaux, sans doute leurs logeurs et leurs pourvoyeurs de fond.

Le mouvement ouvrier actuellement n'est pas saucissonné, il est parfaitement uni et comme un seul homme il se retourne intégralement contre la jeunesse et le prolétariat.

Pour que les choses changent, il faut dégager l'ensemble des dirigeants actuels qui sont responsables de cette situation anormal, paradoxale et réactionnaire.

Bas les masques ! Il faut dégager les dégagistes ! C'est ça la révolution permanente !



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Message  barnum Mar 20 Fév - 14:13

"Pour que les choses changent, il faut dégager l'ensemble des dirigeants actuels qui sont responsables de cette situation anormal, paradoxale et réactionnaire".

C'est bien ce que je dis, tant qu'il y a ces dirigeants, rien ne peut changer, on doit les dénoncer et les redénoncer et en attendant que la lumière leur tombe du ciel, on garde Macron, légitime avec ses 15% d'inscrits, et donc sa politique!!! Belle orientation que ce tête à tête avec les appareils et la légitimation de Macron, représentant forcené du capital financier ("je suis le produit de la brutalité de l'histoire" dit-il lui-même).


"Le 13 mai est un combat politique "1 an, Macron, ça suffit!" et s'adresse aux organisations politiques structurant le mouvement ouvrier, de bas en haut, là encore le bas pouvant entraîner des éléments plus haut (niveau départemental) dans ces organisations".

Encore une fois tu ne comprends rien et il faut te répéter deux fois! Cela signifie qu'il y a des structures dans ces organisations POLITIQUES, en haut les bureaucrates qui ont toute ton attention sans aucun effet et en bas des cellules, des sections, des fédérations..... qui ont par contre toute notre attention puisque seul le Front unique à la base peut contraindre le sommet à bouger!

Ce qui ne nous empêche pas de combattre pour l'unité au sommet sur des revendications claires, celles des travailleurs eux-mêmes, pour la grève générale et le blocage du pays, tout en dénonçant la division entretenue par les directions, les concertations permanentes, le "fameux" dialogue social visant là encore à légitimer et à cautionner la politique de Macron et à tenter de démoraliser les travailleurs (malgré cette politique de bousille, plus de 1000 grèves locales dans le seul secteur de la santé..) Et LO, le NPA de nous expliquer, tout comme toi, que les masses ne sont pas prêtes, sont passives, démoralisées, qu'il faut garder Macron par peur du danger fasciste.... J'en passe et des meilleures!!

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Message  barnum Jeu 22 Fév - 12:15

"L'urgence : imposer aux dirigeants des fédérations de fonctionnaires
de rompre leur participation au chantier gouvernemental
de démantèlement des garanties statutaires,
leur imposer de revendiquer le retrait du plan gouvernemental"


L'éditorial du groupe CPS, complètement tourné sur les appareils, délaissant le combat pour le Front unique à la base, justement le seul à pouvoir imposer le Front unique au sommet !! Les choses sont claires: supplique, dénonciation, adaptation et capitulation...toute une orientation qui renoue avec les plus belles heures du pablisme!!

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Message  Eninel Jeu 22 Fév - 12:19

Adresse aux bureaux syndicaux de la Ratp
Début décembre 2017, toutes les organisations syndicales de la Ratp ont reçu de la Direction un ‘‘Projet de modification du statut du personnel’’. Dans ce projet soumis aux organisations syndicales, la Direction a purement et simplement rayé ‘‘le règlement des retraites’’, pour le remplacer par ‘‘les dispositions en vigueurs’’ (art. 25, 34, 50, 51). Derrière cette formule fourre-tout, se dresse l’objectif du gouvernement Macron-Philippe, gouvernement anti-ouvrier, d’en finir avec les régimes de retraites par répartition qui sont autant d’acquis du combat du prolétariat, ils en garantissent la cohésion, car ces régimes sont basés sur la ‘‘solidarité ouvrière’’, la plupart arrachés en 1945. Le
régime spécial de la Ratp est issu de celui de la Cmp (Compagnie du chemin de fer Métropolitain de Paris) créée en 1900. La liquidation de tous les régimes spéciaux est considérée comme l’étape capitale dans ‘‘la mère de toutes les batailles’’, comme les capitalistes appellent cette casse de tous les régimes de retraite. Macron l’avait annoncé le 1er juillet 2017 devant le Pdg Pépy et quelques agents de la Sncf, Le Monde en a rendu compte le 06/09 : « Le chef de l’Etat n’a pas mâché ses mots, allant jusqu’à détailler les modalités et le calendrier de l’explosive réforme de la retraite des cheminots qu’il verrait bien se mettre en place dès 2018. Tout y est passé dans cette séance vérité de trois quarts d’heure : statut, régime de retraite, concurrence, dette, stratégie. ». Le Monde soulignait qu’« à la publication de cet entretien [dans le magazine interne de la Sncf] au cœur de l’été, les syndicats n’ont pas réagi ». Pourtant, il n’y avait pas d’actualité plus brûlante pour les cheminots que leurs organisations syndicales prennent la tête du combat pour la défense de leur statut et de leur régime de retraites. Il est temps de sonner l’alarme et d’engager la mobilisation de tous les personnels de la Régie pour faire reculer le gouvernement et la Direction !
Les travailleurs ne peuvent s’en remettre aux dirigeants syndicaux. A la Ratp aussi, ils ont gardé un silence de plomb, pendant que, dans le cadre du ‘‘partenariat social’’, Delevoye, le ‘‘haut-commissaire à la réforme des retraites’’, a fini de ‘‘consulter’’ un par un les responsables de toutes les confédérations, dont la Cgt, le 20 décembre. La confédération en rend compte dans un document daté du 22/12, en précisant : « La délégation Cgt [menée par Martinez] a remis ses propositions en précisant que deux autres documents complèteront le dossier remis. S’agissant des régimes
spéciaux et de la fonction publique, ces documents seront élaborés avec les fédérations concernés ». La direction Cgt s’implique donc totalement dans l’entreprise de démolition des régimes de retraites, à commencer par les régimes spéciaux Ratp et Sncf. Cette pleine collaboration des appareils syndicaux avec l'appareil d'Etat et le gouvernement vaut pour tous ! La pdg de la Ratp, Mme Guillouard, ne vient-elle pas d’expliquer la sérénité de la Direction, quand à la question des
Echos (12/12) : « Le personnel est-il prêt à accepter la fin du monopole ? », elle répond : « Ma conviction est qu'il ne doit pas y avoir de tabou. J'ai mis en place des discussions régulières avec les partenaires sociaux sur la stratégie comme sur la concurrence ». Outre la disparition du ‘‘règlement des retraites’’, les modifications du statut du personnel consistent à introduire la ‘‘rupture conventionnelle’’ (art. 43), c'est-à-dire l’arsenal du droit commun pour se débarrasser des agents et l’‘‘accord collectif’’ (art. 21, 112, 181) issu des ordonnances Macron qui permet à la Direction de passer par-dessus la tête des organisations syndicales pour modifier quand elle le veut ce qui restera du statut.
***

Rien ne doit différer ni détourner du combat pour garantir l’intégralité de notre statut, de notre régime de retraites.

Nous sommes conscients qu’une réelle mobilisation serait un puissant encouragement pour les cheminots às’engager dans la même voie !

En conséquence :

Nous soussignés, syndiqués et non syndiqués, nous adressons aux bureaux syndicaux de la Ratp afin :
- qu’ils rendent publiques les attaques contenues dans le ‘‘projet de modification du statut du personnel’’,

- qu’ils prennent position pour le retrait immédiat de ce projet,

- qu’ils rompent toute forme de participation à des commissions de travail, concertations, négociations etc. avec la Direction,

- qu’ils convoquent dans l’unité une assemblée générale du personnel de la Ratp qui décidera de prendre toute initiative nécessaire pour obtenir le retrait du ‘‘projet de modification du statut du personnel’’ incluant la liquidation du règlement des retraites,

- qu’ils s’adressent à leur tour aux confédérations et fédérations syndicales pour qu’elles prennent position contre le projet du gouvernement Macron-Philippe de liquidation des régimes de retraites par répartition, pour son abandon, qu’ils rompent avec ce gouvernement anti-ouvrier.

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Eninel
Eninel

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