A bas le syndicalisme collaboration de classe !
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Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:"L'urgence : imposer aux dirigeants des fédérations de fonctionnaires
de rompre leur participation au chantier gouvernemental
de démantèlement des garanties statutaires,
leur imposer de revendiquer le retrait du plan gouvernemental"
L'éditorial du groupe CPS, complètement tourné sur les appareils, délaissant le combat pour le Front unique à la base, justement le seul à pouvoir imposer le Front unique au sommet !! Les choses sont claires: supplique, dénonciation, adaptation et capitulation...toute une orientation qui renoue avec les plus belles heures du pablisme!!
Camarade Barnum, tu devrais comprendre quand même que faire une comparaison entre le pablisme historique, considérant qu'à leur manière les Etats ouvriers bureaucratiques réussiraient à construire le socialisme, et engager une campagne de pétition en direction du personnel de la SNCF et RATP, en vue d'interpeller des délègues du personnel, des responsables syndicaux, pour qu'il refusent de jouer aux idiots utiles auprès des directions SNCF et RATP, ce n'est pas tout à fait la même chose.
Tu n'as jamais fait trop dans la nuance, mais là ta mauvaise foi tourne au ridicule.
Pour preuve que notre tactique de dénonciation met mal à l'aise les directions syndicales, le gouvernement menace de faire passer sa réforme libérale en shuntant leurs "partenaires sociaux", par une nouvelle ordonnance.
Si cela était le cas, il sera alors de la responsabilité historique des directions syndicales de s'unirent et d'appeler à la grève générale illimitée le personnel SNCF et RATP contre la dérive autoritaire de ce régime, pour le retrait pur et simple de ses velléités de supprimer le statut des cheminots.
Je ne doute pas une minute que les travailleurs concernés pourront compter sur un soutien total de ton parti le POID.
http://socialisme.free.fr/supplements/2018_02_19_supp_fct_publ_cps_67.pdf
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Mais le POID ne subordonne pas la mobilisation des cheminots et autres catégories sociales à l'appel des directions syndicales !!
Il combat pour cette mobilisation, pour l'unité syndicale à la base, pour le Front unique qui, SEUL, pourra imposer le Front unique au sommet, il ne la fait pas dépendre du bon vouloir de ces directions!
D'autre part, le pablisme ne se réduit pas à l'attitude capitularde vis à vis de la bureaucratie stalinienne, mais par rapport à TOUTES les bureaucraties, expression à la fois d'un manque de confiance vis à vis de la classe ouvrière, accusée de passivité, d'attentisme, de démoralisation et d'une adaptation-capitulation devant les appareils bourgeois (et non pas ouvriers-bourgeois comme le disent les pablistes justement), en les dégageant de toute responsabilité (c'est la classe qui est responsable, qui vote FN, etc..., et, comme dit LO, une journée d'action ce n'est pas si mal finalement car souvent une telle journée va au-delà du niveau de conscience des travailleurs !! Un peu comme toi qui nous explique que Macron et légitime et qu'il y a un danger fasciste alors que justement la classe ouvrière s'abstient massivement aux élections, déligitimant par là même leurs résultats! ).
Il combat pour cette mobilisation, pour l'unité syndicale à la base, pour le Front unique qui, SEUL, pourra imposer le Front unique au sommet, il ne la fait pas dépendre du bon vouloir de ces directions!
D'autre part, le pablisme ne se réduit pas à l'attitude capitularde vis à vis de la bureaucratie stalinienne, mais par rapport à TOUTES les bureaucraties, expression à la fois d'un manque de confiance vis à vis de la classe ouvrière, accusée de passivité, d'attentisme, de démoralisation et d'une adaptation-capitulation devant les appareils bourgeois (et non pas ouvriers-bourgeois comme le disent les pablistes justement), en les dégageant de toute responsabilité (c'est la classe qui est responsable, qui vote FN, etc..., et, comme dit LO, une journée d'action ce n'est pas si mal finalement car souvent une telle journée va au-delà du niveau de conscience des travailleurs !! Un peu comme toi qui nous explique que Macron et légitime et qu'il y a un danger fasciste alors que justement la classe ouvrière s'abstient massivement aux élections, déligitimant par là même leurs résultats! ).
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:Mais le POID ne subordonne pas la mobilisation des cheminots et autres catégories sociales à l'appel des directions syndicales !!
Mais bien sûr les cheminots, et toutes sortes d'autres catégories sociales, se lancent dans la grève comme cela, sans même se soucier des dépôts de préavis de gréves et du comportement des bureaucraties syndicales !
Tu divagues complètement mon camarade, et en te refusant finalement d'avoir la moindre activité syndicale, c'est toi qui nous fait un beau gauchiste, un gauchiste idéaliste qui entre la prostration et la lutte finale ne voit aucune tactique, aucune stratégie intermédiaire visant à accompagner les masses dans leur prise de conscience progressive.
Ce que tu nous racontes c'est l'image d’épinal d'un prolétariat qui se révolte spontanément et prend d'assaut le Palais du roi, c'est le film Métropolis, c'est exactement ce que nous raconte Coluche dans sa chanson "les salauds": ... un jour le prolétariat, et dans les villes et dans les ports, les hommes lèveront leurs poings, pour foutre sur la gueule des rupins ...".
Et l'étape actuelle de la lutte des classe, il ne peut pas y avoir de gréve sans le dépôt d'un préavis de gréve. Le droit de grève est un droit encadré, très encadré. Qu'est ce que tu veux ? Pousser nos camarades à la faute et en envoyer certain au chômage, voir en prison ?
Au POID, non seulement vous êtes des opportunistes vis à vis de la direction FO qui sait se montrer arrangeante à votre égard, mais de plus vous êtes des agitateurs irresponsables et dangereux, non pas pour la bourgeoisie, mais pour nos jeunes camarades travailleurs.
Il est bien vrai que l'aventurisme est la face opposée de la pièce de monnaie de l'opportunisme !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Où as-tu vu que mobilisation des cheminots veut dire les pousser à la grève... en l'occurrence , c'est une bataille politique pour le retour au monopole public (cf à la Poste, EDF, GDF..) !!! Encore une fois, arrête de dire n'importe quoi pour masquer votre soumission aux bureaucraties syndicales et arrête de confondre le POID avec le POI, qui lui, effectivement, couvre les directions de la CGT et de FO et, comme vous, développe un néo-pablisme conséquent.
Et, ne t'inquiète pas, nos camarades mènent la bataille dans les organisations syndicales pour le Front unique sur les revendications définies par les cheminots eux-mêmes.
Et, ne t'inquiète pas, nos camarades mènent la bataille dans les organisations syndicales pour le Front unique sur les revendications définies par les cheminots eux-mêmes.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:
Et, ne t'inquiète pas, nos camarades mènent la bataille dans les organisations syndicales pour le Front unique sur les revendications définies par les cheminots eux-mêmes.
Mais oui c'est cela, prends nous pour des jambons !
"Où as-tu vu que mobilisation des cheminots veut dire les pousser à la grève ?"
Je l'ai vu parce que à la différence de toi, en tant que salarié et militant révolutionnaire à la RATP, j'ai trente ans d'expérience de terrain derrière moi .
Et votre jargon : "bataille politique pour le retour au monopole public" est simplement incompréhensible dans un corps de garde ou dans une salle de machinistes .
Nous n'avons pas à ce stade à avoir de "revendications définies" spécifiques. Nous ne sommes pas à l'offensive car le prolétariat historiquement recule dans le monde entier, et sur la défensive, notre seule revendication est :
ceux qui parlent en notre nom, refusent de discuter un jour de plus avec ce pouvoir ouvertement anti-ouvrier, qu'ils se constituent en un front syndical et dépose un préavis de grève illimité à la SNCF et à la RATP.
Nous nous occupons du reste.
Si Macron veut passer en force, c'est la constitution de comités de grève qui est à l'ordre du jour.
Pas touche au statut des cheminots.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
[quote=
"Réforme de la SNCF : le gouvernement aura recours aux ordonnances pour « faire voter les principes clés avant l’été » Comme le craignaient les syndicats, le chef du gouvernement a choisi de reprendre à son compte l’essentiel des préconisations contenues dans le rapport Spinetta.
(Le Monde)
Pour remettre la SNCF sur les rails, le gouvernement a choisi peu ou prou de dupliquer la méthode qui lui avait réussi pour réformer le code du travail.
Le premier ministre Edouard Philippe a annoncé, lundi 26 février, qu’il allait à nouveau avoir recours aux ordonnances tout en laissant une (petite) place à la concertation. « A la mi-mars nous déposerons un projet de loi d’habilitation au Parlement », a indiqué le premier ministre. Toutefois, la volonté du gouvernement ne serait pas d’arriver devant les députés avec un projet complètement bouclé.
Si les lignes fortes de la réforme ne sont pas négociables, fait-on savoir à Matignon, la rédaction des ordonnances pourra être amendée après une concertation avec les partenaires sociaux. Une intervention à la marge.
En effet, comme le craignaient les syndicats, le chef du gouvernement a choisi de reprendre à son compte l’essentiel des préconisations contenues dans le rapport sur l’avenir du transport ferroviaire rédigé par l’ancien PDG d’Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, et remis le 15 février. Un « diagnostic (…) sévère mais (…) malheureusement juste ».
In fine, Edouard Philippe est donc prêt à aller au bras de fer avec les cheminots. Mais il veut aller vite pour limiter au maximum les risques de déclencher un conflit social de grande ampleur.
Le gouvernement est déterminé « à faire voter les principes clé avant l’été » de la réforme de la SNCF. Sans attendre, les quatre syndicats représentatifs (CGT, Sud, UNSA et la CFDT), ont voulu, vendredi 23 février, « mettre en garde » le gouvernement contre l’emploi de ce « subterfuge législatif ». Et de menacer : « En cas de recours à l’ordonnance, le gouvernement portera l’entière responsabilité d’un conflit majeur ». [/quote]
Les conditions de vie et d'existence de la jeunesse et du prolétariat travaillant en France ne sont pas négociables, pourrait répondre à Matignon les directions syndicales de la SNCF, les directions des centrales ouvrières, contraintes à présent d'envisager un conflit de classe majeur dans le pays.
Mais quel crédit peuvent avoir encore ces directions ouvrières faillies et discréditées par trente ans de compromissions et de sabotages ?
Aucune !
En réponse à la bousille en grand qui se prépare déjà à l'initiative des bureaucraties syndicales: "Monsieur le ministre par ci, grèves reconductibles par là ! ", les directions d'extrême gauche, les militants révolutionnaires, qui se réclament peu ou prou du trotskysme, doivent s'unir, et par exemple dans et au nom du Front Social, provoquer partout des assemblées du personnel.
Lors de ces assemblées, prendre la parole et inviter les travailleurs à rentrer en masse dans les syndicats ( pour y faire enfin le ménage, dehors l'ensemble de ceux qui ont tellement affaiblit le syndicalisme que le pouvoir ose tout ! ), exiger que les sections syndicales sur chaque attachement se constitue en un Comité de grève composé des élus syndicaux et de travailleurs élus en assemblée.
Immédiatement fédérer ces comités en un comité de grève central du personnel de la SNCF en lutte, qui seul sera habilité à diriger la grève jusqu'à satisfaction.
Immédiatement les directions syndicales de la SNCF, les centrales ouvrières, doivent rompre avec le gouvernement Macron-Philippe, et mettre toute leur énergie à constituer partout l'arme, la seule, qui peut encore faire reculer la dictature libérale des Macron et Philippe :
La constitution de bas en haut de Comités de grèves à la RATP(1) et à la SNCF.
(1) A moins que certains d'entres nous s'imaginent intelligent de laisser rouler la RATP, le métro et les rames RER, lorsque nos camarades de la SNCF seront dans la lutte !
"Réforme de la SNCF : le gouvernement aura recours aux ordonnances pour « faire voter les principes clés avant l’été » Comme le craignaient les syndicats, le chef du gouvernement a choisi de reprendre à son compte l’essentiel des préconisations contenues dans le rapport Spinetta.
(Le Monde)
Pour remettre la SNCF sur les rails, le gouvernement a choisi peu ou prou de dupliquer la méthode qui lui avait réussi pour réformer le code du travail.
Le premier ministre Edouard Philippe a annoncé, lundi 26 février, qu’il allait à nouveau avoir recours aux ordonnances tout en laissant une (petite) place à la concertation. « A la mi-mars nous déposerons un projet de loi d’habilitation au Parlement », a indiqué le premier ministre. Toutefois, la volonté du gouvernement ne serait pas d’arriver devant les députés avec un projet complètement bouclé.
Si les lignes fortes de la réforme ne sont pas négociables, fait-on savoir à Matignon, la rédaction des ordonnances pourra être amendée après une concertation avec les partenaires sociaux. Une intervention à la marge.
En effet, comme le craignaient les syndicats, le chef du gouvernement a choisi de reprendre à son compte l’essentiel des préconisations contenues dans le rapport sur l’avenir du transport ferroviaire rédigé par l’ancien PDG d’Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, et remis le 15 février. Un « diagnostic (…) sévère mais (…) malheureusement juste ».
In fine, Edouard Philippe est donc prêt à aller au bras de fer avec les cheminots. Mais il veut aller vite pour limiter au maximum les risques de déclencher un conflit social de grande ampleur.
Le gouvernement est déterminé « à faire voter les principes clé avant l’été » de la réforme de la SNCF. Sans attendre, les quatre syndicats représentatifs (CGT, Sud, UNSA et la CFDT), ont voulu, vendredi 23 février, « mettre en garde » le gouvernement contre l’emploi de ce « subterfuge législatif ». Et de menacer : « En cas de recours à l’ordonnance, le gouvernement portera l’entière responsabilité d’un conflit majeur ». [/quote]
Les conditions de vie et d'existence de la jeunesse et du prolétariat travaillant en France ne sont pas négociables, pourrait répondre à Matignon les directions syndicales de la SNCF, les directions des centrales ouvrières, contraintes à présent d'envisager un conflit de classe majeur dans le pays.
Mais quel crédit peuvent avoir encore ces directions ouvrières faillies et discréditées par trente ans de compromissions et de sabotages ?
Aucune !
En réponse à la bousille en grand qui se prépare déjà à l'initiative des bureaucraties syndicales: "Monsieur le ministre par ci, grèves reconductibles par là ! ", les directions d'extrême gauche, les militants révolutionnaires, qui se réclament peu ou prou du trotskysme, doivent s'unir, et par exemple dans et au nom du Front Social, provoquer partout des assemblées du personnel.
Lors de ces assemblées, prendre la parole et inviter les travailleurs à rentrer en masse dans les syndicats ( pour y faire enfin le ménage, dehors l'ensemble de ceux qui ont tellement affaiblit le syndicalisme que le pouvoir ose tout ! ), exiger que les sections syndicales sur chaque attachement se constitue en un Comité de grève composé des élus syndicaux et de travailleurs élus en assemblée.
Immédiatement fédérer ces comités en un comité de grève central du personnel de la SNCF en lutte, qui seul sera habilité à diriger la grève jusqu'à satisfaction.
Immédiatement les directions syndicales de la SNCF, les centrales ouvrières, doivent rompre avec le gouvernement Macron-Philippe, et mettre toute leur énergie à constituer partout l'arme, la seule, qui peut encore faire reculer la dictature libérale des Macron et Philippe :
La constitution de bas en haut de Comités de grèves à la RATP(1) et à la SNCF.
(1) A moins que certains d'entres nous s'imaginent intelligent de laisser rouler la RATP, le métro et les rames RER, lorsque nos camarades de la SNCF seront dans la lutte !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Les initiatives prises par différents secteurs des appareils visent à détourner l’aspiration au combat pour en finir avec Macron vers des solutions compatibles avec le maintien de l’ordre en place. Ce qui aujourd’hui s’exprime entre autres dans la volonté de tout canaliser sur le 22 mars. Il s’agit bien de protéger Macron et son gouvernement dans une situation de crise majeure des institutions car la poursuite de la décomposition des organisations politiques (explosion des Républicains, crise au sein du FN, du PCF, de La France insoumise, quasi disparition du PS…) interdit à ce stade toute perspective d’alternance gouvernementale dans le cadre des institutions de la Ve République.
Macron est suspendu en l’air. Il ne tient que grâce à la politique des appareils qui coûte que coûte – c’est-à-dire quel que soit le prix à payer – doivent le protéger.
Plus que jamais, la mobilisation politique pour l'unité pour chasser Macron, l'homme de main en France du capital financier, le Front unique à la base pour imposer le Front unique au sommet, la bataille pour la grève générale et le blocage du pays, la construction d'un parti ouvrier pour un Gouvernement ouvrier et une politique ouvrière sont les axes du combat du POID et de ses militants notamment dans les différentes organisations syndicales et en direction des différentes organisations politiques se réclamant du mouvement ouvrier.
Macron est suspendu en l’air. Il ne tient que grâce à la politique des appareils qui coûte que coûte – c’est-à-dire quel que soit le prix à payer – doivent le protéger.
Plus que jamais, la mobilisation politique pour l'unité pour chasser Macron, l'homme de main en France du capital financier, le Front unique à la base pour imposer le Front unique au sommet, la bataille pour la grève générale et le blocage du pays, la construction d'un parti ouvrier pour un Gouvernement ouvrier et une politique ouvrière sont les axes du combat du POID et de ses militants notamment dans les différentes organisations syndicales et en direction des différentes organisations politiques se réclamant du mouvement ouvrier.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:Les initiatives prises par différents secteurs des appareils visent à détourner l’aspiration au combat pour en finir avec Macron vers des solutions compatibles avec le maintien de l’ordre en place. Ce qui aujourd’hui s’exprime entre autres dans la volonté de tout canaliser sur le 22 mars.
Décidément vous êtes toujours dans tous les mauvais coups !
Au moment même où les syndicats corporatistes à la SNCF ( des monotones et des chrétiens toujours historiquement opposés au mouvement de classe et au communisme ) tentent d'isoler et de corseter le mouvement des cheminots dans les strictes limites de l'entreprise, en voulant absolument précipiter la grève avant le 22 mars, vous au POID vous leur emboîtez le pas.
Contrairement à ce que tu penses les appareils ouvriers-bourgeois ne sont pas mécaniquement et le petit doigt sur la couture des soldats de la bourgeoisie. Il y a en ce moment une lutte féroce dans la bureaucratie syndicale parce qu'elle est gravement attaquée dans son existence elle aussi. Je ne conteste pas que ces luttes internes à la bureaucratie n'est pas sans développer des contradictions internes fortes et un flottement politique invraisemblable chez eux.
Mais c'est bien parce qu'il existe ce flottement qu'il faut redoubler la pression sur elle.
Dirigeants syndicaux faites de ce 22 mars 2018 un 13 mai 1968.
Voilà camarade Barnum la simple chose à faire à l'étape actuelle.
Et essaye de te convaincre que si en 1968 les staliniens avaient les moyens politiques d'empêcher l'apparition de comités ouvriers dans et pour la lutte, aujourd'hui personne n'a vraiment les moyens de les interdire, même pas vous.
Mais attendons maintenant le résultat de la réunion de l'ensemble des syndicats des cheminots, sauf un comme par hasard, FO.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
En quoi emboîte-ton le pas aux appareils alors qu'on dénonce par avance toutes leurs tentatives de canaliser le mouvement dans une journée d'action bidon pendant que vous, vous passez votre temps à les cautionner sans cesse en bons néo-pablistes que vous êtes!!
Et les appareils de parler d' "alerte sociale", de poursuite des discussions, de leur volonté de négocier une "bonne réforme" mais surtout pas du retour à une seule entreprise de la SNCF (contre 3 entités aujourd'hui), pour le retour au monopole public contre toute concurrence et toute privatisation, pour la défense du statut...
Nous sommes pour le Front unique, de la base au sommet, pour la grève générale et le blocage du pays, avec des comités de grèves de délégués élus, mandatés, intégrant les organisations syndicales....
A aucun moment je ne parle de telle ou telle date, mais compte tenu de la nature purement bourgeoise des appareils (position trotskyste) et non pas ouvrière-bourgeoise (position pabliste), on peut facilement anticiper que le 22 mars ( ou éventuellement un autre jour) va être présenté comme un fameux "temps fort" aussi bien par tel ou tel appareil que par le Front social! Maintenant, rien ne dit à l'avance que la puissance du mouvement à la base n'en fasse le point de départ d'une lutte de classe victorieuse (contre la volonté des appareils sur une ligne bourgeoise jusqu'au bout). Et LO, le POI, CPS, une partie du NPA... d'être au cul des appareils, comme ils sont tous (tiens, comme c'est bizarre!) d'accord pour ne pas engager le combat pour chasser Macron, l'homme de main des capitalistes!
Et les appareils de parler d' "alerte sociale", de poursuite des discussions, de leur volonté de négocier une "bonne réforme" mais surtout pas du retour à une seule entreprise de la SNCF (contre 3 entités aujourd'hui), pour le retour au monopole public contre toute concurrence et toute privatisation, pour la défense du statut...
Nous sommes pour le Front unique, de la base au sommet, pour la grève générale et le blocage du pays, avec des comités de grèves de délégués élus, mandatés, intégrant les organisations syndicales....
A aucun moment je ne parle de telle ou telle date, mais compte tenu de la nature purement bourgeoise des appareils (position trotskyste) et non pas ouvrière-bourgeoise (position pabliste), on peut facilement anticiper que le 22 mars ( ou éventuellement un autre jour) va être présenté comme un fameux "temps fort" aussi bien par tel ou tel appareil que par le Front social! Maintenant, rien ne dit à l'avance que la puissance du mouvement à la base n'en fasse le point de départ d'une lutte de classe victorieuse (contre la volonté des appareils sur une ligne bourgeoise jusqu'au bout). Et LO, le POI, CPS, une partie du NPA... d'être au cul des appareils, comme ils sont tous (tiens, comme c'est bizarre!) d'accord pour ne pas engager le combat pour chasser Macron, l'homme de main des capitalistes!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
En quoi emboîte-ton le pas aux appareils alors qu'on dénonce par avance toutes leurs tentatives de canaliser le mouvement dans une journée d'action bidon a écrit:
De quel droit considérez-vous cette journée en construction du 22 mars "mouvement bidon" ?
Non seulement vous dénoncez -par avance- les processus moléculaires en cours dans la classe en vue de finir par calmer Macron et ses réformes libérales dévastatrices, mais en plus vous faites tout ce que vous pouvez pour tenter de le freiner et de le saboter.
Vous n’emboîtez pas derrière n'importe quelles appareils en la circonstance, vous accompagnez les tentatives des directions syndicales (et des syndicats étrangers au mouvement ouvrier), comme les syndicats UNSA ou CFDT par exemple, pour que la mobilisation des cheminots se maintienne dans un cadre corporatiste.
A ce demander si vous êtes vraiment pour le Front unique, de la base au sommet, pour la grève générale et le blocage du pays, avec des comités de grèves de délégués élus, mandatés, intégrant les organisations syndicales ?
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Normal pour ton groupe quand on regarde en permanence au fond des yeux les appareils et qu'on considère qu'ils sont du même côté que la classe ouvrière (c'est vrai, "ce sont des appareils ouvriers-bourgeois" nous dit le pabliste de service)!!
Tu parles de "processus moléculaires en cours" alors que vous n'êtes même pas capables de voir les centaines de grèves en cours et que vous considérez Macron comme légitime (avec 15% des inscrits!) au nom des institutions de la Cinquième république qui a tout vote respect, tout comme l'Union européenne.... autant d'instruments au service du capital financier !!
Incroyable de ne pas voir que ce sont les appareils qui freinent des quatre fers et qui sabotent (vous devenez vraiment un appendice anti-trotskyste des appareils!), qui ne sentent même pas déjà agressés par le rapport Spinetta, alors que nous combattons pour la grève générale et le blocage du pays ! Tu vas faire comme LO, nous expliquer que les masses ne sont pas prêtes, ne veulent pas se battre, acceptent de se faire plumer et qu'une bonne journée d'action le 22 mars, c'est déjà bien beau, ma bonne dame!!
Tu parles de "processus moléculaires en cours" alors que vous n'êtes même pas capables de voir les centaines de grèves en cours et que vous considérez Macron comme légitime (avec 15% des inscrits!) au nom des institutions de la Cinquième république qui a tout vote respect, tout comme l'Union européenne.... autant d'instruments au service du capital financier !!
Incroyable de ne pas voir que ce sont les appareils qui freinent des quatre fers et qui sabotent (vous devenez vraiment un appendice anti-trotskyste des appareils!), qui ne sentent même pas déjà agressés par le rapport Spinetta, alors que nous combattons pour la grève générale et le blocage du pays ! Tu vas faire comme LO, nous expliquer que les masses ne sont pas prêtes, ne veulent pas se battre, acceptent de se faire plumer et qu'une bonne journée d'action le 22 mars, c'est déjà bien beau, ma bonne dame!!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit: Tu vas faire comme LO, nous expliquer que les masses ne sont pas prêtes, ne veulent pas se battre, acceptent de se faire plumer et qu'une bonne journée d'action le 22 mars, c'est déjà bien beau, ma bonne dame!!
Qui sait mon brave monsieur, c'est peut être le cas, Lutte Ouvrière ne dit peut être pas que des âneries en la circonstance.
Le prolétariat ( la jeunesse) est pour l'instant dans l'expectative passive, tout cabossé et ne sachant à quel sein se vouer.
Comment en serait-il autrement alors que les grands organisateurs de trente de défaites sont toujours en place, vous et tant d'autres renégats réformistes, roi du double langage et spécialiste du faux semblant révolutionnaire.
JC Mailly se prépare à placer son dauphin à la tête de FO. Je lis, je cherche sur votre site et je ne trouve rien sur le sujet, aucune désapprobation quant à cette manière dynastique de faire fonctionner une organisation ouvrière.
Si les masses s'engagent dans la lutte le 22 mars prochain derrière des gugusses comme vous, elles auront bien du mérite !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
"Le prolétariat ( la jeunesse) est pour l'instant dans l'expectative passive, tout cabossé et ne sachant à quel sein se vouer".
Avec des milliers de grèves à travers tout le pays !! Arrête de regarder les chaînes bidon d'information et prends ta retraite politique, ça vaudra mieux pour tout le monde !
"Si les masses s'engagent dans la lutte le 22 mars prochain derrière des gugusses comme vous, elles auront bien du mérite" !
Tu dois confondre avec les appareils, LO, le Front social....Décidément, difficile pour toi de rester cohérent... Avec une telle politique, ça se comprend!!
Avec des milliers de grèves à travers tout le pays !! Arrête de regarder les chaînes bidon d'information et prends ta retraite politique, ça vaudra mieux pour tout le monde !
"Si les masses s'engagent dans la lutte le 22 mars prochain derrière des gugusses comme vous, elles auront bien du mérite" !
Tu dois confondre avec les appareils, LO, le Front social....Décidément, difficile pour toi de rester cohérent... Avec une telle politique, ça se comprend!!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Très intéressant ce que tu nous ânones camarade Barnum.
Mais essayes d'être plus dissert sur ces histoires de dynasties bureaucratiques offrant la faculté aux directions en place d'arbitrer qui peux ou ne peux pas se présenter à des élections internes.
Nous avons un cas d'école unique dans le syndicat FO.
Un JC Mailly sèchement déjugé, lui et la ligne qu'il voulait imposer de force à son parlement, à l'automne dernier:
"...Le numéro un de FO aborde la fin de son dernier mandat affaibli, après la décision du Comité confédéral national de la centrale d'appeler à une mobilisation contre la réforme du Code du travail.
Lors de la concertation sur la réforme du Code du travail, Jean-Claude Mailly avait réussi à faire de son syndicat un interlocuteur incontournable de l'exécutif. Mais ce recentrage a un prix pour le numéro un de Force ouvrière.
La réunion, jeudi et vendredi, de son Comité confédéral national (CCN) - qui rassemble les unions départementales et les fédérations - a fait éclater au grand jour des divergences internes. Si jusque-là, le syndicaliste avait réussi à contenir la grogne de ses troupes, le « parlement " de la centrale, a jugé « une mobilisation interprofessionnelle avant la ratification des ordonnances [...] nécessaire ".
Hypothèse d'une démission.
Le vote a été sans appel : 123 votes pour et 20 abstentions. Cette décision est un camouflet Jean-Claude Mailly qui ne voulait pas d'un appel à une journée de grèves et de manifestations a été mis de fait en minorité. Certains évoquaient même en fin de journée vendredi l'hypothèse d'une démission, un scénario que le leader syndical a aussitôt démenti aux « Echos ". « Le CCN a durci le ton; une colère s'est exprimée, plus forte que je ne l'aurais pensé », a-t-il admis. Mais, a-t-il ajouté : « Je ne démissionne pas, je ne vais pas m'en aller à six mois du congrès. » ..."
(En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/02/10/2017)
Trouves-tu normal que ce même secrétaire général, n'ayant pas été capable d'obtenir une seule voix de soutien auprès du comité confédéral national, de la centrale ouvrière qu'il dirige comme un despote, vienne adouber son successeur, le dénommé Pascal Pavageau, tout aussi accommodant vis à vis de Macron que lui même ?
"...FO : Jean-Claude Mailly passera la main en avril 2018 à Lille
Secrétaire général de Force ouvrière depuis 2004, Jean-Claude Mailly, 63 ans, passera la main au prochain congrès confédéral qui se tiendra du 23 au 27 avril 2018 à Lille. Le calendrier a été acté par le comité confédéral national (CCN) – le parlement de FO – qui s’est tenu les 29 et 30 septembre. Martine Aubry, la maire de Lille, dont Jean-Claude Mailly, membre du PS, est proche, a été invitée à s’adresser aux congressistes. D’habitude c’est le samedi, après la clôture du congrès, que le CCN élit le secrétaire général. En 2018, il se réunira le jeudi 26 avril de façon à ce que le nouveau dirigeant de la centrale, qui sera très probablement Pascal Pavageau, actuel numéro deux et seul candidat, puisse s’adresser à l’ensemble des délégués des syndicats..."
(http://social.blog.lemonde.fr/)
Nous serions très intéressé de connaitre le point de vue de la direction du POID sur la question épineuse de la démocratie à FO.
Après tout vous ne pouvez qu'être particulièrement bien placés, puisque de longue date vous faites de l'entrisme dans cette bureaucratie syndicale, qui doit bien être un peu ouvrière, même si elle est un peu bourgeoise aussi, puisque c'est là et nul part ailleurs, que des grands trotskystes comme vous, vous sévissez !
On t'écoutes camarade Barnum. Quelle est la différence entres Kim Jung Un et JC Mailly ?
Mais essayes d'être plus dissert sur ces histoires de dynasties bureaucratiques offrant la faculté aux directions en place d'arbitrer qui peux ou ne peux pas se présenter à des élections internes.
Nous avons un cas d'école unique dans le syndicat FO.
Un JC Mailly sèchement déjugé, lui et la ligne qu'il voulait imposer de force à son parlement, à l'automne dernier:
"...Le numéro un de FO aborde la fin de son dernier mandat affaibli, après la décision du Comité confédéral national de la centrale d'appeler à une mobilisation contre la réforme du Code du travail.
Lors de la concertation sur la réforme du Code du travail, Jean-Claude Mailly avait réussi à faire de son syndicat un interlocuteur incontournable de l'exécutif. Mais ce recentrage a un prix pour le numéro un de Force ouvrière.
La réunion, jeudi et vendredi, de son Comité confédéral national (CCN) - qui rassemble les unions départementales et les fédérations - a fait éclater au grand jour des divergences internes. Si jusque-là, le syndicaliste avait réussi à contenir la grogne de ses troupes, le « parlement " de la centrale, a jugé « une mobilisation interprofessionnelle avant la ratification des ordonnances [...] nécessaire ".
Hypothèse d'une démission.
Le vote a été sans appel : 123 votes pour et 20 abstentions. Cette décision est un camouflet Jean-Claude Mailly qui ne voulait pas d'un appel à une journée de grèves et de manifestations a été mis de fait en minorité. Certains évoquaient même en fin de journée vendredi l'hypothèse d'une démission, un scénario que le leader syndical a aussitôt démenti aux « Echos ". « Le CCN a durci le ton; une colère s'est exprimée, plus forte que je ne l'aurais pensé », a-t-il admis. Mais, a-t-il ajouté : « Je ne démissionne pas, je ne vais pas m'en aller à six mois du congrès. » ..."
(En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/02/10/2017)
Trouves-tu normal que ce même secrétaire général, n'ayant pas été capable d'obtenir une seule voix de soutien auprès du comité confédéral national, de la centrale ouvrière qu'il dirige comme un despote, vienne adouber son successeur, le dénommé Pascal Pavageau, tout aussi accommodant vis à vis de Macron que lui même ?
"...FO : Jean-Claude Mailly passera la main en avril 2018 à Lille
Secrétaire général de Force ouvrière depuis 2004, Jean-Claude Mailly, 63 ans, passera la main au prochain congrès confédéral qui se tiendra du 23 au 27 avril 2018 à Lille. Le calendrier a été acté par le comité confédéral national (CCN) – le parlement de FO – qui s’est tenu les 29 et 30 septembre. Martine Aubry, la maire de Lille, dont Jean-Claude Mailly, membre du PS, est proche, a été invitée à s’adresser aux congressistes. D’habitude c’est le samedi, après la clôture du congrès, que le CCN élit le secrétaire général. En 2018, il se réunira le jeudi 26 avril de façon à ce que le nouveau dirigeant de la centrale, qui sera très probablement Pascal Pavageau, actuel numéro deux et seul candidat, puisse s’adresser à l’ensemble des délégués des syndicats..."
(http://social.blog.lemonde.fr/)
Nous serions très intéressé de connaitre le point de vue de la direction du POID sur la question épineuse de la démocratie à FO.
Après tout vous ne pouvez qu'être particulièrement bien placés, puisque de longue date vous faites de l'entrisme dans cette bureaucratie syndicale, qui doit bien être un peu ouvrière, même si elle est un peu bourgeoise aussi, puisque c'est là et nul part ailleurs, que des grands trotskystes comme vous, vous sévissez !
On t'écoutes camarade Barnum. Quelle est la différence entres Kim Jung Un et JC Mailly ?
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Encore une fois pas de bol, Eninel, ce sont justement les apprentis bureaucrates du POI, tous responsables syndicaux bien au chaud dans l'appareil, qui ont exclu D.Gluckstein et ses camarades !!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Inspire toi plutôt du texte ci-dessous:
C’est la guerre : comment ne pas la perdre ?
Lundi 26 février : au journal télévisé, le Premier ministre se veut rassurant. Il veut dissiper l’effet désastreux des images montrant Macron hurlant contre les agriculteurs et les cheminots au Salon de l’agriculture.
L’enjeu est considérable, car c’est une guerre que le gouvernement déclenche pour liquider la SNCF.
Macron joue gros. Certes, il a derrière lui l’Union européenne, la classe capitaliste avec la puissance de ses médias déchaînés. « Le gouvernement lance la bataille du rail », titre Le Figaro. « Macron, SNCF, chômage, formation : Macron sur tous les fronts », titrent Les Échos. Et L’Express se réjouit : « C’est la fin des cheminots. » Vocabulaire guerrier. Tous unis derrière lui, mais à une condition : il doit réussir.
C’est la guerre. Mais rien ne dit que les travailleurs soient condamnés à la perdre.
Comment ? C’est toute la question de l’unité des rangs ouvriers qui est posée.
Être unis, cela implique de ne pas se laisser diviser.
Ne pas se laisser diviser sur les mots d’ordre : en réalité il ne peut y avoir qu’un objectif, le retrait de la réforme Macron-Spinetta (et donc, l’arrêt des privatisations, le retour au statut et à l’entreprise publique, la renationalisation, le retour au monopole).
Ne pas se laisser diviser sur les dates, les formes d’action, les journées d’action saute-moutons qui dispersent : c’est la grève pour faire plier le gouvernement qui est à l’ordre du jour.
Ne pas se laisser diviser entre cheminots qui conserveraient leur statut et futurs cheminots qui n’y auraient plus droit : comme si la classe ouvrière pouvait se désintéresser du sort de ses propres enfants !
Ne pas se laisser diviser entre travailleurs-usagers des transports et travailleurs qui les font rouler : comme si ce n’était pas un même projet qui veut supprimer des milliers de kilomètres de lignes, augmenter les tarifs des voyageurs et liquider le statut des cheminots !
Ne pas se laisser diviser par des arguments fallacieux du type de la « dette trop lourde de la SNCF » : comme si ce n’était pas l’État qui avait créé cette dette, et qui en est donc le seul responsable !
Ne pas se laisser diviser entre prétendus « privilégiés » qui devraient renoncer à leurs « avantages » et d’autres travailleurs qui n’en bénéficient pas : a-t-on vu une seule fois la remise en cause d’acquis d’une catégorie de salariés améliorer la situation d’autres catégories ?
Ne pas se laisser diviser par la « concertation » dans laquelle le gouvernement veut piéger les organisations syndicales et les lier à sa contre-réforme : quand on est en guerre, on ne se concerte pas avec l’ennemi, on serre les rangs, on constitue un seul front et on part au combat pour gagner dans l’unité.
À cette condition, dans la guerre qui s’engage, les cheminots, unis avec leurs organisations sur leurs revendications, peuvent imposer le retrait du plan Macron-Spinetta et souder autour d’eux l’unité de tous les travailleurs, du public et du privé.
Car, pour tous, l’enjeu est d’en finir avec Macron, sa politique, son gouvernement, pour la reconquête de la démocratie, des droits et des services publics.
Editorial de La Tribune des travailleurs n°128 (28 février 2018)
Lisez toutes les informations concernant la contre-réforme de la SNCF dans La Tribune des travailleurs. Prenez contact avec le POID.
C’est la guerre : comment ne pas la perdre ?
Lundi 26 février : au journal télévisé, le Premier ministre se veut rassurant. Il veut dissiper l’effet désastreux des images montrant Macron hurlant contre les agriculteurs et les cheminots au Salon de l’agriculture.
L’enjeu est considérable, car c’est une guerre que le gouvernement déclenche pour liquider la SNCF.
Macron joue gros. Certes, il a derrière lui l’Union européenne, la classe capitaliste avec la puissance de ses médias déchaînés. « Le gouvernement lance la bataille du rail », titre Le Figaro. « Macron, SNCF, chômage, formation : Macron sur tous les fronts », titrent Les Échos. Et L’Express se réjouit : « C’est la fin des cheminots. » Vocabulaire guerrier. Tous unis derrière lui, mais à une condition : il doit réussir.
C’est la guerre. Mais rien ne dit que les travailleurs soient condamnés à la perdre.
Comment ? C’est toute la question de l’unité des rangs ouvriers qui est posée.
Être unis, cela implique de ne pas se laisser diviser.
Ne pas se laisser diviser sur les mots d’ordre : en réalité il ne peut y avoir qu’un objectif, le retrait de la réforme Macron-Spinetta (et donc, l’arrêt des privatisations, le retour au statut et à l’entreprise publique, la renationalisation, le retour au monopole).
Ne pas se laisser diviser sur les dates, les formes d’action, les journées d’action saute-moutons qui dispersent : c’est la grève pour faire plier le gouvernement qui est à l’ordre du jour.
Ne pas se laisser diviser entre cheminots qui conserveraient leur statut et futurs cheminots qui n’y auraient plus droit : comme si la classe ouvrière pouvait se désintéresser du sort de ses propres enfants !
Ne pas se laisser diviser entre travailleurs-usagers des transports et travailleurs qui les font rouler : comme si ce n’était pas un même projet qui veut supprimer des milliers de kilomètres de lignes, augmenter les tarifs des voyageurs et liquider le statut des cheminots !
Ne pas se laisser diviser par des arguments fallacieux du type de la « dette trop lourde de la SNCF » : comme si ce n’était pas l’État qui avait créé cette dette, et qui en est donc le seul responsable !
Ne pas se laisser diviser entre prétendus « privilégiés » qui devraient renoncer à leurs « avantages » et d’autres travailleurs qui n’en bénéficient pas : a-t-on vu une seule fois la remise en cause d’acquis d’une catégorie de salariés améliorer la situation d’autres catégories ?
Ne pas se laisser diviser par la « concertation » dans laquelle le gouvernement veut piéger les organisations syndicales et les lier à sa contre-réforme : quand on est en guerre, on ne se concerte pas avec l’ennemi, on serre les rangs, on constitue un seul front et on part au combat pour gagner dans l’unité.
À cette condition, dans la guerre qui s’engage, les cheminots, unis avec leurs organisations sur leurs revendications, peuvent imposer le retrait du plan Macron-Spinetta et souder autour d’eux l’unité de tous les travailleurs, du public et du privé.
Car, pour tous, l’enjeu est d’en finir avec Macron, sa politique, son gouvernement, pour la reconquête de la démocratie, des droits et des services publics.
Editorial de La Tribune des travailleurs n°128 (28 février 2018)
Lisez toutes les informations concernant la contre-réforme de la SNCF dans La Tribune des travailleurs. Prenez contact avec le POID.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:
C’est la guerre : comment ne pas la perdre ?
Ne pas se laisser diviser par la « concertation » dans laquelle le gouvernement veut piéger les organisations syndicales et les lier à sa contre-réforme : quand on est en guerre, on ne se concerte pas avec l’ennemi, on serre les rangs, on constitue un seul front et on part au combat pour gagner dans l’unité.
Bien ! Mais concrètement comment on peut obliger les représentants syndicaux à quitter les séances de concertations bidons, sans immédiatement faire de l'agitation autours du mot ordre de la mise sur pied de comités de grèves de bas en haut ... le plus vite possible ?
Seul un comité central des cheminots va avoir la puissance politique de discipliner un peu les bureaucrates syndicaux, qui décidément ont du mal à se rendre à l'évidence que Macron veut leur casser les reins à eux aussi !
Pourquoi ne le faites vous pas au POID ?
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
J'ai parfois l'impression d'avoir à faire à un novice en politique !! Les comités de grève ne peuvent préexister la grève elle-même et les militants du POID agissent dans les organisations comme en dehors pour créer les conditions du Front unique .
"Ne pas se laisser diviser sur les mots d’ordre : en réalité il ne peut y avoir qu’un objectif, le retrait de la réforme Macron-Spinetta (et donc, l’arrêt des privatisations, le retour au statut et à l’entreprise publique, la renationalisation, le retour au monopole).
Ne pas se laisser diviser sur les dates, les formes d’action, les journées d’action saute-moutons qui dispersent : c’est la grève pour faire plier le gouvernement qui est à l’ordre du jour".
"Ne pas se laisser diviser sur les mots d’ordre : en réalité il ne peut y avoir qu’un objectif, le retrait de la réforme Macron-Spinetta (et donc, l’arrêt des privatisations, le retour au statut et à l’entreprise publique, la renationalisation, le retour au monopole).
Ne pas se laisser diviser sur les dates, les formes d’action, les journées d’action saute-moutons qui dispersent : c’est la grève pour faire plier le gouvernement qui est à l’ordre du jour".
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:
Les comités de grève ne peuvent préexister la grève elle-même
Étonnant cette affirmation ! Il me semblait bien pourtant que les comités de fêtes, en vue de préparer et réussir une fête, était bien en amont des fêtes, ils préexistaient avant.
Si immédiatement, ce weekend par exemple, les directions NPA LO POI POID, pourquoi pas FI, se réunissaient et décidaient une campagne d'agitation sur la quinzaine qui vient, par tracts , autours de l'idée de proposer aux cheminots et à leurs représentants syndicaux, ceux qui veulent se battre, de proposer la constitution de comités de grèves et leurs fédérations dans un comité central et national, le 22 mars, comme dirait l'autre cela ne serait plus à faire.
Une petite quinzaine pour que les militants révolutionnaires et le temps d'expliquer à leurs collègues les plus combatifs, les tenants et les aboutissants de la mise en place de comités, ce ne serait pas du luxe.
Mais encore faut-il que chez les dirigeants trotskystes, ou se présentant comme tels, chez les insoumis, ou se présentant comme tels, on se mettent un peu à la manœuvre.
Si ils laissent toute latitude aux directions syndicales cheminots et aux centrales, à diriger le mouvement, alors ils n'auront aucun droit à émettre la moindre critique après coup.
Non ?
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Faut-il encore que les AG décident de la grève et donc de constituer des comités de grève pour l'organiser, la diriger et, si possible, l'étendre !
Les comités de grève ne peuvent être suspendus en l'air, ils ont besoin d'avoir la grève comme support pour avoir une raison d'être....sinon on parle de comités d'action... Je te rappelle qu'en 1968 seuls les trotskystes de l'OCI combattaient pour le Comité central de grève et que seule la région nantaise verra se constituer, à leur initiative, un comité régional de grève.
Mais, ôte moi d'un doute, je croyais qu'on était dans une période plus proche du fascisme que d'une situation révolutionnaire ? Tu me diras que seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis !! Et la France insoumise à son tour reçoit ton onction après tout ce que tu as pu dire sur Mélenchon, contre la campagne du POID pour une candidature d'unité Mélenchon-Hamon.
Nombre de groupes, cellules, sections.... PCF, FI, Hamon, ex-PS , militants de base NPA... préparent avec nous la manifestation nationale du 13mai, pour l'unité afin d'en finir au plus vite avec Macron.
Les comités de grève ne peuvent être suspendus en l'air, ils ont besoin d'avoir la grève comme support pour avoir une raison d'être....sinon on parle de comités d'action... Je te rappelle qu'en 1968 seuls les trotskystes de l'OCI combattaient pour le Comité central de grève et que seule la région nantaise verra se constituer, à leur initiative, un comité régional de grève.
Mais, ôte moi d'un doute, je croyais qu'on était dans une période plus proche du fascisme que d'une situation révolutionnaire ? Tu me diras que seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis !! Et la France insoumise à son tour reçoit ton onction après tout ce que tu as pu dire sur Mélenchon, contre la campagne du POID pour une candidature d'unité Mélenchon-Hamon.
Nombre de groupes, cellules, sections.... PCF, FI, Hamon, ex-PS , militants de base NPA... préparent avec nous la manifestation nationale du 13mai, pour l'unité afin d'en finir au plus vite avec Macron.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Camarade Barnum, pour ta gouverne, parce que manifestement ton organisation ne t'instruit en rien :
Il ne faut surtout pas sous estimé le communiqué du gouvernement de cette semaine :
"L’exécutif va maintenir un «rythme dense» de réformes
(Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 28/02/2018)
« …Le couple exécutif entend poursuivre son train de réformes au même rythme « dense », a prévenu aujourd’hui le porte-parole du gouvernement, deux jours après la présentation de la réforme de la SNCF et avant le « big bang » de la formation professionnelle promis pour la semaine prochaine.
« A ceux qui souhaiteraient que le rythme se ralentisse ou trouvent que trop de choses se lancent en même temps : le rythme est dense, il est parfaitement assumé par le président et l’ensemble du gouvernement sous l’autorité du premier ministre », a dit Benjamin Griveaux à l’issue du conseil des ministres.
« C’est un agenda de modernisation du pays, d’émancipation et de responsabilisation, ce ne sont pas des réformes à la petite semaine, des ajustements du modèle que nous avons pu connaître dans les décennies passées mais bien des transformations profondes », a-t-il ajouté… ».
La bourgeoisie française sent le vent du boulet lui arriver en pleine poire: sa dette astronomique à un moment où les taux remontent, une Europe capitaliste sous la menace d'une moindre élection en Italie, des marchés financiers boursouflés au point de rompre, maintenant les mesures protectionnistes US etc.
La seule tactique possible qu'elle croit apte à lui éviter le pire est d'abaisser radicalement le prix de la force de travail dans le pays, rentrer carrément dans le choux du prolétariat.
La réforme SNCF est un élément dans cette vaste stratégie offensive. Un peu plus tôt, un peu plus tard, face à cette politique, va se dresser la jeunesse et le prolétariat travaillant en France. Si par malheur les organisations qui se réclament du socialisme ( la tienne par exemple ) n'assumaient pas leur responsabilité historique, la punition sera le fascisme.
Désolé de te le dire, mais vu votre politique de faux semblant nous sommes beaucoup plus proche du fascisme que du socialisme.
Tu nous dis:
"Faut-il encore que les AG décident de la grève"
Mais où as-tu vu un jour que les AG décidaient de la grève, crétin que tu es, à répéter sans réfléchir les mensonges des bureaucrates syndicaux, faisant croire que les travailleurs isolés peuvent avoir une moindre influence sur leur mouvement.
Si les bureaucrates ( et hélas les gauchistes ) parlent de gréves reconductibles par les AG, plutôt que de grèves illimitées, c'est justement pour couillonner les travailleurs. L'astuce consiste à déposer un préavis, et au fur et à mesure des jours, laisser les secteurs les plus indécis voter démocratiquement la reprise du travail, minant ainsi la détermination des secteurs les plus solides et les plus décidés.
C'est l'atomisation en germe de tout mouvement de contestation.
"Les comités de grève ne peuvent être suspendus en l'air"
Mais qui te parles à l'étape actuelle de constituer des comités de grèves fictifs ? Personnellement j'appelle mes camarades à la base des organisations d’extrême gauche à pousser leur direction à diffuser des tracts proposant la constitution de ces comités. Ni plus ni moins. Le POID comme les autres ne le font pas. Evidemment ils veulent laisser la direction des opérations aux appareils syndicaux. Ils ne les critiquent pas lorsqu'ils font preuve d'opportunisme à aller discuter le bout de gras avec le gouvernement. Ils ne préviennent pas les travailleurs des sales coups qu'ils nous préparent avec leurs grèves tournantes, et ne cherchent surtout pas à mettre en place un comité central qui leur prendrait la direction du mouvement. Ils ne font rien .
"Et la France insoumise à son tour reçoit ton onction après tout ce que tu as pu dire sur Mélenchon"
Mauvaise foi quand tu nous tiens ! J'ai toujours fait une distinction entre le camelot Mélenchon et sa petite bande de pirates, et la base de la FI; comme d'ailleurs je fais une distinction entre toi et ta direction de renégats du trotskysme. Cherche sur le forum et prends moi à défaut sur ce point.
Camarade Barnum arrêtes tes bêtises s'il te plait, nous parlons de choses gravissimes là, pas d'une dernière partie de pêche désolante et de l'avenir d'une association de pêcheurs à la ligne faisant preuve de carences chroniques et pathétiques.
Devant nous il y a des guerres, des krachs et une bourgeoisie qui ne peut que se radicaliser.
Toi, moi et des millions et des millions de travailleurs, nous sommes menacés d'une catastrophe inouïe, si nous ne trouvons pas le moyen de reprendre aux crapules actuelles, des militants réformistes plus ou moins liés au PS et PCF, les syndicats et leurs appareils bureaucratiques, les faire fonctionner à notre avantage et pour le socialisme.
"Nombre de groupes, cellules, sections.... PCF, FI, Hamon, ex-PS , militants de base NPA... préparent avec nous la manifestation nationale du 13mai "
Oui bien, mais avant le 13 mai il y a le 22 mars, et vous serez coupables si à ces militants cités vous ne leur tenez pas deux mots, quant à cette histoire de comités ouvriers qu'il faut mettre en place avant qu'il ne soit trop tard.
Le premier groupe d'extrême gauche qui ouvertement popularisera dans la classe la politique des comités ouvriers, va être la force qui va réussir à construire le parti ouvrier révolutionnaire.
Il ne faut surtout pas sous estimé le communiqué du gouvernement de cette semaine :
"L’exécutif va maintenir un «rythme dense» de réformes
(Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 28/02/2018)
« …Le couple exécutif entend poursuivre son train de réformes au même rythme « dense », a prévenu aujourd’hui le porte-parole du gouvernement, deux jours après la présentation de la réforme de la SNCF et avant le « big bang » de la formation professionnelle promis pour la semaine prochaine.
« A ceux qui souhaiteraient que le rythme se ralentisse ou trouvent que trop de choses se lancent en même temps : le rythme est dense, il est parfaitement assumé par le président et l’ensemble du gouvernement sous l’autorité du premier ministre », a dit Benjamin Griveaux à l’issue du conseil des ministres.
« C’est un agenda de modernisation du pays, d’émancipation et de responsabilisation, ce ne sont pas des réformes à la petite semaine, des ajustements du modèle que nous avons pu connaître dans les décennies passées mais bien des transformations profondes », a-t-il ajouté… ».
La bourgeoisie française sent le vent du boulet lui arriver en pleine poire: sa dette astronomique à un moment où les taux remontent, une Europe capitaliste sous la menace d'une moindre élection en Italie, des marchés financiers boursouflés au point de rompre, maintenant les mesures protectionnistes US etc.
La seule tactique possible qu'elle croit apte à lui éviter le pire est d'abaisser radicalement le prix de la force de travail dans le pays, rentrer carrément dans le choux du prolétariat.
La réforme SNCF est un élément dans cette vaste stratégie offensive. Un peu plus tôt, un peu plus tard, face à cette politique, va se dresser la jeunesse et le prolétariat travaillant en France. Si par malheur les organisations qui se réclament du socialisme ( la tienne par exemple ) n'assumaient pas leur responsabilité historique, la punition sera le fascisme.
Désolé de te le dire, mais vu votre politique de faux semblant nous sommes beaucoup plus proche du fascisme que du socialisme.
Tu nous dis:
"Faut-il encore que les AG décident de la grève"
Mais où as-tu vu un jour que les AG décidaient de la grève, crétin que tu es, à répéter sans réfléchir les mensonges des bureaucrates syndicaux, faisant croire que les travailleurs isolés peuvent avoir une moindre influence sur leur mouvement.
Si les bureaucrates ( et hélas les gauchistes ) parlent de gréves reconductibles par les AG, plutôt que de grèves illimitées, c'est justement pour couillonner les travailleurs. L'astuce consiste à déposer un préavis, et au fur et à mesure des jours, laisser les secteurs les plus indécis voter démocratiquement la reprise du travail, minant ainsi la détermination des secteurs les plus solides et les plus décidés.
C'est l'atomisation en germe de tout mouvement de contestation.
"Les comités de grève ne peuvent être suspendus en l'air"
Mais qui te parles à l'étape actuelle de constituer des comités de grèves fictifs ? Personnellement j'appelle mes camarades à la base des organisations d’extrême gauche à pousser leur direction à diffuser des tracts proposant la constitution de ces comités. Ni plus ni moins. Le POID comme les autres ne le font pas. Evidemment ils veulent laisser la direction des opérations aux appareils syndicaux. Ils ne les critiquent pas lorsqu'ils font preuve d'opportunisme à aller discuter le bout de gras avec le gouvernement. Ils ne préviennent pas les travailleurs des sales coups qu'ils nous préparent avec leurs grèves tournantes, et ne cherchent surtout pas à mettre en place un comité central qui leur prendrait la direction du mouvement. Ils ne font rien .
"Et la France insoumise à son tour reçoit ton onction après tout ce que tu as pu dire sur Mélenchon"
Mauvaise foi quand tu nous tiens ! J'ai toujours fait une distinction entre le camelot Mélenchon et sa petite bande de pirates, et la base de la FI; comme d'ailleurs je fais une distinction entre toi et ta direction de renégats du trotskysme. Cherche sur le forum et prends moi à défaut sur ce point.
Camarade Barnum arrêtes tes bêtises s'il te plait, nous parlons de choses gravissimes là, pas d'une dernière partie de pêche désolante et de l'avenir d'une association de pêcheurs à la ligne faisant preuve de carences chroniques et pathétiques.
Devant nous il y a des guerres, des krachs et une bourgeoisie qui ne peut que se radicaliser.
Toi, moi et des millions et des millions de travailleurs, nous sommes menacés d'une catastrophe inouïe, si nous ne trouvons pas le moyen de reprendre aux crapules actuelles, des militants réformistes plus ou moins liés au PS et PCF, les syndicats et leurs appareils bureaucratiques, les faire fonctionner à notre avantage et pour le socialisme.
"Nombre de groupes, cellules, sections.... PCF, FI, Hamon, ex-PS , militants de base NPA... préparent avec nous la manifestation nationale du 13mai "
Oui bien, mais avant le 13 mai il y a le 22 mars, et vous serez coupables si à ces militants cités vous ne leur tenez pas deux mots, quant à cette histoire de comités ouvriers qu'il faut mettre en place avant qu'il ne soit trop tard.
Le premier groupe d'extrême gauche qui ouvertement popularisera dans la classe la politique des comités ouvriers, va être la force qui va réussir à construire le parti ouvrier révolutionnaire.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
En l'occurrence, le crétin c'est toi car les deux grèves générales, en 1936 et 1968, sont parties de la base, des AG locales s'étendant, d'entreprises en entreprises, comme une traînée de poudre et s'imposant aux bureaucraties syndicales!
La grève illimitée part TOUJOURS de la base, JAMAIS des directions syndicales!! Seul le Front unique à la base peut imposer le Front unique au sommet!
Par contre, la grève reconductible, entreprise par entreprise, secteur par secteur, est le meilleur moyen pour aider les bureaucrates à disloquer la grève et d"ailleurs elle est notamment proposée par les militants du NPA ou de LO pour éviter justement l'affrontement avec les appareils et donc à capituler devant eux! La grève reconductible est l'instrument de dislocation de la grève générale.
Et toi, tu as les yeux rivés sur l'initiative des appareils, le 22 mars, conçu par eux comme un "fameux temps fort" (même si ça peut se retourner en son contraire!), au lieu de partir du mouvement des masses, des milliers de grèves "locales" et des comités politiques pour l'unité que nous constituons sur la ligne "1 an, Macron, ça suffit!", cf Trotsky en 1935-36 avec les comités d'action, conçus justement pour "briser la résistance des appareils" et imposer le Front unique, comités d'action qu'il ne confondaient pas avec les comités de grève, les premiers combattant pour le Front unique, les seconds réalisant le Front unique!
Je crois qu'il faut te replonger dans les enseignements d'une politique trotskyste!
Chasser Macron et la politique du capital financier, pour un Gouvernement ouvrier et une politique ouvrière (en voir justement les différents aspects dans "la Tribune des travailleurs") et, pour cela, construire un réel parti ouvrier!
La grève illimitée part TOUJOURS de la base, JAMAIS des directions syndicales!! Seul le Front unique à la base peut imposer le Front unique au sommet!
Par contre, la grève reconductible, entreprise par entreprise, secteur par secteur, est le meilleur moyen pour aider les bureaucrates à disloquer la grève et d"ailleurs elle est notamment proposée par les militants du NPA ou de LO pour éviter justement l'affrontement avec les appareils et donc à capituler devant eux! La grève reconductible est l'instrument de dislocation de la grève générale.
Et toi, tu as les yeux rivés sur l'initiative des appareils, le 22 mars, conçu par eux comme un "fameux temps fort" (même si ça peut se retourner en son contraire!), au lieu de partir du mouvement des masses, des milliers de grèves "locales" et des comités politiques pour l'unité que nous constituons sur la ligne "1 an, Macron, ça suffit!", cf Trotsky en 1935-36 avec les comités d'action, conçus justement pour "briser la résistance des appareils" et imposer le Front unique, comités d'action qu'il ne confondaient pas avec les comités de grève, les premiers combattant pour le Front unique, les seconds réalisant le Front unique!
Je crois qu'il faut te replonger dans les enseignements d'une politique trotskyste!
Chasser Macron et la politique du capital financier, pour un Gouvernement ouvrier et une politique ouvrière (en voir justement les différents aspects dans "la Tribune des travailleurs") et, pour cela, construire un réel parti ouvrier!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit:pour cela, construire un réel parti ouvrier!
De ta propre plume qui ne sera donc pas révolutionnaire !
Joue pas avec ton père tu vas finir par te faire mal !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
Une fois encore, incapable de répondre sur le fond sur la question de la grève générale, du Front unique à la base, etc...
Eh oui, je n'ai pas dit non plus Gouvernement ouvrier REVOLUTIONNAIRE, ni politique ouvrière Révolutionnaire !!! Trotsky non plus!!
Cela va de soi....Seuls les impuissant ont besoin de se bercer de mots!
Eh oui, je n'ai pas dit non plus Gouvernement ouvrier REVOLUTIONNAIRE, ni politique ouvrière Révolutionnaire !!! Trotsky non plus!!
Cela va de soi....Seuls les impuissant ont besoin de se bercer de mots!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: A bas le syndicalisme collaboration de classe !
barnum a écrit: Seuls les impuissant ont besoin de se bercer de mots!
Si tu le dis !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
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