Islamophobie
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Re: Islamophobie
Etats-Unis : un vendeur d’armes appelle à interdire aux musulmans l’accès aux magasins d’armurerie
http://oumma.com/221147/etats-unis-un-vendeur-darmes-appelle-a-interdire-aux-
Il n’a pas affiché « interdit aux musulmans » sur la devanture de son magasin d’armurerie, mais c’est tout comme…
Andy Hallinan, un vendeur d’armes américain, a dégainé le premier sur Youtube quelques jours à peine après la tuerie de Chattanooga, où quatre Marines ont péri sous les balles de Mohammad Youssuf, lâchant dans un décor dominé par le très contesté drapeau des Confédérés, symbole du racisme et de l’esclavage pour nombre de ses concitoyens, et désormais entaché de la folie meurtrière de Dylan Roof, ce jeune suprémaciste blanc accusé de « terrorisme intérieur » pour avoir fait couler le sang, le 17 juin dernier, dans l’Eglise Emanuel de Charleston : « Je n'armerai pas, ni n'entraînerai ceux qui veulent faire du mal à mes chers patriotes».
Tirant à boulets rouges sur l’islam et ceux qui lui vouent un culte, sur une musique d’ambiance étonnamment douce qui contraste avec la virulence de son cri de guerre, Andy Hallinan, l’homme qui a la gâchette et la calomnie faciles, se livre à un périlleux numéro d’équilibriste, niant être raciste, en dépit de l’étendard dont il se fait le porte-drapeau, et être un fauteur de troubles, malgré un nationalisme exacerbé et sa volonté revendiquée haut et fort de faire de son commerce une « muslim-free zone »…
«Je ne brandis pas ce drapeau parce que je suis raciste, car je ne le suis pas», affirme-t-il, en n’abusant que lui-même… Et de poursuivre : « Le racisme avait presque disparu en Amérique avant qu'Obama n'arrive au pouvoir. Maintenant on nous dit que dès qu'un policier blanc tire sur un noir, c'est du racisme. Ne croyez pas ces mensonges».
Extériorisant un patriotisme revanchard qui appelle à tout, sauf à fumer le calumet de la paix, Andy Hallinan a déclaré la guerre à l’islam et bat le rappel des troupes à seule fin de faire parler les armes. « Les autorités vous disent que l'islam est une religion pacifique, pleine de tolérance, d'amour et d'espoir. Ne croyez pas ces mensonges », tempête-t-il, avant de renchérir : « Nous sommes en guerre, patriotes, non seulement contre l'islamisme extrémiste, mais aussi contre l'extrême politiquement correct».
Aux armes, citoyens, harangue-t-il devant l’objectif de sa caméra qui n’en a pas raté une miette : «Armez-vous, entraînez-vous, et portez vos armes quotidiennement », exhorte-t-il, en allant jusqu’à proposer des cours gratuits aux patriotes de sa trempe.
Les musulmans sont dans sa ligne de mire, mais c’est lui qui se retrouve aujourd'hui dans le viseur du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), Andy Hallinan, le vendeur d’armes, a fini par se tirer une balle dans le pied à vouloir tirer plus vite que son ombre… En effet, scandalisé par la violence de son incitation à la haine et de ses appels pousse-au-crime à faire des musulmans des clients indésirables dans les armureries, le CAIR a immédiatement saisi la justice pour violation de la loi fédérale en vigueur, et notamment du Civil Rights Act de 1964, qui interdit la discrimination reposant sur la race, la couleur, la religion, le sexe où l'origine.
En fâcheuse posture et craignant d’être dans le collimateur des juges, Andy Hallinan a ravalé sa fierté, son venin et rengainé ses colts, nuançant soudainement ses propos sur CNN, même si leurs forts relents islamophobes empestent toujours autant : « Je ne refuse pas des armes aux musulmans qui lisent le Coran, je refuse des armes aux musulmans qui croient au Coran littéralement et veulent établir un califat, un ordre mondial et tuent les mécréants qui ne croient pas», a-t-il déclaré. «La grande majorité des musulmans sont des Américains pacifiques et normaux», a-t-il également concédé à contre-coeur, sous le tollé général, comme s'il avait un pistolet sur la tempe…
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
Birmanie : silence, on persécute les Rohingyas !
Par : Afrique Asie
Publié le : 28/05/15
Cela fait des dizaines d’années que les autorités, mais aussi les Birmans, persécutent le peuple des Rohingyas, minorité musulmane de Birmanie, ces « illégaux à la peau noire » rejetés et réprimés, apatrides dans leur propre pays. Ces persécutions n’ont pas l’heur d’émouvoir les investisseurs et gouvernements occidentaux, pétrole et autres ressources obligent. Depuis la dissolution de la junte en mars 2011, l’Union européenne, les États-Unis, la Banque mondiale, la Chine et d’autres ont adopté une politique diplomatique et d’investissements qui ne s’embarrasse pas de mauvaise conscience à l’égard de la situation de ce peuple, considéré par l’Onu comme « l’une des minorités les plus persécutées de la planète ». Il aura fallu le drame des milliers de réfugiés errant en mer d’Adaman (avec des Bangladais) à la recherche d’une terre d’asile, là encore rejetés par les pays riverains asiatiques, pour que la communauté internationale commence à ouvrir les yeux.
Pourtant, depuis plusieurs années, de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme tentent d’attirer l’attention sur le « nettoyage ethnique » et les « crimes contre l’humanité » perpétrés par les forces de sécurité birmanes. Dans le Rapport mondial 2015 de Human Rights Watch (HRW) on peut lire : « La répression systématique de l’ethnie musulmane des Rohingyas dans l’État d’Arakan s’est poursuivie à l’encontre de 140 000 déplacés internes rohingyas chassés de leurs maisons au cours des violences de 2012 […] Tous les Rohingyas se voient refuser la citoyenneté en vertu de la loi sur la citoyenneté de 1982. […] Le nombre de Rohingyas fuyant l’État d’Arakan par la route a considérablement augmenté en 2014, les estimations suggérant que 50 000 à 100 000 individus ont fui depuis début 2013, principalement pour la Malaisie » où ceux qui ne sont pas renvoyés sont envoyés dans des camps de détention.
Outre la question des Rohingyas, la Birmanie reste confrontée au conflit armé avec certains groupes ethniques, des dizaines de milliers de civils fuyant les violences militaires et les bombardements de régions à forte population. « Les personnes déplacées dans les zones contrôlées par le gouvernement risquent d’être arrêtées et torturées arbitrairement », peut-on lire dans le rapport.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
L'agression d'une femme en maillot de bain par quatre jeunes filles a été une fois de plus l'occasion pour la fachosphère et tous les islamophobes de droite et de gauche (notamment SOS racisme) de se précipiter avant même d'être informé sérieusement pour stigmatiser les Musulmans. Il apparait pourtant que ce fait divers somme toute mineur n'a aucune connotation religieuse, mais le mal est fait...
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/07/26/l-agression-d-une-jeune-femme-dans-un-parc-a-reims-enflamme-les-reseaux-sociaux_4699350_1653578.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Islamophobie
http://oumma.com/221162/abercrombie-fitch-condamnee-a-verser-25-000-dollars-d
Abercrombie & Fitch condamnée à verser 25 000 dollars de dommages et intérêts à une jeune femme voilée
dimanche 26 juillet 2015
La Cour suprême des Etats-Unis vient de porter le coup de grâce à Abercrombie & Fitch, la marque américaine de prêt-à-porter dont l’image est désormais entachée de ses discriminations à l’embauche à répétition, la condamnant à verser 25 000 dollars (environ 23 000 euros) de dommages et intérêts à Samantha Elauf, cette justiciable qui a eu raison de s’armer de courage, pendant sept longues années mouvementées de procédure, pour dénoncer l’ostracisme anti-voile dont elle a été victime en 2008, à Tulsa, dans l’Oklahoma.
L’endurance et l’opiniâtreté à toute épreuve de cette ex-postulante à un poste de vendeuse, refoulée sans ménagement il y a plus de sept ans, alors qu’elle était tout juste âgée de 17 ans, ont fini par triompher d’une enseigne qui se croyait toute-puissante, de sa politique de recrutement de plus en plus décriée, et de ses exigences esthétiques et vestimentaires très controversées.
Autant de bien vilains défauts, pour ne pas dire de véritables casseroles, devenus la marque de fabrique d’Abercrombie & Fitch, contre lesquels s’insurgent pas moins de 62 000 employés californiens qui vont prochainement traîner ses responsables à nouveau devant les tribunaux. Leurs griefs ? Etre contraints de revêtir des vêtements aux couleurs de la marque, en puisant dans leurs propres deniers pour les acquérir…
"La persistance de Samantha Elauf a fait une grande partie de ce succès", a déclaré Veronica Laizure, une avocate des droits civiques mandatée par le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) de l’Oklahoma, dans un entretien accordé le 22 juillet au quotidien Tulsa World.
Tout au long de ce procès fleuve et de ses moult rebondissements, Samantha Elauf a pu compter sur le soutien sans faille de la Chambre de commerce et d'autres groupes d'affaires des États-Unis, mais aussi et surtout de l’Agence gouvernementale pour l’égalité devant l’emploi (EEOC) qui, forte de cette victoire entrée dans les annales judiciaires américaines, encourage plus que jamais à venir lui signaler, ou à toute autre organisation oeuvrant pour les droits civiques, la moindre discrimination dont se rendent coupables des employeurs peu soucieux de la loi en vigueur.
Abercrombie & Fitch condamnée à verser 25 000 dollars de dommages et intérêts à une jeune femme voilée
dimanche 26 juillet 2015
La Cour suprême des Etats-Unis vient de porter le coup de grâce à Abercrombie & Fitch, la marque américaine de prêt-à-porter dont l’image est désormais entachée de ses discriminations à l’embauche à répétition, la condamnant à verser 25 000 dollars (environ 23 000 euros) de dommages et intérêts à Samantha Elauf, cette justiciable qui a eu raison de s’armer de courage, pendant sept longues années mouvementées de procédure, pour dénoncer l’ostracisme anti-voile dont elle a été victime en 2008, à Tulsa, dans l’Oklahoma.
L’endurance et l’opiniâtreté à toute épreuve de cette ex-postulante à un poste de vendeuse, refoulée sans ménagement il y a plus de sept ans, alors qu’elle était tout juste âgée de 17 ans, ont fini par triompher d’une enseigne qui se croyait toute-puissante, de sa politique de recrutement de plus en plus décriée, et de ses exigences esthétiques et vestimentaires très controversées.
Autant de bien vilains défauts, pour ne pas dire de véritables casseroles, devenus la marque de fabrique d’Abercrombie & Fitch, contre lesquels s’insurgent pas moins de 62 000 employés californiens qui vont prochainement traîner ses responsables à nouveau devant les tribunaux. Leurs griefs ? Etre contraints de revêtir des vêtements aux couleurs de la marque, en puisant dans leurs propres deniers pour les acquérir…
"La persistance de Samantha Elauf a fait une grande partie de ce succès", a déclaré Veronica Laizure, une avocate des droits civiques mandatée par le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) de l’Oklahoma, dans un entretien accordé le 22 juillet au quotidien Tulsa World.
Tout au long de ce procès fleuve et de ses moult rebondissements, Samantha Elauf a pu compter sur le soutien sans faille de la Chambre de commerce et d'autres groupes d'affaires des États-Unis, mais aussi et surtout de l’Agence gouvernementale pour l’égalité devant l’emploi (EEOC) qui, forte de cette victoire entrée dans les annales judiciaires américaines, encourage plus que jamais à venir lui signaler, ou à toute autre organisation oeuvrant pour les droits civiques, la moindre discrimination dont se rendent coupables des employeurs peu soucieux de la loi en vigueur.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
Agression à Reims, quel rapport avec l'islam ? Aucun, sauf que...
Rédigé par La Rédaction de Saphirnews| Lundi 27 Juillet 2015
Elle bronzait en maillot de bain dans le parc Léo Lagrange à Reims, elle s'est fait tabassée. L’histoire ainsi résumée fait grand bruit plusieurs jours après les faits survenus le 22 juillet, depuis qu’un lien fallacieux de « cause à effet » ait été fait avec l’islam.
Tout a commencé avec un article du quotidien local L’Union qui a révélé l’histoire samedi 25 juillet : celle d’une jeune femme de 21 ans tabassée par un groupe de cinq jeunes, âgées de 16 à 24 ans et « originaires de différents quartiers de la ville », parce qu’elle portait le bikini. Une « tenue légère jugée indécente en pareil endroit » et « contraire à sa morale et sa conception des bonnes mœurs » pour l’une des filles du groupe à l’origine du « lynchage » en groupe. Dans un premier temps, L’Union, sans usage du conditionnel, a alors parlé d’un « discours aux relents de police religieuse ».
Un emballement médiatique et politique
Dès la diffusion de l'article, la reprise de l'information dans la presse généraliste a été immédiate et les réseaux sociaux se sont enflammés avec le hashtag #jeportemonmaillotauParcLeo. La fachosphère fait ses choux gras de l'histoire mais pas que. Entre commentaires pleins de sous-entendus ou explicites visant l'islam, les hommes politiques ont été nombreux à avoir réagi sans connaître le fond de l’affaire. « Les agresseuses de la femme en maillot de bain n'ont qu'à se baigner sur la plage saoudienne de Vallauris. Là-bas l'Etat les chouchoutera... », a tweeté le vice-président du Front national Florian Philippot. Stéphane Ravier, maire FN à Marseille, a écrit : « À #Reims, une femme rouée de coups pour "port de maillot de bain" : la charia en bas d'chez soi, c'est maintenant ! » tandis qu'Eric Ciotti, étiqueté Les Républicains, dans le même style que la députée LR Valérie Boyer, tweete : « Agression inacceptable par laquelle on veut nous imposer un mode de vie qui n'est pas le notre. Intransigeance ! »
« La liberté de la femme, la régression de la liberté de la femme... Un scandale en 2015 », lâche Nadine Morano, avec une photo de Brigitte Bardot en bikini, la même postée en août 2014 pour fustiger le port du voile.. « Pour une fois silence remarquable des habituels défenseurs de la “liberté vestimentaire” », indique Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, comme un tacle aux organisations de lutte contre l'islamophobie.
Réaction tout aussi précipitée, SOS Racisme a aussitôt organisé un rassemblement en maillot de bain au parc Léo Lagrande. Moins d'une dizaine de personnes ont répondu à l’appel de l’association dimanche 26 juillet. Mais celle-ci a contribué à grossir médiatiquement l'affaire en incitant les internautes à poster des photos d'elles en maillot « pour dire non à une morale de l'oppression liberticide », suggérant par là que le mobile religieux était à l'origine de l'agression.
Comment un fait divers se transforme en affaire d’Etat
C’est pourtant une toute autre version de l’histoire qui se dessine. Le parquet de Reims a affirmé que « ni la victime ni les auteures des coups n’ont fait état, lors des auditions, d’un mobile religieux ou d’un mobile moral qui aurait déclenché l’altercation ».
L’une des membres du groupe témoigne sur BuzzFeed, après sa garde à vue et assure qu’il ne s’agissait pas d’un lynchage. « J’étais en effet avec trois amies et ma petite sœur mercredi vers 16h30, quand nous sommes allées au parc Léo Lagrange. Nous sommes passées devant trois filles en maillot de bain et j’ai juste dit à ma copine que si c’était moi, je n’oserais pas me mettre dans cette tenue. Mais j’ai dit ça car je suis complexée, absolument pas pour des questions religieuses ou morales. Je suis musulmane oui, mais tolérante », déclare celle qui est désormais convoquée en septembre devant la justice, avec ses camarades, pour « violences en réunion ».
« Lorsque l’une des trois filles m’a entendue parler, elle m’a interpellée pour me dire qu‘"avec mon physique, elle comprenait que je n’ose pas me mettre en maillot". Elle a également dit que j’étais grosse. Je suis allée vers elle pour lui donner une gifle, puis elle s’est battue avec mon amie. À partir de là, j’ai tout fait pour les séparer. Elles se sont battues seulement toutes les deux, avant que des témoins puis un policier en civil ne s’interposent », poursuit-elle. Si la victime a bien eu quatre jours d'incapacité totale de travail (ITT), son amie a également reçu un arrêt de travail de 10 jours.
Tout en réaffirmant son soutien à la victime, le maire (LR) Arnaud Robinet a déploré, dimanche 26 juillet dans un communiqué, les amalgames visant les musulmans. Il est « intolérable de stigmatiser une communauté ou une autre pour un acte commis par quelques uns et sans connaître le fond de cette affaire. J’en appelle à toutes les Rémoises et à tous les Rémois et leur demande de garder leur calme. Laissons la police et la justice faire leur travail ». Et laissons aussi l'islam tranquille, faire porter la toge du bouc émissaire est pénible pour les musulmans.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
Racisme : il menace son salarié, « espèce de musulman », de le décapiter
Rédigé par La Rédaction de Saphirnews| Mardi 21 Juillet 2015
La scène a été enregistrée dans une vidéo. A Hauconcourt, en Lorraine, il est 18h le 13 juillet, sur le parking d’une société franco-luxembourgeoise spécialisée dans les engins de nettoyage de voirie, lorsque Mustapha gare son camion au dépôt. Il croise alors son patron qui l'interpelle. Le ton monte très vite au point que des insultes racistes et des menaces de mort fusent selon Le Républicain Lorrain.
Dans une vidéo que le journal a pu visionner, le patron interrogeait son employé sur le nombre de mètres cubes présents dans la citerne. Quand Mustapha répond qu’il ne sait pas, la réponse du patron ne s'est pas faite attendre : « Vous ne le connaissez pas? Écoutez voir, si Manu (un autre employé, ndlr) vous dit 8 m3 … C’est la parole d’un Français, d’un Français ! Toi, t’es un Arabe. Et tu écoutes ce que je te dis, d’accord ? »]i
Il va plus loin : « Peut-être qu’un jour, c’est moi qui vais te décapiter, et que je vais mettre la tête sur un portail. Espèce de… musulman ! » Menacé de licenciement, le salarié, père de trois enfants, serait réduit à un avenir fait « de sandwiches »…
Contacté pour des explications, le patron a rejeté toutes les accusations en bloc. Pourtant, la vidéo parle contre lui. Dès le lendemain de l'agression, Mustapha, traumatisé, a porté plainte à l’hôtel de police de Metz pour insultes à caractère raciste. Le dossier est désormais entre les mains de son avocat et du parquet de Metz. Choqué et terriblement blessé, le salarié craint désormais pour l’avenir de sa famille. Il explique ne plus « pouvoir retourner là-bas. J’en cauchemarde la nuit. Mais il y a les enfants, c’est lui qui me paye… ». Un médecin a conclu à un syndrome dépressif, il est aujourd'hui en arrêt maladie.
Rédigé par La Rédaction de Saphirnews| Mardi 21 Juillet 2015
La scène a été enregistrée dans une vidéo. A Hauconcourt, en Lorraine, il est 18h le 13 juillet, sur le parking d’une société franco-luxembourgeoise spécialisée dans les engins de nettoyage de voirie, lorsque Mustapha gare son camion au dépôt. Il croise alors son patron qui l'interpelle. Le ton monte très vite au point que des insultes racistes et des menaces de mort fusent selon Le Républicain Lorrain.
Dans une vidéo que le journal a pu visionner, le patron interrogeait son employé sur le nombre de mètres cubes présents dans la citerne. Quand Mustapha répond qu’il ne sait pas, la réponse du patron ne s'est pas faite attendre : « Vous ne le connaissez pas? Écoutez voir, si Manu (un autre employé, ndlr) vous dit 8 m3 … C’est la parole d’un Français, d’un Français ! Toi, t’es un Arabe. Et tu écoutes ce que je te dis, d’accord ? »]i
Il va plus loin : « Peut-être qu’un jour, c’est moi qui vais te décapiter, et que je vais mettre la tête sur un portail. Espèce de… musulman ! » Menacé de licenciement, le salarié, père de trois enfants, serait réduit à un avenir fait « de sandwiches »…
Contacté pour des explications, le patron a rejeté toutes les accusations en bloc. Pourtant, la vidéo parle contre lui. Dès le lendemain de l'agression, Mustapha, traumatisé, a porté plainte à l’hôtel de police de Metz pour insultes à caractère raciste. Le dossier est désormais entre les mains de son avocat et du parquet de Metz. Choqué et terriblement blessé, le salarié craint désormais pour l’avenir de sa famille. Il explique ne plus « pouvoir retourner là-bas. J’en cauchemarde la nuit. Mais il y a les enfants, c’est lui qui me paye… ». Un médecin a conclu à un syndrome dépressif, il est aujourd'hui en arrêt maladie.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
http://www.slate.fr/story/104792/feminisme-cache-sexe-islamophobie-droite
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/07/26/l-agression-d-une-jeune-femme-dans-un-parc-a-reims-enflamme-les-reseaux-sociaux_4699350_1653578.htmlAprès la fausse affaire d'intégrisme anti maillot de bain à Reims démontée formellement par la justice et la police, de Gilles Clavreul à SOS racisme en passant par le FN Philippot, Morano ou Ciotti, il y a encore et toujours un vrai problème d'islamophobie dans la république française !
Encore une fois, la calomnie islamophobe va bon train. En effet contrairement à ce que la presse le Figaro en tête avait affirmé, selon la police et le parquet de Reims «ni la victime ni les auteures des coups n’ont fait état, lors des auditions, d’un mobile religieux ou d’un mobile moral qui aurait déclenché l’altercation».[...]
Dans un communiqué envoyé ce dimanche, le maire Arnaud Robinet réaffirme son soutien à la victime. Il poursuit "Par contre, il est également intolérable de stigmatiser une communauté ou une autre pour un acte commis par quelques-uns et sans connaître le fond de cette affaire. » [...]
Cela n'a pas empêché SOS racisme allant toujours plus loin dans la promotion du textile français, après la journée de la jupe, d'appeler à la journée du maillot. Mais l'association lucrative sans but emportée par sa haine vient de se ramasser un nouveau slip en appelant à la journée du maillot. Un bide ! 6 manifestants, 10 journalistes !
Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme quant à lui selon Le Monde a posté deux messages sans nuances : « Agression scandaleuse qui appelle des sanctions exemplaires #Reims », « Pour une fois silence remarquable des habituels défenseurs de la “liberté vestimentaire” », ce qui comme le dit le Monde "a accrédité la rumeur d’une agression sur fond de conflit religieux."
YB.
http://www.buzzfeed.com/davidperrotin/affaire-du-maillot-de-bain-a-reims-cela-navait-rien-a-voir-a
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
http://oumma.com/221186/attaques-serie-ont-vandalise-plusieurs-mosquees-comme
Des jets d’urine, des têtes de porc et des détritus provenant de poubelles renversées: encore des blasphémateurs, je suppose...
Des attaques en série ont vandalisé plusieurs mosquées et commerces de Dunkerque
mardi 28 juillet 2015
A Dunkerque, la fin de la célébration du Ramadan semble avoir sonné le glas d’une trêve éphémère envers les édifices cultuels et autres commerces musulmans, souillés à maintes reprises par des jets d’urine, des têtes de porc et des détritus provenant de poubelles renversées, les hostilités repartant de plus belle dès la semaine dernière, à la consternation générale.
Omar Bouzid, le président du Conseil de l’islam, ne s’attendait pas à sortir de cette parenthèse spirituelle sacrée aussi brutalement, découvrant, effaré, l’ampleur des dégradations commises simultanément sur plusieurs mosquées, une boucherie halal, un salon de thé et un restaurant, selon un mode opératoire désormais immuable, à l’exception du nombre d’attaques ciblées qui en a fait une opération commando d’envergure, tristement unique dans les annales locales.
"On m’a appelé jeudi soir pour me signaler les premiers actes à la mosquée rue de l’Industrie à Dunkerque. Je me suis renseigné pour savoir s’il y avait eu d’autres actes et on m’a signalé que la mosquée de Saint-Pol-sur-Mer ainsi que des commerces avaient aussi été visés", a relaté Omar Bouzid qui était loin d’imaginer, en constatant les premiers dégâts, ce qui allait suivre. "J’ai appris que la mosquée rue de Calais, à Dunkerque, avait à son tour été touchée, ainsi que la mosquée de Petite-Synthe. À chaque fois les serrures ont été bloquées avec de la glue", a-t-il poursuivi, indigné.
"Je suis venu travailler jeudi soir et j’ai trouvé la porte fermée, avec de la colle dans la serrure", a confié à la presse locale Ilyas Belili, le patron très choqué du restaurant l’Orient Express qui, à peine installé il y a un an de cela, subissait déjà les assauts d’un vandalisme sauvage et foncièrement anti-musulmans, tout comme, avant lui, le propriétaire de la boucherie halal l’Etoile du Nord qui n'a pas fait mystère de son exaspération mêlée d’inquiétude.
"Ce n’est pas la première fois que ça arrive. Ils ont mis de la colle dans la porte et des excréments devant. On a pu passer par la porte arrière de la boucherie pour rentrer, mais on n’a pas encore changé la serrure", a raconté ce dernier, en évoquant l’extrême difficulté de porter plainte tant la honte l’envahit. Une honte irrépressible qu'il n'est pas le seul à ressentir et qui réfrène la volonté légitime de se tourner vers la police, à l’image de son confrère, Yassine Achouri. "J’ai été cambriolé il y a une semaine, mais j’ai eu honte de retourner porter plainte", a indiqué, en brisant la loi du silence, ce gérant d’un salon de thé ouvert l'an passé, à Saint-Pol-sur-Mer, avant de renchérir : "C’est sûr que ça nous inquiète. On ne se sent pas en sécurité. Ça fait peur d’investir ici".
Convaincu du caractère islamophobe de ces actes odieux, Omar Bouzid a immédiatement alerté les autorités qui ont diligenté une enquête, tout en recommandant la plus grande vigilance à ses coreligionnaires. "S’il n’y avait qu’une seule dégradation, on pourrait prendre ça pour un acte isolé, mais là, ça ne fait pas de doute selon moi au vu des lieux visés", a-t-il déclaré, ajoutant à l'heure où l'idée de recourir à la vidéosurveillance fait son chemin dans les esprits : "Chaque lieu s’organise avec ses moyens. On essaiera de se réunir prochainement pour en parler plus en détail".
Des jets d’urine, des têtes de porc et des détritus provenant de poubelles renversées: encore des blasphémateurs, je suppose...
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
http://oumma.com/221191/un-projet-de-terrain-de-camping-porte-un-americain-mu
Quand un projet de terrain de camping, porté par un Américain musulman, est accusé d'être une "cellule d’entraînement terroriste"
N’en déplaise aux esprits chagrins, ou atteints d’islamoparanoïa, qui voient derrière chaque musulman un terroriste, le couteau entre les dents, un projet de terrain de camping porté à bout de bras par un musulman sans histoire ne cache souvent rien d’autre qu’un simple… projet de terrain de camping…
Il faut se transposer au cœur de l’Amérique profonde, dans la bourgade rurale et en apparence si tranquille d’Ogemaw (Michigan), pour mesurer les ravages incommensurables dans l’opinion de la propagande islamophobe, dont le malheureux Nayef Salha, amoureux de la nature et animé des meilleures intentions du monde, a récemment fait les frais.
Ce gérant d’un magasin prospère de literie situé à Dearborn et heureux propriétaire, jusqu’alors, d’un joli terrain boisé, ne pouvait pas imaginer, même dans ses pires cauchemars, que son projet longuement mûri de faire de cet endroit paisible, où coule une rivière, un havre de paix destiné à la jeunesse musulmane afin qu’elle se ressource, loin des centres urbains, au milieu d’une végétation luxuriante, tout en s’initiant à la botanique, cristalliserait des tensions à leur paroxysme.
Assistant, médusé, à l’affolement général qui s’est emparé des villageois de ce coin de campagne du nord du Michigan à l’annonce de la transformation de son lopin de terre en un terrain de camping ouvert à des adolescents de confession musulmane, Nayef Salha a été très vite accusé de dissimuler une « cellule d’entraînement terroriste secrète » derrière cette mise au vert jugée de façade, en moins de temps qu’il ne lui en a fallu pour présenter son projet écolo-éducatif aux autorités locales.
Contraint de se justifier devant tous, cet honnête citoyen américain, qui menait jusqu’ici une vie parfaitement normale, a été violemment propulsé sur le devant de la scène publique, endossant, bien malgré lui, le rôle du méchant musulman au sein d’une société qui adore jouer à se faire peur et devant des médias qui se sont chargés de faire monter l’adrénaline dans les chaumières.
"Une chose est certaine, je déteste l’ISIS," a clamé Nayef Salha haut et fort en conférence de presse, entouré des siens et de proches soutiens. "Ils tuent plus de musulmans que tout autre groupuscule armé, d’après de ce que je comprends de l’actualité. Que l’on puisse m’associer à eux, est totalement ridicule et tellement choquant !", s’est-il emporté, visiblement très affecté, alors que la nouvelle de la suspension de son projet était tombée comme un couperet, quelques minutes auparavant.
Nayef Salha, dont l’honneur a été si injustement sali, n’a d’autre alternative que de s’en remettre à la délibération finale du Conseil du comté. Sans faire encore une croix sur son beau projet aux nobles visées, il ne se fait toutefois guère d’illusions sur le devenir de ses maquettes sur lesquelles avaient pris forme les huit bungalows entièrement équipés, censés accueillir 12 enfants ou ados à la fois, ainsi que leurs deux accompagnateurs adultes, et ce hiver comme été, mais aussi un pavillon pour se restaurer, un quai flottant, sans oublier un parking goudronné où auraient pu stationner quarante voitures et quatre bus.
Quand un projet de terrain de camping, porté par un Américain musulman, est accusé d'être une "cellule d’entraînement terroriste"
N’en déplaise aux esprits chagrins, ou atteints d’islamoparanoïa, qui voient derrière chaque musulman un terroriste, le couteau entre les dents, un projet de terrain de camping porté à bout de bras par un musulman sans histoire ne cache souvent rien d’autre qu’un simple… projet de terrain de camping…
Il faut se transposer au cœur de l’Amérique profonde, dans la bourgade rurale et en apparence si tranquille d’Ogemaw (Michigan), pour mesurer les ravages incommensurables dans l’opinion de la propagande islamophobe, dont le malheureux Nayef Salha, amoureux de la nature et animé des meilleures intentions du monde, a récemment fait les frais.
Ce gérant d’un magasin prospère de literie situé à Dearborn et heureux propriétaire, jusqu’alors, d’un joli terrain boisé, ne pouvait pas imaginer, même dans ses pires cauchemars, que son projet longuement mûri de faire de cet endroit paisible, où coule une rivière, un havre de paix destiné à la jeunesse musulmane afin qu’elle se ressource, loin des centres urbains, au milieu d’une végétation luxuriante, tout en s’initiant à la botanique, cristalliserait des tensions à leur paroxysme.
Assistant, médusé, à l’affolement général qui s’est emparé des villageois de ce coin de campagne du nord du Michigan à l’annonce de la transformation de son lopin de terre en un terrain de camping ouvert à des adolescents de confession musulmane, Nayef Salha a été très vite accusé de dissimuler une « cellule d’entraînement terroriste secrète » derrière cette mise au vert jugée de façade, en moins de temps qu’il ne lui en a fallu pour présenter son projet écolo-éducatif aux autorités locales.
Contraint de se justifier devant tous, cet honnête citoyen américain, qui menait jusqu’ici une vie parfaitement normale, a été violemment propulsé sur le devant de la scène publique, endossant, bien malgré lui, le rôle du méchant musulman au sein d’une société qui adore jouer à se faire peur et devant des médias qui se sont chargés de faire monter l’adrénaline dans les chaumières.
"Une chose est certaine, je déteste l’ISIS," a clamé Nayef Salha haut et fort en conférence de presse, entouré des siens et de proches soutiens. "Ils tuent plus de musulmans que tout autre groupuscule armé, d’après de ce que je comprends de l’actualité. Que l’on puisse m’associer à eux, est totalement ridicule et tellement choquant !", s’est-il emporté, visiblement très affecté, alors que la nouvelle de la suspension de son projet était tombée comme un couperet, quelques minutes auparavant.
Nayef Salha, dont l’honneur a été si injustement sali, n’a d’autre alternative que de s’en remettre à la délibération finale du Conseil du comté. Sans faire encore une croix sur son beau projet aux nobles visées, il ne se fait toutefois guère d’illusions sur le devenir de ses maquettes sur lesquelles avaient pris forme les huit bungalows entièrement équipés, censés accueillir 12 enfants ou ados à la fois, ainsi que leurs deux accompagnateurs adultes, et ce hiver comme été, mais aussi un pavillon pour se restaurer, un quai flottant, sans oublier un parking goudronné où auraient pu stationner quarante voitures et quatre bus.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
Pour voir les vdéos: https://www.youtube.com/watch?v=yYNV8MWwoUU
Un jeune imam américain réalise des vidéos en ligne pour contrecarrer la désinformation de Daech
Oumma jeudi 30 juillet 2015
Dans l’hypocrisie ambiante qui gouverne le monde, suintant le néo-colonialisme en France notamment, il est désormais d’usage, voire même de bon ton de sommer les musulmans d’Occident de condamner les atrocités commises par Daech et de s’en désolidariser sur la place publique pour mieux en faire des coupables idéaux.
Parmi ces cyniques directeurs de conscience des hautes sphères, il n’y a pas pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre cette nouvelle génération de musulmans, très attachée à ses valeurs et parfaitement intégrée, qui n’a besoin de personne, et encore moins d’aucune tutelle, pour trouver les mots pour le dire…
« Not in his name », ce slogan on ne peut plus explicite, créé par des britanniques de confession musulmane, a été repris à son compte par un jeune imam américain, Omar Atia (à gauche sur la photo ci-dessus), leader dynamique du centre islamique d’Evansville, dans l’Indiana, et co-fondateur d’un groupe de média « Reclamation Studios ».
Revaloriser le message de paix prôné par l’islam pour contrecarrer son dévoiement odieux par ceux qui tirent les ficelles de l’ISIS, telle est la noble finalité de sa dernière production de vidéos en ligne, à laquelle se consacre entièrement une équipe de 12 personnes, et qui a pour cœur de cible prioritaire la jeunesse musulmane américaine.
Au fil de 70 épisodes thématiques, d’une durée de 4 minutes chacun, la désinformation pernicieuse est déconstruite méthodiquement, à l’image du clip ci-dessous intitulé « Est-ce que l’islam encourage la violence ? », mettant en scène une discussion sans tabous entre Omar Atia et Zac Parsons, un expert du marketing digital, réalisée le 27 juillet dernier dans les rues d’Evansville.
Alors qu’il mise beaucoup sur ce projet pédagogique pour désembrumer les esprits influençables de la jeunesse musulmane et dissiper les images négatives accolées à une religion qui reste encore « une foi étrangère à l’Amérique », selon ses propres termes, l’imam Omar Atia est à la fois devant et derrière la caméra pour répliquer coup pour coup, et versets coraniques à l’appui, aux contre-vérités déversées au nom de l’islam gravement altéré.
En introduction de la vidéo « Est-ce que l’islam encourage la violence ? », Zac Parsons interpelle directement Omar Atia sur un point fondamental : "Vous êtes un homme musulman, un gars paisible, et pourtant, vous le savez, aux infos, on nous dit continuellement que le terrorisme, la violence et le meurtre sont perpétrés au nom de l'Islam, qui est censé être une religion de paix. Comment est-ce possible que pour vous l’islam soit pacifique et pas pour eux ( sous entendu les « jihadistes »)?"
"Il n’y a pas d’ambiguïté, ni de débat la-dessus", répond Omar Atia, avant de renchérir : "Le meurtre injuste et injustifié est totalement interdit en islam."
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
http://www.islamophobie.net/article/actualite/agression-femme-voilee-metroC’est en attendant le métro, à Paris, que Mme K. a été victime, le dimanche 26 juillet 2015 dernier, d’une agression à caractère islamophobe.
Accompagnée de sa sœur, elle se trouvait sur le quai de la ligne 6 à la station Bercy, quand un homme d’une quarantaine d’années, en civil, s’est approché d’elle en lui présentant une carte de police.
« C’est la police, c’est la France ici ! » s’est-il exclamé avant d’arracher violemment le voile de la victime.
Il se tourna ensuite vers la sœur de celle-ci en la saisissant par le col pour la violenter à son tour.
Un jeune homme, témoin de la scène, s’est alors interposé et a repoussé l’individu, qui a riposté immédiatement en lui assenant un violent coup au visage.
Le témoin s’est alors défendu puis est rapidement monté dans le métro arrivé entre temps, en compagnie des deux autres victimes. L’agresseur, apparemment alcoolisé, est lui, resté sur le quai.
Suite à cela, Mme K. a décidé de porter plainte et de contacter le CCIF, qui l’accompagne aujourd’hui dans ses démarches juridiques.
Il s’agit de la 33ème agression islamophobe ayant causé une ITT de huit jours ou moins, depuis le 1er janvier 2015.
Dans 87, 9% des cas, les victimes étaient des femmes. Doivent-elles subir ces violences discriminatoires en silence alors que leur seul « tort » est d’avoir une religion et de la pratiquer ?
« C’est la France ici ! » a dit l’agresseur de Mme K. Et bien la France « respecte toutes les croyances » comme l’énonce le 1er article de sa constitution.
Avoir une religion et la pratiquer est une liberté, mais c’est aussi un droit. Ces femmes voilées sont dans la légalité le plus stricte et évoluent dans la liberté que la France leur a elle-même offerte. Les partisans de ce nationalisme aveugle et violent semblent l’avoir oublié.
Certaines personnes sont assez justes et courageuses pour prendre la défense des victimes, au prix parfois de leur propre sécurité, comme l’a fait ici le témoin, sans qui les faits auraient pu être encore plus graves.
N’oublions pas que ce n’est malheureusement pas toujours le cas, et que c’est ensemble que nous pourrons mettre fin à ces agressions, par la justice, la sensibilisation et l’action, pour que le fait de porter le voile ne soit plus un danger, mais seulement un droit.
Si vous êtes victime ou témoin d’une agression physique, agissez !
http://www.islamophobie.net/…/islamophobie_porter_plainte.p…
Si vous avez été témoin de l’agression de ce dimanche 26 juillet 2015, n’hésitez pas à contacter le CCIF au plus vite.
Ensemble nous sommes plus forts!
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
http://www.katibin.fr/2015/08/20/temoignage-cap-dagde-enceinte-amal-se-fait-violemment-frapper-par-un-policier/[Témoignage] Cap d’Agde : Enceinte, Amal se fait violemment frapper par la police
Auteur : Yosr
Dimanche 16 août, Amal Bentoussi, membre du collectif « urgence notre police assassine » a été violemment prise à partie par la police au parking de la plage du Cap d’Agde. Katibîn l’a contactée afin d’en savoir davantage sur cette bavure.
Retour sur les faits
En vacances avec son époux et ses deux fils âgés de 2 et 13 ans, Amal aperçoit à la sortie de la plage un jeune homme victime d’une bavure policière et décide d’agir :
En vacances pendant quelques jours avec mon mari et mes enfants, à la sortie de la plage après une journée tranquille je me dirige vers le parking pour récupérer ma voiture, en face de moi une voiture de la bac avec un jeune qui se prenait des coups par un officier en civil et sa sœur qui criait c’est mon petit frère laissez le vous allez le tuer, il était inconcevable pour moi de ne pas réagir et d’aller voir les policiers pour leur dire qu’ils devaient arrêter de l’étrangler car il pouvait mourir et qu’il y a eu beaucoup de jeunes qui sont morts à la suite de clé d’étranglement, dans la confusion j’essaye de calmer le jeune qui se plaint de ne plus pouvoir respirer, je l’indique au policier et lui demande de desserrer. Entre-temps des gens filment, un des policiers essaye de lui prendre son téléphone en lui indiquant qu’il n’avait pas le droit de filmer des policiers.
Contrairement aux dires de ce dernier, il est autorisé de filmer un policier dans l’exercice de ses fonctions sans avoir l’intention de diffuser cette vidéo publiquement, ce que lui rappelle Amal :
J’interviens en lui indiquant qu’il était dans son droit si les images étaient utilisées à des fins juridiques, de là du renfort arrive, trois voitures de police arrivent, l’un des policiers de la bac lui explique la situation et lui indique le jeune homme qui était en possession des images sur son portable, le brigadier-chef arrivé en renfort lui demande son portable et lui indique encore une fois qu’il n’a pas le droit de filmer, j’indique à ce policier que ce jeune est tout à fait en mesure de pouvoir filmer des policiers pendant leur exercice et qu’il n’avait pas le droit de lui prendre son portable pour effacer les images, le ton monte, il me dit vous vous la fermez c’est moi qui décide avec une telle violence sans ménagement et allez je t’embarque. Je lui indique que je n’ai rien fait et lui rappelle qu’il doit se calmer je suis enceinte et de là il commence à me porter un coup au niveau de l’épaule, je recule j’avais une bouteille d’eau ouverte avec la peur je le sentais arriver sur moi ne tenant en aucun cas compte de mon état de femme enceinte, tout s’enchaîne un autre m’attrape par le cou et m’étrangle, un autre me donne un coup de Tonfa sur le flan droit, mon mari avec mon fils de deux ans dans les bras, abasourdi et choqué par la violence dont était victime sa femme, accoure et s’interpose avec mon fils de deux ans dans les bras en indiquant mon état, rien ni fait aucune pitié balayé à terre, mon fils de 2 ans qui tombe et hurle, mon mari aspergé de bombe, mon autre fils de 13 ans qui assiste à cette scène choquante et traumatisante, voyant son petit frère hurler demande à un policier c’est mon petit frère est ce que je peux le tenir, il le bouscule tombe en arrière lui dit ferme ta gueule tu passes pas sinon tu te prends ça dans la gueule.
Le comportement violent et irresponsable de ce brigadier chef se poursuit lors de l’arrestation d’Amal et son époux, souhaitant laisser ses deux enfants seuls sur le parking :
Tout ce petit monde est emmené au commissariat, j’ai dû insister pour indiquer que mes enfants étaient mineurs et que je ne pouvais pas les laisser seuls, rien à faire le brigadier chef à l’origine ne voulait rien savoir et était prêt à laisser des enfants mineurs abandonnés sur un parking, il a fallu l’intervention d’un Asvp qui a fait le nécessaire pour ranger nos affaires dans la voiture et demandé à ce que les enfants nous accompagnent au commissariat.
Dès leur arrivée au commissariat, Amal fera les frais de la brutalité d’un autre brigadier chef qui se montrera odieux envers son fils de 2 ans :
Arrivée en garde à vue certains policiers qui ont assisté à la scène sont scandalisés par la violence comment j’ai été interpellé, je sentais bien dans le regard qu’il n’avait aucun pouvoir et m’ont tout de même encouragé à porter plainte. En garde à vue je suis entendu par le « brigadier chef ALLIOD ERICK » il me demande de faire taire mon fils de deux ans en remuant la Tête avec mépris et tout d’un coup voyant que mon fils ne s’arrêtait pas il lui hurle dessus, je lui dit vous êtes un monstre est ce que le fait porter l’uniforme vous donne le droit de hurler sur un enfant de 2 ans de la sorte? Il me répondit que c’était lui le chef, je suis choqué et abasourdi par la violence et l’absurdité de ces policiers qui avaient en face d’eux une femme enceinte qui a aucun moment a été violente ni dans ces propos ni dans ces gestes , un enfant de deux ans blessé à la Tête traumatisé par le choc. Je tiens à préciser que j’ai demandé à plusieurs reprises le matricule du brigadier chef qui m’avait agressé puisqu’il n’était pas visible on m’a indiqué qu’il apparaîtrait dans la procédure.
Etant enceinte, la police n’était pas en droit de garder Amal en garde à vue et a donc garder illégalement son mari alors que rien ne pesait sur lui :
J’ai été libérée à 22h30, mon mari a été maintenu en garde à vue on sait pour qu’elle motif, moi je suis convoquée demain je suis soupçonné dans une enquête d’avoir commis ou tenté de commettre l’infraction de violences avec arme par destination sur personne dépositaire de l’autorité publique. Sincèrement ils ont un tel sentiment d’impunité qu’ils se croient tout permis. Pour toute ces raisons je continuerais à me battre pour dénoncer cette violence institutionnelle. Une pensée a tous ceux qui subissent cette violence au quotidien, aux personnes tués entre les mains de la police. Cette expérience si on peut appeler ça une Expérience, ne fait que renforcer mon combat contre l’impunité policière.
Contactée par Katibîn, Amal nous affirme avoir porté plainte au commissariat et avoir contacté le procureur avec ses certificats médicaux à disposition. Elle tient néanmoins à ne pas faire d’amalgame précisant que trois policiers comptent témoigner en sa faveur. Elle a également ressenti que certains policiers ne pouvaient riposter face à cette violence, ayant bien conscience du haut grade d’un brigadier chef, celui-ci étant notamment couvert par la hiérarchie. L’affaire suit son cours afin qu’Amal et sa famille puissent réclamer justice.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
Incendie de la mosquée d'Auch : «un acte volontaire et réfléchi»
Jean-Manuel ESCARNOT Correspondant à Toulouse 24 août 2015 à 19:28
Devant la mosquée d'Auch (Gers), tôt dimanche matin.
Devant la mosquée d'Auch (Gers), tôt dimanche matin. (Photo AFP)
RÉCIT A leur arrivée sur les lieux, pompiers et policiers disent avoir senti une forte odeur de carburant. Une partie de la clôture située à l'arrière du lieu de culte gersois a été arrachée.
L’incendie qui a détruit, dimanche à l’aube, la mosquée d’Auch (Gers) est un acte d’origine criminelle, a déclaré lundi à l’AFP le procureur de la République Pierre Aurignac, précisant s’être rendu sur les lieux dans l’après-midi pour s’informer des premiers éléments de l’expertise en cours. «C’est un acte volontaire et réfléchi», a-t-il annoncé.
Le sinistre s’est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche. Malgré l’intervention des pompiers à 3 h 30 du matin, le feu, brutal et de grande ampleur, a ravagé la quasi-totalité du bâtiment d’une superficie de 850 m2 situé dans le quartier du Garros – un ensemble de petits immeubles HLM proche du centre-ville de la préfecture gersoise. Les premiers pompiers et les policiers arrivés sur les lieux ont dit avoir senti une odeur d’essence. Ils ont aussi constaté l’arrachage d’une partie d’un grillage donnant sur l’arrière du bâtiment. «C’est catastrophique, les salles de prières sont détruites, c’est un acte insensé. Comment peut-on s’en pendre à un lieu de culte ?» s’indigne Allal El Farassi, un chaudronnier à la retraite membre du bureau de la mosquée.
Jet de porc
Avec son petit minaret et ses murs crépis, la mosquée Salam a été inaugurée en 2007 ; certains de ses fidèles, maçons, charpentiers, couvreurs, ont même travaillé à sa construction. Avant sa création, les musulmans priaient dans une petite salle prêtée par la mairie, située en bas de l’un des immeubles de la cité du Garros. Dans les décombres, les policiers du SRPJ n’ont trouvé ni revendication, ni tags vengeurs sur les murs.
Le 26 janvier, après les attentats de Charlie Hebdo, la mosquée d’Auch avait déjà fait l’objet de jet de porc devant sa porte. Les policiers travaillent désormais sur l’hypothèse d’extrémistes de la mouvance identitaire, et se penchent sur des agités locaux qui «se sont monté le bourrichon», indique une source proche de l’enquête. Ils observent également que cet incendie criminel est survenu au lendemain de l’attaque du Thalys.
Pour Abdelatif Mellouki, porte-parole du Conseil régional du culte musulman (CRCM), cet incendie volontaire témoigne d'un «climat de plus en plus pourri». «Les gens expriment de plus en plus librement leur islamophobie. Les déclarations de certains élus locaux y contribuent. Ça conforte ceux qui passent à l’acte.» Localement, la destruction du lieu de culte suscite une indignation qui dépasse largement le cercle de la communauté musulmane.
Jean-Manuel ESCARNOT Correspondant à Toulouse
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Islamophobie
Je ne sais pas s'il s'agit bien de Abdelatif Mellouki, mais un responsable du CFCM interviewé à propos de cet attentat sur France Inter a réclamé le rétablissement de la peine de mort pour les terroristes, ce qui ne le rend pas très sympathique, que ce soit par démagogie pour démontrer son intégration à la société française ou pour d'autres raisons.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Islamophobie
http://rue89.nouvelobs.com/2015/09/10/caricature-plantu-aussi-a-migre-261139Caricature : Plantu aussi a migré...
Arretsurimages.net"
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images
D’abord, le bon sourire du père de cette famille de migrants, sous le crayon de Plantu. Un père replet, manifestement quinquagénaire, très différent des jeunes hommes efflanqués que nous montrent les photos, et les images télévisées.
Enturbanné, aussi, comme les mollahs de Charlie Hebdo, alors que les mêmes images télévisées (mais peut-être sont-elles mensongères) ne nous montrent aucun enturbanné.
Le personnage sourit. Ce n’est ni un mollah ni un djihadiste, c’est un « bon » enturbanné. A moins que ce sourire ne vise à tromper la vigilance du douanier ?
Et la larme de sa femme, forcément voilée (mais pas trop) ? Sincère, ou bien trompeuse elle aussi, pour émouvoir le même personnage à tampon (et les caméras) ?
Le regard se pose ensuite sur l’ouvrier français (casquette, salopette, mine patibulaire) qui vient de prendre au collet un malingre personnage à lunettes, agrippé à un épais code du travail (universitaire ? fonctionnaire ? Aucun signe distinctif, sinon les lunettes, signe de faiblesse physique face à la force brutale du prolétaire).
Le jeu du Medef, du FN, ou des deux ?
On imagine que l’ouvrier va lui faire passer un mauvais quart d’heure, à ce rat de bibliothèque. Puis on réalise que là non plus, la caricature de Plantu ne correspond pas à la réalité, telle que la narrent les médias du jour : dans cette narration-là, ce sont les ouvriers, les salariés, qui sont protégés par l’épais et archaïque code du travail, qu’il s’agit de moderniser, de dépoussiérer.
En toute logique, si ses deux mains n’étaient pas occupées à malmener le binoclard, c’est l’ouvrier, qui devrait s’agripper au code. Mais qu’un ouvrier, incarnation de la force brutale, puisse être attaché à des textes protecteurs, n’entre pas dans l’univers mental du dessinateur.
Bref, ce dessin, paru à la une du Monde de ce jeudi, et tweeté par Attac qui se demande s’il fait davantage le jeu du Medef, du FN, ou des deux, n’est pas seulement une caricature cumulant deux poncifs réacs (le migrant enturbanné, l’ouvrier brutal).
Il ne dit pas le monde tel qu’il est
Il décrit un univers « plantuesque » entièrement imaginaire, où les migrants s’apprêtent à prendre la place des ouvriers français, tous deux étant par ailleurs mieux nourris que les fonctionnaires français.
Il ne dit pas le monde tel qu’il est. Il ne dit même pas Le Monde qui, ce jeudi, envoie trente reporters rapporter images et récits de la crise des migrants, qui viseront à capturer partout des éclats de réel, à l’opposé des caricatures.
Il ne dit rien d’autre qu’une trajectoire individuelle. Il dit, pour ceux qui suivent depuis toujours son travail, et l’ont longtemps aimé, la longue migration intérieure d’un dessinateur, qui à ses débuts, naïf qu’il était, et sans doute affamé lui-même, n’avait pas encore compris que « le Sud » est peuplé d’enturbannés replets, et sournois.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
Dessin abject de Plantu, mais qui ne relève pas spécifiquement de l'islamophobie mais non seulement de la xénophobie, du mépris colonialiste et du racisme paternaliste mais surtout de la haine et du mépris de classe : l'ouvrier est représenté comme un beauf corporatiste et... xénophobe. Plantu cible surtout ici le code du travail, c'est à dire les acquis sociaux. Son dessin dit en substance : "Si vous ne voulez pas bosser davantage, il y a des gens prêts à le faire".
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Islamophobie
verié2 a écrit:Dessin abject de Plantu, mais qui ne relève pas spécifiquement de l'islamophobie mais non seulement de la xénophobie, du mépris colonialiste et du racisme paternaliste mais surtout de la haine et du mépris de classe : l'ouvrier est représenté comme un beauf corporatiste et... xénophobe. Plantu cible surtout ici le code du travail, c'est à dire les acquis sociaux. Son dessin dit en substance : "Si vous ne voulez pas bosser davantage, il y a des gens prêts à le faire".
Qui ne relève pas du tout de l'"islamophobie"....
Mais bon, on est habitué à ce que même la fonte de la banquise vienne renforcer ce registre obsessionnel... ...
Pour le reste, entierement d'accord avec Vérié2 ....
mais surtout de la haine et du mépris de classe : l'ouvrier est représenté comme un beauf corporatiste et... xénophobe. Plantu cible surtout ici le code du travail, c'est à dire les acquis sociaux. Son dessin dit en substance : "Si vous ne voulez pas bosser davantage, il y a des gens prêts à le faire".
Salauds et fainéants de prolos ...!
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Islamophobie
Il faut dire qu'on est bien aidé par l'islamophobie ambiante : par exemple, il y a plusieurs députés (à ma connaissance) de la "droite répoublicaine" qui viennent dire "les migrants, c'est bien gentil, mais nous, on accepte uniquement les migrants "catholiques". Parce que les migrants "islamiques" vont (forcément) se transformer en "terroristes" ! Alors que les syriens chrétiens, non ! Moi j'appelle ça de l'islamopbobie, mais toi tu appelle ça comme tu veux ! Cela dit, affirmer que "ça" n'est pas du racisme ne peut qu'entrainer le soupçon que tu soit raciste toi même...on est habitué à ce que même la fonte de la banquise vienne renforcer ce registre obsessionnel...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Islamophobie
Il y a tout de même une composante islamophobe, dans la façon de souligner le "caractère musulman" de ces migrants - du moins tel que Plantu le fantasme. Or il suffit de regarder les reportages TV quasi quotidiens sur les migrants pour constater qu'ils ne sont pas tous religieux, encore moins enturbannés, et que toutes les femmes ne portent pas des foulards. Et surtout que ce n'est pas une population "d'arriérés"...(Hadrien - Le dessins de Plantu. Qui ne relève pas du tout de l'"islamophobie"....
Mais ce n'est pas l'aspect essentiel de ce dessin qui pourrait figurer dans Minute et sur les sites de la fachosphère, à condition de montrer les migrants avec des sales gueules...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Islamophobie
C'est ton point de vue.
Moi, je persiste à voir dans ce dessin le mépris du prolo, l'ironie contre ces "cégétistes" bornés qui osent vouloir protester contre les attaques du gouvernement en matière de droit du travail. Ce dessin désigne ces syndicalistes mesquins qui veulent maintenir leurs "privilèges" au lieu de remercier l'état (et le bon dieu) d'avoir du travail et un logement. Ça correspond d'ailleurs à la ligne éditoriale de Plantu qui, a de nombreuses occasions a déjà manifesté son mépris, voire sa haine, souvent partagés dans son milieu socialo, des militants ouvriers qui, à son goût, puent encore trop le coco.
D'ailleurs, la vraie sale gueule de brute, c'est celle du travailleur qui prend au collet un ministre qui veut "toiletter" le code du travail.
Il faut noter que ce dessin est publié dans une période (probablement courte) où Hollande et ses pareils se la jouent "humanistes" (en mots) et versent des larmes de crocodiles sur les migrants, en attendant que l'émotion populaire retombe.
Moi, je persiste à voir dans ce dessin le mépris du prolo, l'ironie contre ces "cégétistes" bornés qui osent vouloir protester contre les attaques du gouvernement en matière de droit du travail. Ce dessin désigne ces syndicalistes mesquins qui veulent maintenir leurs "privilèges" au lieu de remercier l'état (et le bon dieu) d'avoir du travail et un logement. Ça correspond d'ailleurs à la ligne éditoriale de Plantu qui, a de nombreuses occasions a déjà manifesté son mépris, voire sa haine, souvent partagés dans son milieu socialo, des militants ouvriers qui, à son goût, puent encore trop le coco.
D'ailleurs, la vraie sale gueule de brute, c'est celle du travailleur qui prend au collet un ministre qui veut "toiletter" le code du travail.
Il faut noter que ce dessin est publié dans une période (probablement courte) où Hollande et ses pareils se la jouent "humanistes" (en mots) et versent des larmes de crocodiles sur les migrants, en attendant que l'émotion populaire retombe.
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Islamophobie
gérard menvussa a écrit:
Il faut dire qu'on est bien aidé par l'islamophobie ambiante : par exemple, il y a plusieurs députés (à ma connaissance) de la "droite répoublicaine" qui viennent dire "les migrants, c'est bien gentil, mais nous, on accepte uniquement les migrants "catholiques". Parce que les migrants "islamiques" vont (forcément) se transformer en "terroristes" ! Alors que les syriens chrétiens, non ! Moi j'appelle ça de l'islamopbobie, mais toi tu appelle ça comme tu veux ! Cela dit, affirmer que "ça" n'est pas du racisme ne peut qu'entrainer le soupçon que tu soit raciste toi même...
Complètement d'accord ce dessin réactionnaire est clairement islamophobe, et se positionne à la fois contre les employés d'état/les fonctionnaires, les ouvriers en lutte et le code du travail. Le texte de Daniel Schneidermann ci dessus l'analyse avec précision.
Ceux qui font le tri dans dans les cibles de Plantu pour ne garder que le caractère anti ouvrier sont peut être d'accord avec lui pour la caricature islamophobe.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
Ce dessin exprime avant tout la haine de classe de Plantu. Il veut pointer les salaires et exigences exagérés des beaufs ouvriers (et son salaire à lui, il en pense quoi ?), gravés dans le code du travail en terrorisant les patrons et le gouvernement (lol).
Les ouvriers sont dans le passé et font la gueule, ils sont en noir et blanc
Les migrants sont dans le présent, ils sourient, ils sont en couleur. Is sont la vie réelle, ils acceptent de travailler à n'importe quelle condition, ca c'est beau.
Marx disait que "le capital repose exclusivement sur la mise en concurrence des ouvriers entre eux". C'est exactement ce que fait Plantu dans ce dessin abject. Il place les travailleurs français en concurrence avec les travailleurs immigrés et evidemment ce sont les travailleurs français qui doivent se mettre au niveau des travailleurs immigrés, moins favorisés, et pas l'inverse.
Au fil des ans Plantu est descendu au point d'etre devenu le larbin du capital, le Cabu des milliardaires (Bergé).
Cela dit, Plantu essaie de valoriser l'immigré syrien-musulman, avec une représentation portant pourtant les préjugés coloniaux : "Nous travailler dimanche", le turban que je n'ai jamais vu cez les migrants, leur bonne mine (on en voit aucun ayant bonne mine dans la réalité) et en famille (c'est rare) etc)
Le coté islamophobe specifiquement.. ben je le vois pas trop.
Les ouvriers sont dans le passé et font la gueule, ils sont en noir et blanc
Les migrants sont dans le présent, ils sourient, ils sont en couleur. Is sont la vie réelle, ils acceptent de travailler à n'importe quelle condition, ca c'est beau.
Marx disait que "le capital repose exclusivement sur la mise en concurrence des ouvriers entre eux". C'est exactement ce que fait Plantu dans ce dessin abject. Il place les travailleurs français en concurrence avec les travailleurs immigrés et evidemment ce sont les travailleurs français qui doivent se mettre au niveau des travailleurs immigrés, moins favorisés, et pas l'inverse.
Au fil des ans Plantu est descendu au point d'etre devenu le larbin du capital, le Cabu des milliardaires (Bergé).
Cela dit, Plantu essaie de valoriser l'immigré syrien-musulman, avec une représentation portant pourtant les préjugés coloniaux : "Nous travailler dimanche", le turban que je n'ai jamais vu cez les migrants, leur bonne mine (on en voit aucun ayant bonne mine dans la réalité) et en famille (c'est rare) etc)
Le coté islamophobe specifiquement.. ben je le vois pas trop.
Dernière édition par marxmarx le Lun 14 Sep - 14:36, édité 1 fois
marxmarx- Messages : 161
Date d'inscription : 13/01/2015
Re: Islamophobie
Tout à fait d'accord avec toi (et avec Hadrien) sur l'axe fondamental de ce dessin. Sur la question des Migrants et de l'Islam, ce dessin est ambigu. Car l'arrivée des Migrants, qui veulent travailler à n'importe quel prix, est présentée comme positive. Elle n'est ici une menace que pour ces abrutis d'ouvriers et de syndicalistes accrochés à leurs acquis. Néanmoins, la façon de souligner très lourdement le caractère musulman de cette immigration (foulard, turbans, vêtements orientaux) est tout de même islamophobe, car c'est une manière de les caractériser et de les stigmatiser.marxmarx a écrit:Ce dessin exprime avant tout la haine de classe de Plantu. (...)
Le coté islamophobe specifiquement.. ben je le vois pas trop.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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