Grèce
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Re: Grèce
Mobilisation solidaire à Paris avant le vote des députés des mesures d'autérité à Athènes
sylvestre- Messages : 4489
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Hollande: la nausée
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Pendant que le parlement grec, protégé par des milliers de policiers, votait le nouveau plan d’austérité drastique exigé par les banques et les institutions financières internationales, les rues d’Athènes se transformaient en champs de bataille.
Alors qu’en deux ans, le niveau de vie moyen de la population a déjà dégringolé de moitié, les nouvelles mesures s’ajoutent aux précédentes. Baisse générale des salaires dans le privé comme dans le public ; baisse de 22 % du smic, réduit à 580 euros bruts, moins encore pour les plus jeunes. Pensions et retraites encore rabotées. Plusieurs milliers de travailleurs de l’État licenciés. Obstacles juridiques aux licenciements quasi supprimés.
Moins de 300 députés, tristes pantins aux ordres de la finance, ont été conviés à donner leur caution au plan d’austérité au milieu d’une population en révolte : voilà un résumé de la démocratie grecque ! Ne nous faisons pas d’illusions, notre démocratie bien établie ici, en France, n’est guère différente. Le gouvernement se comporte en conseil d’administration de la bourgeoisie, et le parlement élu n’est là que pour donner une caution aux décisions prises par le grand capital.
Il y a quelques mois encore, on nous expliquait que ce qui se passait en Grèce était la faute aux Grecs, y compris aux salariés, aux retraités, aux petites gens qui « vivaient au-dessus de leurs moyens » au point que leur État s’en est trouvé endetté jusqu’au cou ! Aujourd’hui, après le Portugal, l’Espagne ou l’Italie, il est devenu évident que la Grèce n’est pas un cas particulier. Même certains ténors de la caste politique sont obligés de reconnaître que ce petit pays, le premier en Europe à être emporté par la crise financière, montre ce que sera notre propre avenir ici, en France.
Le chantage imposé au parlement grec par les grandes banques est : ou vous imposez à votre population ces mesures d’austérité, ou les institutions financières ne vous prêteront plus les sommes nécessaires pour payer vos échéances et l’État grec fera faillite.
Tous les États sont soumis au même chantage. Tous sont endettés jusqu’au cou. Tous rackettent leur population pour payer aux banques des sommes de plus en plus élevées. Les intérêts à verser aux banques deviennent partout le principal poste budgétaire. Le « remboursement de la dette » est devenu le credo de toute la classe capitaliste, la justification d’un transfert gigantesque des poches des plus pauvres vers les coffres forts des banques. Pourtant, l’exemple de la Grèce montre que plus on impose d’austérité, plus on abaisse la capacité d’achat de la majorité de la population, plus la crise économique s’aggrave, et moins les États sont capables de rembourser leur dette.
C’est par ce tourbillon infernal que les classes pauvres sont tirées vers le fond. En Grèce ou ailleurs, l’écrasante majorité de la population n’est pour rien dans la dette. Celle-ci devrait être payée par ceux pour le compte de qui les États ont emprunté, par les banques elles-mêmes et par les groupes capitalistes. Mais c’est aux salariés, aux retraités, aux chômeurs que la classe capitaliste fait payer sa dette, avec la participation de tous les gouvernements de gauche comme de droite qui présentent le remboursement de la dette comme une obligation morale.
La vie économique, c’est la guerre où les plus puissants imposent leur loi aux plus faibles, et par-dessus tout les exploiteurs capitalistes imposent leur loi aux exploités.
En descendant dans la rue pour rejeter le plan d’austérité, les classes exploitées grecques ont donné la réponse que la majorité de leurs prétendus représentants est trop lâche pour donner. Mais ce qui se passe à Athènes montre aussi qu’il ne suffit pas de refuser la politique de la bourgeoisie. Il faut lui en opposer une autre et se donner les moyens de l’imposer.
Les travailleurs grecs sont en train de réaliser que, sur la base de la politique de la bourgeoisie, ils sont condamnés à la misère et à la déchéance. En se révoltant, ils ont droit à la solidarité de tous les travailleurs. On peut souhaiter qu’ils se rendent compte dans la lutte qu’ils doivent se mêler de la gestion de l’économie en imposant leurs propres exigences. La lutte est le meilleur chemin pour comprendre la question que la crise pose aux travailleurs : qui prend les décisions économiques, eux ou nous ? Une poignée de financiers dans le seul intérêt du grand capital ou les travailleurs dans l’intérêt de la grande majorité de la société ?
Les questions qui se posent aujourd’hui aux travailleurs grecs nous sont déjà posées, à nous, aux travailleurs de tous les pays. Sachons trouver et imposer la réponse.
[quote]
Edito LO
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Grèce
Je ne retiendrais que la fin de ce communiqué : "trouver et imposer une réponse.". Et la première question qui me vient à l'esprit aujourd'hui que LO notamment a accès à des médias de masse pour la campagne présidentielle, qu'attend donc LO pour appeler publiquement les organisations de l'EG et les travailleurs français à une grande manifestation de soutien aux travailleurs grecs ? A quoi bon sinon disposer d'une tribune si l'on ne s'en sert que pour faire de la déclamation ?Vals a écrit:La leçon d’Athènes
Les questions qui se posent aujourd’hui aux travailleurs grecs nous sont déjà posées, à nous, aux travailleurs de tous les pays. Sachons trouver et imposer la réponse.
Edito LO
LO + NPA + POI + une frange du FdG, si on n'est pas capable de monter une manifestation de plusieurs dizaines de milliers sur une revendication commune, ce serait à désespérer !
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Grèce
http://www.occupiedlondon.org/blog/2012/02/12/athens-the-long-night-of-february-12-burning-and-looting-tonight/
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: Grèce
Eugene Duhring a écrit:Je ne retiendrais que la fin de ce communiqué : "trouver et imposer une réponse.". Et la première question qui me vient à l'esprit aujourd'hui que LO notamment a accès à des médias de masse pour la campagne présidentielle, qu'attend donc LO pour appeler publiquement les organisations de l'EG et les travailleurs français à une grande manifestation de soutien aux travailleurs grecs ? A quoi bon sinon disposer d'une tribune si l'on ne s'en sert que pour faire de la déclamation ?Vals a écrit:La leçon d’Athènes
Les questions qui se posent aujourd’hui aux travailleurs grecs nous sont déjà posées, à nous, aux travailleurs de tous les pays. Sachons trouver et imposer la réponse.
Edito LO
LO + NPA + POI + une frange du FdG, si on n'est pas capable de monter une manifestation de plusieurs dizaines de milliers sur une revendication commune, ce serait à désespérer !
Heuuuu....
Bien il y a eu la petite réaction de dimanche avec notamment le NPA, et c'est vrai il faut pousser à élargir.
Et pas seulement devant l'ambassade de Grèce, mais également l'Elysée et l'ambassade d'Allemagne dont les appareils d'état et la classe politique contribuent à étrangler le peuple grec.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Grèce
Je note que Vals reste muet devant cette perspective mais il est vrai qu'utiliser la tribune des présidentielles pour appeler à une large mobilisation c'est un peu gacher ses possibilités de faire dans l'électoralisme ...Eugene Duhring a écrit:Je ne retiendrais que la fin de ce communiqué : "trouver et imposer une réponse.". Et la première question qui me vient à l'esprit aujourd'hui que LO notamment a accès à des médias de masse pour la campagne présidentielle, qu'attend donc LO pour appeler publiquement les organisations de l'EG et les travailleurs français à une grande manifestation de soutien aux travailleurs grecs ? A quoi bon sinon disposer d'une tribune si l'on ne s'en sert que pour faire de la déclamation ?Vals a écrit:La leçon d’Athènes
Les questions qui se posent aujourd’hui aux travailleurs grecs nous sont déjà posées, à nous, aux travailleurs de tous les pays. Sachons trouver et imposer la réponse.
Edito LO
LO + NPA + POI + une frange du FdG, si on n'est pas capable de monter une manifestation de plusieurs dizaines de milliers sur une revendication commune, ce serait à désespérer !
Sur la manifestation de dimanche, c'est très loin de la rispote qu'il faudrait apporter en soutien au peuple grec : quelques dizaines de manifestants devant une ambassade ... autant rester chez soi, au moins on ne donne pas à la bourgeoisie l'illusion du sous-nombre.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Grèce
Eugene Duhring a écrit:Je note que Vals reste muet devant cette perspective mais il est vrai qu'utiliser la tribune des présidentielles pour appeler à une large mobilisation c'est un peu gacher ses possibilités de faire dans l'électoralisme ...Eugene Duhring a écrit:Je ne retiendrais que la fin de ce communiqué : "trouver et imposer une réponse.". Et la première question qui me vient à l'esprit aujourd'hui que LO notamment a accès à des médias de masse pour la campagne présidentielle, qu'attend donc LO pour appeler publiquement les organisations de l'EG et les travailleurs français à une grande manifestation de soutien aux travailleurs grecs ? A quoi bon sinon disposer d'une tribune si l'on ne s'en sert que pour faire de la déclamation ?Vals a écrit:La leçon d’Athènes
Les questions qui se posent aujourd’hui aux travailleurs grecs nous sont déjà posées, à nous, aux travailleurs de tous les pays. Sachons trouver et imposer la réponse.
Edito LO
LO + NPA + POI + une frange du FdG, si on n'est pas capable de monter une manifestation de plusieurs dizaines de milliers sur une revendication commune, ce serait à désespérer !
Sur la manifestation de dimanche, c'est très loin de la rispote qu'il faudrait apporter en soutien au peuple grec : quelques dizaines de manifestants devant une ambassade ... autant rester chez soi, au moins on ne donne pas à la bourgeoisie l'illusion du sous-nombre.
Tu as raison c'est notoirement insuffisant, mais ce sont aussi des batailles qui se mènent avec la plus grande difficulté qui permettent demain de grandes mobilisations .
Commences par faire celles-là en rassemblant le max de monde plutôt que d'appeler à le faire et ne pas le faire parce qu'il n'y a pas assez de monde. Tu as connu comme beaucoup de militants, de ces jours entre chiens et loups où on ne sait pas si on aura du monde dans la grève ou la manif.
L'état de la gauche d'émancipation est celui là.
La ténacité de faire, de tenter de rassembler, sont les clés de demain.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Grèce
Les policiers grecs menacent les représentants de l’UE et du FMI
Lila Chotzoglou, Bertrand Boucey
Challenges
ven., 10 fév. 2012 13:13 CST
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ATHENES (Reuters) -
Le principal syndicat de policiers en Grèce menace de réclamer des mandats d’arrêt contre les émissaires de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) imposant la mise en oeuvre de mesures d’austérité fortement impopulaires.
Dans une lettre dont Reuters a eu connaissance vendredi, la Fédération de la police grecque accuse ces représentants des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce de "chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale".
Cette lettre précise que l’une des personnalités visées est Poul Thomsen, le principal représentant du FMI en Grèce. La missive a aussi été adressée à Klaus Masuch, chef de la délégation de la Banque centrale européenne (BCE), et à Servaas Deroos, ancien inspecteur en chef de la Commission européenne en Grèce.
Cette menace est essentiellement symbolique puisque, soulignent des experts des questions juridiques, un mandat d’arrêt doit d’abord être émis par un juge. Cette initiative illustre cependant l’ampleur de la colère de la population grecque face aux baisses de salaires et aux coupes claires dans les budgets de l’Etat exigées par les créanciers internationaux de la Grèce.
"Comme vous poursuivez cette politique destructrice, nous vous prévenons que vous ne pouvez nous contraindre à nous battre contre nos frères. Nous refusons de nous élever face à nos parents, nos frères, nos enfants ou tout citoyen manifestant ou exigeant un changement de politique", souligne le syndicat, qui représente plus de deux tiers des effectifs policiers de la Grèce.
"Nous vous prévenons que, en tant que représentants légaux des policiers grecs, nous allons émettre des mandats d’arrêts pour une série d’infractions légales (...) telles que chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale."
Un responsable syndical a cependant souligné que cette lettre constituait une manifestation symbolique de solidarité avec la population et que les policiers continueraient de lutter contre les débordements lors des manifestations.
Les policiers sont directement confrontés à la colère populaire qui se manifeste régulièrement à l’occasion de rassemblements devant le parlement à Athènes. Le slogan "Policiers, porcs, assassins" est régulièrement scandé ou inscrit sauvagement sur les murs.
Plusieurs milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées vendredi à Athènes pour manifester contre de nouvelles mesures d’austérité entérinées par le gouvernement sous la pression des créanciers internationaux.
Ca fait un moment que ça fermente dans la police grecque, voilà une expression un peu plus claire de la crise de l'appareil d'état.
Également il faut savoir que, pour la première fois, des manifestants ont utilisé des moyens bien plus puissants que des cocktails Molotov contre la délinquance policière.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Grèce
Oui, Oui, t'as raison, je vais me taper des centaines de bornes et au moins autant en euros pour aller manifester à quelques dizaines à Paris à l'appel de ... NPA et SUDquelquechose quasi-uniquement ?! Ce n'est pas l'idée que je me fais de l'unité de l'EG. T'as pas une meilleure idée, une idée qui soit moins parisiano-centrée ?Copas a écrit:Eugene Duhring a écrit:Je note que Vals reste muet devant cette perspective mais il est vrai qu'utiliser la tribune des présidentielles pour appeler à une large mobilisation c'est un peu gacher ses possibilités de faire dans l'électoralisme ...Eugene Duhring a écrit:Je ne retiendrais que la fin de ce communiqué : "trouver et imposer une réponse.". Et la première question qui me vient à l'esprit aujourd'hui que LO notamment a accès à des médias de masse pour la campagne présidentielle, qu'attend donc LO pour appeler publiquement les organisations de l'EG et les travailleurs français à une grande manifestation de soutien aux travailleurs grecs ? A quoi bon sinon disposer d'une tribune si l'on ne s'en sert que pour faire de la déclamation ?Vals a écrit:La leçon d’Athènes
Les questions qui se posent aujourd’hui aux travailleurs grecs nous sont déjà posées, à nous, aux travailleurs de tous les pays. Sachons trouver et imposer la réponse.
Edito LO
LO + NPA + POI + une frange du FdG, si on n'est pas capable de monter une manifestation de plusieurs dizaines de milliers sur une revendication commune, ce serait à désespérer !
Sur la manifestation de dimanche, c'est très loin de la rispote qu'il faudrait apporter en soutien au peuple grec : quelques dizaines de manifestants devant une ambassade ... autant rester chez soi, au moins on ne donne pas à la bourgeoisie l'illusion du sous-nombre.
Tu as raison c'est notoirement insuffisant, mais ce sont aussi des batailles qui se mènent avec la plus grande difficulté qui permettent demain de grandes mobilisations .
Commences par faire celles-là en rassemblant le max de monde plutôt que d'appeler à le faire et ne pas le faire parce qu'il n'y a pas assez de monde. Tu as connu comme beaucoup de militants, de ces jours entre chiens et loups où on ne sait pas si on aura du monde dans la grève ou la manif.
L'état de la gauche d'émancipation est celui là.
La ténacité de faire, de tenter de rassembler, sont les clés de demain.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Grèce
[Chroniques grecques] N° 7 : L’insurrection dans toute la Grèce
A prendre avec les précautions d'usage...
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Grèce
Tony Benn, président de la Coalition de la Résistance, a lancé cet appel à la solidarité avec le peuple de la Grèce. Il est déjà soutenu par l'écrasante majorité du mouvement syndical métiers.
Les habitants de la Grèce face à une crise économique sans précédent et politique. Ils sont conduits à pauvreté et le chômage de masse par les exigences de la Troïka de soi-disant - de l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international qui a imposé Lucas Papademos comme Premier ministre.
Les hôpitaux de la Grèce sont à court de médicaments de base, près de la moitié de tous les jeunes sont au chômage, les travailleurs de certains secteurs n'ont pas été payés depuis des mois, et beaucoup sont obligés de recourir aux soupes populaires ou piéger dans les décharges.
Maintenant, la troïka exige une réduction de 23% du salaire minimum, le licenciement de dizaines de milliers de travailleurs du secteur public et la décimation des pensions qui ont déjà perdu près de 50% de leur valeur. Le capital international est le démembrement des actifs tout un pays et déchirer son tissu social.
La Grèce est à la pointe des mesures d'austérité qui sont introduites à travers l'Europe. Toutes les preuves montrent que, même si ces mesures peuvent protéger les intérêts des riches, ils ne font qu'empirer les choses pour la majorité de la population. Qu'est-ce qui se passe dans la Grèce d'aujourd'hui, nous verrons demain au Portugal et en Irlande le lendemain. En Grande-Bretagne, le gouvernement de coalition est la poursuite des mesures similaires qui verront les gains des travailleurs réduit, de travailler plus longtemps pour une pension moins importante, et le NHS démantelé avec d'autres services publics.
Mikis Theodorakis, célèbre compositeur grec de la danse de Zorba, et Glezos Manolis, combattant de la résistance vétéran contre l'occupation nazie, ont publié une déclaration appelant à un front européen pour défendre le peuple de la Grèce et tous ceux d'austérité face.
La Coalition de la Résistance, lors de sa réunion du Conseil national à Birmingham le 11 Février 2012 à l'unanimité a décidé de soutenir cet appel et accepté de travailler avec les syndicats, les campagnes et des partis à travers l'Europe d'établir une campagne de solidarité européenne pour défendre le peuple de la Grèce. La campagne vise à organiser la solidarité et d'élever un soutien pratique pour la ofGreece les gens, ils ne peuvent pas être obligés de payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables.
Nous vous écrivons pour vous pour vous demander de souscrire à cette campagne et à la faire connaître à d'autres.
Tony Benn - président, Coalition de la Résistance
Andrew Burgin - Secrétaire de la Coalition de la Résistance
Len McCluskey - Secrétaire général, UNITE
Mark Serwotka - secrétaire général, PCS
Christine Blower, secrétaire général, NUT
Sally Hunt, Secrétaire Général, l'UCU
Bob Crow - Secrétaire général, RMT
Billy Hayes - Secrétaire général, CWU
Michelle Stanistreet - Secrétaire général, NUJ
Manuel Cortes - Secrétaire général, la CNTS
Matt Wrack - Secrétaire général, FBU
Jeremy Corbyn MP
Caroline Lucas MP
John McDonnell MP
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
La destruction d'un pays
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le captital en demande encore plus !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
« Hier, on se sentait tous grecs »
Nicolas Dupont-Aignan n'était pas le bienvenu, lundi 13 février, au rassemblement parisien organisé près de l'ambassade grecque par plusieurs partis politiques de gauche (Parti de gauche, Parti communiste, Nouveau Parti anticapitaliste...), au lendemain de manifestations massives à Athènes contre l'adoption par le Parlement d'un nouveau plan d'austérité.
"Le peuple grec a été sacrifié pour une monnaie unique en train de le tuer à petit feu", a expliqué le souverainiste de droite qui prône la fin de l'euro. "Sale raciste", "dégage!", lui ont lancé des militants, échauffés par sa venue. Dénonçant une "manifestation malsaine" et "une extrême-gauche en train de surfer sur le malheur des peuples", M. Dupont-Aignan, qui n'est resté que quelques minutes, a quitté la rue d'Iéna (16e arrondissement) sous la protection des CRS.
A quelques mètres de là, sur la place d'Uruguay, Jean-Luc Mélenchon prenait la parole, juché sur une chaise. Devant plusieurs centaines de personnes, le candidat du Front de gauche a appelé à se mobiliser le 21 février, date à laquelle l'Assemblée nationale doit ratifier le traité instaurant le Mécanisme européen de stabilité (MES), destiné à remplacer l'actuel Fonds européen de stabilité financière (FESF) et à venir en aide aux pays européens en difficulté. "La meilleure manière d'être solidaire avec le peuple grec, c'est de refuser ce traité", a-t-il jugé, appelant "la Banque centrale européenne (BCE) à prêter directement aux Etats au taux où elle prête aux banques, c'est-à-dire 1%".
"Paris debout, Athènes, c'est bientôt nous", lui ont répondu les manifestants. Parmi les drapeaux du PCF, du Front de gauche, du NPA, on apercevait aussi ceux du Parti ouvrier indépendant (POI), qui avait appelé à être présent, sans pour autant se joindre à l'appel unitaire des autres partis. Sur la tribune improvisée, Olivier Besancenot (NPA) a également pris la parole. "Hier, on se sentait tous grecs !", a-t-il lancé. "La légitimité est du côté de la rue et des manifestants grecs", a estimé l'ancien candidat à la présidentielle, appelant une "annulation pure et simple" de la dette grecque.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Grèce
Les Travailleurs d’Eleftherotypia sont de retour avec leur propre journal !
par Moissis Litsis*
Ça y est ! C’est fait! Les travailleurs d’Eleftherotypia, un des plus grands et plus prestigieux quotidiens grecs, vont de l’avant dans la grande entreprise de l’édition de leur propre journal « Les Travailleurs à Eleftherotypia » !
Depuis le mercredi 15 février, les kiosques dans tout le pays affichent à côté des journaux habituels un journal de plus, écrit par ses propres salariés. Un journal qui ne cherche pas seulement à mettre en évidence la lutte des travailleurs de Eleftherotypia, mais qui veut aussi être un journal d’information complète, spécialement en cette période si critique pour la Grèce.
Les 800 travailleurs et travailleuses à l’entreprise X. K. Tegopoulos, qui édite le journal Eleftherotypia, des journalistes aux techniciens, des nettoyeuses aux employés et aux concierges, sont en grève reconductible depuis le 22 décembre 2011 puisque le patron ne leur verse plus leurs salaires depuis aout passé !
Les travailleurs de Eleftherotypia, voyant que le patron demande l’application de l’article 99 du code des mises en faillite, en vue de se protéger de ses créanciers, en réalité ses salariés auxquels il doit un total d’environ 7 millions d’euros en salaires impayés (!), ont décidé parallèlement aux mobilisations et aux actions en justice de faire paraitre leur propre journal. Un journal distribué par les agences de la presse dans tout le pays, pour le prix de 1 euro (contre le 1,30 euro qui est le prix habituel des autres journaux), avec comme objectif de soutenir da caisse de grève.
Etant impayés depuis sept mois, les travailleurs et travailleuses de Eleftherotypia sont soutenus par un mouvement de solidarité des diverses collectivités ou même des citoyens isolés qui font des dons en argent ou en espèces (nourriture, couvertures, etc). Avec l’édition de leur propre journal et l’argent de sa vente, ils pourront soutenir financièrement leur grève sans qu’il y ait la moindre médiation de personne : En somme, ils avancent dans une sorte d’autogestion.
Le journal a été confectionné dans un atelier ami, dans une ambiance qui rappelait l’édition d’un journal clandestin, puisque la direction, dès qu’elle a appris que les journalistes vont de l’avant dans leur entreprise d’édition, a coupé d’abord le chauffage, ensuite le système employé par les rédacteurs pour écrire leurs articles et enfin, elle a fermé l’atelier lui-même, bien que pour l’instant l’accès aux bureaux du journal reste libre. Eleftherotypia des Travailleurs a été imprimé à une imprimerie étrangère à l’entreprise avec l’appui des syndicats des salariés de la presse, parce que les travailleurs de sa propre imprimerie hésitaient à occuper leur lieu de travail.
La direction qui a peur de l’impact de l’édition autogestionnaire du journal, menace de recourir à des actions en justice, elle intimide en menaçant de licencier les membres du comité de rédaction qui ont été élus tout a fait démocratiquement par l’assemblée générale des grévistes. Cependant, le public grec, et pas seulement les lecteurs de Eleftherotypia, attendait avec grand intérêt sa parution – on a été submergé par les messages encourageant les journalistes à éditer seuls le journal- puisque la dictature des marchés est couplée de la dictature des medias qui rendent opaque la réalité grecque. S’il n’y avait pas le climat consensuel cultivé par la plupart des medias en 2010, avec l’argument qu’il n’y avait pas d’alternative quand le gouvernement Papandreou signait le premier Mémorandum dont l’échec patent est reconnu maintenant par tout le monde, on aurait peut être vu le peuple grec se révolter plus tôt pour renverser une politique catastrophique pour toute l’Europe.
Le cas d’Eleftherotypia n’est pas unique. Des dizaines d’entreprises du secteur privé ont cessé depuis longtemps de payer leurs salariés, et leurs actionnaires les ont virtuellement abandonnées en attendant des jours meilleurs…Dans la presse, la situation est même pire. A cause de la crise, les banques ne prêtent plus aux entreprises tandis que les patrons ne veulent pas payer de leur poche, préférant avoir recours à l’article 99 –il y au moins 100 sociétés cotées en bourse qui l’ont déjà fait- afin de gagner du temps en vue de l’éventuelle faillite grecque et de sa probable sortie de la zone euro.
Elefthrotypia a été créée en 1975 comme un « journal de ses rédacteurs » dans la période de radicalisation qui a suivi la chute de la dictature en 1974. Aujourd’hui, dans une époque marquée par la nouvelle « dictature des créanciers » internationaux, les travailleurs et les travailleuses d’Eleftherotypia ont l’ambition de devenir l’exemple lumineux d’une information totalement différente, en résistant à la « terreur » tant du patronat que des barons des medias, qui ne voudraient absolument pas voir les travailleurs prendre en main le sort de l’information.
*Moisis Litsis est rédacteur économique, membre du Comité de Rédaction d’ « Eleftherotypia des Travailleurs », membre suppléant du Conseil d’Administration du syndicat grec des Journalistes (ESHEA).
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Video rassemblement solidarité Paris
http://www.npa2009.org/content/le-npa-dans-le-rassemblement-de-solidarit%C3%A9-avec-le-peuple-grec
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Roseau a écrit:
http://www.npa2009.org/content/le-npa-dans-le-rassemblement-de-solidarit%C3%A9-avec-le-peuple-grec
Dessous c'est Politis :
les indignés français
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Grèce
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-334.pdf
Restructurer, auditer ou annuler la dette ?
(Texte de l'OKDE-Spartakos, section grecque du SU de la 4è Internationale) - traduit par la TC
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-333.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Grèce
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Naomi Klein sur la Grèce
Dans le cadre du documentaire « Catastroïka » en préparation, une interview de Naomi Klein a été réalisée dont voici un extrait :
« Ce qui se passe actuellement en Grèce, ressemble en quelque sorte à ce qui s’est passé en Corée du sud durant la crise asiatique, dans le sens où il y a eut cette guerre évidente avec la démocratie. La Corée du sud était en pleine période électorale quand le FMI a obligé tous les candidats à la présidence à signer l’accord passé avec le FMI. En réalité le FMI a annulé le sens même des élections.
Et peu importe le résultat des élections, l’accord reste inchangé parce qu’ ils redoutaient que celui qui négocie avec le FMI, n’aura pas une grande influence politique pour imposer l’accord et perdra les élections.
C’est le moment ou le masque tombe complétement et où le système des marchés est en guerre avec la démocratie. Les projets du néolibéralisme sont de discréditer la démocratie et de faire en sorte que les élections deviennent une course au candidat le plus populaire. Les marchés veulent de la sécurité. La sécurité que les élections n’amènent aucun changement au statu quo des affaires.
Et il y a beaucoup de mécanismes pour assurer ce statu quo. La soit-disant indépendance de la banque centrale est un de ces mécanismes avec lequel ils disent : « les hommes politiques ne peuvent pas toucher à nos jouets ».
Dans « la Stratégie du Choc » je raconte que c’est ce qui s’est passé au Chili durant la période transitoire vers la démocratie. La fin de la dictature de Pinochet est survenue comme le régime Pinochet l’a voulue. C’était une transition contrôlée. Les « Chicago boys » (groupe d’économistes qui ont travaillé avec Pinochet) disaient ouvertement qu’ils allaient réinventer le sens, la définition de la démocratie, vers une démocratie technocratique.
Dans la réalité il s’agit d’une démocratie où l’économie est hors d’atteinte des politiques. Ils ont utilisé des mécanismes constitutionnels, de sorte que tout changement des règles du jeu économique devienne impossible ou illégal. Les programmes de restructuration sont une des manières d’atteindre leurs buts. Les accords du libre échange en est une autre.
Il y a plusieurs manières de raconter l’histoire du néolibéralisme, comme l’histoire du « comment lier les mains de la démocratie », de sorte qu’elle ne puisse pas inciter le pouvoir à changer l’économie.
La Grèce est considérée comme une nation peuplée d’enfants à qui il faut retirer des mains les clés de la voiture. »
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Contre la dictature des marchés, solidarité avec le peuple grec
Alors que les politiques d’austérité ne font qu’exploser la dette publique, on impose au peuple grec encore plus de mesures suicidaires. Les nouvelles mesures imposées vont non seulement perpétuer le cycle infernal de la récession qui conduit tout droit à l’explosion du déficit public et au défaut de paiement, mais elles vont, partout en Europe, accentuer la baisse des salaires et des dépenses publiques. Ce que les élites de la finance n’ont pas envie de comprendre c’est que c’est le modèle économique qui ne fonctionne pas.
Manifestation, le samedi 18 février à 14h00, métro Trocadéro à Paris - parvis des droits de l’Homme, soutenue par la LDH
La nuit du 12 février, 199 député-e-s grecs ont voté les nouvelles mesures imposées par la Troïka (UE, BCE, FMI) qui plongent le pays dans un chaos et une misère encore plus profonde. 101 député-e-s ont désapprouvé soit la totalité, soit une partie de ce nouvel accord. Sous la menace de la faillite et absolument conscients que le parlement n’allait pas décider, mais seulement ratifier les diktats, la majorité des député-e-s a cédé au chantage. Alors que dans tout le pays le peuple exprimait son opposition aux projets monstrueux des créanciers, le parlement accordait aux banques le droit de mort et de vie sur le peuple grec, tout en admettant que ce n’est plus aux institutions politiques ni aux élu-e-s de gouverner. Au delà du drame que vit la Grèce, cette évolution constitue le renversement le plus flagrant du système et des traditions politiques européennes ; et, en tant que tel, il annonce l’avenir de toute l’Europe. Contrairement à ses députés, la population du pays n’a pas cédé face à ce chantage. A Athènes et partout dans le pays, le peuple qui résiste a inondé les rues. Encore une fois la seule réponse du gouvernement a été la répression.
Alors que les politiques d’austérité ne font qu’exploser la dette publique, on impose au peuple grec encore plus de mesures suicidaires :
La réduction du SMIC de 22%, pour gagner 450 euros par mois net et 586 brut, contre 751 euros brut jusqu’alors ; Pour les jeunes, la réduction s’élève à 35%.
L’abolition des conventions collectives, par branche et par métier, qui sont remplacées par des contrats individuels au niveau de l’entreprise.
L’application rétroactive de toutes les réductions à partir de janvier 2012, des salaires, retraites et allocations chômage (qui passent de 461 euros/mois à 359, touchable uniquement pendant un an).
La baisse de la retraite minimum à 392 euros/mois (contre 503 euros aujourd’hui).
Le licenciement de 150.000 fonctionnaires de 2012-2015, dont 15.000 d’ici la fin 2012.
L’abolition du statut du fonctionnaire.
Le démantèlement de l’Etat social et la liquidation de toute la richesse du pays pour 50 milliards d’euros par la privatisation.
Ces mesures viennent s’ajouter à bien d’autres imposées et appliquées depuis plus de deux ans. Les salaires et les retraites ne font que baisser, les impôts directs et indirects ne font qu’augmenter, alors que le chômage devient le quotidien de plus en plus de grecs.
Au niveau social, le peuple grec fait face à des phénomènes de misère et de pauvreté qu’il n’avait pas vécus depuis l’occupation. Les faits sont accablants, selon « Médecins du monde » le centre ville d’Athènes vit une véritable crise humanitaire : une personne sur dix se nourrit aux soupes populaires, le ministre de l’éducation met en place la distribution de repas gratuits dans certaines écoles en réponse aux nombreux évanouissements d’élèves pour cause de malnutrition.
Les nouvelles mesures imposées vont non seulement perpétuer le cycle infernal de la récession qui conduit tout droit à l’explosion du déficit public et au défaut de paiement, mais elles vont, partout en Europe, accentuer la baisse des salaires et des dépenses publiques, et ce à un moment où le nombre de pauvres ne cesse d’augmenter dans tous les pays, y compris en Allemagne. Ce que les élites de la finance n’ont pas envie de comprendre c’est que c’est le modèle économique qui ne fonctionne pas.
La Grèce est le laboratoire de l’austérité en Europe !
Résistons partout en Europe !
Solidarité avec le peuple grec !
Non au sacrifice des peuples sur l’autel de la finance !
MANIFESTATION SAMEDI 18 FEVRIER 2012 à 14H Métro Trocadéro au parvis des droits de l’Homme
Signataires : (au 17 février 8h)
LDH, Initiative des travailleurs et étudiants grecs de Paris, Nouveau Parti Anticapitaliste, Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde, Union Syndicale SOLIDAIRES, ATTAC, Marche Mondiale des Femmes, Convergences et Alternative, FASE, Marches Européennes, Parti de Gauche, Les Alternatifs, Gauche Unitaire, Mémoire des luttes Initiatives Pour un Autre Monde Alternative Libertaire M12M PARIS Les indignés
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Grèce
http://greekcrisisnow.blogspot.com/2012/02/olympie-outragee.html#more
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Grèce
Oui, Panagiotis tient dans son blog une chronique régulière qui présente un réel intérêt : le regard qu'il porte sur la situation grecque allie l'anecdotique, pioché au ras du quotidien, et la mise en perspective, qui suppose un regard plus distancié.Roseau a écrit:Toujours de bonnes choses ici:
http://greekcrisisnow.blogspot.com/2012/02/olympie-outragee.html#more
Je crois que c'est toi qui me l'as fait découvrir récemment, via un autre site, tout aussi intéressant, mais nettement moins personnel et, disons, plus universitaire.
Grâce te soit donc rendue !
Dernière édition par Babel le Sam 18 Fév - 22:54, édité 1 fois
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Grèce
A remarquer l'absence du Front de Gauche, c'est à dire du PCF dans les signataires. Et pour cause, le KKE - parti communiste grec - a pour le moins une attitude très ambigüe, et le PCF en France ne peut se lier les mains au risque de mettre à bas la possibilité de maroquins ministériels à l'issue des présidentielles.Babel a écrit:Contre la dictature des marchés, solidarité avec le peuple grec
MANIFESTATION SAMEDI 18 FEVRIER 2012 à 14H Métro Trocadéro au parvis des droits de l’Homme
Signataires : (au 17 février 8h)
LDH, Initiative des travailleurs et étudiants grecs de Paris, Nouveau Parti Anticapitaliste, Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde, Union Syndicale SOLIDAIRES, ATTAC, Marche Mondiale des Femmes, Convergences et Alternative, FASE, Marches Européennes, Parti de Gauche, Les Alternatifs, Gauche Unitaire, Mémoire des luttes Initiatives Pour un Autre Monde Alternative Libertaire M12M PARIS Les indignés
Eugene Duhring- Messages : 1705
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