Re: Libye

Copas Dim 29 Jan - 23:44

Des actes de torture à Misrata dénoncés par MSF

Le Dr Bart Janssens est directeur des opérations de Médecins sans frontières à Bruxelles. L'ONG, présente en Libye depuis plusieurs mois, vient de décider d'arrêter ses opérations dans les prisons du pays où elle était présente pour protester contre les actes de torture dont ses professionnels ont été témoins. Explications:

Pourquoi MSF cesse en partie sa mission en Libye ?

- Tout d'abord je tiens à dire que MSF ne quitte pas la Libye mais suspend ses activités dans les deux centres de détention de Misrata dans lesquels ses médecins exerçaient. MSF travaille à Misrata depuis le mois d'avril, depuis les gros combats dans la région, nous sommes restés plusieurs mois sous le siège de la ville, sous les bombardements. Il y avait d'importants besoins médicaux pour les blessés de guerre et nous avons commencé à travailler dans les centres de détention seulement par la suite. Nous avons soigné dans ces lieux 215 blessés, anciens combattants pro-Kadhafi. Depuis septembre, nos médecins ont été confrontés à des blessures provoquées par des actes de torture. Des tortures qui n'etaient pas pratiquées dans ces centres de détention mais dans des centres d'interrogatoires extérieurs. Nous avions jusque là une bonne collaboration avec les directeurs des centres de détention et avions même obtenus quelques autorisations de transferts vers des hôpitaux exterieurs pour des détenus aux blessures particulièrement graves.

Quand nos médecins ont constaté ces cas de torture, nous avons notifié notre désaccord et avons commencé à dialoguer avec les autorités. Mais il y a eu, en fait, une dégradation. Nos médecins ont soigné 115 malades torturés, soit un nombre vraiment important. Et nous avons dénoncé une aggravation supplémentaire lorsque nous avons constaté que nos patients, une fois soignés, étaient renvoyés dans les centres d'interrogatoires où ils étaient une nouvelle fois torturés. Nos médecins étaient donc employés à remettre sur pied des hommes qui devaient être encore torturés : c'est totalement inacceptable pour nous.

Le 9 janvier nous avons donc adressé aux autorités une lettre précise demandant l'arrêt de ces pratiques et signifiant notre refus d'être instrumentalisés. Mais nous avons eu encore trois cas la semaine dernière, et le Conseil de Misrata a même demandé à MSF de travailler directement dans les centres d'interrogatoires où sont pratiquées les tortures.

Nous avons donc signifié notre refus catégorique et avons décidé de condamner cette fois publiquement ces pratiques.
A quels types de traces de tortures vos équipes ont-elles été confrontées ? De quoi parle-t-on en fait ?

- Nous avons vu beaucoup de contusions, parfois sur toute la surface du corps, et des fractures dues à de très nombreux coups. Également des nécroses de tissus, dues à des électrocutions. Et nous avons été aussi confrontés à un patient dont la fracture à l'avant bras liée aux combats avait été utilisée comme moyen de le torturer.
Ne regrettez-vous pas quand même de ne plus être auprès de vos patients ?

- Cette dénonciation publique est notre dernière carte pour faire cesser ces pratiques. A terme, les nouvelles autorités vont devoir prendre leurs responsabilités pour non seulement faire cesser ce genre de pratiques mais aussi mettre en place des systèmes de santé efficaces pour les détenus. Ce deuxième volet est encore difficile pour les autorités libyenne et donc nous acceptons de les aider. Mais il est clair que dans les conditions actuelles c'est totalement impossible.
Les autorités libyennes ont-elles réagi ?

- Non, pas pour le moment. Nous avons été confrontés lors d'un débat télévisé sur la BBC Arabic à quelqu'un qui intervenait en tant que responsable d'une prison de Misrata et a nié les faits. Mais cet homme n'était pas notre interlocuteur habituel, nous ne savons en fait pas qui il est.

Eugene Duhring Jeu 8 Mar - 1:17

Copas a écrit:
Eugene Duhring a écrit:Là où Copas voit la lutte des classes, on peut apprécier la place de la lutte des clans factieux.
Combats entre milices rivales en Libye

Ah bon ? Plus de lutte des classes en Libye ?

Par ailleurs et je rappelle les innombrables précisions portées par moi, sur la question de l'état et ce qu'il faut en penser sur la Libye, en rappelant aussi ça :

Quand il s'est agit de soutenir les soulèvements populaires il n'y avait personne, les donneurs de leçons absents là n'étaient pas non plus dans la rue contre l'impérialisme franco-anglais.

C'est strictement la même attitude.
Mais tu trouveras nulle part un soutien de l'intervention impérialiste de ma part.

Notes bien qu'il se produit la même chose en Syrie... On n'est jamais trop prudent et donc on les laisse se faire trouer la peau, certains seront là juste pour donner des leçons aux peuples soulevés, nier leurs combats, ...

Pas neuf tout cela.
Copas

Et je pourrai rappeler tous les rouleurs de patins de la réaction bureaucratique pendant des dizaines d'années qui n'en pouvaient plus d'agonir d'insultes ceux qui soutenaient les peuples soulevés. Mêmes procédés diagonaux et petits.

Duhring celui qui nie la lutte des classes, qui ne lit pas les positions des autres mais sait les haïr, qui fait de l'anti-impérialisme en carton sans les peuples...

Un article du Point :

Ce devait être le grand succès international du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Mais la Libye post-Kadhafi semble inexorablement basculer dans l'impasse. L'annonce surprise, mardi, par des chefs de tribus et de milices de l'est du pays, de l'autonomie de la région de Cyrénaïque a fait l'effet d'une bombe. "La région fait le choix du système fédéral", ont affirmé devant des milliers de personnes près de 300 miliciens et chefs de tribu. Ceux-ci ont désigné un Conseil intérimaire, composé de portefeuilles aussi importants que le Pétrole ou la Défense. À la tête de la nouvelle entité baptisée Cyrénaïque a été nommé Ahmed Zoubaïr, cousin de l'ancien roi Idriss al-Sénoussi, renversé par Kadhafi en 1969.

Problème, cette proclamation n'est pas valable. Depuis la chute du dictateur, le pouvoir libyen est exclusivement entre les mains du Conseil national de transition (CNT), dont la mission est d'organiser fin juin l'élection d'une Assemblée constituante. Seule celle-ci pourra ensuite rédiger la nouvelle Constitution, qui définira le statut des régions. Pour l'heure, le CNT demeure fermement opposé à l'autonomie de la Cyrénaïque, qui possède près de 60 % des réserves pétrolières du pays. Son président Moustapha Abdel Jalil n'a d'ailleurs pas tardé à signifier son rejet catégorique, menaçant même de recourir à la force pour décourager toute ambition fédérale à l'est.

"Nous ne voulons pas retourner 50 ans en arrière", a justifié pour sa part son Premier ministre, Abdel Rahim al-Kib. En effet, jusqu'en 1963, la Libye était divisée en trois régions administratives : la Cyrénaïque (est), la Tripolitaine (ouest) et le Fezzane (sud). Marginalisée durant les 42 années de règne sans partage du colonel Kadhafi, la Cyrénaïque a été la première région à se soulever contre le dictateur en février 2011. Or, un an plus tard, sa population a le sentiment d'avoir été laissée pour compte. De retour de Benghazi, Hasni Abidi (1), directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam), relate un "profond sentiment d'injustice".
Révolution déviée

"Les habitants estiment que la révolution a été déviée", explique-t-il. En effet, les principaux ministères régaliens au sein du CNT, celui de l'Intérieur et de la Défense, échappent à la région. Ils ont respectivement été confiés à des responsables militaires de Misrata (est de Tripoli) et de Zintane (ouest), qui ont participé à l'assaut final contre Kadhafi. Et comme un symbole, la révolution achevée, le CNT a déménagé son siège de Benghazi à Tripoli, la ville de Cyrénaïque ne conservant que le titre honorifique de "capitale économique" du pays. "Le projet fédéral demeure dans la tête des combattants de Benghazi depuis l'insurrection de février 2011", explique pour sa part Patrick Haimzadeh (2), diplomate en Libye de 2001 à 2004. "Or il n'a pas été pris en compte par le CNT. Tout se joue à Tripoli, avec l'existence d'un système de commissions à la signature de chaque contrat."

Si la Libye nouvelle ne diffère pas - dans son fonctionnement - de celle de Kadhafi, elle souffre d'un autre fléau : l'abondance d'armes en libre circulation à travers le pays. Confiées aux rebelles organisés en milices pour se débarrasser de Muammar Kadhafi, elles leur servent désormais à asseoir localement leur pouvoir. Officiellement, le CNT s'emploie à embrigader les ex-soldats dans l'armée nationale. Pourtant, dans les faits, les affrontements entre ex-rebelles sont légion.
Milices "hors de contrôle"

Ce constat dramatique a été souligné par Amnesty International qui, à l'occasion de l'anniversaire de la révolution le 15 février dernier, a déploré "l'impunité généralisée" de la plupart de ces milices, considérées comme "hors de contrôle". "Les miliciens qui ont proclamé l'autonomie s'appuient sur leurs armes", affirme Patrick Haimzadeh, pour qui "il n'est donc pas exclu qu'ils aillent à l'affrontement avec le gouvernement central, en cas de refus". Un risque qu'écarte pour sa part Hasni Habidi. Selon le chercheur, l'annonce surprise de mardi s'inscrit davantage dans le climat de "ferveur politique" qu'il a constaté à Benghazi. "Face à la multiplication des partis, les chefs de tribu veulent eux aussi entrer dans le jeu politique pour faire pression sur le régime. Ainsi, ils espèrent que la question d'un pouvoir fédéral sera prise en compte dans l'élaboration de la nouvelle Constitution."

Dans l'optique du scrutin de juin, les islamistes libyens, déjà très influents au sein du CNT, ont créé samedi le parti Justice et Construction. À sa tête, Mohammed Sawane, ancien prisonnier politique sous Kadhafi, est un des représentants en Libye des Frères musulmans, farouchement opposés à l'autonomie de la Cyrénaïque, qu'ils considèrent comme une première étape avant la scission totale de la région.

Si le candidat Nicolas Sarkozy peut se targuer d'avoir évité le bain de sang que promettait Muammar Kadhafi à Benghazi, il semble bien moins se soucier aujourd'hui du sort d'un pays miné par les intérêts personnels et les rivalités régionales et tribales. "Ce sont les aléas d'une période de transition", explique Hasni Habidi. "S'ils ont le sentiment qu'on les a abandonnés, notamment dans cette période de construction de leurs institutions, les Libyens respirent enfin." "Nicolas Sarkozy s'attendait à une guerre pliée en une semaine, car il ne connaissait pas la société libyenne", affirme de son côté Patrick Haimzadeh. "Or on ne change pas une culture politique en quelques mois. Cette situation va durer au moins dix ans."
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Par Armin Arefi
(1) Hasni Abidi, auteur de Où va le monde arabe : entre islamistes et militaires" (éditions Encre d'Orient, février 2011)
(2) Patrick Haimzadeh, auteur de Au coeur de la Libye de Kadhafi (éditions JC Lattès)

Ah les belles analyses de Copas sur la lutte de classes, les rapports de classes, et tout ce tintouin qui caractérisent sa pensée !
Curieusement, les lybiens ne semblent pas connaitre ces analyses "marxistes" tant ils s'acharnent chaque jour à en démontrer la vacuité.

verié2 Jeu 8 Mar - 10:57

Les grands médias parlent peu de cette sécession de Benghazi, qui répond d'ailleurs à la sécession de fait d'autres régions. Visiblement, la Libye ne les intéresse plus.

Le risque probable de dépeçage de la Libye avait été dénoncé/annoncé par de nombreux observateurs. Il n'est pas certain que ce morcellement nuise aux intérêts de l'impérialisme : les différents mini Etats qui vont se constituer seront dans des positions bien plus faibles que celle de l'Etat central de Khadafi pour négocier le prix du pétrole...

**sylvestre** Ven 30 Mar - 14:28

Naufrage en Méditerranée: un rapport confirme la responsabilité de l'OTAN

Eugene Duhring Sam 31 Mar - 23:53

sylvestre a écrit:Naufrage en Méditerranée: un rapport confirme la responsabilité de l'OTAN

A propos de naufrage, cette fois-ci intellectuel, la Lybie n'en finit plus de rescussiter ces tribus qui selon certains seraient marginales.

Le gouvernement de transition libyen s'attend à une trève entre tribus rivales à Sebha, dans le sud du pays. Il a annoncé samedi qu'un accord sur un cessez-le-feu avait été trouvé, après six jours de combats ayant fait plus de 147 morts et 395 blessés, selon un bilan officiel.

La situation est actuellement calme et les forces dépendant du ministère de la Défense sécurisent les installations et les zones stratégiques dans la ville, notamment l'aéroport, a déclaré de son côté le chef d'état-major Youssef al-Mangouch au cours d'une conférence de presse conjointe.
Mais samedi matin, les combats avaient repris dans la ville, faisant de nouvelles victimes. Au moins seize personnes.

«Tous les habitants ont pris les armes pour se défendre»

«Nous n'avons pas dormi depuis hier (vendredi) soir. Les Toubous ont attaqué Sebha à partir de 03H00 (01H00 GMT). Ils ont failli prendre la ville. Tous les habitants ont pris les armes pour se défendre», avait indiqué plus tôt le médecin Abdelrahman Al-Arich, faisant état de huit morts et de 50 blessés parmi les tribus arabes. Selon des sources concordantes, des combattants toubous qui avaient été repoussés ces derniers jours de plusieurs kilomètres vers le sud de Sebha, ont mené avant l'aube une contre-offensive, tentant d'entrer dans la ville.

Les Toubous sont accusés par les autres tribus de compter dans leurs rangs des combattants étrangers venus notamment du Tchad limitrophe. «Les tribus arabes arrêtent des immigrants africains qui travaillent dans la ville et les présentent à la presse comme des combattants Toubous venus de l'étranger», témoigne un responsable local. Vendredi, le dirigeant des Toubous en Libye a appelé les Nations unies et l'Union européenne à intervenir pour arrêter ce qu'il qualifie de «nettoyage ethnique des Toubous».

Les tribus arabes de Sebha sont en revanche accusées d'avoir bombardé une centrale électrique alimentant plusieurs régions du sud, comme Qatroun et Morzouk, considérées comme des fiefs des Toubous. Les télécommunications ont été également coupées, selon les habitants.

LeParisien

Heuresement qu'en France il existe encore des marxistes autoproclamés pour nous asséner des analyses pompeuses sur la lutte des classes en Lybie alors que de toute évidence il s'agit davantage de luttes tribales ou de luttes de clans. Mais non, enfin, en Lybie le moteur de la "révolution" c'était les masses laborieuses !
147 morts et 395 blessés ... bientôt ces luttes de clans fantomatiques afficheront un bilan bien plus meurtrier encore que les frappes de l'OTAN.

Copas Dim 1 Avr - 0:15

"L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes."

Sauf pour certains, anti-impérialistes sans les peuples et sans lutte contre l'impérialisme...

verié2 Dim 1 Avr - 17:53

Copas a écrit:
"L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes."

Sauf pour certains, anti-impérialistes sans les peuples et sans lutte contre l'impérialisme...

Voyons, Copas, cette réponse n'est qu'un mauvais tour de passe-passe. Marx n'a jamais défendu le point de vue selon lequel toutes les guerres et tous les troubles sociaux étaient le produit de la lutte de classe ou de la lutte contre l'impérialisme ! Je suppose que tu le sais.

Les guerres entre factions régionales, tribus, voire ethnies qui se déroulent en ce moment en Libye n'ont strictement rien à voir avec la lutte de classe. Ou alors, il faut que tu nous montre où se situe le prolétariat dans ces combats.

Il me semble que l'histoire t'a donné tord sur cette question. Ce n'est pas déshonorant de se tromper, mais tu devrais être beau joueur et le reconnaître au lieu de tergiverser.

Eugene Duhring Jeu 5 Avr - 14:51

verié2 a écrit:
Copas a écrit:
"L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes."

Sauf pour certains, anti-impérialistes sans les peuples et sans lutte contre l'impérialisme...
Voyons, Copas, cette réponse n'est qu'un mauvais tour de passe-passe. Marx n'a jamais défendu le point de vue selon lequel toutes les guerres et tous les troubles sociaux étaient le produit de la lutte de classe ou de la lutte contre l'impérialisme ! Je suppose que tu le sais.

Les guerres entre factions régionales, tribus, voire ethnies qui se déroulent en ce moment en Libye n'ont strictement rien à voir avec la lutte de classe. Ou alors, il faut que tu nous montre où se situe le prolétariat dans ces combats.

Il me semble que l'histoire t'a donné tord sur cette question. Ce n'est pas déshonorant de se tromper, mais tu devrais être beau joueur et le reconnaître au lieu de tergiverser.

Des nouvelles de la "lutte des classes" en Lybie :

Des ex-combattants rebelles avancent avec des lance-roquettes dans le district de Regdaline, à quelques kilomètres de la ville côtière de Zouara, le 4 avril 2012. Reuters/Anis Mili
Un membre du CNT (Conseil national de transition) présent sur place à Zouara affirme que ce sont les ex-combattants pro-Kadhafi qui ont rompu la trêve en ouvrant le feu à la mi-journée.

Selon des journalistes sur place et des témoins joints par RFI, les affrontements à l'arme lourde se déroulent sur deux fronts situés à quelques kilomètres au sud de la ville côtière de Zouara.

Des membres du CNT sont actuellement à pied d'œuvre pour obtenir des parties au conflit un nouveau cessez-le-feu. Les ex-combattants rebelles qui défendent la ville de Zouara se sentent abandonnés. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, il y a six mois, ils affirment avoir sollicité plusieurs fois les autorités de transition pour qu'elles les aident à désarmer les milices loyalistes de Regdaline et de Jamil.

Par ailleurs, les ex-rebelles de Zouara ne comprennent pas pourquoi les villes de Zaouïa et Sabratha, qu'ils ont contribué à libérer à la fin du mois d'août, ne leur envoient aucun renfort pour affronter les ex-combattants pro-Kadhafi.
Source: RFI

**sylvestre** Mar 10 Avr - 11:55

Le Libyen Bachir Saleh a droit à une protection policière française quand il se balade avec sa petite famille sur les Champs-Elysées. Il s’agit pourtant d’« un personnage qu’on imaginerait plutôt témoignant aux Pays-Bas devant la Cour pénale internationale », écrit Le Canard enchaîné en révélant la présence en France de l’ex-directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi.

Fu'ad Nassar Mer 11 Avr - 18:39

Kadafhi n'était pas un saint, c'est clair mais il y' avait sous son gouvernement des avancés sociales par rapport au niveau de vie sous idriss. Sans pour autant le défendre, il faut reconnaitre qu'il était beaucoup plus engagé pour des nobles causes que l'occident, notamment son soutient à certains groupes palestiniens, son anti-impérialisme; les médias bourgeois ont fait passé l'opposition pour des braves petites personnes se faisant écraser mais il y' avait plusieurs type d'opposant tout comme en syrie. Aujourd'hui, la lybie est gouverné par une bande de guignol islamiste intégriste ne contrôlant qu' a moitié la situation laissant les milices faire la loi et abuser de leur statut de révolutionnaire pour importuner les civils voila ce qu'est la lybie islamique.

La lybie de kadafhi possédait au moins quelque mesure sociale et le peuple a put en disposer, il y' avait des infrastructures, des repères, les libyens avait conscience qu'ils étaient libyen mais ce n'est plus le cas, de nos jours, ils ont plus tot tendance à se demander si c'est les guignols du cnt qu'ils sont renverser leur dictateur, pour des incapables et faible et pour un pays ou toutes les mesures sociales ont été acquise ont été abandonné

**sylvestre** Sam 28 Avr - 15:55

http://www.mediapart.fr/journal/international/280412/sarkozy-kadhafi-la-preuve-du-financement

Sarkozy-Kadhafi: la preuve du financement
28 avril 2012 | Par Fabrice Arfi et Karl Laske
© Reuters

Selon un document officiel libyen daté du 10 décembre 2006, le régime Kadhafi a décidé de débloquer une somme de 50 millions d'euros pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Dans cette note que nous publions, Moussa Koussa, alors chef des services de renseignements extérieurs libyens, autorise le directeur de cabinet de Kadhafi, Béchir Saleh, à entreprendre les versements secrets. M. Koussa évoque dans ce document des réunions préparatoires avec Brice Hortefeux et l'intermédiaire Ziad Takieddine. « Ce document prouve qu'on est en présence d'une affaire d'Etat », confirme ce dernier à Mediapart.
Inscrivez-vous pour avoir accès à cet article immédiatement.

Eugene Duhring Mer 13 Juin - 21:18

En tout cas, la vision d'une Lybie secouée par la lutte des classes devient chaque jour plus fantasmatique :

Libye: Quatorze morts dans des combats entre milices libyennes
Mis à jour le 13.06.12 à 19h51

Des combats qui opposent depuis trois jours des milices rivales au sud-ouest de Tripoli ont fait 14 morts et 89 blessés ce mercredi, selon le gouvernement libyen. Ces combats opposent des membres de la milice de Zentane, qui a joué un rôle majeur dans la rébellion contre le régime de Mouammar Kadhafi, à des membres da la tribu Al Machachia, restée à l'écart du soulèvement.

Les tensions entre les deux groupes ont déjà donné lieu en décembre à des affrontements qui ont fait quatre tués. La mort d'un milicien de Zentane, que ses camarades ont imputée à la tribu, a relancé les hostilités lundi. Des membres de l'armée régulière ont été dépêchés sur place pour tenter de ramener le calme, a indiqué un porte-parole du gouvernement.

Le renversement de Mouammar Kadhafi, dont le régime autocratique maintenait la cohésion de la Libye, a réveillé les conflits tribaux qui menacent le bon déroulement des législatives du 7 juillet. Un autre conflit entre les tribus Toubou et Zwai a fait 19 morts et 75 blessés dans l'oasis de Koufra, près des frontières avec le Tchad et le Soudan, selon les autorités.
Reuters

**sylvestre** Mer 12 Sep - 14:51

http://www.liberation.fr/monde/2012/09/12/attaque-contre-l-ambassade-americaine-de-benghazi_845678

Obama condamne l'attaque contre le consulat américain de Benghazi
12 septembre 2012 à 00:44 (Mis à jour: 14:47)
Le consulat américain de Benghazi en flammes après l'assaut mené par des hommes armés dénonçant un film anti-musulman, le 11 septembre 2012.
Le consulat américain de Benghazi en flammes après l'assaut mené par des hommes armés dénonçant un film anti-musulman, le 11 septembre 2012. (Photo Esam Al-Fetori. Reuters)

Actualisé Des manifestants armés ont ouvert le feu et incendié le bâtiment, causant la mort de quatre Américains dont l'ambassadeur Christopher Stevens.

Le président américain Barack Obama a fermement condamné mercredi l’attaque survenue la veille contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi, dans l’est libyen, dans laquelle quatre Américains sont mort, dont l’ambassadeur J. Christopher Stevens.

Le président a rendu hommage dans un communiqué à l’ambassadeur et à ses collègues tués dans cette attaque menée contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi, par des hommes protestant contre un film réalisé par un homme ayant la double nationalité israélienne et américaine décrivant l’islam comme un «cancer».

Le président français François Hollande a lui aussi condamné «avec la plus grande fermeté» cette attaque, dans un communiqué. «La France demande aux autorités libyennes de faire toute la lumière sur ces crimes odieux et inacceptables, d’en identifier les responsables et de les traduire devant la justice», poursuit le texte.

L’ambassadeur et les trois fonctionnaires ont péri mardi soir dans l’attaque du consulat par des hommes protestant contre un film jugé insultant pour l’islam. Ce film, réalisé par un Israélo-américain, avait donné lieu également à une manifestation devant l’ambassade américaine au Caire, lors de laquelle des protestataires avaient remplacé le drapeau américain par un étendard islamique.

La mort de l’ambassadeur illustre une fois de plus l’incapacité des autorités libyennes à assurer la sécurité dans le pays, où des milices armées font la loi, près d’un an après la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Elle intervient également alors que le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays, doit élire mercredi le chef du gouvernement dont la principale tâche sera justement de mettre en place une armée et une police professionnelles.

Le vice-ministre libyen de l’Intérieur, Wanis al-Charef et le vice-Premier ministre libyen, Moustapha Abou Chagour, avaient auparavant confirmé la mort du diplomate, le second dénonçant sur Twitter des «actes barbares».

Protestant contre un film jugé insultant pour l’islam, des manifestants armés ont attaqué mardi soir le consulat et des roquettes ont été tirées sur le bâtiment, avaient indiqué dans la nuit des sources de sécurité libyennes qui avaient fait état dans un premier temps de la mort d’un fonctionnaire américain, précisant qu’un autre avait été blessé.

Selon le Wall Street Journal, le film, intitulé «Innocence of Muslims» («L’Innocence des musulmans»), a été réalisé par un Israélo-Américain, Sam Bacile. Après la manifestation du Caire, il a déclaré au quotidien américain : «l’islam est un cancer». La diffusion du film et les violences qu’il a entraînées rappellent celles qui avaient eu lieu en 2005 après la diffusion de caricatures de Mahomet par un dessinateur danois.
Une deuxième victime identifiée

Hillary Clinton à Vladivostok le 9 septembre 2012.La chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton a également rendu hommage dans un communiqué aux Américains tués dans l’attaque, et identifié une deuxième victime comme étant Sean Smith, un responsable local de la communication du département d’Etat.

Les noms des deux autres fonctionnaires étaient tenus secrets en attendant que leurs familles soient mises au courant. «Nous condamnons cette attaque violente et brutale qui leur a coûté la vie, qu’ils avaient dédiée à aider le peuple libyen pour qu’il dispose d’un avenir meilleur», a ajouté Hillary Clinton.

Mohamed al Magaryef à Tripoli le 11 août 2012.La secrétaire d'Etat a par ailleurs indiqué s'être entretenue avec le président du CGN, Mohamed al-Megaryef (photo Reuters), des moyens de mieux protéger les Américains travaillant en Libye. Le CGN a lui exprimé dans un communiqué, toujours avant l’annonce de la mort de l’ambassadeur américain, son «indignation» et «sa condamnation dans les termes les plus forts» de l’attaque «criminelle». Il a annoncé l'«ouverture immédiate d’une enquête» et a indiqué que le président du Congrès avait appelé à une réunion d’urgence avec le gouvernement d’Abdelrahim al-Kib.
Répercussions

Des témoins ont indiqué que des manifestants avaient arraché le drapeau américain et mis le feu au consulat, ajoutant que des affrontements avaient eu lieu entre des forces de sécurité et des hommes armés. L’un d’eux a indiqué que des salafistes se trouvaient parmi les assaillants, faisant état d’actes de pillage et de vandalisme.

Considérée comme fief des islamistes radicaux, Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de la révolution, a connu une vague de violences ces derniers mois, avec des attaques contre des Occidentaux et des assassinats d’officiers de l’armée ou de la sécurité. Les autorités libyennes, déjà dépassées par la recrudescence des violences et la prolifération d’armes depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre dernier, se sont trouvées depuis quelques semaines face à une montée en puissance de la mouvance salafiste qui a notamment détruit des mausolées musulmans.

Les attaques en Libye et en Egypte ont eu des répercussions sur la campagne électorale aux Etats-Unis, où le candidat républicain à la présidentielle Mitt Romney a accusé le président Barack Obama de sympathie pour les extrémistes musulmans.

(AFP)

alexi Lun 24 Sep - 18:46

Al-Qaïda, Kadhafi ? Ce ne sera ni l'un ni l'autre.

Vendredi dernier des centaines de manifestants libyens ont délogé des milices islamistes des casernes qu'elles occupaient dans la ville de Benghazi depuis la chute de Kadhafi. Au terme d'affrontements ayant fait plusieurs dizaines de morts et de blessés, les manifestants ont rappelé qu'ils ne comptaient pas se laisser imposer des dictatures moyenâgeuses, à peine débarrassés de Kadhafi.

**sylvestre** Mar 25 Sep - 11:32

Ca date de juin mais c'est quand même bien utile pour avoir une idée de la Libye post-kadhafi, une série d'émissions de Là-bas si j'y suis.

La Libye, l’espoir et le chaos (V)

diffusée le vendredi 29 juin 2012

dans la série

Pour cette dernière de LA-BAS (de la saison !) nous vous offrons un petit tour en prison ! Une prison un peu particulière, les journalistes sont bienvenus, les gardiens sont souriants, les détenus sont détendus.

La Libye, l’espoir et le chaos (IV)

diffusée le jeudi 28 juin 2012

dans la série

Les armes ou les urnes ? Par devant, on affiche l’espoir dans les élections du 7 juillet prochain. Tout le monde se dit inscrit, chacun se dit impatient de voter. Pour qui voterez-vous ? Pour la Libye !

La Libye, l’espoir et le chaos (III)

diffusée le mercredi 27 juin 2012

dans la série

Aujourd’hui, direction Gharyan à 90 km au sud de Tripoli. Dans le camp de rétention de Burashada où s’entassent près de 1000 immigrés clandestins venus d’Afrique subsaharienne, les gardiens sont violents et les conditions de vie indignes.

La Libye, l’espoir et le chaos (II)

diffusée le mardi 26 juin 2012

dans la série

Il y a 15 jours, des affrontements extrêmement violents éclataient dans la province de Zenten entre deux tribus : les Machachia et les Zenten. En seulement quelques jours, cette guerre clanique faisait plus d’une centaine de morts et des centaines de blessés. Les Zenten accusent les Machachia d’avoir soutenu Kadhafi. le pouvoir exécutif qui sera élu le 7 juillet prochain parviendra-t-il à établir une médiation pour empêcher de nouvelles effusions de sang ?

La Libye, l’espoir et le chaos (I)

diffusée le lundi 25 juin 2012

dans la série

Aujourd’hui toute la Libye regarde du côté de l’Egypte où l’islamiste Mohamed Morsi, vient d’être élu ce dimanche 24 juin. Dans quelques jours la Libye va voter, a son tour, le 7 juillet, élection de l’assemblée constituante. Dans nos médias, l’engouement pour le "printemps arabe" est retombé.

irneh09218 Lun 1 Oct - 8:56

http://www.lavanguardia.com/internacional/20121001/54351425831/gadafi-murio-servicio-secreto-frances.html

Copas Lun 1 Oct - 20:22

irneh09218 a écrit:http://www.lavanguardia.com/internacional/20121001/54351425831/gadafi-murio-servicio-secreto-frances.html

Tout est possible mais c'est le genre de truc qui ne sera jamais prouvable sauf si le Ducky nixon français a été enregistré quelque part et qu'on le jette en prison pour le faire avouer.
Un très grand nombre de personnes pouvaient souhaiter la mort de Kadhafi, ses victimes d'abord, les combattants, ses anciens potes passés à l’insurrection, etc... et pourquoi pas le président actuel... qui pourrait mentir pour des tas de raisons, ...

**sylvestre** Jeu 1 Nov - 19:49

Libye : des combattants investissent l'Assemblée et protestent contre des ministres

verié2 Jeu 1 Nov - 20:00

c'est le genre de truc qui ne sera jamais prouvable sauf si le Ducky nixon français a été enregistré quelque part et qu'on le jette en prison pour le faire avouer.

C'est tout de même crédible quand on sait que Khadafi entendait évoquer son rôle dans le financement des campagnes de Sarkozy... Les confirmations pourraient venir ultérieurement d'autres sources : témoins, agents secrets mécontents, mémoires, politiciens de l'entourage de Sarkozy etc.

**sylvestre** Ven 9 Nov - 18:51

Un étonnant récapitulatif en vidéo de la carrière de Kadhafi par un documentariste de la BBC : He's behind you

**sylvestre** Sam 5 Jan - 18:04

Bernard Squarcini et Alexandre Djouhri ont-ils participé à l’exfiltration du Libyen Bachir Saleh ?

**sylvestre** Mar 5 Fév - 16:13

http://www.socialistreview.org.uk/article.php?articlenumber=11896

Anger in Benghazi

Frontline article by Simon Assaf, February 2012

Libya has erupted once again in protest. In January an angry crowd of some 2,000 people stormed the offices of the ruling National Transitional Council (NTC) in Benghazi, the birthplace of the revolution. NTC leaders were planning to announce the publication of the new electoral law that evening but were forced to transfer the announcement to Tripoli.

The Benghazi crowds smashed computer equipment and refused to allow NTC chief Mustafa Abdel Jalil to address them. They then torched his armoured Land Rover. The immediate impact of the protest was to force the resignation of NTC number two, and former Gaddafi-era minister, Abdel Hafiz Ghoga.

Behind these protests, and mounting discontent, is growing disillusion with the NTC and its attempts to limit and stunt expectations that emerged during last year's uprising. The NTC is seen as corrupt and riddled with nepotism, and is widely perceived as trying to create a new patronage system based on regional and tribal interests.

Anger has focused on the new electoral law. The publication of the draft law ended any lingering illusions in the direction the NTC was taking the country.

The draft law dropped a minimum quota for representation of women in a new parliament, set at 10 percent of the 200-strong assembly. It declares that any candidate must have a "professional qualification", a provision that carves out the majority of those who made the revolution. And those it deems "criminals" would not be allowed to vote, even if they were convicted under the old regime. Furthermore Libyans holding dual citizenship would also be barred from the elections, despite many of them being forced into exile by the old regime and returning to take part in the uprising.

Many Libyans now openly talk about how the NTC has "hijacked the revolution" while delivering very few real improvements on the ground. The clearest indicator of the intentions of the NTC was exposed immediately after the fall of Tripoli last August. The Amazigh (Berbers) who had fought an effective insurgency in the mountains south of Tripoli (which opened the door to the rebel advance on the capital) were carved out of cabinet posts in the new interim government. The Amazigh discovered that despite the central role they played in the uprising, their lot would not be fundamentally different from that under the old regime. This was widely seen as a betrayal of the aspirations of a long-oppressed people.

The NTC also made it clear that it would not abandon the neoliberal economic policies unveiled by Gaddafi in the 1990s, despite the vast potential wealth brought by oil, an industry now back on its feet, recovering production lost during the uprising. Instead the vast oil fortunes swilling around Western banks in the form of the Libyan sovereign wealth fund are being eyed up for rich pickings by cash-strapped European economies. Nato has also taken its cut, as Libyans have discovered that they have to pick up the bill for the air campaign.

It is worth remembering that the Libyan revolution was not launched to hand the country over to the West, or to a new unelected and unaccountable cabal. It was a popular revolt inspired by the Egyptian and Tunisian revolutions, and like those revolutions, very few of the expectations that grew out of the uprising have been realised.

The 17 February uprising had the potential to place the country under popular control. The body that grew out of the uprising, the NTC, at first represented these aspirations. But the scale and ferocity of the regime's counter offensive forced the revolutionaries into a reluctant alliance with outside forces. By March 2011 the revolution, now an armed rebellion, slipped out of the control of the mass popular movement into the hands of those in the NTC with close ties to the West and the Gulf oil kingdoms.

Despite their weakness at the time, the Libyan revolutionaries who called for the "no-fly zone" refused to allow in Western troops. This gave Western powers control in the air, but little real influence on the ground. That was left to their new allies inside the NTC. For many who made the revolution this was an alliance of convenience. Nato warplanes acted as the rebel airforce and covered the advance of armed civilians, while special forces from the West, Qatar and the UAE provided some training and logistical backup. But the bloody business of war, the battles for towns and cities, was carried out by those who launched the uprising. It is they who control the streets.

Western support came at a heavy price as the NTC sought to limit the scope of the revolution. Many saw this popular movement as melting away with the Nato intervention and a war for control of Libyan oil.

But this was not primarily a war about oil. Despite its rhetoric, the old regime never broke its ties to Western oil companies. These ties were reaffirmed in the infamous "meeting in the desert" between Gaddafi and Tony Blair in 2003. Western powers also ensured that the incoming government would not alter these, or any other, Gaddafi-era contracts. Western powers saw an opportunity to place themselves in between the Tunisian and Egyptian revolutions, and take control of the revolution in Libya.

But the re-emergence of popular protests is a reminder that this is far from certain. Despite massive setbacks, the popular aspiration that grew out of the revolution remains alive and unfulfilled.

Copas Lun 1 Avr - 13:39

Interdite sous Kadhafi, la langue amazighe est maintenant enseignée en Libye.

**sylvestre** Jeu 20 Juin - 14:32

Mediapart : Kadhafi a financé Sarkozy: la confirmation

verié2 Jeu 20 Juin - 15:49

Copas a écrit:Interdite sous Kadhafi, la langue amazighe est maintenant enseignée en Libye.

C'est la seule grande victoire du prolétariat que tu peux nous présenter à la suite de ce désastre ? Mad

Il est clair que la division ethnique et régionale qui a succédé à l'Etat centralisé, avec une multitude de mini-satrapes qui disposent de leurs bandes armées, permet à chacun d'eux de mettre en avant les traditions de l'ethnie sur laquelle il s'appuie.

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