Re: Libye

[Copas]

par verié2 le Jeu 20 Juin - 15:49

Copas a écrit:Interdite sous Kadhafi, la langue amazighe est maintenant enseignée en Libye.

C'est la seule grande victoire du prolétariat que tu peux nous présenter à la suite de ce désastre ? Il est clair que la division ethnique et régionale qui a succédé à l'Etat centralisé, avec une multitude de mini-satrapes qui disposent de leurs bandes armées, permet à chacun d'eux de mettre en avant les traditions de l'ethnie sur laquelle il s'appuie.

T'as raison, c'est le bordel. Ah du temps de Kadaf ça ne trainait pas, comme pour nos camarades de la direction du PC soudanais qu'il a envoyé se faire décapiter, ça ne discutait pas, d'ailleurs tu ne savais rien.
Dieux que l'ordre régnait, hummmm...

Libye : les protestations et sit-in font perdre 250 000 barils de pétrole par jour
Les mouvements de protestation et les sit-in successifs, dans le contexte socio-politique instable de l’après-révolution, ont porté un coup dur à la production sur les sites pétroliers en Libye.
Ils auraient occasionné « une perte de production d’environ 250 000 barils par jour à la Libye », a expliqué le ministre des hydrocarbures Abdelbari al-Arussi.
Al-Harriga à Tobruk, Zueitina dans l’Est et le champ pétrolier de Al-Fil à Ubari dans le Sud sont présentés comme de grands théâtres des tumultes. Le site de Zueitina a dû fermer, une fois, pour six semaines pour cause de mouvements de grève répétés ajoutés à d’autres difficultés.
Pour Tripoli, c’est une situation très embarrassante : ce riche pays pétrolier et gazier est à l’épreuve d’une crise énergétique paradoxale, en pleine reconstruction nationale de l’après-Kadhafi.
http://www.agenceecofin.com/hydrocarbures/1306-11667-libye-les-protestations-et-sit-in-font-perdre-250-000-barils-de-petrole-par-jour

IN-TO-LE-RABLE !

Un vrai bordel, ah sous Kadhaf, pas de grèves de sit-ins machin choses, etc...
L'ordre et la paix sociale existaient.
Alors à notre ami : C'est le peuple libyen qui s'est soulevé dans toutes ses contradictions. Toutes les problèmes non réglés, les frustrations accumulées sous la dictature de Kadhafi ont explosé.
Mais non Vérié, ne confond pas la paix des cimetières de kadhaf avec la paix sociale .
Dire que c'est ce soulèvement qui a créé des clans, etc, ressort de la bêtise pure et simple : Le régime de Kadhafi était construit sur des inégalités et les manœuvres avec les chefs de clans. Le régime de Kadhafi était construit sur les chefs de clans. Je sais bien que les étourneaux racontent en boucle que c'est épouvantable, les clans dominent la Libye, alors que je pense que le soulèvement massif et populaire en Libye c'est d'abord fait parce que le prolétariat urbain était devenu dominant et que le système de domination bourgeois et fasciste ne pouvait plus tenir, ou tenir en écrasant complétement sa population.

Quand ça a pété Kadhaf a mis tous ses moyens pour écraser son peuple. L'impérialisme a profité des crimes de Kadhaf pour revenir dans le jeu en intervenant par des bombardements en appui au soulèvement .

Le résultat est que des destructions continuent en Libye , que des batailles ethniques continuent de s'y dérouler. Mais surtout l'appareil d'état a été détruit avec toutes ses ambivalences : Pas d'état fort et centralisé, des pouvoirs décentralisés de toute sorte, pour le pire comme pour le meilleur.

Conforme à ce que je vous avais annoncé (on peut remonter en arrière) sur la question de l'appareil d'état. Non seulement c'est le bordel mais en plus l'impérialisme ne trouve finalement pas si top la situation... Ce que tu peux constater.

Ils se font même péter des ambassades et la reconnaissance du ventre des contrats est vraiment chaotique.

La crise libyenne n'est pas finie, ce n'est pas l'impérialisme qui l'a provoqué de ce point de vue mais bien les actes de guerre contre la population de la part du régime bourgeois de Kadhafi pour écraser le soulèvement.

Alors nous inquiétons pour le peuple libyen et nous continuons à le soutenir contre toutes les forces réactionnaires, quel qu’elles soient . Mais raconter des salades parce qu'on préfère des dictateurs à des peuples soulevés .
Ce n'est ni Copas ni le NPA qui ont provoqué la guerre en Libye, mais bien la répression dans le sang faite par le régime fasciste contre un peuple soulevé . C'est cela qui a permis à l'impérialisme de se glisser dans le jeu et le fait de n'avoir pas eu un mouvement ouvrier internationnal aux côtés des insurgés.



Tu as là également l'appareil d'état que tu trouves trop faible et qui maltraite des migrants :

Les autorités libyennes doivent mettre fin à la "détention indéfinie" de milliers d'immigrants, y compris des réfugiés et des demandeurs d'asile, dont certains sont soumis à la torture, estime Amnesty International dans un rapport publié jeudi 20 juin. L'organisation internationale de défense des droits de l'homme, installée à Londres, déplore dans le même temps que l'Union européenne aide le gouvernement libyen à "renforcer la sécurité des frontières [...] afin de freiner 'l'immigration clandestine' vers l'Europe, aux dépens des droits de l'homme".

Elle dénonce "le traitement inacceptable de milliers de ressortissants étrangers, la plupart originaires d'Afrique subsaharienne, qui font l'objet d'arrestations arbitraires et sont détenus pendant de longues périodes dans des conditions déplorables". L'ONG affirme avoir visité sept "centres de rétention" – comme les appellent les autorités libyennes – et fait état de "preuves de mauvais traitements, assimilables à la torture pour certains cas".

"Plusieurs détenus, y compris des femmes, ont été frappés brutalement à l'aide de tuyaux d'eau ou de câbles électriques", ajoute-t-elle en affirmant avoir recueilli par ailleurs des témoignages de détenus blessés par balles lors d'émeutes. "La torture et les mauvais traitements que nous avons découverts dans les 'centres de rétention' sont inacceptables", dit Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord de l'ONG.

PAYS DE TRANSIT ET DE DESTINATION

Sur l'aide de l'UE pour freiner l'immigration clandestine, elle a jugé "profondément troublant de constater que les fonds de l'UE semblent avoir été utilisés pour financer des centres de détention où des milliers de ressortissants étrangers sont illégalement détenus". L'ONG exhorte à l'UE de ne plus conclure de nouveaux accords avec la Libye dans ce domaine, jusqu'à ce qu'elle "démontre son respect des droits des réfugiés, demandeurs d'asile et migrants".

Selon l'organisation, depuis mai 2012, les autorités libyennes ont expulsé 25 000 personnes entrées "illégalement" en Libye, un pays de transit et de destination pour des dizaines de milliers d'immigrants africains souhaitant se rendre en Europe. Considérés comme une "menace pour la sécurité nationale", des milliers d'immigrants ont été maintenus en détention durant des mois avant leur expulsion, sans avoir accès à un avocat. "Les autorités libyennes doivent revoir leur législation en fixant un délai maximal de détention des migrants en attente d'expulsion", a indiqué Mme Hadj Sahraoui.

Au moment des visites, Amnesty a recensé un total de 5 000 réfugiés, demandeurs d'asile et migrants détenus dans 17 "centres de rétention" dépendant du ministère de l'intérieur, "en plus d'un nombre inconnu de personnes détenues par les milices". L'organisation a regretté aussi des "normes d'hygiène extrêmement précaires", exposant les détenus aux risques de maladies, y compris les infections des voies respiratoires et la diarrhée chronique.

La politique menée par Kadhafi continue donc sans Kadhafi et ce dernier tirait de cette politique les mêmes avantages financiers et politiques, et ses crimes étaient encore plus importants (ça ne rigolait pas avec les grèves, les sit-ins, les manifs, même pas pour rire).
On peut se reporter également à la politique du gouvernement du Niger : http://www.lapresse.ca/international/afrique/201306/19/01-4663039-niger-operation-contre-limmigration-clandestine-vers-la-libye.php ...

Le soulèvement populaire libyen, indéniable et avec de multiples preuves, y compris dans la région de Tripoli, doit reprendre et je pense qu'il reprendra.

Alors je comprends bien que cela fasse monter aux rideaux certains que des cultures minoritaires puissent enfin s'exprimer, chanter, parler leur langue. Cela semble épouvantable et intolérable pour nos vaillants amis à qui on ne la fait pas, mais c'est déjà ça et c'est aussi ça. Alors c'est vrai, ce sont des populations très minoritaires.

L'essentiel de la Libye est dans les grandes villes et c'est toujours là que ça se joue.

[Copas]

Jour de colère en Libye contre les Frères musulmans




'Prenez vos cliques et vos claques, Benghazi veut que vous partiez'"

Le samedi des manifestants ont attaqué des bureaux liés aux Frères musulmans après l'assassinat du militant politique Abdelsalam al-Mismar, anti-islamiste.




La Libye a décidé la fermeture de ses frontières terrestres avec l'Égypte. Selon le Premier ministre, il s'agit d'empêcher les responsables de l'assassinat du militant politique tué vendredi 26 juillet à Benghazi de s'enfuir. Un assassinat qui a suscité la colère dans la grande ville de l'est, mais aussi dans la capitale Tripoli.

Les manifestants sont descendus dans les rues de Benghazi pour manifester leur colère ce samedi 27 juillet. Une colère dirigée contre les Frères musulmans, accusés d'attiser l'instabilité dans le pays, au lendemain de plusieurs assassinats : celui du militant politique anti-islamiste, Abdessalem al-Mesmari, vendredi, et, dans la nuit, ceux de deux officiers de l'armée.

Les locaux de la branche politique des Frères musulmans, le Parti pour la justice et la construction (PJC), ont été incendiés à Benghazi, dans l'est du pays.



Des bureaux de la coalition libérale, l'Alliance des forces nationales (AFN), première formation du Congrès général national (CGN, Parlement), ont été également attaqués à Tripoli, la capitale libyenne.

À Tripoli, des milliers de manifestants se sont également rassemblées samedi contre les Frères musulmans, en solidarité avec la capitale régionale de l'est. Le calme est revenu samedi soir.
Sur les locaux des frères a été tagué : "Allez raser vos barbes hypocrites, la Libye n'a pas besoin de vous"

Avocat et activiste politique, Abdessalem al-Mesmari faisait partie des fondateurs de la Coalition du 17 février qui avait conduit à la chute du régime de Kadhafi. Il était connu pour sa position très critique envers les Frères musulmans.

Les manifestations et violences entre milices armées ont également entraîné le départ du ministre de la Défense, Mohamed al-Barghathi. Le Premier ministre, Ali Zeidan, a annoncé samedi soir qu'il allait remanier son gouvernement face à « l'urgence de la situation ».

[Copas]

Lybie, prolétariat urbain : 80 %  (prolétariat industriel 30% )

http://perspective.usherbrooke.ca/

La question des grèves en Libye.



Depuis un moment des investisseurs se plaignent des grèves, sit-ins, manifs, etc, qui affectent la production en Libye. Ports, raffineries, extractions, etc, sont secoués de grèves ouvrières.

Le ramadan a amené les travailleurs à suspendre leurs batailles, sauf dans le cas du Terminal de Oil Zueitina compagny.

Des manifestants armés ont pris d'assaut ce terminal mardi en exigeant l'arrêt des opérations d'exportation à la suite de manœuvres de départ d'un pétrolier italien chargé de brut.

"Le groupe est arrivé et a demandé à ce que les opérations soient stoppées. Le navire en partance pour l'Italie était chargé de brut et j'ai dû négocier avec eux pour permettre de continuer le chargement" a déclaré un ingénieur à Reuters par téléphone.

«C'était difficile de les convaincre, mais le navire est chargé. Toutes les autres activités d'exportation sont fermées."

Saad al-Fahri, vice-président du syndicat libyen des travailleurs du pétrole, a déclaré que les grévistes avaient convenu de mettre fin à leur mouvement de protestation jusqu'à la fin du jeûn du Ramadan, prévu les 8 ou 9 Août.

Le terminal de Zueitina a la capacité de traiter environ 20 pour cent des exportations de pétrole brut de la Libye.

Le blocage des exportations de pétrole affecterait d'autres domaines comme Abu Attifel, exploitée par Mellitah - une coentreprise entre la National Oil Corporation (NOC) libyenne et l'italien Eni.

En plus de réduire la production de pétrole de la Libye, le mouvement à la borne Zueitina  a provoqué des pénuries d'approvisionnement en gaz pour les centrales électriques. Plusieurs villes libyennes ont vu les coupures de courant quasi quotidiennes pendant plusieurs heures au cours des dernières semaines.

Le ministre du Pétrole Abdelbari al-Arusi a déclaré dimanche qu'il avait rencontré des représentants des travailleurs qui manifestaient à Tripoli et espère qu'une solution sera trouvée rapidement.

A compter du 1er juillet c'est  la production de Mellitah Oil (El-Fil) qui avait complètement cessé et la compagnie italienne ENI a retiré son personnel.
Dans un autre champ, celui de  El-Shahara de l'Akakus Oil la production avait cessé également au grand dam de la compagnie dans espagnole Repsol partenaire de la compagnie libyenne.

Salaires plus élevés, emplois (partage du travail entre toutes les mains), gestion, conditions de travail, congés payés au menu.  
Ce n'est pas nouveau pour Oil Zueitina compagny, un même mouvement avait eu lieu il y a 6 mois et la direction avait demandé d'attendre 3 mois pour les satisfaire.

La direction de  Zuetina a déclaré à la Libye Herald que les demandes les manifestants n'étaient pas légitimes «Ils ne veulent pas négocier, ils veulent obtenir tout par la force", "ils sont juste quelques personnes, et ne représentent qu'eux-mêmes, ils ne représentent pas l'ensemble du pays."

Les grèves ont un effet d'entraînement sur les blocs d'alimentation de la Libye. Lors de la conférence de presse du Premier ministre, hier, Ali Zeidan, Electricité ministre Ali Mohammed Muhairiq et le ministre du Pétrole, Abdulbari Al-Arusi ont tous condamné les grèves en cours dans les termes les plus forts, affirmant que les grévistes ne se souciaient que d'eux-mêmes et leurs salaires.

[Copas]

Dans les grèves en Libye une revendication apparait : le désir de faire embaucher les populations locales proches des sites qui font grève.

Par ailleurs, la Libye semble marcher du même pas que la Tunisie, l'Algérie et l’Égypte, du point de vue de la poussée de l'activité ouvrière.

[Copas]

La marche des minorités à Tripoli le 13 Août 2013

http://www.france24.com/fr/20130814-libye-militants-berberes-saccagent-parlement-libyen-amazigh-minorites-constitution

Matériel saccagé, documents officiels jetés… Le Parlement libyen a été mis à sac, mardi 13 août, par des manifestants amazighs, un groupe berbère qui manifestait plus tôt dans la journée devant le bâtiment à Tripoli. Une action coup de poing entreprise par ces militants qui réclament davantage de considération envers la minorité berbère, forte d’environ 10 % de la population libyenne. Ces derniers estiment en effet être tenus à l’écart de l’élaboration de la Constitution du pays.

"Des Amazighs ont saccagé les meubles et jeté des documents au moment où le président et d'autres membres du Congrès général national (CGN) rencontraient leurs délégués", a déclaré la députée Souad Ganor à l’AFP, affirmant qu'ils avaient aussi "menacé de faire usage d'armes contre certains députés".

"Exclusion"

Interrogé par l’Associated Press, Fathy Yousef, un organisateur de la manifestation, justifie cette intrusion : "Nous refusons la décision du Congrès, qui veut écarter les Amazighs, en ne nous accordant que deux sièges sur 60 à l'Assemblée constituante. Et ces deux sièges sont purement symboliques."

"La société libyenne comprend des Arabes, des Berbères et des Tobou, la Constitution doit donc intégrer toutes ces entités," poursuit Najmi Maylowd, un autre manifestant, parlant d'"exclusion".

Début juillet, les députés amazighs, se disant marginalisés, ont annoncé leur retrait du CGN, la plus haute autorité politique et législative du pays, avant de décider de coordonner leurs actions avec les autres minorités comme les Toubou et les Touareg. Le 17 juillet, ces trois minorités ont affiché leur intention de boycotter l'élection de la commission constituante. Elles ont également menacé d'observer un mouvement de désobéissance civile pour faire pression sur le CGN. Menace mise à exécution le 25 juillet, jour où les Amazighs de Nalout (ouest) ont fermé l'oléoduc qui alimente le complexe gazier de Millitah et fournit l'Italie.

Des milliers de drapeau amazigh sont brandis. Une manière d’affirmer aux nouveaux dirigeants que le peuple Libyen est Amazigh. Les manifestants sont venus de toutes les régions de ce grand pays de l’Afrique du Nord. Depuis trois jours, des bus et des camions chargés de militants affluaient d’Adrar N’Foussa du Sud et des régions berbérophones de l’ouest. Les artères de la capitale de la Libye, Tripoli, sont envahies par une marée humaine.


Une grandiose marche a été organisée aujourd’hui à la capitale Libyenne, Tripolis, pour réclamer des élus de l’assemblée constituante d’inclure l’officialisation de la langue amazigh dans la nouvelle constitution. L’appel lancé par le mouvement associatif Berbère a trouvé un large écho.
D’après des militants qui ont pris part à cette manifestation, qu’ils ont d’ailleurs qualifiée d’historique, plus de 50 000 personnes ont marché ce matin à tripolis. Des milliers de drapeau amazigh sont brandis. Selon les dernières informations en notre possession, le parlement libyen a été même envahi par les manifestants, mais sans le saccager.

Une manière d’affirmer aux nouveaux dirigeants que le peuple Libyen est Amazigh. Les manifestants sont venus de toutes les régions de ce grand pays de l’Afrique du Nord. Depuis trois jours, des bus et des camions chargés de militants affluaient d’Adrar N’Foussa du Sud et des régions berbérophones de l’ouest. Les artères de la capitale de la Libye sont envahies par une marée humaine.
Des femmes, des enfants et même des veilles ont été présents à cette démonstration de rue qui fera certainement date dans l’histoire du pays.

D’après des échos qui nous sont parvenus de ce pays frères, les marcheurs comptent passer la nuit à la belle étoile aujourd’hui pour maintenir la pression sur le régime.
La réussite de cette manifestation est totale. Les Libyens ne veulent pas rater cette occasion historique qui se présente pour officialiser Tamazigh. Ils sont d’ailleurs entrés en désobéissance civile depuis 20 jours.
Les militants veulent rester mobilisés pour obtenir leurs droits les plus élémentaires. Notons que plusieurs partis politiques de gauche ont porté leur soutien à cette marche.
Même en Tunisie, le mouvement associatif Amazigh commence à s’organiser, notamment à l’île d Djerba et dans les régions du sud ou la population locale continue jusqu’à nos jours de communiquer en Tamazight.

Youva Ifrawen

[Copas]

La Libye prévoit un dialogue avec les ouvriers du pétrole en grève
http://magharebia.com/fr/articles/awi/newsbriefs/general/2013/09/04/newsbrief-03
Le Congrès général national (CGN) libyen a mis sur pied une commission spéciale chargée de traiter la crise pétrolière, a annoncé le Libya Herald mardi 3 septembre.

Cette commission aura pour tâche de négocier avec les manifestants dans les champs de pétrole et les terminaux d'exportation.

Le blocage des ports, les attaques de militants et les grèves dans les principales installations pétrolières du pays ont fait chuter la production à environ 160 000 barils par jour, a déclaré le porte-parole du ministère du Pétrole Tarek Didaa.

[sylvestre]

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00548784-mandats-d-arret-pour-les-meneurs-des-greves-en-libye-604024.php

Mandats d'arrêt pour les meneurs des grèves en Libye
11/09 | 21:20

Le procureur général de Libye a lancé des mandats d'arrêt à l'encontre des meneurs des mouvements de grève qui perturbent depuis plusieurs semaines les exportations de pétrole, a annoncé mercredi le Premier ministre, Ali Zeidane, qui a promis d'agir rapidement.

"Je ne profère aucune menace mais je ne laisserai personne prendre la Libye et ses ressources en otage par des actes irresponsables de ces groupes", a-t-il déclaré à des journalistes.

"Ces personnes feraient bien de faire très attention à ce qu'elles font pour que chacun comprenne bien le pourquoi des choses une fois passé aux actes. Mais j'espère bien que nous ne serons pas obligés de faire quelque chose qu'elles ne souhaitent pas".

Selon des sources pétrolières, les mouvements et arrêts observés dans l'ouest sont essentiellement le fait de la puissante tribu Zintane, un groupe rebelle de premier plan qui a accquis une grande influence au sein des unités de l'armée et pourrait aspirer à un rôle politique accru dans la Libye de l'après-Kadhafi.

"Les Zintanes se livrent à des marchandages pour obtenir plus de subventions et plus de responsabilité dans la protection des installations pétrolières", explique sous couvert de l'anonymat un cadre du secteur pétrolier en contact avec de hauts responsables qui négocient avec cette tribu.

Les Zintanes ont fermé en août les deux principaux gisements pétroliers du sud du pays, El Feel et Esshara, désorganisant près du tiers environ de la production nationale d'avant le soulèvement contre Mouammar Kadhafi et qui était d'environ 1,5 million de barils par jour (bpj).

Le Premier ministre a indiqué que la Libye produisait actuellement entre 200.000 et 300.000 bpj

Sur le littoral Est, les revendications d'ordre salarial ont pris une nette connotation politique pour obtenir une plus grande part de la manne pétrolière et une plus grande autonomie. Cette semaine, des "durs" au sein de la mouvance fédéraliste ont même réclamé la création d'une compagnie pétrolière nationale indépendante chargée des exportations.

http://www.socialistworker.co.uk/art/34430/Letters

Libyan oil fields shut down oil fields

There has been an amazing demonstration of workers’ power in Libya with armed strikes in the oil fields and export terminals.

Oil pumping stations have stopped because there is just no more room in the storage facilities.

The protests have also led to a stop on petrol imports from abroad and nationwide power cuts.

Disgracefully the Oil Sector Workers Union denounced the strikes and demands the reopening of all the oil terminals and production fields.

On 3 September the General National Congress formed a crisis committee to “deal with the oil disruption”.

Reuters reported last week that “investors are worried that a strike on Syria by Western forces against the country could spread unrest in the Middle East and disrupt oil supply from the region that pumps a third of the world’s crude oil.”

We need to give our solidarity to the people in the Middle East.

As international socialists we need to also be pushing for the international perspective on the 29 September demonstration in Manchester.

Camille Tsang

Cheshire

[Resistance-politique]

Lampedusa : la chute de Kadhafi épouvante désormais l'Europe

La récente tragédie de Lampedusa a stupéfié les millions de personnes qui ont pu observer, impuissantes, les corps de ces réfugiés émerger des flots. On a pu entendre comme d'habitude les mêmes rengaines (« plus jamais ça ! »), comme si l'avenir ne nous promettait pas déjà de nouveaux drames.

Le funeste voyage de ces migrants commence dans le port libyen de Zuwarah (102 kilomètres de  la capitale Tripoli). C'est un petit port qui n'aurait aucune importance stratégique si les chalands chargés de désespérés ne partaient pas de là. Selon la protection civile italienne, pas moins de 12.000 migrants s'entassent dans des camps de rétention insalubres dans l'attente d'un avenir meilleur. Venus de Somalie, du Tchad, du Niger ou de l'Érythrée, ils ont tout perdu en fuyant les guerres, la violence et la faim.

Amnesty International affirme avoir visité sept de ces centres, et fait état pour chacun d'eux « de preuves de mauvais traitements assimilables à la torture pour certains cas ». « Plusieurs détenus, y compris des femmes, ont été frappées brutalement à l'aide de tuyaux d'eau ou de câbles électriques », ajoute l'association en affirmant avoir recueilli par ailleurs des témoignages de détenus blessés par balles lors d'émeutes. Les tortionnaires d'aujourd'hui sont les « héros » qui ont hier combattu et renversé Kadhafi avec l'aide ô combien précieuse de l'OTAN. Ces bandes de mercenaires profitent maintenant de la quasi anarchie résultant du démantèlement de l'État libyen et font leur beurre avec le trafic d'êtres humains ; un trafic très lucratif puisqu'il dégagerait un bénéfice de quatre milliards de dollars par an, soit un peu moins de 10 % de la richesse de la Libye.

En effet, il faut compter entre 1.500 et 2.000 euros pour embarquer à destination de l'Europe. Une somme astronomique quand on connaît les conditions dans lesquelles les candidats à l'émigration ont quitté leur pays. Alors, ils n'ont d'autre choix que de s'entasser dans ces camps de rétention dans l'attente de réunir les fonds nécessaires. S'il y a assez d'argent, ils pourront tenter la traversée jusqu'à Lampedusa dans un bateau de pêche mal en point. Dans le cas contraire, ils embarqueront dans des canots pneumatiques qui s'arrêteront irrémédiablement à 30 ou 40 miles des côtes italiennes ; on leur confiera un téléphone satellite en leur demandant d'appeler les autorités italiennes qui viendront les cueillir quand ils seront en panne.

La prophétie de Kadhafi avant sa chute semble se concrétiser. Les innocents payent désormais le prix de l'avidité des bandes criminelles, les mêmes qui ont été engagées par l'Occident au nom des droits de l'homme.

Capitaine Martin

http://www.resistance-politique.fr/article-lampedusa-la-chute-de-kadhafi-epouvante-desormais-l-europe-120448433.html

[Prado]

Capitaine Martin (!), je ne vois pas le rapport avec la chute de Khadafi : la situation des immigrés était exactement la même sous Khadafi, l'ancien système ne fait que se perpétuer. Il y a quand même une différence : sous Khadafi, il y avait des rafles pour obliger des gens à embarquer sur des rafiots afin de faire pression sur l'Union européenne et obtenir plus d'argent pour se faire le garde-côte de l'Europe.

[Copas]

Sur le précédent msg du capitaine martin :

- Du temps de Kadhafi il y avait les mêmes drames en mer : La ballade en mer de Sarko sur le yacht de bolloré lors de son élection se fit dans les mêmes eaux qu'un navire de guerre français qui au même moment repêchait des dizaines de corps sans vie. Le sang sèche vite en rentrant dans l'histoire ?

C'était  avant les "printemps arabes" et à ce moment l'appareil d'état libyen mettait dans des camps et maltraitait les africains venus du sud traverser la Libye pour aller vers l'UE.

A noter d'ailleurs qu'il y eut et qu'il y a des départs aussi de Tunisiens et de Libyens, faut-il en conclure que le Capitaine Martin regrette aussi Ben Ali ?

On ne l'a pas entendu quand Kadhafi maltraitait les réfugiés et les mettait dans des camps avec le fric de l'UE, l'hémiplégie politique dans toute sa caricature frappe notre ami.

La maltraitance, la torture, les mauvais traitements, les morts dans le désert puis en mer ne datent pas du renversement du facho Kadhafi . Il y eut une courte période où l'impérialisme paya le régime Kadhafi pour mettre dans des camps les immigrés venus du reste de l'Afrique, avec tortures, maltraitance, etc. Ca continue et ke fric de l'UE sert toujours à la même chose : enfermer des africains dans des conditions inhumaines pour les empêcher d'aller dans l'UE.
Les amalgames malhonnêtes faits par le capitaine Martin ne sont pas reluisants. Ils sont oublieux de l'histoire et de la continuité de ce qui existe et reste de l'appareil d'état libyen.

En premier :
Il s'agit de se porter solidaires pour ouvrir les frontières et se battre pour la libre circulation des hommes et des femmes, leur porter solidarité concretement comme nous le fîmes et le faisons quand on le peut.
Il s'agit de mener bataille pour libérer et faire publicité sur le sort de milliers d'africains enfermés dans des camps en Libye. Demander leur libération et leur libre droit de circulation, qu’arrêtent les traitements inhumains, la torture, ....
Ce n'est pas une bataille qui date de la chute de Kadhafi.

Les dates de ces vidéos montrent les passages clandestins de partout, y compris d'Algérie, depuis un moment dans la zone de Lampedusa parce que c'est là que la distance vers l'Europe est la plus courte, à part à Gibraltar.
Rien de nouveau dans l'effroyable drame.

Meurtres de masse ne méditerranée



Le rideau de fer de la honte construit en Méditerranée par l’Union Européenne et sa déclinaison sarkozyste puis hollandiste, des milliers d’immigrés désespérés meurent et sont morts en Méditerranée Des hommes et des femmes, des enfants, meurent par centaines au milieu  de la Méditerranée, en silence et dans un océan de tourments d’un sel qui ronge, à cause de l’Union Européenne, transformant en bunkers haineux nos sociétés.

Il y a 4 ans :


Capitaine Martin nous sortira demain que si les Algériens s'enfuient c'est la faute aux révoltés

[Estirio Dogante]

Two years since the end of the US-NATO war in Libya
31 October 2013

Today, October 31, 2013, marks two years since the official end of the US-NATO war for regime change in Libya. It is highly unlikely that this second anniversary will be marked with any fanfare in Washington, the capitals of Western Europe or Libya itself.

The nearly eight-month-long war achieved its goal of toppling the regime of Colonel Muammar Gaddafi, whose murder by a mob of NATO-backed “rebels” prompted President Barack Obama to proclaim from the White House Rose Garden that this grisly event signaled the advent of “a new and democratic Libya.”

Two years later, there is no sign of any such Libya. The country bombarded by the US military and its European allies is in an advanced state of disintegration. It was reported Monday that oil production, which is responsible for virtually all of the country’s export earnings and over half of its gross domestic product, has fallen to 90,000 barrels per day, less than a tenth of the pre-war level.

Major installations have been seized by armed militias. In eastern Libya, these militias advocate the country’s partition into the three regional governorates—Cyrenaica, Tripolitania and Fezzan—maintained under the colonial regime of fascist Italy.

According to best estimates, there are nearly one-quarter of a million militiamen who are armed and paid by the Libyan government but operate with complete impunity under the direction of Islamist and regional warlords. The warlords constitute the principal power in the country.

Clashes between these militias, attacks on the government, and assassinations of its officials are routine. Earlier this month, Libyan Prime Minister Ali Zeidan was himself abducted by an Islamist militia that acted in protest over the October 5 abduction of alleged Al Qaeda operative Abu Anas al-Liby by US Special Operations troops.

Thousands of Libyans as well as sub-Saharan African migrant workers are being held incommunicado in makeshift prisons controlled by the militias, subjected to torture and killings.

Conditions for the masses of the oil-rich nation remain abysmal, with a real unemployment rate estimated at over 30 percent. One million people, many of them supporters of the former regime, remain internally displaced.

The continuation of this chaos two years after the end of the war reflects the character of the war itself.

The US and its principal NATO allies, Britain and France, launched the war on the pretense that it was a humanitarian intervention, designed only to protect innocent lives. Based on unsubstantiated claims that a government massacre of a rebellious population in the eastern city of Benghazi was imminent without immediate intervention, the NATO powers pushed Resolution 1973 through the United Nations Security Council, authorizing them to impose a no-fly zone and “take all necessary measures” to protect civilians.

This served as the pseudo-legal fig leaf for an imperialist war of aggression that killed an estimated 50,000 Libyan civilians and wounded at least that number. This war was patently not about saving lives. Rather, it was a war of neocolonial plunder, its principal objective being to topple the Gaddafi regime and impose a more pliant puppet in its place.

Washington and its allies instigated the war in large measure as a strategic response to the outbreak of mass uprisings by the working class against Western-backed regimes in Tunisia, on Libya’s western border, and Egypt, on its eastern border. The aim was to halt the spread of revolution and reassert US and Western European hegemony in the region, while supplanting the economic and political influence of China and Russia and seizing a more direct hold on Libya’s energy reserves.

Of great significance is the fact that the attempt of the imperialist powers to mask the war’s neocolonial character was assisted by a whole layer of pseudo-left forces in both Europe and the US.

These elements, including groups such as the New Anti-capitalist Party (NPA) in France, the Socialist Workers Party in Britain and the International Socialist Organization in the US, cast the imperialist war against Libya as not merely a “humanitarian” intervention, but a “revolution” by the Libyans themselves.

These elements remain silent on the present-day state of Libya, and for good reason. The country’s disintegration into fiefdoms of rival militia warlords, the paralysis of its economy, and the poverty of its people are all proof that what they supported in Libya in 2011 was not a “revolution,” but an imperialist rape.

The regime that was placed in power enjoys no authority, precisely because it owes its office not to a popular revolutionary uprising, but to a sustained US-NATO bombing campaign, supplemented by the operations of Islamist militia forces, many of them connected to Al Qaeda, which served under the direction of US, British, French and Qatari special forces operatives as NATO’s ground troops.

Two years after the war in Libya, this same pseudo-left layer has continued to promote the imperialist intervention for regime-change in Syria—once again celebrating the machinations of the CIA, Saudi Arabia, Qatar and Turkey, together with the sectarian atrocities committed by Al Qaeda-led militias, as a “revolution.”

These groups use these wars to cement even closer connections to their own governments and ruling elites. Their politics—indistinguishable in all essentials from those of the CIA and the Obama administration—reflect the interests of a privileged upper-middle class layer that has become a new constituency for imperialism.

While the US-NATO war succeeded in toppling and murdering Gaddafi and reducing much of Libya to rubble, the imperialist aims of plundering the country’s oil wealth and turning it into a platform for US hegemony in the region are far from realized.

Reflecting deep concerns within US ruling circles and Washington’s intelligence agencies, Washington Post columnist David Ignatius wrote last week that Libya represented “a case study of why America’s influence has receded in the Middle East.” He indicted the Obama administration for having failed to take “steps over the past two years [that] might have limited the country’s descent toward anarchy.”

Meanwhile, two years after the withdrawal of American troops, Iraq is descending into civil war, with casualties approaching the record levels reached during the US occupation. In Syria, the Obama administration found itself compelled to retreat from the direct use of US military force in the face of overwhelming popular opposition both at home and abroad, driven by the immense hostility to the previous wars waged, in the interests of the financial oligarchy, on the basis of lies.

While this crisis has interfered with Washington’s timetable for war in Syria, in the final analysis, it makes even more catastrophic conflagrations not less, but more likely. This threat must be answered through the building of a new mass antiwar movement, based on the working class and directed against the capitalist profit system, the source of war and militarism.

Bill Van Auken

Un article qui met les choses à sa place. L'agression contre le Libye a préfigurée celle contre la Syrie. Utilisant les mêmes moyens, les mêmes méthodes et comptant avec l'appui diu même secteur de la "gauche anticapitaliste" elle aura le même destin. La faillite des plans impérialistes.
Aujourd'hui les US cherchent voir si l'Iran consent à devenir l'Iran du temps du Shah Palevi, mais leur politique va les enfoncer encore dans d'autres difficultés. Dejà l'Arabie Saoudite expresse ouvertement son mécontentement.
En tout cas, le cas libyen a été une pierre d'achoppement qui a marqué la faillite de tout un pan des gauchistes, réformistes et révisionnistes trompés comme des bébés par l'impérialisme ou tout simplement, comme l'indique l'article, reflétant les intérêt et les positions d'une couche petite-bourgeoise et d'aristocratie ouvrière qui collabore avec "son" impérialisme.
,

[Copas]

Two years since the end of the US-NATO war in Libya
31 October 2013

Today, October 31, 2013, marks two years since the official end of the US-NATO war for regime change in Libya. It is highly unlikely that this second anniversary will be marked with any fanfare in Washington, the capitals of Western Europe or Libya itself.

The nearly eight-month-long war achieved its goal of toppling the regime of Colonel Muammar Gaddafi, whose murder by a mob of NATO-backed “rebels” prompted President Barack Obama to proclaim from the White House Rose Garden that this grisly event signaled the advent of “a new and democratic Libya.”

Two years later, there is no sign of any such Libya. The country bombarded by the US military and its European allies is in an advanced state of disintegration. It was reported Monday that oil production, which is responsible for virtually all of the country’s export earnings and over half of its gross domestic product, has fallen to 90,000 barrels per day, less than a tenth of the pre-war level.

Major installations have been seized by armed militias. In eastern Libya, these militias advocate the country’s partition into the three regional governorates—Cyrenaica, Tripolitania and Fezzan—maintained under the colonial regime of fascist Italy.

According to best estimates, there are nearly one-quarter of a million militiamen who are armed and paid by the Libyan government but operate with complete impunity under the direction of Islamist and regional warlords. The warlords constitute the principal power in the country.

Clashes between these militias, attacks on the government, and assassinations of its officials are routine. Earlier this month, Libyan Prime Minister Ali Zeidan was himself abducted by an Islamist militia that acted in protest over the October 5 abduction of alleged Al Qaeda operative Abu Anas al-Liby by US Special Operations troops.

Thousands of Libyans as well as sub-Saharan African migrant workers are being held incommunicado in makeshift prisons controlled by the militias, subjected to torture and killings.

Conditions for the masses of the oil-rich nation remain abysmal, with a real unemployment rate estimated at over 30 percent. One million people, many of them supporters of the former regime, remain internally displaced.

The continuation of this chaos two years after the end of the war reflects the character of the war itself.

The US and its principal NATO allies, Britain and France, launched the war on the pretense that it was a humanitarian intervention, designed only to protect innocent lives. Based on unsubstantiated claims that a government massacre of a rebellious population in the eastern city of Benghazi was imminent without immediate intervention, the NATO powers pushed Resolution 1973 through the United Nations Security Council, authorizing them to impose a no-fly zone and “take all necessary measures” to protect civilians.

This served as the pseudo-legal fig leaf for an imperialist war of aggression that killed an estimated 50,000 Libyan civilians and wounded at least that number. This war was patently not about saving lives. Rather, it was a war of neocolonial plunder, its principal objective being to topple the Gaddafi regime and impose a more pliant puppet in its place.

Washington and its allies instigated the war in large measure as a strategic response to the outbreak of mass uprisings by the working class against Western-backed regimes in Tunisia, on Libya’s western border, and Egypt, on its eastern border. The aim was to halt the spread of revolution and reassert US and Western European hegemony in the region, while supplanting the economic and political influence of China and Russia and seizing a more direct hold on Libya’s energy reserves.

Of great significance is the fact that the attempt of the imperialist powers to mask the war’s neocolonial character was assisted by a whole layer of pseudo-left forces in both Europe and the US.

These elements, including groups such as the New Anti-capitalist Party (NPA) in France, the Socialist Workers Party in Britain and the International Socialist Organization in the US, cast the imperialist war against Libya as not merely a “humanitarian” intervention, but a “revolution” by the Libyans themselves.

These elements remain silent on the present-day state of Libya, and for good reason. The country’s disintegration into fiefdoms of rival militia warlords, the paralysis of its economy, and the poverty of its people are all proof that what they supported in Libya in 2011 was not a “revolution,” but an imperialist rape.

The regime that was placed in power enjoys no authority, precisely because it owes its office not to a popular revolutionary uprising, but to a sustained US-NATO bombing campaign, supplemented by the operations of Islamist militia forces, many of them connected to Al Qaeda, which served under the direction of US, British, French and Qatari special forces operatives as NATO’s ground troops.

Two years after the war in Libya, this same pseudo-left layer has continued to promote the imperialist intervention for regime-change in Syria—once again celebrating the machinations of the CIA, Saudi Arabia, Qatar and Turkey, together with the sectarian atrocities committed by Al Qaeda-led militias, as a “revolution.”

These groups use these wars to cement even closer connections to their own governments and ruling elites. Their politics—indistinguishable in all essentials from those of the CIA and the Obama administration—reflect the interests of a privileged upper-middle class layer that has become a new constituency for imperialism.

While the US-NATO war succeeded in toppling and murdering Gaddafi and reducing much of Libya to rubble, the imperialist aims of plundering the country’s oil wealth and turning it into a platform for US hegemony in the region are far from realized.

Reflecting deep concerns within US ruling circles and Washington’s intelligence agencies, Washington Post columnist David Ignatius wrote last week that Libya represented “a case study of why America’s influence has receded in the Middle East.” He indicted the Obama administration for having failed to take “steps over the past two years [that] might have limited the country’s descent toward anarchy.”

Meanwhile, two years after the withdrawal of American troops, Iraq is descending into civil war, with casualties approaching the record levels reached during the US occupation. In Syria, the Obama administration found itself compelled to retreat from the direct use of US military force in the face of overwhelming popular opposition both at home and abroad, driven by the immense hostility to the previous wars waged, in the interests of the financial oligarchy, on the basis of lies.

While this crisis has interfered with Washington’s timetable for war in Syria, in the final analysis, it makes even more catastrophic conflagrations not less, but more likely. This threat must be answered through the building of a new mass antiwar movement, based on the working class and directed against the capitalist profit system, the source of war and militarism.

Bill Van Auken

Un  article qui met les choses à sa place. L'agression contre le Libye a préfigurée celle contre la Syrie. Utilisant les mêmes moyens, les mêmes méthodes et comptant avec l'appui diu même secteur de la "gauche anticapitaliste" elle aura le même destin. La faillite des plans impérialistes.
Aujourd'hui les US cherchent voir si l'Iran consent à devenir l'Iran du temps du Shah Palevi, mais leur politique va les enfoncer encore dans d'autres difficultés. Dejà l'Arabie Saoudite expresse ouvertement son mécontentement.
En tout cas, le cas libyen a été une pierre d'achoppement qui a marqué la faillite de tout un pan des gauchistes, réformistes et révisionnistes trompés comme des bébés par l'impérialisme ou tout simplement, comme l'indique l'article, reflétant les intérêt et les positions d'une couche petite-bourgeoise et d'aristocratie ouvrière qui collabore avec "son" impérialisme.
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Après s'être accoquiné aux sources des fachos du FN sur la Syrie, notre bon Estirio rejoint maintenant le discours de l'impérialisme sur la Libye et a besoin des sectaires  de WSWS comme source....

Le cas libyen est un cas d'espèce pour ceux qui ont soutenu un dictateur dingue contre son peuple soulevé. Et maintenant alors que le mec qui a envoyé décapiter les dirigeants du PC Soudanais, qui prenait exemple explicitement sur Franco dans la guerre qu'il menait contre son peuple et qui a finit comme Benito, n'est plus là, que des grèves ouvrières secouent la Libye depuis le début de l'année, que les bourges et "investisseurs" se lamentent sur les sit-ins, manifs et grèves, notre ami Estirio nous rappelle que, quoiqu'il en soit, il est toujours du côté des réacs et contre les peuples.

Nous le retrouverons en chien de garde contre les travailleurs iraniens quand ceux-ci se soulèveront comme ils ont essayé déjà de le faire deux fois, en 2009 et 2011.

[Eugene Duhring]

Après s'être accoquiné aux sources des fachos du FN sur la Syrie, notre bon Estirio rejoint maintenant le discours de l'impérialisme sur la Libye et a besoin des sectaires  de WSWS comme source....

Le cas libyen est un cas d'espèce pour ceux qui ont soutenu un dictateur dingue contre son peuple soulevé. Et maintenant alors que le mec qui a envoyé décapiter les dirigeants du PC Soudanais, qui prenait exemple explicitement sur Franco dans la guerre qu'il menait contre son peuple et qui a finit comme Benito, n'est plus là, que des grèves ouvrières secouent la Libye depuis le début de l'année, que les bourges et "investisseurs" se lamentent sur les sit-ins, manifs et grèves, notre ami Estirio nous rappelle que, quoiqu'il en soit, il est toujours du côté des réacs et contre les peuples.

Nous le retrouverons en chien de garde contre les travailleurs iraniens quand ceux-ci se soulèveront comme ils ont essayé déjà de le faire deux fois, en 2009 et 2011.

En Lybie il n'y a pas plus aujourd'hui qu'hier de classe ouvrière mais des classes ouvrières au sens où le sentiment d'appartenance à la tribu au clan efface l'unité de ses conditions d'exploitation. Ces travailleurs sont utilisés par leurs chefs de clan marchant à la partition du pays, au dépeçage du territoire, avec dans chacun de ces morceaux la constitution de fiefs féodaux. Dernier avatar, la constitution d'un gouvernement autonome dans la Cyrénaïque. C'est dans ce cadre et uniquement dans celui-là que surgissent des grèves.
Est-ce de l'aveuglement de ta part, ou bien es-tu aller tellement loin dans le délire qu'une marche arrière est devenue impossible sans un minimum de contrition. Cette position sur la Lybie malheureusement décrédibilise tes analyses dans le reste du moyen-orient ou de l'Afrique sub-saharienne.
Mais bon, je n'attends pas grand chose comme réponse vu que tes contradicteurs sont immédiatement traités de fachos ou de suppôt plus ou moins assumé des fachos.

[Copas]

Après s'être accoquiné aux sources des fachos du FN sur la Syrie, notre bon Estirio rejoint maintenant le discours de l'impérialisme sur la Libye et a besoin des sectaires  de WSWS comme source....

Le cas libyen est un cas d'espèce pour ceux qui ont soutenu un dictateur dingue contre son peuple soulevé. Et maintenant alors que le mec qui a envoyé décapiter les dirigeants du PC Soudanais, qui prenait exemple explicitement sur Franco dans la guerre qu'il menait contre son peuple et qui a finit comme Benito, n'est plus là, que des grèves ouvrières secouent la Libye depuis le début de l'année, que les bourges et "investisseurs" se lamentent sur les sit-ins, manifs et grèves, notre ami Estirio nous rappelle que, quoiqu'il en soit, il est toujours du côté des réacs et contre les peuples.

Nous le retrouverons en chien de garde contre les travailleurs iraniens quand ceux-ci se soulèveront comme ils ont essayé déjà de le faire deux fois, en 2009 et 2011.

En Lybie il n'y a pas plus aujourd'hui qu'hier de classe ouvrière mais des classes ouvrières au sens où le sentiment d'appartenance à la tribu au clan efface l'unité de ses conditions d'exploitation. Ces travailleurs sont utilisés par leurs chefs de clan marchant à la partition du pays, au dépeçage du territoire, avec dans chacun de ces morceaux la constitution de fiefs féodaux. Dernier avatar, la constitution d'un gouvernement autonome dans la Cyrénaïque. C'est dans ce cadre et uniquement dans celui-là que surgissent des grèves.
Est-ce de l'aveuglement de ta part, ou bien es-tu aller tellement loin dans le délire qu'une marche arrière est devenue impossible sans un minimum de contrition. Cette position sur la Lybie malheureusement décrédibilise tes analyses dans le reste du moyen-orient ou de l'Afrique sub-saharienne.
Mais bon, je n'attends pas grand chose comme réponse vu que tes contradicteurs sont immédiatement traités de fachos ou de suppôt plus ou moins assumé des fachos.

Bah des mecs qui soutiennent des fachos pour moi, tu le sors comme tu veux...

Par contre le déni c'est une partie des gauchistes dans ton genre qui l'ont, la question des grèves parce qu'elles ne seraient pas centralisées seraient l'expression pour toi du tribalisme, etc...

Bien sur..
Qu'il y ait du localisme c'est forcé, il n'y a plus d'appareil d'état centralisé capable même de sortir une compagnie de CRS pour briser des grèves. Il n'y a plus d'appareil d'état centralisé c'est bien là l'angoisse des impérialistes (et leurs leçons sur la Syrie), et des satellites idéologiques de la bourgeoisie.

On peut critiquer le fait de l'extension des libertés en Libye, des libertés ouvrières, de l'activité (pleine de contradictions) de la classe ouvrière, l'extension des libertés des minorités opprimées en Libye, on peut.
On peut regretter la paix des cimetières de la petite ordure de Kadhafi et trouver intolérable que le peuple libyen s'est soulevé massivement dans toutes les régions contre un mec qui a aimé à se comparer à Franco, on peut...

Personne ne te dit qu'il y a eu une révolution socialiste, et personne n'a de réponse sur le chemin vers une telle révolution, mais toutefois, l'arriération astronomique de ton commentaire visant à la négation du prolétariat industriel le plus important d'Afrique du nord en proportion de la population, la négation de sa mise en mouvement en le rabattant à du simple tribalisme exprime profondément un regard chaussé des lunettes du passé sur la Libye.
Rien de neuf dans tous ça, tu as fait partie comme les autres de ceux qui ont nié la popularité du soulèvement libyen, ses moteurs de font et n'ont cessé de sur-dimensionner la place de l'impérialisme là dedans.
C'est bien la contradiction entre un régime facho, corrompu jusqu’à la moelle, intégré au capital international, s'appuyant sur le tribalisme finissant et d'un autre côté les aspirations populaires, aussi contradictoires soient-elles, qui ont fait le soulèvement libyen.
Non, je n'ai pas grand respect pour ceux qui soutiennent des régimes fascistes et ça ne signifie aucune sous-estimation de l'impérialisme et ses manœuvres. Ces individus se seraient rangés en soutien à Benito conte l'impérialisme anglo-américain, rien de neuf dans le type de dégradation politique.

Apparemment ce qui gratte fort c'est qu'on fasse remarquer le soutien à des fachos (je ne trouve pas d'autre nom, tu peux aussi te renseigner sur les liens étroits entre le FN et le régime de Assad qui est facho), voir de demander qu'on prenne les armes aux côtés de Assad, un peu comme la LVF...
Ce qui gratte fort c'est quand on pointe que, oui, Kadhafi envoya se faire décapiter la direction du PC soudanais, aimait se comparer à Franco et ses hurlements contre le peuple au début du soulèvement en appelant au massacre de ceux-ci.
On n'est pas obligé de soutenir un soulèvement populaire sur de justes revendications, mais on ne soutient pas un régime fasciste.

L'ami Estirio nous a prévenu à l'avance qu'il sera du côté de la dictature du capital en Iran si il y a un soulèvement, qu'il considère à l'avance comme une manipulation de l'impérialisme.... cqfd...

Il est en face et contre les peuples d'Iran, à priori, surtout si ils ont l'outrecuidance de tenter de foutre en l'air leurs oppresseurs.

Je rappelle ici que son discours sur la Syrie et la Libye est maintenant bien en phase avec les médias de la bourgeoisie. Mais il ne se positionne jamais en soutien des peuples en luttes, des classes ouvrières en lutte.

[Copas]

Encore une épouvantable conséquence du tribalisme invétéré des grèves du prolétariat industriel libyen

1-11-2013 :
La Libye augmente de 67 pour cent le salaire des travailleurs du pétrole
Panapress

Le gouvernement libyen a décidé un relèvement de 67 pour cent sur le salaire des travailleurs du secteur du pétrole à compter du début de l'année 2014, donnant ainsi satisfaction aux revendications régulières enregistrées dans ce secteur stratégique, annonce un communiqué de la Compagnie nationale du pétrole publié sur son site Internet.

La plupart des terminaux pétroliers de l'Est de la Libye sont fermés depuis juillet dernier, ce qui a poussé l'Etat à exploiter, durant ces dernières semaines, ceux situés à l'ouest du pays.

Les grèves et protestations des travailleurs et milices ont entraîné la chute des exportations de pétrole à un niveau situé entre 150 et 200 mille barils/jour, soit un peu plus de 10 pour cent de la capacité globale d'exportation du pays.

Le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, a annoncé mercredi la construction de deux raffineries à l'est et au sud du pays pour créer des emplois et satisfaire les doléances des populations de ces régions.

[Copas]

Benghazi
L’initiative d’une campagne de désobéissance civile de trois jours a pour objectif de réclamer le départ des groupes armés d’Ansar Al Charia.

A l’appel du conseil local et de l’Union des organisations de la société civile de la ville, Benghazi observe, depuis hier, une campagne de désobéissance civile de trois jours. L’initiative a pour objectif de réclamer le départ des groupes armés d’Ansar Al Charia dont les confrontations, la veille, avec les populations locales ont fait neuf morts selon le gouvernement. Selon l’AFP, la campagne est largement suivie. La plupart des commerces, les écoles et les universités sont restés fermés, tout comme les administrations et les banques. Seuls les hôpitaux et les stations d’essence continuent à fonctionner normalement.

Les autorités locales et les habitants ont décidé de suivre l’exemple de la capitale, Tripoli, où les milices ont été poussées à partir par un mouvement de grogne populaire, après des heurts déclenchés par des tirs d’une milice contre des manifestants pacifiques. Ces violences ont fait 46 morts et plus de 500 blessés le 15 novembre. Le conseil local a également demandé «aux membres du Congrès général national (CGN, Parlement) issus de Benghazi de rentrer immédiatement», en signe de protestation contre les heurts. Une délégation du CGN est arrivée à Benghazi le même jour pour rencontrer les autorités locales et les responsables militaires pour discuter des moyens de mettre en œuvre la résolution du congrès demandant le départ de la ville des groupes armés.

LA SUITE .../...

http://www.elwatan.com/international/benghazi-entre-en-desobeissance-civile-27-11-2013-236516_112.php

[Eugene Duhring]

Benghazi
L’initiative d’une campagne de désobéissance civile de trois jours a pour objectif de réclamer le départ des groupes armés d’Ansar Al Charia.

A l’appel du conseil local et de l’Union des organisations de la société civile de la ville, Benghazi observe, depuis hier, une campagne de désobéissance civile de trois jours. L’initiative a pour objectif de réclamer le départ des groupes armés d’Ansar Al Charia dont les confrontations, la veille, avec les populations locales ont fait neuf morts selon le gouvernement. Selon l’AFP, la campagne est largement suivie. La plupart des commerces, les écoles et les universités sont restés fermés, tout comme les administrations et les banques. Seuls les hôpitaux et les stations d’essence continuent à fonctionner normalement.

Les autorités locales et les habitants ont décidé de suivre l’exemple de la capitale, Tripoli, où les milices ont été poussées à partir par un mouvement de grogne populaire, après des heurts déclenchés par des tirs d’une milice contre des manifestants pacifiques. Ces violences ont fait 46 morts et plus de 500 blessés le 15 novembre. Le conseil local a également demandé «aux membres du Congrès général national (CGN, Parlement) issus de Benghazi de rentrer immédiatement», en signe de protestation contre les heurts. Une délégation du CGN est arrivée à Benghazi le même jour pour rencontrer les autorités locales et les responsables militaires pour discuter des moyens de mettre en œuvre la résolution du congrès demandant le départ de la ville des groupes armés.

LA SUITE .../...

http://www.elwatan.com/international/benghazi-entre-en-desobeissance-civile-27-11-2013-236516_112.php

Bizarre non que seules les milices soient armées quand Copas voyait un peuple secouer le joug de la dictature Khadafi. D'où viennent donc ces milices armées, quels sont leurs objectifs ? Assez facile en fait. Ils furent le cœur de la "révolution populaire" et réclame à ce titre leur butin en bon mercenaires : pouvoir, argent. Il n'y a que toi, Copas, pour continuer à croire à ta fable.

[Copas]

Benghazi
L’initiative d’une campagne de désobéissance civile de trois jours a pour objectif de réclamer le départ des groupes armés d’Ansar Al Charia.

A l’appel du conseil local et de l’Union des organisations de la société civile de la ville, Benghazi observe, depuis hier, une campagne de désobéissance civile de trois jours. L’initiative a pour objectif de réclamer le départ des groupes armés d’Ansar Al Charia dont les confrontations, la veille, avec les populations locales ont fait neuf morts selon le gouvernement. Selon l’AFP, la campagne est largement suivie. La plupart des commerces, les écoles et les universités sont restés fermés, tout comme les administrations et les banques. Seuls les hôpitaux et les stations d’essence continuent à fonctionner normalement.

Les autorités locales et les habitants ont décidé de suivre l’exemple de la capitale, Tripoli, où les milices ont été poussées à partir par un mouvement de grogne populaire, après des heurts déclenchés par des tirs d’une milice contre des manifestants pacifiques. Ces violences ont fait 46 morts et plus de 500 blessés le 15 novembre. Le conseil local a également demandé «aux membres du Congrès général national (CGN, Parlement) issus de Benghazi de rentrer immédiatement», en signe de protestation contre les heurts. Une délégation du CGN est arrivée à Benghazi le même jour pour rencontrer les autorités locales et les responsables militaires pour discuter des moyens de mettre en œuvre la résolution du congrès demandant le départ de la ville des groupes armés.

LA SUITE .../...

http://www.elwatan.com/international/benghazi-entre-en-desobeissance-civile-27-11-2013-236516_112.php

Bizarre non que seules les milices soient armées quand Copas voyait un peuple secouer le joug de la dictature Khadafi. D'où viennent donc ces milices armées, quels sont leurs objectifs ? Assez facile en fait. Ils furent le cœur de la "révolution populaire" et réclame à ce titre leur butin en bon mercenaires : pouvoir, argent. Il n'y a que toi, Copas, pour continuer à croire à ta fable.

Ah, le retour ...

Tu ne sais pas lire Duhring, ils essayent de sortir Ansar Al Charia.
Tout comme le mouvement égyptien ce n'est pas parce que un parti islamiste ou des généraux essayent de prendre la main que ça signifie que le peuple libyen avait tord de se soulever (car il s'est soulevé). le processus continue, quoique disent Duhring ou Copas.
Personne n'est en capacité d'en déterminer une victoire obligatoire,Une rolls ne s'abime pas dans un garage, elle rouille simplement plus lentement.

[Copas]

Libye : Reprise de la production du champ pétrolier El-Charara
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/52392 (extraits)
La production pétrolière du champ El-Charara, situé dans le sud de la Libye, a repris hier à hauteur de 60.000 barils par jour, après deux mois et demi de suspension, selon un porte-parole de la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), Mohamed El-Harairi.
La production devra atteindre sa capacité habituelle de 330.000 barils par jour dans 2 à 3 jours, après avoir été suspendue le 28 octobre à cause d'un sit-in de la population locale.
   
 Jeudi, le gouvernement avait convaincu des habitants de la ville d’Oubari qui protestent contre leur marginalisation et réclament une plus juste répartition des revenus pétroliers, de lever leur sit-in.        

 L'exploitation de deux champs pétroliers, Msala et Sarir, dans le sud de la Libye, à l'arrêt pendant une semaine en raison de la fermeture des raffineries de Tobrouk et Sarir (Est), avait également repris dimanche dernier.        
En Libye, la production et les exportations se sont redressées, ces derniers jours, mais le bras de fer entre le gouvernement et les protestataires continue, ces derniers ayant menacé de commercialiser le brut eux-mêmes.        
 
  Les mouvements de protestations ont provoqué la chute de la production nationale à 250.000 b/j contre 1,5 million en temps normal. Ces perturbations ont coûté au pays 9 milliards de dollars, selon les dernières estimations du ministère du Pétrole.

[Roseau]

L'émission Pièces à conviction diffusera ce mercredi à 23h15 sur France 3,
un enregistrement inédit d'un entretien réalisé le 15 mars 2011 par une journaliste du Figaro :
Kadhafi, confirme lors de cet entretien avoir financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

[Estirio Dogante]

Tiens Copas, tes amis "révolutionnaires" établissent une "zone d'exclusion aérienne"...cela doit t'amener des doux souvenirs, non?

Tu te rappelles quand tu demandais l’intervention des impérialistes, les bombardements des libyens et l'armement de ces bandits qui maintenant assolent ce  malheureux peuple ?

La Libye établit une zone d'exclusion aérienne au-dessus de Benghazi pour empêcher les affrontements entre militants
French.news.cn   2014-05-18 07:49:53   [Imprimer]  

BENGHAZI, 17 mai (Xinhua) -- Le gouvernement intérimaire libyen a établi samedi une zone d'exclusion aérienne pour tenter de mettre fin aux affrontements entre militants à Benghazi, alors que le chef de milice Khalifa Haftar a déclaré qu'il allait continuer son assaut.

La décision survient au lendemain des féroces combats entre la milice de Haftar et les groupes armés islamistes, qui ont fait 37 morts et près de 140 blessés.

M. Haftar, major-général à la retraite, a fait entrer vendredi à l'aube son "armée nationale" auto-proclamée dans Benghazi, la deuxième plus grande ville du pays, bombardant plusieurs bases de militants islamistes, dont des camps d'Ansar Al-Sharia et de la Brigade du 17 février.

Les témoins ont indiqué que des hélicoptères et des avions de guerre avaient été utilisés. Même si l'armée libyenne a dénié toute participation aux affrontements, un haut commandant de l'armée a par la suite admis que certains officiers et certaines unités faisaient partie des opérations. (D'où qu'ils ont sorti les avions tes potes, dis Copas, hein?)

Selon les médias, M. Haftar a retiré samedi la plupart de ses soldats de Benghazi, mais il a déclaré que les combats continueraient et a donc demandé aux habitants d'évacuer le sud de Benghazi. Il a ajouté que des frappes aériennes étaient possibles pour éliminer certaines cibles.

M. Haftar a expliqué que son opération visait à purger la ville des "terroristes", mais le gouvernement intérimaire l'a décrit comme un "coup d'Etat" et lui a demandé de faire preuve de maîtrise et de "résister à la tentation d'interférer".

Le chef d'état-major libyen Abdessalem Jadallah al-Salihin a également annoncé que l'armée était "opposée à tout groupe armé essayant de contrôler Benghazi par la force armée".

Divers analystes et sources militaires ont estimé que les affrontements étaient les plus violents depuis le soulèvement de 2011 qui avait renversé l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, et que l'attaque la milice de Khalifa Haftar pourrait avoir été soutenue par certains chefs de tribus locaux et par les séparatistes de l'est de la Libye.

Benghazi a été le berceau des manifestations de 2011 contre Kadhafi. La ville a ensuite connu une forte escalade de la violence et est devenue une importante base extrémiste en Afrique du Nord depuis que l'ambassadeur américain en Libye y a été tué en 2012.

Bref, M. Haftar, un de ces bandits que tu as voulu faire passer par un "révolutionnaire" est "tenté "d’interférer"...Comme disait Wilde "la seule chose à laquelle je ne peux pas résister c'est la tentation..." ainsi les vœux pieux du gouvernement risquent de rencontrer le même destin que les délires de Copas.

[Copas]

Tiens Copas, tes amis "révolutionnaires" établissent une "zone d'exclusion aérienne"...cela doit t'amener des doux souvenirs, non?

Tu te rappelles quand tu demandais l’intervention des impérialistes, les bombardements des libyens et l'armement de ces bandits qui maintenant assolent ce  malheureux peuple ?
Bref, M. Haftar, un de ces bandits que tu as voulu faire passer par un "révolutionnaire" est "tenté "d’interférer"...Comme disait Wilde "la seule chose à laquelle je ne peux pas résister c'est la tentation..." ainsi les vœux pieux du gouvernement risquent de rencontrer le même destin que les délires de Copas.

Je n'ai jamais demandé une intervention de l'impérialisme français..
Les mensonges systématiques commencent à bien faire de la part de cet individu.

Il est surprenant que cet individu ordurier puisse sans cesse balancer ses saloperies sur ce site.
Ce que l'on sait de lui est son appel à ce que l'armée russe attaque plus franchement en Ukraine et son soutien à Assad.

Cela ne l'autorise pas à couvrir d'injures les autres qui ne souhaitent pas être dans un camp impérialiste ou un autre mais du côté des peuples et travailleurs en mouvement.
Que ce soit en Ukraine (où il y des prolétaires des deux côtés) où que ce soit en Libye et en Syrie (où le peuple était massivement contre les dictatures bourgeoises hyper violentes et corrompues).

Retour à la situation libyenne.

L'appareil d'état a été cassé et les differentes claques impérialistes qui cherchent à puiser le pétrole en Libye pleurent sur cet aspect là, des troubles et des grèves, sitins et manifs qui existent en Libye les empêchant de tondre la bête comme ils le faisaient du temps de Kadhaf (qui était en train de tout privatiser et partageait le gâteau avec l'ENI, notamment).

L'instabilité en Libye vient de la destruction de l'appareil d'état, d'une très grosse classe ouvrière industrielle, des differentes claques réactionnaires, du maintien de grandes espérances dans les peuples de libye , etc.

L'essentiel du choc contre le régime fasciste le fut par la population avec les armes qu'elle prenait et quand Estirio glapit là dessus il le fait contre le peuple libyen  pour l'essentiel.

Car il n'a qu'à reprocher à celui-ci de s'être soulevé contre son boucher.

Les rassemblements de masse lors du soulèvement libyen ne font aucun doute sur ce qui se passait.

La terrible répression engagée par l'appareil militaro-policier  mécanisé  surarmés du régime a donné l'occasion à l'impérialisme de se glisser dans un processus révolutionnaire.
La destruction concrète de l'appareil d'état fasciste à 90% par les insurgés, l'existence de groupes armés isolés qui se sont constitués dans les villes et localités (la population libyenne est urbanisée de façon importante), expliquent la situation libyenne actuelle.

Pour ce qui est des violences, désolé mais c'était pas mal du temps de Kadhafi, sans compter sa répression sanguinaire du soulèvement populaire qui fut effroyable. Cette terrible répression a fait basculer le soulèvement dans une demande d'aide militaire étrangère, c'est comme ça. Et Sarko en a profité pour intervenir, en croyant avoir une place ensuite au banquet et également pour ce que les enquêtes actuelles sur ses mamours avec kadaf vont nous révéler. L'une et l'autre de ses espérances se sont écroulées.

Il n'y avait plus aucun soutien populaire du dictateur sauf d'une minorité concentrée dans l'appareil militaro-policier et dans la petite ville d'origine du dictateur gavée de largesses clientélistes .

Le soulèvement populaire était inscrit dans l'histoire et a précédé l'attaque militaire aérienne de l'impérialisme Fr, GB et US. D'ailleurs ce soulèvement ne voulait pas d'intervention militaire mais des armes (qu'ils n'ont pas eu dans la réalité massive). L'appel au secours fut contraint. D'ailleurs on voit bien maintenant que la situation n'enthousiasme pas le capital internationnal qui continue de se plaindre qu'il ne puisse exploiter tranquille.

Donc le régime bourgeois (*) fasciste de kafdhaf, s'appuyant sur tout ce qu'il y a de plus réac en Libye, se servant à grandes louches dans les richesses libyennes a été écrasé et l'impérialisme français a fourni juste ce qu'il fallait pour que ça bascule du côté du peuple.

Nous savons parfaitement pourquoi il l'a fait, mais il n'en a pas tiré les bénefs escomptés. Pas parce que  le peuple aurait été du côté du dictateur haï, mais parce que ce qui permettait à la bourgeoisie de controler la population libyenne a été détruit, son appareil d'état .

Ca ne fait pas une révolution socialiste, ni de près ni de loin, mais ça crée une situation confuse et compliquée. Ce qu'il faut regarder est cela : Appareil d'état détruit par le soulèvement populaire + pas d'organisation ouvrière suffisemment importante pour avancer une organisation alternative de la société = Instabilité profonde, groupes militaires, difficultés des gens aux affaires pour réprimer toute rébellion, etc.

Tout le long de l'année 2013, des mvts de grève importants sur les salaires et pour des embauches de travailleurs sur place, ont secoué les exploitations pétrolières, les raffineries, les ports, les centrales électriques, etc (le prolétariat libyen salarié urbain oscille autour de 80-90% de la main d’œuvre et le prolétariat industriel dedans dans les 30%.).

Ce mouvement fut puissant également parce que l'appareil d'état étant détruit il ne pouvait compter sur l'équivalent d'une compagnie de CRS à opposer à des travailleurs occupant leurs entreprises, faisant des sit-in et manifs devant, et dans quelques cas bénéficiant de groupes armés des localités où les ouvriers étaient puissants.

Cette situation aboutit à ce que le gouvernement libyen accorde une augmentation des salaires de 63% aux travailleurs du pétrole, la production de barils étant tombée de 1.5/ 2 millions  à 200 à 300 000.

Comprendre une situation n'est pas aboyer mais la prendre pour ce qu'elle est . L'oppression, l'exploitation imposée par le régime et la haine de la dictature corrompue ne pouvait qu'aboutir à cette situation. Vouloir inverser la preuve et accuser les masses soulevées d'être responsables des massacres opérés par le régime, des destructions opérées est un grand classique. Pire encore, faire croire que ce fut le fait de petits groupes armés impérialistes c'est là être dans le révisionnisme le plus profonde.

Le prolétariat urbain , majoritaire d'une façon écrasante, n'en pouvait plus du régime (et ne se soulève pas massivement en ce moment d'ailleurs comme il l'a fait contre le facho), contourner cette réalité, la nier pour se la raconter est un grand classique des conspis campistes qui ne se positionnent jamais pour un peuple mais en regardant où ils croient que sont leurs copains d"un camp impérialiste.

Pour ce qui est de la popularité du soulèvement il y a de nombreuses preuves de cela qui diffèrent des petits rassemblements du régime aux photos bidonnées avec des personnes qu'on oblige à aller applaudir le dictateur. Comme en Syrie d'ailleurs, mais là le régime a arrêter d'organiser ce type de rassemblement qui tournaient rapidement à des démonstrations populaires contre Assad.



(*) La nature du régime de kadafhi
Un régime bourgeois qui n'avait plus rien à voir avec les espérances petites bourgeoises et anti-impérialistes du début, complétement vérolé et corrompu, d'une extrème violence contre la population et hyper repressif, ressemblant fortement avec le franquisme , le fascisme italien et celui de Salazar dans leurs gestions des pays . Kadhaf aimait se comparer à Franco dans la guerre contre son peuple. Il fut celui aussi qui livra la direction du PC soudanais afin que ces dirigeants soient décapités par la justice soudanaise.
Enfin une dimension essentielle qui aboutira à ce que le peuple se soulève contre cet individu fut la dilapidation des ressources de la Libye au profit de l'enrichissement direct de sa famille et ses proches.
Les fêtes de ses fistons dans les Antilles ont laissé des souvenirs impérissables en faisant venir des stars de la chanson US à coups de millions de dollars ( Beyoncé, Usher, 50 Cent, Mariah Carey, Nelly Furtado, Lionel Richie, etc). Les évasions de capitaux dans les paradis fiscaux font que la malheureuse Libye recherche toujours le pognon volé.
Il n'y avait plus aucun soutien populaire de ce régime sauf dans sa petite ville natale choyée. L'explosion populaire était fatale, c'est comme ça, et elle devait faire exploser toutes les contradictions de la Libye.

Les gras sont pour attirer l'attention sur ce que je dis réellement et pas les propos mensongers de certains.

[sylvestre]

Comme pour les Etats-Unis en Irak, il y a comme une baisse tendancielle du taux de profit des interventions impérialistes....

Pour la France, la chute de Kadhafi ne paie pas

Pour la France, la chute de Kadhafi ne paie pas
Mathieu GALTIER 21 mai 2014 à 19:56

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Le contraste est saisissant. 12 octobre 2011 : Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, se pavane dans la capitale libyenne à peine libérée où il a emmené 80 chefs d’entreprise en espérant récolter les dividendes économiques de la participation française à la victoire contre Kadhafi. Mai 2014 : le complexe sportif de Tripoli accueille le 10e salon Libya Build où seules quatre sociétés françaises ont fait le déplacement, sur 714 exposants. Les troubles politiques ne sont guère propices à la signature de contrats (lire page 6), mais c’est à croire que la Libye rechigne à succomber au charme du mantra fabiusien de la «diplomatie économique».

En 2010, la France était le sixième fournisseur de la Libye avec 6% de parts de marché. Trois ans plus tard, l’Hexagone gagne une place mais les ventes reculent de 980 à 801 millions d’euros (dont 449 millions pour le secteur de l’aéronautique). Sur la même période, les exportations de l’Espagne ont explosé de plus de 83%.

Portés par l’euphorie de la victoire, les politiques français espéraient une pluie de contrats. Il y a eu un «excès de confiance», concède un observateur. Il faut dire que la transition politique inachevée ralentit les gros contrats étatiques sur lesquels les fleurons industriels tricolores s’étaient positionnés. Ce n’est qu’en décembre 2013 qu’a été signé un protocole de reprise du chantier de l’aéroport de Tripoli, sur lequel Aéroports de Paris international est maître d’œuvre.

La destruction de l’ambassade de France par une voiture piégée, le 23 avril 2013, a également compromis la stratégie du Quai d’Orsay. La chancellerie a dû réduire les effectifs. Du coup, c’est l’économie qui trinque. Le chef du bureau de l’agence française pour le développement international des entreprises, Ubifrance, a déménagé en Tunisie et partage son temps entre les deux pays. Quant au service économique de l’ambassade, il travaille depuis Paris.

Maigre consolation, les autres fers de lance de la coalition anti-Khadafi ne s’en sortent pas mieux. Les exportations britanniques ont flanché de 32% pour atteindre péniblement les 287 millions d’euros. Quand aux Etats-Unis, ils ne sont que neuvièmes avec 591 millions d’euros de contrats paraphés (en hausse de 22% par rapport à 2010). Largement en tête, les anciens colonisateurs italiens restent stables avec 2,8 milliards d’euros d’exportations (+ 5%), «mais la moitié provient de la vente du pétrole libyen raffiné, ce qui fausse les chiffres», nuance un expert.
Mathieu GALTIER

[verié2]

Il n'en reste pas moins que l'intervention militaire impérialiste en Libye a pourtant été analysée comme "un moindre mal" par le NPA, il faut être capable de reconnaître ses erreurs car la répétition de celles-ci  peut devenir alors une orientation.

Non, ce n'est pas la position du NPA ! C'est celle, d'ailleurs nettement plus nuancée de certains militants ou de certaines "personnalités", tel Achcar, à qui le NPA a eu, à mon avis, le tort d'offrir des tribunes dans sa presse sans les critiquer clairement dans la présentation. Mais le NPA s'est clairement opposé à toute intervention impérialiste.

[Estirio Dogante]

T'as vraiment la mémoire courte Verié, et ceci qui a été publié le 19/08/2011 sur le site du NPA?

"Les accusations initiales de la propagande hostile aux rebelles les accusant d’exécuter un plan visant à la partition du pays ont été entièrement démenties par leur lutte acharnée pour libérer l’ensemble de leur pays de la dictature de Kadhafi, et ce malgré le coût très élevé pour eux étant donnée la disproportion importante entre leurs forces terrestres et celles du régime. Cette disproportion – en blindés, artillerie, missiles et combattants entraînés – n’est que partiellement contrebalancée par l’intervention de l’OTAN. Les reportages des correspondants militaires depuis les divers fronts de la guerre au sol en Libye soulignent à la fois le fait que les forces insurgées sont mal armées, mal entraînées, peu professionnelles et chaotiques, et l’étonnant dévouement d’un grand nombre de civils devenus combattants pour la libération de l’ensemble de leur pays"

"Les questions cruciales sont donc les suivantes : pourquoi la campagne aérienne menée par l’OTAN en Libye est-elle de si basse intensité, non seulement en comparaison de la composante aérienne de la guerre menée pour la mainmise sur l’Irak, également riche en pétrole, mais aussi en comparaison de la guerre aérienne pour le Kosovo, territoire peu important sur le plan économique ? Et pourquoi l’Alliance s’est-elle abstenue en même temps de fournir des armes aux insurgés comme ils l’ont demandé à maintes reprises ? Il y a là apparemment deux paradoxes."

Donc plus d’armes pour les insurgés ,des bombardements plus intenses à la hauteur de ceux réalisés contre la Serbie ou l’Irak,volla les "revendications " du NPA.

Et tu en fais quoi de ça?

jeudi 24 mars 2011
Appel du Collectif de solidarité avec le peuple libyen
Marche de solidarité
Avec le peuple libyen en lutte pour les libertés,
l'État de droit et l'intégrité du pays
samedi 26 mars 2011, à 15 heures
Paris, place de la République à Nation

- Protection des populations civiles – quel qu'en soit le lieu –, ainsi que des résidents étrangers et des migrants
- Vigilance sur l’escalade de guerre, et sur tous les dévoiements possibles de la résolution 1573 votée par le Conseil de sécurité de l'ONU
- Vigilance sur la duplicité des gouvernements occidentaux et de la Ligue arabe
- Arrêt des livraisons d’armes au dictateur, et sanctions contre les Etats qui s’y livreraient
- Reconnaissance du Conseil national de transition intérimaire, seul représentant légitime du peuple libyen
- Justice exemplaire contre les crimes de Kadhafi
- Solidarité avec le peuple libyen en lutte pour les libertés et la démocratie
- Soutien aux révolutions et luttes des peuples du monde arabe


Premiers signataires
- Collectif libyen du 17 février, Collectif tunisien Sidi-Bouzid, Comité marocain de suivi du 20 février, Collectif d’Algérien(ne)s de soutien à la lutte en Algérie pour le changement et la démocratie
- ASDHOM, ATF, ATMF, ATTAC, CFDA, CRLDHT, Etoile nord-africaine, FTCR, LDH, Manifeste des libertés, MRAP, Sortir du colonialisme, Union syndicale Solidaires
- Europe Ecologie-les Verts, NPA, PCF, PG, PIR
- PCOT-France (Tunisie), PPDS-France (Syrie)

Voilà comme le NPA lutte pour "l'état du droit" et les "libertés"... en appuyant les aventures impérialistes télécommandés depuis le tout début par les "services" impérialistes.
Et la "protection des populations civiles" et des "résidents étrangers" n'est pas le prétexte de toujours des impérialistes pour obtenir la résolution de l'ONU qui permettait de bombarder les libyens?
Ne parlons pas de émigrants égorgés par le racisme des intégristes et autres troupes du Qatar et des impérialistes en ce moment même sur territoire libyen.

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