Libye
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Re: Libye
L a TV vient d'annoncer que Khadafi aurait décidé d'utiliser le viol de masse contre les opposants. Il aurait même acheté... des tonnes de viagra qu'il aurait fait distribuer à ses troupes pour renforcer leurs capacités !
Difficile de savoir ce qu'il y a de vrai dans tout ça, mais ç a sent tout de même la propagande grossière, qui rappelle le génocide imaginaire de Timisoara ou les armes de destruction massive de Saddam Hussein pour justifier une intervention militaire de plus grande ampleur. D'ailleurs, les bombardements sur Tripoli se sont accentués faisant de nombreuses victimes civiles et toutes sortes d'"experts" parlent de plus en plus d'intervention terrestre. Le bluff de la protection des populations civiles semble désormais bien lointain...
Difficile de savoir ce qu'il y a de vrai dans tout ça, mais ç a sent tout de même la propagande grossière, qui rappelle le génocide imaginaire de Timisoara ou les armes de destruction massive de Saddam Hussein pour justifier une intervention militaire de plus grande ampleur. D'ailleurs, les bombardements sur Tripoli se sont accentués faisant de nombreuses victimes civiles et toutes sortes d'"experts" parlent de plus en plus d'intervention terrestre. Le bluff de la protection des populations civiles semble désormais bien lointain...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Libye
verié2 a écrit:L a TV vient d'annoncer que Khadafi aurait décidé d'utiliser le viol de masse contre les opposants. Il aurait même acheté... des tonnes de viagra qu'il aurait fait distribuer à ses troupes pour renforcer leurs capacités !
Difficile de savoir ce qu'il y a de vrai dans tout ça, mais ç a sent tout de même la propagande grossière, qui rappelle le génocide imaginaire de Timisoara ou les armes de destruction massive de Saddam Hussein pour justifier une intervention militaire de plus grande ampleur. D'ailleurs, les bombardements sur Tripoli se sont accentués faisant de nombreuses victimes civiles et toutes sortes d'"experts" parlent de plus en plus d'intervention terrestre. Le bluff de la protection des populations civiles semble désormais bien lointain...
J'ai entendu "des containers de vagra" pour inciter au viol....
Même réaction que toi...Si l'impérialisme veut faire passer l'idée d'une guerre plus ouverte, ça va y aller...
Ca m'a fait repenser aux couveuses que les soldats irakiens auraient débranché au Koweit pour tuer les nouveaux-nés : bidonnage complet relayé par toute la presse aux ordres des états-majors impérialistes, (dont le Monde et le Canard.......) .....pour aboutir , après le bourrage de crânes et l'émotion obtenue , à des démentis minuscueles en entrefilets..
Alors, on ne sait pas ce qui est vrai (des viols, la soldatesque n'a pas besoin de viagra pour en commettre..) mais on sait ce que les medias à la botte peuvent sélectionner , majorer, diffuser en boucle quand ça arrange les affaires de leurs maitres.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Les révolutions arabes sont-elles finies ?
Par Alain Gresh
Elles ne font que commencer...
http://blog.mondediplo.net/2011-06-13-Les-revolutions-arabes-sont-elles-finies
Elles ne font que commencer...
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Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Libye
Un bon article du Guardian britannique reproduit par Courrier International.
Silence, nos missiles tuent en Libye
Selon toute vraisemblance, c'est un missile français qui aurait par accident tué neuf civils libyens, dont deux enfants, le 19 juin à Tripoli. La correspondante du "Guardian" s'étonne que les médias hexagonaux n'aient pas relayé cette information.
21.06.2011 | Nabila Ramdani | The Guardian
Il y a à peine plus de trois mois, Nicolas Sarkozy conviait la presse mondiale à l’Elysée pour annoncer le début de son offensive aérienne contre la Libye. Le Conseil de sécurité des Nations unies venait tout juste [le 17 mars] de voter la résolution 1973 — qui autorisait une intervention pour "protéger les populations civiles" —, et les dirigeants occidentaux, dont David Cameron et Hillary Clinton, s’étaient retrouvés à Paris pour peaufiner les détails des opérations militaires, mais plus rien n'arrêtait "Speedy Sarko". Entrant fièrement par une double porte dans un des salons grandioses de l’Elysée, le président français avait déclaré aux journalistes, avec un rictus déterminé, qu’en "ce moment même" (voix forte, torse bombé et menton levé), les as français pulvérisaient les chars et les soldats de Kadhafi sur une vague route perdue à l’ouest de Benghazi.
Peut-être les Rafale qui s’acquittaient de la tâche étaient ceux-là même que Sarkozy avait tenté de vendre à Kadhafi lors de sa visite d’Etat à Paris, seulement quatre ans plus tôt, mais qu'iimporte : l’heure était à la célébration d’une initiative martiale bleu-blanc-rouge, non au souvenir d’échecs commerciaux. A écouter Sarkozy, on aurait pu croire qu’il parlait du général Philippe Leclerc et de sa 2e DB, fer de lance de la libération de Paris en 1944. La gigantesque machine de guerre américaine assurait peut-être une fois encore l’essentiel de l’offensive, mais les véritables héros qui se trouvaient en première ligne en Libye brandissaient les couleurs sacrées de la France. Autant d’allusions que la presse française buvait comme du petit lait, impatiente d’assister à une aventure militaire brutale mais rapide qui aboutirait au renversement d’un tyran et l’empêcherait de "tuer son propre peuple". Dans le même temps, Sarkozy pourrait profiter de cette honorable croisade contre un ancien allié pour faire oublier ses piètres prestations sur le plan intérieur.
Aujourd'hui, cette même presse hexagonale se fait étrangement silencieuse alors que, selon toute hypothèse, ce serait un missile français qui aurait frappé un pâté de maisons à Tripoli [le 19 juin aux petites heures de la matinée], tuant au moins neuf civils, dont de jeunes enfants, et en blessant des dizaines d'autres. Des journalistes qui font autorité, y compris britanniques, travaillant en Libye, estiment que "la défaillance du système d'armes" (jargon de l'OTAN) est due à une erreur de l'armée française. Or Paris a dans les faits imposé un black-out sur ce sujet dans la presse. Le lendemain de cette attaque meurtrière, pas un mot dans la presse française, à la télévision ou à la radio, sur les éventuels responsables. "Peu importe qui a tiré ce missile", m'a dit une source du ministère de la Défense. "C'est une opération conjointe — nous y participons tous." Quand je lui a demandé directement si c'était un missile français qui avait tué des civils, il m'a répondu : "Sans commentaire."
Des commentateurs plus sceptiques m'affirment que cette intervention coûte à la France l'équivalent de plus de 1 million d'euros par jour, que les équipages des avions et bateaux sont "dangereusement" surmenés, et que la stratégie de Kadhafi, terré dans son bunker, est payante. De manière tout aussi pertinente, certains analystes militaires précisent que les missiles air-sol français SCALP, peut-être à l'origine de ce drame, coûteraient jusqu'à 800 000 euros chacun. Mais le vrai coût de l'enlisement de cette guerre sordide s'avère bien plus élevé. Sarkozy et ses généraux commencent à s'en apercevoir.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Sarkozy=menteur
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/libye-sarkozy-a-menti-selon-la-96716
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
Re: Libye
C'est toujours la même chose : comme pour le faux génocide de Timisoara, ou les faux génocides au Kossovo, prétexte pour l'attaque de l'OTAN contre la Serbie, ou encore les armes de destruction massive de Sadam Hussein, on ne saura la vérité de façon certaine que longtemps après la guerre...irneh09218 a écrit:http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/libye-sarkozy-a-menti-selon-la-96716
Tout cela donne vraiment l'impression que Sarkozy s'est lancé dans cette aventure sur un coup de tête et que cette opération ne sert pas nécessairement tant que ça les intérêts de l'impérialisme français...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Libye
A mon avis, c'est électoraliste. Il s'entendait bien avec Kadhafi.cette opération ne sert pas nécessairement tant que ça les intérêts de l'impérialisme français...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Malaise aux armées...
http://blog.mondediplo.net/2011-07-08-L-armee-entre-surchauffe-et-bleus-a-l-ame
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Samir Amin sur l'intervention impérialiste
https://www.dailymotion.com/video/xjvnxa_samir-amin3-1ere-partie-libye-guerre-et-revoltes-arabes-par-le-blog-linter-29-juin-2011_news
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Libye
16 juillet 2011
LIBYE : communiqué de la Fédération CGT des cheminots.
NON A LA POURSUITE DE L’INTERVENTION MILITAIRE FRANCAISE EN LIBYE !
La Fédération CGT des Cheminots a toujours oeuvré pour la PAIX et la souveraineté des peuples.
En ce sens,la Fédération CGT des Cheminots ne peut passer sous silence la guerre en Libye qui dure depuis des mois.
En premier lieu,cette guerre contre la Lybie,où la France apparait comme en étant l’instigatrice,s’inscrit dans la récente série noire d’incohérences de la diplomatie française qui lui fait perdre tout son crédit international.
Personne n’a la mémoire courte même si certains peuvent être frappés d’amnésie passagère.
Cette nouvelle guerre n’est-elle pas,officiellement du moins comme le prétend le président Sarkozy,le moyen de se débarrasser d’un affreux dictateur sanguinaire ?
Pourtant,c’est ce même président qui a signé différents partenariats avec Kadhafi,en juillet 2007,dont un "partenariat industriel de défense",prometteur pour les sociétés d’armement françaises et pour les affaires de M.Dassault.
C’est en ami que le Président de la République et le Président de l’Assemblée le recevait,avec les plus grands égards en décembre 2007.
Après des mois de frappes aériennes,la France est entrée dans l’engrenage de la guerre civile,avec un statut de cobelligérant auprès des insurgés,et aucune solution politique négociée n’est en vue.
En revanche,la catastrophe humanitaire ne cesse de s’amplifier.
En plus des morts et des blessés,selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, plus de 740000 personnes ont quitté la Libye dans les 3 derniers mois pour se réfugier dans les pays voisins,notamment la Tunisie,dans des conditions sanitaires particulièrement difficiles.
La situation actuelle nécessite donc d’aboutir très rapidement à un cessez le feu en appuyant les efforts diplomatiques en cours.
Alors qu’il faudrait agir avec détermination pour imposer une solution politique en arrêtant les bombardements,en retirant les forces de l’OTAN,en favorisant la négociation d’un cessez le feu multilatéral,les autorités françaises jettent de l’huile sur le feu en Libye,en renforçant leurs moyens militaires avec des hélicoptères d’attaque.
Alors que le gouvernement français impose l’austérité aux français sur la santé,les retraites,et les services publics,ce sont 2 millions d’euros par jour qui sont dépensés en Libye,pour servir les intérêts de quelques multinationales.
LA FEDERATION CGT DES CHEMINOTS CONDAMNE CETTE POLITIQUE GUERRIERE AU SERVICE DU CAPITAL !
Intervention militaire où les enjeux économiques dépassent largement les enjeux humanitaires.
La France rejoue l’interminable et horrible chanson de l’impérialisme que connaissait déjà Anatole France : " on croit mourir pour la liberté ;on meurt pour les industriels."
C’est au peuple libyen de décider de son destin.Cela passe par l’arrêt des hostilités et une solution politique permettant l’instauration d’un régime démocratique.
La Fédération CGT des Cheminots
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Libye
Au moment où Sarko sort un grand discours humanitaro-guerrier devant les marins du CH. de Gaulle...
Libye : selon un ex-rebelle, ils ont perdu la guerre.
INTERWIEV DE LEV VERCHININE
(traduction française par Allain Jules)
Le Dr Rejeb Muftakhov Budabusa, ex-rebelle, dans une interview télévisée, à en juger par de nombreuses paraphrases et une approche plus ou moins détaillée, a impressionné le « tout Paris ». En effet, il ne faut pas oublier qu’il a pris part, depuis février et début mars, à des « manifestations pacifiques à Benghazi », tout en souhaitant ardemment « la libération de la Cyrénaïque. » Économiste reconnu appartenant à l’élite Benghazi, et a été l’un des dissidents les plus en vue. Il s’est ensuite rendu à Paris, où il s’affirme comme étant l’une des figures proéminentes des cercles immigrés anti-Kadhafi, et dès le début des événements. Le politologue Lev Verchinine l’a interviewé. Il a déclaré qu’il est « Intéressant d’évaluer la situation de ces derniers mois ».
Lev Verchinine: Que se passe-t-il en Libye? Révolte? Feudalisme ? Reflet d’une agression?
Dr Rejeb Muftakhov Budabusa : Franchement, la révolte a été inspiré par certains pays occidentaux qui ont maintenant l’intention de modifier la carte de la Libye et luttent in fine contre la Libye, avec leurs bombardements aériens. Cette guerre est injuste et illogique. Comme vous le savez, au départ, j’étais enthousiaste. Je me suis même félicité de l’intervention. Je suis originaire de Benghazi. Avant d’immigrer, je me suis opposé farouchement à la Jamahiriya. J’ai été à Benghazi juste après le début de la révolte. J’ai de bonnes relations avec de nombreuses personnes là-bas: les dirigeants (CNT ndrl). J’y ai des amis, mes anciens élèves et, beaucoup d’entre eux ont pris part à ces événements dits de « Février 17″ mais maintenant, presque tous s’y sont éloignés.
Ce qui s’est passé en février est la justification de l’intervention de l’OTAN. Mais peu à peu, de gens ont alors commencé à penser que, les événements eux-mêmes sont le résultat d’une manipulation par l’OTAN. Ils ont été déclenchés dans la violence, avec la création de groupes de militants, ayant l’espoir de lutter pour un monde démocratique. Mais, aucun des manifestants n’avaient un seul instant, imaginé que l’OTAN cherchait à intervenir sur notre sol. Soyons honnêtes, il y a comme une re-colonisation organisée de notre pays. En réalité, l’opposition même, a aujourd’hui réellement percuté, que l’intervention européenne n’est pas sincère. Mais, il me semble que, certains responsables libyens avaient été informés et avaient conclu un accord préliminaire avec les Européens. Ils savaient donc ce qui allait se passer.
Au début de la révolte, selon des participants et même des dirigeants, les manifestations étaient pacifiques. Les gens venaient se plaindre auprès des autorités, sans aucune agressivité. Ensuite, la foule, armée, a commencé à bombarder. C’est ainsi que quelqu’un a ouvert le feu sur une base militaire, puis un autre a mis le feu à une station de police, et tout a basculé. Dans la foule pacifiste, il y avait des gens bizarres avec des fusils qui ont commencé la violence dans les rues, puis les jeunes ont commencé à s’engager dans des unités de combat. C’était parti pour le début des combats. Aujourd’hui, beaucoup de gens le regrette. Le pire c’est que, le jour où l’OTAN a commencé à bombarder Benghazi, elle n’a plus fait quelque chose de juste ou de positif.
Lev V. : A-t-on, à Benghazi, une perception sur les «erreurs de l’OTAN» suite à la destruction des villes par les airs ?
Dr Rejeb: Eh bien, comment les gens peuvent le percevoir ? À Benghazi, vivent des gens normaux, qui comprennent tout. Auparavant, l’OTAN littéralement bien joué. Mais maintenant, il est clair que la protection de la population civile par les Européens est le dernier de leurs soucis. Personne n’a oublié le « 17 février », nous n’avons pas à rougir. Mais les gens ont commencé à percevoir le bon grain de l’ivraie, et se remémorent le début de la révolte. Les gens se souviennent notamment des détails, et réalisent qu’il n’y avait pas au préalable, une répression policière. Ils sont conscients de l’avoir provoqué. Ce sont eux qui ont attaqué des unités de l’armée. Mais, que peuvent faire les citoyens ordinaires maintenant ? Mais, ne vous méprenez pas, moi je pense que Kadhafi devrait se retirer de la vie active. Je ne vis pas en Libye parce que je pense qu’il n’a plus beaucoup de temps devant lui donc, je n’ai pas à le cacher. En revanche, je ne crois non plus que les dispositions actuelles, avec ces généraux en place, soient plus démocratiques. Mais, désolé, je ne veux pas que mon pays soit bombardé, pillé et humilié.
Même pour moi, un Benghazian, ennemi juré et opposant farouche au colonel Kadhafi, un Bédouin de Syrte, il faut se rendre à l’évidence, aujourd’hui, il est devenu un symbole d’unité nationale, le seul dont le nom réunie des milliers de personnes différentes qui sont prêts à se battre contre les agresseurs. Après la guerre, nous allons voir …En ce sens, l’Europe a mal calculé. Nous, les Libyens, sont calmes, paresseux, et faciles à vivre. Mais, nous n’acceptons pas d’être humiliés et insultés. Il (Kadhafi) arrive donc à capitaliser. Mais eux (européens), avec leurs propres mains, ont fait de Kadhafi, le nouvel Omar Al Mukhtar de 2011. Et, c’est quoi la finalité ? Ils nous ruinent, ils pensent que s’il quitte le pouvoir, c’est fini. Mais certaines personnes ne peuvent pardonner ou oublier. Beaucoup voient en l’Europe et ses dirigeants, l’avenir compromis de leurs familles .
En général, il y a ceux qui ne veulent pas se battre. Ceux qui restent indifférents, quel que soit celui qui gouverne ou commencent à sympathiser avec al-Kadhafi, parce qu’il se bat contre des agresseurs, plutôt que d’essayer de négocier. hélas, maintenant, sa popularité est grandissante, chaque jour davantage, plus que jamais dans ses propres rêves. La politique des nations démocratiques n’y peut rien.
Lev V.: A votre avis, quelle est la solution ?
Dr Rejeb : L’OTAN et les rebelles ont déjà perdu la guerre et ce qui arrivera demain, je vous laisse deviner.[quote]
Libye : selon un ex-rebelle, ils ont perdu la guerre.
INTERWIEV DE LEV VERCHININE
(traduction française par Allain Jules)
Le Dr Rejeb Muftakhov Budabusa, ex-rebelle, dans une interview télévisée, à en juger par de nombreuses paraphrases et une approche plus ou moins détaillée, a impressionné le « tout Paris ». En effet, il ne faut pas oublier qu’il a pris part, depuis février et début mars, à des « manifestations pacifiques à Benghazi », tout en souhaitant ardemment « la libération de la Cyrénaïque. » Économiste reconnu appartenant à l’élite Benghazi, et a été l’un des dissidents les plus en vue. Il s’est ensuite rendu à Paris, où il s’affirme comme étant l’une des figures proéminentes des cercles immigrés anti-Kadhafi, et dès le début des événements. Le politologue Lev Verchinine l’a interviewé. Il a déclaré qu’il est « Intéressant d’évaluer la situation de ces derniers mois ».
Lev Verchinine: Que se passe-t-il en Libye? Révolte? Feudalisme ? Reflet d’une agression?
Dr Rejeb Muftakhov Budabusa : Franchement, la révolte a été inspiré par certains pays occidentaux qui ont maintenant l’intention de modifier la carte de la Libye et luttent in fine contre la Libye, avec leurs bombardements aériens. Cette guerre est injuste et illogique. Comme vous le savez, au départ, j’étais enthousiaste. Je me suis même félicité de l’intervention. Je suis originaire de Benghazi. Avant d’immigrer, je me suis opposé farouchement à la Jamahiriya. J’ai été à Benghazi juste après le début de la révolte. J’ai de bonnes relations avec de nombreuses personnes là-bas: les dirigeants (CNT ndrl). J’y ai des amis, mes anciens élèves et, beaucoup d’entre eux ont pris part à ces événements dits de « Février 17″ mais maintenant, presque tous s’y sont éloignés.
Ce qui s’est passé en février est la justification de l’intervention de l’OTAN. Mais peu à peu, de gens ont alors commencé à penser que, les événements eux-mêmes sont le résultat d’une manipulation par l’OTAN. Ils ont été déclenchés dans la violence, avec la création de groupes de militants, ayant l’espoir de lutter pour un monde démocratique. Mais, aucun des manifestants n’avaient un seul instant, imaginé que l’OTAN cherchait à intervenir sur notre sol. Soyons honnêtes, il y a comme une re-colonisation organisée de notre pays. En réalité, l’opposition même, a aujourd’hui réellement percuté, que l’intervention européenne n’est pas sincère. Mais, il me semble que, certains responsables libyens avaient été informés et avaient conclu un accord préliminaire avec les Européens. Ils savaient donc ce qui allait se passer.
Au début de la révolte, selon des participants et même des dirigeants, les manifestations étaient pacifiques. Les gens venaient se plaindre auprès des autorités, sans aucune agressivité. Ensuite, la foule, armée, a commencé à bombarder. C’est ainsi que quelqu’un a ouvert le feu sur une base militaire, puis un autre a mis le feu à une station de police, et tout a basculé. Dans la foule pacifiste, il y avait des gens bizarres avec des fusils qui ont commencé la violence dans les rues, puis les jeunes ont commencé à s’engager dans des unités de combat. C’était parti pour le début des combats. Aujourd’hui, beaucoup de gens le regrette. Le pire c’est que, le jour où l’OTAN a commencé à bombarder Benghazi, elle n’a plus fait quelque chose de juste ou de positif.
Lev V. : A-t-on, à Benghazi, une perception sur les «erreurs de l’OTAN» suite à la destruction des villes par les airs ?
Dr Rejeb: Eh bien, comment les gens peuvent le percevoir ? À Benghazi, vivent des gens normaux, qui comprennent tout. Auparavant, l’OTAN littéralement bien joué. Mais maintenant, il est clair que la protection de la population civile par les Européens est le dernier de leurs soucis. Personne n’a oublié le « 17 février », nous n’avons pas à rougir. Mais les gens ont commencé à percevoir le bon grain de l’ivraie, et se remémorent le début de la révolte. Les gens se souviennent notamment des détails, et réalisent qu’il n’y avait pas au préalable, une répression policière. Ils sont conscients de l’avoir provoqué. Ce sont eux qui ont attaqué des unités de l’armée. Mais, que peuvent faire les citoyens ordinaires maintenant ? Mais, ne vous méprenez pas, moi je pense que Kadhafi devrait se retirer de la vie active. Je ne vis pas en Libye parce que je pense qu’il n’a plus beaucoup de temps devant lui donc, je n’ai pas à le cacher. En revanche, je ne crois non plus que les dispositions actuelles, avec ces généraux en place, soient plus démocratiques. Mais, désolé, je ne veux pas que mon pays soit bombardé, pillé et humilié.
Même pour moi, un Benghazian, ennemi juré et opposant farouche au colonel Kadhafi, un Bédouin de Syrte, il faut se rendre à l’évidence, aujourd’hui, il est devenu un symbole d’unité nationale, le seul dont le nom réunie des milliers de personnes différentes qui sont prêts à se battre contre les agresseurs. Après la guerre, nous allons voir …En ce sens, l’Europe a mal calculé. Nous, les Libyens, sont calmes, paresseux, et faciles à vivre. Mais, nous n’acceptons pas d’être humiliés et insultés. Il (Kadhafi) arrive donc à capitaliser. Mais eux (européens), avec leurs propres mains, ont fait de Kadhafi, le nouvel Omar Al Mukhtar de 2011. Et, c’est quoi la finalité ? Ils nous ruinent, ils pensent que s’il quitte le pouvoir, c’est fini. Mais certaines personnes ne peuvent pardonner ou oublier. Beaucoup voient en l’Europe et ses dirigeants, l’avenir compromis de leurs familles .
En général, il y a ceux qui ne veulent pas se battre. Ceux qui restent indifférents, quel que soit celui qui gouverne ou commencent à sympathiser avec al-Kadhafi, parce qu’il se bat contre des agresseurs, plutôt que d’essayer de négocier. hélas, maintenant, sa popularité est grandissante, chaque jour davantage, plus que jamais dans ses propres rêves. La politique des nations démocratiques n’y peut rien.
Lev V.: A votre avis, quelle est la solution ?
Dr Rejeb : L’OTAN et les rebelles ont déjà perdu la guerre et ce qui arrivera demain, je vous laisse deviner.[quote]
verié2- Messages : 8494
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Re: Libye
Les manipulations - que tu as tendance à voir partout - étaient assez évidentes dès l'entrée en guerre de l'OTAN contre la Libye. On ne peut pas pour autant généraliser et affirmer, comme tu le fais, que les mouvements de masse qui se sont déroulés en Tunisie et en Egypte étaient le résultat de manipulations. D'ailleurs, même en Libye, il est permis de penser qu'il y a eu, au départ, des mouvements de révoltes assez spontanés, mais qui ont été très vite récupérés.
verié2- Messages : 8494
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Libye : les tribulations du guide
Libye : les tribulations du guide
* Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 113 (28/07/11).RYON (du) Bertold
Kadhafi, au pouvoir en Libye depuis 42 ans, a régulièrement changé d’idéologie : du panarabisme aux États-Unis d’Afrique, en passant par le soutien à différents groupes de diverses obédiences. L’intervention contre l’Irak et la crainte d’être le prochain sur la liste de Bush, le poussent à se rapprocher des pays occidentaux jusqu’à devenir le chien de garde de l’Europe contre les migrants. Son retour en grâce est pourtant de courte durée, et Sarkozy, affaibli par l’image catastrophique d’Alliot-Marie au moment des soulèvements en Tunisie, tente de se servir de l’intervention en Libye pour reprendre l’initiative.
L’intervention militaire de la France, et d’autres puissances, en Libye pourrait produire des résultats autres que ceux initialement escomptés. Le plus haut gradé de l’armée états-unienne, le chef d’état-major interarmées et amiral Michael Mullen, a admis le 25 juillet 2011 que l’Otan était actuellement « dans l’impasse » stratégique en Libye. Néanmoins, il a ajouté : « à long terme, je pense que la stratégie fonctionnera et permettra de chasser Kadhafi du pouvoir ».
Nous sommes loin, en tout cas, de l’opération qui – selon Alain Juppé, en mars 2011 – devait durer « quelques jours ou quelques semaines, tout au plus, en aucun cas des mois ». Aux dernières nouvelles, il n’était d’ailleurs plus vraiment assuré qu’elle finisse par conduire à la chute du régime de Muammar al-Kadhafi et à sa destruction. Le 20 juillet, le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a estimé devant des journalistes que « les rebelles [libyens] ne [pouvaient] pas aller jusqu’à Tripoli », n’ayant selon lui pas les forces nécessaires pour envisager une prise de pouvoir dans la capitale libyenne. Jusqu’ici, selon les planifications politico -militaires, ils étaient censés renverser le régime en place. Ainsi, il n’est pas improbable que l’on finisse par négocier une « solution » bricolée, pouvant arranger des caciques du régime et quelques dirigeants actuels de la rébellion (dont certains ont été d’anciens cadres du régime).
Les origines du régime de Kadhafi peuvent éclairer les événements actuels en Libye et ceux qui pourraient advenir.
Les origines du régime kadhafiste en Libye
Le régime de Muammar al-Kadhafi peut être décrit, dans son fonctionnement réel, comme un régime clanique. Un régime à base familiale et tribale qui, sous couvert de « démocratie directe », tout en interdisant partis politiques, syndicats et toute organisation de tendances politiques et sociales, a constamment activé et entretenu des structures de type tribal et pré-étatique afin de leur déléguer des bribes de pouvoir local.
À la surface, ce même régime s’est successivement drapé dans différents habillages idéologiques. Mais l’orientation du moment ne dépendait pas de débats réels dans la société ; elle résultait exclusivement de la dernière mode définie par le grand leader. Si, en théorie, depuis plusieurs années Kadhafi n’occupe plus « aucun poste de pouvoir » et n’est qu’une sorte de « chef charismatique », en réalité, aucune décision d’importance n’est prise sans son accord ou celui de sa famille. Une large partie du pouvoir est en quelque sorte « informelle », ne découlant d’aucune règle écrite, en l’absence de Constitution qui définirait (et limiterait en même temps) les rôles et pouvoirs des différents dirigeants.
Le colonel Kadhafi, alors âgé de 27 ans, est arrivé au pouvoir avec un groupe de jeunes officiers, le 1er septembre 1969. Ça ne fait donc que 42 ans qu’il est placé (de fait, non pas selon les apparences formelles) à la tête de l’État libyen. Dans un premier temps, il adopte le pan arabisme, rêvant – après la mort du président égyptien Gamal Abdel Nasser, en 1970 – de prendre la succession de ce dernier comme principal leader arabe. Cependant, moqué par d’autres dirigeants de la région qui ne l’ont jamais pris très au sérieux, Kadhafi se tourne plus tard vers l’idée de créer « les États-Unis d’Afrique » sous sa direction. Bien que le projet n’ait pas abouti, Kadhafi continue souvent de prendre la posture du « héros de l’unification africaine ».
Ayant distribué de l’argent à des pays nettement plus pauvres que le sien grâce aux pétrodollars libyens, il conserve une certaine popularité dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Néanmoins, en lieu et place de créer l’unité du continent, Kadhafi y a aussi fomenté des conflits armés. Il a, par ailleurs et toujours grâce à la rente pétrolière, financé de multiples mouvements et groupes activistes. Cela allait de groupes plus ou moins progressistes jusqu’à des fascistes, englobant des protagonistes aussi divers que l’IRA irlandaise ou l’aventurier politique allemand (d’extrême droite) Alfred Mechtersheimer. Dans ce dernier pays, Kadhafi avait même financé, à partir de 1987, un club local de hockey sur glace, dans la petite ville d’Iserlohn. L’unique condition étant que le club sportif en difficultés financières devait exposer le Livre vert de Kadhafi dans une vitrine. Il y explique sa doctrine politique, sorte de bouillie formée de généralités, de l’expression du rêve d’une société égalitaire basée sur des loyautés interpersonnelles (telles qu’elles existent dans une société tribale), et d’une pseudo-théorie sur les religions. Ainsi, le judaïsme serait l’équivalent – dans la sphère des religions – du féodalisme, le christianisme correspondrait au capitalisme et l’islam au socialisme. Le mélange bizarre formé par Kadhafi entre « islam » et prétention « socialiste » – interprétant les deux termes totalement à sa guise – le met très tôt en conflit avec des musulmans adeptes d’une théologie plus orthodoxe.
Kadhafi, gendarme de l’impérialisme européen en Afrique du Nord
À partir de la fin des années 1980, le régime kadhafiste qui a été en conflit militaire avec la France pendant toute la décennie, les deux pays se disputant le contrôle du nord du Tchad, a été mis pour plusieurs années « au ban des nations » par les grandes puissances. Il lui était reproché d’avoir utilisé des moyens terroristes. Les épisodes les plus connus étant la bombe placée dans une discothèque fréquentée par des soldats US à Berlin-Ouest (avril 1986), qui fournit le prétexte à des raids aériens des États-Unis dirigés par Ronald Reagan sur les deux principales villes de Libye, Tripoli et Benghazi, et l’attentat contre un avion de ligne au-dessus de Lockerbie, en Écosse, en 1988.
La décennie 1990 est marquée par une régression économique de la Libye, pays a priori relativement riche (parce que peu peuplé, il compte aujourd’hui 6 millions d’habitants, et riche en hydrocarbures) mais durement frappé par l’embargo. La pénurie généralisée sert de prétexte à Kadhafi pour serrer la vis. Il fait alors instaurer des tribunaux censés imposer la Charia islamique – toujours interprétée selon Kadhafi, mais prévoyant en tout cas des châtiments corporels, punissant la consommation d’alcool etc. –, et il adopte une politique anti-immigrés. Jusque-là, la Libye accueillait des millions d’immigrés arabes et africains, permettant ainsi à sa population « autochtone » d’être largement épargnée de travaux manuels, faisant travailler des migrants grâce à l’argent du pétrole. Cette même situation permettait au régime de clamer la « fraternité arabe- africaine » dont il se rêvait le leader. Mais pendant la décennie de régression, des mesures anti-immigrés sont prises. En 1995, Kadhafi annonce, par exemple, l’expulsion des 30 000 Palestiniens vivant en Libye. 5 000 d’entre eux sont effectivement chassés, certains naviguant sur des petits bateaux en Méditerranée pendant des semaines. En 2000, des quasi-pogroms éclatent contre des noirs. Ils émanent a priori de la population – sous la forme d’une révolté dévoyée contre la propagande du régime favorable aux mariages libyo-africains –, mais sont ensuite canalisés par le régime lui-même. Ces événements lui permettent de détourner une partie de la colère sociale.
En décembre 2003, Kadhafi annonce qu’il tourne le dos au terrorisme international, qu’il va indemniser les victimes de plusieurs attentats spectaculaires (Lockerbie 1988, explosion d’un avion français UTA en 1989 au-dessus du Niger), et qu’il renonce à l’acquisition d’armes nucléaires ou chimiques. Cela devait éviter qu’il soit « le prochain sur la liste » de l’administration Bush après le régime de Saddam Hussein. À partir de cette déclaration, les États-Unis et la Grande-Bretagne acceptent que la Libye soit intégrée dans le concert des « gouvernements civilisés ».
Ce sont surtout les puissances européennes qui par la suite misent beaucoup sur le pouvoir libyen. En dehors de la fourniture de pétrole et de gaz, c’est sa fonction de gendarme au sud de la Méditerranée contre des « flux migratoires » définis comme indésirables qui intéresse les gouvernements français, italiens ou autres. Le gouvernement italien (de droite et d’extrême droite) signe, le 12 août 2004, un accord avec la Libye sur la « réadmission » de migrants africains, souvent enfermés par la suite dans des camps situés dans le désert libyen. Quelques semaines plus tard, le candidat italien au poste de commissaire européen à la Justice, Rocco Buttiglione, commet d’ailleurs une gaffe mémorable en parlant de « camps de concentration ». Il se ravise pour évoquer devant la presse des « camps d’accueil humanitaire »… La coopération est renforcée après une visite de Silvio Berlusconi à Benghazi, fin août 2008, à la veille des fêtes pour les 40 ans du pouvoir kadhafiste.
Les principaux motifs de l’intervention militaire
Qu’est-ce qui a motivé, alors, l’intervention militaire en cours ?
L’initiative principale émanant du président français Nicolas Sarkozy – alors que les dirigeants états-uniens étaient plus sceptiques –, on peut raisonnablement penser qu’il s’agissait avant tout de gommer le désastre de la politique internationale française face au « printemps arabe ». Cela faisait suite aux « malheurs » politiques de la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, prise la main dans le sac en offrant le « savoir-faire policier français » à la dictature tunisienne (11 janvier 2011), après avoir profité personnellement des largesses de l’oligarchie de Tunis.
Le compagnon de l’ex-ministre, Patrick Ollier, était d’ailleurs connu pour être l’un des principaux lobbyistes français du régime libyen, au moins depuis l’année 2000. Face au risque d’être identifié, dans toute la région, à des régimes contestés et (pour certains) renversés, le pouvoir français a voulu reprendre l’initiative de façon spectaculaire. L’issue n’en est pas moins, aujourd’hui, très incertaine.
Berthold du Ryon
RYON (du) Bertold
* Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 113 (28/07/11).RYON (du) Bertold
Kadhafi, au pouvoir en Libye depuis 42 ans, a régulièrement changé d’idéologie : du panarabisme aux États-Unis d’Afrique, en passant par le soutien à différents groupes de diverses obédiences. L’intervention contre l’Irak et la crainte d’être le prochain sur la liste de Bush, le poussent à se rapprocher des pays occidentaux jusqu’à devenir le chien de garde de l’Europe contre les migrants. Son retour en grâce est pourtant de courte durée, et Sarkozy, affaibli par l’image catastrophique d’Alliot-Marie au moment des soulèvements en Tunisie, tente de se servir de l’intervention en Libye pour reprendre l’initiative.
L’intervention militaire de la France, et d’autres puissances, en Libye pourrait produire des résultats autres que ceux initialement escomptés. Le plus haut gradé de l’armée états-unienne, le chef d’état-major interarmées et amiral Michael Mullen, a admis le 25 juillet 2011 que l’Otan était actuellement « dans l’impasse » stratégique en Libye. Néanmoins, il a ajouté : « à long terme, je pense que la stratégie fonctionnera et permettra de chasser Kadhafi du pouvoir ».
Nous sommes loin, en tout cas, de l’opération qui – selon Alain Juppé, en mars 2011 – devait durer « quelques jours ou quelques semaines, tout au plus, en aucun cas des mois ». Aux dernières nouvelles, il n’était d’ailleurs plus vraiment assuré qu’elle finisse par conduire à la chute du régime de Muammar al-Kadhafi et à sa destruction. Le 20 juillet, le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a estimé devant des journalistes que « les rebelles [libyens] ne [pouvaient] pas aller jusqu’à Tripoli », n’ayant selon lui pas les forces nécessaires pour envisager une prise de pouvoir dans la capitale libyenne. Jusqu’ici, selon les planifications politico -militaires, ils étaient censés renverser le régime en place. Ainsi, il n’est pas improbable que l’on finisse par négocier une « solution » bricolée, pouvant arranger des caciques du régime et quelques dirigeants actuels de la rébellion (dont certains ont été d’anciens cadres du régime).
Les origines du régime de Kadhafi peuvent éclairer les événements actuels en Libye et ceux qui pourraient advenir.
Les origines du régime kadhafiste en Libye
Le régime de Muammar al-Kadhafi peut être décrit, dans son fonctionnement réel, comme un régime clanique. Un régime à base familiale et tribale qui, sous couvert de « démocratie directe », tout en interdisant partis politiques, syndicats et toute organisation de tendances politiques et sociales, a constamment activé et entretenu des structures de type tribal et pré-étatique afin de leur déléguer des bribes de pouvoir local.
À la surface, ce même régime s’est successivement drapé dans différents habillages idéologiques. Mais l’orientation du moment ne dépendait pas de débats réels dans la société ; elle résultait exclusivement de la dernière mode définie par le grand leader. Si, en théorie, depuis plusieurs années Kadhafi n’occupe plus « aucun poste de pouvoir » et n’est qu’une sorte de « chef charismatique », en réalité, aucune décision d’importance n’est prise sans son accord ou celui de sa famille. Une large partie du pouvoir est en quelque sorte « informelle », ne découlant d’aucune règle écrite, en l’absence de Constitution qui définirait (et limiterait en même temps) les rôles et pouvoirs des différents dirigeants.
Le colonel Kadhafi, alors âgé de 27 ans, est arrivé au pouvoir avec un groupe de jeunes officiers, le 1er septembre 1969. Ça ne fait donc que 42 ans qu’il est placé (de fait, non pas selon les apparences formelles) à la tête de l’État libyen. Dans un premier temps, il adopte le pan arabisme, rêvant – après la mort du président égyptien Gamal Abdel Nasser, en 1970 – de prendre la succession de ce dernier comme principal leader arabe. Cependant, moqué par d’autres dirigeants de la région qui ne l’ont jamais pris très au sérieux, Kadhafi se tourne plus tard vers l’idée de créer « les États-Unis d’Afrique » sous sa direction. Bien que le projet n’ait pas abouti, Kadhafi continue souvent de prendre la posture du « héros de l’unification africaine ».
Ayant distribué de l’argent à des pays nettement plus pauvres que le sien grâce aux pétrodollars libyens, il conserve une certaine popularité dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Néanmoins, en lieu et place de créer l’unité du continent, Kadhafi y a aussi fomenté des conflits armés. Il a, par ailleurs et toujours grâce à la rente pétrolière, financé de multiples mouvements et groupes activistes. Cela allait de groupes plus ou moins progressistes jusqu’à des fascistes, englobant des protagonistes aussi divers que l’IRA irlandaise ou l’aventurier politique allemand (d’extrême droite) Alfred Mechtersheimer. Dans ce dernier pays, Kadhafi avait même financé, à partir de 1987, un club local de hockey sur glace, dans la petite ville d’Iserlohn. L’unique condition étant que le club sportif en difficultés financières devait exposer le Livre vert de Kadhafi dans une vitrine. Il y explique sa doctrine politique, sorte de bouillie formée de généralités, de l’expression du rêve d’une société égalitaire basée sur des loyautés interpersonnelles (telles qu’elles existent dans une société tribale), et d’une pseudo-théorie sur les religions. Ainsi, le judaïsme serait l’équivalent – dans la sphère des religions – du féodalisme, le christianisme correspondrait au capitalisme et l’islam au socialisme. Le mélange bizarre formé par Kadhafi entre « islam » et prétention « socialiste » – interprétant les deux termes totalement à sa guise – le met très tôt en conflit avec des musulmans adeptes d’une théologie plus orthodoxe.
Kadhafi, gendarme de l’impérialisme européen en Afrique du Nord
À partir de la fin des années 1980, le régime kadhafiste qui a été en conflit militaire avec la France pendant toute la décennie, les deux pays se disputant le contrôle du nord du Tchad, a été mis pour plusieurs années « au ban des nations » par les grandes puissances. Il lui était reproché d’avoir utilisé des moyens terroristes. Les épisodes les plus connus étant la bombe placée dans une discothèque fréquentée par des soldats US à Berlin-Ouest (avril 1986), qui fournit le prétexte à des raids aériens des États-Unis dirigés par Ronald Reagan sur les deux principales villes de Libye, Tripoli et Benghazi, et l’attentat contre un avion de ligne au-dessus de Lockerbie, en Écosse, en 1988.
La décennie 1990 est marquée par une régression économique de la Libye, pays a priori relativement riche (parce que peu peuplé, il compte aujourd’hui 6 millions d’habitants, et riche en hydrocarbures) mais durement frappé par l’embargo. La pénurie généralisée sert de prétexte à Kadhafi pour serrer la vis. Il fait alors instaurer des tribunaux censés imposer la Charia islamique – toujours interprétée selon Kadhafi, mais prévoyant en tout cas des châtiments corporels, punissant la consommation d’alcool etc. –, et il adopte une politique anti-immigrés. Jusque-là, la Libye accueillait des millions d’immigrés arabes et africains, permettant ainsi à sa population « autochtone » d’être largement épargnée de travaux manuels, faisant travailler des migrants grâce à l’argent du pétrole. Cette même situation permettait au régime de clamer la « fraternité arabe- africaine » dont il se rêvait le leader. Mais pendant la décennie de régression, des mesures anti-immigrés sont prises. En 1995, Kadhafi annonce, par exemple, l’expulsion des 30 000 Palestiniens vivant en Libye. 5 000 d’entre eux sont effectivement chassés, certains naviguant sur des petits bateaux en Méditerranée pendant des semaines. En 2000, des quasi-pogroms éclatent contre des noirs. Ils émanent a priori de la population – sous la forme d’une révolté dévoyée contre la propagande du régime favorable aux mariages libyo-africains –, mais sont ensuite canalisés par le régime lui-même. Ces événements lui permettent de détourner une partie de la colère sociale.
En décembre 2003, Kadhafi annonce qu’il tourne le dos au terrorisme international, qu’il va indemniser les victimes de plusieurs attentats spectaculaires (Lockerbie 1988, explosion d’un avion français UTA en 1989 au-dessus du Niger), et qu’il renonce à l’acquisition d’armes nucléaires ou chimiques. Cela devait éviter qu’il soit « le prochain sur la liste » de l’administration Bush après le régime de Saddam Hussein. À partir de cette déclaration, les États-Unis et la Grande-Bretagne acceptent que la Libye soit intégrée dans le concert des « gouvernements civilisés ».
Ce sont surtout les puissances européennes qui par la suite misent beaucoup sur le pouvoir libyen. En dehors de la fourniture de pétrole et de gaz, c’est sa fonction de gendarme au sud de la Méditerranée contre des « flux migratoires » définis comme indésirables qui intéresse les gouvernements français, italiens ou autres. Le gouvernement italien (de droite et d’extrême droite) signe, le 12 août 2004, un accord avec la Libye sur la « réadmission » de migrants africains, souvent enfermés par la suite dans des camps situés dans le désert libyen. Quelques semaines plus tard, le candidat italien au poste de commissaire européen à la Justice, Rocco Buttiglione, commet d’ailleurs une gaffe mémorable en parlant de « camps de concentration ». Il se ravise pour évoquer devant la presse des « camps d’accueil humanitaire »… La coopération est renforcée après une visite de Silvio Berlusconi à Benghazi, fin août 2008, à la veille des fêtes pour les 40 ans du pouvoir kadhafiste.
Les principaux motifs de l’intervention militaire
Qu’est-ce qui a motivé, alors, l’intervention militaire en cours ?
L’initiative principale émanant du président français Nicolas Sarkozy – alors que les dirigeants états-uniens étaient plus sceptiques –, on peut raisonnablement penser qu’il s’agissait avant tout de gommer le désastre de la politique internationale française face au « printemps arabe ». Cela faisait suite aux « malheurs » politiques de la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, prise la main dans le sac en offrant le « savoir-faire policier français » à la dictature tunisienne (11 janvier 2011), après avoir profité personnellement des largesses de l’oligarchie de Tunis.
Le compagnon de l’ex-ministre, Patrick Ollier, était d’ailleurs connu pour être l’un des principaux lobbyistes français du régime libyen, au moins depuis l’année 2000. Face au risque d’être identifié, dans toute la région, à des régimes contestés et (pour certains) renversés, le pouvoir français a voulu reprendre l’initiative de façon spectaculaire. L’issue n’en est pas moins, aujourd’hui, très incertaine.
Berthold du Ryon
RYON (du) Bertold
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Libye
Bien mieux que "ça", ceci.
Le déclaration des maoïstes britanniques
"Traduction" google
Le déclaration des maoïstes britanniques
"Traduction" google
Hands off Libye: Kadhafi victoire! (Actualisé)
Publié par: CPGB-ML
Délivré le: 11 mai 2011
Déclaration
L' appel du CPGB-ML de soutien au gouvernement libyen dans sa lutte pour écraser les tentatives de prendre le contrôle du pétrole libyen hors des mains du peuple libyen.
Nous devons résister le plan impérialiste pour obtenir le contrôle des ressources pétrolières de la Libye, soit par la balkanisation de la Libye, ou à travers le transformant en un Etat client et une base pour attaquer les mouvements démocratiques désormais une flambée qui surgit dans le monde arabe et l'Afrique.
Les tentatives des médias impérialistes pour dépeindre le gouvernement libyen dans la même lumière que ceux des dictateurs marionnettes en Tunisie, l'Egypte et Bahreïn sont totalement frauduleuses, comme le sont les tentatives d'assimiler les adversaires du régime libyen que la se soulevant dans l'intérêt de la liberté aux côtés de les peuples de ces pays arabes qui sont, ou étaient, jusqu'à récemment, les clients de l'impérialisme occidental.
Comparer la Libye avec la Tunisie, l'Egypte ou de Bahreïn est comparer la craie avec du fromage. La Libye a un niveau de vie comparable à la Grande-Bretagne - le plus élevé en Afrique. Pas mal pour un pays qui en 1951 a été officiellement un des plus pauvres du monde. Oui, la Libye a la richesse pétrolière, mais cela ne conduit pas automatiquement à un niveau de vie élevé pour la population: on n'a qu'à regarder le Nigeria ou la Guinée équatoriale, où l'extraction du pétrole est passé de pair avec une chute spectaculaire, en général, du niveau de vie.
Les gains de la révolution
Sous le régime de Kadhafi en Libye, les femmes ont acquis la pleine égalité juridique avec les hommes. Tout le monde a suffisamment de nourriture sur la table et tous les libyens est fourni avec décente logement gratuit, libre, de bons soins de santé de qualité et de l'éducation gratuite. Ce n'est guère la situation dans ces pays du monde arabe qui ont l'approbation de l'impérialisme!
La plupart des économies arabes, où les révoltes populaires ont éclaté sont basés sur les rentes de minéraux et du tourisme, qui représentent l'essentiel des recettes de l'Etat. Ces enclaves d'exportation ne sont pas liées à une économie diversifiée productif domestique. Alors que les minéraux sont exportés, les produits manufacturés, ainsi que les services financiers et de haute technologie, sont tous importés et contrôlés par des monopoles étrangers liés à la classe dirigeante locale.
Alors que cet état de choses produit de la richesse fabuleuse pour les monopoles impérialistes et leurs laquais locaux, il dévaste la vie des gens ordinaires. Ce n'est certainement pas la situation en Libye, alors pourquoi assistons nous à une guerre civile là-bas?
Les opposants au gouvernement libyen
Le régime de Kadhafi est loin d'être acceptable pour tous les Libyens, en dépit de ses succès économiques et sociaux. Kadhafi a mené son pays du féodalisme dans le monde moderne, et les intérêts créés de l'ancien régime n'aiment pas beaucoup cela.
Les chefs féodaux des tribus n'aiment pas voir leur pouvoir refluer loin. Leurs idéologues religieux n'aiment pas à voir une société qui rejette les principes médiévaux, tels que l'infériorité des femmes et une prédilection pour les châtiments cruels et inhabituels pour des crimes. En outre, il y a les mercenaires et simples et agents de l'impérialisme.
Tous ces éléments, manipulés par l'impérialisme, et en tirant profit des griefs authentiques de quelques jeunes libyens, tels que la hausse récente du chômage, ont augmenté la rébellion contre le gouvernement Kadhafi.
En Libye, cette rébellion est centrée autour de Benghazi - la région, d'ailleurs, qui est le centre de pétrole de la Libye industrielle. Cette région, appelée la Cyrénaïque, est la maison du clan Senoussi de l'ancien roi Idriss, la marionnette de l'impérialisme britannique, qui a été renversé par un coup de Kadhafi il ya 40 ans. La région a également une longue tradition d'intégrisme religieux. Dans le reste du pays, le gouvernement jouit d'un large soutien pour Kadhafi.
L'impérialisme occidental, indignés par la nationalisation du pétrole libyen sous Kadhafi, et par le soutien de Kadhafi pour l'anti-impérialiste des causes (Afrique du Sud, en Palestine, en Irlande, etc), a toujours été opposé à son régime, et a longtemps été le soutien des sections mécontentes de l' population libyenne, en attente d'une opportunité de renverser le gouvernement. Cette occasion s'est présentée dans le milieu de Février de cette année avec le déclenchement de la rébellion à Benghazi.
Défense de la révolution
Dans ces circonstances, il est évident que pour la survie du régime de Kadhafi et la poursuite de la mise en œuvre de son programme progressiste, il a dû recourir à la répression de ses ennemis les plus dangereux, vu que ne pas supprimer ces ennemis de la révolution libyenne serait certainement trahir la révolution et le peuple.
Les amis de la Libye ont, ces dernières années, été préoccupés par les concessions Kadhafi s'est sentie obligée d'apporter aux exigences scandaleuses de l'impérialisme occidental. Les concessions ont été faites afin de briser l'étau des sanctions qui commençait à détruire les acquis sociaux qui avait été si soigneusement construit. Ils ont également été faites au moment de la guerre contre l'Irak, lorsque la menace d'invasion impérialiste était très réelle.
Alors «accepté» la Libye la responsabilité de l'attentat de Lockerbie, bien que la preuve est parfaitement clair que le pays n'était pas impliqué dans l'affaire. Il a renoncé à son droit à développer une industrie nucléaire indépendante. Il a accepté certaines des exigences formulées par le FMI, a permis à certains de privatisation et a retiré certaines subventions.
Mais, malgré toutes les concessions faites avec une arme pointée sur sa tête, la Libye n'a pas descendu au niveau d'un Etat client de la manière que l'Egypte et la Tunisie ont, ou en Arabie saoudite, Bahreïn ou au Yémen - qui est précisément ce que l'impérialisme aurait désiré. Il a conservé le contrôle de son économie - la prévention des investisseurs de l'extraction de tous leurs bénéfices hors du pays, et en insistant non seulement sur les droits à l'emploi des travailleurs mais aussi sur une certaine pourcentage de la propriété libyenne dans toute entreprise étrangère.
Il est révélateur que, malgré une certaine «ouverture», la Libye demeure dans la liste des 10 pays qui sont actuellement jugées par les impérialistes le moins accommodants pour les entreprises étrangères. Sept des 10 premiers (Corée du Nord, le Zimbabwe, Cuba, le Venezuela, l'Iran, le Myanmar, la Libye) sont des cibles ouvertea au changement de régime par des gouvernements occidentaux - le tout sous le couvert de "protection des droits humains», bien sûr.
Par ailleurs, la Libye a apporté une énorme contribution financière à des projets comme Rascom, le satellite africain qui a brisé le monopole occidental sur les technologies avancées de télécommunications en Afrique, et le Fonds monétaire africain, dont le but est d'aider les pays africains se libérer de l'emprise de l'impérialisme étranglement sociétés.
Une "humanitaire" d'intervention
Afin d'assurer la défaite de Kadhafi, l'impérialisme occidental, en plus d'infliger des sanctions économiques, a réussi à contraindre le Conseil de sécurité en adoptant la résolution 1973 pour l'imposition d'un «no-fly zone» sur la Libye, autorisant les États membres à utiliser "toutes les mesures nécessaires »(un euphémisme pour la force militaire) prétendument pour« contribuer à la protection des civils ".
Dans les deux jours de l'adoption de cette résolution, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, après avoir déjà monté une armada d'avions de combat, des porte-avions, frégates, destroyers et autres armements meurtriers, et de donner l'interprétation la plus large possible à la résolution du Conseil de sécurité, a déclenché une attaque aérienne sur la Libye sauvage. Le bombardement barbare, qui a détruit les infrastructures libyennes, et tué des centaines de civils, dont la «protection» était leur objectif supposé, a été continue depuis près de deux mois. (écrit en mai 2011)
La mission de «protéger les civils» a montré ses vraies couleurs - c'est à dire, que c'est une tentative flagrante de changer le régime de Tripoli. Cela est devenu clair, même pour l'obtus après deux attentats qui visaient la maison de la famille Kadhafi. La seconde de ces attaques ont réussi à tuer 29 ans Saif al-Arab Kadhafi, le fils cadet du dirigeant libyen, et trois des petits-enfants du colonel - deux ans de Carthage, 15-month-old Seif Mohamed et cinq mois Mastura.
Écoeurante, ce massacre de la famille Kadhafi, dont l'objet était clairement d'effacer le colonel lui-même avec toutes ses relations proches, a été décrit par l'effrontée, David Cameron et ses compagnons criminels en France et les Etats-Unis comme une attaque contre «commandement et contrôle «Les sites du gouvernement libyen, réalisée afin d'éviter une perte de la vie civile par le« ciblage de la machine de guerre de Gadahfi "!
Certaines personnes et organisations, telles que"arrêt à la guerre", ont été dupés par la propagande impérialistes Goebbelsienne non-stop et omniprésente, qui dépeint Kadhafi comme un fou et un monstre qui doit être sur-jetée à tout prix. Compte tenu de son dossier en défense des intérêts du peuple libyen, cette analyse est absurde.
"Stop the War", dominée comme elle l'est par des organisations qui se consacrent à la diffusion des illusions social-démocrates (c'est à dire, les espoirs futiles que les solutions pour la classe ouvrière et des opprimés se retrouvent au sein du capitalisme), se trouve encore soutenant les opposants à Kadhafi: sa seule vraie raison pour s'opposer à une intervention militaire impérialiste est que les bombardements pourraient être nuisibles à la cause des agents locaux de l'impérialisme en Libye!
Ceux qui sont véritablement opposés à la guerre impérialiste contre la Libye doivent exposer l'attitude éhontée des éléments principaux de "Stop the War" et apporter la vérité sur la guerre impérialiste prédatrice contre les masses et contre la Libye . Ils doivent faire de leur mieux pour convaincre la classe ouvrière ne pas coopérer à la poursuite de cette guerre criminelle.
A bas la trahison social-démocrate; A bas l'impérialisme!
La victoire à la révolution libyenne, la victoire à Kadhafi!
Hands off Libya!
Invité- Invité
Re: Libye
Ce qui veut dire qu'ils soutiennent le garde chiourme du peuple lybien,et celui qui "trie" les prolétaires pour ses amis impérialistes... Joli résultat !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Libye
gérard menvussa a écrit:Ce qui veut dire qu'ils soutiennent le garde chiourme du peuple lybien,et celui qui "trie" les prolétaires pour ses amis impérialistes... Joli résultat !
Oui, il faut soutenir un dirigeant d'un pays pauvre contre les impérialistes. C'est l'ABC du communisme.
Et un tel commentaire de la part d'un trotskyste est fort rigolo. Voir les déclarations de Trotski sur Getulio Vargas, l'Empéreur Éthiopien et Lázaro Cardenas.
Trotski sur Gétulio Vargas du Brésil
"Au Brésil, il règne aujourd'hui un régime semi-fasciste que tout révolutionnaire doit regarder avec haine.
Assumons, cependant, que demain l'Angleterre rentre dans un conflit militaire avec le Brésil. Je vous demande de quel coté va se ranger la classe ouvrière? Et je réponds pour ma part-dans ce cas elle le sera du coté du "fasciste" Brésil contre la "démocratique" Angleterre.
Pourquoi?
Parce que dans un conflit entre eux ce ne sera pas une question de démocratie ou de fascisme.
Si l'Angleterre résulte victorieuse, elle installera un autre fasciste en place et mettra des doubles chaines au Brésil.
Si le Brésil, au contraire résulte victorieux, cela va donner une impulsion puissante à la conscience nationales et démocratique du pays et mènera au renversement de la dictature de Vargas.
La défaite de l'Angleterre portera, au même temps, un coup à l'impérialisme britannique et donnera une impulsion au mouvement révolutionnaire de prolétariat britannique.
Vraiment, on doit avoir une tête vide pour réduire les antagonismes du monde à une lutte entre fascisme et démocratie. Sous toutes les masques on doit pouvoir distinguer les exploiteurs, les esclavagistes et les voleurs!"
Sur le Negus
"Trop peu d'attention a été payée par nos sections, au conflit Italo-Éthiopien spécialement par la section française. Cette question est de haute importance, d'abord par elle même et en second du point de vue du virage du Comintern.
Naturellement nous sommes pour la défaite de l'Italie et la victoire de l’Éthiopie, et par conséquence nous devons faire tout ce qui est possible pour contrer l'appui des autres impérialismes par tous les moyens possibles et au même temps facilitér la livraison d'armes, etc. à l'Ethiopie, le mieux que nous pourrons.
Cependant nous voulons souligner que cette lutte elle est dirigée non contre le fascisme, mais contre l'impérialisme.
Pour nous, quand il s'agit de la guerre, il ne s'agit pas d'une question de qui est meilleur? Le Negus ou Mussolini; mais plutôt c'est une question de rapports de classes et de la lutte d'une nation sous-développée pour son indépendance contre l'impérialisme.
Les camarades italiens pourrons nous donner un court résumé historique nous indiquant comment la défaite de Crispi a eu un effet positif dans le développement postérieur de l'Italie"
Et vu que je ne suis pas trotskyste, je cite Lénine aussi
Lénine "Le Socialisme et la Guerre" 1915"Si demain, le Maroc devait déclarer la guerre à la France, l'Inde à l'Angleterre, ou la Chine à la Russie, et ainsi de suite, ces guerres seraient "justes", "défensives" et cela sans tenir compte qui avait attaqué en premier; et tout Socialiste devrait sympathiser avec la victoire de l’État opprimé, dépendant, inégal contre les "grands" puissances oppresseurs, esclavagistes et prédatrices"
Les maos sont dans la juste ligne léniniste.
Invité- Invité
Re: Libye
C'est quoi ces âneries? Kadhafi est un dictateur pro-impérialiste, de la même manière que les Ben Ali, Moubarak et consorts (dont il fallait sans doute soutenir la répression contre leurs peuples respectifs, d'après ta logique? Et en 1917 soutenir le Tsar contre l'Allemagne impérialiste et contre le peuple russe?).Elquenosaltaesmomio a écrit:Oui, il faut soutenir un dirigeant d'un pays pauvre contre les impérialistes. C'est l'ABC du communisme.
Misère de misère... Pas la peine de masquer ton soutien aux dictatures pro-impérialistes derrière un pseudo "communisme"...
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Libye
Duzgun a écrit:C'est quoi ces âneries? Kadhafi est un dictateur pro-impérialiste, de la même manière que les Ben Ali, Moubarak et consorts (dont il fallait sans doute soutenir la répression contre leurs peuples respectifs, d'après ta logique? Et en 1917 soutenir le Tsar contre l'Allemagne impérialiste et contre le peuple russe?).Elquenosaltaesmomio a écrit:Oui, il faut soutenir un dirigeant d'un pays pauvre contre les impérialistes. C'est l'ABC du communisme.
Misère de misère... Pas la peine de masquer ton soutien aux dictatures pro-impérialistes derrière un pseudo "communisme"...
Absolument n'importe quoi.
Pour les impérialistes tout dirigeant qui leur est opposé est un dictateur...et tout dictateur qui est à leur botte, un démocrate. Les pays impérialistes?
Des démocraties, et ainsi de suite.
Gadahfi est un dirigeant politique nationaliste populiste style Chavez ou Castro qui défend son pays contre une agression impérialiste caractérisée.
Tous les études sérieux (voir ci dessus entre autres) montrent que le rébellion a fait long feu depuis longtemps et que le CNT c'est un ramassis des monarchistes, des réactionnaires intégristes et des agents ouverts des services impérialistes. Des bandits qui se disputent le pouvoir les armes à la main et qui seront des pires dictateurs encore et encore bien plus au service des impérialistes, leur seul soutient.
Et que Gadahfi compte avec le soutient majoritaire de sa population précisément parce qu'il se bat contre l'impérialisme.
La "politique" trotskyste du "ni impérialisme, ni Gadahfi" est dans les faits un appui au impérialisme français, à Sarkozy surtout vu qu'il utilise cette agression à des fin électoraux et aux intérêts des pétroliers. Cela mene au massacre de la population civile libyenne et va directement à l'encontre des thèses de principe du communisme (voir les citations postes ci-dessus).
Faire semblant de ne pas le voir (parce que "notre" propre impérialisme est impliqué) rend la chose pire encore.
Devant un tel choix, il est de l'intérêt du prolétariat français en premier terme, que Sarkozy ramasse une défaite cuisante.
La question est posée dans ces termes: Une victoire de Gadahfi aide à la lutte des travailleurs en France? Ou c'est un triomphe de Sarkozy qui va l'aider?
Pas besoin de sortir de Sciences Po pour trouver la réponse.
Invité- Invité
Re: Libye
Gadahfi est un dirigeant politique nationaliste populiste style Chavez ou Castro qui défend son pays contre une agression impérialiste caractérisée.
Tous les études sérieux (voir ci dessus entre autres) montrent que le rébellion a fait long feu depuis longtemps et que le CNT c'est un ramassis des monarchistes, des réactionnaires intégristes et des agents ouverts des services impérialistes. Des bandits qui se disputent le pouvoir les armes à la main et qui seront des pires dictateurs encore et encore bien plus au service des impérialistes, leur seul soutient.
Tu as de bonnes références, mais de mauvaises façon de s'en servir ! La démarche de Trotsky, c'était dans une période de montée révolutionnaire, de subordonner les interets locaux aux intétets du prolétariat mondial !
Comparer Kadaf' à Castro (voir même à Chavez) est parfaitement ignoble, sans compter que c'est idiot ! Jamais ni castro, ni Chavez n'ont été les toutous de l'impérialisme américain !
Et référence contre référence, ce que tu nous explique, c'est qu'il fallait soutenir les militaires argentins (qui avaient encore le sang de nos camarades sur leur uniforme) contre l'impérialime britanique, lors de la désastreuse épopée des iles malouines/Falklands...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Libye
Elquenosaltaesmomio a écrit:Gadahfi est un dirigeant politique nationaliste populiste style Chavez ou Castro qui défend son pays contre une agression impérialiste caractérisée.
Décidément ces maoïstes sont trop drôles!
Bon un peu de sérieux, Kadhafi est le toutou des impérialistes et il l'a montré à de multiples reprises. Et s'ils l'ont attaqué militairement, ce n'était certainement pas parce qu'il s'opposait à eux, mais bien pour des visées stratégiques dans la région pour mieux contrôler les révolutions tunisiennes et égyptiennes (qui ont renversé les potes à Kadhafi, tu sais Ben Ali et Moubarak?).
Ce genre d'affirmation est ridicule. Qu'est-ce que tu en sais du soutien de la population libyenne à Kadhafi? Il n'y a pas la moindre élection libre ni le moindre autre moyen de mesurer sa réelle popularité ou impopularité.Elquenosaltaesmomio a écrit:Et que Gadahfi compte avec le soutient majoritaire de sa population précisément parce qu'il se bat contre l'impérialisme.
Par contre, il est certain que l'agression impérialiste a mis à mal le soulèvement populaire et resserré les rangs autour du dictateur.
Ce qui aidera les luttes des travailleurs en France, c'est les victoires des révolutions tunisiennes, égyptiennes et ailleurs. Tout comme les défaites seront des coups durs.Elquenosaltaesmomio a écrit:La question est posée dans ces termes: Une victoire de Gadahfi aide à la lutte des travailleurs en France? Ou c'est un triomphe de Sarkozy qui va l'aider?
Quant à la guerre en Libye, elle est négative pour les luttes des travailleurs, quelle que soit son issue.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Libye
Il me semble que nous devons tout de même être avant tout partisans de la défaite de notre propre impérialisme et qu'il fallait dénoncer cette intervention dès le début, ce qu'on d'ailleurs fait le NPA et LO. Tout comme il fallait dénoncer l'intervention en Irak où régnait un autre dictateur.
Mais ça n'implique en aucune façon ni d'embellir Khadafi et son régime, ni de soutenir Khadafi lui-même !
Ce n'est pas le dirigeant d'un pays pauvre que nous soutenons contre l'impérialisme, mais le peuple de ce pays, ce qui n'a pas la même signification, et ce n'est pas une simple nuance !
Par ailleurs, je pense que tu conviendras qu'il faut établir des distinctions entre divers régimes "nationalistes bourgeois" et Etats, qu'on ne peut pas les mettre tous sur le même plan, même si nous refusons aux impérialistes le droit de les agresser en prétendant imposer leur démocratie. Le régime cubain, ce n'est tout de même pas la même chose que celui de Saddam Hussein, de Bachar el Assad ou des Talibans...
Cela-dit, il n'est pas impossible que la popularité de Khadafi ait remonté en raison de cette intervention, comme l'affirme l'ex-opposant interviewé.
Mais ça n'implique en aucune façon ni d'embellir Khadafi et son régime, ni de soutenir Khadafi lui-même !
Tu remarqueras que Trotsky ne cherchait pas à embellir le régime de Vargas...Trotsky cité par Elquenosaltaesmomio
Au Brésil, il règne aujourd'hui un régime semi-fasciste que tout révolutionnaire doit regarder avec haine.
Ce n'est pas le dirigeant d'un pays pauvre que nous soutenons contre l'impérialisme, mais le peuple de ce pays, ce qui n'a pas la même signification, et ce n'est pas une simple nuance !
Par ailleurs, je pense que tu conviendras qu'il faut établir des distinctions entre divers régimes "nationalistes bourgeois" et Etats, qu'on ne peut pas les mettre tous sur le même plan, même si nous refusons aux impérialistes le droit de les agresser en prétendant imposer leur démocratie. Le régime cubain, ce n'est tout de même pas la même chose que celui de Saddam Hussein, de Bachar el Assad ou des Talibans...
Cela-dit, il n'est pas impossible que la popularité de Khadafi ait remonté en raison de cette intervention, comme l'affirme l'ex-opposant interviewé.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Libye
De la défaite de l'impérialisme oui. Mais pas pour autant de la victoire de Kadhafi. C'est plutôt une révolution libyenne victorieuse qu'il faudrait souhaiter (mais qui a l'air bien mal partie), avec la défaite des deux camps en guerre aujourd'hui.verié2 a écrit:Il me semble que nous devons tout de même être avant tout partisans de la défaite de notre propre impérialisme et qu'il fallait dénoncer cette intervention dès le début, ce qu'on d'ailleurs fait le NPA et LO. Tout comme il fallait dénoncer l'intervention en Irak où régnait un autre dictateur.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Libye
Oui, mais nous ne les renvoyons pas dos à dos, comme pour l'Allemagne et la France pendant la guerre de 14-18. Idem par exemple pour le Hezbollah et l'armée israëlienne pendant la dernière guerre du Liban, ce qui n'implique pas d'encenser le Hezbollah...Duzgun a écrit:De la défaite de l'impérialisme oui. Mais pas pour autant de la victoire de Kadhafi. C'est plutôt une révolution libyenne victorieuse qu'il faudrait souhaiter (mais qui a l'air bien mal partie), avec la défaite des deux camps en guerre aujourd'hui.verié2 a écrit:Il me semble que nous devons tout de même être avant tout partisans de la défaite de notre propre impérialisme et qu'il fallait dénoncer cette intervention dès le début, ce qu'on d'ailleurs fait le NPA et LO. Tout comme il fallait dénoncer l'intervention en Irak où régnait un autre dictateur.
Une défaite de l'impérialisme, comme par exemple celles de la France devant le FLN algérien ou celle des Etats Unis devant le peuple vietnamien, n'a pas la même signification qu'une victoire de l'impérialisme. Une défaite, c'est un encouragement pour les peuples à s'opposer à l'impérialisme. Et, sur le plan interne, les défaites impérialistes sont souvent le signal du départ de mouvement révolutionnaires, comme par exemple au Portugal en 1974 à la suite de la guerre d'Angola...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Libye
Duzgun ne craint pas le ridicule...
Il voudrais la défaite de l'impérialisme en Libye et pas de victoire de Gadahfi...comment il fait?
C'est sur que va répondre "le triomphe de la révolution"...Il "souhaite" cela...Qui ne le souhaite pas? Mais la réalité que est ce que l'on en fait, Duzgun? Des rêves, des souhaits?
Où il n'y a pas de révolutions mais un complot impérialiste soutenu par la réaction libyenne, on soutient qui quand on se trouve devant une agression impérialiste caractérisée?. Les royalistes, les intégristes, les agents des impérialismes, les transfuges de Gadahfi?. Ne sait pas Duzgun la "composition" de ce panier des crabes réactionnaires qui est le CNT?
Trouve t-il que ce ramassis des bandits armés par les impérialistes est "meilleur" que Gadahfi? Y a t-il autre chose en Libye?
Quant aux citations de Trotski et de Lénine, pourtant hyper claires il ne peut pas souffler un mot, et pour cause...
Gadahfi est 'un toutou des impérialistes" autant que Castro, l'Iranien, Chavez et d'autres. Un "toutou" avec qui on ne peut pas se mettre d'accord, pour lui piquer son pétrole, qu'à coups de subversion, et bombardements depuis déjà cinq mois...Il y en a des "toutous" plus accommodants.
Et il voudrais des "élections libres" (c'est quoi ça, cela existe quelque part?) pour savoir si Gadahfi compte ou pas avec l'appui populaire. Il n'a pas compris qu'un régime impopulaire ne tient pas deux semaines devant une armada impérialiste. Je passe sur les avancées incontestables de la Libye. Duzgun dira que c'est de la "propagande" comme le dit la propagande impérialiste.
Ah ces trotskystes toujours disposés à avaler la propagande impérialiste et à se méfier des petits dirigeants des petits pays. Cela ne m'étonne guère, dans les pays impérialiste on boit la mentalité colonialiste avec le biberon.
Duzgun n'a pas pensé une seconde à qui peut bénéficier la déroute des armées impérialistes (d'ailleurs qui n'avancent plus depuis un bon moment, même ils n'en parlent plus..;c'est dire). Une gifle aussi monumentale à Sarkozy est propre à le liquider politiquement. Et pour y arriver, il faut bien que Gadahfi gagne, mon pote.
Il voudrais la défaite de l'impérialisme en Libye et pas de victoire de Gadahfi...comment il fait?
C'est sur que va répondre "le triomphe de la révolution"...Il "souhaite" cela...Qui ne le souhaite pas? Mais la réalité que est ce que l'on en fait, Duzgun? Des rêves, des souhaits?
Où il n'y a pas de révolutions mais un complot impérialiste soutenu par la réaction libyenne, on soutient qui quand on se trouve devant une agression impérialiste caractérisée?. Les royalistes, les intégristes, les agents des impérialismes, les transfuges de Gadahfi?. Ne sait pas Duzgun la "composition" de ce panier des crabes réactionnaires qui est le CNT?
Trouve t-il que ce ramassis des bandits armés par les impérialistes est "meilleur" que Gadahfi? Y a t-il autre chose en Libye?
Quant aux citations de Trotski et de Lénine, pourtant hyper claires il ne peut pas souffler un mot, et pour cause...
Gadahfi est 'un toutou des impérialistes" autant que Castro, l'Iranien, Chavez et d'autres. Un "toutou" avec qui on ne peut pas se mettre d'accord, pour lui piquer son pétrole, qu'à coups de subversion, et bombardements depuis déjà cinq mois...Il y en a des "toutous" plus accommodants.
Et il voudrais des "élections libres" (c'est quoi ça, cela existe quelque part?) pour savoir si Gadahfi compte ou pas avec l'appui populaire. Il n'a pas compris qu'un régime impopulaire ne tient pas deux semaines devant une armada impérialiste. Je passe sur les avancées incontestables de la Libye. Duzgun dira que c'est de la "propagande" comme le dit la propagande impérialiste.
Ah ces trotskystes toujours disposés à avaler la propagande impérialiste et à se méfier des petits dirigeants des petits pays. Cela ne m'étonne guère, dans les pays impérialiste on boit la mentalité colonialiste avec le biberon.
Duzgun n'a pas pensé une seconde à qui peut bénéficier la déroute des armées impérialistes (d'ailleurs qui n'avancent plus depuis un bon moment, même ils n'en parlent plus..;c'est dire). Une gifle aussi monumentale à Sarkozy est propre à le liquider politiquement. Et pour y arriver, il faut bien que Gadahfi gagne, mon pote.
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