Front de Gauche
+33
Toussaint
iztok
ForceRouge
Axenstar
Abdallah
le petit scarabée
dug et klin
sleepy
yannalan
chejuanito
Marco Pagot
Gaston Lefranc
Babalu
Prado
Bernard Quellmalz
Duzgun
tomaz
verié2
n1n3yard5
nico37
GGrun
Rougevert
irving
Jonhy
Achille
Babel
Vals
Copas
fée clochette
gérard menvussa
panchoa
Eugene Duhring
Roseau
37 participants
Page 29 sur 40
Page 29 sur 40 • 1 ... 16 ... 28, 29, 30 ... 34 ... 40
Re: Front de Gauche
gérard menvussa a écrit:De quelle "vérité" veut tu nous parler ? La vérité ça n'existe pas en politique. Aussi "scientifique" soit elle, une analyse politique de la situation est toujours perfectible, et susceptible d'être contredite par les faits D'autant que tu nous sort les sotises que diffusait les lamberto il y a quelques années...Seule la vérité est révolutionnaire.
La vérité c'est que les mesures d'urgences du NPA ne sont pas compatibles avec le régime capitaliste.
C'est ce qu'affirme le programme d'urgence de façon répétée du NPA, qui a beaucoup de défauts,
en voie de correction les plus graves, mais n'est pas si rêveur...
http://www.npa2009.org/sites/default/files/Programme%20POUTOU%202012_0.pdf
Deux extraits
Il est clair que pour mettre en place les mesures que nous défendons, il faudra une mobilisation d’ampleur,
comme en 36 ou en 68... comme au moment des retraites mais en allant jusqu’au bout, jusqu’à une grève
générale.Tous nos droits, politiques ou sociaux, ont été gagnés lors de grandes mobilisations ou de révolutions
s’en prendre aux intérêts des capitalistes pour augmenter les salaires, créer des emplois et défendre les services publics, annuler la dette publique illégitime et s’emparer des banques. Une telle transformation ne pourra pas être menée dans le cadre des institutions actuelles.
On a le droit de penser comme les keynésiens et le FdG que les révolutionnaires disent des sottises,
que ce que la bourgeoisie n'a jamais concédé dans l'histoire du capitalisme,
même pas pendant les 30 glorieuses, ils vont justement le faire dans la crise la plus aigue qui commence.
Mais il faudrait le démontrer.
Dernière édition par Roseau le Sam 12 Mai - 1:59, édité 3 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
"Je suis le tumulte et le vacarme"
Par Vergnes, sur BC, en réponse au texte remarquable de Pierre Rousset,
recommandé plus haut sur ce fil par Bernard http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25138
recommandé plus haut sur ce fil par Bernard http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25138
S’autoproclamer le tribun du peuple.
Se revendiquer d’être populiste, alors que l’acceptation générale de ce terme recouvre aujourd’hui la montée des nationalismes en Europe, c’est-à-dire de l’extrême droite ne peut que banaliser le populisme (au-delà des débats fumeux et alambiqués des linguistes érudits sur l’origine de ce terme).
Se revendiquer d’être le SEUL (moi je) à combattre cette même extrême-droite, jusqu’à en faire une affaire de compétition personnelle a malencontreusement participé à décomplexer un peu plus encore ceux et celles pour qui la référence à la patrie et la nation justifie le rejet de l’étranger. Compétition personnelle qui a tournée malheureusement à l’avantage du FN, qui du coup, compétition oblige, en fait une victoire. Une victoire qui renforce sur le sens à donner à la patrie, à la nation.
Vouloir se réapproprier La Marseillaise au prétexte qu’elle a été le chant des révolutionnaires de 1789, alors qu’elle est devenue l’expression étriquée d’une nation face aux autres nations, hurlée à pleins poumons, en brandissant le drapeau tricolore pour la moindre compétition sportive dés que l’autre est étranger.
De déclarer que la France n’était pas un pays occidental (sic), la preuve elle a des centaines de kilomètres de frontières avec le Brésil et des territoires et départements aux quatre coins de la planète participant au rayonnement de la France et du siècle des Lumières…Bonjour le néocolonialisme.
De saluer l’industriel Dassault et ses merveilleuses technologies de mort, fleuron de l’industrie française.
A croire que pour être audible, il faut d’abord montrer que l’on est français et fier de l’être.
Le tribun du peuple aime les mots, et les symboles franchouillards mais il n’en mesure pas le sens que tout à chacun leur donne en 2012.
Ce décalage entre le verbe jubilatoire et la compréhension qu’en fait le « peuple » dénote une vision idéalisée et uniforme du dit « peuple », donc une certaine méconnaissance du dit « peuple » (c’est qui, c’est quoi LE peuple ?).
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
bizarre bizarre,
11/05/2012
Toulouse où le Front de Gauche vole déjà en éclat
LÉGISLATIVES. «Cette affiche n'est qu'un photo-montage, s'étrangle le leader toulousain du Parti de Gauche, Jean-Christophe Sellin. Jamais Jean-Luc Mélenchon n'a posé au côté de la communiste membre du PCF, Monique Durrieu.»
Scène de ménage au Front de Gauche. PCF et Parti de Gauche qui l'ont constitué se disputent le beau résultat que leur candidat commun à la présidentielle a obtenu à Toulouse.
Les assiettes ont volé bas dès hier jeudi 10 mai au soir au siège toulousain du PCF à Basso Cambo.
Il revenait, selon Sellin, au Parti de Gauche de disputer la quatrième circonscription de la ville à la sortante PS Martine Martinel. Ses “amis” du PCF n'en voudraient rien savoir et y auraient imposé une des leurs, adjointe aux question de Santé de la mairie de Toulouse.
Les chances de ravir la circonscription à Martine Martinel ne seraient que «très faibles», poursuit Sellin. A partir au casse-pipe, juge-t-il encore, autant vaiait-il jouer la carte de «l'élargissement et de la recomposition». Et ainsi, y présenter Myriam Martin, toulousaine ex-porte-parole nationale du NPA ralliée à Mélenchon.
Niet! retentissant. Les communistes entendent encore mener la barque qui revendiquent les cinq circonscriptions de la ville. «Ce ne sont pourtant pas eux qui ont décroché les 16% de Mélenchon à Toulouse, plaide le Parti de Gauche: «leur candidate Marie-George Buffet n'a obtenu que 1,68 % des suffrages en 2007».
Pour bien faire, le Parti de Gauche dénonce sans douceur le «manque d'intelligence politique» de ses partenaires de jeu électoral. Une petite dernière pour la route: «la moitié du Front de Gauche dont le Parti de Gauche ne reconnait pas la candidature de Monique Durrieu», indique un communiqué. Ce qui peut se lire comme une menace de ne pas voter pour elle...
Le Front de Gauche à Toulouse ou l'invention d'une nouvelle extrême-gauche plurielle vraiment très purielle.
GLv.
L'affiche de la discorde. Photo
Toulouse où le Front de Gauche vole déjà en éclat
LÉGISLATIVES. «Cette affiche n'est qu'un photo-montage, s'étrangle le leader toulousain du Parti de Gauche, Jean-Christophe Sellin. Jamais Jean-Luc Mélenchon n'a posé au côté de la communiste membre du PCF, Monique Durrieu.»
Scène de ménage au Front de Gauche. PCF et Parti de Gauche qui l'ont constitué se disputent le beau résultat que leur candidat commun à la présidentielle a obtenu à Toulouse.
Les assiettes ont volé bas dès hier jeudi 10 mai au soir au siège toulousain du PCF à Basso Cambo.
Il revenait, selon Sellin, au Parti de Gauche de disputer la quatrième circonscription de la ville à la sortante PS Martine Martinel. Ses “amis” du PCF n'en voudraient rien savoir et y auraient imposé une des leurs, adjointe aux question de Santé de la mairie de Toulouse.
Les chances de ravir la circonscription à Martine Martinel ne seraient que «très faibles», poursuit Sellin. A partir au casse-pipe, juge-t-il encore, autant vaiait-il jouer la carte de «l'élargissement et de la recomposition». Et ainsi, y présenter Myriam Martin, toulousaine ex-porte-parole nationale du NPA ralliée à Mélenchon.
Niet! retentissant. Les communistes entendent encore mener la barque qui revendiquent les cinq circonscriptions de la ville. «Ce ne sont pourtant pas eux qui ont décroché les 16% de Mélenchon à Toulouse, plaide le Parti de Gauche: «leur candidate Marie-George Buffet n'a obtenu que 1,68 % des suffrages en 2007».
Pour bien faire, le Parti de Gauche dénonce sans douceur le «manque d'intelligence politique» de ses partenaires de jeu électoral. Une petite dernière pour la route: «la moitié du Front de Gauche dont le Parti de Gauche ne reconnait pas la candidature de Monique Durrieu», indique un communiqué. Ce qui peut se lire comme une menace de ne pas voter pour elle...
Le Front de Gauche à Toulouse ou l'invention d'une nouvelle extrême-gauche plurielle vraiment très purielle.
GLv.
L'affiche de la discorde. Photo
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
panchoa a écrit:11/05/2012
Toulouse où le Front de Gauche vole déjà en éclat
.....Les chances de ravir la circonscription à Martine Martinel(PS) ne seraient que «très faibles», poursuit Sellin(PG). A partir au casse-pipe, juge-t-il encore, autant vaiait-il jouer la carte de «l'élargissement et de la recomposition». [u]Et ainsi, y présenter Myriam Martin, toulousaine ex-porte-parole nationale du NPA ralliée à Mélenchon.....
Ce ne serait meme plus"partir au casse pipe"cette position du PG c'est carrément aller a l'abattoire.Offrir a la candidate PS l'argument qui tue"le F.de G.n'a personne d'autre a investir que cette girouette spécialiste es-trahison qui se fait élire porte parole du NPA pour aussitot le quitter et le combattre".Hé oui,avec des ami(e)s pareilles,la gauche n'a pas besoin d'ennemis.
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Front de Gauche
Mélenchon - Le Pen : le nouveau face-à-face à Hénin-Beaumont
LE MONDE | 12.05.2012 à 09h38 • Mis à jour le 12.05.2012 à 09h53
Au terme d'une longue semaine de suspense, Jean-Luc Mélenchon a décidé d'y aller. Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche, l'a confirmé samedi 12 mai sur RTL : celui qui a porté les couleurs du Front de gauche à la présidentielle doit annoncer dans la journée à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), sa candidature aux législatives dans la 11e circonscription de ce département, celle-là même où se présente Marine Le Pen. Au risque de perdre une deuxième bataille face à celle qu'il avait qualifiée pendant la présidentielle de "semi-démente" ou de "yéti de la politique". Lui qui a dû se résoudre à être distancé par la présidente du FN, au soir du premier tour de la présidentielle.
Lundi 7 mai, la coordination de campagne, qui réunit les différents alliés du Front de gauche, a convaincu M. Mélenchon de se présenter aux législatives, quand il avait annoncé, à plusieurs reprises, qu'il n'irait pas. Tout le problème restait de lui trouver une circonscription. "On était un certain nombre à vouloir qu'il soit député mais il fallait trouver un endroit emblématique, et il n'y en a pas tant que ça en France", souligne Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche (PG). Ce jour-là, M. Mélenchon évoque Hénin-Beaumont parmi d'autres hypothèses. On parlera des Bouches-du-Rhône, de l'Hérault ou encore de la Gironde.
M. MÉLENCHON : "CA VA ÊTRE UNE BATAILLE HOMÉRIQUE !"
"Ça va être une bataille homérique, avec une symbolique extrêmement puissante, puisque c'est le berceau du mouvement ouvrier français et que c'est en même temps l'endroit où Mme Le Pen, par bravade, a décidé d'aller s'installer, car elle habite le château de Montretout [Hauts-de-Seine], elle n'est pas du tout du Pas-de-Calais !", indiquait dès vendredi M. Mélenchon sur France Info, histoire de déminer à l'avance toute accusation de parachutage. La lutte contre le FN aura été un élément "décisif" dans son choix, assure son bras droit, François Delapierre. Un choix qui, en tout cas, lui permet de conserver une visibilité nationale.
"M. Mélenchon n'est pas à la recherche d'un fauteuil mais d'une bataille, et le Parti communiste n'ambitionnait pas cette circonscription, juge Roger Martelli, membre d'une petite formation du Front de gauche. C'est gonflé, ça a du panache et c'est peut-être ce dont la gauche a besoin." L'idée a en tout cas vite séduit le PCF et son secrétaire national, Pierre Laurent, lequel estimait, vendredi, que c'était "une bonne idée". Jusqu'ici les communistes, qui sont en position de force sur les législatives vis-à-vis du PG, n'avaient pas proposé grand-chose à leur ex-candidat commun. Et n'entendaient pas faire de gros efforts en ce sens.
A Marseille aussi, M. Mélenchon aurait pu livrer bataille contre le FN, mais "le PCF local a un peu rafraîchi les choses", souligne un cadre du PG. Or dès lundi soir, M. Laurent avait proposé à Hervé Poly, candidat PCF dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, de devenir le suppléant de M. Mélenchon ; il avait accepté d'emblée. Le dernier verrou a sauté vendredi soir avec la consultation des communistes locaux - ces derniers avaient pourtant préféré André Chassaigne, estampillé PCF, à M. Mélenchon dans la primaire interne au Front de gauche en juin 2011. "Ça s'est fort bien passé", s'est félicité M. Poly, précisant qu'une "très large majorité" du comité départemental avait approuvé cette solution.
Une solution qui pourrait cependant prendre l'allure d'un cadeau empoisonné. Si la circonscription est à gauche, elle est surtout... socialiste. Le député sortant, Albert Facon, est PS et François Hollande y a fait plus de 60 % des voix au second tour de la présidentielle.
Problème : le PS local est fortement discrédité, divisé et embourbé dans des soupçons de malversations financières. Et Mme LePen en a profité : avec 31,42 % des voix au premier tour de la présidentielle, celle qui a labouré le terrain est arrivée en tête, devant M.Hollande (28,75 %). Au premier tour, le total des voix de gauche a atteint 46,65 % contre 51,76 % pour celles de droite. La partie est donc loin d'être gagnée. D'ailleurs, le mot qui revient le plus souvent dans la bouche des partenaires de M. Mélenchon pour qualifier son choix est "courageux".
LE PARTI DE GAUCHE "NE DEMANDE RIEN" AU PS
Parviendra-t-il à tirer son épingle du jeu ? C'est toute la question. Une question visiblement posée aux habitants. Marine Tondelier, candidate pour Europe Ecologie-Les Verts dans la circonscription et l'une des rares à en être originaire, assure que sa propre mère a été interrogée par un institut de sondage sur les différentes hypothèses de vote et que M. Mélenchon faisait partie des choix possibles.
Pour la socialiste Marie-Noëlle Lienemann, la seule solution réside dans une candidature commune de la gauche. Cette ancienne proche de M. Mélenchon au PS ne garde pas un bon souvenir de sa courte expérience comme maire adjointe d'Hénin-Beaumont en 2008-2009. "Mélenchon a fait plus de 11 % à la présidentielle, il a affiché tout de suite son soutien à gauche : ça ne me paraîtrait pas illégitime qu'on l'aide à mener ce combat", précise-t-elle. Mais le PS a fait savoir vendredi par la voix de Bruno Le Roux, un des porte-parole de M. Hollande, qu'il maintiendrait son candidat, Philippe Kemel, au premier tour. "On ne leur demande rien", souligne pour sa part M. Delapierre.
La bataille s'annonce rude. Mme Tondelier (EE-LV) met en garde contre "une guerre des tranchées". "C'est un choix un peu risqué : Hénin-Beaumont connaît une situation locale vraiment spécifique. Entre le chômage, la désindustrialisation et les rumeurs incessantes de corruption sur le PS, la population en a ras-le-bol de se faire instrumentaliser."
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
dug et klin a écrit:
Ce ne serait meme plus"partir au casse pipe"cette position du PG c'est carrément aller a l'abattoire.Offrir a la candidate PS l'argument qui tue"le F.de G.n'a personne d'autre a investir que cette girouette spécialiste es-trahison qui se fait élire porte parole du NPA pour aussitot le quitter et le combattre".Hé oui,avec des ami(e)s pareilles,la gauche n'a pas besoin d'ennemis.
C'est sur que je conseillerai aux camarades du FdG de ne pas tourner le dos à notre chère camarade pour ne pas risquer d'être transformés en porcs-épics, ...
(Heu, elle avait combattu et attaqué le NPA avant même le choix de Poutou pour la présidentielle et avait usé de son statut de porte-parole pour semer le chaos.Après le choix de la candidature Poutou, ça a été de pire en pire... Mais est-elle réellement partie du NPA ?)
Sur la question de l'éclatement du FdG , hum, faut pas déconner, on verra ça après la séquence électorale. Ce qui est sur c'est que la stratégie du FdG le confine à l'impuissance après les élections.
Des tensions joueront alors.
Dans quel sens ? On verra.
Mais en attendant, il n'y a pas à attendre pour résister et aider à rassembler, organiser, pour pousser au combat sans concession et dans l'unité....ouvrière et syndicale sous contrôle espéré des travailleurs.
Le FdG ne servira à rien pour cela. Du moins en tant que force politique organisée.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Mais est-elle réellement partie du NPA ?
Moi j'ai juste vu sa lettre de démission du porte-parolat mais pas du NPA...
C'est d'ailleurs extrêmement problématique et une procédure d'exclusion serait largement justifié puisque candidate sur une liste adverse de celle du NPA.
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Front de Gauche
Extrait rapport CN d’hier du PC
Lire analyse AC et commentaires ici:
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127777#forum479375
Nous visons la réélection de tous les sortants communistes, apparentés, PG et FASE, et l’augmentation de ce nombre en plaçant le candidat Front de gauche en tête de la gauche dans plusieurs dizaines de circonscriptions. Dans certaines de ces circonscriptions où le danger de triangulaire menace la gauche, nous faisons la proposition de conduire le combat au nom de toute la gauche.
Concernant le danger FN aux prochaines législatives, nous sommes en discussion avec le PS et les Verts à propos d’une quarantaine de circonscriptions où le risque est réel d’une élimination de la gauche au premier tour. Nous serions souvent dans ces circonscriptions devant un choix tragique entre le candidat de droite et celui de la droite extrême. Nous cherchons donc à aboutir à un accord au cours de ce week-end. Nous avons la responsabilité commune de ne pas priver l’électorat de gauche de la présence d’un candidat de l’une des formations de gauche. Au cours de l’élection présidentielle, nous nous sommes sentis bien seuls dans ce combat contre le FN. C’est pourquoi, en faisant respecter la place de chaque formation, nous sommes prêts bien évidemment à prendre toutes nos responsabilités. Nos valeurs et nos combats nous placent en première ligne de cet affrontement.
Concernant Jean-Luc Mélenchon, notre candidat commun à l’élection présidentielle, sa présence dans la bataille des législatives participera à la dynamique politique et collective. Plusieurs possibilités ont été examinées, en relation à nos fédérations. C’est le cas de Hénin-Beaumont où la gauche a rassemblé 60% des voix le 6 mai, une gauche qui a besoin de faire du neuf, mais où la présence de Marine Le Pen et de sa propagande, relayée un peu trop complaisamment encore, prétend s’approprier le vote ouvrier. Consultés par le secrétaire national du Parti, Pierre Laurent, les camarades de la circonscription et notre candidat Hervé Poly estiment que cette candidature permettrait de relever le défi pour la gauche dans le cadre d’une campagne où les questions sociales seront très présentes.
Nous sommes candidats à faire réussir la gauche, donc à dire ce que nous croyons juste et ce qui ne va pas, à le dire avec les citoyennes et les citoyens, car la gauche ne saurait gouverner sans le peuple. Prenez le pouvoir, c’est d’autant plus d’actualité que Sarkozy est parti.
Notre engagement lors de l’élection présidentielle a été clair et il a été entendu : nous ne participerons pas à un gouvernement qui n’aurait pas sur sa feuille de route une rupture avec les politiques d’austérité, une alternative de progrès aux logiques inscrites dans le nouveau traité budgétaire européen qui conduisent à l’échec. Le nouveau traité n’est pas seulement une impasse tragique pour l’Union européenne, il est aussi une camisole de force qui ne permettrait pas la mise en œuvre d’une véritable politique de gauche à l’échelle de notre pays.
Sitôt passé le deuxième tour des élections législatives, nous aurons tout de suite à évaluer la nouvelle situation politique et les nouveaux rapports de forces politiques, à évaluer aussi de l’évolution des choses autour du traité budgétaire européen, à décider de notre positionnement et de nos initiatives dans ce contexte ; nous aurons également à répondre à la question d’une éventuelle participation au nouveau gouvernement que François Hollande et le premier ministre composeront au lendemain des élections législatives.
Nous avons décidé, vous le savez, lors du dernier Conseil National, de consulter les communistes et d’organiser sur cette question une Conférence Nationale ; il est évident que cette consultation devra se tenir dans des délais très rapides, au tout début de la semaine qui suivra le deuxième tour .
Le processus pourrait donc être le suivant : le Conseil National se réunira dès le lundi 18 juin au matin, de 9h30 à 13heures : il discutera et adoptera en fin de matinée une courte résolution précisant notre orientation et les premières initiatives de notre parti dans la situation politique nouvelle : cette résolution comportera une proposition précise sur la question de la participation de notre parti au gouvernement.
Cette résolution adoptée sera envoyée aux fédérations dès 13heures : les fédérations organiseront sur leur territoire, le lundi 18 et le mardi 19, des assemblées générales de communistes et des conseils départementaux pour en discuter.
La conférence Nationale se réunira le mercredi 20 de 10h à 16h 30, et pourrait être suivie d’un meeting militant.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120511.REU6128/jean-luc-melenchon-devrait-etre-candidat-contre-marine-le-pen.html
http://www.20minutes.fr/elections/legislatives/932599-steeve-briois-l-attitude-jean-luc-melenchon-pathetique
http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/05/12/01039-20120512ARTFIG00335-legislatives-melenchon-se-presente-face-a-le-pen.php
http://www.lejdc.fr/france-monde/actualites/a-la-une/national/2012/05/12/jean-luc-melenchon-poursuit-marine-le-pen-jusqu-a-henin-beaumont-1165293.html
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/05/12/melenchon-le-pen-le-nouveau-face-a-face-a-henin-beaumont_1700275_823448.html
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/05/12/au-fn-de-henin-beaumont-melenchon-ne-sait-pas-ou-il-met-les-pieds_1700276_823448.html
http://www.lepoint.fr/politique/legislatives-melenchon-le-pen-la-bataille-homerique-12-05-2012-1460791_20.php
http://www.liberation.fr/politiques/2012/05/11/marine-le-pen-un-parachutage-de-melenchon-face-a-elle-ne-serait-pas-tres-glorieux_817990
http://www.slate.fr/france/54871/melenchon-henin-beaumont-le-pen
http://www.20minutes.fr/elections/legislatives/932599-steeve-briois-l-attitude-jean-luc-melenchon-pathetique
http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/05/12/01039-20120512ARTFIG00335-legislatives-melenchon-se-presente-face-a-le-pen.php
http://www.lejdc.fr/france-monde/actualites/a-la-une/national/2012/05/12/jean-luc-melenchon-poursuit-marine-le-pen-jusqu-a-henin-beaumont-1165293.html
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/05/12/melenchon-le-pen-le-nouveau-face-a-face-a-henin-beaumont_1700275_823448.html
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/05/12/au-fn-de-henin-beaumont-melenchon-ne-sait-pas-ou-il-met-les-pieds_1700276_823448.html
http://www.lepoint.fr/politique/legislatives-melenchon-le-pen-la-bataille-homerique-12-05-2012-1460791_20.php
http://www.liberation.fr/politiques/2012/05/11/marine-le-pen-un-parachutage-de-melenchon-face-a-elle-ne-serait-pas-tres-glorieux_817990
http://www.slate.fr/france/54871/melenchon-henin-beaumont-le-pen
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
ce n'est que le début de feux les artifices
"Candidate EELV à Hénin-Beaumont, je ne me désisterai pas face à JL Mélenchon" vu bellaciao
de : Marine Tondelier
samedi 12 mai 2012 - 15h11
de : Marine Tondelier
samedi 12 mai 2012 - 15h11
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Nous sommes déjà ensemble...
Claude Bartolone à la Télé le soir du second tour :
"avec le Front de Gauche, nous sommes déjà ensemble pour gérer la majorité des grandes villes, 60 départements, 20 régions sur 22, le Sénat, et je reste confiant pour la suite".
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Waouuuuuu!
What a big surprise!
Et plus (gouverner) si affinités?
What a big surprise!
Et plus (gouverner) si affinités?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127746
Mélenchon, l’habit présidentiel, l’arme nucléaire et la gauche française
de : ROUSSET Pierre
jeudi 10 mai 2012 - 23h36
> Jean-Luc Mélenchon > Nucléaire > Présidentielle 2012
6 commentaires
Le 27 janvier 2012, Jean-Luc Mélenchon a répondu à un questionnaire soumis par l’Action des citoyens pour le désarmement nucléaire. Il conclut sa lettre par cette affirmation saisissante, venant du candidat du Front de Gauche : « je ne peux m’engager à ne jamais utiliser d’arme nucléaire contre quelque peuple que ce soit » [1].
A-t-on jamais lu ou entendu un représentant de la « gauche de la gauche » parler ainsi ?
La réponse de Jean-Luc Mélenchon à ce questionnaire a été soigneusement pesée. Elle s’inscrit dans une orientation d’ensemble qui exalte « l’amour de la France » [2], qui valorise le rôle de l’Etat français sur le plan international et prône le renforcement de ses « capacités militaires souveraines » [3].
Cette orientation d’ensemble est totalement étrangère à tout l’éventail des traditions de la « gauche militante », de rupture avec l’ordre établi – qui va de l’antimilitarisme révolutionnaire au pacifisme. Elle est étrangère à toute la tradition anti-impérialiste et anticolonialiste qui s’est opposée (et s’oppose encore [4]) à notre propre impérialisme. Si Jean-Luc Mélenchon dénonce virulemment l’impérialisme étatsunien, il considère en revanche que l’Etat français n’est pas impérialiste et ne menace aucun peuple.
Voilà une question qui n’est pas anodine ! Elle porte sur la nature même de l’Etat et se trouve au cœur de tout projet de transformation sociale radicale, dans un pays comme la France. Pourtant, les déclarations de Jean-Luc Mélenchon en ce domaine n’ont suscité que bien peu de réactions. D’autres points de vue se sont certes manifestés, y compris au sein du Front de Gauche. Sur le site du FdG Finistère (7e circonscription), Yves Jardin (Douanenez) martèle par exemple : « le Front de Gauche doit s’exprimer haut et fort pour dénoncer l’“union sacrée“ mortifère de la course aux armements, de l’acceptation de l’arme nucléaire et des interventions néo-impérialistes. » [5] – mais de telles positions ont été maintenues « à la marge » du débat politique à la gauche de la gauche.
L’habit présidentiel. Rien n’obligeait Jean-Luc Mélenchon à brandir, au nom de la politique de dissuasion, la menace d’utiliser l’arme nucléaire « contre quelque peuple que ce soit ». Rien, si ce n’est la volonté d’affirmer sa « responsabilité » de prétendant à la magistrature suprême ; car il a véritablement pour ambition d’être élu président et c’est une donnée politique très importante pour comprendre ses positionnements. Il mise sur un échec de la gouvernance socialiste sous François Hollande conduisant à une alternance qui profiterait, cette fois-ci, à la gauche de la gauche et non à la droite ou à la droite extrême.
Il est assez inquiétant de voir avec quelle facilité le chantre le la VIe République endosse l’habit présidentiel de la Ve République. Cette posture a en effet bien des implications : se projeter en chef des armées et héraut de la nation, notamment.
Etat, nation, armée. Le discours de Jean-Luc Mélenchon sur l’Etat, la nation et l’armée ne semble pas cependant de pure opportunité (se placer dans la course à la présidence), mais semble répondre aussi à une vision profonde. C’est la question que soulève François Sabado dans un article récent : « Sur le plan politique et historique, l’orientation réformiste de la direction du Front de gauche s’accompagne des positions “républicaines“ de Mélenchon. Non pas celle des communards, qui opposaient la république sociale aux classes bourgeoises, mais des républicains qui fusionnent dans leur défense de la république les mots “nation“, “république“ et “Etat“. Cette conception subordonne la “révolution citoyenne“ ou “la révolution par les urnes“ au respect des institutions de l’Etat des classes dominantes. » [6]
Ainsi, dans sa Lettre aux Français à l’étranger, Jean-Luc Mélenchon déplore que le « réseau diplomatique » de la France soit « démantelé ». Dans sa réponse à l’ACDN, il expose les fondements de sa démarche : « Il s’agit de réaffirmer la seule légitimité des Etats souverains en matière de politique internationale. Cette conception des relations internationales fondée sur les États-nation impose de conforter la puissance de la France, c’est-à-dire sa capacité à infléchir la volonté d’autrui. C’est la résultante de sa capacité économique, son potentiel scientifique et technologique, mais aussi sa capacité militaire. »
Renforcer la capacité militaire de la France est aussi l’un des fils conducteurs de la contribution qu’il a envoyée à la Revue Défense nationale : « Une France mise au service de la paix ne peut être privée des moyens de se défendre. Mon propos n’est pas d’augmenter le budget militaire de la France. Mais je n’envisage pas sa réduction. Elle paralyserait nos capacités opérationnelles. Je déciderai un moratoire sur la diminution des effectifs. »
Il faut en particulier renforcer les capacités opérationnelles des armées françaises : « Les interventions en Afghanistan ou en Libye ont montré les limites de l’organisation et des moyens de nos armées. Il est inacceptable d’envoyer en opération des soldats sous-équipés, de dépendre d’autres puissances pour le transport des troupes, le ravitaillement en vol ou l’observation. Le format des armées et les programmes d’armement, à réexaminer au cas par cas, seront adaptés à la nouvelle réflexion stratégique. En tout état de cause, l’acquisition d’une capacité de projection autonome d’une brigade interarmes est un objectif raisonnable. Il suppose d’augmenter les capacités en termes de renseignement et de soutien. Mais aussi de décider des moyens nécessaires de la projection, tant aériens que maritimes. »
Il faut encore rétablir le lien entre la « nation », la « Patrie républicaine » et « son » armée : « Je rappelle que la conscription est seulement suspendue et non supprimée. Le lien entre la Patrie républicaine et son armée ne doit donc jamais être compromis ! J’engagerai donc aussi une réflexion sur la réserve, dans ses composantes citoyennes et opérationnelles. Elle est le trait d’union entre l’armée et la nation. C’est aussi un vivier de compétences. C’est pourquoi je m’engage à son développement. »
La force de frappe. C’est pour assurer la puissance de la France que Jean-Luc Mélenchon s’oppose à toute politique de désarmement unilatérale, car « en l’état actuel, la dissuasion nucléaire demeure l’élément essentiel de notre stratégie de protection. ». S’il veut supprimer sa « composante aérienne », c’est uniquement par ce qu’il la juge « aujourd’hui obsolète ».
Mélenchon prône certes le désarmement multilatéral, mais il n’y a là rien d’original ni de radical. L’appel à un monde débarrassé de l’arme nucléaire a été l’un des thèmes centraux du profil affiché par Barak Obama après son investiture présidentielle. Tous les chefs d’Etat impérialistes affirment se préparer à la guerre pour mieux défendre la paix. Tous jurent que leur politique est « strictement défensive ».
La France est l’un des rares pays engagés dans la « modernisation » de l’arme nucléaire ; elle est activement partie prenante de la course aux armements. En popularisant l’idée d’une arme nucléaire « tactique » ou « propre », les Puissances veulent rendre son utilisation politiquement acceptable. Elle a été effectivement utilisée en 1945, elle le sera à nouveau un jour ou l’autre si les mouvements populaires n’imposent pas son éradication.
La doctrine de la dissuasion nucléaire a toujours été le cache-sexe d’une politique de puissance. Elle donne une image trompeuse d’équilibre ou de gel, mais en justifiant la possession de l’arme atomique par certains, elle a justifié sa possession par d’autres. La « dissuasion » a conduit à la prolifération, comme elle nourrit une course sans fin aux armements. Ce n’est en rien une doctrine de gauche, progressiste...
La sortie de l’Otan. Il en est de même des raisons qui rendent, pour Jean-Luc Mélenchon, impératif de quitter le commandement militaire de l’Otan. « L’acte fondateur de cette stratégie sera la sortie de l’Otan et le refus de toute politique européenne de défense en sous-traitance de celle des États-Unis ou de quoi que ce soit qui autoriserait un contrôle de nos décisions, de nos moyens d’action ou une limitation de leur usage souverain. »
Si l’on excepte le rôle central qu’il accorde à l’Onu, son argumentaire est de facture très gaulliste : « L’Otan n’est plus rien d’autre que le bras armé de l’intérêt des États-Unis. Sa mue en alliance globale doit être stoppée nette. » « Nous n’avons pas à cofinancer le redéploiement étasunien en Asie-Pacifique, face à la prétendue “menace chinoise“. Aussi souhaitable soit-elle, la construction d’une force européenne indépendante de l’Otan est donc pour l’heure une chimère. Il serait irresponsable de lui sacrifier notre capacité de défense souveraine. »
L’altermondialisme, cadre diplomatique ? « La politique de défense que je propose », affirme Jean-Luc Mélenchon dans sa contribution à la Revue Défense nationale, « est altermondialiste : elle encourage l’émergence d’un monde multipolaire, libéré de toute forme d’hégémonisme. La France doit se porter aux avant-postes d’une nouvelle alliance mondiale. J’affirmerai donc une option préférentielle pour l’action avec les pays émergents. La condition initiale de cette politique est la récupération de notre souveraineté militaire. »
Rappelons à ce sujet un passage déjà cité de sa réponse à l’ACDN : il « s’agit de réaffirmer la seule légitimité des Etats souverains en matière de politique internationale. Cette conception des relations internationales fondée sur les États-nation impose de conforter la puissance de la France… »
L’altermondialisme a vu naître un espace mondial propre aux mouvements sociaux qui, précisément, refusaient de s’identifier à la logique de « leurs » Etats respectifs. Au contraire, Mélenchon présente – et il n’est pas le seul –l’altermondialisme comme un cadre de coopération diplomatique « multipolaire » entre Etats où la France occuperait toute « sa » place. Le grand perdant dans l’affaire est évidemment l’internationalisme. L’altermondialisme serait-il une somme de nationalismes et d’étatismes ?
La gauche française. Bien entendu, la dynamique suscitée par la campagne du Front de gauche est portée avant tout par les questions sociales. Je ne prétends en aucune manière présenter un jugement d’ensemble sur la portée politique du succès de la candidature Mélenchon.
Cependant, durant la campagne présidentielle, l’invocation de « la France », de « mon pays », de « ma nation », de sa « grandeur » supposée, de son « éminent rôle » dans le monde a été mille fois répétée, jusqu’à l’écœurement. Or, Jean-Luc Mélenchon n’est pas le dernier à avoir entonné le chant national. On peut douter que ce soit la façon la plus efficace de lutter contre le FN, qui s’adresse aujourd’hui « à tous les patriotes de droite et de gauche ». Pire, cela banalise à gauche – y compris dans la gauche de gauche – l’usage d’un verbe nationaliste. Voilà qui très dangereux.
On ne peut s’en remettre à la seule « dynamique » de la « révolution par les urnes » ou des mobilisations sociales pour éradiquer ce nationalisme que l’exaltation de la nation nourrit. On ne saurait faire l’économie d’une bataille politique, en défense de l’internationalisme.
Pierre Rousset
Notes
[1] La lettre de Jean-Luc Mélenchon est disponible dans son intégralité sur le site d’ESSF (article 25011), « je ne peux m’engager à ne jamais utiliser d’arme nucléaire contre quelque peuple que ce soit, cet engagement serait de mon point de vue contre-productif pour la cause de la paix que je défends ».
[2] Voir par exemple la lettre de Jean-Luc Mélenchon aux Français à l’étranger, disponible sur le site d’ESSF (article 24896), « C’est à l’étranger que j’ai le mieux ressenti l’amour de la France ».
[3] Voir en particulier la réponse de Jean-Luc Mélenchon à la Revue Défense nationale, disponible sur le site d’ESSF (article 25071), Une défense souveraine et altermondialiste – « La grandeur de la République est pour moi une idée claire. Quand d’autres veulent la diluer dans la soumission au marché et à l’atlantisme, je crois que son destin, depuis Valmy, est de résister, de vaincre et d’inspirer ».
[4] Voir notamment l’article de Philippe Pierre-Charles, ESSF (article 25065, Mélenchon, le PCF et les colonies.
[5] Article disponible sur ESSF (article 25137) « Aujourd’hui le Front de Gauche doit s’exprimer haut et fort pour dénoncer l’« union sacrée » mortifère de la course aux armements, de l’acceptation de l’arme nucléaire et des interventions néo-impérialistes ».
[6] François Sabado, ESSF (article 25134) : Front de gauche : et maintenant ?.
Source : http://www.europe-solidaire.org/spi...
Mélenchon, l’habit présidentiel, l’arme nucléaire et la gauche française
de : ROUSSET Pierre
jeudi 10 mai 2012 - 23h36
> Jean-Luc Mélenchon > Nucléaire > Présidentielle 2012
6 commentaires
Le 27 janvier 2012, Jean-Luc Mélenchon a répondu à un questionnaire soumis par l’Action des citoyens pour le désarmement nucléaire. Il conclut sa lettre par cette affirmation saisissante, venant du candidat du Front de Gauche : « je ne peux m’engager à ne jamais utiliser d’arme nucléaire contre quelque peuple que ce soit » [1].
A-t-on jamais lu ou entendu un représentant de la « gauche de la gauche » parler ainsi ?
La réponse de Jean-Luc Mélenchon à ce questionnaire a été soigneusement pesée. Elle s’inscrit dans une orientation d’ensemble qui exalte « l’amour de la France » [2], qui valorise le rôle de l’Etat français sur le plan international et prône le renforcement de ses « capacités militaires souveraines » [3].
Cette orientation d’ensemble est totalement étrangère à tout l’éventail des traditions de la « gauche militante », de rupture avec l’ordre établi – qui va de l’antimilitarisme révolutionnaire au pacifisme. Elle est étrangère à toute la tradition anti-impérialiste et anticolonialiste qui s’est opposée (et s’oppose encore [4]) à notre propre impérialisme. Si Jean-Luc Mélenchon dénonce virulemment l’impérialisme étatsunien, il considère en revanche que l’Etat français n’est pas impérialiste et ne menace aucun peuple.
Voilà une question qui n’est pas anodine ! Elle porte sur la nature même de l’Etat et se trouve au cœur de tout projet de transformation sociale radicale, dans un pays comme la France. Pourtant, les déclarations de Jean-Luc Mélenchon en ce domaine n’ont suscité que bien peu de réactions. D’autres points de vue se sont certes manifestés, y compris au sein du Front de Gauche. Sur le site du FdG Finistère (7e circonscription), Yves Jardin (Douanenez) martèle par exemple : « le Front de Gauche doit s’exprimer haut et fort pour dénoncer l’“union sacrée“ mortifère de la course aux armements, de l’acceptation de l’arme nucléaire et des interventions néo-impérialistes. » [5] – mais de telles positions ont été maintenues « à la marge » du débat politique à la gauche de la gauche.
L’habit présidentiel. Rien n’obligeait Jean-Luc Mélenchon à brandir, au nom de la politique de dissuasion, la menace d’utiliser l’arme nucléaire « contre quelque peuple que ce soit ». Rien, si ce n’est la volonté d’affirmer sa « responsabilité » de prétendant à la magistrature suprême ; car il a véritablement pour ambition d’être élu président et c’est une donnée politique très importante pour comprendre ses positionnements. Il mise sur un échec de la gouvernance socialiste sous François Hollande conduisant à une alternance qui profiterait, cette fois-ci, à la gauche de la gauche et non à la droite ou à la droite extrême.
Il est assez inquiétant de voir avec quelle facilité le chantre le la VIe République endosse l’habit présidentiel de la Ve République. Cette posture a en effet bien des implications : se projeter en chef des armées et héraut de la nation, notamment.
Etat, nation, armée. Le discours de Jean-Luc Mélenchon sur l’Etat, la nation et l’armée ne semble pas cependant de pure opportunité (se placer dans la course à la présidence), mais semble répondre aussi à une vision profonde. C’est la question que soulève François Sabado dans un article récent : « Sur le plan politique et historique, l’orientation réformiste de la direction du Front de gauche s’accompagne des positions “républicaines“ de Mélenchon. Non pas celle des communards, qui opposaient la république sociale aux classes bourgeoises, mais des républicains qui fusionnent dans leur défense de la république les mots “nation“, “république“ et “Etat“. Cette conception subordonne la “révolution citoyenne“ ou “la révolution par les urnes“ au respect des institutions de l’Etat des classes dominantes. » [6]
Ainsi, dans sa Lettre aux Français à l’étranger, Jean-Luc Mélenchon déplore que le « réseau diplomatique » de la France soit « démantelé ». Dans sa réponse à l’ACDN, il expose les fondements de sa démarche : « Il s’agit de réaffirmer la seule légitimité des Etats souverains en matière de politique internationale. Cette conception des relations internationales fondée sur les États-nation impose de conforter la puissance de la France, c’est-à-dire sa capacité à infléchir la volonté d’autrui. C’est la résultante de sa capacité économique, son potentiel scientifique et technologique, mais aussi sa capacité militaire. »
Renforcer la capacité militaire de la France est aussi l’un des fils conducteurs de la contribution qu’il a envoyée à la Revue Défense nationale : « Une France mise au service de la paix ne peut être privée des moyens de se défendre. Mon propos n’est pas d’augmenter le budget militaire de la France. Mais je n’envisage pas sa réduction. Elle paralyserait nos capacités opérationnelles. Je déciderai un moratoire sur la diminution des effectifs. »
Il faut en particulier renforcer les capacités opérationnelles des armées françaises : « Les interventions en Afghanistan ou en Libye ont montré les limites de l’organisation et des moyens de nos armées. Il est inacceptable d’envoyer en opération des soldats sous-équipés, de dépendre d’autres puissances pour le transport des troupes, le ravitaillement en vol ou l’observation. Le format des armées et les programmes d’armement, à réexaminer au cas par cas, seront adaptés à la nouvelle réflexion stratégique. En tout état de cause, l’acquisition d’une capacité de projection autonome d’une brigade interarmes est un objectif raisonnable. Il suppose d’augmenter les capacités en termes de renseignement et de soutien. Mais aussi de décider des moyens nécessaires de la projection, tant aériens que maritimes. »
Il faut encore rétablir le lien entre la « nation », la « Patrie républicaine » et « son » armée : « Je rappelle que la conscription est seulement suspendue et non supprimée. Le lien entre la Patrie républicaine et son armée ne doit donc jamais être compromis ! J’engagerai donc aussi une réflexion sur la réserve, dans ses composantes citoyennes et opérationnelles. Elle est le trait d’union entre l’armée et la nation. C’est aussi un vivier de compétences. C’est pourquoi je m’engage à son développement. »
La force de frappe. C’est pour assurer la puissance de la France que Jean-Luc Mélenchon s’oppose à toute politique de désarmement unilatérale, car « en l’état actuel, la dissuasion nucléaire demeure l’élément essentiel de notre stratégie de protection. ». S’il veut supprimer sa « composante aérienne », c’est uniquement par ce qu’il la juge « aujourd’hui obsolète ».
Mélenchon prône certes le désarmement multilatéral, mais il n’y a là rien d’original ni de radical. L’appel à un monde débarrassé de l’arme nucléaire a été l’un des thèmes centraux du profil affiché par Barak Obama après son investiture présidentielle. Tous les chefs d’Etat impérialistes affirment se préparer à la guerre pour mieux défendre la paix. Tous jurent que leur politique est « strictement défensive ».
La France est l’un des rares pays engagés dans la « modernisation » de l’arme nucléaire ; elle est activement partie prenante de la course aux armements. En popularisant l’idée d’une arme nucléaire « tactique » ou « propre », les Puissances veulent rendre son utilisation politiquement acceptable. Elle a été effectivement utilisée en 1945, elle le sera à nouveau un jour ou l’autre si les mouvements populaires n’imposent pas son éradication.
La doctrine de la dissuasion nucléaire a toujours été le cache-sexe d’une politique de puissance. Elle donne une image trompeuse d’équilibre ou de gel, mais en justifiant la possession de l’arme atomique par certains, elle a justifié sa possession par d’autres. La « dissuasion » a conduit à la prolifération, comme elle nourrit une course sans fin aux armements. Ce n’est en rien une doctrine de gauche, progressiste...
La sortie de l’Otan. Il en est de même des raisons qui rendent, pour Jean-Luc Mélenchon, impératif de quitter le commandement militaire de l’Otan. « L’acte fondateur de cette stratégie sera la sortie de l’Otan et le refus de toute politique européenne de défense en sous-traitance de celle des États-Unis ou de quoi que ce soit qui autoriserait un contrôle de nos décisions, de nos moyens d’action ou une limitation de leur usage souverain. »
Si l’on excepte le rôle central qu’il accorde à l’Onu, son argumentaire est de facture très gaulliste : « L’Otan n’est plus rien d’autre que le bras armé de l’intérêt des États-Unis. Sa mue en alliance globale doit être stoppée nette. » « Nous n’avons pas à cofinancer le redéploiement étasunien en Asie-Pacifique, face à la prétendue “menace chinoise“. Aussi souhaitable soit-elle, la construction d’une force européenne indépendante de l’Otan est donc pour l’heure une chimère. Il serait irresponsable de lui sacrifier notre capacité de défense souveraine. »
L’altermondialisme, cadre diplomatique ? « La politique de défense que je propose », affirme Jean-Luc Mélenchon dans sa contribution à la Revue Défense nationale, « est altermondialiste : elle encourage l’émergence d’un monde multipolaire, libéré de toute forme d’hégémonisme. La France doit se porter aux avant-postes d’une nouvelle alliance mondiale. J’affirmerai donc une option préférentielle pour l’action avec les pays émergents. La condition initiale de cette politique est la récupération de notre souveraineté militaire. »
Rappelons à ce sujet un passage déjà cité de sa réponse à l’ACDN : il « s’agit de réaffirmer la seule légitimité des Etats souverains en matière de politique internationale. Cette conception des relations internationales fondée sur les États-nation impose de conforter la puissance de la France… »
L’altermondialisme a vu naître un espace mondial propre aux mouvements sociaux qui, précisément, refusaient de s’identifier à la logique de « leurs » Etats respectifs. Au contraire, Mélenchon présente – et il n’est pas le seul –l’altermondialisme comme un cadre de coopération diplomatique « multipolaire » entre Etats où la France occuperait toute « sa » place. Le grand perdant dans l’affaire est évidemment l’internationalisme. L’altermondialisme serait-il une somme de nationalismes et d’étatismes ?
La gauche française. Bien entendu, la dynamique suscitée par la campagne du Front de gauche est portée avant tout par les questions sociales. Je ne prétends en aucune manière présenter un jugement d’ensemble sur la portée politique du succès de la candidature Mélenchon.
Cependant, durant la campagne présidentielle, l’invocation de « la France », de « mon pays », de « ma nation », de sa « grandeur » supposée, de son « éminent rôle » dans le monde a été mille fois répétée, jusqu’à l’écœurement. Or, Jean-Luc Mélenchon n’est pas le dernier à avoir entonné le chant national. On peut douter que ce soit la façon la plus efficace de lutter contre le FN, qui s’adresse aujourd’hui « à tous les patriotes de droite et de gauche ». Pire, cela banalise à gauche – y compris dans la gauche de gauche – l’usage d’un verbe nationaliste. Voilà qui très dangereux.
On ne peut s’en remettre à la seule « dynamique » de la « révolution par les urnes » ou des mobilisations sociales pour éradiquer ce nationalisme que l’exaltation de la nation nourrit. On ne saurait faire l’économie d’une bataille politique, en défense de l’internationalisme.
Pierre Rousset
Notes
[1] La lettre de Jean-Luc Mélenchon est disponible dans son intégralité sur le site d’ESSF (article 25011), « je ne peux m’engager à ne jamais utiliser d’arme nucléaire contre quelque peuple que ce soit, cet engagement serait de mon point de vue contre-productif pour la cause de la paix que je défends ».
[2] Voir par exemple la lettre de Jean-Luc Mélenchon aux Français à l’étranger, disponible sur le site d’ESSF (article 24896), « C’est à l’étranger que j’ai le mieux ressenti l’amour de la France ».
[3] Voir en particulier la réponse de Jean-Luc Mélenchon à la Revue Défense nationale, disponible sur le site d’ESSF (article 25071), Une défense souveraine et altermondialiste – « La grandeur de la République est pour moi une idée claire. Quand d’autres veulent la diluer dans la soumission au marché et à l’atlantisme, je crois que son destin, depuis Valmy, est de résister, de vaincre et d’inspirer ».
[4] Voir notamment l’article de Philippe Pierre-Charles, ESSF (article 25065, Mélenchon, le PCF et les colonies.
[5] Article disponible sur ESSF (article 25137) « Aujourd’hui le Front de Gauche doit s’exprimer haut et fort pour dénoncer l’« union sacrée » mortifère de la course aux armements, de l’acceptation de l’arme nucléaire et des interventions néo-impérialistes ».
[6] François Sabado, ESSF (article 25134) : Front de gauche : et maintenant ?.
Source : http://www.europe-solidaire.org/spi...
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
die linke: larme à Goche
Die Linke confirme sa débâcle en Allemagne
de : Roberto Ferrario
lundi 14 mai 2012 - 12h42
4 commentaires
La disparition de Die Linke de l’assemblée du Land de Schleswig-Holstein ne réalisant que 2,2 % des voix, est confirmé aussi dans le Land de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, avec ses 2.5 % de voix, cet nouvel échec dans le land le plus industriel et le plus peuplé des États-régions de la fédération allemand confirme le désastre politique de cet formation politique...
Pour rappel :
Le 29 février 2012. La candidate Die Linke à la dernière Présidentielle en Allemagne a dit, "Nous soutenons Sarkozy, je le dis publiquement", déclare Beate Klarsfeld, 73 ans, lors d’une conférence de presse après l’annonce de sa candidature, toute symbolique, au nom du parti Die Linke. (son fils Arno Klarsfeld, est conseiller de M. Sarkozy) http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...
Le 18 Avril 2012. Coprésidente du parti Die Linke depuis 2010, Gesine Lötzsch était ouvertement contestée et considérée comme trop peu charismatique pour surmonter de très lourdes divisions internes. http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...
La gestion catastrophique du "Parti de Gauche" (Die Linke) a Berlin qui, lorsqu’il participa aux gouvernements régionaux de Mecklembourg-Poméranie occidentale et de Berlin, fut co-responsable des mesures répressives les plus graves prises contre des manifestants ces dernières années, lors du sommet du G8 à Heiligendamm en 2007 et cette année encore devant le Reichstag. Ce parti brade au privé des logements sociaux, des régies d’eau, il construit des centres de rétention pour renvoyer les réfugiés...
dans la région de Saarland dans laquelle Die Linke a toujours fait ses meilleurs scores, grâce au charisme et aux talents de rhétoricien d’Oskar Lafontaine les démission du parti sont en cascade.
. a Homburg trois des quatre élus parlementaire municipal ont quitté Die Linke pour rejoindre le "Groupe indépendant pour Hombourg" (FFH)
. a Friedrichsthal, les trois élus restant au conseil municipal - ils étaient six après le suffrage - ont quitté récemment le parti.
. a Sarrelouis, le candidat tête de liste et deux autres élus ont quitté le parti, pour rejoindre le "groupe des électeurs libres" (Freie Wählergemeinschaft)
. 20 groupes parlementaires locaux sur les 54 au niveau municipal et régional se sont disloqués.
Die Linke co-gouverne encore un Land, celui de Brandebourg, avec le SPD. Dans les faits, c’est une politique de gestion pro-capitaliste de la crise. Mais il ne semble pas qu’il pourrait y avoir d’autres expériences de ce genre à une autre échelle que celle des municipalités. Et très certainement, après les élections au Bundestag en 2013, il n’y aura plus d’alliance gouvernementale avec le SPD.
Ne pas oublier que dans Die Linke les thèmes comme la défense d’Israël, la dénonciation de Cuba, ou la commémoration du cinquantième anniversaire de la construction du mur de Berlin, en versant des larmes en même temps que la caste politique bourgeoise sont bel et bien présent...
Fondé en 2007, le parti Die Linke (La Gauche) est issu de la fusion du PDS/Linkspartei (Parti du Socialisme démocratique/Parti de Gauche) et du WASG (Alternative électorale travail et justice sociale). Le PDS/Linkspartei, enraciné surtout dans la partie orientale du pays – dans les Länder de la défunte RDA et à Berlin – était le descendant direct du SED (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands, Parti socialiste unifié d’Allemagne), au pouvoir en RDA. Il avait alors plus de 2 millions de membres. Après la chute du Mur et l’absorption de l’ex-RDA par la RFA en 1990, ce nombre tomba rapidement à 100.000 et même moins. L’Alternative électorale travail et justice sociale (Wahlalternative Arbeit und soziale Gerechtigkeit, WASG) était un parti politique allemand créé en 2005 par des militants sociaux-démocrates et des syndicalistes déçus par les politiques du gouvernement fédéral du chancelier Gerhard Schröder qu’ils jugeaient trop libérales.
En France la similitude et l’alliance avec Die Linke du Front de Gauche est surprenant, pas seulement parce que font part tous les deux du même parti européen, "Parti de la gauche européenne" avec comme président Pierre Laurent... et que Melenchon considère Die Linke comme une référence indiscutable, mais en particulier parce que les deux formation on dans leur culture politique et organisationnelle le poids en héritage de la social-démocratie, plutôt, étatiste et légitimiste, se méfient des mouvement des masse, pour fair juste un seul exemple, au moment des grand mouvement pour défendre les retraite, pendant que les travailleurs et les retraites manifeste, le FDG demande d’arrêté les gréve au bénéfice d’un ipotetique referendum qui n’a pas jamais été organise depuis...
Est que on doit penser que doit être le même sort, de Die Linke, qui attend le FDG ?
de : Roberto Ferrario
lundi 14 mai 2012 - 12h42
4 commentaires
La disparition de Die Linke de l’assemblée du Land de Schleswig-Holstein ne réalisant que 2,2 % des voix, est confirmé aussi dans le Land de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, avec ses 2.5 % de voix, cet nouvel échec dans le land le plus industriel et le plus peuplé des États-régions de la fédération allemand confirme le désastre politique de cet formation politique...
Pour rappel :
Le 29 février 2012. La candidate Die Linke à la dernière Présidentielle en Allemagne a dit, "Nous soutenons Sarkozy, je le dis publiquement", déclare Beate Klarsfeld, 73 ans, lors d’une conférence de presse après l’annonce de sa candidature, toute symbolique, au nom du parti Die Linke. (son fils Arno Klarsfeld, est conseiller de M. Sarkozy) http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...
Le 18 Avril 2012. Coprésidente du parti Die Linke depuis 2010, Gesine Lötzsch était ouvertement contestée et considérée comme trop peu charismatique pour surmonter de très lourdes divisions internes. http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...
La gestion catastrophique du "Parti de Gauche" (Die Linke) a Berlin qui, lorsqu’il participa aux gouvernements régionaux de Mecklembourg-Poméranie occidentale et de Berlin, fut co-responsable des mesures répressives les plus graves prises contre des manifestants ces dernières années, lors du sommet du G8 à Heiligendamm en 2007 et cette année encore devant le Reichstag. Ce parti brade au privé des logements sociaux, des régies d’eau, il construit des centres de rétention pour renvoyer les réfugiés...
dans la région de Saarland dans laquelle Die Linke a toujours fait ses meilleurs scores, grâce au charisme et aux talents de rhétoricien d’Oskar Lafontaine les démission du parti sont en cascade.
. a Homburg trois des quatre élus parlementaire municipal ont quitté Die Linke pour rejoindre le "Groupe indépendant pour Hombourg" (FFH)
. a Friedrichsthal, les trois élus restant au conseil municipal - ils étaient six après le suffrage - ont quitté récemment le parti.
. a Sarrelouis, le candidat tête de liste et deux autres élus ont quitté le parti, pour rejoindre le "groupe des électeurs libres" (Freie Wählergemeinschaft)
. 20 groupes parlementaires locaux sur les 54 au niveau municipal et régional se sont disloqués.
Die Linke co-gouverne encore un Land, celui de Brandebourg, avec le SPD. Dans les faits, c’est une politique de gestion pro-capitaliste de la crise. Mais il ne semble pas qu’il pourrait y avoir d’autres expériences de ce genre à une autre échelle que celle des municipalités. Et très certainement, après les élections au Bundestag en 2013, il n’y aura plus d’alliance gouvernementale avec le SPD.
Ne pas oublier que dans Die Linke les thèmes comme la défense d’Israël, la dénonciation de Cuba, ou la commémoration du cinquantième anniversaire de la construction du mur de Berlin, en versant des larmes en même temps que la caste politique bourgeoise sont bel et bien présent...
Fondé en 2007, le parti Die Linke (La Gauche) est issu de la fusion du PDS/Linkspartei (Parti du Socialisme démocratique/Parti de Gauche) et du WASG (Alternative électorale travail et justice sociale). Le PDS/Linkspartei, enraciné surtout dans la partie orientale du pays – dans les Länder de la défunte RDA et à Berlin – était le descendant direct du SED (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands, Parti socialiste unifié d’Allemagne), au pouvoir en RDA. Il avait alors plus de 2 millions de membres. Après la chute du Mur et l’absorption de l’ex-RDA par la RFA en 1990, ce nombre tomba rapidement à 100.000 et même moins. L’Alternative électorale travail et justice sociale (Wahlalternative Arbeit und soziale Gerechtigkeit, WASG) était un parti politique allemand créé en 2005 par des militants sociaux-démocrates et des syndicalistes déçus par les politiques du gouvernement fédéral du chancelier Gerhard Schröder qu’ils jugeaient trop libérales.
En France la similitude et l’alliance avec Die Linke du Front de Gauche est surprenant, pas seulement parce que font part tous les deux du même parti européen, "Parti de la gauche européenne" avec comme président Pierre Laurent... et que Melenchon considère Die Linke comme une référence indiscutable, mais en particulier parce que les deux formation on dans leur culture politique et organisationnelle le poids en héritage de la social-démocratie, plutôt, étatiste et légitimiste, se méfient des mouvement des masse, pour fair juste un seul exemple, au moment des grand mouvement pour défendre les retraite, pendant que les travailleurs et les retraites manifeste, le FDG demande d’arrêté les gréve au bénéfice d’un ipotetique referendum qui n’a pas jamais été organise depuis...
Est que on doit penser que doit être le même sort, de Die Linke, qui attend le FDG ?
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Débâcle du modèle du FdG
Deux Réponses à la question dans commentaires du site BC
Et par Guillot
TRES bonne question (même si j’entends déjà ceux qui disent que "il ne faut pas insulter l’avenir " que "seuls ceux qui ne font rien ne se trompent pas", ou que "comparaison n’est pas raison" blablablabla... oui sauf qu’il y a des réalités politiques et structurelles et l’un d’entre eux non desm oindres comme le pointe RF c’est le PARTI DE LA GAUCHE EUROPEENNE qui chapeaute tous ces partis "radicaux-socialistes" mais pas anticapitalistes et encore moins communistes, qui restent là pour garder la contestation sociale dans un certain cadre bien dirigé.... izquierda unida, SYRIZA etc et le projet que Refondation est en train de faire, hélas , en Italie , avec la Fédération de la Sinistra...)
Et bien sûr à cette TRES BONNE question qu i touche au fond politique même de toutes ces ramifications du PGE, on n’aura pas de réponse....
Et par Guillot
Interrogé sur les déboires de Die Linke sur France Inter ce matin, Mélenchon prend le large, sans avec elle. Selon lui :
1) Die linke reste encore trop dans le giron idéologique de la social démocratie,
2) Die Linke a eu le tord de devenir un parti, ce que n’est pas le front de gauche qui maintient une coordination souple de plusieurs courants préservant chacun leur identité propre, etc...
Mélenchon ne disait pas cela il y a encore 2 ans, tout fier de pouvoir déposer une gerbe avec les dirigeants de Die Linke sur la tombe de Rosa Luxemburg.
Ses appréciations à géométrie variable dépendent des résultats électoraux de Die Linke, puisqu’au moment où il était à Berlin, Die linke co-dirigeait cette ville avec le SPD. Or, à l’époque il n’avait pas moufté
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Plutôt que de lire des commentaires bienveillants concernant Die Linke comme l'habitude il vaut mieux écouter l'original
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Commentaire de Roberto Fereiro suite à la débâcle de Die Linke, modèle de Mélenchon,
(Mitterrand ne lui suffisait pas!)
inscrite dans son NININI aussi, et que nous annoncions depuis longtemps
(Mitterrand ne lui suffisait pas!)
inscrite dans son NININI aussi, et que nous annoncions depuis longtemps
Toutes les expériences "radical-socialiste" ont, historiquement parlant, été réabsorbées par la social-démocratie...
Pourquoi suivre la copie, bien mieux suivre l’original, le temps fait sont travail et on va découvrir peu a peu que la différence est minime entre "l’alter-capitalisme" du FDG et le "capitalisme a visage humaine" du PS une différence uniquement de langage, les deux ne contestent pas a la racine le concept de base du capitalisme qui est la concentration des richesses, l’exploitation rétribuée, la propriété privée et la domination impérialiste, le vote pour la guerre en Libye par le FDG au parlement européen, les declaration sur le maintien de la présence militaire française en Afrique et l’amélioration de l’arsenal nucléaire militaire français fait dernièrement par Melenchon en personne montre parfaitement le concept social-démocrate du projet de société propose par le FdG.
Dernière édition par Roseau le Mar 15 Mai - 1:39, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Business as usual in Mitterrolland...
Chronique annoncée de la lutte des places
Source:http://www.lcp.fr/actualites/politique/136424-legislatives-les-partenaires-de-gauche-s-accordent-sans-melenchon-qui-s-en-plaint
Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon s’est plaint lundi d’être exclu d’un accord entre le PCF, EELV et le PS dont les premiers contours ont été décidés dimanche après-midi, concernant notamment des circonscriptions où le Front national risque d’être fort.
"Un tel accord n’est possible que s’il concerne l’ensemble des forces impliquées", a écrit dans la nuit le PG dans un communiqué : "Or ce dimanche après-midi a eu une lieu une réunion dont le Parti de gauche a été exclu malgré nos demandes réitérées d’engager ces discussions de façon transparente et respectueuse de chacun".
Contacté par l’AFP, Eric Coquerel, chargé des élections au PG qui souhaite un "bouclier anti-droites" plus large avec un début de proportionnelle dans l’attribution des candidatures, a déploré le fait que cette réunion "ait attribué au PG des circonscriptions sans qu’on ait donné notre accord", "ce ne sont pas des façons de faire".
Pour lui, ces discussions "n’engagent pas le PG, donc pas le Front de gauche" (réunissant PG et PCF) qui n’a "pas à faire un accord au rabais".
Les discussions promettent d’être animées avec le PCF en fin de matinée lors de la coordination nationale hebdomadaire du FG.
David Cormand, chargé des élections à EELV, a confirmé à l’AFP cette réunion dimanche après-midi, tout en dénonçant "le jeu de posture" du PG dans cette affaire.
Selon lui, l’accord, qui pourrait être "finalisé" lundi, doit inclure le Front de gauche dans sa totalité. Ainsi deux circonscriptions gagnables, une dans le Jura et une autre dans le Rhône, ont été proposées au PG, ainsi que 4 ou 5 au PCF.
De son côté, EELV a notamment accepté de laisser au PCF la circonscription de Gardanne (Bouches-du-Rhône) où le Front national est haut et celles de Guingamp et de Bergerac (où il n’y a pas de risque FN). Trois endroits qui revenaient à des candidats écologistes dans le cadre de l’accord conclu avec le PS en novembre. En échange, le PCF devrait soutenir EELV à Aubagne.
M. Cormand s’est par ailleurs demandé "à quel jeu" jouait le PG dont le leader Jean-Luc Mélenchon "va combattre à Hénin-Beaumont (Marine Le Pen) alors qu’il n’y a pas de risque d’élimination de la gauche au second tour".
Le responsable EELV s’est dit "pas sûr que +le bruit et la fureur+ soit la solution durable pour contrer l’extrême droite", jugeant qu’il valait mieux "faire les choses dans la proximité
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Un bilan critique de la campagne présidentielle menée par Jean-Luc Mélenchon, François Mairey-Rouveloup
REMARQUES SUR LA CAMPAGNE DU FRONT DE GAUCHE
L’adage électoral bien connu, « au premier tour on choisit, au second on élimine », interdisait entre les deux tours tout commentaire susceptible de nuire à l’élimination de Sarkozy ; celle-ci aujourd’hui acquise, il est nécessaire de revenir sur les résultats du premier tour, ne serait-ce que pour préparer de la meilleure façon possible le troisième tour, le 10 juin prochain.
A l’issue du 1er tour, la candidate du Front National a recueilli 17,9 % et celui du Front de Gauche 11,1 %. C’est loin des illusions nourries à la veille des élections par les supporters du Front de Gauche qui, au vu de certains sondages (bidons ?), avaient imaginé la troisième place pour leur favori, voire pourquoi pas la seconde ( !?).
On a entendu des hurlements contre la vague « nauséabonde» du Front national. Il n’y a pas eu de vague FN : les 17,9 % de 2012 sont inférieurs aux 19,2 % obtenus par Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret en 2002.
Les erreurs de la campagne du Front de Gauche et, en particulier, de Jean-Luc Mélenchon ont été de mal axer leur campagne contre le FN. D’abord, première erreur, il n’y avait pas lieu de qualifier Marine Le Pen de « démente » ; d’abord elle n’est pas folle la guêpe. En l’injuriant stupidement, on injuriait aussi ses électeurs et électrices. Au demeurant si l’on voulait s’engager sur la piste glissante de la démence des candidats, un nom s’imposait à tous. Evoquer la folie pour désigner ses adversaire politiques est une faute politique : Hitler n’était pas fou.
L’erreur majeure du Front de Gauche a été, au lieu de pilonner sur la dénonciation archaïque du péché originel du fascisme du Front National, de laisser à celui-ci, le champ libre sur la dénonciation de l’Union Européenne, de l’euro et de la perméabilité des frontières, qu’il s’agisse des hommes, des marchandises ou de la spéculation financière.
De fait la gauche du NON au référendum de mai 2005 n’a pas osé faire clairement de l’élection présidentielle un référendum pour la sortie de l’Union Européenne. La gauche, quelle qu’elle soit, a déserté ce terrain.
Il est clair qu’avoir renoncé à ce devoir a permis au Front National d’être la seule voix audible pour dénoncer les méfaits de l’Europe, puisque le seul autre opposant, Nicolas Dupont-Aignan, moins vindicatif et peu médiatisé, a cependant recueilli à 10% près autant de voix que Marie-Georges Buffet en 2007.
Il est tout à fait clair que si le Front de Gauche avait eu le courage (et le sens politique) de dénoncer l’Europe, Jean-Luc Mélenchon aurait fait nettement plus de 11 % et Marine Le Pen nettement moins de 18 % et pourrait peser davantage sur le PS, dont une des premières déclaration du Président élu a été une ode à l’Europe.
Après les législatives, le 18 juin (drôle d’anniversaire !), la récréation électorale sera sifflée : on s’apercevra alors qu’au lieu d’avoir élu un Président de la République, on aura élu un simple gouverneur de la province France dépendant d’une Union Européenne dirigée dans le seul intérêt du remboursement de la dette aux banquiers sous la houlette de la BCE (Banque Centrale Européenne) à Francfort.
"canempechepasnicolas" fait sienne l'analyse de notre ami François MAIREY-ROUVELOUP.
Le "coup" de Jean-Luc MELENCHON à Hénin-Beaumont, son "duel" super-médiatisé avec Marine Le Pen permet au leader du Front de gauche d'évacuer la question essentielle pour notre peuple, celle de son enfermement au sein de la "forteresse Europe", comme on disait du temps de l'Occupation.
En "ignorant" ce problème majeur, qui conditionne le présent et le futur des Français, le Front de Gauche joue un jeu dangereux, préjudiciable au nécessaire développement des luttes politiques et sociales pour la libération nationale, inséparable de la libération sociale.
Quelques éléments de réflexion des communistes du réseau : « Faire vivre et renforcer le PCF » :
Hénin-Beaumont, pourquoi un tel risque ?
Jean-Luc Mélenchon est donc candidat dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais, face à Marine Le Pen. Sur ce site, on attendra bien sûr l’analyse que fera Hervé Poly, secrétaire fédéral du Pas-de-Calais, qui construisait depuis des mois la bataille militante contre le FN à Hénin-Beaumont...
La fédération du Pas-de-Calais a validé la proposition que faisait la direction nationale du PCF, ce qui a bien sûr surpris les nombreux communistes qui savent que cette fédération avait donné une large majorité aux votes d’opposition dans les congrès du parti et dans la consultation pour le candidat à la présidentielle.
Si les membres du conseil départemental du Pas-de-Calais ont certainement pesé tous les aspects de cette décision, ils devront aussi les expliquer à tous les communistes qui sont attentifs à leurs positions.
Car cette décision peut être interprétée au plan politique comme l’aveu d’une incapacité d’un candidat communiste à battre le FN ! Or, au contraire, on peut même penser que ce sont les mieux placés, tant la réussite de Marine Le Pen repose notamment sur son enracinement dans un vote ouvrier de refus de l’Union Européenne et de la concurrence généralisée qui apporte la désindustrialisation et la pauvreté.
Il est même sans doute dangereux de penser qu’on peut battre Marine Le Pen avec une bataille très médiatique, très « parisienne ». Au contraire, l’enracinement de Hervé Poly dans la circonscription, son travail militant de longue haleine (il évoquait il y a peu les 1000 personnes rencontrées au porte à porte) rendait plus difficile au FN de se présenter comme le représentant du peuple face au système. De ce point de vue, le risque existe que le parachutage de Mélenchon, l’emballement médiatique qu’il provoque, favorise un effet de rejet d’une candidature décidée à Paris, donnant des arguments au FN.
Les résultats du premier tour de la présidentielle ont d’ailleurs montré les limites de la candidature Mélenchon dans la région. Si sa campagne a porté ses fruits dans les centres des grandes villes, dans le Sud-Ouest, chez les enseignants, il n’a pas pu freiner l’érosion du vote communiste dans le monde ouvrier, et notamment dans le Nord-Pas-de-Calais. Le vote Front de Gauche de 2012 est très en dessous du vote PCF de 1995.
A Hénin-Beaumont même, les chiffres sont éclairants. Robert Hue avait atteint 15,5% en 1995, loin devant Jean-Luc Mélenchon qui reste en 2012 à 11,98%. Si on tient compte que LO est dans le même temps passé de 5,91% à 0,8%, le total de la "gauche de la gauche" chute avec le Front de Gauche de moitié, passant de 21,46% à 12,78% !
C’est donc bien une situation très différente de la moyenne nationale dans laquelle rien n’indiquait la pertinence de ce choix. A l’opposé, Jean-Luc Mélenchon pouvait sans doute passer devant le PS dans les circonscriptions où il déborde largement du vote communiste. Mais s’il y a un type de circonscription où la « dynamique Mélenchon » n’existe pas, c’est bien ici, dans cette terre ouvrière qui cherche comment dénoncer avec vigueur la construction européenne et l’Euro, ce que faisait le parti communiste jusqu’au référendum de Maastricht, et ce que ne peut faire Jean-Luc Mélenchon toujours les mains liées avec les promesses de l’Europe sociale !
Enfin, comment comprendre l’arrivée de Jean-Luc Mélenchon comme représentant des communistes du Pas-de-Calais dans le contexte des débats des communistes sur leur stratégie ? Du point de vue de tous ceux qui rêvent de transformer définitivement le Front de Gauche en force politique, digérant le PCF, c’est un pas de plus, dont la première conséquence sera de placer Jean-Luc Mélenchon comme porte-parole des députés Front de Gauche, donc comme porte-parole national des députés communistes.
Il est donc difficile de comprendre cette décision: :
- elle représente un risque pris par Jean-Luc Mélenchon, ce qui pourrait être à son honneur, sauf si en fait, il repose sur un accord avec le PS [1],
- elle représente un risque pour les communistes, dépossédés en quelque sorte de la bataille de terrain dans le classe ouvrière, bataille décisive pour eux dans l’effort de reconstruction du parti,
et surtout, elle est un risque pour la circonscription, sous le feu des médias au grand plaisir de Marine Le Pen qui pourra surfer sur la fracture sociale pour dénoncer les candidats du système politico-médiatique.
Il est vraiment nécessaire que la direction fédérale du Pas-de-Calais explique les raisons qui l’ont conduit à cette décision.
[1] Ce qui pour l’instant ne semble pas être le cas
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
La Grande Tambouille
Par le camarade Antoine (Montpellier) sur BC
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127831#forum479565
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127831#forum479565
Lendemains de présidentielle tourmentés pour le Front de Gauche. Loin des grandes déclarations enflammées sur la prise du pouvoir par le peuple et autres appels à la révolution citoyenne, les jeux d’appareils reprennent le dessus (voir article ci-dessous), si tant est qu’ils aient disparu du regroupement autour de Jean-Luc Mélenchon !
Les fragiles jeux d’équilibre interne masqués par la "dynamique" de la campagne réapparaissent au grand jour dans la préparation des législatives où le PCF rejoue sa partition propre dans des tête-à-tête avec le PS et EELV faisant passer à la trappe la logique unitaire censée animer, en interne, le Front de Gauche. Tout à sa volonté de sauver le maximum d’élus dans des tractations avec le PS et son allié écologiste, il jette aux orties les belles phrases sur la construction d’une nouvelle force de gauche respectueuse des espoirs populaires et dégagée des vieux schémas et combinaisons politiciennes.
Le tropisme des accords avec le PS reste très profondément ancré dans un appareil qui avait déjà sévi dans le même sens lors des dernières sénatoriales (Sénatoriales : l’avenir du groupe communiste en jeu) : Eric Coquerel, chargé des élections au PG, avait déjà déploré, à cette occasion, avoir été écarté par le PS (mais motus sur le PCF !) des négociations attribuant les candidatures d’unité...avec celui-ci, comme il déplore aujourd’hui avoir été tenu à l’écart des discussions pour les législatives à venir !
A méditer par ceux qui, à la Fase, à GU, à C et A et maintenant à Gauche Anticapitaliste, parient sur la dynamique populaire née de la présidentielle autour du Front de Gauche pour inaugurer un futur radieux pour les anticapitalistes dans cette coalition ! C’est un vieil appareil bien assis sur ses alliances locales avec le social-libéralisme qui vient rappeler incidemment que, si dynamique citoyenne des présidentielles il y a, elle joue avant tout pour lui !
Le NPA, par la voix de son candidat, Philippe Poutou, avait lancé un appel en direction du Front de Gauche, comme de toutes les forces à la gauche du PS, pour construire dès maintenant le rapport de force face à un gouvernement qui, Hollande l’a assez dit, cherchera à donner du sens à la rigueur en gardant le cap de la réduction de la dépense publique.
Le Front de Gauche n’a pas daigné répondre à cet appel qui, convenons-en, est très difficilement conciliable avec les négociations que sa principale composante mène avec les amis de Hollande en toute désunion avec les autres composantes ! Nous attendons avec impatience la réaction des anticapitalistes Clémentine Autain ou Christian Piquet à ces coups de canif au contrat de confiance signé la main sur le coeur
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
http://fr.news.yahoo.com/l%C3%A9gislatives-communistes-force-pg-m%C3%A9lenchon-difficult%C3%A9-165112833.html
Législatives : les communistes en force, le PG de Mélenchon en difficulté
Par Par Julie DUCOURAU | AFP – il y a 19 heures
Mail
CONTENUS ASSOCIÉS
Afficher la photo
Le PCF devrait réussir à tirer son épingle du jeu aux législatives grâce notamment à un accord avec le PS et EELV alors que son allié du Parti de gauche (PG), dont le leader Jean-Luc Mélenchon se lance face à Marine Le Pen, est plus en difficulté dans ce scrutin.
NEWS POLITIQUE
Officiellement président, Hollande se démarque aussitôt de Sarkozy
AFP - il y a 9 minutes
Jean-Marc Ayrault nommé Premier ministre
AFP - il y a 16 minutes
Jean-Marc Ayrault, 5 choses à savoir sur le nouveau Premier ministre
L'Express.fr - il y a 22 minutes
Le PCF devrait réussir à tirer son épingle du jeu aux législatives grâce notamment à un accord avec le PS et EELV alors que son allié du Parti de gauche (PG), dont le leader Jean-Luc Mélenchon se lance face à Marine Le Pen, est plus en difficulté dans ce scrutin.
Avec 19 députés sortants (16 PCF et apparentés élus sans l'aide du PS en 2007 + 3 du Parti de gauche), le Front de gauche espère un renforcement sensible de son groupe à l'Assemblée nationale au soir du 17 juin, imaginant jusqu'à une trentaine d'élus pour une "politique de changement à gauche", selon les mots du numéro un communiste Pierre Laurent.
Mais après une réunion dimanche entre les seuls communistes, socialistes et écologistes, l'ambiance au FG, qui présentera presque partout des candidats autonomes, a semblé se tendre. Eric Coquerel, chargé des élections au PG, a déploré être "exclu" de cette discussion qui "nous a attribué des circonscriptions sans qu'on n'ait donné notre accord", "ce ne sont pas des façons de faire".
En effet, le PCF devrait obtenir 4 ou 5 circonscriptions gagnables du PS et d'EELV, quand deux autres, une dans le Jura et une autre dans le Rhône, ont été proposées au PG en son absence.
Or ces dernières sont "très difficilement gagnables" avec notamment un dissident PS dans le Rhône, note Martine Billard, coprésidente du PG, qui aura du mal à se faire réélire à Paris. Parlant de "demandes pas farfelues", la députée, toujours disponible pour parler avec le PS, en souhaiterait une troisième "réellement gagnable" dans l'Essonne ou Montpellier pour le PG.
La signature d'un accord final PS-EELV-FG pourrait intervenir lundi en fin de journée, selon une bonne source au PCF.
Déjà engagé avec le PS depuis novembre, EELV a pour sa part accepté de laisser aux communistes la circonscription de Gardanne (Bouches-du-Rhône) où le Front national est haut et celles de Guingamp et Bergerac (où il n'y a pas de risque FN). En échange, le PCF devrait soutenir EELV à Aubagne.
Le rassemblement à gauche, "ça ne va pas sans situation douloureuse, y compris pour les écologistes" qui perdraient ainsi trois sièges potentiels, a reconnu Cécile Duflot.
Alors qu'on parle souvent d'une "OPA" du leader du FG sur un Parti communiste en déclin, "le PCF touche maintenant les dividendes de Mélenchon" et ses 11,1% de la présidentielle, juge un cadre écologiste.
En fait, "les communistes sont les plus malins" et "ils vont stabiliser leur groupe avec strictement des députés PCF", poursuit-il. Une conséquence de l'accord conclu l'an passé au sein du FG, laissant à M. Mélenchon la présidentielle et aux communistes la part belle aux législatives.
Car, selon certains analystes électoraux à gauche, le PG pourrait finir avec aucun député. "C'est peut-être l'objectif recherché par le PS", craint un "PGiste". "Ca va être difficile", reconnaît Mme Billard, parlant aussi d'Hénin-Beaumont où M. Mélenchon est parti défier Marine Le Pen sur cette circonscription socialiste.
Le PS y a investi Philippe Kemel, maire de Carvin : un "formidable candidat" qui "va gagner contre Marine Le Pen", a affirmé dimanche Martine Aubry qui ne veut pas "d'un match médiatique" mais d'un "élu de terrain".
David Cormand, chargé des élections à EELV, s'est, lui, demandé "à quel jeu" jouait le PG alors qu'il n'y a "pas de risque d'élimination de la gauche au second tour" là-bas. Le responsable écologiste s'est aussi dit "pas sûr que +le bruit et la fureur+ soit la solution durable pour contrer l'extrême droite", jugeant qu'il valait mieux "faire les choses dans la proximité".
Législatives : les communistes en force, le PG de Mélenchon en difficulté
Par Par Julie DUCOURAU | AFP – il y a 19 heures
CONTENUS ASSOCIÉS
Afficher la photo
Le PCF devrait réussir à tirer son épingle du jeu aux législatives grâce notamment à un accord avec le PS et EELV alors que son allié du Parti de gauche (PG), dont le leader Jean-Luc Mélenchon se lance face à Marine Le Pen, est plus en difficulté dans ce scrutin.
NEWS POLITIQUE
Officiellement président, Hollande se démarque aussitôt de Sarkozy
AFP - il y a 9 minutes
Jean-Marc Ayrault nommé Premier ministre
AFP - il y a 16 minutes
Jean-Marc Ayrault, 5 choses à savoir sur le nouveau Premier ministre
L'Express.fr - il y a 22 minutes
Le PCF devrait réussir à tirer son épingle du jeu aux législatives grâce notamment à un accord avec le PS et EELV alors que son allié du Parti de gauche (PG), dont le leader Jean-Luc Mélenchon se lance face à Marine Le Pen, est plus en difficulté dans ce scrutin.
Avec 19 députés sortants (16 PCF et apparentés élus sans l'aide du PS en 2007 + 3 du Parti de gauche), le Front de gauche espère un renforcement sensible de son groupe à l'Assemblée nationale au soir du 17 juin, imaginant jusqu'à une trentaine d'élus pour une "politique de changement à gauche", selon les mots du numéro un communiste Pierre Laurent.
Mais après une réunion dimanche entre les seuls communistes, socialistes et écologistes, l'ambiance au FG, qui présentera presque partout des candidats autonomes, a semblé se tendre. Eric Coquerel, chargé des élections au PG, a déploré être "exclu" de cette discussion qui "nous a attribué des circonscriptions sans qu'on n'ait donné notre accord", "ce ne sont pas des façons de faire".
En effet, le PCF devrait obtenir 4 ou 5 circonscriptions gagnables du PS et d'EELV, quand deux autres, une dans le Jura et une autre dans le Rhône, ont été proposées au PG en son absence.
Or ces dernières sont "très difficilement gagnables" avec notamment un dissident PS dans le Rhône, note Martine Billard, coprésidente du PG, qui aura du mal à se faire réélire à Paris. Parlant de "demandes pas farfelues", la députée, toujours disponible pour parler avec le PS, en souhaiterait une troisième "réellement gagnable" dans l'Essonne ou Montpellier pour le PG.
La signature d'un accord final PS-EELV-FG pourrait intervenir lundi en fin de journée, selon une bonne source au PCF.
Déjà engagé avec le PS depuis novembre, EELV a pour sa part accepté de laisser aux communistes la circonscription de Gardanne (Bouches-du-Rhône) où le Front national est haut et celles de Guingamp et Bergerac (où il n'y a pas de risque FN). En échange, le PCF devrait soutenir EELV à Aubagne.
Le rassemblement à gauche, "ça ne va pas sans situation douloureuse, y compris pour les écologistes" qui perdraient ainsi trois sièges potentiels, a reconnu Cécile Duflot.
Alors qu'on parle souvent d'une "OPA" du leader du FG sur un Parti communiste en déclin, "le PCF touche maintenant les dividendes de Mélenchon" et ses 11,1% de la présidentielle, juge un cadre écologiste.
En fait, "les communistes sont les plus malins" et "ils vont stabiliser leur groupe avec strictement des députés PCF", poursuit-il. Une conséquence de l'accord conclu l'an passé au sein du FG, laissant à M. Mélenchon la présidentielle et aux communistes la part belle aux législatives.
Car, selon certains analystes électoraux à gauche, le PG pourrait finir avec aucun député. "C'est peut-être l'objectif recherché par le PS", craint un "PGiste". "Ca va être difficile", reconnaît Mme Billard, parlant aussi d'Hénin-Beaumont où M. Mélenchon est parti défier Marine Le Pen sur cette circonscription socialiste.
Le PS y a investi Philippe Kemel, maire de Carvin : un "formidable candidat" qui "va gagner contre Marine Le Pen", a affirmé dimanche Martine Aubry qui ne veut pas "d'un match médiatique" mais d'un "élu de terrain".
David Cormand, chargé des élections à EELV, s'est, lui, demandé "à quel jeu" jouait le PG alors qu'il n'y a "pas de risque d'élimination de la gauche au second tour" là-bas. Le responsable écologiste s'est aussi dit "pas sûr que +le bruit et la fureur+ soit la solution durable pour contrer l'extrême droite", jugeant qu'il valait mieux "faire les choses dans la proximité".
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:
Le NPA, par la voix de son candidat, Philippe Poutou, avait lancé un appel en direction du Front de Gauche, comme de toutes les forces à la gauche du PS, pour construire dès maintenant le rapport de force face à un gouvernement qui, Hollande l’a assez dit, cherchera à donner du sens à la rigueur en gardant le cap de la réduction de la dépense publique.
Le Front de Gauche n’a pas daigné répondre à cet appel qui, convenons-en, est très difficilement conciliable avec les négociations que sa principale composante mène avec les amis de Hollande en toute désunion avec les autres composantes ! Nous attendons avec impatience la réaction des anticapitalistes Clémentine Autain ou Christian Piquet à ces coups de canif au contrat de confiance signé la main sur le coeur
Seldjouk sors de ce corps !
Proposer l'unité uniquement dans le but de dénoncer la belle fable répétée dans les maternelles gauchistes.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Dans Libé Toulouse, ambiance...
>
>
Toulouse où le Front de Gauche vole déjà en éclat
> LÉGISLATIVES. «Cette affiche n'est qu'un photo-montage, s'étrangle le leader toulousain du Parti de Gauche, Jean-Christophe Sellin. Jamais Jean-Luc Mélenchon n'a posé au côté de la communiste membre du PCF, Monique Durrieu.»
> Scène de ménage au Front de Gauche. PCF et Parti de Gauche qui l'ont constitué se disputent le beau résultat que leur candidat commun à la présidentielle a obtenu à Toulouse
> Les assiettes ont volé bas dès hier jeudi 10 mai au soir au siège toulousain du PCF à Basso Cambo.
> Il revenait, selon Sellin, au Parti de Gauche de disputer la quatrième circonscription de la ville à la sortante PS Martine Martinel. Ses “amis” du PCF n'en voudraient rien savoir et y auraient imposé une des leurs, adjointe aux question de Santé de la mairie de Toulouse.
> Les chances de ravir la circonscription à Martine Martinel ne seraient que «très faibles», poursuit Sellin. A partir au casse-pipe, juge-t-il encore, autant vaiait-il jouer la carte de «l'élargissement et de la recomposition». Et ainsi, y présenter Myriam Martin, toulousaine ex-porte-parole nationale du NPA ralliée à Mélenchon.
> Niet! retentissant. Les communistes entendent encore mener la barque qui revendiquent les cinq circonscriptions de la ville. «Ce ne sont pourtant pas eux qui ont décroché les 16% de Mélenchon à Toulouse, plaide le Parti de Gauche: «leur candidate Marie-George Buffet n'a obtenu que 1,68 % des suffrages en 2007».
> Pour bien faire, le Parti de Gauche dénonce sans douceur le «manque d'intelligence politique» de ses partenaires de jeu électoral. Une petite dernière pour la route: «la moitié du Front de Gauche dont le Parti de Gauche ne reconnait pas la candidature de Monique Durrieu», indique un communiqué. Ce qui peut se lire comme une menace de ne pas voter pour elle...
> Le Front de Gauche à Toulouse ou l'invention d'une nouvelle extrême-gauche plurielle vraiment très purielle.
> GLv.
>
>
Toulouse où le Front de Gauche vole déjà en éclat
> LÉGISLATIVES. «Cette affiche n'est qu'un photo-montage, s'étrangle le leader toulousain du Parti de Gauche, Jean-Christophe Sellin. Jamais Jean-Luc Mélenchon n'a posé au côté de la communiste membre du PCF, Monique Durrieu.»
> Scène de ménage au Front de Gauche. PCF et Parti de Gauche qui l'ont constitué se disputent le beau résultat que leur candidat commun à la présidentielle a obtenu à Toulouse
> Les assiettes ont volé bas dès hier jeudi 10 mai au soir au siège toulousain du PCF à Basso Cambo.
> Il revenait, selon Sellin, au Parti de Gauche de disputer la quatrième circonscription de la ville à la sortante PS Martine Martinel. Ses “amis” du PCF n'en voudraient rien savoir et y auraient imposé une des leurs, adjointe aux question de Santé de la mairie de Toulouse.
> Les chances de ravir la circonscription à Martine Martinel ne seraient que «très faibles», poursuit Sellin. A partir au casse-pipe, juge-t-il encore, autant vaiait-il jouer la carte de «l'élargissement et de la recomposition». Et ainsi, y présenter Myriam Martin, toulousaine ex-porte-parole nationale du NPA ralliée à Mélenchon.
> Niet! retentissant. Les communistes entendent encore mener la barque qui revendiquent les cinq circonscriptions de la ville. «Ce ne sont pourtant pas eux qui ont décroché les 16% de Mélenchon à Toulouse, plaide le Parti de Gauche: «leur candidate Marie-George Buffet n'a obtenu que 1,68 % des suffrages en 2007».
> Pour bien faire, le Parti de Gauche dénonce sans douceur le «manque d'intelligence politique» de ses partenaires de jeu électoral. Une petite dernière pour la route: «la moitié du Front de Gauche dont le Parti de Gauche ne reconnait pas la candidature de Monique Durrieu», indique un communiqué. Ce qui peut se lire comme une menace de ne pas voter pour elle...
> Le Front de Gauche à Toulouse ou l'invention d'une nouvelle extrême-gauche plurielle vraiment très purielle.
> GLv.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Front de Gauche
a propos d'affiche, celle des législatives dans mon coin. sur fond blanc "libertée, égalité, F.....de G........
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
d'ailleurs dans la même zone, contre monique durrieu ce sera une militante de la GA/NPA sous financement du npa ... et la campagne sera mené par un comité où il y a de nombreux camarades se revendiquant de la GA ...
Comme quoi ...
Le PCF31 est un des plus sectaires avec de vieux bagages staliniens, ne parlons même pas de son organisation de jeunesse les JC dont certains de leurs dirigeants sur toulouse ne trouvent aucun probleme aux goulags, et ont des pratiques pendant et hors des luttes complètement staliniennes (intimidation contre les militant-e-s du NPA, violences physiques etc ...)
Comme quoi ...
Le PCF31 est un des plus sectaires avec de vieux bagages staliniens, ne parlons même pas de son organisation de jeunesse les JC dont certains de leurs dirigeants sur toulouse ne trouvent aucun probleme aux goulags, et ont des pratiques pendant et hors des luttes complètement staliniennes (intimidation contre les militant-e-s du NPA, violences physiques etc ...)
iztok- Messages : 241
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 36
Localisation : toulouse
Page 29 sur 40 • 1 ... 16 ... 28, 29, 30 ... 34 ... 40
Sujets similaires
» Front de Gauche
» Front de Gauche
» Front de Gauche
» Parti Communiste Français
» Cannabis Social Club
» Front de Gauche
» Front de Gauche
» Parti Communiste Français
» Cannabis Social Club
Page 29 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum