La Gauche Anticapitaliste
+47
irneh09218
Prado
Puygriou
stef
Richard Heiville
Toussaint
Sparta
ForceRouge
Bernard Quellmalz
YuHua
Kautsky
Rougevert
Duzgun
Babel
Gayraud de Mazars
Babalu
dug et klin
Barnabé
Egor la combine
Themechant
Benoit Malon
cundo
tomaz
alexi
gérard menvussa
marceau
fée clochette
chejuanito
élie
sylvestre
Marco Pagot
nico37
Vals
Achille
Eugene Duhring
iztok
le petit scarabée
GGrun
nelum
panchoa
Roseau
Eleanor
Jonhy
verié2
yannalan
tristana
Copas
51 participants
Page 28 sur 38
Page 28 sur 38 • 1 ... 15 ... 27, 28, 29 ... 33 ... 38
Re: La Gauche Anticapitaliste
Mais dans la crise en cours, ils y reviendront, quand les affrontements leur démontreront
l'utilité d'un parti révo.
Cela nous démontre déjà qu'on ne peut pas faire confiance, pour se défendre et être offensif, à des gens dont le seul soucis est de faire la nique à ceux qu'ils perçoivent comme des concurrents, à grands coups d'amendements, de "dissociations" pour montrer qu'ils sont plus "revo" qu'une autre "chapelle".
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Olivier sur France Inter ce matin
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=404955
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Richard Heiville a écrit:Ce sera pareil: les militants du FdG décrouvriont dans la lutte, face à l'Etat,
que la "révolution par les urnes" est un supercherie des bureaucrates,
Parce que tu crois que parmi ceux de la GA qui rejoignent le FdG on est beaucoup à en douter?
Non seulement les dirigeants de la GA en rentrant dans le FdG
se mettent au service de la "révolution par les urnes"
et du sabotage du mouvement social,
mais Eric Coquerel, dans sa lettre du 6 Juillet, proposant fusion à la GA,
pour torpiller le 3ème pôle (le grenouillage interne du FdG...),
après nombreux échanges, acte accord sur ce point:
'Il nous paraît évident que nous partageons aujourd’hui la même approche stratégique, la référence à la révolution citoyenne,..."
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
mais Eric Coquerel, dans sa lettre du 6 Juillet, proposant fusion à la GA,
pour torpiller le 3ème pôle (le grenouillage interne du FdG...),
après nombreux échanges, acte accord sur ce point
Il dit ce qu'il veut cet homme, il est libre mais sa parole n'engage que lui-même.
Par ailleurs, moi je ne sais pas ce que c'est une "révolution citoyenne". 1789 était une révolution citoyenne?
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: La Gauche Anticapitaliste
Richard Heiville a écrit:mais Eric Coquerel, dans sa lettre du 6 Juillet, proposant fusion à la GA,
pour torpiller le 3ème pôle (le grenouillage interne du FdG...),
après nombreux échanges, acte accord sur ce point
Il dit ce qu'il veut cet homme, il est libre mais sa parole n'engage que lui-même.
Par ailleurs, moi je ne sais pas ce que c'est une "révolution citoyenne". 1789 était une révolution citoyenne?
1. Justement non, c'est un lettre officielle et publique de Coquerel, au nom du PG,
en tant que chargé numero un du racollage, à titre de SN aux relations unitaires.
Voici la communication:
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25795
2. Coquerel, tout le FdG, comme la GA et tout le monde ici sait que la "révolution citoyenne"
c'est la "révolution par les urnes".
La GA n'a pas démenti qu'il y ait convergence sur ce point très important,
qui fixe justement la frontière entre les militants révolutionnaires et les dirigeants sinécuristes
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
La GA n'a pas démenti qu'il y ait convergence sur ce point très important,
A chaque fois que quelqu'un dit quelque chose, il faut se positionner voire démentir?
Moi, je ne sais pas, pas plus que je ne sais ce qu'est une "révolution sociale".Coquerel, tout le FdG, comme la GA et tout le monde ici sait que la "révolution citoyenne"
Révolution citoyenne, révolution par les citoyens c'est la seule chose que je comprenne avec certitude.
Quant à savoir si c'est à coups de canon, comme en juillet 1789, ou à coups de bulletins de vote, l'expression ne contient pas de précisions
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: La Gauche Anticapitaliste
Ce n'est ni n'împorte qui, ni n'importe quoi...
C'est le coeur du débat: stratégie révolutionnaire ou "crétinisme parlementaire".
Mais quand la GA s'élevera contre la chimère absolue de "révolution par les urnes",
ce sera gentil de nous prévenir.
Sauf que comme toutes les vieilles barques de sauvetage à la dérive de ce type,
(j'en ai vu sur plusieurs mers qu'on pourrait en faire une flotille),
elle aura disparu avant.
C'est le coeur du débat: stratégie révolutionnaire ou "crétinisme parlementaire".
Mais quand la GA s'élevera contre la chimère absolue de "révolution par les urnes",
ce sera gentil de nous prévenir.
Sauf que comme toutes les vieilles barques de sauvetage à la dérive de ce type,
(j'en ai vu sur plusieurs mers qu'on pourrait en faire une flotille),
elle aura disparu avant.
Dernière édition par Roseau le Mar 10 Juil - 13:14, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Roseau a écrit:
La GA n'a pas démenti qu'il y ait convergence sur ce point très important,
qui fixe justement la frontière entre les militants révolutionnaires et les dirigeants sinécuristes
Il faudrait déjà que la GA se réunisse avant de répondre à la proposition du PG, qui n'est peut-être pas si mauvaise. Etant donné que le "pôle rouge (pâle) et vert" risque de ne jamais voir le jour (sauf sous la forme d'un syndicat défendant les intérêts des petits groupes du FdG lors des municipales) et que la GA craint comme la peste la marginalisation, elle pourrait bien de toute manière se retrouver dans le PG un jour ou l'autre. Alors pourquoi ne pas y aller tout de suite en profitant des conditions avantageuses de la période des soldes ?
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
La scission de la GA vue de l'angleterre
http://tendancecoatesy.wordpress.com/2012/07/09/nouveau-parti-anticapitaliste-gauche-anticapitaliste-leaves/
"Le crétin parlementaire de gauche"
"Le crétin parlementaire de gauche"
Andrew Coates- Messages : 15
Date d'inscription : 19/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
sur politis a propos du départ de la GA. extrait de l'article panchoa
Nouvelle ère pour la Gauche anticapitaliste
Une bonne poignée de minutes plus tard, à quelques stations de métro de là, dans un café du 20e arrondissement, les quatre nouveaux porte-parole de la GA, entrée comme huitième composante du Front de gauche, font les présentations. En sweat-shirt bleu, Ingrid Hayes estime à 700 le nombre de militants du NPA ayant décidé de rejoindre le Front de gauche. « Le Front de gauche doit être plus qu’un cartel [de partis], juge Myriam Martin. Le but est d’élargir et transformer le Front de gauche, on est au début d’un processus ». Qui n’exclut pas de faire alliance avec les autres « petits » (Fase, Gauche unitaire...) du mouvement pour faire de la GA la troisième force, après le Parti de gauche et le PCF.
avec des votes par procurations ,semble til à la pelle, surprenant NON, il en est quoi des chiffres ?? panchoa
Nouvelle ère pour la Gauche anticapitaliste
Une bonne poignée de minutes plus tard, à quelques stations de métro de là, dans un café du 20e arrondissement, les quatre nouveaux porte-parole de la GA, entrée comme huitième composante du Front de gauche, font les présentations. En sweat-shirt bleu, Ingrid Hayes estime à 700 le nombre de militants du NPA ayant décidé de rejoindre le Front de gauche. « Le Front de gauche doit être plus qu’un cartel [de partis], juge Myriam Martin. Le but est d’élargir et transformer le Front de gauche, on est au début d’un processus ». Qui n’exclut pas de faire alliance avec les autres « petits » (Fase, Gauche unitaire...) du mouvement pour faire de la GA la troisième force, après le Parti de gauche et le PCF.
avec des votes par procurations ,semble til à la pelle, surprenant NON, il en est quoi des chiffres ?? panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Les comités de la Fase, souvent issus des comités unitaires antilibéraux, qui gardent un mauvais souvenir de l'attitude de la LCR lors de la préparation de la présidentielle 2007, apprécieront cette volonté d'hégémonie affichée à leur égard dans cet article. Politis cherche-t-il à brouiller la GA avec les autres "petits" ?panchoa a écrit:sur politis a propos du départ de la GA. extrait de l'article panchoa
Nouvelle ère pour la Gauche anticapitaliste
(...) Qui n’exclut pas de faire alliance avec les autres « petits » (Fase, Gauche unitaire...) du mouvement pour faire de la GA la troisième force , après le Parti de gauche et lePCF.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: La Gauche Anticapitaliste
Par Copas dans BC
Bien la GA faute d’unir, divise, les faits sont têtus.
Mais il s’agit de comprendre ce que ce groupuscule a d’original.
Sur la façon, elle a révolutionné le paysage de l’extrême gauche en écrivant noir sur blanc dans un de ses premiers textes que la démocratie était une option et que TOUS les moyens, du dedans et du dehors, sont bons pour faire triompher une orientation...
Il y a donc là une nouveauté indéniable, au delà du choix de rejoindre un front réformiste au moment où celui-ci appelle à ne pas bouger face au gouvernement réactionnaire au moment où les travailleurs subissent de terribles attaques.
Auparavant nous avions vu bien des partis et courants produire des actes condamnables dans les relations entre courants, contre des militants, etc, mais tout en proclamant faire l’inverse.
Là nous avons un courant qui a a annoncé clairement que tous les moyens étaient possibles contre des camarades, les autres courants, et que la démocratie d’un parti était une option qu’il n’est pas nécessaire de respecter, surtout dans un des partis les plus démocratiques qui aient exister en France.
Effectivement, personne n’a été déçu de la vigueur de l’application de ces consignes révolutionnaires à gauche, inconnues depuis très longtemps, pour s’abstraire et s’alléger de toute morale politique.
Ce courant a donc une étrange marque de fabrique, de départ, qui va au delà des problèmes traditionnels de ralliement au réformisme qui n’ont rien de bien original en soi et qui se respectent. Ce ne sont pas les premiers, ce ne sont pas les derniers.
Parler d’unité et d’ouverture dans la bouche de militants de la GA, dans ce cas là, est tout à fait étrange et surréaliste.
Au delà de ce naufrage moral d’un courant , les premières déclarations de la GA FdGéïsée ne sont pas fameuses.
Les travailleurs sont priés par la GA de mettre leurs mobilisations au service d’une alternative politique ,etc (cqfd le FdG) , ce qui est une inversion inouïe et une rupture profonde avec le meilleur d’une tradition à gauche qui pense que l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes.
Ce désir de caporalisation des travailleurs engagés dans des batailles extrêmement difficiles au profit d’une option électorale quand il n’y a plus d’élections est assez impressionante.
Ah, tout n’est pas simple car ils appellent comme bien d’autres (et à commencer par le NPA) à lutter contre l’austérité mais la fuite par rapport aux combats du réel et l’attitude vis à vis du gouvernement réactionnaire sont bien là également une autre image de ce courant.
Donc on reprend :
- Abandon des principes démocratiques
- Proclamation que tous les moyens sont bons pour faire triompher une orientation (non pas contre la bourgeoisie mais contre ses propres camarades)
- Désir écrit de courber le mouvement social, de la mettre au service de l’ascension de partis, rompant fondamentalement avec la tradition d’émancipation d’une partie de la gauche (et du marxisme).
- Ne pas s’inscrire en opposition d’un gouvernement réactionnaire et en même temps ne pas partir des résistances concrètes terribles du moment pour proposer soutien et une orientation de résistance.
etc
Déclaration GA du 4 juillet: Nous voulons unir ce qui aujourd’hui est divisé, nous le faisons sur la base de ce que l’histoire du mouvement ouvrier revolutionnaire nous a légué, entre autre, la defense du front unique ouvrier...
Bien la GA faute d’unir, divise, les faits sont têtus.
Mais il s’agit de comprendre ce que ce groupuscule a d’original.
Sur la façon, elle a révolutionné le paysage de l’extrême gauche en écrivant noir sur blanc dans un de ses premiers textes que la démocratie était une option et que TOUS les moyens, du dedans et du dehors, sont bons pour faire triompher une orientation...
Il y a donc là une nouveauté indéniable, au delà du choix de rejoindre un front réformiste au moment où celui-ci appelle à ne pas bouger face au gouvernement réactionnaire au moment où les travailleurs subissent de terribles attaques.
Auparavant nous avions vu bien des partis et courants produire des actes condamnables dans les relations entre courants, contre des militants, etc, mais tout en proclamant faire l’inverse.
Là nous avons un courant qui a a annoncé clairement que tous les moyens étaient possibles contre des camarades, les autres courants, et que la démocratie d’un parti était une option qu’il n’est pas nécessaire de respecter, surtout dans un des partis les plus démocratiques qui aient exister en France.
Effectivement, personne n’a été déçu de la vigueur de l’application de ces consignes révolutionnaires à gauche, inconnues depuis très longtemps, pour s’abstraire et s’alléger de toute morale politique.
Ce courant a donc une étrange marque de fabrique, de départ, qui va au delà des problèmes traditionnels de ralliement au réformisme qui n’ont rien de bien original en soi et qui se respectent. Ce ne sont pas les premiers, ce ne sont pas les derniers.
Parler d’unité et d’ouverture dans la bouche de militants de la GA, dans ce cas là, est tout à fait étrange et surréaliste.
Au delà de ce naufrage moral d’un courant , les premières déclarations de la GA FdGéïsée ne sont pas fameuses.
Les travailleurs sont priés par la GA de mettre leurs mobilisations au service d’une alternative politique ,etc (cqfd le FdG) , ce qui est une inversion inouïe et une rupture profonde avec le meilleur d’une tradition à gauche qui pense que l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes.
Ce désir de caporalisation des travailleurs engagés dans des batailles extrêmement difficiles au profit d’une option électorale quand il n’y a plus d’élections est assez impressionante.
Ah, tout n’est pas simple car ils appellent comme bien d’autres (et à commencer par le NPA) à lutter contre l’austérité mais la fuite par rapport aux combats du réel et l’attitude vis à vis du gouvernement réactionnaire sont bien là également une autre image de ce courant.
Donc on reprend :
- Abandon des principes démocratiques
- Proclamation que tous les moyens sont bons pour faire triompher une orientation (non pas contre la bourgeoisie mais contre ses propres camarades)
- Désir écrit de courber le mouvement social, de la mettre au service de l’ascension de partis, rompant fondamentalement avec la tradition d’émancipation d’une partie de la gauche (et du marxisme).
- Ne pas s’inscrire en opposition d’un gouvernement réactionnaire et en même temps ne pas partir des résistances concrètes terribles du moment pour proposer soutien et une orientation de résistance.
etc
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
moi je ne sais pas ce que c'est une "révolution citoyenne"
C'est amusant de rentrer dans un front qui revendique comme objectif stratégique une notion qu'on ne comprend pas.
C'est encore plus divertissant de quitter des gens qui disent des choses que la classe ouvrière ne comprend pas comme grève générale ou révolution pour en rejoindre d'autres qui disent des chosesque soi-même on ne comprend pas comme révolution citoyenne...
En tout cas, il y une chose claire. Au niveau du concept les années de Gauche Unie puis Plurielle ont mis en avant la notion de citoyen. Qui a pour avantage de se référer à la nation, et de gommer les références aux appartenances de classe, avec tout ce que cela revêt d'importance... Cohérent avec la notion de Gauche et de Droite, qui sont des notions bourgeoises républicaines. Vous allez travailler désormais à cela aussi, faire encore reculer la conscience de classe dans le mouvement ouvrier.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
C'est clair.Toussaint a écrit: Au niveau du concept les années de Gauche Unie puis Plurielle ont mis en avant la notion de citoyen. Qui a pour avantage de se référer à la nation, et de gommer les références aux appartenances de classe, avec tout ce que cela revêt d'importance... Cohérent avec la notion de Gauche et de Droite, qui sont des notions bourgeoises républicaines. Vous allez travailler désormais à cela aussi, faire encore reculer la conscience de classe dans le mouvement ouvrier.
Pour les politiciens bourgeois qui dirigent le FdG,
le marché politique est segmenté non en classes, mais en marché de gauche et droite.
La réalité, c'est une classe ouvrière, au sens de prolétaire, donc de travailleurs,
plus nombreuse que jamais : 93% de salariés, dont 97% gagnent moins de 3200 €,
selon les données fournies par Filoche, dans cet analyse déjà recommandée par Sylvestre,
bref et remarquable, extrêmement important pour tout MR:
http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article2601
Que les autres restent avec leurs citoyens, haillons tricolores, braillements de "sang impur"
et Bastilles en carton pâte.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Du Gaz Anesthésiant dans le Frein de Gauche vu bellaciao
10 juillet 2012 - 09h37 - Posté par La Louve - 82.***.180.**
Cette déclaration a au moins le mérite de l’honnêteté...Et clarifie les choses.
Tant mieux.
Par ailleurs, il me semble évident que POUR CELLES ET CEUX QUI VEULENT CONSTITUER UNE ALTERNATIVE DANS UN SYSTÈME POLITIQUE BOURGEOIS, le FdG est une "alternative" en effet, une alternative pour la bourgeoisie , parmi d’autres "alternatives" (par ex. le FN).
Mais à l’évidence pour l’instant cette alternative est celle qui a le "vent en poupe" à "la gauche de la gauche" il est donc logique que ceux qui s’y reconnaissent et croient à l’histoire pour enfants qu’est SYRIZA se précipitent ventre à terre dans cette "alternative".
Au demeurant, je ne crois pas que la question soit que cette branche serait majoritairement composée de petits-bourgeois.
C’est le drame de ce pays, les militants politiques sont dans leur immense majorité des petits bourgeois (ou des prolétaires embourgeoisés appelez ça comme vous voulez). Même LO est composée pour une bonne partie partie de petits-bourgeois.
Mais PB ça veut tout dire et rien dire. De quoi parle t on ? D’une position d’une sous-couche dans les classes ? D’une position politique ? D’un élément sociologique ?....Ça peut être tout ça...Et on peut être petit bourgeois à l’égard du prolétariat (la PB traditionnelle ie globalement qui n’a que sa force de travail pour vivre ou qui n’a qu’un très petit capital qui ne lui permettra jamais d’avoir plus de 1 ou 2 salariés, MAIS qui a décidé non pas de la vendre à un patron mais de se l’auto exploiter, cf. commerçant, libéraux artisans, ou de la vendre à l’Etat, fonctionnaires de catégorie supérieure..) et prendre politiquement le parti de la révolution et du prolétariat...
La seule chose qui compte vraiment c’est de savoir quel est le parti pris par rapport aux politiques de classes dans ces groupes PB. Quelle est la position politique adoptée. Pourquoi faire ?
Au FdG selon les désirs de son leader massimo, le but politique de la PB, c’est assez clair.... Après avoir écouté ce discours (qui n’a pas été popularisé hein c’est le moins qu’on puisse dire) on comprend très bien qu’il faut "entretenir le parc ouvrier et employés" pour que les ATM et cadres puissent continuer à avoir un cheptel à exploiter pour le compte de la bourgeoisie.
Donc qu’ils puissent continuer à bien vivre, à consommer etc. Le projet politique du FdG, c’est pas dur, la meilleure comparaison à faire, c’est SIM CITY.
En cela dès l’origine même le FdG a tjs été un parti qui roule pour le compte de la bourgeoisie parce qu’il n’a jamais remis l’organisation ni la division du travail en cause... Au contraire i lest entré dans la lutte pour ne pas perdre SES acquis. Et SES acquis (ceux de la PB inféodée au capitalisme) selon lui impliquent nécessairement de garder l’ordre des choses actuels, donc de lutter contre le libéralisme, c’est logique.
Ecoutez, voyez :
https://www.dailymotion.com/video/xo...
Personnellement je trouve ça toujours très bien et très positif pour l’avenir que les futurs contre-révolutionnaires de demain se mettent ensemble en "tas" distincts ; on sait où ils sont logés, et c’est quand même plus pratique pour la suite.
L’Unitarisme organisationnel c’est la soupe aux gogos.
Bon vent !
LL
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
NPA et FdG : Pourquoi je ne signe pas la Tribune des « ex » LCR/GA de Médiapart ?
Catherine SAMARY
Sollicitée, comme ancienne membre de la direction de la LCR, j’ai refusé de signer cette Tribune dès avant la CN des 7 et 8 juillet – mais a fortiori après...
Avant même la CN, Michael Lowy et moi (qui sommes aussi des « ex » LCR de longue date ) avons écrit dans une contribution (reproduite ci-après) pour les débats préparant la CN des 7-8 juillet du NPA : « nous ne pensons pas qu’une démarche pour une entrée constructive dans le FdG et de regroupement des anti-capitalistes, justifie de quitter le NPA -surtout dans les prochains mois, sans élections... Nous voulons quant à nous mener le débat du congrès – à l’automne – pour discuter des causes de la crise du NPA, de ses atouts et carences comme de celles des expériences alternatives, de leur faiblesse dans les quartiers populaires et face au FN. Nous sommes pour un pluralisme d’appartenances « en transition » combattant les sectarismes quand aucun cadre n’est pleinement satisfaisant ».
Mais, je ne signe pas cette Tribune également pour certains aspects de ce qu’elle dit et ne dit pas., et en fonction du bilan de la CN.
D’une part, ce texte porte des jugements de court terme et superficiel, mettant trop l’accent sur des résultats électoraux dans un contexte spécifique, aussi bien concernant la gauche radicale que le FdG, marqué par l’ampleur du vote utile, des difficultés des luttes sociales et en particulier européennes. Il y aurait beaucoup à réfléchir sur l’importance des abstentions dans la jeunesse et les quartiers populaires aux législatives – une fois écarté Sarkozy. Elles témoignent du fait que, pas mieux que la gauche radicale, le FdG n’a capté ces populations de façon attractive et militante. La façon de combattre le FN est également un enjeu majeur à débattre, concernant toutes les composantes de la gauche de la Gauche, sans exception – GA incluse.
Or, une ligne de fait émerge de la Tribune avec deux facettes articulées : « hors du FdG, point de salut » et « les jeux sont faits – la bataille est perdue dans le NPA ». Les deux sont discutables et se synthétisent par une formulation : la bataille pour l’entrée au FdG ayant été perdue à la CN (en guise d’analyse...) « comme on pouvait s’y attendre », on quitte le NPA...
Le glissement est clair : l’accord sur l’entrée dans le FdG est devenu le discriminant essentiel des analyses politiques et du jugement porté sur le NPA.
Ceci serait convaincant si le FdG était (déjà) le front social et politique que l’on souhaite qu’il devienne... L’attitude face à Syriza en Grèce serait déjà un peu plus crédible, mais là encore on est face à des périodes trop courtes et des critères trop limitatifs pour des bilans convaincants.
Le téléscopage entre ce que l’on veut et ce qui est (concernant le FdG) s’est produit lors de la campagne de JLM – poussant quelques dirigeants et signataires de cette Tribune à faire le saut : l’appel à voter JLM contre le candidat Poutou du NPA – au risque d’affaiblir considérablement la crédibilité de la bataille sérieusement menée au sein du NPA par d’autres membres de la GA, sans respecter des choix collectifs. L’Histoire nous mordait la nuque... Le Front de gauche était déjà Syriza, si ce n’est mieux. Il fallait « prendre ses responsabilités » ?
Mais si la campagne de JLM a ouvert des fenêtres importantes à gauche du PS, et si même, la faiblesse des résultats électoraux du FdG élargit une certaine potentialité de positionnement indépendant du PS – et un intérêt pour l’entrée de la GA – on est loin de voir encore le FdG impulser les luttes et l’auto-organisation sans avoir peur de déborder le PS... Des contradictions existent qui peuvent permettre de peser sur l’abstentionnisme du PCF et le bureaucratisme de ses élus... Mais on est loin des transformations démocratiques et militantes qu’il faut encore tester.
Je partage tout à fait l’idée de la GA qu’il ne faut pas rester commentateur extérieur – et suis donc pour l’insertion offensive de la GA dans le FdG – mais il n’est pas démontré que les défiances et le scepticisme envers le FdG relèvent seulement du sectarisme organique, et que l’idée qu’on peut davantage faire bouger le FdG de l’extérieur que de l’intérieur soit totalement dénuée de sens.
C’est le deuxième volet contestable de la Tribune – le bilan du NPA.
Il n’était pas démontré avant la CN que le sectarisme dominait désormais et de façon irréversible.
L’émergence de la plate-forme F impulsée par OB [Olivier Besancenot] a fait plaisir à une partie de la GA la percevant comme un possible tournant – quand elle inquiétait une autre (parlant de manœuvre et de poudre aux yeux visant à diviser seulement la GA...). Il est certain que les positionnements au sein de la F étaient eux-mêmes hétérogènes, plus « tacticiens » pour les unEs que pour les autres. Mais le problème n’était pas d’attendre un changement de jugement sur le FdG au point d’être d’accord pour y entrer... Le point politique important était la capacité à ouvrir les yeux sur l’évolution du FdG, l’impact et les qualités de la campagne de JLM, les contradictions internes ouvertes, et l’importance des positionnements nouveaux face au PS... Le scepticisme reste légitime pour la suite. L’important n’est pas là : il est dans l’acceptation d’une démarche politique qui teste les évolutions et tente de modifier les rapports de force de façon unitaire et politique... C’est cette démarche qu’ouvre la plateforme F – et c’est important.
Les votes et interventions de la CN ont plutôt confirmé que les tentatives des courants E, H et I de réaliser un vote « anti GA » (anti-front avec le FdG) majoritaire – et donc de remettre en cause l’orientation de la plate forme F, ont échoué – cette dernière se légitimant en outre par un vote majoritaire.
Le climat de la CN a plutôt confirmé à mes yeux qu’on n’était pas loin de pouvoir justifier une autonomisation de la GA dans une logique d’expérimentation de sa ligne (évidemment refusée) et non pas de scission – avec bilan d’ici quelques mois pour faire avancer et apaiser les débats.
Mais avec, entre temps, 1°) des débats de fond à mener sur le bilan du NPA et de sa crise - loin de l’aveuglement supposé ; 2°) une ligne majoritaire du NPA (incarnée par la plateforme F impulsée par OB) de « front avec le FdG ».
En tout état de cause celle-ci devrait être appliquée et impliquer toute la gauche de la Gauche sociale, associative et politique y inclus le FdG, dans des collectifs unitaires de campagne pour l’audit de la Dette et contre le pacte d’austérité européen – prolongeant le « non de gauche » des collectifs unitaires de 2005, contre le non de droite du FN. Car l’enjeu principal au NPA, en-deçà de l’entrée au FdG, était de savoir si une démarche unitaire pouvait être menée et tentée avec le FdG – quels que soient les pronostics des uns et des autres sur l’évolution de celui-ci à plus long terme : le test devait être l’action politique menée en commun, accompagnée de débats stratégiques, et non pas l’étiquetage figé et le révolutionnarisme arrogant qui fait la chasse aux réformistes dans le NPA depuis sa formation.
Il n’y a pas de certitude. Ni sur l’avenir du FdG, ni sur celui du NPA et l’issue des débats de congrès – ni sur le contour de la formation politique à faire émerger pour rendre efficaces les anti-capitalistes...
L’ex-LCR et le NPA ont incorporé des richesses et expériences, mais beaucoup de débats mal menés et d’échecs sur tous les enjeux – anciens et nouveaux. Mais l’essentiel des débats analytiques et programmatiques nécessaires est devant nous, à mener bien au-delà et en-deçà de l’enjeu du FdG : il faudra des mises à plat sur réformes et révolutions, sur les questions de l’éco-socialisme du XXIè siècle, sur les atouts comme les incertitudes et les faiblesses de la situation actuelle et des problèmes stratégiques redoutables et nouveaux qu’elle soulève (du national au planétaire en passant par l’Europe) ; il faudra un retour sur les expériences accumulées par tous ceux et celles qui n’acceptent pas l’ordre existant comme horizon incontournable, et proviennent de diverses traditions politiques. Cela concerne encore tout le NPA et les diverses composantes qui se situent dans la gauche de la Gauche, dans ou hors le FdG...
Mais il est très abusif de prétendre incarner (s’approprier) la richesse et les traditions de la LCR à partir du discriminant que serait l’entrée dans le FdG, dans les conditions actuelles.
Camaradement...
Catherine Samary, 09/07/2012
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
De Syriza au Front de gauche et au NPA – en défense d’une logique « transitoire »...
Texte de débat pour la CN du NPA des 7 et 8 juillet 2012
Syriza a ouvert une bataille politique historique dans/contre cette UE en crise. Son rejet radical du Mémorandum de l’UE, en défense de droits sociaux pour tous les peuples européens – au risque d’être éjecté de l’UE – impose que des plans « indiscutables » devront être révisés. Mais il faut d’autres Syriza pour atteindre une cible européenne à la fois contre les pouvoirs du système bancaire européen et le dumping social et fiscal, pour des plans sociaux et écologiques et contre les réponses nationalistes xénophobes.
Syriza incorpore des expériences nouvelles et anciennes articulant mobilisations extra-parlementaires et progression considérable d’un front dont les élus proviennent des luttes populaires et pourront en retour les amplifier -jusqu’aux victoires et futures assemblées constituantes légalisant de nouveaux droits....
Le NPA et toute la gauche radicale devraient y être attentifs et nouer des dialogues et actions communes partout en Europe.
Certes les fronts politiques où cohabitent et agissent ensemble des formations politiques de cultures diverses réformistes ou radicales peuvent être précaires : l’opposition commune aux politiques dominantes, ne donne pas des réponses stratégiques faciles ; la conscience des enjeux est évolutive – et c’est pourquoi les frontières entre réformistes et révolutionnaires ne sont pas pré-établies. L’efficacité de tels fronts dépendra de leur capacité à stimuler l’auto-organisation des populations sur des objectifs concrets en conflits avec les institutions et critères dominants : le rapport de force gagné dans des victoires partielles permet d’aller de l’avant.
Telle est l’orientation politique que le NPA devrait défendre en direction voire au sein même du FdG, tout en gardant son autonomie, si celui s’ouvre en affirmant son indépendance envers le PS. Nous partageons la conviction de la GA qu’il faut s’efforcer de construire un pole Rouge et Vert et de transformer le FdG en un large front social et politique impulsant des résistances au social libéralisme au racisme et à la xénophobie. La porte est étroite entre révolutionnarisme impuissant et glissement vers un soutien peu critique du PS, mais la campagne contre les plans d’austérité européens devrait être un creuset pour un front d’action et de débats impliquant toute la gauche de la Gauche – dont le NPA et le FdG.
Nous ne pensons pas qu’une démarche pour une entrée constructive dans le FdG et de regroupement des anti-capitalistes, justifie de quitter le NPA -surtout dans les prochains mois, sans élections... Nous voulons quant à nous mener le débat du congrès – à l’automne – pour discuter des causes de la crise du NPA, de ses atouts et carences comme de celles des expériences alternatives, de leur faiblesse dans les quartiers populaires et face au FN. Nous sommes pour un pluralisme d’appartenances « en transition » combattant les sectarismes quand aucun cadre n’est pleinement satisfaisant.
Michael Löwy NPA Paris 11è
Catherine Samary NPA Paris 18è
publié sur http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25799
Catherine SAMARY
Sollicitée, comme ancienne membre de la direction de la LCR, j’ai refusé de signer cette Tribune dès avant la CN des 7 et 8 juillet – mais a fortiori après...
Avant même la CN, Michael Lowy et moi (qui sommes aussi des « ex » LCR de longue date ) avons écrit dans une contribution (reproduite ci-après) pour les débats préparant la CN des 7-8 juillet du NPA : « nous ne pensons pas qu’une démarche pour une entrée constructive dans le FdG et de regroupement des anti-capitalistes, justifie de quitter le NPA -surtout dans les prochains mois, sans élections... Nous voulons quant à nous mener le débat du congrès – à l’automne – pour discuter des causes de la crise du NPA, de ses atouts et carences comme de celles des expériences alternatives, de leur faiblesse dans les quartiers populaires et face au FN. Nous sommes pour un pluralisme d’appartenances « en transition » combattant les sectarismes quand aucun cadre n’est pleinement satisfaisant ».
Mais, je ne signe pas cette Tribune également pour certains aspects de ce qu’elle dit et ne dit pas., et en fonction du bilan de la CN.
D’une part, ce texte porte des jugements de court terme et superficiel, mettant trop l’accent sur des résultats électoraux dans un contexte spécifique, aussi bien concernant la gauche radicale que le FdG, marqué par l’ampleur du vote utile, des difficultés des luttes sociales et en particulier européennes. Il y aurait beaucoup à réfléchir sur l’importance des abstentions dans la jeunesse et les quartiers populaires aux législatives – une fois écarté Sarkozy. Elles témoignent du fait que, pas mieux que la gauche radicale, le FdG n’a capté ces populations de façon attractive et militante. La façon de combattre le FN est également un enjeu majeur à débattre, concernant toutes les composantes de la gauche de la Gauche, sans exception – GA incluse.
Or, une ligne de fait émerge de la Tribune avec deux facettes articulées : « hors du FdG, point de salut » et « les jeux sont faits – la bataille est perdue dans le NPA ». Les deux sont discutables et se synthétisent par une formulation : la bataille pour l’entrée au FdG ayant été perdue à la CN (en guise d’analyse...) « comme on pouvait s’y attendre », on quitte le NPA...
Le glissement est clair : l’accord sur l’entrée dans le FdG est devenu le discriminant essentiel des analyses politiques et du jugement porté sur le NPA.
Ceci serait convaincant si le FdG était (déjà) le front social et politique que l’on souhaite qu’il devienne... L’attitude face à Syriza en Grèce serait déjà un peu plus crédible, mais là encore on est face à des périodes trop courtes et des critères trop limitatifs pour des bilans convaincants.
Le téléscopage entre ce que l’on veut et ce qui est (concernant le FdG) s’est produit lors de la campagne de JLM – poussant quelques dirigeants et signataires de cette Tribune à faire le saut : l’appel à voter JLM contre le candidat Poutou du NPA – au risque d’affaiblir considérablement la crédibilité de la bataille sérieusement menée au sein du NPA par d’autres membres de la GA, sans respecter des choix collectifs. L’Histoire nous mordait la nuque... Le Front de gauche était déjà Syriza, si ce n’est mieux. Il fallait « prendre ses responsabilités » ?
Mais si la campagne de JLM a ouvert des fenêtres importantes à gauche du PS, et si même, la faiblesse des résultats électoraux du FdG élargit une certaine potentialité de positionnement indépendant du PS – et un intérêt pour l’entrée de la GA – on est loin de voir encore le FdG impulser les luttes et l’auto-organisation sans avoir peur de déborder le PS... Des contradictions existent qui peuvent permettre de peser sur l’abstentionnisme du PCF et le bureaucratisme de ses élus... Mais on est loin des transformations démocratiques et militantes qu’il faut encore tester.
Je partage tout à fait l’idée de la GA qu’il ne faut pas rester commentateur extérieur – et suis donc pour l’insertion offensive de la GA dans le FdG – mais il n’est pas démontré que les défiances et le scepticisme envers le FdG relèvent seulement du sectarisme organique, et que l’idée qu’on peut davantage faire bouger le FdG de l’extérieur que de l’intérieur soit totalement dénuée de sens.
C’est le deuxième volet contestable de la Tribune – le bilan du NPA.
Il n’était pas démontré avant la CN que le sectarisme dominait désormais et de façon irréversible.
L’émergence de la plate-forme F impulsée par OB [Olivier Besancenot] a fait plaisir à une partie de la GA la percevant comme un possible tournant – quand elle inquiétait une autre (parlant de manœuvre et de poudre aux yeux visant à diviser seulement la GA...). Il est certain que les positionnements au sein de la F étaient eux-mêmes hétérogènes, plus « tacticiens » pour les unEs que pour les autres. Mais le problème n’était pas d’attendre un changement de jugement sur le FdG au point d’être d’accord pour y entrer... Le point politique important était la capacité à ouvrir les yeux sur l’évolution du FdG, l’impact et les qualités de la campagne de JLM, les contradictions internes ouvertes, et l’importance des positionnements nouveaux face au PS... Le scepticisme reste légitime pour la suite. L’important n’est pas là : il est dans l’acceptation d’une démarche politique qui teste les évolutions et tente de modifier les rapports de force de façon unitaire et politique... C’est cette démarche qu’ouvre la plateforme F – et c’est important.
Les votes et interventions de la CN ont plutôt confirmé que les tentatives des courants E, H et I de réaliser un vote « anti GA » (anti-front avec le FdG) majoritaire – et donc de remettre en cause l’orientation de la plate forme F, ont échoué – cette dernière se légitimant en outre par un vote majoritaire.
Le climat de la CN a plutôt confirmé à mes yeux qu’on n’était pas loin de pouvoir justifier une autonomisation de la GA dans une logique d’expérimentation de sa ligne (évidemment refusée) et non pas de scission – avec bilan d’ici quelques mois pour faire avancer et apaiser les débats.
Mais avec, entre temps, 1°) des débats de fond à mener sur le bilan du NPA et de sa crise - loin de l’aveuglement supposé ; 2°) une ligne majoritaire du NPA (incarnée par la plateforme F impulsée par OB) de « front avec le FdG ».
En tout état de cause celle-ci devrait être appliquée et impliquer toute la gauche de la Gauche sociale, associative et politique y inclus le FdG, dans des collectifs unitaires de campagne pour l’audit de la Dette et contre le pacte d’austérité européen – prolongeant le « non de gauche » des collectifs unitaires de 2005, contre le non de droite du FN. Car l’enjeu principal au NPA, en-deçà de l’entrée au FdG, était de savoir si une démarche unitaire pouvait être menée et tentée avec le FdG – quels que soient les pronostics des uns et des autres sur l’évolution de celui-ci à plus long terme : le test devait être l’action politique menée en commun, accompagnée de débats stratégiques, et non pas l’étiquetage figé et le révolutionnarisme arrogant qui fait la chasse aux réformistes dans le NPA depuis sa formation.
Il n’y a pas de certitude. Ni sur l’avenir du FdG, ni sur celui du NPA et l’issue des débats de congrès – ni sur le contour de la formation politique à faire émerger pour rendre efficaces les anti-capitalistes...
L’ex-LCR et le NPA ont incorporé des richesses et expériences, mais beaucoup de débats mal menés et d’échecs sur tous les enjeux – anciens et nouveaux. Mais l’essentiel des débats analytiques et programmatiques nécessaires est devant nous, à mener bien au-delà et en-deçà de l’enjeu du FdG : il faudra des mises à plat sur réformes et révolutions, sur les questions de l’éco-socialisme du XXIè siècle, sur les atouts comme les incertitudes et les faiblesses de la situation actuelle et des problèmes stratégiques redoutables et nouveaux qu’elle soulève (du national au planétaire en passant par l’Europe) ; il faudra un retour sur les expériences accumulées par tous ceux et celles qui n’acceptent pas l’ordre existant comme horizon incontournable, et proviennent de diverses traditions politiques. Cela concerne encore tout le NPA et les diverses composantes qui se situent dans la gauche de la Gauche, dans ou hors le FdG...
Mais il est très abusif de prétendre incarner (s’approprier) la richesse et les traditions de la LCR à partir du discriminant que serait l’entrée dans le FdG, dans les conditions actuelles.
Camaradement...
Catherine Samary, 09/07/2012
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
De Syriza au Front de gauche et au NPA – en défense d’une logique « transitoire »...
Texte de débat pour la CN du NPA des 7 et 8 juillet 2012
Syriza a ouvert une bataille politique historique dans/contre cette UE en crise. Son rejet radical du Mémorandum de l’UE, en défense de droits sociaux pour tous les peuples européens – au risque d’être éjecté de l’UE – impose que des plans « indiscutables » devront être révisés. Mais il faut d’autres Syriza pour atteindre une cible européenne à la fois contre les pouvoirs du système bancaire européen et le dumping social et fiscal, pour des plans sociaux et écologiques et contre les réponses nationalistes xénophobes.
Syriza incorpore des expériences nouvelles et anciennes articulant mobilisations extra-parlementaires et progression considérable d’un front dont les élus proviennent des luttes populaires et pourront en retour les amplifier -jusqu’aux victoires et futures assemblées constituantes légalisant de nouveaux droits....
Le NPA et toute la gauche radicale devraient y être attentifs et nouer des dialogues et actions communes partout en Europe.
Certes les fronts politiques où cohabitent et agissent ensemble des formations politiques de cultures diverses réformistes ou radicales peuvent être précaires : l’opposition commune aux politiques dominantes, ne donne pas des réponses stratégiques faciles ; la conscience des enjeux est évolutive – et c’est pourquoi les frontières entre réformistes et révolutionnaires ne sont pas pré-établies. L’efficacité de tels fronts dépendra de leur capacité à stimuler l’auto-organisation des populations sur des objectifs concrets en conflits avec les institutions et critères dominants : le rapport de force gagné dans des victoires partielles permet d’aller de l’avant.
Telle est l’orientation politique que le NPA devrait défendre en direction voire au sein même du FdG, tout en gardant son autonomie, si celui s’ouvre en affirmant son indépendance envers le PS. Nous partageons la conviction de la GA qu’il faut s’efforcer de construire un pole Rouge et Vert et de transformer le FdG en un large front social et politique impulsant des résistances au social libéralisme au racisme et à la xénophobie. La porte est étroite entre révolutionnarisme impuissant et glissement vers un soutien peu critique du PS, mais la campagne contre les plans d’austérité européens devrait être un creuset pour un front d’action et de débats impliquant toute la gauche de la Gauche – dont le NPA et le FdG.
Nous ne pensons pas qu’une démarche pour une entrée constructive dans le FdG et de regroupement des anti-capitalistes, justifie de quitter le NPA -surtout dans les prochains mois, sans élections... Nous voulons quant à nous mener le débat du congrès – à l’automne – pour discuter des causes de la crise du NPA, de ses atouts et carences comme de celles des expériences alternatives, de leur faiblesse dans les quartiers populaires et face au FN. Nous sommes pour un pluralisme d’appartenances « en transition » combattant les sectarismes quand aucun cadre n’est pleinement satisfaisant.
Michael Löwy NPA Paris 11è
Catherine Samary NPA Paris 18è
publié sur http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25799
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: La Gauche Anticapitaliste
Dire qu'un "Révolutionnaire" est de gauche n'a aucun sens dans l'absolu.
Faudrait que vous commenciez à vous y faire...
Faudrait que vous commenciez à vous y faire...
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
Re: La Gauche Anticapitaliste
Prado a écrit:NPA et FdG : Pourquoi je ne signe pas la Tribune des « ex » LCR/GA de Médiapart ?
Catherine SAMARY
Sollicitée, comme ancienne membre de la direction de la LCR, j’ai refusé de signer cette Tribune dès avant la CN des 7 et 8 juillet – mais a fortiori après...
Avant même la CN, Michael Lowy et moi (qui sommes aussi des « ex » LCR de longue date ) avons écrit dans une contribution (reproduite ci-après) pour les débats préparant la CN des 7-8 juillet du NPA : « nous ne pensons pas qu’une démarche pour une entrée constructive dans le FdG et de regroupement des anti-capitalistes, justifie de quitter le NPA -surtout dans les prochains mois, sans élections... Nous voulons quant à nous mener le débat du congrès – à l’automne – pour discuter des causes de la crise du NPA, de ses atouts et carences comme de celles des expériences alternatives, de leur faiblesse dans les quartiers populaires et face au FN. Nous sommes pour un pluralisme d’appartenances « en transition » combattant les sectarismes quand aucun cadre n’est pleinement satisfaisant ».
Mais, je ne signe pas cette Tribune également pour certains aspects de ce qu’elle dit et ne dit pas., et en fonction du bilan de la CN.
D’une part, ce texte porte des jugements de court terme et superficiel, mettant trop l’accent sur des résultats électoraux dans un contexte spécifique, aussi bien concernant la gauche radicale que le FdG, marqué par l’ampleur du vote utile, des difficultés des luttes sociales et en particulier européennes. Il y aurait beaucoup à réfléchir sur l’importance des abstentions dans la jeunesse et les quartiers populaires aux législatives – une fois écarté Sarkozy. Elles témoignent du fait que, pas mieux que la gauche radicale, le FdG n’a capté ces populations de façon attractive et militante. La façon de combattre le FN est également un enjeu majeur à débattre, concernant toutes les composantes de la gauche de la Gauche, sans exception – GA incluse.
Or, une ligne de fait émerge de la Tribune avec deux facettes articulées : « hors du FdG, point de salut » et « les jeux sont faits – la bataille est perdue dans le NPA ». Les deux sont discutables et se synthétisent par une formulation : la bataille pour l’entrée au FdG ayant été perdue à la CN (en guise d’analyse...) « comme on pouvait s’y attendre », on quitte le NPA...
Le glissement est clair : l’accord sur l’entrée dans le FdG est devenu le discriminant essentiel des analyses politiques et du jugement porté sur le NPA.
Ceci serait convaincant si le FdG était (déjà) le front social et politique que l’on souhaite qu’il devienne... L’attitude face à Syriza en Grèce serait déjà un peu plus crédible, mais là encore on est face à des périodes trop courtes et des critères trop limitatifs pour des bilans convaincants.
Le téléscopage entre ce que l’on veut et ce qui est (concernant le FdG) s’est produit lors de la campagne de JLM – poussant quelques dirigeants et signataires de cette Tribune à faire le saut : l’appel à voter JLM contre le candidat Poutou du NPA – au risque d’affaiblir considérablement la crédibilité de la bataille sérieusement menée au sein du NPA par d’autres membres de la GA, sans respecter des choix collectifs. L’Histoire nous mordait la nuque... Le Front de gauche était déjà Syriza, si ce n’est mieux. Il fallait « prendre ses responsabilités » ?
Mais si la campagne de JLM a ouvert des fenêtres importantes à gauche du PS, et si même, la faiblesse des résultats électoraux du FdG élargit une certaine potentialité de positionnement indépendant du PS – et un intérêt pour l’entrée de la GA – on est loin de voir encore le FdG impulser les luttes et l’auto-organisation sans avoir peur de déborder le PS... Des contradictions existent qui peuvent permettre de peser sur l’abstentionnisme du PCF et le bureaucratisme de ses élus... Mais on est loin des transformations démocratiques et militantes qu’il faut encore tester.
Je partage tout à fait l’idée de la GA qu’il ne faut pas rester commentateur extérieur – et suis donc pour l’insertion offensive de la GA dans le FdG – mais il n’est pas démontré que les défiances et le scepticisme envers le FdG relèvent seulement du sectarisme organique, et que l’idée qu’on peut davantage faire bouger le FdG de l’extérieur que de l’intérieur soit totalement dénuée de sens.
C’est le deuxième volet contestable de la Tribune – le bilan du NPA.
Il n’était pas démontré avant la CN que le sectarisme dominait désormais et de façon irréversible.
L’émergence de la plate-forme F impulsée par OB [Olivier Besancenot] a fait plaisir à une partie de la GA la percevant comme un possible tournant – quand elle inquiétait une autre (parlant de manœuvre et de poudre aux yeux visant à diviser seulement la GA...). Il est certain que les positionnements au sein de la F étaient eux-mêmes hétérogènes, plus « tacticiens » pour les unEs que pour les autres. Mais le problème n’était pas d’attendre un changement de jugement sur le FdG au point d’être d’accord pour y entrer... Le point politique important était la capacité à ouvrir les yeux sur l’évolution du FdG, l’impact et les qualités de la campagne de JLM, les contradictions internes ouvertes, et l’importance des positionnements nouveaux face au PS... Le scepticisme reste légitime pour la suite. L’important n’est pas là : il est dans l’acceptation d’une démarche politique qui teste les évolutions et tente de modifier les rapports de force de façon unitaire et politique... C’est cette démarche qu’ouvre la plateforme F – et c’est important.
Les votes et interventions de la CN ont plutôt confirmé que les tentatives des courants E, H et I de réaliser un vote « anti GA » (anti-front avec le FdG) majoritaire – et donc de remettre en cause l’orientation de la plate forme F, ont échoué – cette dernière se légitimant en outre par un vote majoritaire.
Le climat de la CN a plutôt confirmé à mes yeux qu’on n’était pas loin de pouvoir justifier une autonomisation de la GA dans une logique d’expérimentation de sa ligne (évidemment refusée) et non pas de scission – avec bilan d’ici quelques mois pour faire avancer et apaiser les débats.
Mais avec, entre temps, 1°) des débats de fond à mener sur le bilan du NPA et de sa crise - loin de l’aveuglement supposé ; 2°) une ligne majoritaire du NPA (incarnée par la plateforme F impulsée par OB) de « front avec le FdG ».
En tout état de cause celle-ci devrait être appliquée et impliquer toute la gauche de la Gauche sociale, associative et politique y inclus le FdG, dans des collectifs unitaires de campagne pour l’audit de la Dette et contre le pacte d’austérité européen – prolongeant le « non de gauche » des collectifs unitaires de 2005, contre le non de droite du FN. Car l’enjeu principal au NPA, en-deçà de l’entrée au FdG, était de savoir si une démarche unitaire pouvait être menée et tentée avec le FdG – quels que soient les pronostics des uns et des autres sur l’évolution de celui-ci à plus long terme : le test devait être l’action politique menée en commun, accompagnée de débats stratégiques, et non pas l’étiquetage figé et le révolutionnarisme arrogant qui fait la chasse aux réformistes dans le NPA depuis sa formation.
Il n’y a pas de certitude. Ni sur l’avenir du FdG, ni sur celui du NPA et l’issue des débats de congrès – ni sur le contour de la formation politique à faire émerger pour rendre efficaces les anti-capitalistes...
L’ex-LCR et le NPA ont incorporé des richesses et expériences, mais beaucoup de débats mal menés et d’échecs sur tous les enjeux – anciens et nouveaux. Mais l’essentiel des débats analytiques et programmatiques nécessaires est devant nous, à mener bien au-delà et en-deçà de l’enjeu du FdG : il faudra des mises à plat sur réformes et révolutions, sur les questions de l’éco-socialisme du XXIè siècle, sur les atouts comme les incertitudes et les faiblesses de la situation actuelle et des problèmes stratégiques redoutables et nouveaux qu’elle soulève (du national au planétaire en passant par l’Europe) ; il faudra un retour sur les expériences accumulées par tous ceux et celles qui n’acceptent pas l’ordre existant comme horizon incontournable, et proviennent de diverses traditions politiques. Cela concerne encore tout le NPA et les diverses composantes qui se situent dans la gauche de la Gauche, dans ou hors le FdG...
Mais il est très abusif de prétendre incarner (s’approprier) la richesse et les traditions de la LCR à partir du discriminant que serait l’entrée dans le FdG, dans les conditions actuelles.
Camaradement...
Catherine Samary, 09/07/2012
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
De Syriza au Front de gauche et au NPA – en défense d’une logique « transitoire »...
Texte de débat pour la CN du NPA des 7 et 8 juillet 2012
Syriza a ouvert une bataille politique historique dans/contre cette UE en crise. Son rejet radical du Mémorandum de l’UE, en défense de droits sociaux pour tous les peuples européens – au risque d’être éjecté de l’UE – impose que des plans « indiscutables » devront être révisés. Mais il faut d’autres Syriza pour atteindre une cible européenne à la fois contre les pouvoirs du système bancaire européen et le dumping social et fiscal, pour des plans sociaux et écologiques et contre les réponses nationalistes xénophobes.
Syriza incorpore des expériences nouvelles et anciennes articulant mobilisations extra-parlementaires et progression considérable d’un front dont les élus proviennent des luttes populaires et pourront en retour les amplifier -jusqu’aux victoires et futures assemblées constituantes légalisant de nouveaux droits....
Le NPA et toute la gauche radicale devraient y être attentifs et nouer des dialogues et actions communes partout en Europe.
Certes les fronts politiques où cohabitent et agissent ensemble des formations politiques de cultures diverses réformistes ou radicales peuvent être précaires : l’opposition commune aux politiques dominantes, ne donne pas des réponses stratégiques faciles ; la conscience des enjeux est évolutive – et c’est pourquoi les frontières entre réformistes et révolutionnaires ne sont pas pré-établies. L’efficacité de tels fronts dépendra de leur capacité à stimuler l’auto-organisation des populations sur des objectifs concrets en conflits avec les institutions et critères dominants : le rapport de force gagné dans des victoires partielles permet d’aller de l’avant.
Telle est l’orientation politique que le NPA devrait défendre en direction voire au sein même du FdG, tout en gardant son autonomie, si celui s’ouvre en affirmant son indépendance envers le PS. Nous partageons la conviction de la GA qu’il faut s’efforcer de construire un pole Rouge et Vert et de transformer le FdG en un large front social et politique impulsant des résistances au social libéralisme au racisme et à la xénophobie. La porte est étroite entre révolutionnarisme impuissant et glissement vers un soutien peu critique du PS, mais la campagne contre les plans d’austérité européens devrait être un creuset pour un front d’action et de débats impliquant toute la gauche de la Gauche – dont le NPA et le FdG.
Nous ne pensons pas qu’une démarche pour une entrée constructive dans le FdG et de regroupement des anti-capitalistes, justifie de quitter le NPA -surtout dans les prochains mois, sans élections... Nous voulons quant à nous mener le débat du congrès – à l’automne – pour discuter des causes de la crise du NPA, de ses atouts et carences comme de celles des expériences alternatives, de leur faiblesse dans les quartiers populaires et face au FN. Nous sommes pour un pluralisme d’appartenances « en transition » combattant les sectarismes quand aucun cadre n’est pleinement satisfaisant.
Michael Löwy NPA Paris 11è
Catherine Samary NPA Paris 18è
publié sur http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25799
Le NPA n'est pas sorti de son auberge espagnole et il n'a pas l'intention d'en sortir. Je suis "désespéré" pour les camarades révolutionnaires du NPA.
Tiens, tiens.L’important n’est pas là : il est dans l’acceptation d’une démarche politique qui teste les évolutions et tente de modifier les rapports de force de façon unitaire et politique...
Tiens, tiens....c’est pourquoi les frontières entre réformistes et révolutionnaires ne sont pas pré-établies..
Enfin, le sentier... la débacle continue. Pas signe de changement apparamment. La démarche de l'échec est là toute entière. C'est comme si toute cette démarche basée sur "l’acceptation d’une démarche politique qui teste les évolutions et tente de modifier les rapports de force de façon unitaire et politique" n'avait pas suffi à ouvrir les yeux aux camarades révolutionnaires (s'ils le sont encore). Du possibilisme à l'évolutionnisme. Le cauchemar continue.
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Lowy a soutenu une candidature dissidente GA/Alternatifs contre le NPA dans la 7e circo de Paris, donc, pour moi il est déjà dehors du NPA...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: La Gauche Anticapitaliste
Pour toi peut être mais pour la "nouvelle majorité" du NPA ?Marco :
Lowy a soutenu une candidature dissidente GA/Alternatifs contre le NPA dans la 7e circo de Paris, donc, pour moi il est déjà dehors du NPA...
Quelle sera sa position sur la double appartenance FDG/NPA réclamée par certains comme Samary ?
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
alexi a écrit:Pour toi peut être mais pour la "nouvelle majorité" du NPA ?Marco :
Lowy a soutenu une candidature dissidente GA/Alternatifs contre le NPA dans la 7e circo de Paris, donc, pour moi il est déjà dehors du NPA...
Quelle sera sa position sur la double appartenance FDG/NPA réclamée par certains comme Samary ?
C'est une façon de dire que j'ai plus rien à foutre de ce qu'il peut dire...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: La Gauche Anticapitaliste
Franchement, si vous autorisez la double appartenance, il n'y a plus qu'à tirer l'échelle, ça reste n'importe quoi.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
yannalan a écrit:Franchement, si vous autorisez la double appartenance, il n'y a plus qu'à tirer l'échelle, ça reste n'importe quoi.
On est d'accord...
Ca me rappelle un mec de l'Yonne qui voulait purger la Claire pour soit disant "entrisme au profit du poi" et qui avait la double carte NPA/FASE...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: La Gauche Anticapitaliste
la fase c'est une fédération, les alternatif sont a la fase et alternatif en meme temps, je vois ça plus comme une association, cela ne me gene pas d'un point de vue formel d'etre donc npa et fase. Bien evidemment la base politique de la fase est au mieux, flou...(quoique un 4 pages dettes fase était bien plus pointu et revendicatif que le notre)
tomaz- Messages : 302
Date d'inscription : 09/07/2010
Localisation : zonvier
Re: La Gauche Anticapitaliste
tomaz a écrit:
la fase c'est une fédération, les alternatif sont a la fase et alternatif en meme temps, je vois ça plus comme une association, cela ne me gene pas d'un point de vue formel d'etre donc npa et fase. Bien evidemment la base politique de la fase est au mieux, flou...(quoique un 4 pages dettes fase était bien plus pointu et revendicatif que le notre)
Moi je vois ca comme un mini front de gauche avec de petites orgas
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Page 28 sur 38 • 1 ... 15 ... 27, 28, 29 ... 33 ... 38
Sujets similaires
» L'"affaire Engelmann" - les syndicalistes et l'extrême-droite
» Quelle stratégie pour la gauche de la gauche ?
» Front de Gauche
» Islamophobie
» Agriculture anticapitaliste
» Quelle stratégie pour la gauche de la gauche ?
» Front de Gauche
» Islamophobie
» Agriculture anticapitaliste
Page 28 sur 38
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum