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Message  n1n3yard5 Mer 4 Avr - 0:14

C'est à peu près ça Smile

n1n3yard5

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Message  Roseau Mer 4 Avr - 0:28

Cela ne me semblait pas le pire, mais puisque c'est la seule attaque de désinformation,
renvoyons l'accusation. Très facile. Tout est public et documenté.
Pour le fun et démasquer ceux qui se couchent devant le leader... les:lol:

Voici la complicité de JLM avec Dassault, qui ne se limite pas a soutenir l'industrie de la mort,
et l'impérialisme français:

En 2004, se pose la question de la compatibilité du mandat de Serge Dassault au Sénat
avec ses activités industrielles bénéficiant des commandes de l'Etat.
Evidemment, il fallait prononcer l'incompatibilité.
Une réunion du bureau du Sénat se tient à ce sujet.
Et accrochez vous bien: les sénateurs présents votent à la quasi-unanimité la saisine du Conseil constitutionnel.
Manque à l'appel devinez qui...le sénateur Mélenchon, qui lui, s'abstiendra.
Il est obligé d'admettre son vote au Monde, qui figurait dans sa biographie* " Je ne ne veux pas donner l'impression que je veux terminer à coups de pieds quelqu'un que je viens de battre dans les urnes'", justifie-t-il au Monde. Laughing
Le sénateur fait le joli coeur...

Et toujours RIEN sur le fond des propositions du dirigeant "keynésien"

* *Mélenchon, le Plébéien, Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, Robert Laffont, 371 pages, 20 euros.
Roseau
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Message  n1n3yard5 Mer 4 Avr - 0:31

Oui, on sait, il s'est longuement exprimé à ce sujet...

Explication sur la saisine
[..]
http://www.placeaupeuple2012.fr/jean-luc-melenchon-invite-de-mediapart/

1:19:50 : Jean-Luc Mélenchon : C'est seulement l'élégance qui m'a motivé.
1:22:00 : Jean-Luc Mélenchon : Les personalités qui possèdent les grands groupes et qui ont des contrats avec l'Etat ne peuvent pas être élus, j'en serai d'accord. Mais ce n'est pas le cas. [..] Le citoyen ne doit pas dire ce qui est bon pour lui mais ce qui est bon pour tous, en République.


n1n3yard5

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Message  Roseau Mer 4 Avr - 0:52

irving a écrit:
Roseau a écrit:Mes messages ci-dessus concernent les positions du FdG
et démontrent que son programe est un Foutage de Gueule,
comme l'on disait avec tellement de raison, de celui de Mitterand,
à dix coudées au dessus.
Mais là, la capitalisme est au bord de l'agonie,
donc il faut s'assurer que "les investisseurs n'ont rien à craindre" (sic, JLM)
Achille n'a strictement RIEN à répondre sur le fond.
On s'y attendait. Dont acte.

la réponse de Mélenchon signifie simplement que les investisseurs pourront continuer à mener leurs activités. Dit autrement : Mélenchon nous dit que son programme ne propose pas d'exproprier les moyens de production et les socialiser.
Nous sommes d'accord sur ce point.
C'est ce que je me suis évertué à démontrer face à certains
qui voulant ratisser à gauche parlent de programme anticapitaliste,
et même JLM lui-même, en bon politicien bonimenteur appelant à la révolution ici,
et disant là que les "investisseurs n'ont rien à craindre".

Par contre le désaccord est sur les perspectives et les tâches,
dans la plus grande crise à venir du capitalisme en France.
Je suis de près la crise économique,
et suis convaincu, que dans le contexte du capitalisme mondialisé en crise,
les propositions du FdG, qui refusent de le socialisme, sont du foutage de gueule.
Les économistes du FdG le savent autant que moi,
mais ils savent aussi que ce programme n'a aucune chance d'être appliqué.
C'est un produit d'appel, pour servir les intérêts des nomenclatures.

Face aux affrontements qui arrivent, la seule issue est une alternative socialiste.
L'arrivée de la nouvelle "Gauche Plus Rien", annoncée chaque jour un peu plus
par les dirigeants du PC et quelques autres...ouvrirait un boulevard au fascisme,
à moins que s'affirme une vraie gauche, pas l'alternance politicienne,
pas keynésienne, pas anti-libérale et pro-capitaliste,
mais d'alternative socialiste, qu'on l'appelle démocratie réelle, autogestion généralisé,
émancipation globale ou autrement, selon sa culture ou préférence...

Il faut construire cette alternative, et rassembler dans les structures les plus unitaires
pour la lutte, sur cette alternative, indépendamment et aux moments clés
contre les politiciens, de gauche comme de droite,
qui seront bientôt autant hai qu'en Grèce, ce dont les fascistes feraient leur beurre.


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Message  n1n3yard5 Mer 4 Avr - 0:56

ET bien les structures unitaires, actuellement, elles gravitent autour du FdG. Libre à toi d'y adhérer et de proposer tes idées...

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Message  Achille Mer 4 Avr - 0:56

Universitaires, écrivains, artistes, dirigeants de mouvements politiques ou sociaux, Européens, citoyens du monde arabe, Américains du Sud et du Nord: 165 personnalités de 36 pays, engagées contre «les ravages sociaux et écologiques du capitalisme mondialisé», s'engagent avec cet appel international pour le succès du mouvement mené par Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle.

Nous, universitaires, intellectuels, écrivains, artistes, dirigeants de forces politiques, de syndicats, de mouvements sociaux et citoyens, sommes engagés dans la construction de fronts politiques et sociaux, démocratiques et populaires, pour combattre les ravages sociaux et écologiques du capitalisme mondialisé et ses oligarchies. Et ce, aussi bien dans nos pays respectifs qu’à l’échelle internationale.

Nous constatons que, partout, les résistances et les luttes se multiplient et s’organisent. Elles contribuent à l’émergence d’un vaste mouvement planétaire des idées ; celui qui inspire déjà, en Amérique latine, des formes de construction régionale fondées sur la solidarité et la souveraineté populaire, ainsi que des mesures gouvernementales de rupture avec le néolibéralisme.

Depuis la crise financière de 2008, l’Europe, pilier du capitalisme mondialisé et de son ordre globalitaire, est devenue l’épicentre de la crise mondiale. Ses peuples subissent de brutales politiques d’ajustement structurel en tous points semblables à celles que les pays du Sud, entre autres, ont connues dans les années 1990 et au début des années 2000.

Les acteurs sont en partie les mêmes : gouvernements conservateurs ou sociaux-démocrates et Fonds monétaire international (FMI). Se sont adjoints à ce dernier, la Commission européenne et la Banque centrale européenne pour former la sinistre et toute-puissante « troïka » qui administre désormais ses remèdes cruels aux populations.

L’histoire nous enseigne que lorsque l’Europe est prise de convulsions, c’est le monde entier qui peut vaciller. Pour l’empêcher de sombrer dans l’austérité à perpétuité, la récession généralisée et dans un projet politique autoritaire et réactionnaire, la montée en puissance, en France, du Front de gauche, aux côtés des autres forces progressistes européennes, est une bonne nouvelle, en même temps qu’une nécessité. Car la voix de la France compte dans le monde, lorsqu’elle s’inscrit dans la tradition des Lumières, de la Révolution de 1789, de la Commune, du Front populaire, de la Résistance.

Le Front de gauche incarne tout le potentiel renouvelé de cette grande tradition du socialisme historique, de l’émancipation sociale, du progrès et de la construction d’un intérêt général humain. Il prend aussi en compte l'enjeu du XXIe siècle que constitue la compréhension de l'unicité de notre écosystème et l'urgence de le préserver par une reconversion écologique à l'échelle mondiale qui tienne compte de la dette écologique que les pays industrialisés ont à l'égard des autres pays.

Grâce au Front de gauche, la France peut contribuer de manière significative à la construction d’une autre Europe et d’une autre mondialisation. C’est pourquoi l’enjeu d’y construire une autre gauche ayant tiré le bilan de l’échec et de l’écroulement du communisme d’Etat, en même temps que celui de la conversion de la social-démocratie à un social-libéralisme d’accompagnement et de rafistolage du système capitaliste globalisé, est crucial. Crucial pour la France et l’Europe, mais aussi pour le reste du monde.

Nous pensons que la réussite du Front de gauche et de son candidat à l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012, Jean-Luc Mélenchon, peut concourir au renouveau et au renforcement d’un internationalisme de combat contre la finance mondialisée. C’est pourquoi nous souhaitons un plein succès au Front de gauche et exprimons notre solidarité avec son candidat.



Kader Abderrahim, politologue, Algérie
Ben Hida Abderrahmane, membre du secrétariat national du Parti de l’action démocratique socialiste (PADS), Maroc
Moumen Abib médecin, membre du Conseil national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Algérie
Dalal Abu Saud, universitaire et membre du Forum social Palestine, Palestine
Amina Aetab, militante du Mouvement du 20 Février et de l’Organisation pour la liberté d’information et d’expres​sion(OLIE), Maroc
Vittorio Agnoletto, ancien député européen et porte parole du Forum social de Gênes, Italie
Samir Aita, rédacteur en chef du Monde diplomatique éditions arabes, président du cercle des économistes arabes, Syrie
Zahra Ajaram, militante associative, Maroc
Sanhadja Akrouf, militante féministe, Algérie
Tariq Ali, écrivain, Royaume-Uni
Tewfik Allal, éditeur, président de l’Association du Manifeste des libertés (AML), Algérie
Samir Amin, économiste, Président du Forum mondial des alternatives, Egypte
Samia Amour, militante féministe, Algérie
Antônio Carlos Andrade, président du Partido Socialismo e Liberdade (PSOL) Parti Socialisme et liberté, Brésil
Julio Anguita ancien maire de Cordoue, ancien secrétaire général de Izquierda Unida (Gauche unie), Espagne
Ana Maria Araujo Freire, éducatrice et successeur légale de Paulo Freire, Brésil
Luis Araujo, membre de la direction nationale du PSOL, Brésil
Jorge Arrate, membre du Movimiento Amplio de Izquierda (MAIZ) (Mouvement élargi de gauche), candidat de la gauche aux présidentielles de 2009, Chili
Valmir Assunção, député du Parti des travailleurs (PT), Brésil
Alexandra Ayala-Marín, journaliste «El Hoy», Equateur

Mohand Bakir, journaliste, blogueur, Algérie
André Bansart universitaire, Université Simon Bolivar de Caracas, Venezuela
Houcine Bardi, docteur en droit, avocat au barreau de Paris, Secrétaire général et porte-parole du Parti du travail tunisien - France (PTT-F), Tunisie
Ariel Basteiro, ancien député Nuevo Encuentro, Argentine
Abdeljalil Bedoui, coordinateur et porte-parole du Parti tunisien du travail, Tunisie
Aymen Belhadj, syndicaliste étudiant, Tunisie
Tarik Ben Hiba, ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, ancien conseiller régional d’Ile-de-France, militant associatif de l’immigration, Tunisie
Ahmed Benani, politologue et anthropologue des religions, Maroc
Rosa Bofill Benet, responsable du secteur femmes de la Confédération syndicale des commissions ouvrières (CCOO) de Catalogne, Espagne
Ghizlane Benomar, militante du Mouvement du 20 Février, Maroc
John Berger, écrivain et critique d'art, Royaume-Uni
Thierry Bodson, secrétaire général de la Fédération générale du travail de Belgique, Belgique
Carmen Bohórquez, historienne, philosophe, Venezuela
Carl Boileau, conseiller d'arrondissement du District de De Lorimier (Projet Montréal), Québec
Blanca Flor Bonilla, maire d'Ayutuxtepeque, Salvador
Afrânio Bopré, ancien député du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Mustapha Bouaziz, universitaire, historien, Maroc
Leonor Bravo, écrivain, Equateur
Marinor Brito, ancienne sénatrice du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Monica Bruckmann, sociologue, Université fédérale de Fluminense, Brésil
Alberto Burgio, philosophe et homme politique, Italie
Pilar Bustos, peintre, Equateur

Julio C. Gambina, Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine
Rodrigo Cabeza, membre de la direction nationale du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) et du Parlement latino-américain, Venezuela
Marcelo Roman Campana, membre de la direction nationale du Pôle démocratique d'Equateur, Equateur
Daniel Campiones, Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine
Luiz Arnaldo Campos, Fondation Lauro Campos Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Javier Diez Canseco, député Parti socialiste, Pérou
Teresa Carballeira, professeure de droit, Université de Saint-Jacques de Compostelle, Espagne
Luis Casado, responsable des relations internationales Partido de Izquierda (PAIZ), Chili
Bernard Cassen, journaliste, membre du Conseil international du Forum social mondial, France
Carmen Castillo, écrivain, cinéaste, Chili
Ramon Chao, journaliste et écrivain, Espagne
Lakbira Chater, syndicaliste, Union marocaine du travail, Maroc
Carlos Nelson Coutinho, professeur, intellectuel, Université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil
Ángel Crespo Sánchez, secrétaire général de la Confédération syndicale des commissions ouvrières (CCOO) de Barcelone, Espagne
Norberto Crivelli, président du Parti suisse du travail, Suisse

Erik de Bruyn, porte-parole de Rood! Belgique
Armando de Souza, ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs portugais, Portugal
Diether Dehm, député, producteur, auteur-compositeur Die Linke (La Gauche), Allemagne
Jean-Maurice Dehousse, ancien bourgmestre de Liège, ancien vice-président du groupe socialiste au Parlement européen, ancien ministre, Belgique
Demba Moussa Dembélé, directeur du Forum, économiste, chercheur, Forum africain des alternatives, Sénégal
Nidia Diaz, députée du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN) au Parlement centre-américain, Salvador
Héctor Díaz-Polanco, anthropologue, Mexique
Abderrezak Dourari, professeur des sciences du langage, Université d’Alger 2 (Tamazight), Algérie
Benjamin Durand, professeur de réalisation cinématographique et responsable du département de formation intégrale de Vive TV Université nationale expérimentale des arts, Venezuela

Mohamed Elaouni journaliste, coordinateur du Conseil national pour l’appui au Mouvement du 20 Février, coordinateur du mouvement pour une constitution démocratique au Maroc, membre du secrétariat du conseil national du PSU, Maroc
Klaus Ernst, co-président de Die Linke, Allemagne
Saul Escobar, membre du Parti de la révolution démocratique (PRD), Mexique

Lindbergh Farias, sénateur, Parti des travailleurs, Brésil
Saïd Fawzi, ancien président de l’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (Asdhom), Maroc
Heloísa Fernandes, sociologue, Université de Sao Paolo, enseignante à l' École nationale Florestan Fernandes du Mouvement des sans terre (MST), Brésil
Paolo Ferrero, secrétaire général du Parti de la refondation communiste, Italie
Fernando Ferro, député Parti des travailleurs, Brésil
Carlos Figueroa syndicaliste Fédération médicale d'Equateur, Equateur

Giorgos Gavrilis, membre du Conseil exécutif et ancien vice-président de la Confédération centrale des travailleurs grecs, Grèce
Mohamed Ghafri, militant du Mouvement du 20 Février, Maroc
Paula Gil, initiatrice du mouvement Génération "à l’arrache" contre la précarité, Portugal
Manolis Glezos, écrivain et ancien député européen, Grèce
Richard Gott, journaliste et historien, Royaume-Uni
Juan Goytisolo, écrivain, Espagne
Dino Greco, directeur de Liberazione, Italie

Mamdouh Habashi, secrétaire national Parti socialiste égyptien (PSE), Egypte
Marta Harnecker, sociologue, Chili
Tania Hermida, ancien député de l'Assemblée constitutionnelle, cinéaste, Equateur

Vilma Ibarra, ancienne députée Nuevo Encuentro, Argentine
Abdellaziz Iimoudane, membre du Parti de la voie démocratique, Maroc

Francisco Jarauta, professeur, philosophe, écrivain, Université de Murcia, Espagne

Fatima Khafagy, membre de la commission des relations internationales, Parti de l’Alliance populaire socialiste (APS), Egypte
Hassan Khalil écrivain, docteur-chercheur en philosophie, Liban
Mohamed Farid Khemisti, avocat, Algérie
Michel Kilo, membre du Forum démocratique syrien, Syrie
Leandro Konder, professeur, intellectuel, Brésil
Jorge Kreynes, membre du Parti communiste, Argentine
Oskar Lafontaine, ancien ministre, fondateur de Die Linke, Allemagne

Mehdi Lallaoui, écrivain, cinéaste, Algérie
Cayo Lara, secrétaire général de Izquierda Unida (Gauche unie), Espagne
Junghee Lee, président Parti progressiste unifié, Corée du Sud
Araceli Lemos, ancien député Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Felipe López Aranguren, sociologue et poète, Espagne
Clara Eugenia López Obregón, présidente du Pôle démocratique alternatif, Colombie
Gesine Löszch, co-président de Die Linke, Allemagne
Clécio Luis, conseiller Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil

Mohamed Makhlouf, journaliste-écrivain, Syrie
Maria José Maninha, ancien député du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Dionilson Marcon, député du Parti des travailleurs, Brésil
Citto Maselli, scénariste et réalisateur, Italie
Juliano Medeiros, coordination UNAMÉRICA, Parti Socialisme et liberté, Brésil
José Luis Mendez, professeur à l'Université de Porto Rico, Porto Rico
Youcef Merrouche, secrétaire national à l’immigration, Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Algérie
Samia Messaoudi, journaliste, Algérie
Francine Mestrum, universitaire, membre du Conseil international du Forum social mondial (FSM), Belgique
Willy Meyer, député européen Izquierda unida (Gauche Unie), Espagne
Florent Michelot, directeur général de Option Nationale Québec, Québec
Tarik Mira, député de Béjaia, Algérie
Juan Carlos Monedero, professeur Université de Somosaguas, Faculté des sciences politiques et de sociologie, Espagne
Mohamed Mouhajid, membre du bureau politique du Parti socialiste unifié, ancien secrétaire général, Maroc
Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti socialiste unifié, Maroc
Salvador Muñoz, président de Partido de Izquierda (Parti de Gauche), Chili
P.K. Murthy, syndicaliste The Lal Zhanda Coal Mines Mazdoor Union, Inde
Roberto Musacchio, ancien député européen, Italie

Marie Nacif Debs, secrétaire générale adjointe Parti communiste libanais, Liban
Noureddine Najar, économiste, coordinateur d’Ettajdid-France, Tunisie
Hassan Nekrache, universitaire, membre du secrétariat du Mouvement pour une constitution démocratique, Maroc

Ana Elisa Osorio, membre de la direction nationale du Parti socialiste unifié du Venezuela et du Parlement latino-américain (Parlatino), Venezuela

Luis Antonio Pasquetti, professeur Université de Brasilia, Brésil
Hélena Pato, universitaire, fondatrice du Mouvement des femmes (MDM), résistante historique au régime de Salazar, Portugal
Rodrigo Pereira, membre de la direction nationale Parti Socialisme et liberté, Brésil
Orlando Perez, directeur du Journal El Telegrafo, Equateur
Gustavo Pérez Ramírez, sociologue et membre de l'Académie d'Histoire de Quito, Equateur

Khalid Rahel, militant des droits de l’homme, membre du secrétariat du Conseil national du Parti socialiste unifié, Maroc
Carlos Raimundi, député Nuevo Encuentro, Argentine
Beatriz Rajland, membre Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine
Gloria Inez Ramirez, député Pôle démocratique alternatif/ Parti communiste colombien, Colombie
Ignacio Ramonet, directeur du Monde diplomatique en español, Espagne
Ariovaldo Ramos, professeur de théologie et prêtre, Brésil
Julia Ramos Sanchez, secrétaire exécutif de la Confédération nationale des femmes paysannes indigènes et originaires de Bolivie “Bartolina Sisa”, ancienne ministre du développement rural et des terres, Bolivie
Rayhana comédienne, Algérie
Alexis Rivas Toledo, anthropologue, ancien ministre du patrimoineh Equateur
Randolfe Rodrigues, sénateur Parti Socialisme et liberté, Brésil
Edmilson Rodrigues, député Parti Socialisme et liberté, Brésil

Najib Saber, universitaire, Maroc
Emir Sader, secrétaire général du Conseil latino-américain de sciences sociales (CLACSO) et membre du Conseil international du FSM, Brésil
Napoleon Saltos, universitaire, Université centrale d'Equateur, Centre de pensée alternative, Equateur
Marta Sanz, écrivain, Espagne
Roberto Savio, membre du Conseil international du Forum social mondial, fondateur de l'agence Inter Press Service (IPS), Italie
Johanne Schmidt-Nielsen, porte-parole du groupe parlementaire de l’Alliance Rouge-Verte et au Conseil municipal de Copenhague, Danemark
Claude Semal, chanteur, auteur et comédien, Belgique
Pascual Serrano, écrivain et journaliste, fondateur du site Liberacion, Espagne
Ahmed Slimani, universitaire, directeur du centre d’études et de recherches Ben Saïd, Maroc
Ahmed Smaoui, ancien ministre, Tunisie
Ahmed Snoussi, artiste-humoriste, Maroc
Joao Pedro Stedile, membre de la coordination du Mouvement des sans terre et de Vía Campesina, Brésil
Niko Swarz, journaliste et écrivain, membre de la Comission des relations internationales du Frente Amplio (Front élargi), Uruguay

G.M. Tamás, philosophe et ancien député, Hongrie
Amauri Teixeira, député Parti des travailleurs, Brésil
Milton Temer, membre de la direction nationale Parti Socialisme et liberté, Brésil
Jean-Marie Théodat, professeur Université d'Etat d'Haïti et Université Paris 1, Haïti
Alexis Tsipras, président du parti Syriza et de son groupe parlementaire, Grèce

Attila Vajnai, président du Parti des travailleurs hongrois 2006, Hongrie
Ivan Valente, président du Parti Socialisme et liberté, Brésil

Mark Weisbrot, économiste et co-directeur du centre de recherche Center for Economic and Policy Research à Washington, Etats-Unis
Bernard Wesphael, député (Wallonie), Belgique

Fatem Zahra Touzani, avocate de l’Organisation pour les libertés d’information et d’expres​sion(OLIE) et militante du Mouvement du 20 Février, Maroc

Achille

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Front de Gauche - Page 30 Empty Une politique impérialiste

Message  Roseau Mer 4 Avr - 1:19

Passons à ce propos au programme "international",
toujours avec un extrait de l'excellente analyse détaillée qui figure dans ma signature.

Le programme du FdG comporte bien quelques phrases pour laisser croire qu’il mènerait,
s’il pouvait arriver au pouvoir, une politique en rupture avec celle des gouvernements de gauche et de droite :
« Nous mettrons un terme à une politique étrangère de la France basée sur les relations néocoloniales
et la Françafrique (…) La France rompra avec cet alignement libéral et atlantiste, avec la
politique de force et d'intervention militaire, avec les logiques de puissance, pour agir en faveur de la
paix, du règlement des conflits, du rétablissement du droit international ».


Soit. Mais qu’en est-il en pratique ?

Mélenchon a approuvé l’intervention impérialiste contre la Libye.
Il a voté, comme l’ensemble de son groupe, où l’on retrouve les députés de Die Linke,
la résolution présentée au Parlement européen par les partis socialistes,
les Verts et une partie de la droite en faveur d’une telle intervention affraid

Dans une interview donnée à Libération et publiée en espagnol sur son blog (en date du 24/03/2011),
il s’en "explique" en ces termes :
« Si le Front de Gauche gouvernait le pays, aurait-il regardé les bras croisés
la révolution libyenne mourir comme nos prédécesseurs avec les révolutionnaires espagnols ? Non.
Serions-nous intervenus directement nous-mêmes ? Non plus. Nous aurions demandé un mandat à
l’ONU. C’est exactement ce qui vient de se passer. Je peux soutenir une démarche quand l’intérêt de
mon pays coïncide avec celui de la révolution ».

On le voit, Mélenchon donne un satisfecit plein et entier à Sarkozy sur la Libye.

Comment s’en justifie-t-il ?
Selon lui, l’intervention aurait eu pour fonction de défendre le soulèvement révolutionnaire
contre la dictature de Kadhafi. Mais est-ce le cas ?

Depuis quand les Sarkozy, Merkel, Obama et consorts
agissent-ils pour faire triompher les révolutions contre les dictatures ?
Voilà une bien curieuse idée !

Mélenchon explique également qu’il aurait pris une position différente,
si la Chine ou la Russie avait mis leur veto lors du vote à l’ONU :
on est heureux d’apprendre que Mélenchon trouve sa boussole révolutionnaire en Poutine et Hu Jintao.

Enfin, on est assez sidéré de lire que l’intérêt de la France pourrait coïncider aujourd’hui
avec l’intérêt d’une quelconque révolution véritablement populaire.
Car, qu’est-ce que la France aujourd’hui, sinon la cinquième puissance impérialiste mondiale ?
Le gouvernement français ne peut intervenir qu’au service des intérêts des patrons français
(Total, Bouygues, etc), en particulier dans son arrière-cour qu’est l’Afrique.

Les révolutionnaires n’ont pas les mêmes intérêts que « la France »,
ce qui signifie concrètement les capitalistes français,
mais les mêmes intérêts que ceux des peuples luttant contre la domination néocoloniale française.
Et, comme nous l’avons longuement expliqué dans un article
spécialement consacré à cette question (http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=289),
l’objectif de l’intervention était tout au contraire pour les impérialistes
d’essayer de redorer leur image auprès des peuples du monde arabe
en se présentant comme des défenseurs de la démocratie alors qu’ils soutiennent les dictateurs,
de mettre un coup d’arrêt au processus révolutionnaire dans le monde arabe
et de recoloniser intégralement le pays, pourtant déjà largement ouvert par Kadhafi.


Une position cohérente avec la défense éhontée de l'impérialisme français exposée dans le programme
et les déclarations de JLM précédemment sur ce fil
(voir ici: https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p720-front-de-gauche#37569)
Roseau
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Message  panchoa Mer 4 Avr - 12:21


À la soupe socdem ? vu bellaciao bis repetita
4 avril 2012 - 10h38 - Posté par Roberto Ferrario - 82.***.180.**

Aucun "scoop" ça fait des mois que on dénonce sur Bellaciao cet mascarade, le FDG négocie du début des place avec le PS pour les élections législatives...

Le PCF ne trahie pas sont camp, n’a jamais nie l’éventualité de gouverner avec le PS au niveau national et local... localement c’est la réalité des toute municipalité dite de "goooche"... et en plus sont le PG, Fase et meme la GA que essaie de négocier avec le PS pour les même raison, faut se rappeler de la lettre envoie par le PG de Melenchon au PS pour demander de bien accepter les négociation de partage "équitable" des place entre les différents formation que compose le FDG...

Si existe une trahison c’est la trahison du FDG dans sont ensemble qui essaie de faire croire aux propre "éventuels" électeurs de refuser tous compromis avec le PS...

Autre trahison (si existe... pffff) c’est de faire croire que le FDG c’est un "cartel" de "tendance communiste" en réalité ne rient d’autre que un "courent dissident" du Parti Socialiste, le conflit (si existe) entre le PS et le FDG se résume en un litige "seulement apparent" entre deux formation socialiste qui essaie de se partage le gâteaux......

Le but final c’est le bipartisme (avec la création du Parti Democrate Francaise...) avec l’élimination des les formation politique communistes en France, dans la continuité d’autres exemple en Europe comme le plus vieux et significatif, voir l’Italie...


panchoa

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Message  panchoa Mer 4 Avr - 12:48

Laïcité: quelle mouche a piqué le Front de gauche?

Article
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04 Avril 2012Par Les invités de Mediapart

Edition : 2012: ils s'engagent


«Interdire le choix du sexe du médecin à l'hôpital public», comme le propose le programme du Front de gauche au chapitre Laïcité, c'est «désigner le ou la ségrégué-e comme le/la responsable de la ségrégation», interpellent Héloïse Duché, féministe, militante du Christianisme social et du Front de gauche, Stéphane Lavignotte, écologiste, militant du Christianisme social et du Front de gauche et Patrick Silberstein, médecin de quartier, auteur de Vive la discrimination positive (Syllepse


Nous vivons dans un monde lézardé par les ségrégations multiples. L’ambition des partisans de la transformation sociale doit être de les identifier et de prendre toutes les mesures pour y mettre fin. Aussi, quelle n'a pas été été notre surprise quand, dans le programme du Front de gauche, nous avons lu la phrase suivante : « Toute ségrégation de genre ou communautaire de l’espace public sera interdite (par exemple le choix du sexe du médecin à l’hôpital public) ».

Pourquoi, pour illustrer son projet de « déségrégation », le Front de gauche a-t-il choisi un exemple popularisé par la droite réactionnaire? C’est Jean-François Copé qui avait, le premier, évoqué cette mesure et personne n’avait alors été dupe de la population qu’il visait : c'est en pleine charge islamophobe qu'avait surgi cette proposition. Il y en a eu bien d’autres depuis…

Ainsi, selon les rédacteurs de ce texte, la ségrégation ne serait plus le produit de notre société mais celui de conduites individuelles ou collectives : la demande du choix du sexe de son médecin à l’hôpital public produirait donc la ségrégation. Pour lutter contre cette ségrégation – qu’elle soit « de genre ou communautaire » –, il faudrait donc interdire le choix du sexe du médecin à l'hôpital public. C’est nous faire prendre l’arbre pour la forêt et désigner le ou la ségrégué-e comme le/la responsable de la ségrégation.

De manière étonnante, dans le programme du Front de gauche, la ségrégation de genre est abordée dans le chapitre sur la laïcité et non dans celui traitant de l’abolition du patriarcat. Les rédacteurs auraient pu se souvenir que la ségrégation selon le genre, si elle est un des instrument de la domination masculine, justifie la double revendication féministe: celle de l’égalité ET celle du droit à s’organiser en dehors du pouvoir des hommes. S’il va de soi que la séparation dans l’espace public doit être combattue, il est en revanche tout aussi certain que, pour mieux la combattre, les femmes, si elles en expriment la volonté, doivent pouvoir échapper, ne serait-ce que pour un temps, au rapport de domination induit par la vie dans la société telle qu’elle est.

Nous avons évidemment pu observer le désarroi des personnels hospitaliers devant la revendication de certaines femmes musulmanes de n’être examinées que par des médecins femmes. Répondre à ce désarroi ne doit cependant pas nous faire oublier le rapport difficile que le corps des femmes entretient de longue date avec la médecine et avec le corps médical (longtemps quasi exclusivement masculin). Le programme du Front de gauche devrait au contraire rappeler que le libre choix du médecin est une des bases de notre système de santé et que la lutte contre le libéralisme qui détruit l’hôpital public – au point que ce principe n’est plus applicable – passe par le rétablissement du droit au choix. Il est vrai qu’en dehors du service public, l’argent permet de choisir son médecin ! Il est donc curieux qu’au nom de la laïcité, le Front de gauche annonce qu’il « interdira » aux patient-e-s de choisir leur médecin à l’hôpital public. Cela ne gênera certes pas grand monde à l’hôpital américain de Neuilly, mais qu’en sera-t-il à l’hôpital Avicenne à Bobigny ?

Le Front de gauche aurait dû se souvenir que les mouvements pour le contrôle des naissances et la liberté sexuelle ont bataillé pour que les femmes puissent dire haut et fort : « Mon corps m’appartient ». Or, la présence de médecins femmes dans les lieux où ce droit est mis en œuvre est une garantie pour les femmes qui viennent consulter qu’elles seront écoutées « autrement ». C’est évidemment tout le contraire de ce qui est écrit dans ces deux lignes malheureuses qu’il faut faire : il faut rétablir le libre choix concret en donnant les moyens nécessaires au système public d’assurer ses missions ! Le programme du Front de gauche doit affirmer que chacun-e est libre de décider s’il/elle se fait soigner ou non, où et par qui.

La possibilité de refuser un médecin avec lequel nous ne sommes pas à l’aise est aussi une garantie d’accéder à des soins de qualité. Qui en effet ne s’est jamais senti-e mal à l’aise devant un médecin ? Qui n’ a jamais ressenti-e le besoin de choisir son médecin selon son sexe ? Hommes ou femmes, nous demandons des seconds avis, nous changeons de médecin quand il ne nous satisfait pas. Il n’est pas pensable de laisser croire que Front de gauche souhaiterait, au nom d’une curieuse conception de la laïcité et de la lutte contre les ségrégations, revenir sur ce droit !

Si on suit le raisonnement absurde de la phrase que nous mettons en cause, pourquoi alors ne pas supprimer la séparation homme-femmes dans les toilettes publiques ou les wagons-lits réservés femmes ? Après tout, ce sont des lieux de ségrégation de genre... Dont hommes et femmes de tout bord s’accommodent pour des raisons d’hygiène (mais n’est-ce pas sexiste de considérer que les hommes sont sales par nature ?), de pudeur (mais pourquoi donc les hommes refuseraient d’uriner dans une pissotière en présence de femmes ?) et de sécurité (mais n’est-ce pas étonnant de considérer que les voyageurs sont des agresseurs potentiels ?).

Le droit de choisir son médecin n’a rien à voir avec la laïcité, c’est un droit inaliénable qui concerne la santé de tous et de toutes. D’ailleurs, la charte de la personne hospitalisée, censée être remise à tout-e patient-e qui entre à l'hôpital depuis la loi du 4 mars 2002, dit : « Toute personne est libre de choisir l'établissement de santé dans lequel elle souhaite être prise en charge. (...) Toute personne peut également choisir son praticien sous réserve que les modalités d'organisation de l'établissement ne s'y opposent pas.» Quand le gouvernement Jospin a voté cette loi, Jean-Luc Mélenchon était ministre de l'enseignement professionnel et Marie-Georges Buffet, ministre de la jeunesse et des sports…

Interdire aux citoyen-nes de choisir leur médecin, c’est considérer que la puissance publique, ici l’hôpital, ailleurs l’État, peut décider pour nous à qui nous confions notre corps et notre esprit, ainsi que leurs maux. Les rédacteurs de la phrase en question pensaient certainement préserver des femmes d’un choix qui ne serait pas le leur, mais celui de leur mari. C’est parfois la réalité, mais qui peut le vérifier et prétendre sonder les cœurs et les esprits ? Si une femme souhaite un médecin femme, rien ne nous permet de croire que ce n’est pas sa volonté, à moins de la considérer comme un être forcément sous domination et incapable de penser et de croire en pleine conscience. Aucune femme, quelle que soit sa classe, son origine ou ses convictions religieuses n’est une victime par essence.

Le Front de gauche dit vouloir ouvrir la voie à une VIe République. Celle-ci sera-t-elle inclusive ou exclusive ? La loi de 1905 est loi de séparation et de garantie de la liberté de religion parce qu'elle a rejeté les positions dogmatiques et sectaires du radical-socialiste Combes et qu’elle a repris celles, plus intelligentes et plus ouvertes, de Jaurès et Briand. Elle promeut une conception de la laïcité qui refuse de contraindre les esprits.

La parenthèse dans le programme du Front de gauche n’est donc pas une anecdote pour nous. Elle témoigne au minimum d’un glissement de plume qui méconnaît les acquis du féminisme et qui peut rejeter les femmes en dehors du système de santé socialisé pour lequel nous combattons.

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Message  n1n3yard5 Mer 4 Avr - 12:49

Encore un tissu de bêtises...

Cela aurait été plus simple que Mélenchon reste au PS, que le PCF meurt petit à petit pour arriver au bipartisme, non ?

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Message  Achille Mer 4 Avr - 13:09

Ce texte est d'une confusion extrème. Revenons aux propositions du FdG sur la santé :

– mettre fin aux fermetures et démantèlement des hôpitaux, maternités
– abroger la loi Bachelot et la loi de 2003 instituant la tarification à l’activité
– établir le remboursement intégral à 100% des dépenses de santé couvertes par la Sécurité sociale
– reconstruire et développer un service public de santé basé sur la proximité et la qualité des soins
– favoriser la mise en réseau des hôpitaux entre eux et la médecine ambulatoire
– assurer la promotion des centres de santé, des centres de planification et d’IVG
– mettre en place une filière publique de la prise en charge de la perte d’autonomie, à tous les âges de la vie, avec le financement à 100% des soins, le renforcement et la coordination des services publics
– abroger la loi sécuritaire de la psychiatrie et organiser un débat national pour une psychiatrie progressiste
– mettre en place un pôle public du Médicament avec au moins une entreprise publique pour intervenir sur la recherche, la production et la distribution tout en pesant au plan européen et mondial.
– promouvoir la santé publique, notamment par la relance des formations, la prévention, avec des moyens accus et pérennes
– mettre en place une véritable politique de sécurité sanitaire, sous le contrôle démocratique et la mobilisation permanente de tous les acteurs.

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Message  Roseau Mer 4 Avr - 13:35

On sait comment Mélenchon et autres politiciens d'alternance ont saboté le mouvement pour défendre nos retraites.

Depuis, il s'est prononcé contre le retour au 37,5 et pour les 40 annuités de cotisation !

Les « réformes » des retraites se sont succédées à un rythme accéléré.
En 1993, Balladur imposait aux travailleurs du privé 40 ans de cotisation
pour avoir une retraite à taux plein et faisait passer la base de calcul des 10 meilleures années
aux 25 meilleures années, amputant à terme les retraites de 25% à 30%.
Le gouvernement de gauche plurielle de 1997 à 2002,
PS-PCF-Verts-Radicaux-MRC, dont Mélenchon a été ministre, n’est pas revenu sur cette réforme inique.

En 2003, Fillon a imposé le passage à 40 annuités de cotisation pour les fonctionnaires
et supprimé les mesures compensant pour les femmes lepoids de la maternité.
En 2007, c’était au tour des régimes spéciaux.
Enfin, en 2010, Sarkozy et Fillon ont fait passer le nombre d’annuités à 42 annuités
et ont mis en place un régime de décote particulièrement brutal, qui va faire baisser lourdement les pensions.

Que propose le Front de Gauche sur le sujet ?
Dans son programme on lit : « Droit à la retraite à taux plein à 60 ans (75% du salaire de référence) ».
Encore une formule trompeuse, car elle suggère et est souvent comprise par les travailleurs comme signifiant :
retraite à taux plein à 60 ans. Mais non !
« Droit à », cela veut dire : pourront partir en retraite à 60 ans (sans décote)
tous ceux qui auront cotisé le nombre d’annuités nécessaires.
Quel nombre d’années de cotisations le Front de Gauche défend-il ?
Il n’y en a pas trace dans son programme.
Mais Mélenchon a avoué le pot aux roses dans un débat télévisé
(« Mots croisés », le 06/12/2010 video ici http://bellaciao.org/fr/spip.php?article124492 )
avec son vieil ami Michel Sapin, expert financier du PS,
« Est-ce que ce sera pour la retraite à 60 ans, si vous avez le pouvoir, 40 ans ou 42 ans ?"
Mélenchon: "Avec moi, c’est 40 ans, vous c’est 42. Et les électeurs tranchent… ».
Sapin lui rétorque amusé : « Ah bon, c’est pas 37 annuités et demi ? »
N’obtenant pas de réponse, Sapin insiste ironique : « Je croyais que c’était 37 annuités et demi ».
Mélenchon finit par lâcher : « Eh bien tu vois tu as mal écouté ».

Plus encore qu’en 2003, en septembre-octobre et novembre 2010,
des millions de travailleurs ont défilé et fait grève contre la réforme des retraites de Sarkozy-Fillon,
bien souvent sous les mots d’ordre : 37,5 pour tous, public-privé… !
Mélenchon, soi-disant de la gauche radicale, corrige ces irresponsables : ce sera 40 annuités !
Bref, Mélenchon entérine finalement la mesure phare des réformes de Balladur 1993 et de Fillon 2003.

Mais, au fait, pourquoi 40 annuités ?
Pourquoi cet homme qui se targue d’être si radical mégote à 2,5 années près ici ?
Aurait-il peur des réactions que pourrait déclencher au sein de la « finance internationale » (sic)
qu’il dit combattre le retour au 37,5 ?
Encore une fois, "les investisseurs n'ont rien a craindre' (sic, JLM)
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Message  Achille Mer 4 Avr - 13:58

Revenons au programme du Front de Gauche :

Droit à la retraite à 60 ans à taux plein
...
Nous voulons rétablir le droit au travail, à l’emploi et au repos dans une nouvelle répartition des richesses. Pour cela, nous établirons les 35 heures effectives, le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, le Smic à 1 700 euros et un salaire maximum dans les entreprises publiques et privées.
page 3

Nous rétablirons également le droit à la retraite à 60 ans à taux plein (75 % du salaire de référence)pour toutes et tous avec la prise en compte de la pénibilité de professions particulières donnant droit à des départs anticipés. Aucun salarié ne touchera de retraite inférieure au Smic. Le financement des retraites sera assuré en particulier par une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations employeurs sur les salaires. L’accroissement du taux et de la masse des cotisations patronales sur les salaires sera modulé en fonction des choix de gestion de ces entreprises. Aucun recours à la fiscalisation des retraites ou de la protection sociale ne sera opéré pour leur financement.
Afin d’enrayer la montée des inégalités de richesse dans notre pays, nous procéderons à une réévaluation globale des salaires et des traitements, des indemnisations du chômage et des retraites, et les indexerons sur l’évolution du coût de la vie. Cette réévaluation se fera aux deux extrémités de l’échelle des salaires. Nous porterons immédiatement le Smic à
1 700 euros brut par mois pour 35 heures, conformément aux revendications syndicales, et 1 700 euros net pendant la législature. Un salaire maximum sera instauré. La Confédération européenne des syndicats propose d’ailleurs, dans toutes les entreprises, que l’écart entre le plus bas et le plus haut salaire ne puisse dépasser
1 à 20. Ainsi, les patrons ne pourront gagner plus sans d’abord augmenter les salariés du « bas de l’échelle ». Par la fiscalité, nous établirons un revenu maximum fixé à 20 fois le revenu médian (soit aujourd’hui 360 000 euros par an).
Nous voulons éradiquer la pauvreté ! Aucun revenu ne pourra être fixé sous le seuil de pauvreté (environ 800 euros par mois pour une personne seule, soit 50 % du revenu médian : il concerne 13 % de la population) en tenant compte de la composition familiale. Les minima sociaux seront fixés en référence au Smic et indexés sur celui-ci.
page 6

Le reste est un procès d'intention qui place la frontière entre révolutionnaires isolationistes et Front de Gauche à 2,5 années de cotisations. Bref....


Dernière édition par Achille le Mer 4 Avr - 15:51, édité 1 fois

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Message  Roseau Mer 4 Avr - 14:21

Voilà qui confirme mon message: le "droit à la retraite à 60 ans à taux plein",
qui n'est que "le droit", que Mélenchon annule immédiatement dans la vidéo.
Il dit il faudra pas 37,5, mais bien 40 annuités !
Le double language est toujours là,
qui permettra de se compromettre avec le PS:
Mélenchon avale les contre-réformes de la droite,
en trahissant la revendication de retour aux 37,5 annuités.

Comme il avait trahi sur le terrain, au coeur de la lutte,
dénonçant le mouvement vers la grève générale,
et en balançant la peau de banane d'un référendum.
Comme toujours, les politiciens du système dévient les luttes
vers les urnes dont ils font leur beurre et leur soupe.

Comme toujours, Achille, incorrigible, nie les déclarations de Mélenchon.
Mon message sur la trahison des 37,5 n'est que le verbatim de la vidéo.
Regardez: Sapin, pourtant orfèvre en trahisons comme Mélenchon
dans des gouvernements bourgeois, en reste lui-même interloqué Laughing
Il est vrai qu'on atteint des sommets.
Mitterand, lui, avait attendu deux ans...
Mais là, c'est une crise inédite. C'est tout de suite que les politiciens se mettent
au service des "investisseurs qui n'ont rien à craindre".
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article124492



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Message  Marco Pagot Mer 4 Avr - 15:11

panchoa a écrit:Laïcité: quelle mouche a piqué le Front de gauche?

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04 Avril 2012Par Les invités de Mediapart

Edition : 2012: ils s'engagent

«Interdire le choix du sexe du médecin à l'hôpital public», comme le propose le programme du Front de gauche au chapitre Laïcité, c'est «désigner le ou la ségrégué-e comme le/la responsable de la ségrégation», interpellent Héloïse Duché, féministe, militante du Christianisme social et du Front de gauche, Stéphane Lavignotte, écologiste, militant du Christianisme social et du Front de gauche et Patrick Silberstein, médecin de quartier, auteur de Vive la discrimination positive (Syllepse


Nous vivons dans un monde lézardé par les ségrégations multiples. L’ambition des partisans de la transformation sociale doit être de les identifier et de prendre toutes les mesures pour y mettre fin. Aussi, quelle n'a pas été été notre surprise quand, dans le programme du Front de gauche, nous avons lu la phrase suivante : « Toute ségrégation de genre ou communautaire de l’espace public sera interdite (par exemple le choix du sexe du médecin à l’hôpital public) ».

Pourquoi, pour illustrer son projet de « déségrégation », le Front de gauche a-t-il choisi un exemple popularisé par la droite réactionnaire? C’est Jean-François Copé qui avait, le premier, évoqué cette mesure et personne n’avait alors été dupe de la population qu’il visait : c'est en pleine charge islamophobe qu'avait surgi cette proposition. Il y en a eu bien d’autres depuis…

Ainsi, selon les rédacteurs de ce texte, la ségrégation ne serait plus le produit de notre société mais celui de conduites individuelles ou collectives : la demande du choix du sexe de son médecin à l’hôpital public produirait donc la ségrégation. Pour lutter contre cette ségrégation – qu’elle soit « de genre ou communautaire » –, il faudrait donc interdire le choix du sexe du médecin à l'hôpital public. C’est nous faire prendre l’arbre pour la forêt et désigner le ou la ségrégué-e comme le/la responsable de la ségrégation.

De manière étonnante, dans le programme du Front de gauche, la ségrégation de genre est abordée dans le chapitre sur la laïcité et non dans celui traitant de l’abolition du patriarcat. Les rédacteurs auraient pu se souvenir que la ségrégation selon le genre, si elle est un des instrument de la domination masculine, justifie la double revendication féministe: celle de l’égalité ET celle du droit à s’organiser en dehors du pouvoir des hommes. S’il va de soi que la séparation dans l’espace public doit être combattue, il est en revanche tout aussi certain que, pour mieux la combattre, les femmes, si elles en expriment la volonté, doivent pouvoir échapper, ne serait-ce que pour un temps, au rapport de domination induit par la vie dans la société telle qu’elle est.

Nous avons évidemment pu observer le désarroi des personnels hospitaliers devant la revendication de certaines femmes musulmanes de n’être examinées que par des médecins femmes. Répondre à ce désarroi ne doit cependant pas nous faire oublier le rapport difficile que le corps des femmes entretient de longue date avec la médecine et avec le corps médical (longtemps quasi exclusivement masculin). Le programme du Front de gauche devrait au contraire rappeler que le libre choix du médecin est une des bases de notre système de santé et que la lutte contre le libéralisme qui détruit l’hôpital public – au point que ce principe n’est plus applicable – passe par le rétablissement du droit au choix. Il est vrai qu’en dehors du service public, l’argent permet de choisir son médecin ! Il est donc curieux qu’au nom de la laïcité, le Front de gauche annonce qu’il « interdira » aux patient-e-s de choisir leur médecin à l’hôpital public. Cela ne gênera certes pas grand monde à l’hôpital américain de Neuilly, mais qu’en sera-t-il à l’hôpital Avicenne à Bobigny ?

Le Front de gauche aurait dû se souvenir que les mouvements pour le contrôle des naissances et la liberté sexuelle ont bataillé pour que les femmes puissent dire haut et fort : « Mon corps m’appartient ». Or, la présence de médecins femmes dans les lieux où ce droit est mis en œuvre est une garantie pour les femmes qui viennent consulter qu’elles seront écoutées « autrement ». C’est évidemment tout le contraire de ce qui est écrit dans ces deux lignes malheureuses qu’il faut faire : il faut rétablir le libre choix concret en donnant les moyens nécessaires au système public d’assurer ses missions ! Le programme du Front de gauche doit affirmer que chacun-e est libre de décider s’il/elle se fait soigner ou non, où et par qui.

La possibilité de refuser un médecin avec lequel nous ne sommes pas à l’aise est aussi une garantie d’accéder à des soins de qualité. Qui en effet ne s’est jamais senti-e mal à l’aise devant un médecin ? Qui n’ a jamais ressenti-e le besoin de choisir son médecin selon son sexe ? Hommes ou femmes, nous demandons des seconds avis, nous changeons de médecin quand il ne nous satisfait pas. Il n’est pas pensable de laisser croire que Front de gauche souhaiterait, au nom d’une curieuse conception de la laïcité et de la lutte contre les ségrégations, revenir sur ce droit !

Si on suit le raisonnement absurde de la phrase que nous mettons en cause, pourquoi alors ne pas supprimer la séparation homme-femmes dans les toilettes publiques ou les wagons-lits réservés femmes ? Après tout, ce sont des lieux de ségrégation de genre... Dont hommes et femmes de tout bord s’accommodent pour des raisons d’hygiène (mais n’est-ce pas sexiste de considérer que les hommes sont sales par nature ?), de pudeur (mais pourquoi donc les hommes refuseraient d’uriner dans une pissotière en présence de femmes ?) et de sécurité (mais n’est-ce pas étonnant de considérer que les voyageurs sont des agresseurs potentiels ?).

Le droit de choisir son médecin n’a rien à voir avec la laïcité, c’est un droit inaliénable qui concerne la santé de tous et de toutes. D’ailleurs, la charte de la personne hospitalisée, censée être remise à tout-e patient-e qui entre à l'hôpital depuis la loi du 4 mars 2002, dit : « Toute personne est libre de choisir l'établissement de santé dans lequel elle souhaite être prise en charge. (...) Toute personne peut également choisir son praticien sous réserve que les modalités d'organisation de l'établissement ne s'y opposent pas.» Quand le gouvernement Jospin a voté cette loi, Jean-Luc Mélenchon était ministre de l'enseignement professionnel et Marie-Georges Buffet, ministre de la jeunesse et des sports…

Interdire aux citoyen-nes de choisir leur médecin, c’est considérer que la puissance publique, ici l’hôpital, ailleurs l’État, peut décider pour nous à qui nous confions notre corps et notre esprit, ainsi que leurs maux. Les rédacteurs de la phrase en question pensaient certainement préserver des femmes d’un choix qui ne serait pas le leur, mais celui de leur mari. C’est parfois la réalité, mais qui peut le vérifier et prétendre sonder les cœurs et les esprits ? Si une femme souhaite un médecin femme, rien ne nous permet de croire que ce n’est pas sa volonté, à moins de la considérer comme un être forcément sous domination et incapable de penser et de croire en pleine conscience. Aucune femme, quelle que soit sa classe, son origine ou ses convictions religieuses n’est une victime par essence.

Le Front de gauche dit vouloir ouvrir la voie à une VIe République. Celle-ci sera-t-elle inclusive ou exclusive ? La loi de 1905 est loi de séparation et de garantie de la liberté de religion parce qu'elle a rejeté les positions dogmatiques et sectaires du radical-socialiste Combes et qu’elle a repris celles, plus intelligentes et plus ouvertes, de Jaurès et Briand. Elle promeut une conception de la laïcité qui refuse de contraindre les esprits.

La parenthèse dans le programme du Front de gauche n’est donc pas une anecdote pour nous. Elle témoigne au minimum d’un glissement de plume qui méconnaît les acquis du féminisme et qui peut rejeter les femmes en dehors du système de santé socialisé pour lequel nous combattons.

Incroyable, il n'y a aucune réponse sur le fond d'achille et cie...
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Message  Jonhy Mer 4 Avr - 15:27

Non, c'est incroyabvle et fascinant en même temps: telles les pires moines rouges à l'ancienne qui cite des lambeaux de textes d'illustres marxistes, Achille se rassure gràce au très saint Programme Populaire Partagé ( qu'on pourrait appelé Partenariat Public Privée, exemple du pôle bancaire public mis en concurrence avec d'autre banques privées).

Il monologue des lignes et des lignes de promesses électorale,nie la réalité des déclarations à la manière de l'Eglise au moment de la rupture avec la croyance aristotélicienne: vous avez une preuve que la terre tourne autour du soleil, soit, mais regardez dans la bible cela n'est pas écrit donc cela n'est pas, bien que cela soit vrai!


Sinon la véritable frontière entre "révolutionnaire" et le FdG, c'est lors du mouvement des retraites où les révos appelent à dépasser les centrales et construire la grève générale, et le FdG qui appelent à s'en tenir strictement aux consignes des bureaucratie ( qui s’étonne alors qu'une certaine couche bureaucrate syndicale soit à fond derrière Méluche) et à stopper le mouvement pour un réferendum. Là on voit une vrai différence.


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Message  Achille Mer 4 Avr - 15:53

Marco Pagot a écrit:
Incroyable, il n'y a aucune réponse sur le fond d'achille et cie...

Je veux bien tenter de répondre mais quelle est la question ? Si tu peux me la formuler de manière concise et claire merci d'avance.

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Message  Achille Mer 4 Avr - 15:57

Jonhy a écrit:
Sinon la véritable frontière entre "révolutionnaire" et le FdG, c'est lors du mouvement des retraites où les révos appelent à dépasser les centrales et construire la grève générale, et le FdG qui appelent à s'en tenir strictement aux consignes des bureaucratie ( qui s’étonne alors qu'une certaine couche bureaucrate syndicale soit à fond derrière Méluche) et à stopper le mouvement pour un réferendum. Là on voit une vrai différence.

Mais si les masses n'ont pas repris votre mot d'ordre c'est que c'est vous qui êtes inaudibles. Pourquoi affubler les autres de ses propres faiblesses. Si votre mot d'ordre n'a pas eu d'écho posez vous des questions au lieu de vous réfugier systématiquement dans la dénonciation, dans le "on vous l'avait bien dit" cher aux impuissants du combat social.

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Message  panchoa Mer 4 Avr - 15:58

jonhy, c'est la 3P. il y a mieux , la P4 (voyons si tu connait) panchoa

04 avril 2012

Autour de Mélenchon, une poignée de fidèles le monde



de droite à gauche, Eric Coquerel (PG), Marie-Georges Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon, Martine Billard (PG) et Christian Piquet (GU), lors du rassemblement à Bastille, le 18 mars. Photo Kenzo Tribouillard/AFP

Jean-Luc Mélenchon travaille avec une équipe très resserrée. Des fidèles parmi les fidèles, en qui il a toute confiance. Au cœur du dispositif, il y a François Delapierre, le directeur de campagne, compagnon de route du candidat depuis plus de quinze ans, au Parti socialiste puis au Parti de gauche (PG). Peu médiatisé, il est le bras droit du candidat. Arguments, organisation des meetings, matériel, communication, tout passe par lui.

A ses côtés, Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche et "conseiller spécial" du candidat, est disponible pour réagir à telle ou telle déclaration. "Ça permet de taper sans que le candidat ait à le faire", explique Alexis Corbière, également secrétaire national du PG. Bon connaisseur du Front national, ce dernier intervient sur cette thématique, parfois en compagnie de Laurent Maffeïs, qui travaille sur l’argumentaire du candidat. Sans oublier Martine Billard, coprésidente du PG. Avec son profil écologiste – elle était auparavant chez les Verts –, cette députée de Paris est un atout précieux. Tous sont en contact permanent, surtout par textos. "Jean-Luc aime bien qu’on le tienne au courant de ce qui se passe dans les meetings, dans le public, dans les arguments avancés", explique M. Corbière.

Le PCF, " une force qui compte dans la campagne"

Cette équipe laisse peu de place aux autres forces du Front de gauche. Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, est pourtant très présent. Président du conseil national de campagne, qui regroupe une centaine de personnalités politiques, associatives et syndicales, il accompagne aussi le candidat dans de nombreux déplacements et participe régulièrement aux meetings nationaux.

"Le candidat, c’est Jean-Luc. Nous, on est une force qui compte dans la campagne et ma présence est naturelle", assure-t-il. N’a-t-il jamais eu peur de voir marginaliser le PCF pendant la campagne ? "Les communistes ont fait un geste de confiance, un pari politique, répond-il. Pour eux, c’était un engagement, et ils entendaient qu’il soit respecté dans la campagne." "On voulait se positionner au plus près de Jean-Luc et on a réussi", ajoute Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF et directeur adjoint de la campagne de M.Mélenchon, à côté de M. Delapierre.

Les deux hommes, qui se connaissaient peu, ont appris à travailler ensemble. "Il a son tempérament et j’ai le mien, glisse M. Dartigolles. La confiance ne se décrète pas, elle se gagne. Aujourd’hui, on bosse très bien ensemble." M. Dartigolles s’occupe notamment de "caler la mobilisation" des communistes aux meetings. En coulisses, Marie-George Buffet, l'ancienne candidate à la présidentielle et ex-secrétaire national du PCF, continue à jouer un rôle, notamment au sein du Front des luttes, qui regroupe des salariés et des syndicalistes.

Il n’y a pas de porte-parole du Front de gauche, même si Clémentine Autain, de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), est souvent présentée comme telle. S’il est difficile pour le PCF d’exister, cela l’est encore plus pour les autres forces du Front de gauche, comme la FASE. Ou comme la Gauche unitaire (GU) qui regroupe d’anciens militants du Nouveau Parti anticapitaliste. Christian Piquet (GU) est pourtant le président de la coordination de campagne, qui réunit les partis du Front de gauche le lundi matin et où chacun est représenté en fonction de son poids politique, le PCF et le PG se taillant la part du lion.

Le but de cette réunion hebdomadaire : débriefer avec le candidat la semaine passée, tracer la stratégie de celles à venir et aiguiser les arguments. Le 2 avril, il a été question des attaques des autres partis, notamment de gauche, et de la façon dont il convenait d’y répondre. "Ce n’est pas facile de travailler avec l’équipe de Mélenchon dans un cadre collectif. Pour se faire entendre, Pierre Laurent a dû taper sur la table", dit un membre du Front de gauche, qui a souhaité garder l’anonymat. Officiellement, il n’y a jamais d’éclats de voix. "On a voulu tailler un costard d’individualiste à Jean-Luc, mais ce n’est pas le cas, répond Mme Billard. De tous les candidats, c’est celui qui dit le moins “je”."

panchoa

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Message  Marco Pagot Mer 4 Avr - 16:02

Achille a écrit:
Marco Pagot a écrit:
Incroyable, il n'y a aucune réponse sur le fond d'achille et cie...

Je veux bien tenter de répondre mais quelle est la question ? Si tu peux me la formuler de manière concise et claire merci d'avance.

T'as rien à dire sur le texte ?
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Message  Marco Pagot Mer 4 Avr - 16:03

panchoa a écrit:jonhy, c'est la 3P. il y a mieux , la P4 (voyons si tu connait) panchoa

J'ai fait quoi moi, encore ? Sad
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Message  Achille Mer 4 Avr - 16:05

Marco Pagot a écrit:
Achille a écrit:
Marco Pagot a écrit:
Incroyable, il n'y a aucune réponse sur le fond d'achille et cie...

Je veux bien tenter de répondre mais quelle est la question ? Si tu peux me la formuler de manière concise et claire merci d'avance.

T'as rien à dire sur le texte ?

J'ai rien compris c'est pour cela que je te demandais des éclaircissements car tu avais l'air de maitriser puisque tu m'interpellais sur le sujet.

Achille

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Message  Jonhy Mer 4 Avr - 16:07

Mais si les masses n'ont pas repris votre mot d'ordre c'est que c'est vous qui êtes inaudibles. Pourquoi affubler les autres de ses propres faiblesses. Si votre mot d'ordre n'a pas eu d'écho posez vous des questions au lieu de vous réfugier systématiquement dans la dénonciation, dans le "on vous l'avait bien dit" cher aux impuissants du combat social.

Pour une fois je suis à peu près d'accord, avec toi, en premier lieu parce que tu sembles insinuer que tu était d'accord avec ntore mot d'ordre et que celui du fdg était une saloperie pour le mouvement, mais aussi parce que c'est un juste constat. Oui le courant du NPA, et des trotskystes en génral, sont peut écoutés, et comme j'ai entendu dire Bensaid dans une vidéo où on lui demandait si ils ne s'étaient jamais trompés, il répondait que les trostkystes n'avaient jamais eu trop tort, c'est le drame du trotkysme: toujours raison, jamais écouté Very Happy

A partir de ce constat partagé, que nous avions raison, encore une fois Cool , et les réformistes tort, il nous appartient effectivement de faire que la prochaine fois nous soyons plus écoutés. Pour cela, si tu te soucis comme nous que ce qui n'a pas tort l'emporte, je t'enjoins à arrêter de soutenir le réformisme, et à venir reconstruire le NPA avec nous. Laughing

Jonhy

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Message  Achille Mer 4 Avr - 16:12

Jonhy a écrit:

Pour cela, si tu te soucis comme nous que ce qui n'a pas tort l'emporte, je t'enjoins à arrêter de soutenir le réformisme, et à venir reconstruire le NPA avec nous. Laughing

C'est gentil mais j'ai déjà passé beaucoup trop de temps dans les organisations trotskistes. Je préfère combattre dans un front unitaire et anticapitaliste : le Front de Gauche où je retrouve d'ailleurs de très nombreux camarades NPA et ex-NPA.


Dernière édition par Achille le Mer 4 Avr - 17:48, édité 1 fois

Achille

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Message  Roseau Mer 4 Avr - 16:22

Comme toujours, Achille, incapable de justifier la collaboration de classe dans tous les domaines,
détourne l'attention.
Johny relève que les nomenclatures ont saboté délibérément le mouvement pour défendre nos retraites.
Achille approuve ? Il se défile, encore une fois!

Comme sur toutes les autres questions posées par Marco, moi et tous les MR,
depuis des mois.

Donc sur la trahison ratifiant la forfaiture de la droite ramenant les annuités à 37,5 : RIEN.
Le minimum, c'est de dénoncer la trahison. Et bien RIEN.

Sur une quantité de questions, à laquelle Achille répond par
attaque personnelle ou pourrissement du fil,
j'en rappelle une seule ici, pour l'instant...
Il y en a des tonnes à venir Laughing

Dans cette vidéo qui tourne sur Internet,
Mélenchon justifie la fraude électorale organisée avec Hollande, dans son propre parti.
Achille et autres approuvent-ils les méthodes de gangster ?

[dailymotion]
J.L Mélenchon sur F. Hollande en 2009 por Bonzou[/dailymotion]
Roseau
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