Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
Même JPP fait des reportages sur le Front de Gauche. Énorme !
http://dai.ly/HkwwQQ
http://dai.ly/HkwwQQ
Lundi 02 avril 2012, les caméras du JT de Jean-Pierre Pernaut ont suivi les « mélenchanteurs » du Front de gauche, emmenés notamment par Leila Chaibi.
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Consternation au QG de JLM
Un ami sénateur perd une manche...
http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-drone-atomique-est-presque-pare-a-decoller,28373
http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-drone-atomique-est-presque-pare-a-decoller,28373
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Jolie désinformation
Mélenchon n'est pas l'ami de Dassault.
http://www.placeaupeuple2012.fr/jean-luc-melenchon-invite-de-mediapart/
1:13:20 : Jean-Luc Mélenchon : Je n'ai ni de près, ni de loin aucune
affaire avec Marcel Dassault, ni d'Olivier Dassault, ni d'aucun
Dassault [..] Je ne suis pas monté sur son bateau, je ne suis pas allé
dans son avion.
Mélenchon n'est pas l'ami de Dassault.
http://www.placeaupeuple2012.fr/jean-luc-melenchon-invite-de-mediapart/
1:13:20 : Jean-Luc Mélenchon : Je n'ai ni de près, ni de loin aucune
affaire avec Marcel Dassault, ni d'Olivier Dassault, ni d'aucun
Dassault [..] Je ne suis pas monté sur son bateau, je ne suis pas allé
dans son avion.
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Politiciens toujours au service de l'impérialisme
Mélenchon se réjouit des succès commerciaux du marchand de canon Dassault
et vante la France et son armée pacifique
Interrogé sur France Inter (le 01/02/2012, 8h20),
Mélenchon a fait des déclarations assez "étranges"
pour l’homme de « gauche radicale » qu'on nous présente...
Extraits :
Si les armes sont vendues par des marchands de canons français,
alors, selon Mélenchon, il faut s’en réjouir.
Les travailleurs et les patrons français auraient-ils les mêmes intérêts ?
Mais le candidat du Front de Gauche ne s’arrête pas en si bon chemin.
Fieffé menteur au service de l'impérialisme !
Les peuples de l’ensemble des pays d’Afrique où l’armée française possède
des bases et fait la police selon les intérêts des entreprises françaises,
soutenant ou débarquant les dictateurs au gré de leur docilité
vis-à-vis du gouvernement français seront sans ravis de l’apprendre !
Du rôle de l’État français dans le génocide rwandais, à l’époque où
Mitterrand, l’idole de Mélenchon était président de la République,
au renversement sanglant du dictateur Gbagbo, devenu insuffisamment docile aux yeux de Sarkozy,
remplacé par le non moins sanglant mais plus docile Ouattara,
en passant par l’occupation de l’Afghanistan *,
la réalité est assez différente de celle que dépeint Mélenchon.
Pour défendre les intérêts des peuples opprimés,
il faut s’opposer aux patrons français et à leur État.
Mais visiblement Mélenchon est de l’autre bord, celui des gentils patrons français,
de la gentille armée français, bref du gentil impérialisme français…
Tout un programme, franchement pas révolutionnaire !
* dans la même interview, Mélenchon prétend
que le Front de Gauche aurait été la première force politique
à dénoncer l’occupation de l’Afghanistan par l’armée française.
C’est tout de même comique, vu que l’intervention a commencé en 2001,
sous le gouvernement Jospin, dont un certain Jean-Luc M…
était le ministre délégué à l’enseignement professionnel.
A l’époque, seuls les partis d’extrême-gauche s’étaient opposés à cette intervention.
Il aura fallu attendre presque dix ans pour que Mélenchon se rende compte que cette
intervention était problématique…
Si la gentille armée française ne s'était pas faite étriller,
il aurait trouvé normal ce massacre de plus, comme ailleurs,
"car nous n'agressons personne".
On sait ce qui nous attend avec la future Gauche Plus Rien...
et vante la France et son armée pacifique
Interrogé sur France Inter (le 01/02/2012, 8h20),
Mélenchon a fait des déclarations assez "étranges"
pour l’homme de « gauche radicale » qu'on nous présente...
Extraits :
Responsable d'un nombre incalculable de massacres et d'horreurs!Le journaliste :
« Dassault qui (…) parviendrait à exporter son rafale en Inde, c’est une bonne nouvelle ? »
Mélenchon :
« Evidemment que c’est une bonne nouvelle parce que le Rafale est un avion tout à fait extraordinaire,
puisque vingt ans après il est en avance technique sur tous les autres.
C’est bien pour la France d’être capable de produire toute seule un avion de cette nature ».
Si les armes sont vendues par des marchands de canons français,
alors, selon Mélenchon, il faut s’en réjouir.
Les travailleurs et les patrons français auraient-ils les mêmes intérêts ?
Mais le candidat du Front de Gauche ne s’arrête pas en si bon chemin.
Poussé dans ses retranchements par le journaliste qui lui demande si
« donc on peut à la fois se battre pour le désarmement et applaudir à la vente d’avions de chasse ? »,
Mélenchon réplique : « Ah oui, absolument, on peut le faire,
en considérant que le désarmement est un travail qui se planifie (…)
Ceux qui devront d’abord désarmer, c’est les autres, pour la raison que les Américains, les Russes
sont infiniment plus armés que nous et ils sont plus menaçants et plus dangereux ;
nous les Français nous ne menaçons personne et n’agressons personne».
Fieffé menteur au service de l'impérialisme !
Les peuples de l’ensemble des pays d’Afrique où l’armée française possède
des bases et fait la police selon les intérêts des entreprises françaises,
soutenant ou débarquant les dictateurs au gré de leur docilité
vis-à-vis du gouvernement français seront sans ravis de l’apprendre !
Du rôle de l’État français dans le génocide rwandais, à l’époque où
Mitterrand, l’idole de Mélenchon était président de la République,
au renversement sanglant du dictateur Gbagbo, devenu insuffisamment docile aux yeux de Sarkozy,
remplacé par le non moins sanglant mais plus docile Ouattara,
en passant par l’occupation de l’Afghanistan *,
la réalité est assez différente de celle que dépeint Mélenchon.
Pour défendre les intérêts des peuples opprimés,
il faut s’opposer aux patrons français et à leur État.
Mais visiblement Mélenchon est de l’autre bord, celui des gentils patrons français,
de la gentille armée français, bref du gentil impérialisme français…
Tout un programme, franchement pas révolutionnaire !
* dans la même interview, Mélenchon prétend
que le Front de Gauche aurait été la première force politique
à dénoncer l’occupation de l’Afghanistan par l’armée française.
C’est tout de même comique, vu que l’intervention a commencé en 2001,
sous le gouvernement Jospin, dont un certain Jean-Luc M…
était le ministre délégué à l’enseignement professionnel.
A l’époque, seuls les partis d’extrême-gauche s’étaient opposés à cette intervention.
Il aura fallu attendre presque dix ans pour que Mélenchon se rende compte que cette
intervention était problématique…
Si la gentille armée française ne s'était pas faite étriller,
il aurait trouvé normal ce massacre de plus, comme ailleurs,
"car nous n'agressons personne".
On sait ce qui nous attend avec la future Gauche Plus Rien...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:
le grand FdG (Foutage de Gueule)
Le vide politique et les insultes infligés aux militants et à l'audience du Front de Gauche.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Mes messages ci-dessus concernent les positions du FdG
et démontrent que son programe est un Foutage de Gueule,
comme l'on disait avec tellement de raison, de celui de Mitterand,
à dix coudées au dessus.
Mais là, la capitalisme est au bord de l'agonie,
donc il faut s'assurer que "les investisseurs n'ont rien à craindre" (sic, JLM)
Achille n'a strictement RIEN à répondre sur le fond.
On s'y attendait. Dont acte.
et démontrent que son programe est un Foutage de Gueule,
comme l'on disait avec tellement de raison, de celui de Mitterand,
à dix coudées au dessus.
Mais là, la capitalisme est au bord de l'agonie,
donc il faut s'assurer que "les investisseurs n'ont rien à craindre" (sic, JLM)
Achille n'a strictement RIEN à répondre sur le fond.
On s'y attendait. Dont acte.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:Mes messages ci-dessus concernent les positions du FdG
et démontrent que son programe est un Foutage de Gueule,
comme l'on disait avec tellement de raison, de celui de Mitterand,
à dix coudées au dessus.
Mais là, la capitalisme est au bord de l'agonie,
donc il faut s'assurer que "les investisseurs n'ont rien à craindre" (sic, JLM)
Achille n'a strictement RIEN à répondre sur le fond.
On s'y attendait. Dont acte.
Je suis pas sûr que ton style arrive à convaincre. Faire de la désinformation n'a jamais convaincu personne :/
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
n1n3yard5 a écrit:Roseau a écrit:Mes messages ci-dessus concernent les positions du FdG
et démontrent que son programe est un Foutage de Gueule,
comme l'on disait avec tellement de raison, de celui de Mitterand,
à dix coudées au dessus.
Mais là, la capitalisme est au bord de l'agonie,
donc il faut s'assurer que "les investisseurs n'ont rien à craindre" (sic, JLM)
Achille n'a strictement RIEN à répondre sur le fond.
On s'y attendait. Dont acte.
Je suis pas sûr que ton style arrive à convaincre. Faire de la désinformation n'a jamais convaincu personne :/
Quelle désinformation ?
JLM n'a pas fait ces déclarations, le programme a été déjà jeté aux orties,
avant même d'arriver à la soupe ?
Quelle mauvaise éducation...
Je constate encore et toujours le vide sur le fond.
Dernière édition par Roseau le Mer 4 Avr - 0:05, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:n1n3yard5 a écrit:Roseau a écrit:Mes messages ci-dessus concernent les positions du FdG
et démontrent que son programe est un Foutage de Gueule,
comme l'on disait avec tellement de raison, de celui de Mitterand,
à dix coudées au dessus.
Mais là, la capitalisme est au bord de l'agonie,
donc il faut s'assurer que "les investisseurs n'ont rien à craindre" (sic, JLM)
Achille n'a strictement RIEN à répondre sur le fond.
On s'y attendait. Dont acte.
Je suis pas sûr que ton style arrive à convaincre. Faire de la désinformation n'a jamais convaincu personne :/
Quelle désinformation ?
JLM n'a pas fait ces déclarations ?
Je constate encore et toujours le vide sur le fond.
Tu ne fais que ça...
Par exemple, lorsque tu tentes de faire croire que Dassault est l'ami de Mélenchon, c'est de la désinformation. Au final, ça rend ton propos peu crédible pour le reste...
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:Mes messages ci-dessus concernent les positions du FdG
et démontrent que son programe est un Foutage de Gueule,
comme l'on disait avec tellement de raison, de celui de Mitterand,
à dix coudées au dessus.
Mais là, la capitalisme est au bord de l'agonie,
donc il faut s'assurer que "les investisseurs n'ont rien à craindre" (sic, JLM)
Achille n'a strictement RIEN à répondre sur le fond.
On s'y attendait. Dont acte.
La méthode de Roseau : extrapoler un extrait de phrase de son contexte ("les investisseurs n'ont rien à craindre") pour lui faire dire ce qu'elle ne dit pas.
Le grille de lecture de Roseau : soit un programme est pro-capitaliste, soit il est anti-capitaliste. Soit noir, soit blanc. Ta vision manque grandement de nuances.
Reprenons.
Mélenchon répond dans les Echos à la question : "Ne craignez-vous pas que vos propositions se traduisent par une fuite des entrepreneurs et au final une hausse du chômage ?". Il s'agit donc à l'éternelle question : "mais au fond, votre programme qui favorise les travailleurs par rapport aux capitalistes, est-ce que c'est pas un frein à l'activité économique et donc néfaste aux travailleurs eux-mêmes ?". Donc dans ce contexte très précis, la réponse "les investisseurs n'ont rien à craindre" signifie non pas que Mélenchon roule pour eux, pour un capitalisme dans lequel le partage de la richesse est à leur avantage ; non, la réponse de Mélenchon signifie simplement que les investisseurs pourront continuer à mener leurs activités. Dit autrement : Mélenchon nous dit que son programme ne propose pas d'exproprier les moyens de production et les socialiser. Rien de plus et certainement pas que son programme défend les intérêts des investisseurs !
Et oui, son programme n'est pas révolutionnaire. Le FdG ne s'en cache pas, Mélenchon non plus, il n'y a donc pas de quoi s'exciter dans tous les sens comme Roseau. Par ailleurs, un programme révolutionnaire n'a par définition pas grand sens d'un point de vue marxiste selon lequel le changement social passe par les luttes et non les urnes.
La critique de Roseau consiste donc d'une part à déformer les propos de Mélenchon, d'autre part à lui reprocher de ne pas être révolutionnaire... quelquechose que le FdG ne prétend pas être.
Maintenant dire que le programme du FdG n'est pas révolutionnaire n'est pas contradictoire avec l'objectif d'une révolution communiste. Il s'agit d'étapes différentes. J'ai déjà expliqué plusieurs fois mon point de vue. Les élections, le programme, c'est la question du "qu'est-ce qu'on veut aujourd'hui, ici et maintenant ?" Et cette question doit s'appuyer sur les revendications populaires présentes. La révolution, c'est la question de "quel système idéal on voudrait mettre en place demain ?". Or, les conditions sociales ne sont pas réunies pour permettre aux travailleurs de s'organiser sur des bases anticapitalistes car la conscience de classe est aujourd'hui très faible. La révolution, le grand soir n'est pas à l'ordre du jour. Un fort mouvement anti-libéral est une condition préalable à tout mouvement anticapitaliste pour moi.
Ainsi, il apparait qu'un programme sans être en rupture totale avec le capitalisme peut néanmoins oeuvrer en vue de celle-ci. Tout l'enjeu consiste à articuler des revendications présentes (réformistes) compatibles avec les structures politiques et économiques actuelles avec des revendications futures (révolutionnaires) qui permettent le dépassement de ces structures. Cette articulation est rendue possible par le programme du FdG à condition de le prendre au sérieux.
De telle sorte que ni la grille de lecture de Roseau, ni ses méthodes de débat ne semblent très convaincantes en vue de critiquer le programme du FdG.
Dernière édition par irving le Mer 4 Avr - 0:16, édité 2 fois
irving- Messages : 150
Date d'inscription : 23/11/2011
Re: Front de Gauche
Cela ne me semblait pas le pire, mais puisque c'est la seule attaque de désinformation,
renvoyons l'accusation. Très facile. Tout est public et documenté.
Pour le fun et démasquer ceux qui se couchent devant le leader... les:lol:
Voici la complicité de JLM avec Dassault, qui ne se limite pas a soutenir l'industrie de la mort,
et l'impérialisme français:
En 2004, se pose la question de la compatibilité du mandat de Serge Dassault au Sénat
avec ses activités industrielles bénéficiant des commandes de l'Etat.
Evidemment, il fallait prononcer l'incompatibilité.
Une réunion du bureau du Sénat se tient à ce sujet.
Et accrochez vous bien: les sénateurs présents votent à la quasi-unanimité la saisine du Conseil constitutionnel.
Manque à l'appel devinez qui...le sénateur Mélenchon, qui lui, s'abstiendra.
Il est obligé d'admettre son vote au Monde, qui figurait dans sa biographie* " Je ne ne veux pas donner l'impression que je veux terminer à coups de pieds quelqu'un que je viens de battre dans les urnes'", justifie-t-il au Monde.
Le sénateur fait le joli coeur...
Et toujours RIEN sur le fond des propositions du dirigeant "keynésien"
* *Mélenchon, le Plébéien, Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, Robert Laffont, 371 pages, 20 euros.
renvoyons l'accusation. Très facile. Tout est public et documenté.
Pour le fun et démasquer ceux qui se couchent devant le leader... les:lol:
Voici la complicité de JLM avec Dassault, qui ne se limite pas a soutenir l'industrie de la mort,
et l'impérialisme français:
En 2004, se pose la question de la compatibilité du mandat de Serge Dassault au Sénat
avec ses activités industrielles bénéficiant des commandes de l'Etat.
Evidemment, il fallait prononcer l'incompatibilité.
Une réunion du bureau du Sénat se tient à ce sujet.
Et accrochez vous bien: les sénateurs présents votent à la quasi-unanimité la saisine du Conseil constitutionnel.
Manque à l'appel devinez qui...le sénateur Mélenchon, qui lui, s'abstiendra.
Il est obligé d'admettre son vote au Monde, qui figurait dans sa biographie* " Je ne ne veux pas donner l'impression que je veux terminer à coups de pieds quelqu'un que je viens de battre dans les urnes'", justifie-t-il au Monde.
Le sénateur fait le joli coeur...
Et toujours RIEN sur le fond des propositions du dirigeant "keynésien"
* *Mélenchon, le Plébéien, Lilian Alemagna et Stéphane Alliès, Robert Laffont, 371 pages, 20 euros.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Oui, on sait, il s'est longuement exprimé à ce sujet...
Explication sur la saisine
[..]
http://www.placeaupeuple2012.fr/jean-luc-melenchon-invite-de-mediapart/
1:19:50 : Jean-Luc Mélenchon : C'est seulement l'élégance qui m'a motivé.
1:22:00 : Jean-Luc Mélenchon : Les personalités qui possèdent les grands groupes et qui ont des contrats avec l'Etat ne peuvent pas être élus, j'en serai d'accord. Mais ce n'est pas le cas. [..] Le citoyen ne doit pas dire ce qui est bon pour lui mais ce qui est bon pour tous, en République.
Explication sur la saisine
[..]
http://www.placeaupeuple2012.fr/jean-luc-melenchon-invite-de-mediapart/
1:19:50 : Jean-Luc Mélenchon : C'est seulement l'élégance qui m'a motivé.
1:22:00 : Jean-Luc Mélenchon : Les personalités qui possèdent les grands groupes et qui ont des contrats avec l'Etat ne peuvent pas être élus, j'en serai d'accord. Mais ce n'est pas le cas. [..] Le citoyen ne doit pas dire ce qui est bon pour lui mais ce qui est bon pour tous, en République.
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
Nous sommes d'accord sur ce point.irving a écrit:Roseau a écrit:Mes messages ci-dessus concernent les positions du FdG
et démontrent que son programe est un Foutage de Gueule,
comme l'on disait avec tellement de raison, de celui de Mitterand,
à dix coudées au dessus.
Mais là, la capitalisme est au bord de l'agonie,
donc il faut s'assurer que "les investisseurs n'ont rien à craindre" (sic, JLM)
Achille n'a strictement RIEN à répondre sur le fond.
On s'y attendait. Dont acte.
la réponse de Mélenchon signifie simplement que les investisseurs pourront continuer à mener leurs activités. Dit autrement : Mélenchon nous dit que son programme ne propose pas d'exproprier les moyens de production et les socialiser.
C'est ce que je me suis évertué à démontrer face à certains
qui voulant ratisser à gauche parlent de programme anticapitaliste,
et même JLM lui-même, en bon politicien bonimenteur appelant à la révolution ici,
et disant là que les "investisseurs n'ont rien à craindre".
Par contre le désaccord est sur les perspectives et les tâches,
dans la plus grande crise à venir du capitalisme en France.
Je suis de près la crise économique,
et suis convaincu, que dans le contexte du capitalisme mondialisé en crise,
les propositions du FdG, qui refusent de le socialisme, sont du foutage de gueule.
Les économistes du FdG le savent autant que moi,
mais ils savent aussi que ce programme n'a aucune chance d'être appliqué.
C'est un produit d'appel, pour servir les intérêts des nomenclatures.
Face aux affrontements qui arrivent, la seule issue est une alternative socialiste.
L'arrivée de la nouvelle "Gauche Plus Rien", annoncée chaque jour un peu plus
par les dirigeants du PC et quelques autres...ouvrirait un boulevard au fascisme,
à moins que s'affirme une vraie gauche, pas l'alternance politicienne,
pas keynésienne, pas anti-libérale et pro-capitaliste,
mais d'alternative socialiste, qu'on l'appelle démocratie réelle, autogestion généralisé,
émancipation globale ou autrement, selon sa culture ou préférence...
Il faut construire cette alternative, et rassembler dans les structures les plus unitaires
pour la lutte, sur cette alternative, indépendamment et aux moments clés
contre les politiciens, de gauche comme de droite,
qui seront bientôt autant hai qu'en Grèce, ce dont les fascistes feraient leur beurre.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
ET bien les structures unitaires, actuellement, elles gravitent autour du FdG. Libre à toi d'y adhérer et de proposer tes idées...
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
Universitaires, écrivains, artistes, dirigeants de mouvements politiques ou sociaux, Européens, citoyens du monde arabe, Américains du Sud et du Nord: 165 personnalités de 36 pays, engagées contre «les ravages sociaux et écologiques du capitalisme mondialisé», s'engagent avec cet appel international pour le succès du mouvement mené par Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle.
Nous, universitaires, intellectuels, écrivains, artistes, dirigeants de forces politiques, de syndicats, de mouvements sociaux et citoyens, sommes engagés dans la construction de fronts politiques et sociaux, démocratiques et populaires, pour combattre les ravages sociaux et écologiques du capitalisme mondialisé et ses oligarchies. Et ce, aussi bien dans nos pays respectifs qu’à l’échelle internationale.
Nous constatons que, partout, les résistances et les luttes se multiplient et s’organisent. Elles contribuent à l’émergence d’un vaste mouvement planétaire des idées ; celui qui inspire déjà, en Amérique latine, des formes de construction régionale fondées sur la solidarité et la souveraineté populaire, ainsi que des mesures gouvernementales de rupture avec le néolibéralisme.
Depuis la crise financière de 2008, l’Europe, pilier du capitalisme mondialisé et de son ordre globalitaire, est devenue l’épicentre de la crise mondiale. Ses peuples subissent de brutales politiques d’ajustement structurel en tous points semblables à celles que les pays du Sud, entre autres, ont connues dans les années 1990 et au début des années 2000.
Les acteurs sont en partie les mêmes : gouvernements conservateurs ou sociaux-démocrates et Fonds monétaire international (FMI). Se sont adjoints à ce dernier, la Commission européenne et la Banque centrale européenne pour former la sinistre et toute-puissante « troïka » qui administre désormais ses remèdes cruels aux populations.
L’histoire nous enseigne que lorsque l’Europe est prise de convulsions, c’est le monde entier qui peut vaciller. Pour l’empêcher de sombrer dans l’austérité à perpétuité, la récession généralisée et dans un projet politique autoritaire et réactionnaire, la montée en puissance, en France, du Front de gauche, aux côtés des autres forces progressistes européennes, est une bonne nouvelle, en même temps qu’une nécessité. Car la voix de la France compte dans le monde, lorsqu’elle s’inscrit dans la tradition des Lumières, de la Révolution de 1789, de la Commune, du Front populaire, de la Résistance.
Le Front de gauche incarne tout le potentiel renouvelé de cette grande tradition du socialisme historique, de l’émancipation sociale, du progrès et de la construction d’un intérêt général humain. Il prend aussi en compte l'enjeu du XXIe siècle que constitue la compréhension de l'unicité de notre écosystème et l'urgence de le préserver par une reconversion écologique à l'échelle mondiale qui tienne compte de la dette écologique que les pays industrialisés ont à l'égard des autres pays.
Grâce au Front de gauche, la France peut contribuer de manière significative à la construction d’une autre Europe et d’une autre mondialisation. C’est pourquoi l’enjeu d’y construire une autre gauche ayant tiré le bilan de l’échec et de l’écroulement du communisme d’Etat, en même temps que celui de la conversion de la social-démocratie à un social-libéralisme d’accompagnement et de rafistolage du système capitaliste globalisé, est crucial. Crucial pour la France et l’Europe, mais aussi pour le reste du monde.
Nous pensons que la réussite du Front de gauche et de son candidat à l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai 2012, Jean-Luc Mélenchon, peut concourir au renouveau et au renforcement d’un internationalisme de combat contre la finance mondialisée. C’est pourquoi nous souhaitons un plein succès au Front de gauche et exprimons notre solidarité avec son candidat.
Kader Abderrahim, politologue, Algérie
Ben Hida Abderrahmane, membre du secrétariat national du Parti de l’action démocratique socialiste (PADS), Maroc
Moumen Abib médecin, membre du Conseil national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Algérie
Dalal Abu Saud, universitaire et membre du Forum social Palestine, Palestine
Amina Aetab, militante du Mouvement du 20 Février et de l’Organisation pour la liberté d’information et d’expression(OLIE), Maroc
Vittorio Agnoletto, ancien député européen et porte parole du Forum social de Gênes, Italie
Samir Aita, rédacteur en chef du Monde diplomatique éditions arabes, président du cercle des économistes arabes, Syrie
Zahra Ajaram, militante associative, Maroc
Sanhadja Akrouf, militante féministe, Algérie
Tariq Ali, écrivain, Royaume-Uni
Tewfik Allal, éditeur, président de l’Association du Manifeste des libertés (AML), Algérie
Samir Amin, économiste, Président du Forum mondial des alternatives, Egypte
Samia Amour, militante féministe, Algérie
Antônio Carlos Andrade, président du Partido Socialismo e Liberdade (PSOL) Parti Socialisme et liberté, Brésil
Julio Anguita ancien maire de Cordoue, ancien secrétaire général de Izquierda Unida (Gauche unie), Espagne
Ana Maria Araujo Freire, éducatrice et successeur légale de Paulo Freire, Brésil
Luis Araujo, membre de la direction nationale du PSOL, Brésil
Jorge Arrate, membre du Movimiento Amplio de Izquierda (MAIZ) (Mouvement élargi de gauche), candidat de la gauche aux présidentielles de 2009, Chili
Valmir Assunção, député du Parti des travailleurs (PT), Brésil
Alexandra Ayala-Marín, journaliste «El Hoy», Equateur
Mohand Bakir, journaliste, blogueur, Algérie
André Bansart universitaire, Université Simon Bolivar de Caracas, Venezuela
Houcine Bardi, docteur en droit, avocat au barreau de Paris, Secrétaire général et porte-parole du Parti du travail tunisien - France (PTT-F), Tunisie
Ariel Basteiro, ancien député Nuevo Encuentro, Argentine
Abdeljalil Bedoui, coordinateur et porte-parole du Parti tunisien du travail, Tunisie
Aymen Belhadj, syndicaliste étudiant, Tunisie
Tarik Ben Hiba, ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, ancien conseiller régional d’Ile-de-France, militant associatif de l’immigration, Tunisie
Ahmed Benani, politologue et anthropologue des religions, Maroc
Rosa Bofill Benet, responsable du secteur femmes de la Confédération syndicale des commissions ouvrières (CCOO) de Catalogne, Espagne
Ghizlane Benomar, militante du Mouvement du 20 Février, Maroc
John Berger, écrivain et critique d'art, Royaume-Uni
Thierry Bodson, secrétaire général de la Fédération générale du travail de Belgique, Belgique
Carmen Bohórquez, historienne, philosophe, Venezuela
Carl Boileau, conseiller d'arrondissement du District de De Lorimier (Projet Montréal), Québec
Blanca Flor Bonilla, maire d'Ayutuxtepeque, Salvador
Afrânio Bopré, ancien député du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Mustapha Bouaziz, universitaire, historien, Maroc
Leonor Bravo, écrivain, Equateur
Marinor Brito, ancienne sénatrice du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Monica Bruckmann, sociologue, Université fédérale de Fluminense, Brésil
Alberto Burgio, philosophe et homme politique, Italie
Pilar Bustos, peintre, Equateur
Julio C. Gambina, Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine
Rodrigo Cabeza, membre de la direction nationale du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) et du Parlement latino-américain, Venezuela
Marcelo Roman Campana, membre de la direction nationale du Pôle démocratique d'Equateur, Equateur
Daniel Campiones, Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine
Luiz Arnaldo Campos, Fondation Lauro Campos Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Javier Diez Canseco, député Parti socialiste, Pérou
Teresa Carballeira, professeure de droit, Université de Saint-Jacques de Compostelle, Espagne
Luis Casado, responsable des relations internationales Partido de Izquierda (PAIZ), Chili
Bernard Cassen, journaliste, membre du Conseil international du Forum social mondial, France
Carmen Castillo, écrivain, cinéaste, Chili
Ramon Chao, journaliste et écrivain, Espagne
Lakbira Chater, syndicaliste, Union marocaine du travail, Maroc
Carlos Nelson Coutinho, professeur, intellectuel, Université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil
Ángel Crespo Sánchez, secrétaire général de la Confédération syndicale des commissions ouvrières (CCOO) de Barcelone, Espagne
Norberto Crivelli, président du Parti suisse du travail, Suisse
Erik de Bruyn, porte-parole de Rood! Belgique
Armando de Souza, ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs portugais, Portugal
Diether Dehm, député, producteur, auteur-compositeur Die Linke (La Gauche), Allemagne
Jean-Maurice Dehousse, ancien bourgmestre de Liège, ancien vice-président du groupe socialiste au Parlement européen, ancien ministre, Belgique
Demba Moussa Dembélé, directeur du Forum, économiste, chercheur, Forum africain des alternatives, Sénégal
Nidia Diaz, députée du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN) au Parlement centre-américain, Salvador
Héctor Díaz-Polanco, anthropologue, Mexique
Abderrezak Dourari, professeur des sciences du langage, Université d’Alger 2 (Tamazight), Algérie
Benjamin Durand, professeur de réalisation cinématographique et responsable du département de formation intégrale de Vive TV Université nationale expérimentale des arts, Venezuela
Mohamed Elaouni journaliste, coordinateur du Conseil national pour l’appui au Mouvement du 20 Février, coordinateur du mouvement pour une constitution démocratique au Maroc, membre du secrétariat du conseil national du PSU, Maroc
Klaus Ernst, co-président de Die Linke, Allemagne
Saul Escobar, membre du Parti de la révolution démocratique (PRD), Mexique
Lindbergh Farias, sénateur, Parti des travailleurs, Brésil
Saïd Fawzi, ancien président de l’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (Asdhom), Maroc
Heloísa Fernandes, sociologue, Université de Sao Paolo, enseignante à l' École nationale Florestan Fernandes du Mouvement des sans terre (MST), Brésil
Paolo Ferrero, secrétaire général du Parti de la refondation communiste, Italie
Fernando Ferro, député Parti des travailleurs, Brésil
Carlos Figueroa syndicaliste Fédération médicale d'Equateur, Equateur
Giorgos Gavrilis, membre du Conseil exécutif et ancien vice-président de la Confédération centrale des travailleurs grecs, Grèce
Mohamed Ghafri, militant du Mouvement du 20 Février, Maroc
Paula Gil, initiatrice du mouvement Génération "à l’arrache" contre la précarité, Portugal
Manolis Glezos, écrivain et ancien député européen, Grèce
Richard Gott, journaliste et historien, Royaume-Uni
Juan Goytisolo, écrivain, Espagne
Dino Greco, directeur de Liberazione, Italie
Mamdouh Habashi, secrétaire national Parti socialiste égyptien (PSE), Egypte
Marta Harnecker, sociologue, Chili
Tania Hermida, ancien député de l'Assemblée constitutionnelle, cinéaste, Equateur
Vilma Ibarra, ancienne députée Nuevo Encuentro, Argentine
Abdellaziz Iimoudane, membre du Parti de la voie démocratique, Maroc
Francisco Jarauta, professeur, philosophe, écrivain, Université de Murcia, Espagne
Fatima Khafagy, membre de la commission des relations internationales, Parti de l’Alliance populaire socialiste (APS), Egypte
Hassan Khalil écrivain, docteur-chercheur en philosophie, Liban
Mohamed Farid Khemisti, avocat, Algérie
Michel Kilo, membre du Forum démocratique syrien, Syrie
Leandro Konder, professeur, intellectuel, Brésil
Jorge Kreynes, membre du Parti communiste, Argentine
Oskar Lafontaine, ancien ministre, fondateur de Die Linke, Allemagne
Mehdi Lallaoui, écrivain, cinéaste, Algérie
Cayo Lara, secrétaire général de Izquierda Unida (Gauche unie), Espagne
Junghee Lee, président Parti progressiste unifié, Corée du Sud
Araceli Lemos, ancien député Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Felipe López Aranguren, sociologue et poète, Espagne
Clara Eugenia López Obregón, présidente du Pôle démocratique alternatif, Colombie
Gesine Löszch, co-président de Die Linke, Allemagne
Clécio Luis, conseiller Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Mohamed Makhlouf, journaliste-écrivain, Syrie
Maria José Maninha, ancien député du Parti Socialisme et liberté (PSOL), Brésil
Dionilson Marcon, député du Parti des travailleurs, Brésil
Citto Maselli, scénariste et réalisateur, Italie
Juliano Medeiros, coordination UNAMÉRICA, Parti Socialisme et liberté, Brésil
José Luis Mendez, professeur à l'Université de Porto Rico, Porto Rico
Youcef Merrouche, secrétaire national à l’immigration, Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Algérie
Samia Messaoudi, journaliste, Algérie
Francine Mestrum, universitaire, membre du Conseil international du Forum social mondial (FSM), Belgique
Willy Meyer, député européen Izquierda unida (Gauche Unie), Espagne
Florent Michelot, directeur général de Option Nationale Québec, Québec
Tarik Mira, député de Béjaia, Algérie
Juan Carlos Monedero, professeur Université de Somosaguas, Faculté des sciences politiques et de sociologie, Espagne
Mohamed Mouhajid, membre du bureau politique du Parti socialiste unifié, ancien secrétaire général, Maroc
Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti socialiste unifié, Maroc
Salvador Muñoz, président de Partido de Izquierda (Parti de Gauche), Chili
P.K. Murthy, syndicaliste The Lal Zhanda Coal Mines Mazdoor Union, Inde
Roberto Musacchio, ancien député européen, Italie
Marie Nacif Debs, secrétaire générale adjointe Parti communiste libanais, Liban
Noureddine Najar, économiste, coordinateur d’Ettajdid-France, Tunisie
Hassan Nekrache, universitaire, membre du secrétariat du Mouvement pour une constitution démocratique, Maroc
Ana Elisa Osorio, membre de la direction nationale du Parti socialiste unifié du Venezuela et du Parlement latino-américain (Parlatino), Venezuela
Luis Antonio Pasquetti, professeur Université de Brasilia, Brésil
Hélena Pato, universitaire, fondatrice du Mouvement des femmes (MDM), résistante historique au régime de Salazar, Portugal
Rodrigo Pereira, membre de la direction nationale Parti Socialisme et liberté, Brésil
Orlando Perez, directeur du Journal El Telegrafo, Equateur
Gustavo Pérez Ramírez, sociologue et membre de l'Académie d'Histoire de Quito, Equateur
Khalid Rahel, militant des droits de l’homme, membre du secrétariat du Conseil national du Parti socialiste unifié, Maroc
Carlos Raimundi, député Nuevo Encuentro, Argentine
Beatriz Rajland, membre Fondation de recherche en sciences sociales et politiques, Argentine
Gloria Inez Ramirez, député Pôle démocratique alternatif/ Parti communiste colombien, Colombie
Ignacio Ramonet, directeur du Monde diplomatique en español, Espagne
Ariovaldo Ramos, professeur de théologie et prêtre, Brésil
Julia Ramos Sanchez, secrétaire exécutif de la Confédération nationale des femmes paysannes indigènes et originaires de Bolivie “Bartolina Sisa”, ancienne ministre du développement rural et des terres, Bolivie
Rayhana comédienne, Algérie
Alexis Rivas Toledo, anthropologue, ancien ministre du patrimoineh Equateur
Randolfe Rodrigues, sénateur Parti Socialisme et liberté, Brésil
Edmilson Rodrigues, député Parti Socialisme et liberté, Brésil
Najib Saber, universitaire, Maroc
Emir Sader, secrétaire général du Conseil latino-américain de sciences sociales (CLACSO) et membre du Conseil international du FSM, Brésil
Napoleon Saltos, universitaire, Université centrale d'Equateur, Centre de pensée alternative, Equateur
Marta Sanz, écrivain, Espagne
Roberto Savio, membre du Conseil international du Forum social mondial, fondateur de l'agence Inter Press Service (IPS), Italie
Johanne Schmidt-Nielsen, porte-parole du groupe parlementaire de l’Alliance Rouge-Verte et au Conseil municipal de Copenhague, Danemark
Claude Semal, chanteur, auteur et comédien, Belgique
Pascual Serrano, écrivain et journaliste, fondateur du site Liberacion, Espagne
Ahmed Slimani, universitaire, directeur du centre d’études et de recherches Ben Saïd, Maroc
Ahmed Smaoui, ancien ministre, Tunisie
Ahmed Snoussi, artiste-humoriste, Maroc
Joao Pedro Stedile, membre de la coordination du Mouvement des sans terre et de Vía Campesina, Brésil
Niko Swarz, journaliste et écrivain, membre de la Comission des relations internationales du Frente Amplio (Front élargi), Uruguay
G.M. Tamás, philosophe et ancien député, Hongrie
Amauri Teixeira, député Parti des travailleurs, Brésil
Milton Temer, membre de la direction nationale Parti Socialisme et liberté, Brésil
Jean-Marie Théodat, professeur Université d'Etat d'Haïti et Université Paris 1, Haïti
Alexis Tsipras, président du parti Syriza et de son groupe parlementaire, Grèce
Attila Vajnai, président du Parti des travailleurs hongrois 2006, Hongrie
Ivan Valente, président du Parti Socialisme et liberté, Brésil
Mark Weisbrot, économiste et co-directeur du centre de recherche Center for Economic and Policy Research à Washington, Etats-Unis
Bernard Wesphael, député (Wallonie), Belgique
Fatem Zahra Touzani, avocate de l’Organisation pour les libertés d’information et d’expression(OLIE) et militante du Mouvement du 20 Février, Maroc
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Une politique impérialiste
Passons à ce propos au programme "international",
toujours avec un extrait de l'excellente analyse détaillée qui figure dans ma signature.
Le programme du FdG comporte bien quelques phrases pour laisser croire qu’il mènerait,
s’il pouvait arriver au pouvoir, une politique en rupture avec celle des gouvernements de gauche et de droite :
Soit. Mais qu’en est-il en pratique ?
Mélenchon a approuvé l’intervention impérialiste contre la Libye.
Il a voté, comme l’ensemble de son groupe, où l’on retrouve les députés de Die Linke,
la résolution présentée au Parlement européen par les partis socialistes,
les Verts et une partie de la droite en faveur d’une telle intervention
Dans une interview donnée à Libération et publiée en espagnol sur son blog (en date du 24/03/2011),
il s’en "explique" en ces termes :
On le voit, Mélenchon donne un satisfecit plein et entier à Sarkozy sur la Libye.
Comment s’en justifie-t-il ?
Selon lui, l’intervention aurait eu pour fonction de défendre le soulèvement révolutionnaire
contre la dictature de Kadhafi. Mais est-ce le cas ?
Depuis quand les Sarkozy, Merkel, Obama et consorts
agissent-ils pour faire triompher les révolutions contre les dictatures ?
Voilà une bien curieuse idée !
Mélenchon explique également qu’il aurait pris une position différente,
si la Chine ou la Russie avait mis leur veto lors du vote à l’ONU :
on est heureux d’apprendre que Mélenchon trouve sa boussole révolutionnaire en Poutine et Hu Jintao.
Enfin, on est assez sidéré de lire que l’intérêt de la France pourrait coïncider aujourd’hui
avec l’intérêt d’une quelconque révolution véritablement populaire.
Car, qu’est-ce que la France aujourd’hui, sinon la cinquième puissance impérialiste mondiale ?
Le gouvernement français ne peut intervenir qu’au service des intérêts des patrons français
(Total, Bouygues, etc), en particulier dans son arrière-cour qu’est l’Afrique.
Les révolutionnaires n’ont pas les mêmes intérêts que « la France »,
ce qui signifie concrètement les capitalistes français,
mais les mêmes intérêts que ceux des peuples luttant contre la domination néocoloniale française.
Et, comme nous l’avons longuement expliqué dans un article
spécialement consacré à cette question (http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=289),
l’objectif de l’intervention était tout au contraire pour les impérialistes
d’essayer de redorer leur image auprès des peuples du monde arabe
en se présentant comme des défenseurs de la démocratie alors qu’ils soutiennent les dictateurs,
de mettre un coup d’arrêt au processus révolutionnaire dans le monde arabe
et de recoloniser intégralement le pays, pourtant déjà largement ouvert par Kadhafi.
Une position cohérente avec la défense éhontée de l'impérialisme français exposée dans le programme
et les déclarations de JLM précédemment sur ce fil
(voir ici: https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p720-front-de-gauche#37569)
toujours avec un extrait de l'excellente analyse détaillée qui figure dans ma signature.
Le programme du FdG comporte bien quelques phrases pour laisser croire qu’il mènerait,
s’il pouvait arriver au pouvoir, une politique en rupture avec celle des gouvernements de gauche et de droite :
« Nous mettrons un terme à une politique étrangère de la France basée sur les relations néocoloniales
et la Françafrique (…) La France rompra avec cet alignement libéral et atlantiste, avec la
politique de force et d'intervention militaire, avec les logiques de puissance, pour agir en faveur de la
paix, du règlement des conflits, du rétablissement du droit international ».
Soit. Mais qu’en est-il en pratique ?
Mélenchon a approuvé l’intervention impérialiste contre la Libye.
Il a voté, comme l’ensemble de son groupe, où l’on retrouve les députés de Die Linke,
la résolution présentée au Parlement européen par les partis socialistes,
les Verts et une partie de la droite en faveur d’une telle intervention
Dans une interview donnée à Libération et publiée en espagnol sur son blog (en date du 24/03/2011),
il s’en "explique" en ces termes :
« Si le Front de Gauche gouvernait le pays, aurait-il regardé les bras croisés
la révolution libyenne mourir comme nos prédécesseurs avec les révolutionnaires espagnols ? Non.
Serions-nous intervenus directement nous-mêmes ? Non plus. Nous aurions demandé un mandat à
l’ONU. C’est exactement ce qui vient de se passer. Je peux soutenir une démarche quand l’intérêt de
mon pays coïncide avec celui de la révolution ».
On le voit, Mélenchon donne un satisfecit plein et entier à Sarkozy sur la Libye.
Comment s’en justifie-t-il ?
Selon lui, l’intervention aurait eu pour fonction de défendre le soulèvement révolutionnaire
contre la dictature de Kadhafi. Mais est-ce le cas ?
Depuis quand les Sarkozy, Merkel, Obama et consorts
agissent-ils pour faire triompher les révolutions contre les dictatures ?
Voilà une bien curieuse idée !
Mélenchon explique également qu’il aurait pris une position différente,
si la Chine ou la Russie avait mis leur veto lors du vote à l’ONU :
on est heureux d’apprendre que Mélenchon trouve sa boussole révolutionnaire en Poutine et Hu Jintao.
Enfin, on est assez sidéré de lire que l’intérêt de la France pourrait coïncider aujourd’hui
avec l’intérêt d’une quelconque révolution véritablement populaire.
Car, qu’est-ce que la France aujourd’hui, sinon la cinquième puissance impérialiste mondiale ?
Le gouvernement français ne peut intervenir qu’au service des intérêts des patrons français
(Total, Bouygues, etc), en particulier dans son arrière-cour qu’est l’Afrique.
Les révolutionnaires n’ont pas les mêmes intérêts que « la France »,
ce qui signifie concrètement les capitalistes français,
mais les mêmes intérêts que ceux des peuples luttant contre la domination néocoloniale française.
Et, comme nous l’avons longuement expliqué dans un article
spécialement consacré à cette question (http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=289),
l’objectif de l’intervention était tout au contraire pour les impérialistes
d’essayer de redorer leur image auprès des peuples du monde arabe
en se présentant comme des défenseurs de la démocratie alors qu’ils soutiennent les dictateurs,
de mettre un coup d’arrêt au processus révolutionnaire dans le monde arabe
et de recoloniser intégralement le pays, pourtant déjà largement ouvert par Kadhafi.
Une position cohérente avec la défense éhontée de l'impérialisme français exposée dans le programme
et les déclarations de JLM précédemment sur ce fil
(voir ici: https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p720-front-de-gauche#37569)
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
À la soupe socdem ? vu bellaciao bis repetita
4 avril 2012 - 10h38 - Posté par Roberto Ferrario - 82.***.180.**
Aucun "scoop" ça fait des mois que on dénonce sur Bellaciao cet mascarade, le FDG négocie du début des place avec le PS pour les élections législatives...
Le PCF ne trahie pas sont camp, n’a jamais nie l’éventualité de gouverner avec le PS au niveau national et local... localement c’est la réalité des toute municipalité dite de "goooche"... et en plus sont le PG, Fase et meme la GA que essaie de négocier avec le PS pour les même raison, faut se rappeler de la lettre envoie par le PG de Melenchon au PS pour demander de bien accepter les négociation de partage "équitable" des place entre les différents formation que compose le FDG...
Si existe une trahison c’est la trahison du FDG dans sont ensemble qui essaie de faire croire aux propre "éventuels" électeurs de refuser tous compromis avec le PS...
Autre trahison (si existe... pffff) c’est de faire croire que le FDG c’est un "cartel" de "tendance communiste" en réalité ne rient d’autre que un "courent dissident" du Parti Socialiste, le conflit (si existe) entre le PS et le FDG se résume en un litige "seulement apparent" entre deux formation socialiste qui essaie de se partage le gâteaux......
Le but final c’est le bipartisme (avec la création du Parti Democrate Francaise...) avec l’élimination des les formation politique communistes en France, dans la continuité d’autres exemple en Europe comme le plus vieux et significatif, voir l’Italie...
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
Laïcité: quelle mouche a piqué le Front de gauche?
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04 Avril 2012Par Les invités de Mediapart
Edition : 2012: ils s'engagent
«Interdire le choix du sexe du médecin à l'hôpital public», comme le propose le programme du Front de gauche au chapitre Laïcité, c'est «désigner le ou la ségrégué-e comme le/la responsable de la ségrégation», interpellent Héloïse Duché, féministe, militante du Christianisme social et du Front de gauche, Stéphane Lavignotte, écologiste, militant du Christianisme social et du Front de gauche et Patrick Silberstein, médecin de quartier, auteur de Vive la discrimination positive (Syllepse
Nous vivons dans un monde lézardé par les ségrégations multiples. L’ambition des partisans de la transformation sociale doit être de les identifier et de prendre toutes les mesures pour y mettre fin. Aussi, quelle n'a pas été été notre surprise quand, dans le programme du Front de gauche, nous avons lu la phrase suivante : « Toute ségrégation de genre ou communautaire de l’espace public sera interdite (par exemple le choix du sexe du médecin à l’hôpital public) ».
Pourquoi, pour illustrer son projet de « déségrégation », le Front de gauche a-t-il choisi un exemple popularisé par la droite réactionnaire? C’est Jean-François Copé qui avait, le premier, évoqué cette mesure et personne n’avait alors été dupe de la population qu’il visait : c'est en pleine charge islamophobe qu'avait surgi cette proposition. Il y en a eu bien d’autres depuis…
Ainsi, selon les rédacteurs de ce texte, la ségrégation ne serait plus le produit de notre société mais celui de conduites individuelles ou collectives : la demande du choix du sexe de son médecin à l’hôpital public produirait donc la ségrégation. Pour lutter contre cette ségrégation – qu’elle soit « de genre ou communautaire » –, il faudrait donc interdire le choix du sexe du médecin à l'hôpital public. C’est nous faire prendre l’arbre pour la forêt et désigner le ou la ségrégué-e comme le/la responsable de la ségrégation.
De manière étonnante, dans le programme du Front de gauche, la ségrégation de genre est abordée dans le chapitre sur la laïcité et non dans celui traitant de l’abolition du patriarcat. Les rédacteurs auraient pu se souvenir que la ségrégation selon le genre, si elle est un des instrument de la domination masculine, justifie la double revendication féministe: celle de l’égalité ET celle du droit à s’organiser en dehors du pouvoir des hommes. S’il va de soi que la séparation dans l’espace public doit être combattue, il est en revanche tout aussi certain que, pour mieux la combattre, les femmes, si elles en expriment la volonté, doivent pouvoir échapper, ne serait-ce que pour un temps, au rapport de domination induit par la vie dans la société telle qu’elle est.
Nous avons évidemment pu observer le désarroi des personnels hospitaliers devant la revendication de certaines femmes musulmanes de n’être examinées que par des médecins femmes. Répondre à ce désarroi ne doit cependant pas nous faire oublier le rapport difficile que le corps des femmes entretient de longue date avec la médecine et avec le corps médical (longtemps quasi exclusivement masculin). Le programme du Front de gauche devrait au contraire rappeler que le libre choix du médecin est une des bases de notre système de santé et que la lutte contre le libéralisme qui détruit l’hôpital public – au point que ce principe n’est plus applicable – passe par le rétablissement du droit au choix. Il est vrai qu’en dehors du service public, l’argent permet de choisir son médecin ! Il est donc curieux qu’au nom de la laïcité, le Front de gauche annonce qu’il « interdira » aux patient-e-s de choisir leur médecin à l’hôpital public. Cela ne gênera certes pas grand monde à l’hôpital américain de Neuilly, mais qu’en sera-t-il à l’hôpital Avicenne à Bobigny ?
Le Front de gauche aurait dû se souvenir que les mouvements pour le contrôle des naissances et la liberté sexuelle ont bataillé pour que les femmes puissent dire haut et fort : « Mon corps m’appartient ». Or, la présence de médecins femmes dans les lieux où ce droit est mis en œuvre est une garantie pour les femmes qui viennent consulter qu’elles seront écoutées « autrement ». C’est évidemment tout le contraire de ce qui est écrit dans ces deux lignes malheureuses qu’il faut faire : il faut rétablir le libre choix concret en donnant les moyens nécessaires au système public d’assurer ses missions ! Le programme du Front de gauche doit affirmer que chacun-e est libre de décider s’il/elle se fait soigner ou non, où et par qui.
La possibilité de refuser un médecin avec lequel nous ne sommes pas à l’aise est aussi une garantie d’accéder à des soins de qualité. Qui en effet ne s’est jamais senti-e mal à l’aise devant un médecin ? Qui n’ a jamais ressenti-e le besoin de choisir son médecin selon son sexe ? Hommes ou femmes, nous demandons des seconds avis, nous changeons de médecin quand il ne nous satisfait pas. Il n’est pas pensable de laisser croire que Front de gauche souhaiterait, au nom d’une curieuse conception de la laïcité et de la lutte contre les ségrégations, revenir sur ce droit !
Si on suit le raisonnement absurde de la phrase que nous mettons en cause, pourquoi alors ne pas supprimer la séparation homme-femmes dans les toilettes publiques ou les wagons-lits réservés femmes ? Après tout, ce sont des lieux de ségrégation de genre... Dont hommes et femmes de tout bord s’accommodent pour des raisons d’hygiène (mais n’est-ce pas sexiste de considérer que les hommes sont sales par nature ?), de pudeur (mais pourquoi donc les hommes refuseraient d’uriner dans une pissotière en présence de femmes ?) et de sécurité (mais n’est-ce pas étonnant de considérer que les voyageurs sont des agresseurs potentiels ?).
Le droit de choisir son médecin n’a rien à voir avec la laïcité, c’est un droit inaliénable qui concerne la santé de tous et de toutes. D’ailleurs, la charte de la personne hospitalisée, censée être remise à tout-e patient-e qui entre à l'hôpital depuis la loi du 4 mars 2002, dit : « Toute personne est libre de choisir l'établissement de santé dans lequel elle souhaite être prise en charge. (...) Toute personne peut également choisir son praticien sous réserve que les modalités d'organisation de l'établissement ne s'y opposent pas.» Quand le gouvernement Jospin a voté cette loi, Jean-Luc Mélenchon était ministre de l'enseignement professionnel et Marie-Georges Buffet, ministre de la jeunesse et des sports…
Interdire aux citoyen-nes de choisir leur médecin, c’est considérer que la puissance publique, ici l’hôpital, ailleurs l’État, peut décider pour nous à qui nous confions notre corps et notre esprit, ainsi que leurs maux. Les rédacteurs de la phrase en question pensaient certainement préserver des femmes d’un choix qui ne serait pas le leur, mais celui de leur mari. C’est parfois la réalité, mais qui peut le vérifier et prétendre sonder les cœurs et les esprits ? Si une femme souhaite un médecin femme, rien ne nous permet de croire que ce n’est pas sa volonté, à moins de la considérer comme un être forcément sous domination et incapable de penser et de croire en pleine conscience. Aucune femme, quelle que soit sa classe, son origine ou ses convictions religieuses n’est une victime par essence.
Le Front de gauche dit vouloir ouvrir la voie à une VIe République. Celle-ci sera-t-elle inclusive ou exclusive ? La loi de 1905 est loi de séparation et de garantie de la liberté de religion parce qu'elle a rejeté les positions dogmatiques et sectaires du radical-socialiste Combes et qu’elle a repris celles, plus intelligentes et plus ouvertes, de Jaurès et Briand. Elle promeut une conception de la laïcité qui refuse de contraindre les esprits.
La parenthèse dans le programme du Front de gauche n’est donc pas une anecdote pour nous. Elle témoigne au minimum d’un glissement de plume qui méconnaît les acquis du féminisme et qui peut rejeter les femmes en dehors du système de santé socialisé pour lequel nous combattons.
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04 Avril 2012Par Les invités de Mediapart
Edition : 2012: ils s'engagent
«Interdire le choix du sexe du médecin à l'hôpital public», comme le propose le programme du Front de gauche au chapitre Laïcité, c'est «désigner le ou la ségrégué-e comme le/la responsable de la ségrégation», interpellent Héloïse Duché, féministe, militante du Christianisme social et du Front de gauche, Stéphane Lavignotte, écologiste, militant du Christianisme social et du Front de gauche et Patrick Silberstein, médecin de quartier, auteur de Vive la discrimination positive (Syllepse
Nous vivons dans un monde lézardé par les ségrégations multiples. L’ambition des partisans de la transformation sociale doit être de les identifier et de prendre toutes les mesures pour y mettre fin. Aussi, quelle n'a pas été été notre surprise quand, dans le programme du Front de gauche, nous avons lu la phrase suivante : « Toute ségrégation de genre ou communautaire de l’espace public sera interdite (par exemple le choix du sexe du médecin à l’hôpital public) ».
Pourquoi, pour illustrer son projet de « déségrégation », le Front de gauche a-t-il choisi un exemple popularisé par la droite réactionnaire? C’est Jean-François Copé qui avait, le premier, évoqué cette mesure et personne n’avait alors été dupe de la population qu’il visait : c'est en pleine charge islamophobe qu'avait surgi cette proposition. Il y en a eu bien d’autres depuis…
Ainsi, selon les rédacteurs de ce texte, la ségrégation ne serait plus le produit de notre société mais celui de conduites individuelles ou collectives : la demande du choix du sexe de son médecin à l’hôpital public produirait donc la ségrégation. Pour lutter contre cette ségrégation – qu’elle soit « de genre ou communautaire » –, il faudrait donc interdire le choix du sexe du médecin à l'hôpital public. C’est nous faire prendre l’arbre pour la forêt et désigner le ou la ségrégué-e comme le/la responsable de la ségrégation.
De manière étonnante, dans le programme du Front de gauche, la ségrégation de genre est abordée dans le chapitre sur la laïcité et non dans celui traitant de l’abolition du patriarcat. Les rédacteurs auraient pu se souvenir que la ségrégation selon le genre, si elle est un des instrument de la domination masculine, justifie la double revendication féministe: celle de l’égalité ET celle du droit à s’organiser en dehors du pouvoir des hommes. S’il va de soi que la séparation dans l’espace public doit être combattue, il est en revanche tout aussi certain que, pour mieux la combattre, les femmes, si elles en expriment la volonté, doivent pouvoir échapper, ne serait-ce que pour un temps, au rapport de domination induit par la vie dans la société telle qu’elle est.
Nous avons évidemment pu observer le désarroi des personnels hospitaliers devant la revendication de certaines femmes musulmanes de n’être examinées que par des médecins femmes. Répondre à ce désarroi ne doit cependant pas nous faire oublier le rapport difficile que le corps des femmes entretient de longue date avec la médecine et avec le corps médical (longtemps quasi exclusivement masculin). Le programme du Front de gauche devrait au contraire rappeler que le libre choix du médecin est une des bases de notre système de santé et que la lutte contre le libéralisme qui détruit l’hôpital public – au point que ce principe n’est plus applicable – passe par le rétablissement du droit au choix. Il est vrai qu’en dehors du service public, l’argent permet de choisir son médecin ! Il est donc curieux qu’au nom de la laïcité, le Front de gauche annonce qu’il « interdira » aux patient-e-s de choisir leur médecin à l’hôpital public. Cela ne gênera certes pas grand monde à l’hôpital américain de Neuilly, mais qu’en sera-t-il à l’hôpital Avicenne à Bobigny ?
Le Front de gauche aurait dû se souvenir que les mouvements pour le contrôle des naissances et la liberté sexuelle ont bataillé pour que les femmes puissent dire haut et fort : « Mon corps m’appartient ». Or, la présence de médecins femmes dans les lieux où ce droit est mis en œuvre est une garantie pour les femmes qui viennent consulter qu’elles seront écoutées « autrement ». C’est évidemment tout le contraire de ce qui est écrit dans ces deux lignes malheureuses qu’il faut faire : il faut rétablir le libre choix concret en donnant les moyens nécessaires au système public d’assurer ses missions ! Le programme du Front de gauche doit affirmer que chacun-e est libre de décider s’il/elle se fait soigner ou non, où et par qui.
La possibilité de refuser un médecin avec lequel nous ne sommes pas à l’aise est aussi une garantie d’accéder à des soins de qualité. Qui en effet ne s’est jamais senti-e mal à l’aise devant un médecin ? Qui n’ a jamais ressenti-e le besoin de choisir son médecin selon son sexe ? Hommes ou femmes, nous demandons des seconds avis, nous changeons de médecin quand il ne nous satisfait pas. Il n’est pas pensable de laisser croire que Front de gauche souhaiterait, au nom d’une curieuse conception de la laïcité et de la lutte contre les ségrégations, revenir sur ce droit !
Si on suit le raisonnement absurde de la phrase que nous mettons en cause, pourquoi alors ne pas supprimer la séparation homme-femmes dans les toilettes publiques ou les wagons-lits réservés femmes ? Après tout, ce sont des lieux de ségrégation de genre... Dont hommes et femmes de tout bord s’accommodent pour des raisons d’hygiène (mais n’est-ce pas sexiste de considérer que les hommes sont sales par nature ?), de pudeur (mais pourquoi donc les hommes refuseraient d’uriner dans une pissotière en présence de femmes ?) et de sécurité (mais n’est-ce pas étonnant de considérer que les voyageurs sont des agresseurs potentiels ?).
Le droit de choisir son médecin n’a rien à voir avec la laïcité, c’est un droit inaliénable qui concerne la santé de tous et de toutes. D’ailleurs, la charte de la personne hospitalisée, censée être remise à tout-e patient-e qui entre à l'hôpital depuis la loi du 4 mars 2002, dit : « Toute personne est libre de choisir l'établissement de santé dans lequel elle souhaite être prise en charge. (...) Toute personne peut également choisir son praticien sous réserve que les modalités d'organisation de l'établissement ne s'y opposent pas.» Quand le gouvernement Jospin a voté cette loi, Jean-Luc Mélenchon était ministre de l'enseignement professionnel et Marie-Georges Buffet, ministre de la jeunesse et des sports…
Interdire aux citoyen-nes de choisir leur médecin, c’est considérer que la puissance publique, ici l’hôpital, ailleurs l’État, peut décider pour nous à qui nous confions notre corps et notre esprit, ainsi que leurs maux. Les rédacteurs de la phrase en question pensaient certainement préserver des femmes d’un choix qui ne serait pas le leur, mais celui de leur mari. C’est parfois la réalité, mais qui peut le vérifier et prétendre sonder les cœurs et les esprits ? Si une femme souhaite un médecin femme, rien ne nous permet de croire que ce n’est pas sa volonté, à moins de la considérer comme un être forcément sous domination et incapable de penser et de croire en pleine conscience. Aucune femme, quelle que soit sa classe, son origine ou ses convictions religieuses n’est une victime par essence.
Le Front de gauche dit vouloir ouvrir la voie à une VIe République. Celle-ci sera-t-elle inclusive ou exclusive ? La loi de 1905 est loi de séparation et de garantie de la liberté de religion parce qu'elle a rejeté les positions dogmatiques et sectaires du radical-socialiste Combes et qu’elle a repris celles, plus intelligentes et plus ouvertes, de Jaurès et Briand. Elle promeut une conception de la laïcité qui refuse de contraindre les esprits.
La parenthèse dans le programme du Front de gauche n’est donc pas une anecdote pour nous. Elle témoigne au minimum d’un glissement de plume qui méconnaît les acquis du féminisme et qui peut rejeter les femmes en dehors du système de santé socialisé pour lequel nous combattons.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
Encore un tissu de bêtises...
Cela aurait été plus simple que Mélenchon reste au PS, que le PCF meurt petit à petit pour arriver au bipartisme, non ?
Cela aurait été plus simple que Mélenchon reste au PS, que le PCF meurt petit à petit pour arriver au bipartisme, non ?
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
Ce texte est d'une confusion extrème. Revenons aux propositions du FdG sur la santé :
– mettre fin aux fermetures et démantèlement des hôpitaux, maternités
– abroger la loi Bachelot et la loi de 2003 instituant la tarification à l’activité
– établir le remboursement intégral à 100% des dépenses de santé couvertes par la Sécurité sociale
– reconstruire et développer un service public de santé basé sur la proximité et la qualité des soins
– favoriser la mise en réseau des hôpitaux entre eux et la médecine ambulatoire
– assurer la promotion des centres de santé, des centres de planification et d’IVG
– mettre en place une filière publique de la prise en charge de la perte d’autonomie, à tous les âges de la vie, avec le financement à 100% des soins, le renforcement et la coordination des services publics
– abroger la loi sécuritaire de la psychiatrie et organiser un débat national pour une psychiatrie progressiste
– mettre en place un pôle public du Médicament avec au moins une entreprise publique pour intervenir sur la recherche, la production et la distribution tout en pesant au plan européen et mondial.
– promouvoir la santé publique, notamment par la relance des formations, la prévention, avec des moyens accus et pérennes
– mettre en place une véritable politique de sécurité sanitaire, sous le contrôle démocratique et la mobilisation permanente de tous les acteurs.
– mettre fin aux fermetures et démantèlement des hôpitaux, maternités
– abroger la loi Bachelot et la loi de 2003 instituant la tarification à l’activité
– établir le remboursement intégral à 100% des dépenses de santé couvertes par la Sécurité sociale
– reconstruire et développer un service public de santé basé sur la proximité et la qualité des soins
– favoriser la mise en réseau des hôpitaux entre eux et la médecine ambulatoire
– assurer la promotion des centres de santé, des centres de planification et d’IVG
– mettre en place une filière publique de la prise en charge de la perte d’autonomie, à tous les âges de la vie, avec le financement à 100% des soins, le renforcement et la coordination des services publics
– abroger la loi sécuritaire de la psychiatrie et organiser un débat national pour une psychiatrie progressiste
– mettre en place un pôle public du Médicament avec au moins une entreprise publique pour intervenir sur la recherche, la production et la distribution tout en pesant au plan européen et mondial.
– promouvoir la santé publique, notamment par la relance des formations, la prévention, avec des moyens accus et pérennes
– mettre en place une véritable politique de sécurité sanitaire, sous le contrôle démocratique et la mobilisation permanente de tous les acteurs.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Au service du capital, contre nos retraites
On sait comment Mélenchon et autres politiciens d'alternance ont saboté le mouvement pour défendre nos retraites.
Depuis, il s'est prononcé contre le retour au 37,5 et pour les 40 annuités de cotisation !
Les « réformes » des retraites se sont succédées à un rythme accéléré.
En 1993, Balladur imposait aux travailleurs du privé 40 ans de cotisation
pour avoir une retraite à taux plein et faisait passer la base de calcul des 10 meilleures années
aux 25 meilleures années, amputant à terme les retraites de 25% à 30%.
Le gouvernement de gauche plurielle de 1997 à 2002,
PS-PCF-Verts-Radicaux-MRC, dont Mélenchon a été ministre, n’est pas revenu sur cette réforme inique.
En 2003, Fillon a imposé le passage à 40 annuités de cotisation pour les fonctionnaires
et supprimé les mesures compensant pour les femmes lepoids de la maternité.
En 2007, c’était au tour des régimes spéciaux.
Enfin, en 2010, Sarkozy et Fillon ont fait passer le nombre d’annuités à 42 annuités
et ont mis en place un régime de décote particulièrement brutal, qui va faire baisser lourdement les pensions.
Que propose le Front de Gauche sur le sujet ?
Dans son programme on lit : « Droit à la retraite à taux plein à 60 ans (75% du salaire de référence) ».
Encore une formule trompeuse, car elle suggère et est souvent comprise par les travailleurs comme signifiant :
retraite à taux plein à 60 ans. Mais non !
« Droit à », cela veut dire : pourront partir en retraite à 60 ans (sans décote)
tous ceux qui auront cotisé le nombre d’annuités nécessaires.
Quel nombre d’années de cotisations le Front de Gauche défend-il ?
Il n’y en a pas trace dans son programme.
Mais Mélenchon a avoué le pot aux roses dans un débat télévisé
(« Mots croisés », le 06/12/2010 video ici http://bellaciao.org/fr/spip.php?article124492 )
avec son vieil ami Michel Sapin, expert financier du PS,
Plus encore qu’en 2003, en septembre-octobre et novembre 2010,
des millions de travailleurs ont défilé et fait grève contre la réforme des retraites de Sarkozy-Fillon,
bien souvent sous les mots d’ordre : 37,5 pour tous, public-privé… !
Mélenchon, soi-disant de la gauche radicale, corrige ces irresponsables : ce sera 40 annuités !
Bref, Mélenchon entérine finalement la mesure phare des réformes de Balladur 1993 et de Fillon 2003.
Mais, au fait, pourquoi 40 annuités ?
Pourquoi cet homme qui se targue d’être si radical mégote à 2,5 années près ici ?
Aurait-il peur des réactions que pourrait déclencher au sein de la « finance internationale » (sic)
qu’il dit combattre le retour au 37,5 ?
Encore une fois, "les investisseurs n'ont rien a craindre' (sic, JLM)
Depuis, il s'est prononcé contre le retour au 37,5 et pour les 40 annuités de cotisation !
Les « réformes » des retraites se sont succédées à un rythme accéléré.
En 1993, Balladur imposait aux travailleurs du privé 40 ans de cotisation
pour avoir une retraite à taux plein et faisait passer la base de calcul des 10 meilleures années
aux 25 meilleures années, amputant à terme les retraites de 25% à 30%.
Le gouvernement de gauche plurielle de 1997 à 2002,
PS-PCF-Verts-Radicaux-MRC, dont Mélenchon a été ministre, n’est pas revenu sur cette réforme inique.
En 2003, Fillon a imposé le passage à 40 annuités de cotisation pour les fonctionnaires
et supprimé les mesures compensant pour les femmes lepoids de la maternité.
En 2007, c’était au tour des régimes spéciaux.
Enfin, en 2010, Sarkozy et Fillon ont fait passer le nombre d’annuités à 42 annuités
et ont mis en place un régime de décote particulièrement brutal, qui va faire baisser lourdement les pensions.
Que propose le Front de Gauche sur le sujet ?
Dans son programme on lit : « Droit à la retraite à taux plein à 60 ans (75% du salaire de référence) ».
Encore une formule trompeuse, car elle suggère et est souvent comprise par les travailleurs comme signifiant :
retraite à taux plein à 60 ans. Mais non !
« Droit à », cela veut dire : pourront partir en retraite à 60 ans (sans décote)
tous ceux qui auront cotisé le nombre d’annuités nécessaires.
Quel nombre d’années de cotisations le Front de Gauche défend-il ?
Il n’y en a pas trace dans son programme.
Mais Mélenchon a avoué le pot aux roses dans un débat télévisé
(« Mots croisés », le 06/12/2010 video ici http://bellaciao.org/fr/spip.php?article124492 )
avec son vieil ami Michel Sapin, expert financier du PS,
« Est-ce que ce sera pour la retraite à 60 ans, si vous avez le pouvoir, 40 ans ou 42 ans ?"
Mélenchon: "Avec moi, c’est 40 ans, vous c’est 42. Et les électeurs tranchent… ».
Sapin lui rétorque amusé : « Ah bon, c’est pas 37 annuités et demi ? »
N’obtenant pas de réponse, Sapin insiste ironique : « Je croyais que c’était 37 annuités et demi ».
Mélenchon finit par lâcher : « Eh bien tu vois tu as mal écouté ».
Plus encore qu’en 2003, en septembre-octobre et novembre 2010,
des millions de travailleurs ont défilé et fait grève contre la réforme des retraites de Sarkozy-Fillon,
bien souvent sous les mots d’ordre : 37,5 pour tous, public-privé… !
Mélenchon, soi-disant de la gauche radicale, corrige ces irresponsables : ce sera 40 annuités !
Bref, Mélenchon entérine finalement la mesure phare des réformes de Balladur 1993 et de Fillon 2003.
Mais, au fait, pourquoi 40 annuités ?
Pourquoi cet homme qui se targue d’être si radical mégote à 2,5 années près ici ?
Aurait-il peur des réactions que pourrait déclencher au sein de la « finance internationale » (sic)
qu’il dit combattre le retour au 37,5 ?
Encore une fois, "les investisseurs n'ont rien a craindre' (sic, JLM)
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Revenons au programme du Front de Gauche :
Le reste est un procès d'intention qui place la frontière entre révolutionnaires isolationistes et Front de Gauche à 2,5 années de cotisations. Bref....
page 3Droit à la retraite à 60 ans à taux plein
...
Nous voulons rétablir le droit au travail, à l’emploi et au repos dans une nouvelle répartition des richesses. Pour cela, nous établirons les 35 heures effectives, le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, le Smic à 1 700 euros et un salaire maximum dans les entreprises publiques et privées.
page 6Nous rétablirons également le droit à la retraite à 60 ans à taux plein (75 % du salaire de référence)pour toutes et tous avec la prise en compte de la pénibilité de professions particulières donnant droit à des départs anticipés. Aucun salarié ne touchera de retraite inférieure au Smic. Le financement des retraites sera assuré en particulier par une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations employeurs sur les salaires. L’accroissement du taux et de la masse des cotisations patronales sur les salaires sera modulé en fonction des choix de gestion de ces entreprises. Aucun recours à la fiscalisation des retraites ou de la protection sociale ne sera opéré pour leur financement.
Afin d’enrayer la montée des inégalités de richesse dans notre pays, nous procéderons à une réévaluation globale des salaires et des traitements, des indemnisations du chômage et des retraites, et les indexerons sur l’évolution du coût de la vie. Cette réévaluation se fera aux deux extrémités de l’échelle des salaires. Nous porterons immédiatement le Smic à
1 700 euros brut par mois pour 35 heures, conformément aux revendications syndicales, et 1 700 euros net pendant la législature. Un salaire maximum sera instauré. La Confédération européenne des syndicats propose d’ailleurs, dans toutes les entreprises, que l’écart entre le plus bas et le plus haut salaire ne puisse dépasser
1 à 20. Ainsi, les patrons ne pourront gagner plus sans d’abord augmenter les salariés du « bas de l’échelle ». Par la fiscalité, nous établirons un revenu maximum fixé à 20 fois le revenu médian (soit aujourd’hui 360 000 euros par an).
Nous voulons éradiquer la pauvreté ! Aucun revenu ne pourra être fixé sous le seuil de pauvreté (environ 800 euros par mois pour une personne seule, soit 50 % du revenu médian : il concerne 13 % de la population) en tenant compte de la composition familiale. Les minima sociaux seront fixés en référence au Smic et indexés sur celui-ci.
Le reste est un procès d'intention qui place la frontière entre révolutionnaires isolationistes et Front de Gauche à 2,5 années de cotisations. Bref....
Dernière édition par Achille le Mer 4 Avr - 15:51, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Voilà qui confirme mon message: le "droit à la retraite à 60 ans à taux plein",
qui n'est que "le droit", que Mélenchon annule immédiatement dans la vidéo.
Il dit il faudra pas 37,5, mais bien 40 annuités !
Le double language est toujours là,
qui permettra de se compromettre avec le PS:
Mélenchon avale les contre-réformes de la droite,
en trahissant la revendication de retour aux 37,5 annuités.
Comme il avait trahi sur le terrain, au coeur de la lutte,
dénonçant le mouvement vers la grève générale,
et en balançant la peau de banane d'un référendum.
Comme toujours, les politiciens du système dévient les luttes
vers les urnes dont ils font leur beurre et leur soupe.
Comme toujours, Achille, incorrigible, nie les déclarations de Mélenchon.
Mon message sur la trahison des 37,5 n'est que le verbatim de la vidéo.
Regardez: Sapin, pourtant orfèvre en trahisons comme Mélenchon
dans des gouvernements bourgeois, en reste lui-même interloqué
Il est vrai qu'on atteint des sommets.
Mitterand, lui, avait attendu deux ans...
Mais là, c'est une crise inédite. C'est tout de suite que les politiciens se mettent
au service des "investisseurs qui n'ont rien à craindre".
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article124492
qui n'est que "le droit", que Mélenchon annule immédiatement dans la vidéo.
Il dit il faudra pas 37,5, mais bien 40 annuités !
Le double language est toujours là,
qui permettra de se compromettre avec le PS:
Mélenchon avale les contre-réformes de la droite,
en trahissant la revendication de retour aux 37,5 annuités.
Comme il avait trahi sur le terrain, au coeur de la lutte,
dénonçant le mouvement vers la grève générale,
et en balançant la peau de banane d'un référendum.
Comme toujours, les politiciens du système dévient les luttes
vers les urnes dont ils font leur beurre et leur soupe.
Comme toujours, Achille, incorrigible, nie les déclarations de Mélenchon.
Mon message sur la trahison des 37,5 n'est que le verbatim de la vidéo.
Regardez: Sapin, pourtant orfèvre en trahisons comme Mélenchon
dans des gouvernements bourgeois, en reste lui-même interloqué
Il est vrai qu'on atteint des sommets.
Mitterand, lui, avait attendu deux ans...
Mais là, c'est une crise inédite. C'est tout de suite que les politiciens se mettent
au service des "investisseurs qui n'ont rien à craindre".
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article124492
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
panchoa a écrit:Laïcité: quelle mouche a piqué le Front de gauche?
Article
84 Commentaires
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04 Avril 2012Par Les invités de Mediapart
Edition : 2012: ils s'engagent
«Interdire le choix du sexe du médecin à l'hôpital public», comme le propose le programme du Front de gauche au chapitre Laïcité, c'est «désigner le ou la ségrégué-e comme le/la responsable de la ségrégation», interpellent Héloïse Duché, féministe, militante du Christianisme social et du Front de gauche, Stéphane Lavignotte, écologiste, militant du Christianisme social et du Front de gauche et Patrick Silberstein, médecin de quartier, auteur de Vive la discrimination positive (Syllepse
Nous vivons dans un monde lézardé par les ségrégations multiples. L’ambition des partisans de la transformation sociale doit être de les identifier et de prendre toutes les mesures pour y mettre fin. Aussi, quelle n'a pas été été notre surprise quand, dans le programme du Front de gauche, nous avons lu la phrase suivante : « Toute ségrégation de genre ou communautaire de l’espace public sera interdite (par exemple le choix du sexe du médecin à l’hôpital public) ».
Pourquoi, pour illustrer son projet de « déségrégation », le Front de gauche a-t-il choisi un exemple popularisé par la droite réactionnaire? C’est Jean-François Copé qui avait, le premier, évoqué cette mesure et personne n’avait alors été dupe de la population qu’il visait : c'est en pleine charge islamophobe qu'avait surgi cette proposition. Il y en a eu bien d’autres depuis…
Ainsi, selon les rédacteurs de ce texte, la ségrégation ne serait plus le produit de notre société mais celui de conduites individuelles ou collectives : la demande du choix du sexe de son médecin à l’hôpital public produirait donc la ségrégation. Pour lutter contre cette ségrégation – qu’elle soit « de genre ou communautaire » –, il faudrait donc interdire le choix du sexe du médecin à l'hôpital public. C’est nous faire prendre l’arbre pour la forêt et désigner le ou la ségrégué-e comme le/la responsable de la ségrégation.
De manière étonnante, dans le programme du Front de gauche, la ségrégation de genre est abordée dans le chapitre sur la laïcité et non dans celui traitant de l’abolition du patriarcat. Les rédacteurs auraient pu se souvenir que la ségrégation selon le genre, si elle est un des instrument de la domination masculine, justifie la double revendication féministe: celle de l’égalité ET celle du droit à s’organiser en dehors du pouvoir des hommes. S’il va de soi que la séparation dans l’espace public doit être combattue, il est en revanche tout aussi certain que, pour mieux la combattre, les femmes, si elles en expriment la volonté, doivent pouvoir échapper, ne serait-ce que pour un temps, au rapport de domination induit par la vie dans la société telle qu’elle est.
Nous avons évidemment pu observer le désarroi des personnels hospitaliers devant la revendication de certaines femmes musulmanes de n’être examinées que par des médecins femmes. Répondre à ce désarroi ne doit cependant pas nous faire oublier le rapport difficile que le corps des femmes entretient de longue date avec la médecine et avec le corps médical (longtemps quasi exclusivement masculin). Le programme du Front de gauche devrait au contraire rappeler que le libre choix du médecin est une des bases de notre système de santé et que la lutte contre le libéralisme qui détruit l’hôpital public – au point que ce principe n’est plus applicable – passe par le rétablissement du droit au choix. Il est vrai qu’en dehors du service public, l’argent permet de choisir son médecin ! Il est donc curieux qu’au nom de la laïcité, le Front de gauche annonce qu’il « interdira » aux patient-e-s de choisir leur médecin à l’hôpital public. Cela ne gênera certes pas grand monde à l’hôpital américain de Neuilly, mais qu’en sera-t-il à l’hôpital Avicenne à Bobigny ?
Le Front de gauche aurait dû se souvenir que les mouvements pour le contrôle des naissances et la liberté sexuelle ont bataillé pour que les femmes puissent dire haut et fort : « Mon corps m’appartient ». Or, la présence de médecins femmes dans les lieux où ce droit est mis en œuvre est une garantie pour les femmes qui viennent consulter qu’elles seront écoutées « autrement ». C’est évidemment tout le contraire de ce qui est écrit dans ces deux lignes malheureuses qu’il faut faire : il faut rétablir le libre choix concret en donnant les moyens nécessaires au système public d’assurer ses missions ! Le programme du Front de gauche doit affirmer que chacun-e est libre de décider s’il/elle se fait soigner ou non, où et par qui.
La possibilité de refuser un médecin avec lequel nous ne sommes pas à l’aise est aussi une garantie d’accéder à des soins de qualité. Qui en effet ne s’est jamais senti-e mal à l’aise devant un médecin ? Qui n’ a jamais ressenti-e le besoin de choisir son médecin selon son sexe ? Hommes ou femmes, nous demandons des seconds avis, nous changeons de médecin quand il ne nous satisfait pas. Il n’est pas pensable de laisser croire que Front de gauche souhaiterait, au nom d’une curieuse conception de la laïcité et de la lutte contre les ségrégations, revenir sur ce droit !
Si on suit le raisonnement absurde de la phrase que nous mettons en cause, pourquoi alors ne pas supprimer la séparation homme-femmes dans les toilettes publiques ou les wagons-lits réservés femmes ? Après tout, ce sont des lieux de ségrégation de genre... Dont hommes et femmes de tout bord s’accommodent pour des raisons d’hygiène (mais n’est-ce pas sexiste de considérer que les hommes sont sales par nature ?), de pudeur (mais pourquoi donc les hommes refuseraient d’uriner dans une pissotière en présence de femmes ?) et de sécurité (mais n’est-ce pas étonnant de considérer que les voyageurs sont des agresseurs potentiels ?).
Le droit de choisir son médecin n’a rien à voir avec la laïcité, c’est un droit inaliénable qui concerne la santé de tous et de toutes. D’ailleurs, la charte de la personne hospitalisée, censée être remise à tout-e patient-e qui entre à l'hôpital depuis la loi du 4 mars 2002, dit : « Toute personne est libre de choisir l'établissement de santé dans lequel elle souhaite être prise en charge. (...) Toute personne peut également choisir son praticien sous réserve que les modalités d'organisation de l'établissement ne s'y opposent pas.» Quand le gouvernement Jospin a voté cette loi, Jean-Luc Mélenchon était ministre de l'enseignement professionnel et Marie-Georges Buffet, ministre de la jeunesse et des sports…
Interdire aux citoyen-nes de choisir leur médecin, c’est considérer que la puissance publique, ici l’hôpital, ailleurs l’État, peut décider pour nous à qui nous confions notre corps et notre esprit, ainsi que leurs maux. Les rédacteurs de la phrase en question pensaient certainement préserver des femmes d’un choix qui ne serait pas le leur, mais celui de leur mari. C’est parfois la réalité, mais qui peut le vérifier et prétendre sonder les cœurs et les esprits ? Si une femme souhaite un médecin femme, rien ne nous permet de croire que ce n’est pas sa volonté, à moins de la considérer comme un être forcément sous domination et incapable de penser et de croire en pleine conscience. Aucune femme, quelle que soit sa classe, son origine ou ses convictions religieuses n’est une victime par essence.
Le Front de gauche dit vouloir ouvrir la voie à une VIe République. Celle-ci sera-t-elle inclusive ou exclusive ? La loi de 1905 est loi de séparation et de garantie de la liberté de religion parce qu'elle a rejeté les positions dogmatiques et sectaires du radical-socialiste Combes et qu’elle a repris celles, plus intelligentes et plus ouvertes, de Jaurès et Briand. Elle promeut une conception de la laïcité qui refuse de contraindre les esprits.
La parenthèse dans le programme du Front de gauche n’est donc pas une anecdote pour nous. Elle témoigne au minimum d’un glissement de plume qui méconnaît les acquis du féminisme et qui peut rejeter les femmes en dehors du système de santé socialisé pour lequel nous combattons.
Incroyable, il n'y a aucune réponse sur le fond d'achille et cie...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
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