Automobile, luttes des travailleurs
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Re: Automobile, luttes des travailleurs
Russie
Grève du zèle depuis l'automne à Ford Vsevolozhsk
La situation se tend à nouveau avec la direction de Ford Vsevolozhsk (près de Saint-Pétersbourg) qui multiplie les manœuvres contre les travailleurs en lutte et en grève du zèle ("à l'italienne" pour eux).
L'évolution du paysage syndical se fait ressentir de plus en plus en Russie avec des syndicats de lutte plus mordants, notamment dans l'automobile, avec de nouvelles équipes plus jeunes et combatives.
La grève du zèle depuis l'automne à Ford Vsevolozhsk vise une augmentation des salaires, les conditions de travail et les libertés d'organisation des travailleurs.
http://delovoe.tv/event/Ford_zabastovka/
http://mpra.info/profsoyuses/ford-profsouz/news/972-Rukovodstvo-Forda-obostriaet-konflikt-s-profsoyuzom
http://mpra.info/profsoyuses/ford-profsouz/news/974-Konflikt-na-Forde-razgoraetsia-Intervyu-Artema-IAshenkova-Delovomu-TV-video
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Dans l'usine occupée d'Aulnay
http://cgt-psa-aulnay.fr/presse/avec-les-grevistes-de-psa-dans-lusine-occupee-daulnay
et opération coup de poing
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=4014
et opération coup de poing
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=4014
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Le sous-traitant automobile TRW de Ramonchamp, dans les Vosges, a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce d'Epinal, jeudi 17 janvier.
Un projet de reprise monté par 3 cadres de l'entreprise devrait cependant embaucher 83 des 313 travailleurs.
La nouvelle société, baptisée VT2I, a "de bonnes perspectives de développement, avec un carnet de commandes rempli et un business plan qui prévoit 17 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel".
SORTIE PROGRESSIVE DU SECTEUR DE L'AUTOMOBILE
La nouvelle société sera détenue à 70 % par trois managers de l'usine et à 30 % par les salariés.
VT2I essayera de sortir progressivement du secteur de l'automobile. "Un projet de montage de fauteuils pour handicapés est notamment à l'étude". L'usine est située dans une vallée déjà lourdement touchée par la crise et les fermetures d'usine.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Renault demande à ses travailleurs de fabriquer plus avec moins de travailleurs.
Il s'agit de passer d'une production de 12 véhicules par employé et par an, en 2012, à 17 en 2016. Gain pour l'entreprise: 400 millions d'euros. Avec la suppression de 7500 postes au fil des départs naturels.
En somme un bond de 40% de la productivité en 3 ans...
En 10 ans, l'automobile en France a perdu 39000 emplois. Une tendance qui tend à brutalement s'accélérer.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
A comparer avec la propagande patronale : divers médias, dont France Inter et France info, racontaient que les ouvriers allaient partir avec 60 000 €, ce qui déjà ne fait pas le compte, vu que ça permet tout juste de vivre trois ans...(Reportage sur Aulnay PSA) Après 16 ans de boîte, il faudrait partir avec 14.000 euros brut. C'est tout ce qu'on vaut après avoir été cassé par leur usine. Ils veulent nous jeter sans rien", tempête un ouvrier.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
http://cgt-psa-aulnay.fr/communique/face-la-determination-des-grevistes-la-direction-lock-out-lusine-un-dialogue-social-loin
Face à la détermination des grévistes, la direction lock-out l'usine ! Un dialogue social loin d'être exemplaire...
Communiqué de presse de la CGT PSA
21/01/2013
La direction de PSA Aulnay a annoncé vendredi que l'usine serait fermée à la totalité du personnel, y compris l'équipe de Normale à partir de l'équipe du soir du vendredi 18 janvier au lundi soir toute la journée.
La direction invoque un prétexte qui ne tient pas debout : une pièce électrique en panne dans l'atelier de Peinture qui nécessiterait un long délai de livraison de la part du fournisseur.
La réalité est que la direction doit faire face à des salariés déterminés à étendre la grève qu'ils ont démarrée le mercredi 16 janvier et qui paralyse entièrement la production.
Face à la mobilisation, PSA choisit le rapport de force et le blocage :
Vendredi dernier, près de 200 grévistes investissent l'usine de PSA Saint-Ouen pour s'adresser à leurs camarades qui sont menacés par les futurs accords de compétitivité que PSA veut imposer à l'ensemble du groupe. Cette opération surprise, qui était couvert par la presse, s'est très bien passée dans une ambiance chaleureuse et détendue.
La direction appelle les forces de l'ordre, les fait rentrer dans l'usine et leur demande de procéder à des interpellations et d'embarquer les salariés d'Aulnay.
Malgré l'entrée de la Police dans l'usine et l'encerclement par les CRS, aucune interpellation ne sera faite.
Alors qu'aucun incident n'est à déplorer, la direction de PSA organise une conférence de presse et se fend d'un communiqué insultant les salariés de « casseurs ».
Samedi matin, l'usine de Poissy qui fait des heures supplémentaires sur le flux de la C3 (véhicule produit à Aulnay) est encerclée par 15 cars de CRS sensés sans doute « protéger » l'usine d'une éventuelle venue des salariés d'Aulnay.
La CGT dénonce cette politique de provocation et de blocage.
La direction se trompe si elle pense qu'elle pourra empêcher les salariés d'Aulnay de s'adresser aux autres salariés du groupe.
La direction se trompe si elle pense désorganiser et isoler la grève en fermant (lock-out) l'usine plusieurs jours. Les salariés ont démarré une bataille et sont déterminés à la poursuivre.
La CGT dénonce la complicité évidente du Ministère de l'Intérieur et du Gouvernement. Le premier Ministre n'avait pas précisé que sa bataille contre le chômage était de faire donner les CRS face à des salariés qui se mobilisent pour défendre leur emploi et ne pas tomber dans le chômage.
Une délégation de la CGT du groupe PSA sera reçue ce matin lundi 21 janvier, au Ministère du redressement productif à 9h30 à Bercy.
Une délégation des grévistes de PSA Aulnay sera reçue par le Préfet du 93 à 18h à Bobigny.
Aulnay, le 21 janvier 2013
Jean-Pierre Mercier
DS CGT PSA Aulnay
DS Central adjoint CGT du groupe PSA
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
L’appel à la grève à Renault Douai
SUD et CGT de l’usine Georges-Besse appellent les salariés à débrayer demain mardi « pendant une heure minimum ». Contre la suppression de 7500 emplois à l’échelle du groupe d’ici 2016.
L’appel à la grève est également valable pour la journée de mercredi.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
MPAP, filiale du groupe Trèves qui fournit notamment l’usine PSA de Rennes, prévoit de supprimer 53 emplois sur 160 dans son usine de Ploërmel (Morbihan) en raison de la contraction du marché automobile. Le site est spécialisé dans la plasturgie et les textiles pour habitacles de véhicules.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Un magnifique article pro-patronal de ce "grand journal d'information" qu'est Le Monde. Quand on connaît les méthodes ordinaires de management dans cette usine, et la véritable dictature que l'encadrement cherche à y faire régner, ce réquisitoire anti-grévistes prend toute sa saveur.
Violences, menaces : PSA Aulnay sous tension
Par Philippe Jacqué - Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) Envoyé spécial
Un manteau blanc recouvre les hangars et parkings vides de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois, promise à la fermeture en 2014. Ce lundi 21 janvier, aucun bruit ne sort de ce site de production dont la vie est habituellement rythmée par la percussion des presses et la lente avancée des véhicules sur la ligne de montage.
La direction a mis l'usine à l'arrêt. Officiellement, à cause d'une avarie sur une machine de l'atelier de peinture. D'autant que la neige a perturbé la circulation des poids lourds en Ile-de-France. "C'est bien la première fois que la neige nous empêche de travailler", ironise, dépité, un responsable de l'usine, qui, comme la plupart de nos interlocuteurs, grévistes ou non, souhaite garder l'anonymat.
Car il n'y pas que cela. Après la grève lancée le 16 janvier par les syndicats de PSA pour faire pression sur la direction dans le cadre des négociations sur l'avenir des salariés de l'usine, tout est parti en vrille. Depuis octobre, la "tension est montée crescendo", constate un cadre intermédiaire de l'usine, d'astreinte sur le site. Et la violence n'a jamais été aussi prégnante. "Je n'ai jamais vu ça en trente-cinqans de carrière ici, remarque un cadre de la maintenance, qui regarde ses équipes décrocher un écran plat tagué. Un cap a été franchi par rapport aux anciens mouvements."
Les premières alertes remontent à octobre : le directeur du site, puis un cadre des ressources humaines, ont été séquestrés par quelques salariés en colère. "Depuis, la direction a été relocalisée dans un autre bâtiment, loin des ateliers", indique Laurent Vergely, le directeur du site. Les cadres supérieurs sont persona non grata dans les ateliers où ils ne s'aventurent qu'à plusieurs. "Pour gérer nos gars, c'est pas l'idéal", lâche l'un d'eux.
PRESSION
En décidant de fermer le site, la direction a voulu faire retomber la pression qui n'a jamais été aussi importante depuis l'annonce, le 12 juillet 2012, de la fermeture du site. "Si la tension est montée, c'est la faute de la direction, accuse Jean-Pierre Mercier, le médiatique militant de la CGT Aulnay, tendance Lutte ouvrière. Elle n'a qu'une ambition : briser la grève légitime des salariés en nous empêchant d'occuper le site. C'est un véritable lock-out." Terme pour désigner une "grève patronale" qui empêche la venue des salariés – grévistes ou non – sur le site et les prive de salaire. "A Aulnay, les salariés sont toujours rémunérés, se défend Laurent Vergely, le directeur du site. Mais l'enjeu, aujourd'hui, est la réouverture. Il faut d'abord imaginer les moyens d'assurer la sécurité de tous." Le problème est bien là.
Jeudi et vendredi, lors de la poursuite de la grève, l'usine a été le théâtre de tous les excès. Habituellement, les grévistes patrouillent ensemble pour entraîner les salariés à les suivre. Ils sont encadrés par les cadres intermédiaires, restés à distance. "Vendredi, tout est parti dans tous les sens. Impossible de les suivre", relève un cadre.
Des extincteurs ont été vidés sur des armoires électriques, les responsables de groupes, un échelon hiérarchique intermédiaire, ont été canardés d'œufs, de tomates, de caissettes, de boulons, de cailloux, voire de pétards, quand ils n'étaient pas confinés dans leurs bureaux. Certains d'entre eux, ainsi que des délégués syndicaux, affirment avoir reçu des menaces de mort.
"LA TROUILLE AU VENTRE"
Dans les ateliers traînent encore les stigmates de l'action militante. A l'atelier logistique, des caisses gisent au sol. Sur les lignes d'assemblage, des boulons sont éparpillés, des boîtiers électriques de robots ont été débranchés. "Le plus souvent, c'est fait de manière pro sans abîmer les machines afin de bloquer la chaîne, note-t-on à la maintenance. Enfin, pas toujours." Dans l'atelier du ferrage, on peut lire sur un mur : "La force des travailleurs, c'est la grève", à côté de l'interpellation du président du directoire de PSA : "Varin T.mort". "Je ne l'ai pas vu, assure M. Mercier. La direction essaie de diaboliser notre mouvement avec cette campagne de calomnies. Nous cherchons simplement à convaincre les salariés de nous rejoindre."
Denis Martin, le directeur industriel de PSA, s'insurge contre "la destruction de l'outil de travail", les "méthodes militaristes" de quelque 50 à 150 personnes, sur un total de 3000 salariés. Des accusations que M. Mercier "dément".
Vendredi 18 janvier, confirment pourtant des interlocuteurs, les menaces étaient permanentes. La consigne passée par les grévistes les plus déterminés était simple : les salariés viennent en tenue civile, et non en bleu de travail, sinon "on s'occupera d'eux". Beaucoup sont venus en civil. Et restés à leur poste de travail sans rien faire... "Certains ont toujours su résister. D'autres ont peur. Notre rôle est d'essayer de les rassurer. C'est dur", constate un autre cadre. "Vous avez déjà vu des gens vouloir venir travailler la trouille au ventre ?", demande un représentant syndical contacté par téléphone.
Hors SUD, qui ne participe pas aux négociations et ne commente pas, les autres syndicats (SIA, CFDT, CFE-CGC, CFTC...) réprouvent les méthodes employées. "Tout est fait pour nous distraire de notre objectif qui est de négocier le meilleur plan possible pour les salariés et qu'aucun ne termine à Pôle emploi, assure Tanja Sussest, représentante du SIA et autre figure de proue du site. J'espère que les intempéries vont faire baisser la tension et cesser les comportements inadmissibles de certains."
Violences, menaces : PSA Aulnay sous tension
Par Philippe Jacqué - Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) Envoyé spécial
Un manteau blanc recouvre les hangars et parkings vides de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois, promise à la fermeture en 2014. Ce lundi 21 janvier, aucun bruit ne sort de ce site de production dont la vie est habituellement rythmée par la percussion des presses et la lente avancée des véhicules sur la ligne de montage.
La direction a mis l'usine à l'arrêt. Officiellement, à cause d'une avarie sur une machine de l'atelier de peinture. D'autant que la neige a perturbé la circulation des poids lourds en Ile-de-France. "C'est bien la première fois que la neige nous empêche de travailler", ironise, dépité, un responsable de l'usine, qui, comme la plupart de nos interlocuteurs, grévistes ou non, souhaite garder l'anonymat.
Car il n'y pas que cela. Après la grève lancée le 16 janvier par les syndicats de PSA pour faire pression sur la direction dans le cadre des négociations sur l'avenir des salariés de l'usine, tout est parti en vrille. Depuis octobre, la "tension est montée crescendo", constate un cadre intermédiaire de l'usine, d'astreinte sur le site. Et la violence n'a jamais été aussi prégnante. "Je n'ai jamais vu ça en trente-cinqans de carrière ici, remarque un cadre de la maintenance, qui regarde ses équipes décrocher un écran plat tagué. Un cap a été franchi par rapport aux anciens mouvements."
Les premières alertes remontent à octobre : le directeur du site, puis un cadre des ressources humaines, ont été séquestrés par quelques salariés en colère. "Depuis, la direction a été relocalisée dans un autre bâtiment, loin des ateliers", indique Laurent Vergely, le directeur du site. Les cadres supérieurs sont persona non grata dans les ateliers où ils ne s'aventurent qu'à plusieurs. "Pour gérer nos gars, c'est pas l'idéal", lâche l'un d'eux.
PRESSION
En décidant de fermer le site, la direction a voulu faire retomber la pression qui n'a jamais été aussi importante depuis l'annonce, le 12 juillet 2012, de la fermeture du site. "Si la tension est montée, c'est la faute de la direction, accuse Jean-Pierre Mercier, le médiatique militant de la CGT Aulnay, tendance Lutte ouvrière. Elle n'a qu'une ambition : briser la grève légitime des salariés en nous empêchant d'occuper le site. C'est un véritable lock-out." Terme pour désigner une "grève patronale" qui empêche la venue des salariés – grévistes ou non – sur le site et les prive de salaire. "A Aulnay, les salariés sont toujours rémunérés, se défend Laurent Vergely, le directeur du site. Mais l'enjeu, aujourd'hui, est la réouverture. Il faut d'abord imaginer les moyens d'assurer la sécurité de tous." Le problème est bien là.
Jeudi et vendredi, lors de la poursuite de la grève, l'usine a été le théâtre de tous les excès. Habituellement, les grévistes patrouillent ensemble pour entraîner les salariés à les suivre. Ils sont encadrés par les cadres intermédiaires, restés à distance. "Vendredi, tout est parti dans tous les sens. Impossible de les suivre", relève un cadre.
Des extincteurs ont été vidés sur des armoires électriques, les responsables de groupes, un échelon hiérarchique intermédiaire, ont été canardés d'œufs, de tomates, de caissettes, de boulons, de cailloux, voire de pétards, quand ils n'étaient pas confinés dans leurs bureaux. Certains d'entre eux, ainsi que des délégués syndicaux, affirment avoir reçu des menaces de mort.
"LA TROUILLE AU VENTRE"
Dans les ateliers traînent encore les stigmates de l'action militante. A l'atelier logistique, des caisses gisent au sol. Sur les lignes d'assemblage, des boulons sont éparpillés, des boîtiers électriques de robots ont été débranchés. "Le plus souvent, c'est fait de manière pro sans abîmer les machines afin de bloquer la chaîne, note-t-on à la maintenance. Enfin, pas toujours." Dans l'atelier du ferrage, on peut lire sur un mur : "La force des travailleurs, c'est la grève", à côté de l'interpellation du président du directoire de PSA : "Varin T.mort". "Je ne l'ai pas vu, assure M. Mercier. La direction essaie de diaboliser notre mouvement avec cette campagne de calomnies. Nous cherchons simplement à convaincre les salariés de nous rejoindre."
Denis Martin, le directeur industriel de PSA, s'insurge contre "la destruction de l'outil de travail", les "méthodes militaristes" de quelque 50 à 150 personnes, sur un total de 3000 salariés. Des accusations que M. Mercier "dément".
Vendredi 18 janvier, confirment pourtant des interlocuteurs, les menaces étaient permanentes. La consigne passée par les grévistes les plus déterminés était simple : les salariés viennent en tenue civile, et non en bleu de travail, sinon "on s'occupera d'eux". Beaucoup sont venus en civil. Et restés à leur poste de travail sans rien faire... "Certains ont toujours su résister. D'autres ont peur. Notre rôle est d'essayer de les rassurer. C'est dur", constate un autre cadre. "Vous avez déjà vu des gens vouloir venir travailler la trouille au ventre ?", demande un représentant syndical contacté par téléphone.
Hors SUD, qui ne participe pas aux négociations et ne commente pas, les autres syndicats (SIA, CFDT, CFE-CGC, CFTC...) réprouvent les méthodes employées. "Tout est fait pour nous distraire de notre objectif qui est de négocier le meilleur plan possible pour les salariés et qu'aucun ne termine à Pôle emploi, assure Tanja Sussest, représentante du SIA et autre figure de proue du site. J'espère que les intempéries vont faire baisser la tension et cesser les comportements inadmissibles de certains."
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Oui, cet article du Monde est vraiment répugnant. A la limite ces gens-là aiment bien les ouvriers... comme victimes. Dès qu'ils relèvent la tête, ça change de ton. On remarque aussi que Mercier qui était jusqu'alors bien traité par les médias est ici plus ou moins mis en cause hypocritement et que son appartenance à LO est soulignée...Un magnifique article pro-patronal de ce "grand journal d'information" qu'est Le Monde.
__
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais j'ai l'impression que Le Monde, depuis l'arrivée de Hollande, s'est entièrement aligné sur le gouvernement PS et le patronat (ce qui est à peu près la même chose en ce moment) :
-Sur les retraites
-Sur les chômeurs
-Et aussi sur le Mali.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
[quote="verié2"]
Euh... il n'a pas plutôt précédé le gouvernement ? ... On ne sait .
L'article est bien facho à souhait, les pauvres ouvriers maltraités par de vilains grévistes qui les terrorisent. Et tout ça parce que les cadres ne les tenaient plus assez (on monte de deux niveaux dans l'abject)....
Marine tenait la plume au Monde, Varin licenciait et Hollande envoyait ses hordes policières.... Et l'ex CFT donnait le la de la bienséance, ce syndicat ex CFT né dans la répression sordide et violente des tentatives d'organisation des travailleurs, au sens démocratique originel affuté à la barre de fer contre les ouvriers.
Ca roule.
A nous de montrer une autre info.
__
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais j'ai l'impression que Le Monde, depuis l'arrivée de Hollande, s'est entièrement aligné sur le gouvernement PS et le patronat (ce qui est à peu près la même chose en ce moment)
Euh... il n'a pas plutôt précédé le gouvernement ? ... On ne sait .
L'article est bien facho à souhait, les pauvres ouvriers maltraités par de vilains grévistes qui les terrorisent. Et tout ça parce que les cadres ne les tenaient plus assez (on monte de deux niveaux dans l'abject)....
Marine tenait la plume au Monde, Varin licenciait et Hollande envoyait ses hordes policières.... Et l'ex CFT donnait le la de la bienséance, ce syndicat ex CFT né dans la répression sordide et violente des tentatives d'organisation des travailleurs, au sens démocratique originel affuté à la barre de fer contre les ouvriers.
Ca roule.
A nous de montrer une autre info.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Mise au point sur la campagne de calomnie et d’insulte de la direction de PSA.
Depuis 2 jours, les salariés en grève sont la cible d’une scandaleuse campagne de calomnie et d’insulte de la part de la direction de PSA. La direction a choisi l’escalade verbale comme forme de dialogue.
Cette attitude irresponsable révèle le vrai visage d’une direction qui n’accepte pas que les salariés, qu’elle veut licencier, relèvent la tête, s’organisent et se mettent en grève pour se défendre.
Du mercredi 16 janvier au vendredi 18 janvier en après-midi, les salariés en grève occupaient l’usine et avaient imposé contre la volonté de la direction la liberté de la presse dans l’usine.
Les journalistes pouvaient faire en toute liberté leur travail. Les grévistes ont même empêché les cadres de PSA de vouloir expulser une équipe de BFM.
Depuis vendredi 18 janvier en après-midi, la direction a fermé l’usine et interdit l’accès à tous les salariés. L’usine est entièrement sous son contrôle, surveillée en toute illégalité par une société de vigiles privée.
Et c’est, 4 jours après avoir interdit l’accès à l’usine à tous les salariés que la direction se met subitement à parler de dégradations et de sabotags. C’est pour le moins étonnant et suspicieux.
La réalité est, qu’en fermant l’usine, la direction espérait désorganiser la grève, isoler les grévistes. C’est tout le contraire qui s’est passé. La grève tient bon, les grévistes ont renforcé leur organisation et leur détermination.
La CGT réfute toutes les accusations mensongères de la direction. Les casseurs, ce sont les patrons de PSA qui ont décidé de casser l’usine, brique par brique, boulon par boulon et d’envoyer au chômage des centaines de salariés.
Jean-Pierre Mercier
DS CGT PSA Aulnay
DS Central adjoint CGT du groupe PSA
Notre bon journaliste du Monde était donc dans les fourgons de l'armée d'occupation patronale avec un bon moment d'encadrement milicien de ces ouvriers incultes et sauvages, morts de trouille quand ils ne sont pas pris solidement en main par l'encadrement qui forgé son histoire dans les bons souvenirs de la terreur patronale.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
PSA Aulnay : la grève a démarré
jeudi 24 janvier 2013
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 179 (24/01/13)
jeudi 24 janvier 2013
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 179 (24/01/13)
Depuis juin 2012, les équipes syndicales – essentiellement la CGT et SUD – essayaient de convaincre les salariéEs qu'il fallait engager l’affrontement. Le plan de la direction était de boucler les négociations fin février début mars et de commencer les processus de départs volontaires et de mutations.
Les syndicats CGT et SUD avaient appelé à la grève pour le jeudi 17 janvier (round de négociations au siège de PSA ). Mais les salariés du ferrage ont convaincu de partir dès le mercredi. Le premier jour, 500 grévistes sur les deux équipes, et presque autant le lendemain à reconduire la grève, ainsi que le vendredi matin, avec le renfort des 35 salariéEs d’une société de nettoyage sous-traitante. Jeudi 17, les grévistes de PSA ont participé à la manifestation départementale pour l’emploi en scandant « Interdiction de licenciements, aucune usine ne doit fermer ! ». Un comité de grève regroupant des syndiqués et des non-syndiqués a organisé une visite à l’usine PSA de Saint-Ouen vendredi matin.
La direction de PSA , surprise par la détermination des grévistes, a d’abord tenté l’intimidation, mais n’a pas tenté de relancer la chaîne. Vendredi après-midi, elle a innové une nouvelle forme de lock-out : les salariés placés en chômage technique sous un prétexte bidon, payés en APLD sont priés de rester chez eux.
Une détermination intacte
Malgré la météo et l’absence de transports collectifs, plus de 200 salariés se sont retrouvés lundi matin devant l’usine occupée par des vigiles et les portes cadenassées. La rage au cœur, ils ont trouvé refuge à l’union locale CGT d’Aulnay où se sont tenues assemblée générale, comité de grève et diverses commissions pour débattre des initiatives immédiates (distribution de tracts et visite à la préfecture) et des prochains jours. Cette détermination maintenue a pesé sur la direction : en fin d’après-midi, elle annonçait la réouverture des portes pour l’équipe d’après-midi mardi. C’est donc dans l’usine que l’épreuve de force va continuer.
Les grévistes sont conscients de s’engager dans un combat de longue durée dont l’issue dépendra de l’extension aux autres sites de PSA , à Renault, mais aussi de la convergence avec d’autres salariés en lutte contre la politique patronale à Sanofi, Virgin ou Florange. C’est l’enjeu des semaines à venir.
CorrespondantEs
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
PSA- RENAULT TOUS ENSEMBLE
http://www.npa-auto-critique.org/article-le-fil-de-la-journee-psa-renault-tous-ensemble-114672700.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Renault: la compétitivité détruit l'emploi
http://www.npa2009.org/content/renault-la-%C2%AB-comp%C3%A9titivit%C3%A9-%C2%BB-d%C3%A9truit-lemploi
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Menace fermeture de l'usine Goodyear Amine Nord
http://www.npa-auto-critique.org/article-menace-d-une-fermeture-de-l-usine-goodyear-d-amines-nord-114802995.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Une video qui redonne le moral...PSA AULNAY...REPRISE DE LA GREVE .
http://vimeo.com/58377987
http://vimeo.com/58377987
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Dans la mesure où on peut douter de l'indépendance complète de la Cour d'appel dans de telles circonstances, on peut se demander s'il s'agit d'un (petit)succès des travailleurs de PSA et Renault ou d'une manoeuvre pour freiner la lutte par de nouvelles négociations au moment où un début de convergence des luttes entre les salariés des différentes boites qui ferment se dessine...
L'Humanité
PSA: la justice suspend les 8000 suppressions de postes
La cour d'appel de Paris a suspendu ce mardi matin le plan de restructuration chez PSA, qui prévoit 8.000 suppressions de postes, en raison de l'absence de consultation des salariés de l'équipementier Faurecia, filiale du constructeur. Cette décision pourrait retarder le processus de restructuration.
La CGT de Faurecia, filiale à 57% de PSA, affirmait que la direction n'avait pas rempli ses obligations d'information à l'égard des instances de représentation du personnel, notamment son comité d'entreprise européen, en présentant son plan de restructuration. L'argumentation a été jugée recvable par la cour d'appel de Paris.
2 usines Faurecia exposées
Les deux usines de garnissage d'intérieur de Faurecia sont particulièrement exposées par le plan de restructuration de PSA: le site d'Auchel (Pas-de-Calais) est déjà fragilisé par l'expiration fin 2012 d'un contrat avec Volvo tandis que l'usine de Méru (Oise) est très dépendante du site d'assemblage d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dont PSA a programmé la fermeture en 2014.
"C'est une restructuration qui a un impact sur les sociétés Faurecia, et notamment Faurecia Intérieur Industrie, et par conséquent les institutions représentatives du personnel doivent être informées et consultées sur la restructuration en cours", a expliqué au téléphone Fiodor Rilov, avocat de la CGT. "Et tant qu'elles ne le seront pas, cette restructuration doit demeurer suspendue,
Grève à Aulnay
Cette décision survient alors qu'au siège de PSA à Paris, une réunion est en cours sur les plans de sauvegarde de l'emploi prévus à Rennes et Aulnay (qui doit fermer en 2014) et sur les autres 3.600 salariés touchés par la restructuration. De son côté, Jean-Pierre Mercier (CGT) a indiqué que 444 salariés se sont déclarés grévistes à Aulnay et qu'un rassemblement était prévu devant le siège de PSA en fin de matinée.
"La restructuration n'est pas annulée", a déclaré un porte-parole du groupe. "Le processus de négociation n'est pas suspendu. La question se posera lors de la mise en oeuvre effective du plan." PSA espère parvenir à un accord d'ici février ou mars.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Goodyear en soirée de solidarité avec PSA
Jeudi 31 janvier 2013, à 19h30
Bourse du travail d’Aulnay-Sous-Bois 19,21 rue Jacques Duclos
http://www.npa-auto-critique.org/article-goodyear-en-soiree-de-solidarite-avec-psa-114845984.html
Bourse du travail d’Aulnay-Sous-Bois 19,21 rue Jacques Duclos
http://www.npa-auto-critique.org/article-goodyear-en-soiree-de-solidarite-avec-psa-114845984.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Grève ce mercredi à Renault Cléon
http://www.npa-auto-critique.org/article-la-cgt-renault-cleon-appelle-a-la-greve-sur-l-usine-mercredi-30-janvier-114875259.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Bulletin NPA à Renault Cléon
http://www.npa2009.org/content/bulletin-npa-%C3%A0-renault-cl%C3%A9
http://www.npa2009.org/content/bulletin-npa-%C3%A0-renault-cl%C3%A9
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Pour tenter d'intimider les travailleurs et casser la grève, PSA a du fric....
http://vimeo.com/58609762
http://vimeo.com/58609762
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
La grève à PSA Aulnay : un point d’ancrage pour lutter contre les licenciements
http://www.npa2009.org/content/la-gr%C3%A8ve-%C3%A0-psa-aulnay-un-point-d%E2%80%99ancrage-pour-lutter-contre-les-licenciements
http://www.npa2009.org/content/la-gr%C3%A8ve-%C3%A0-psa-aulnay-un-point-d%E2%80%99ancrage-pour-lutter-contre-les-licenciements
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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