Re: Automobile, luttes des travailleurs

[verié2]

Panchoa
tu raconte n'importe quoi. j'ai déja largement expliqué pourquoi ce type d'action a une fonction trés importante. dans l'action syndicale

Désolé aussi de mon côté, mais des blocages de péages et péages gratuits, la CGT a du en organiser des centaines depuis des années. Il me semble que tu as la mémoire courte, car l'extrême-gauche a souvent critiqué ces actions.

Alors, bien sûr, ça ne fait pas de tort et ça fait un peu parler des travailleurs concernés. Face à la difficulté d'entraîner les autres, les plus combatifs ont aussi le sentiment de faire quelque chose. On a vu des actions et de propositions de ce genre à la fin de la grève pour la défense des retraites par exemple. Je l'ai vu à la SNCF où c'était la CGT locale qui faisait ce genre de proposition pour se donner un air combatif à peu de frais...

Nous en avons déjà un peu parlé et tu affirmes que cela serait complètement différent quand les syndicalistes seraient militants ou sympathisants d'extrême-gauche. Je ne le crois pas : c'est plutôt, par faiblesse, un ralliement de ces militants combatifs à des formes d'action minoritaire qui n'ont aucune chance d'avoir le moindre effet significatif.

"Une fonction très importante", dis-tu. Non, ce n'est pas du tout une étape incontournable vers une lutte plus large. Certes, et heureusement, ça ne signifie pas que la lutte ne s'étendra pas, mais il faut éviter de s'illusionner sur ces escarmouches, d'en faire l'apologie voire d'en faire de "nouvelles formes de lutte" etc. Ca n'empêche pas d'y participer, bien entendu.

[panchoa]

Panchoa
tu raconte n'importe quoi. j'ai déja largement expliqué pourquoi ce type d'action a une fonction trés importante. dans l'action syndicale

Désolé aussi de mon côté, mais des blocages de péages et péages gratuits, la CGT a du en organiser des centaines depuis des années. Il me semble que tu as la mémoire courte, car l'extrême-gauche a souvent critiqué ces actions.

Alors, bien sûr, ça ne fait pas de tort et ça fait un peu parler des travailleurs concernés. Face à la difficulté d'entraîner les autres, les plus combatifs ont aussi le sentiment de faire quelque chose. On a vu des actions et de propositions de ce genre à la fin de la grève pour la défense des retraites par exemple. Je l'ai vu à la SNCF où c'était la CGT locale qui faisait ce genre de proposition pour se donner un air combatif à peu de frais...

Nous en avons déjà un peu parlé et tu affirmes que cela serait complètement différent quand les syndicalistes seraient militants ou sympathisants d'extrême-gauche. Je ne le crois pas : c'est plutôt, par faiblesse, un ralliement de ces militants combatifs à des formes d'action minoritaire qui n'ont aucune chance d'avoir le moindre effet significatif.

"Une fonction très importante", dis-tu. Non, ce n'est pas du tout une étape incontournable vers une lutte plus large. Certes, et heureusement, ça ne signifie pas que la lutte ne s'étendra pas, mais il faut éviter de s'illusionner sur ces escarmouches, d'en faire l'apologie voire d'en faire de "nouvelles formes de lutte" etc. Ca n'empêche pas d'y participer, bien entendu.

encore une fois qui te parle de "nouvelles formes de luttes". les actions "minoritaires" s'évaluent en % // aux effectifs d'une boite??? si tu à participé a des luttes sur l'emploi, les effectif, la sécurité, les salaires, les chaussures de sécurités etc etc, enfin le BABA dans la vie d'une boite tu a du prendre les PB par tous les bouts et te rendre compte qu'une mobilisation ne se décréte pas et que les formes de luttes varient.
tiens encore un syndicaliste gauchiste qui participe a des actions minoritaires dans sa boite pour interdire les licenciements
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/33441

[Copas]

Bien, faut pas s'engueuler, toutes ces questions dépendent de la façon dont elles s’enserrent dans une stratégie globale de mobilisation. En améliorant le moral des petites troupes et faisant parler d'elles, elles permettent d'élargir, populariser, donner envie aux autres travailleurs.

Par contre, si elles ne se déroulent pas dans un cadre stratégique, ou qu'elles se déroulent à contre-pied, sur des fins de mobilisation évidente, elles doivent être traitées avec attention.

Très récemment j'ai été confronté à ces questions qui nous ont permis dans une situation extrêmement difficile (une scission syndicale sur la droite, des manœuvres de la direction et du pouvoir contre une équipe syndicale combattive et très faible numériquement, etc) de marquer des points en terme de rapports de force au travers d'une grève minoritaire avec manif dans l'entreprise et hors de l'entreprise.

La maitrise stratégique est importante et on ne saurait souligner suffisemment combien, en appui de ce cadre stratégique, un parti est important pour donner un cadre aux questions tactiques. Dans la classe ouvrière réelle, le coup de torchon a emporté la quasi totalité des forces politiques. Il en résulte un vide que même les bureaucraties syndicales fatiguées et affaiblies ne peuvent compenser.

Le FdG n'existe pas sur ces questions (s'étant aligné sur les orgas syndicales ils en épousent les contradictions et ne servent à rien dans la définition d'une stratégie) , les seuls qui peuvent les aborder sont LO et le NPA.

[gérard menvussa]

Je suis tout a fait d'accord avec Copas sur le fait qu'on ne peut envisager ces actions que dans le cadre "plus global" d'une stratégie élaborée. Encore faut il que cette stratégie existe, et qu'elle se donne a voir (on peut avoir une stratégie "en scred", discrete quoi *) Mais dans ce cas là, les stratégies "minoritaires" peuvent avoir leur utilité, bien entendu. Il ne faut pas en rester à ça, c'est entendu. Mais il faut aussi être attentif aux surgissements inopinés, aux surprises...

[Copas]

Oui effectivement. Le travail d'un parti a des aspects sécurisés mais la connaissance pour quoi il se bat, et l'articulation de sa bataille (le pouvoir des travailleurs) avec les batailles du quotidien est essentielle. La connaissance des buts recherchés donne un peu plus de carburant aux luttes des travailleurs (ils ont une raison supplémentaire de se battre, même si ils la minorent).

Sur la question des bifurcations et des accélérations, de l'imprévu, dans le bon ou mauvais sens, etc, c'est ok, mais disons que ce qui a manqué ces 20 dernières années c'est d'une stratégie et de la préparation méthodique par les révolutionnaires de réponses organisationnelles de masse.

Les surgissements inopinés, les surprises, ok, mais bon, ils sont d'autant plus important qu'on y est pas ou qu'on a une vision abstraite des batailles sociales .

Sur la question concrète portée, les mouvements effectués par de petites équipes, aident à maintenir la cohésion de ces petites équipes et à maintenir des liens avec la population, à faire parler d'eux dans l'entreprise.

[Roseau]

Tout à fait d'accord avec Panchoa, comme avec Copas et GM.
Mais il faut souligner de plus que dans la défense des services publics
(les transports, par exemple autoroutes, en sont un, parmi d'autres plus importants),
imposer la gratuité est une forme de lutte importante pour quatre raisons:
- elle crée un rapport de force, en s'attaquant à ce qui compte, pour la bourgeoisie, le fric
- elle favorise l'unité des travailleurs: elle ne les prive pas du service public,
au contraire elle en facilite l'accès, même si c'est ponctuel
- elle affirme que les services publics devraient être gratuit
- elle entraine à violer la loi de la propriété privée, éducation de classe minimum.

[panchoa]

Tout à fait d'accord avec Panchoa, comme avec Copas et GM.
Mais il faut souligner de plus que dans la défense des services publics
(les transports, par exemple autoroutes, en sont un, parmi d'autres plus importants),
imposer la gratuité est une forme de lutte importante pour quatre raisons:
- elle crée un rapport de force, en s'attaquant à ce qui compte, pour la bourgeoisie, le fric
- elle favorise l'unité des travailleurs: elle ne les prive pas du service public,
au contraire elle en facilite l'accès, même si c'est ponctuel
- elle affirme que les services publics devraient être gratuit
- elle entraine à violer la loi de la propriété privée, éducation de classe minimum.

et en plus ils disent ceci "Le choix de cette autoroute n’a d’ailleurs pas été fait par hasard. Elle est en effet gérée par la Sanef, société dont la famille Peugeot est actionnaire, précise le Nouvel Observateur. Les ouvriers comptent aussi "faire plaisir aux automobilistes qui vont travailler et préserver leur pouvoir d’achat". "La situation de PSA n’est pas spécifique à PSA. De nombreux autres travailleurs sont aussi victimes de cette situation de crise. Contre le chômage, il faut lutter collectivement. Il faut arrêter les licenciements", explique le cégétiste Jean-Pierre Mercier à l’hebdomadaire.

évitons, aussi, de donner des lecons de "bonne lutte" et ne confondons pas action minoritaire et action minorisante. panchoa

tiens j'ai un flach, peut étre la moquette. once upon a time. je me souvient dans les années 70 où les boites montaient des syndicatss maison, ou de petits patron comme a Furnon, essayer de faire licencier les délégués syndicaux, par un vote ou la gréve du personnel.
ainsi sur bordeaux un patron de 30 salaariés, une boite de la peinture avait fait mettre en gréve ses employés pour faire virer le délégués syndical. le permanent CGT (issue de la vague du recrutement CGT et PCF dans la JOC) faisait acte de présence pour imposser la discussion et casser la dynamique avec deux affreux gauchistes délégués syndical CGT dans deux boites du BTP. cette action été minoritaire mais majoritare sur le fait syndical dans la boite. et les trois pinpin plus le délégué de la boite ont gagnés. fin de l'action minoritaire

[Roseau]

Autre rappel et excellent souvenir.
J'ai proposé, comme délégué CGT, un grève perlée dans la boite.
Les bureaucrates de la Conf ont dénoncé une action minoritaire et illégale.
A quelques uns on l'a organisée...
Le patron a compris qu'on pouvait la faire durer,
et lui coûter très cher
et on a rapidement obtenu une belle augmentation!
La section CGT a vite gonflé en plus!

[panchoa]

Aulnay : les PSA vont manifester devant l’Elysée Jeudi 20/09 vu bellaciao
de : Intersyndicale PSA AULNAY
lundi 17 septembre 2012 - 13h33


Ils n’en démordent pas. Les salariés de l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont reçu un appel à faire grève jeudi pour aller manifester devant l’Elysée, où une délégation doit être reçue par le président François Hollande, a annoncé lundi le délégué CGT de l’usine, Jean Pierre Mercier.

« A sa demande, l’intersyndicale de PSA Aulnay sera reçue par le président Hollande », précise un communiqué du SIA (Syndicat indépendant de l’Automobile), majoritaire à Aulnay. L’Elysée n’avait pas confirmé lundi ce rendez-vous.

3000 emplois menacés par la fermeture du site

PSA a annoncé un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 8.000 postes, dont les 3.000 CDI d’Aulnay-sous-Bois après la fermeture du site, et 1.400 à Rennes.

Après la publication la semaine dernière du rapport Sartorius qui juge « inévitable » le plan social, les salariés en ont appelé à François Hollande qui avait promis, pendant la campagne électorale, de les rencontrer.

Le président s’est également engagé devant les représentants de l’usine La Janais-Rennes, à « tout faire pour réduire l’ampleur des suppressions de postes » chez PSA.

Des salariés de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois ont procédé ce week-end à des opérations péage gratuit à Senlis (Oise) tandis qu’une manifestation a rassemblé samedi à Rennes de 2.500 (préfecture) à 4.000 personnes (syndicats) pour la sauvegarde de l’emploi sur le site de l’usine PSA de Rennes-La Janais.

http://www.leparisien.fr/economie/a...

ACCOMPAGNONS-LES !

[panchoa]

Publié le 15/09/2012 à 06h00, journal sud ouest vu sur site de la CGT ford
Par Bernard Broustet

Ford : réunion à Bercy le 25 septembre

Le ministère du Redressement productif recevra les syndicats et les élus lors d'une réunion où Ford n'a pas été à ce jour convié.

Au sujet de l'usine Ford, Pascale Got a parlé de « coma artificiel ». (Archives Thierry David)


Les syndicats de l'usine Ford FAI de Blanquefort seront reçus le 25 septembre au ministère du Redressement productif. Ils seront accompagnés de Vincent Feltesse, président de la CUB, de Véronique Ferreira, maire de Blanquefort, et de la députée Pascale Got qui a annoncé la nouvelle hier après-midi, en précisant qu'Alain Rousset serait également de la partie. Mais, peu après la publication du communiqué de Pascale Got, Alain Rousset nous affirmait ne pas encore avoir été mis au courant de cette rencontre.

La nouvelle de cette réunion est tombée une semaine après le comité de pilotage, qui s'était tenu la semaine dernière à Bordeaux sous la houlette du préfet Michel Delpuech, et en présence de Jeff Wood, vice-président de Ford Europe. Dans son communiqué, Pascale Got indique « avoir demandé au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, que le dossier Ford Blanquefort soit pris en main directement par le gouvernement, et pas seulement au niveau des instances locales ».

Ce vœu semble donc avoir été pour partie exaucé. On notera cependant que le ministère du Redressement productif n'a pas été en mesure hier de nous préciser si Arnaud Montebourg en personne assisterait à cette rencontre, ni quel membre de son cabinet y serait présent.
Promesses
Ford, qui a racheté l'an dernier l'usine FAI de Blanquefort, dont il s'était préalablement débarrassé, a promis d'y rétablir 1 000 emplois pérennes, par le biais de la mise en œuvre de nouvelles fabrications comme celle d'une nouvelle boîte automatique à six vitesses qui doit démarrer à l'été 2013. Lors de sa venue en Gironde, le 7 septembre, Jeff Wood, nouveau vice-président pour l'Europe, en charge de l'industrie, avait réaffirmé cet engagement en affirmant que les 1 000 postes seraient atteints, du fait notamment de l'augmentation des volumes de production de la nouvelle boîte par rapport aux prévisions initiales.

Les syndicats ne sont pas d'accord avec ces calculs et demandent des projets supplémentaires. La CGT et la CFTC organisent une manifestation au Salon de l'automobile le 29 septembre, pour faire pression en ce sens. Quant à Pascale Got, dans un communiqué d'un ton plus dur que celui de Vincent Feltesse, elle avait exprimé le 7 septembre son scepticisme à l'égard de Ford, en affirmant que l'usine blanquefortaise se trouvait dans un état de « coma artificiel ». En annonçant hier la réunion de Bercy, elle confirme sa volonté d'être en pointe sur ce dossier.

[panchoa]

La CGT Ford à la fête du l'Humanité a voir sur le site de la CGT Ford


Une délégation de la CGT Ford s’est rendue samedi 15 septembre à la Fête de l’Humanité à La Courneuve afin, de participer à différents débats et forums, de faire des rencontres, d’obtenir des soutiens politiques et militants et de partager nos expériences. Voici un photos reportage de cette journée :

[Roseau]

http://www.wat.tv/video/philippe-poutou-vent-debout-59lfn_2exyh_.html

[panchoa]

Le torchon brûle à nouveau entre la direction de Goodyear et la CGT vu bellaciao
de : CGT GOODYEAR
vendredi 21 septembre 2012 - 22h51
1 commentaire

C’est peut-être la réunion de la dernière chance qui se tient vendredi 21 septembre, de manière informelle, entre la direction de Goodyear et la CGT, avec les avocats des deux camps, pour finaliser le plan de départs volontaires (PDV) de l’usine d’Amiens-Nord.
Le 27 septembre, le comité central d’entreprise (CCE) sera consulté sur ce projet. La direction tient absolument à ce que celui-ci rende un avis positif, afin d’éviter toute nouvelle contestation durant la mise en œuvre de ce plan. "On est très loin d’être d’accord", confiait Mickaël Wamen, le leader de la CGT du site, avant la réunion.
Le 6 juin, il y avait pourtant un air de fête sur le parking de l’usine d’Amiens-Nord. La CGT avait appelé tous les salariés à s’y rendre, après la confirmation par le fabricant américain de pneus qu’il renonçait à des "licenciements contraints", au profit de départs volontaires.
HUIT MOIS DE NÉGOCIATION
Cette annonce avait été, pour la CGT, une grande victoire. Elle venait ponctuer un combat syndical et juridique engagé en 2007 contre la fermeture du site. Elle était aussi l’aboutissement d’une négociation de huit mois.
Mais, aujourd’hui, la CGT se sent flouée. "Le PDV, annoncé en juin, ça nous allait très bien, rappelle M. Wamen. Sauf qu’au fil des discussions de ces deux dernières semaines, la direction a rajouté des éléments qui font de ce PDV un plan de sauvegarde de l’emploi [PSE, un plan social] maquillé."
En cause, la question du volontariat. En juin, la direction avait indiqué que "seuls les salariés qui souhaitent quitter l’entreprise pourront le faire". Le dispositif envisagé aujourd’hui est différent.
Le PDV serait ouvert à l’ensemble des salariés du site, soit les quelque 600 de l’activité pneus tourisme et les 537 de l’activité pneus agricoles – appelée "farm" –, celle-ci devant, en principe, être reprise par l’américain Titan.
Le plan prévoit d’accepter des départs jusqu’à atteindre un effectif restant de 537, étant entendu que des salariés du "farm" ne pourront partir que si des salariés du secteur tourisme les remplacent.
Plusieurs mesures seraient mises en place pour accompagner les départs, outre les primes : une préretraite payée par l’entreprise pour les plus de 56 ans, des aides et appuis pour la recherche d’un contrat à durée indéterminée ou pour la création d’une entreprise, une cellule de reclassement, etc.
CELLULE DE RECLASSEMENT
Pour la CGT, le désaccord porte d’abord sur le sort des salariés du tourisme qui ne voudraient pas partir. "Ils resteront dans cette activité tant qu’il y aura suffisamment d’effectif pour la faire fonctionner, explique Henry Dumortier, directeur général de Goodyear Dunlop France. Quand ce seuil sera atteint, ils seront placés dans un centre de formation, avec une cellule de reclassement, où nous mettrons tout en œuvre pour leur proposer une offre d’emploi dans le grand Amiénois."
Cette offre – en fait deux propositions pour les plus de 50 ans – devra répondre à trois conditions : même qualification que le poste occupé chez Goodyear, même rémunération brute toutes primes incluses, et se situer dans le bassin d’emploi amiénois.
Quand l’activité tourisme s’arrêtera, la direction procédera "au cas par cas", pour les salariés qui n’ont pas voulu partir (ruptures conventionnelles, licenciements économiques individuels, etc.). "Sans PSE, précise M. Dumortier. C’est bien un PDV."
"Un vrai PDV, c’est aucune contrainte au départ", rétorque M. Wamen. Et même s’il admet qu’"une catégorie de salariés aimerait partir maintenant avec le chèque", pour lui "on ne peut pas sacrifier sur cet autel l’avenir de tous les autres".
Pour Fiodor Rilov, l’avocat de la CGT, "le compromis trouvé" il y a quelques mois avec la direction n’était pas celui-là. "Il y avait d’un côté, pour les salariés de l’activité pneus tourisme, la possibilité de partir ou de rester, et de l’autre côté, un plan de développement du "farm" avec Titan, qui prendrait des engagements de production", permettant de reclasser au fil du temps les salariés restés dans l’activité tourisme.
LA GARANTIE DE L’EMPLOI EN QUESTION
C’est l’autre point de désaccord : pour l’heure, Titan, qui pose toujours comme préalable à son achat la fermeture de l’activité tourisme, ne garantit l’emploi que sur deux ans pour les 537 emplois du "farm".
"M. Wamen a déjà obtenu cela, fait valoir M. Dumortier. C’est rare qu’un investisseur qui arrive en France pose ce genre de garantie. De plus, Titan promet d’investir 25 millions sur le site pour les trois prochaines années, s’engage à faire d’Amiens sa base européenne. Il y a une volonté incontestable de Titan de s’établir ici sur le long terme."
Pour M. Rilov, cette garantie d’emploi de deux ans ne suffit pas. "On a vu avec Continental ce que cela a donné, rappelle celui qui défend aussi les anciens salariés de cette entreprise. On avait garanti l’emploi deux ans et six mois après la signature de l’accord, tous les salariés ont reçu leur lettre de licenciement."
Maurice Taylor, le PDG de Titan, très agacé par ce nouveau rebondissement, dit "toujours vouloir acheter le farm", mais ne veut pas garantir l’emploi au-delà de deux ans. "Si je garantis cinq ans, je fais quoi si je n’ai plus de travail à donner au personnel ? Franchement, les gens qui veulent s’implanter en France doivent savoir que les Français sont fous !"
Pour M. Rilov, Titan doit surtout s’engager "sur les volumes de production sur le site. Car, juridiquement, il est possible de demander l’application d’un engagement de produire, pas un engagement à ne pas licencier".
Sur ce point, la balle est dans le camp de Titan. Mais M. Taylor dit qu’il n’ira pas plus loin. "Si le syndicat continue comme ça, Goodyear fermera probablement toute l’usine", imagine-t-il. "On verra ce qu’on fait si on n’a pas la signature de l’accord, indique M. Dumortier. Mais je n’ose pas envisager cette situation."
Francine Aizicovici
http://www.lemonde.fr/economie/arti...

La lettre de Michel Sapin met le feu chez les Conti
de : CONTI CLAIROIX
vendredi 21 septembre 2012 - 22h13
1 commentaire

Le gouvernement a-t-il lâché les Conti ? Une chose est sûre, les Conti de Clairoix ne le lâcheront pas. Alors qu’ils attendent pour le 26 novembre la décision du tribunal des prud’hommes de Compiègne confirmant ou invalidant le motif économique de la fermeture de l’usine de pneus, un courrier signé du ministre du Travail, Michel Sapin, a mis le feu aux poudres. En quelques paragraphes, il explique que la fermeture de l’usine en 2009 était justifiée, « le site ayant la productivité la plus faible et le coût de production le plus élevé ». Il n’en a pas fallu plus pour que le comité de lutte organise une assemblée générale hier. « Ces Montebourg, Duflot, Hamon et même Hollande nous soutenaient quand ils étaient dans l’opposition, ils disaient que Continental n’avait pas le droit de nous priver de nos emplois et, maintenant qu’ils sont au pouvoir, ils retournent leur veste et reprennent l’argumentaire des patrons », insiste Roland Szpirko, fidèle conseiller des Conti, ancien de l’usine Chausson à Montataire.
Ils attendent toujours le reclassement des anciens salariés
Une réunion doit se tenir le 4 octobre avec la direction de Continental et le préfet pour préciser les termes du reclassement de 200 des 600 anciens salariés encore au chômage.« Nous avons réussi à leur arracher ça, mais le cabinet de reclassement Altédia, mandaté par Continental, n’a contacté personne depuis des mois… » souligne Pierre Sommé, secrétaire du comité de lutte. Alors, les Conti ont décidé d’aller en force et en nombre à ce rendez-vous. « M. Gérard, le directeur France, pense que nous ne sommes plus mobilisés, qu’il nous aura à l’usure. Nous allons lui prouver le contraire ! » Par ces mots, Roland Szpirko résume la pensée des 220 Conti présents hier, toujours prêts à défendre leurs intérêts.
Le Parisien
http://www.leparisien.fr/espace-pre...

[Copas]

Le torchon brûle à nouveau entre la direction de Goodyear et la CGT vu bellaciao
de : CGT GOODYEAR
vendredi 21 septembre 2012 - 22h51
1 commentaire

C’est peut-être la réunion de la dernière chance qui se tient vendredi 21 septembre, de manière informelle, entre la direction de Goodyear et la CGT, avec les avocats des deux camps, pour finaliser le plan de départs volontaires (PDV) de l’usine d’Amiens-Nord.
Le 27 septembre, le comité central d’entreprise (CCE) sera consulté sur ce projet. La direction tient absolument à ce que celui-ci rende un avis positif, afin d’éviter toute nouvelle contestation durant la mise en œuvre de ce plan. "On est très loin d’être d’accord", confiait Mickaël Wamen, le leader de la CGT du site, avant la réunion.
Le 6 juin, il y avait pourtant un air de fête sur le parking de l’usine d’Amiens-Nord. La CGT avait appelé tous les salariés à s’y rendre, après la confirmation par le fabricant américain de pneus qu’il renonçait à des "licenciements contraints", au profit de départs volontaires.
HUIT MOIS DE NÉGOCIATION
Cette annonce avait été, pour la CGT, une grande victoire. Elle venait ponctuer un combat syndical et juridique engagé en 2007 contre la fermeture du site. Elle était aussi l’aboutissement d’une négociation de huit mois.
Mais, aujourd’hui, la CGT se sent flouée. "Le PDV, annoncé en juin, ça nous allait très bien, rappelle M. Wamen. Sauf qu’au fil des discussions de ces deux dernières semaines, la direction a rajouté des éléments qui font de ce PDV un plan de sauvegarde de l’emploi [PSE, un plan social] maquillé."
En cause, la question du volontariat. En juin, la direction avait indiqué que "seuls les salariés qui souhaitent quitter l’entreprise pourront le faire". Le dispositif envisagé aujourd’hui est différent.
Le PDV serait ouvert à l’ensemble des salariés du site, soit les quelque 600 de l’activité pneus tourisme et les 537 de l’activité pneus agricoles – appelée "farm" –, celle-ci devant, en principe, être reprise par l’américain Titan.
Le plan prévoit d’accepter des départs jusqu’à atteindre un effectif restant de 537, étant entendu que des salariés du "farm" ne pourront partir que si des salariés du secteur tourisme les remplacent.
Plusieurs mesures seraient mises en place pour accompagner les départs, outre les primes : une préretraite payée par l’entreprise pour les plus de 56 ans, des aides et appuis pour la recherche d’un contrat à durée indéterminée ou pour la création d’une entreprise, une cellule de reclassement, etc.
CELLULE DE RECLASSEMENT
Pour la CGT, le désaccord porte d’abord sur le sort des salariés du tourisme qui ne voudraient pas partir. "Ils resteront dans cette activité tant qu’il y aura suffisamment d’effectif pour la faire fonctionner, explique Henry Dumortier, directeur général de Goodyear Dunlop France. Quand ce seuil sera atteint, ils seront placés dans un centre de formation, avec une cellule de reclassement, où nous mettrons tout en œuvre pour leur proposer une offre d’emploi dans le grand Amiénois."
Cette offre – en fait deux propositions pour les plus de 50 ans – devra répondre à trois conditions : même qualification que le poste occupé chez Goodyear, même rémunération brute toutes primes incluses, et se situer dans le bassin d’emploi amiénois.
Quand l’activité tourisme s’arrêtera, la direction procédera "au cas par cas", pour les salariés qui n’ont pas voulu partir (ruptures conventionnelles, licenciements économiques individuels, etc.). "Sans PSE, précise M. Dumortier. C’est bien un PDV."
"Un vrai PDV, c’est aucune contrainte au départ", rétorque M. Wamen. Et même s’il admet qu’"une catégorie de salariés aimerait partir maintenant avec le chèque", pour lui "on ne peut pas sacrifier sur cet autel l’avenir de tous les autres".
Pour Fiodor Rilov, l’avocat de la CGT, "le compromis trouvé" il y a quelques mois avec la direction n’était pas celui-là. "Il y avait d’un côté, pour les salariés de l’activité pneus tourisme, la possibilité de partir ou de rester, et de l’autre côté, un plan de développement du "farm" avec Titan, qui prendrait des engagements de production", permettant de reclasser au fil du temps les salariés restés dans l’activité tourisme.
LA GARANTIE DE L’EMPLOI EN QUESTION
C’est l’autre point de désaccord : pour l’heure, Titan, qui pose toujours comme préalable à son achat la fermeture de l’activité tourisme, ne garantit l’emploi que sur deux ans pour les 537 emplois du "farm".
"M. Wamen a déjà obtenu cela, fait valoir M. Dumortier. C’est rare qu’un investisseur qui arrive en France pose ce genre de garantie. De plus, Titan promet d’investir 25 millions sur le site pour les trois prochaines années, s’engage à faire d’Amiens sa base européenne. Il y a une volonté incontestable de Titan de s’établir ici sur le long terme."
Pour M. Rilov, cette garantie d’emploi de deux ans ne suffit pas. "On a vu avec Continental ce que cela a donné, rappelle celui qui défend aussi les anciens salariés de cette entreprise. On avait garanti l’emploi deux ans et six mois après la signature de l’accord, tous les salariés ont reçu leur lettre de licenciement."
Maurice Taylor, le PDG de Titan, très agacé par ce nouveau rebondissement, dit "toujours vouloir acheter le farm", mais ne veut pas garantir l’emploi au-delà de deux ans. "Si je garantis cinq ans, je fais quoi si je n’ai plus de travail à donner au personnel ? Franchement, les gens qui veulent s’implanter en France doivent savoir que les Français sont fous !"
Pour M. Rilov, Titan doit surtout s’engager "sur les volumes de production sur le site. Car, juridiquement, il est possible de demander l’application d’un engagement de produire, pas un engagement à ne pas licencier".
Sur ce point, la balle est dans le camp de Titan. Mais M. Taylor dit qu’il n’ira pas plus loin. "Si le syndicat continue comme ça, Goodyear fermera probablement toute l’usine", imagine-t-il. "On verra ce qu’on fait si on n’a pas la signature de l’accord, indique M. Dumortier. Mais je n’ose pas envisager cette situation."
Francine Aizicovici
http://www.lemonde.fr/economie/arti...

La lettre de Michel Sapin met le feu chez les Conti
de : CONTI CLAIROIX
vendredi 21 septembre 2012 - 22h13
1 commentaire

Le gouvernement a-t-il lâché les Conti ? Une chose est sûre, les Conti de Clairoix ne le lâcheront pas. Alors qu’ils attendent pour le 26 novembre la décision du tribunal des prud’hommes de Compiègne confirmant ou invalidant le motif économique de la fermeture de l’usine de pneus, un courrier signé du ministre du Travail, Michel Sapin, a mis le feu aux poudres. En quelques paragraphes, il explique que la fermeture de l’usine en 2009 était justifiée, « le site ayant la productivité la plus faible et le coût de production le plus élevé ». Il n’en a pas fallu plus pour que le comité de lutte organise une assemblée générale hier. « Ces Montebourg, Duflot, Hamon et même Hollande nous soutenaient quand ils étaient dans l’opposition, ils disaient que Continental n’avait pas le droit de nous priver de nos emplois et, maintenant qu’ils sont au pouvoir, ils retournent leur veste et reprennent l’argumentaire des patrons », insiste Roland Szpirko, fidèle conseiller des Conti, ancien de l’usine Chausson à Montataire.
Ils attendent toujours le reclassement des anciens salariés
Une réunion doit se tenir le 4 octobre avec la direction de Continental et le préfet pour préciser les termes du reclassement de 200 des 600 anciens salariés encore au chômage.« Nous avons réussi à leur arracher ça, mais le cabinet de reclassement Altédia, mandaté par Continental, n’a contacté personne depuis des mois… » souligne Pierre Sommé, secrétaire du comité de lutte. Alors, les Conti ont décidé d’aller en force et en nombre à ce rendez-vous. « M. Gérard, le directeur France, pense que nous ne sommes plus mobilisés, qu’il nous aura à l’usure. Nous allons lui prouver le contraire ! » Par ces mots, Roland Szpirko résume la pensée des 220 Conti présents hier, toujours prêts à défendre leurs intérêts.
Le Parisien
http://www.leparisien.fr/espace-pre...

Ca y est, on a compris, ils se sentent forts de l'aval au plan PSA donné par le gouvernement de la bourgeoisie.

C'est le signal du gouvernement Hollande aux patrons, le message est arrivé à destination, l'agression tous azimuts peut continuer et reprendre là où elle avait levé le pied de l'accélérateur.

La leçon de choses est précise et très violente, les équipementiers peuvent se précipiter à la curée. On peut tendre l'oreille, peut-être Renault va nous en annoncer aussi.

[panchoa]

http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/33540

cette histoire du salon, le 29 peut devenir quelques chose d'interressant. les mots c'est bien les actes encore miuexieux

[Vals]

http://vimeo.com/49537015

Video CGT
Les travailleurs de PSA à la Fête de l'Huma.

[alexi]

Lundi 24 septembre 2012

PSA, sous-traitants, Air France, Sanofi, Presstalis, Goodyear, Ford, Renault…
Trois-Suisses, Carrefour, Doux… profs, instits, hospitaliers, postiers…
Même combat !


Non, il n’y a pas de fatalité aux licenciements. La crise n’est qu’un prétexte. Si la richissime famille Peugeot a planifié la fermeture d’Aulnay, c’est pour empocher nos salaires, tout en dégageant plus de profits sur le dos des travailleurs des autres sites. Tout cela, pour rendre le groupe PSA plus agressif dans la concurrence internationale. C’est une affaire entre grands patrons mafieux voulant se partager le territoire du marché mondial.
Mais ces gens-là savent se réconcilier pour faire payer la note à ceux qu’ils exploitent. Là, pas de problème. Ils se comprennent, ils s’entendent, ils se concertent avec le gouvernement, de droite comme de gauche, qui les protège, les subventionne et les accompagne. Ils s’entendent pour pouvoir licencier à tour de bras. Pour surexploiter ceux qui restent. Pour bloquer les salaires. Pour remettre en cause le droit du travail. Pour faire du chantage à l’emploi et prétendre faire avaler aux syndicats ces accords pourris qu’ils baptisent « accords-compétitivité-emploi ».

A nous, travailleurs de tous les secteurs, de nous concerter, de nous unir, pour faire face tous ensemble à la mafia patronale.
Le grand patronat, avec la complicité gouvernementale, a sa stratégie dans la guerre sociale qu’il nous mène. A nous d’avoir la nôtre.
Jusqu’à présent, toutes ces dernières années, les travailleurs menacés de licenciement ont le plus souvent réagi. Ils se sont mobilisés, ont manifesté, ont engagé des luttes. Mais à chaque fois, ils l’ont fait seuls face à leur propre patron. Et ces luttes localisées et dispersées, même dures, même prolongées, même quand elles obtiennent quelques concessions à la marge, ne peuvent pas remporter de victoire sur l’essentiel : le maintien intégral de l’emploi et des salaires. Pour cela, il est indispensable que les travailleurs aient une stratégie de lutte qui dépasse leur propre cas, et s’adresse aux travailleurs dans la même galère des autres secteurs.
Car c’est cela, la grande trouille du patronat : que le feu qui couve ici, se propage ailleurs et se généralise. Et c’est cette trouille, si elle se concrétise, qui les fera reculer sur tout, à commencer sur leurs projets de fermetures et de licenciements.
Nous sommes 80 000 salariés chez PSA, 500 000 dans l’automobile avec tous les sous-traitants, et des millions de salariés dans tous les secteurs sur qui pèsent les mêmes menaces que chez nous à PSA. Nous avons la force de ne pas nous laisser faire. A condition de faire front ensemble, face à un patronat et un gouvernement qui eux savent s’unir contre nous.
Notre rassemblement de samedi prochain 29 septembre à la cité des 3000, est un premier pas dans ce sens. Y participeront les camarades d’Air France, de Sanofi, de Presstalis, et bien d’autres salariés de la sous-traitance et tous les secteurs, du 93 et d’ailleurs. Sans compter que le matin même, ceux de Ford et de la région bordelaise montent au Salon de l’auto. Donc :
• Samedi 29 septembre, à 14 heures, tous à la Rose des vents d’Aulnay-sous-Bois
• Et le 9 octobre, Tous au salon de l’auto le matin, et à la manifestation parisienne pour l’emploi l’après-midi
Il y aura bien d’autres manifestations et, s’il le faut, des grèves et des occupations d’usines. Il importe qu’à chaque fois nous soyons de plus en plus nombreux, ensemble dans l’action pour imposer :
- Pas un licenciement, pas une fermeture de boîte, mais répartition du travail entre tous ;
- Pas un seul accord qui dégrade les conditions de travail et les salaires, que ce soit sous un prétexte de compétitivité ou un autre.
Si nous savons agir ensemble, rassembler plus de travailleurs de boîtes différentes à chacune de nos actions, nous serons alors de plus en plus convaincants, nous attirerons de plus en plus de monde. Et nous formerons alors une force irrésistible.

[panchoa]

Lundi 24 septembre 2012

PSA, sous-traitants, Air France, Sanofi, Presstalis, Goodyear, Ford, Renault…
Trois-Suisses, Carrefour, Doux… profs, instits, hospitaliers, postiers…
Même combat !


Non, il n’y a pas de fatalité aux licenciements. La crise n’est qu’un prétexte. Si la richissime famille Peugeot a planifié la fermeture d’Aulnay, c’est pour empocher nos salaires, tout en dégageant plus de profits sur le dos des travailleurs des autres sites. Tout cela, pour rendre le groupe PSA plus agressif dans la concurrence internationale. C’est une affaire entre grands patrons mafieux voulant se partager le territoire du marché mondial.
Mais ces gens-là savent se réconcilier pour faire payer la note à ceux qu’ils exploitent. Là, pas de problème. Ils se comprennent, ils s’entendent, ils se concertent avec le gouvernement, de droite comme de gauche, qui les protège, les subventionne et les accompagne. Ils s’entendent pour pouvoir licencier à tour de bras. Pour surexploiter ceux qui restent. Pour bloquer les salaires. Pour remettre en cause le droit du travail. Pour faire du chantage à l’emploi et prétendre faire avaler aux syndicats ces accords pourris qu’ils baptisent « accords-compétitivité-emploi ».

A nous, travailleurs de tous les secteurs, de nous concerter, de nous unir, pour faire face tous ensemble à la mafia patronale.
Le grand patronat, avec la complicité gouvernementale, a sa stratégie dans la guerre sociale qu’il nous mène. A nous d’avoir la nôtre.
Jusqu’à présent, toutes ces dernières années, les travailleurs menacés de licenciement ont le plus souvent réagi. Ils se sont mobilisés, ont manifesté, ont engagé des luttes. Mais à chaque fois, ils l’ont fait seuls face à leur propre patron. Et ces luttes localisées et dispersées, même dures, même prolongées, même quand elles obtiennent quelques concessions à la marge, ne peuvent pas remporter de victoire sur l’essentiel : le maintien intégral de l’emploi et des salaires. Pour cela, il est indispensable que les travailleurs aient une stratégie de lutte qui dépasse leur propre cas, et s’adresse aux travailleurs dans la même galère des autres secteurs.
Car c’est cela, la grande trouille du patronat : que le feu qui couve ici, se propage ailleurs et se généralise. Et c’est cette trouille, si elle se concrétise, qui les fera reculer sur tout, à commencer sur leurs projets de fermetures et de licenciements.
Nous sommes 80 000 salariés chez PSA, 500 000 dans l’automobile avec tous les sous-traitants, et des millions de salariés dans tous les secteurs sur qui pèsent les mêmes menaces que chez nous à PSA. Nous avons la force de ne pas nous laisser faire. A condition de faire front ensemble, face à un patronat et un gouvernement qui eux savent s’unir contre nous.
Notre rassemblement de samedi prochain 29 septembre à la cité des 3000, est un premier pas dans ce sens. Y participeront les camarades d’Air France, de Sanofi, de Presstalis, et bien d’autres salariés de la sous-traitance et tous les secteurs, du 93 et d’ailleurs. Sans compter que le matin même, ceux de Ford et de la région bordelaise montent au Salon de l’auto. Donc :
• Samedi 29 septembre, à 14 heures, tous à la Rose des vents d’Aulnay-sous-Bois
• Et le 9 octobre, Tous au salon de l’auto le matin, et à la manifestation parisienne pour l’emploi l’après-midi
Il y aura bien d’autres manifestations et, s’il le faut, des grèves et des occupations d’usines. Il importe qu’à chaque fois nous soyons de plus en plus nombreux, ensemble dans l’action pour imposer :
- Pas un licenciement, pas une fermeture de boîte, mais répartition du travail entre tous ;
- Pas un seul accord qui dégrade les conditions de travail et les salaires, que ce soit sous un prétexte de compétitivité ou un autre.
Si nous savons agir ensemble, rassembler plus de travailleurs de boîtes différentes à chacune de nos actions, nous serons alors de plus en plus convaincants, nous attirerons de plus en plus de monde. Et nous formerons alors une force irrésistible.

SVP c'est de qui ce texte ou ce tract ??

[Copas]

Lundi 24 septembre 2012

PSA, sous-traitants, Air France, Sanofi, Presstalis, Goodyear, Ford, Renault…
Trois-Suisses, Carrefour, Doux… profs, instits, hospitaliers, postiers…
Même combat !


Non, il n’y a pas de fatalité aux licenciements. La crise n’est qu’un prétexte. Si la richissime famille Peugeot a planifié la fermeture d’Aulnay, c’est pour empocher nos salaires, tout en dégageant plus de profits sur le dos des travailleurs des autres sites. Tout cela, pour rendre le groupe PSA plus agressif dans la concurrence internationale. C’est une affaire entre grands patrons mafieux voulant se partager le territoire du marché mondial.
Mais ces gens-là savent se réconcilier pour faire payer la note à ceux qu’ils exploitent. Là, pas de problème. Ils se comprennent, ils s’entendent, ils se concertent avec le gouvernement, de droite comme de gauche, qui les protège, les subventionne et les accompagne. Ils s’entendent pour pouvoir licencier à tour de bras. Pour surexploiter ceux qui restent. Pour bloquer les salaires. Pour remettre en cause le droit du travail. Pour faire du chantage à l’emploi et prétendre faire avaler aux syndicats ces accords pourris qu’ils baptisent « accords-compétitivité-emploi ».

A nous, travailleurs de tous les secteurs, de nous concerter, de nous unir, pour faire face tous ensemble à la mafia patronale.
Le grand patronat, avec la complicité gouvernementale, a sa stratégie dans la guerre sociale qu’il nous mène. A nous d’avoir la nôtre.
Jusqu’à présent, toutes ces dernières années, les travailleurs menacés de licenciement ont le plus souvent réagi. Ils se sont mobilisés, ont manifesté, ont engagé des luttes. Mais à chaque fois, ils l’ont fait seuls face à leur propre patron. Et ces luttes localisées et dispersées, même dures, même prolongées, même quand elles obtiennent quelques concessions à la marge, ne peuvent pas remporter de victoire sur l’essentiel : le maintien intégral de l’emploi et des salaires. Pour cela, il est indispensable que les travailleurs aient une stratégie de lutte qui dépasse leur propre cas, et s’adresse aux travailleurs dans la même galère des autres secteurs.
Car c’est cela, la grande trouille du patronat : que le feu qui couve ici, se propage ailleurs et se généralise. Et c’est cette trouille, si elle se concrétise, qui les fera reculer sur tout, à commencer sur leurs projets de fermetures et de licenciements.
Nous sommes 80 000 salariés chez PSA, 500 000 dans l’automobile avec tous les sous-traitants, et des millions de salariés dans tous les secteurs sur qui pèsent les mêmes menaces que chez nous à PSA. Nous avons la force de ne pas nous laisser faire. A condition de faire front ensemble, face à un patronat et un gouvernement qui eux savent s’unir contre nous.
Notre rassemblement de samedi prochain 29 septembre à la cité des 3000, est un premier pas dans ce sens. Y participeront les camarades d’Air France, de Sanofi, de Presstalis, et bien d’autres salariés de la sous-traitance et tous les secteurs, du 93 et d’ailleurs. Sans compter que le matin même, ceux de Ford et de la région bordelaise montent au Salon de l’auto. Donc :
• Samedi 29 septembre, à 14 heures, tous à la Rose des vents d’Aulnay-sous-Bois
• Et le 9 octobre, Tous au salon de l’auto le matin, et à la manifestation parisienne pour l’emploi l’après-midi
Il y aura bien d’autres manifestations et, s’il le faut, des grèves et des occupations d’usines. Il importe qu’à chaque fois nous soyons de plus en plus nombreux, ensemble dans l’action pour imposer :
- Pas un licenciement, pas une fermeture de boîte, mais répartition du travail entre tous ;
- Pas un seul accord qui dégrade les conditions de travail et les salaires, que ce soit sous un prétexte de compétitivité ou un autre.
Si nous savons agir ensemble, rassembler plus de travailleurs de boîtes différentes à chacune de nos actions, nous serons alors de plus en plus convaincants, nous attirerons de plus en plus de monde. Et nous formerons alors une force irrésistible.

SVP c'est de qui ce texte ou ce tract ??

Euh... L'Etincelle de PSA Aulnay.

[panchoa]

Lundi 24 septembre 2012

PSA, sous-traitants, Air France, Sanofi, Presstalis, Goodyear, Ford, Renault…
Trois-Suisses, Carrefour, Doux… profs, instits, hospitaliers, postiers…
Même combat !


Non, il n’y a pas de fatalité aux licenciements. La crise n’est qu’un prétexte. Si la richissime famille Peugeot a planifié la fermeture d’Aulnay, c’est pour empocher nos salaires, tout en dégageant plus de profits sur le dos des travailleurs des autres sites. Tout cela, pour rendre le groupe PSA plus agressif dans la concurrence internationale. C’est une affaire entre grands patrons mafieux voulant se partager le territoire du marché mondial.
Mais ces gens-là savent se réconcilier pour faire payer la note à ceux qu’ils exploitent. Là, pas de problème. Ils se comprennent, ils s’entendent, ils se concertent avec le gouvernement, de droite comme de gauche, qui les protège, les subventionne et les accompagne. Ils s’entendent pour pouvoir licencier à tour de bras. Pour surexploiter ceux qui restent. Pour bloquer les salaires. Pour remettre en cause le droit du travail. Pour faire du chantage à l’emploi et prétendre faire avaler aux syndicats ces accords pourris qu’ils baptisent « accords-compétitivité-emploi ».

A nous, travailleurs de tous les secteurs, de nous concerter, de nous unir, pour faire face tous ensemble à la mafia patronale.
Le grand patronat, avec la complicité gouvernementale, a sa stratégie dans la guerre sociale qu’il nous mène. A nous d’avoir la nôtre.
Jusqu’à présent, toutes ces dernières années, les travailleurs menacés de licenciement ont le plus souvent réagi. Ils se sont mobilisés, ont manifesté, ont engagé des luttes. Mais à chaque fois, ils l’ont fait seuls face à leur propre patron. Et ces luttes localisées et dispersées, même dures, même prolongées, même quand elles obtiennent quelques concessions à la marge, ne peuvent pas remporter de victoire sur l’essentiel : le maintien intégral de l’emploi et des salaires. Pour cela, il est indispensable que les travailleurs aient une stratégie de lutte qui dépasse leur propre cas, et s’adresse aux travailleurs dans la même galère des autres secteurs.
Car c’est cela, la grande trouille du patronat : que le feu qui couve ici, se propage ailleurs et se généralise. Et c’est cette trouille, si elle se concrétise, qui les fera reculer sur tout, à commencer sur leurs projets de fermetures et de licenciements.
Nous sommes 80 000 salariés chez PSA, 500 000 dans l’automobile avec tous les sous-traitants, et des millions de salariés dans tous les secteurs sur qui pèsent les mêmes menaces que chez nous à PSA. Nous avons la force de ne pas nous laisser faire. A condition de faire front ensemble, face à un patronat et un gouvernement qui eux savent s’unir contre nous.
Notre rassemblement de samedi prochain 29 septembre à la cité des 3000, est un premier pas dans ce sens. Y participeront les camarades d’Air France, de Sanofi, de Presstalis, et bien d’autres salariés de la sous-traitance et tous les secteurs, du 93 et d’ailleurs. Sans compter que le matin même, ceux de Ford et de la région bordelaise montent au Salon de l’auto. Donc :
• Samedi 29 septembre, à 14 heures, tous à la Rose des vents d’Aulnay-sous-Bois
• Et le 9 octobre, Tous au salon de l’auto le matin, et à la manifestation parisienne pour l’emploi l’après-midi
Il y aura bien d’autres manifestations et, s’il le faut, des grèves et des occupations d’usines. Il importe qu’à chaque fois nous soyons de plus en plus nombreux, ensemble dans l’action pour imposer :
- Pas un licenciement, pas une fermeture de boîte, mais répartition du travail entre tous ;
- Pas un seul accord qui dégrade les conditions de travail et les salaires, que ce soit sous un prétexte de compétitivité ou un autre.
Si nous savons agir ensemble, rassembler plus de travailleurs de boîtes différentes à chacune de nos actions, nous serons alors de plus en plus convaincants, nous attirerons de plus en plus de monde. Et nous formerons alors une force irrésistible.

SVP c'est de qui ce texte ou ce tract ??

Euh... L'Etincelle de PSA Aulnay.

texte assez invraisemblable car pas d'appel à des forte délégations de boites au salon de l'auto le matin avec les ford. restons chacun dans nos coins et les vaches seront bien gardées

[verié2]

Panchoa
Texte assez invraisemblable car pas d'appel à des forte délégations de boites au salon de l'auto le matin avec les ford. restons chacun dans nos coins et les vaches seront bien gardées

Ta critique est injuste : à ma connaissance, nos camarades font tout ce qu'ils peuvent pour faire converger ces luttes. Il devrait y avoir une délégation de PSA pour accueillir les Ford à Montparnasse et les accompagner au salon de l'auto.

Ce qui semble vrai, c'est que la CGT Ford et la CGT PSA, comme je l'ai déjà écrit, se renvoient la balle et c'est regrettable. Dire "Nous avons programmé notre manif avant vous, donc vous devez vous joindre à nous" ne me semble pas un argument bien valable. Il faut tout faire pour réunir tout le monde et mettre fin à cette incompréhension... ou ce sectarisme, s'il s'agit de sectarisme stupide. Je peux t'assurer que les militants de L'Etincelle de PSA s'y emploient.

[panchoa]

Panchoa
Texte assez invraisemblable car pas d'appel à des forte délégations de boites au salon de l'auto le matin avec les ford. restons chacun dans nos coins et les vaches seront bien gardées

Ta critique est injuste : à ma connaissance, nos camarades font tout ce qu'ils peuvent pour faire converger ces luttes. Il devrait y avoir une délégation de PSA pour accueillir les Ford à Montparnasse et les accompagner au salon de l'auto.

Ce qui semble vrai, c'est que la CGT Ford et la CGT PSA, comme je l'ai déjà écrit, se renvoient la balle et c'est regrettable. Dire "Nous avons programmé notre manif avant vous, donc vous devez vous joindre à nous" ne me semble pas un argument bien valable. Il faut tout faire pour réunir tout le monde et mettre fin à cette incompréhension... ou ce sectarisme, s'il s'agit de sectarisme stupide. Je peux t'assurer que les militants de L'Etincelle de PSA s'y emploient.

bonne pioche. je ne confond pas les militants politiques, quel qu'ils soient et la conpréhension ou les décisions des organisations syndicales dans lesquels ils interviennent le PB n'est pas " on a décider notre manif en premier," mais ont a des contraintes de lieux, de temps, d'argent, de fatigue etc innérantes à une telle action. maintenant se pose le PB de la venue d'autre boites au salon de l'auto, ou de délégations d'autre boites et là il ne sagit pas de la volonté de l'étincelle.
a oui, l'étincelle fait partie du NPA ??

[verié2]

l'étincelle fait partie du NPA ?

Ben oui, mais il se trouve que ce sont des militants de cette fraction qui sont à PSA Aulnay...
J'espère bien que le NPA dans son ensemble va oeuvrer pour la convergence de ces luttes et coordonner son intervention avec celle de LO et de tous les militants combatifs présents dans ces boites qui licencient !

[Invité]

Interventions de Tanja Susset (SIA) puis, à 3:20, de Philippe Julien (CGT), lors de la dernière manifestation des PSA devant l'Elysée.
http://vimeo.com/50026358

La manifestation (le 21/09).
http://vimeo.com/49909645

Sur le meeting de lutte du 29 septembre à Aulnay, avec des salariés de tout le 93, de PSA, Air France, Sanofi, Presstalis, Rotos 93, etc.
http://cgt-psa-aulnay.fr/meeting-de-lutte-le29-septembre-2012

Le tract.
http://www.cgt-psa-aulnay.fr/sites/default/files/29-septembre-2012-meeting-de-lutte.pdf

[panchoa]

l'étincelle fait partie du NPA ?

Ben oui, mais il se trouve que ce sont des militants de cette fraction qui sont à PSA Aulnay...
J'espère bien que le NPA dans son ensemble va oeuvrer pour la convergence de ces luttes et coordonner son intervention avec celle de LO et de tous les militants combatifs présents dans ces boites qui licencient !

pour ma part c'est ca qui me G.....sérieusement. dans le NPA chacun tire dans son sens. telle boite c'est L'étincelle, autre c'est le ccr, autre c'est encore autre chose. bonjour la cohérence , la confiance etc etc. un vrais repoussoir, un vrais panier de crabe. affligeant et bonjour l'éfficassité; une invitation à la péche les jours de grandes marée panchoa

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