Automobile, luttes des travailleurs
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Re: Automobile, luttes des travailleurs
verié2 a écrit:Des générations de militants CGT se sont invités dans les salons de l'auto et autres manifestations officielles. Ca ne mange pas de pain, c'est spectaculaire, mais il ne faut pas en faire une action action originale, nouvelle... ni hélas très efficace.
Dug et klin
s'inviter au"mondial de l'automobile"cela serait bien de l'étendre a toutes les boites de ce secteurNos camarades défendent nos positions, à savoir mettre en avant la convergences des luttes, pas seulement au sein du trust Peugeot et de l'automobile.tu as des Cdes de l'étincelle a Aulnay pourquoi ne les interroge tu pas
Pour défendre la "convergence des luttes", il faut déjà qu'il y ait luttes ou qu'au moins la volonté d'entrer en lutte soit exprimée et manifestée par un nombre significatif de travailleurs et pas seulement dans des proclamations syndicales ou militantes.
Le boulot, pour les militants ouvriers de terrain, c'est déjà de tout faire, à partir des préoccupations des travailleurs de leur boite, de ce qu'ils ressentent, de ce qu'ils veulent, pour entrer dans l'action et les aider à se rassembler, s'organiser .
Evidemment, et tu le sais Vérié, nos camarades sont convaincus que jouer "la forteresse assiégée" ou se réfugier dans des actions spectaculaires, ça ne fera pas reculer les patrons ou leur gouvernement.
Donc, extension bien sûr, convergences, bien sûr...
Mais pour étendre ou préparer des convergences, il faut déjà qu'il y ait convergence dans la boite pour entrer en lutte.
Et ça , c'est un vrai boulot, jamais gagné d'avance.
Sinon, on en reste au stade de l'intention et de la proclamation, totalement contreproductives si les travailleurs ne s'y retrouvent pas en masse et considère l'objectif comme hors de portée. .
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
verié2 a écrit:Des générations de militants CGT se sont invités dans les salons de l'auto et autres manifestations officielles. Ca ne mange pas de pain, c'est spectaculaire, mais il ne faut pas en faire une action action originale, nouvelle... ni hélas très efficace.
Dug et klin
s'inviter au"mondial de l'automobile"cela serait bien de l'étendre a toutes les boites de ce secteurNos camarades défendent nos positions, à savoir mettre en avant la convergences des luttes, pas seulement au sein du trust Peugeot et de l'automobile.tu as des Cdes de l'étincelle a Aulnay pourquoi ne les interroge tu pas
toujours surpris par ton coté ........assez defaitiste. les actions des "revolutionaires" dans les syndicats , ressemblent aux actions des reformistes, la différences vient au sens et objectifs. une action au salon de l'automobile peut renforcer la conscience ........des salariés, peut faire bouger les lignes . cela semble avoir été le cas, pour de multiple raisons, lors de la montés au salon des ford il y a deux ans. ford est revenus dans le jeux. en cette rentrés effectivement les boites de l'automobile pourraient investir cette action. // aux atternoiements des uns et des autres cela pourrais devenir un moment d'entrée des salaries dans le jeux politiques. pas tout est égal. Dug et Klin +1
comme dirait notre chers La fontaine "toujours sur le....remettre l'ouvrage etc etc "
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Rien de défaitiste dans mes propos ni ma vision de la situation. J'espère bien qu'on va assister à une puissante riposte de la classe ouvrière !
Panchoa
toujours surpris par ton coté ........assez defaitiste. les actions des "revolutionaires" dans les syndicats , ressemblent aux actions des reformistes, la différences vient au sens et objectifs. une action au salon de l'automobile peut renforcer la conscience ........des salariés, peut faire bouger les lignes
Oui, certaines actions menées par les révolutionnaires ressemblent évidemment à celles menés par les réformistes. La différence ne porte pas seulement sur les objectifs, mais sur la façon d'organiser les travailleurs, la démocratie ouvrière, le langage tenu etc comme tu le sais certainement. Mais il convient de ne pas idéaliser ces actions, leur forme, et surtout pas de croire qu'on a inventé de nouvelles méthodes de la lutte de classe parce qu'on déboule au salon de l'auto ou sur un plateau TV, ce que la CGT fait depuis des lustres.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
verié2 a écrit:Rien de défaitiste dans mes propos ni ma vision de la situation. J'espère bien qu'on va assister à une puissante riposte de la classe ouvrière !
Panchoa
toujours surpris par ton coté ........assez defaitiste. les actions des "revolutionaires" dans les syndicats , ressemblent aux actions des reformistes, la différences vient au sens et objectifs. une action au salon de l'automobile peut renforcer la conscience ........des salariés, peut faire bouger les lignes
Oui, certaines actions menées par les révolutionnaires ressemblent évidemment à celles menés par les réformistes. La différence ne porte pas seulement sur les objectifs, mais sur la façon d'organiser les travailleurs, la démocratie ouvrière, le langage tenu etc comme tu le sais certainement. Mais il convient de ne pas idéaliser ces actions, leur forme, et surtout pas de croire qu'on a inventé de nouvelles méthodes de la lutte de classe parce qu'on déboule au salon de l'auto ou sur un plateau TV, ce que la CGT fait depuis des lustres.
qui te parle de nouveautée, qui te parle d'idéaliser. le syndicat CGT et maintenant l'intersyndicale de ford blanquefort appelle à une convergence a l'ocassion du salon. des élus PS/pCF seront la. trés bon. pour revenir a un pos plus au, cela reléve de la course de fond et de la lente "impatience" la démarche d'interdiction des licenciements se construit l'interret étant que les salaries s'en saisissent........cela n'a rien a voir avec le claquement de doigts. aprés la CGT, voila FO et la CFDT qui disent qu'il faut accelerer le changement. aux salariés a commencer a saisir le manche de leurs effractions dans le champ politique. le salon de l'auto peut claquer comme un éclair dans un ciel "serein"
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Epouvantable émission ce soir sur France Inter "le téléphone sonne" consacrée à la crise de l'automobile et à PSA Aulnay.
D'une part, JP Mercier ne figurait même pas parmi les invités, alors qu'il y avait un obscur représentant des cadres CFTC ; d'autre part et surtout, toute l'émission ou presque était centrée sur les stratégies industrielles.
La représentante du SIA, Tanya S, s'est faite l'avocate d'une bonne reconversion en avançant "des congés de reconversion plus longs" (sic). Car, empêcher la fermeture, elle n'y croit pas. Il n'y avait donc personne pour mettre en avant la lutte des travailleurs et la nécessité d'une riposte générale, qui ne se limite pas à chaque site concerné. On n'a d'ailleurs pas entendu ces prétendus syndicalistes parler de lutte...
Pire, Tanya S a appelé les Français à acheter des voitures françaises pour aider les salariés de PSA. Seul l'économiste de service l'a contredite très mollement...
Le seul point positif est que le virage à 180 degrés de Montebourg a été souligné par un auditeur, mais c'est peu. Il semble bien que cette émission, comme beaucoup d'autres, ait été calibrée pour faire passer le discours des patrons de PSA qui ont à peine été égratignés. Les patrons savent communiquer et ils en ont les moyens...
Cette émission montre plus que jamais qu'il est indispensable, pour contrer ce discours patronal, de se placer sur un autre terrain, qui n'est pas celui du réalisme économique capitaliste et de savoir si PSA a des moyens ou non, mais celui des intérêts de classe des travailleurs, d'une riposte générale, du partage du travail entre tous et de l'expropriation sans indemnités des boites qui licencient.
D'une part, JP Mercier ne figurait même pas parmi les invités, alors qu'il y avait un obscur représentant des cadres CFTC ; d'autre part et surtout, toute l'émission ou presque était centrée sur les stratégies industrielles.
La représentante du SIA, Tanya S, s'est faite l'avocate d'une bonne reconversion en avançant "des congés de reconversion plus longs" (sic). Car, empêcher la fermeture, elle n'y croit pas. Il n'y avait donc personne pour mettre en avant la lutte des travailleurs et la nécessité d'une riposte générale, qui ne se limite pas à chaque site concerné. On n'a d'ailleurs pas entendu ces prétendus syndicalistes parler de lutte...
Pire, Tanya S a appelé les Français à acheter des voitures françaises pour aider les salariés de PSA. Seul l'économiste de service l'a contredite très mollement...
Le seul point positif est que le virage à 180 degrés de Montebourg a été souligné par un auditeur, mais c'est peu. Il semble bien que cette émission, comme beaucoup d'autres, ait été calibrée pour faire passer le discours des patrons de PSA qui ont à peine été égratignés. Les patrons savent communiquer et ils en ont les moyens...
Cette émission montre plus que jamais qu'il est indispensable, pour contrer ce discours patronal, de se placer sur un autre terrain, qui n'est pas celui du réalisme économique capitaliste et de savoir si PSA a des moyens ou non, mais celui des intérêts de classe des travailleurs, d'une riposte générale, du partage du travail entre tous et de l'expropriation sans indemnités des boites qui licencient.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
En revanche JP Mercier a été excellent face à Nadine Morano au Grand Journal de C+n hier soir. Très pédago, combatif, ne laissant rien passer.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Automobile, luttes des travailleurs
verié2 a écrit:Epouvantable émission ce soir sur France Inter "le téléphone sonne" consacrée à la crise de l'automobile et à PSA Aulnay.
D'une part, JP Mercier ne figurait même pas parmi les invités, alors qu'il y avait un obscur représentant des cadres CFTC ; d'autre part et surtout, toute l'émission ou presque était centrée sur les stratégies industrielles.
La représentante du SIA, Tanya S, s'est faite l'avocate d'une bonne reconversion en avançant "des congés de reconversion plus longs" (sic). Car, empêcher la fermeture, elle n'y croit pas. Il n'y avait donc personne pour mettre en avant la lutte des travailleurs et la nécessité d'une riposte générale, qui ne se limite pas à chaque site concerné. On n'a d'ailleurs pas entendu ces prétendus syndicalistes parler de lutte...
Pire, Tanya S a appelé les Français à acheter des voitures françaises pour aider les salariés de PSA. Seul l'économiste de service l'a contredite très mollement...
Le seul point positif est que le virage à 180 degrés de Montebourg a été souligné par un auditeur, mais c'est peu. Il semble bien que cette émission, comme beaucoup d'autres, ait été calibrée pour faire passer le discours des patrons de PSA qui ont à peine été égratignés. Les patrons savent communiquer et ils en ont les moyens...
Cette émission montre plus que jamais qu'il est indispensable, pour contrer ce discours patronal, de se placer sur un autre terrain, qui n'est pas celui du réalisme économique capitaliste et de savoir si PSA a des moyens ou non, mais celui des intérêts de classe des travailleurs, d'une riposte générale, du partage du travail entre tous et de l'expropriation sans indemnités des boites qui licencient.
effectivement, c'est l'auditeur retraité je crois de la chimie qui a fait l'émission évocant sont cas filant de promesse en promesse et de plan social en plan social dénoncant les tromperies du patronat et l'absurdité des reconversions dans une zone de chomage intense. personne n'a indiqué que les mises au chomages ne touche pas que les PSA. par ailleurs pour 1 PSA c'est 3 à 4 soustraitant qui sont touchés. bref des "syndicalistes" nuls de chez nuls, méme pas au jus des PB de chomages dans l'automobile et dans les autres secteurs . on croirait entendre le scénario des Ford il y a Trois ans.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
La CGT appelle à manifester le 9 octobre au Salon de l’Automobile et les ford seront au salon fin septembre. continuons à la jouer dispercé. on avance on avance
de : Paris
mercredi 5 septembre 2012 - 10h30
Les représentants CGT de PSA Peugeot-Citroën ont appelé tous les salariés et syndicats du groupe à manifester au Salon de l’Automobile le 9 octobre. Ils entendent dénoncer la suppression de 8.000 postes. Cette action est prévue à l’occasion de la Journée d’action de la Fédération européenne de l’industrie, au cours de laquelle l’ensemble des salariés de PSA Peugeot-Citroën sont par ailleurs invités à manifester, accompagnés des salariés de Renault.
PSA, premier constructeur automobile français, a annoncé en juillet la suppression de 8.000 postes et la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois, l’un des plus gros employeurs en Seine-Saint-Denis. La CGT va appeler l’ensemble des salariés et des syndicats à se joindre à la mobilisation, jugeant nécessaire d’opposer un "front commun" de tous les sites, "au-delà des étiquettes syndicales", pour défendre les emplois chez PSA, a déclaré Jean-Pierre Mercier, délégué CGT d’Aulnay.
Un rassemblement est aussi prévu le 29 septembre à la "Cité des 3.000" d’Aulnay où habitent plusieurs centaines de salariés de l’entreprise.
Des salariés d’Air France et du groupe pharmaceutique Sanofi doivent participer à ce rassemblement.
Le plan de la direction prévoit la fin de l’assemblage à Aulnay (3.000 postes) en 2014, la suppression de 1.400 postes à Rennes, et de 3.600 emplois dans les effectifs hors production tous sites confondus, dont 1.400 en recherche et développement. "La fermeture d’Aulnay n’est pas négociable", a déclaré M. Mercier ni les suppressions d’emplois où qu’elles interviennent "dans une entreprise aussi riche que Peugeot". Le seul argument de la direction est sa volonté d’"augmenter la rentabilité du groupe", a-t-il ajouté, rappelant que la famille Peugeot, qui joue un rôle primordial dans le groupe, est multimillionnaire.
http://www.letelegramme.com/ig/gene...
de : Paris
mercredi 5 septembre 2012 - 10h30
Les représentants CGT de PSA Peugeot-Citroën ont appelé tous les salariés et syndicats du groupe à manifester au Salon de l’Automobile le 9 octobre. Ils entendent dénoncer la suppression de 8.000 postes. Cette action est prévue à l’occasion de la Journée d’action de la Fédération européenne de l’industrie, au cours de laquelle l’ensemble des salariés de PSA Peugeot-Citroën sont par ailleurs invités à manifester, accompagnés des salariés de Renault.
PSA, premier constructeur automobile français, a annoncé en juillet la suppression de 8.000 postes et la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois, l’un des plus gros employeurs en Seine-Saint-Denis. La CGT va appeler l’ensemble des salariés et des syndicats à se joindre à la mobilisation, jugeant nécessaire d’opposer un "front commun" de tous les sites, "au-delà des étiquettes syndicales", pour défendre les emplois chez PSA, a déclaré Jean-Pierre Mercier, délégué CGT d’Aulnay.
Un rassemblement est aussi prévu le 29 septembre à la "Cité des 3.000" d’Aulnay où habitent plusieurs centaines de salariés de l’entreprise.
Des salariés d’Air France et du groupe pharmaceutique Sanofi doivent participer à ce rassemblement.
Le plan de la direction prévoit la fin de l’assemblage à Aulnay (3.000 postes) en 2014, la suppression de 1.400 postes à Rennes, et de 3.600 emplois dans les effectifs hors production tous sites confondus, dont 1.400 en recherche et développement. "La fermeture d’Aulnay n’est pas négociable", a déclaré M. Mercier ni les suppressions d’emplois où qu’elles interviennent "dans une entreprise aussi riche que Peugeot". Le seul argument de la direction est sa volonté d’"augmenter la rentabilité du groupe", a-t-il ajouté, rappelant que la famille Peugeot, qui joue un rôle primordial dans le groupe, est multimillionnaire.
http://www.letelegramme.com/ig/gene...
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Poutou : "Mettre la pression" pour maintenir les emplois à Ford Blanquefort (AFP)
vendredi 7 septembre 2012
BLANQUEFORT (Gironde), 6 sept 2012 (AFP) - Philippe Poutou, ex-candidat du
NPA à la présidentielle et responsable CGT à l'usine Ford de Blanquefort
(Gironde), a jugé nécessaire jeudi de "mettre la pression" sur Ford pour le
maintien d'un millier d'emplois, à la veille d'un comité de pilotage sur la
situation.
"Il faut mettre la pression pour que ça bouge vraiment (...). Avec les
projets avancés par Ford, on pourra maintenir au maximum 800 emplois" alors
que Ford s'était engagé en décembre dernier à maintenir l'emploi de 1.000
salariés, s'est alarmé M. Poutou lors d'un point de presse devant l'usine
First Aquitaine Industries (FAI) de Blanquefort, dans la banlieue de Bordeaux.
Ford compte sur plusieurs projets --carter fox, double embrayage et la
nouvelle boîte de vitesse automatique 6F35--, mis en place progressivement au
deuxième semestre 2013, pour pérenniser ce millier d'emplois.
Le constructeur automobile américain "table aussi sur une hausse de la
production mais ça ne colle pas. (La) stratégie (de Ford) n'est pas claire", a
encore estimé M. Poutou, appelant Ford, qui a déjà reçu "38 millions d'euros
d'aides publiques pour le site", à "vraiment investir" à Blanquefort.
"On va se battre, on va mettre la pression. Si on veut gagner, il faut la
mobilisation du personnel", a ajouté M. Poutou, en rappelant que
l'intersyndicale CGT-CFTC-CFDT de l'usine avait lancé fin août un appel à une
mobilisation à l'occasion du Mondial de l'automobile, le 29 septembre à Paris.
Interrogé sur le comité de pilotage prévu vendredi à la préfecture de la
Gironde, M. Poutou l'a qualifié de "parlotte". "On n'attend rien de ça, c'est
une mise en scène", a-t-il déclaré, indiquant que des salariés allaient
manifester devant la préfecture durant la réunion.
L'ancien candidat du NPA à la présidentielle a insisté sur l'importance du
retour d'un logo "Ford" visible sur l'usine, signe à ses yeux "d'un véritable
retour" dans le giron du constructeur américain du site, racheté en janvier
2011 par Ford, près de deux ans après sa reprise par l'Allemand HZ Holding.
Il compte actuellement environ 1.400 salariés, dont environ 300 en
pré-retraite qui quitteront progressivement l'entreprise.
dsa/mck/df
vendredi 7 septembre 2012
BLANQUEFORT (Gironde), 6 sept 2012 (AFP) - Philippe Poutou, ex-candidat du
NPA à la présidentielle et responsable CGT à l'usine Ford de Blanquefort
(Gironde), a jugé nécessaire jeudi de "mettre la pression" sur Ford pour le
maintien d'un millier d'emplois, à la veille d'un comité de pilotage sur la
situation.
"Il faut mettre la pression pour que ça bouge vraiment (...). Avec les
projets avancés par Ford, on pourra maintenir au maximum 800 emplois" alors
que Ford s'était engagé en décembre dernier à maintenir l'emploi de 1.000
salariés, s'est alarmé M. Poutou lors d'un point de presse devant l'usine
First Aquitaine Industries (FAI) de Blanquefort, dans la banlieue de Bordeaux.
Ford compte sur plusieurs projets --carter fox, double embrayage et la
nouvelle boîte de vitesse automatique 6F35--, mis en place progressivement au
deuxième semestre 2013, pour pérenniser ce millier d'emplois.
Le constructeur automobile américain "table aussi sur une hausse de la
production mais ça ne colle pas. (La) stratégie (de Ford) n'est pas claire", a
encore estimé M. Poutou, appelant Ford, qui a déjà reçu "38 millions d'euros
d'aides publiques pour le site", à "vraiment investir" à Blanquefort.
"On va se battre, on va mettre la pression. Si on veut gagner, il faut la
mobilisation du personnel", a ajouté M. Poutou, en rappelant que
l'intersyndicale CGT-CFTC-CFDT de l'usine avait lancé fin août un appel à une
mobilisation à l'occasion du Mondial de l'automobile, le 29 septembre à Paris.
Interrogé sur le comité de pilotage prévu vendredi à la préfecture de la
Gironde, M. Poutou l'a qualifié de "parlotte". "On n'attend rien de ça, c'est
une mise en scène", a-t-il déclaré, indiquant que des salariés allaient
manifester devant la préfecture durant la réunion.
L'ancien candidat du NPA à la présidentielle a insisté sur l'importance du
retour d'un logo "Ford" visible sur l'usine, signe à ses yeux "d'un véritable
retour" dans le giron du constructeur américain du site, racheté en janvier
2011 par Ford, près de deux ans après sa reprise par l'Allemand HZ Holding.
Il compte actuellement environ 1.400 salariés, dont environ 300 en
pré-retraite qui quitteront progressivement l'entreprise.
dsa/mck/df
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Source: AFP
Ford s'engage à préserver un millier d'emplois à Blanquefort
7 septembre 2012 à 14:36
La CGT, représentée par l'ex-candidat à la présidentielle Philippe Poutou, salue cette annonce mais attend des gestes concrets.
Le constructeur automobile américain Ford s’engage à maintenir au moins 1 000 emplois dans son usine de Blanquefort en Gironde, a annoncé son vice-président industriel pour l’Europe Jeff Wood, à l’issue d’un comité de pilotage (Copil) à la préfecture.
«La position prise par Ford aujourd’hui (pendant cette réunion, ndlr) a été de s’engager à nouveau, en dépit des difficultés financières, à restaurer les 1 000 emplois de Bordeaux», a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue de la réunion. «C’est un discours plutôt positif puisqu’ils affirment qu’ils maintiennent les engagements pris il y a un an et demi sur les 1 000 emplois», a réagi Philippe Poutou, représentant CGT chez Ford à Blanquefort, qui a été le candidat du NPA à la dernière présidentielle.
«C’est un discours rassurant mais nous restons sur l’idée qu’il n’y a pas les investissements nécessaires pour arriver à ces 1 000 emplois. Il n’y a pas les preuves concrètes que Ford s’engage activement, on voit que des activités vont se mettre en place mais on est aujourd’hui loin du compte», a-t-il estimé. «Maintenant il faut qu’on se donne clairement des échéances», a indiqué le président PS de la communauté urbaine de Bordeaux, Vincent Feltesse.
«Il faut lors du prochain Copil», annoncé par le préfet de Gironde en décembre sur le site de l’usine, «que les collectivités locales puissent signer les conventions avec Ford et que les deux conditions que nous avons mises soient respectées: le retour du logo (de Ford) sur l’usine et les 1 000 emplois. On n’en est pas très loin mais il faut finaliser l’affaire», a ajouté Vincent Feltesse.
L’usine, qui avait près de 1 200 employés fin décembre 2011, compte encore 250 salariés actifs. La plupart des employés restants sont au chômage partiel en partie financé par des aides publiques, en formation ou en passe de négocier un départ en retraite, selon Philippe Poutou.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Publié le 07/09/2012 à 13h42 | Mise à jour : 07/09/2012 à 14h22 journal sud ouest
Par Bernard Broustet
Blanquefort (33) : Ford maintient son engagement sur les 1000 emplois
Ford a bien l’intention de recréer 1000 emplois pérennes sur le site FAI de Blanquefort, qu’il a racheté l’an dernier
(Fabien Cottereau)
Jeff Wood , vice-président de Ford Europe lors d’un « Comité de pilotage » du site de Blanquefort, qui a eu leu ce matin à la Préfecture de la Gironde
Ford a bien l’intention de recréer 1000 emplois pérennes sur le site FAI de Blanquefort, qu’il a racheté l’an dernier, après l’avoir cédé deux ans plus tôt à la holding Allemande HZ .
Jeff Wood , vice-président de Ford Europe, en charge de l’ensemble des usines du vieux continent a réaffirmé cet engagement avec netteté lors d’un « Comité de pilotage » du site de Blanquefort, qui a eu leu ce matin à la Préfecture de la Gironde. Jeff Wood, dont c’était la première visite en Gironde après sa nomination en juillet dernier, a par ailleurs indiqué qu’il souhaitait voir le logo Ford revenir sur le site de Blanquefort une fois que les 1000 emplois pérennes seraient atteints.
La question du logo est depuis des mois un des principaux sujets de revendication des organisations syndicales
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Le rapport commandé par Montebourg validerait la fermeture d'Aulnay 09/09
PSA Peugeot Citroën avait annoncé un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 8 000 postes et la fermeture en 2014 de son usine d'Aulnay-sous-Bois.
PSA rencontrerait de réelles difficultés justifiant la fermeture d'une usine.
Le rapport de l'expert mandaté par le gouvernement pour évaluer la situation de PSA Peugeot Citroën devrait "confirmer la grande fragilité du groupe" et "valider" la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), affirme Le Journal du dimanche. "Le rapport épingle aussi la gestion de la famille Peugeot", ajoute Le JDD sans citer ses sources et avant que les premières conclusions du rapport ne soient présentées mardi aux syndicats de PSA à Bercy, par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
En juillet, PSA Peugeot Citroën avait annoncé un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 8 000 postes et la fermeture en 2014 de son usine d'Aulnay-sous-Bois.
Seconde expertise
Cette annonce a causé un choc politique et social dans l'Hexagone, où la dernière fermeture d'une usine automobile remonte à 1992 avec celle de Renault à Boulogne-Billancourt. Elle avait provoqué à l'encontre de la direction et de la famille actionnaire la colère du gouvernement, ce dernier mettant en doute les difficultés réelles du constructeur. Il avait alors commandé à Emmanuel Sartorius, ingénieur général des Mines, un rapport pour "dégager un diagnostic précis, rigoureux et partagé sur la situation réelle du groupe". Selon la direction, le groupe perd 200 millions d'euros de liquidités par mois.
Le processus de restructuration est par ailleurs suspendu aux conclusions d'un autre rapport d'expertise sur la santé financière du groupe, demandé par les élus du comité central d'établissement (CCE). Le cabinet Secafi, chargé de cette mission, prévoit de rendre de premières conclusions fin octobre avant un rapport final dans la dernière semaine de novembre, selon sa lettre de mission obtenue par l'AFP vendredi.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/33354 à propos des ford
cet article ainsi que les nombreux fait en 3/4 de page vendredi et samedi dans sud ouest, sans parler de la couverture médiatique audio montre l'importance de l'encrage de cette bataille sur l'emploi qui comme indiqué assez souvent reléve de la solitude du courreur de fond. la deuxiéme monté au salon de l'auto avait résulté d'un trés gros risque de la CGt puis du comité de soutien. un train sans le soutien financier du CE et préparé en 1 mois.
cette fois ci la préparation ce fait dans un cadre plus unitaire, trois mois a l'avance et avec le soutien financier du CE. que de chemin parcouru méme si rien n'est jamais acquis. belle construction sociale et politque d'unité autour des enjeux de l'emploi. cette fois ci en plus une volonté localement de coordonnées les boites en luttes dans ce train. il ne reste plus qu'a espérer que la jonction ce fasse nationalement ce 29 septembre au salon de l'auto panchoa
Publié le 08/09/2012 à 06h00
Par Bernard Broustet
L'envoyé de Ford se mouille
Le vice-président Wood a réitéré la promesse de 1 000 emplois chez FAI et évoqué le retour du logo, mais les syndicats veulent davantage de concret.
Jeff Wood salue Vincent Feltesse, le préfet, les syndicalistes CGT Philippe Poutou et Gilles Lambersend. (Photos Fabien Cottereau)
Ford réitère son engagement de pérenniser au moins 1 000 emplois sur le site FAI de Blanquefort. Et la multinationale envisage le retour de son logo bleu sur le toit de l'usine le jour où cet objectif sera atteint. Tels sont les deux points forts du comité de pilotage qui s'est tenu hier à l'hôtel préfectoral, en présence de Jeff Wood, nouveau vice-président de Ford Europe en charge de l'activité industrielle
Le dernier comité de pilotage avait eu lieu il y a plus d'un an. Et la Gironde n'avait pas reçu de visite d'un vice-président de Ford Europe depuis février. Jeff Wood, en poste depuis le 1er juillet, était attendu au tournant.
Les aides publiques et le salon
Le comité de pilotage, placé sous la présidence du préfet de région,
Michel Delpuech, s'est déroulé sans la présence d'Alain Rousset, ni d'Alain Juppé, ni de Philippe Madrelle respectivement représentés par Francis Wilsius, Geneviève le Bigot, et Jean-Luc Gleyze, vice-président du Conseil général en charge de l'économie. Mais Mme le maire de Blanquefort, Christine Ferreira, était présente en compagnie de la conseillère générale du canton Christine Bost, de la députée Pascale Got, et de Vincent Feltesse. À des degrés divers, ces derniers maintiennent leur vigilance. Pour Pas cale Got, « la bienséance et la bonne volonté ne suffisent pas », alors que « le site FAI reste toujours plongé dans un coma artificiel ». Vincent Feltesse souhaite de son côté que tous les acteurs « se fixent des échéances », et n'exclut pas dans cette perspective le déblocage immédiat des aides publiques - 25 millions - lors du prochain comité de pilotage. Des aides, dont le préfet Michel Delpuech a rappelé qu'une fraction avait d'ores et déjà été affectée.
Du côté des syndicats, l'un des grands enjeux est la manifestation organisée au Salon de l'auto, le 29 septembre par la CGT, la CFTC et la CFDT. FO, la CFE/CGC et l'UNSA sont contre, estimant que l'arrivée de nouvelles machines cet été est une preuve de l'engagement de Ford. Philippe Poutou, emblématique responsable CGT, n'est pas du tout de cet avis. « Si des portes s'ouvrent, dit-il, c'est justement parce que nous n'avons jamais relâché la pression. Alors, à nous de pousser encore et encore… »
Un homme de contact
À première vue, l'intéressé ne s'en est pas trop mal sorti. Cet ingénieur, qui a déjà occupé une vingtaine de postes chez Ford, où il a commencé sa carrière à la chaîne, comme poseur de garde-boue dans l'usine où son père avait lui-même travaillé pendant 48 ans, est un homme de contact. Dès son arrivée à Blanquefort jeudi, il a fait un tour dans l'atelier, où il a rencontré une vingtaine de salariés, et où il a posé des questions précises.
Évoquée par lui devant le comité d'entreprise, puis à la préfecture, la question du logo revêt une forte charge symbolique pour les salariés. Et même si son retour reste conditionnel, aucun dirigeant de Ford ne s'était jusqu'ici exprimé aussi nettement sur la question. Les 1000 emplois pérennes avaient déjà été promis. Mais en maintenant cet engagement dans un contexte économique difficile, Jeff Wood se mouille. Il n'emporte pas pour autant l'adhésion de tous ses interlocuteurs. Car, jusqu'ici, compte tenu des projets existants, et notamment de la future boîte 6F35, dont la fabrication pourrait démarrer en juillet 2013 plutôt qu'en août, on ne dépassait guère les 800 emplois durables. Ford envisage fortement que cette boîte soit fabriquée à raison de 160 00 et non plus de 130 000 exemplaires par an. D'où, selon le constructeur, 180 emplois de plus à Blanquefort.
Les syndicats contestent l'équation, et demandent au moins un projet supplémentaire. Jeff Wood ne ferme pas la porte, mais ne semble aujourd'hui rien avoir de tel dans sa besace.
Le cordial et massif vice-président reviendra en Gironde début décembre, pour un prochain comité de pilotage qui se tiendra cette fois-ci à Blanquefort. Jeff Wood, qui ne paraît pas avoir raté son premier rendez-vous, devra sans doute apporter des éléments encore plus concrets pour réussir le prochain.
cet article ainsi que les nombreux fait en 3/4 de page vendredi et samedi dans sud ouest, sans parler de la couverture médiatique audio montre l'importance de l'encrage de cette bataille sur l'emploi qui comme indiqué assez souvent reléve de la solitude du courreur de fond. la deuxiéme monté au salon de l'auto avait résulté d'un trés gros risque de la CGt puis du comité de soutien. un train sans le soutien financier du CE et préparé en 1 mois.
cette fois ci la préparation ce fait dans un cadre plus unitaire, trois mois a l'avance et avec le soutien financier du CE. que de chemin parcouru méme si rien n'est jamais acquis. belle construction sociale et politque d'unité autour des enjeux de l'emploi. cette fois ci en plus une volonté localement de coordonnées les boites en luttes dans ce train. il ne reste plus qu'a espérer que la jonction ce fasse nationalement ce 29 septembre au salon de l'auto panchoa
Publié le 08/09/2012 à 06h00
Par Bernard Broustet
L'envoyé de Ford se mouille
Le vice-président Wood a réitéré la promesse de 1 000 emplois chez FAI et évoqué le retour du logo, mais les syndicats veulent davantage de concret.
Jeff Wood salue Vincent Feltesse, le préfet, les syndicalistes CGT Philippe Poutou et Gilles Lambersend. (Photos Fabien Cottereau)
Ford réitère son engagement de pérenniser au moins 1 000 emplois sur le site FAI de Blanquefort. Et la multinationale envisage le retour de son logo bleu sur le toit de l'usine le jour où cet objectif sera atteint. Tels sont les deux points forts du comité de pilotage qui s'est tenu hier à l'hôtel préfectoral, en présence de Jeff Wood, nouveau vice-président de Ford Europe en charge de l'activité industrielle
Le dernier comité de pilotage avait eu lieu il y a plus d'un an. Et la Gironde n'avait pas reçu de visite d'un vice-président de Ford Europe depuis février. Jeff Wood, en poste depuis le 1er juillet, était attendu au tournant.
Les aides publiques et le salon
Le comité de pilotage, placé sous la présidence du préfet de région,
Michel Delpuech, s'est déroulé sans la présence d'Alain Rousset, ni d'Alain Juppé, ni de Philippe Madrelle respectivement représentés par Francis Wilsius, Geneviève le Bigot, et Jean-Luc Gleyze, vice-président du Conseil général en charge de l'économie. Mais Mme le maire de Blanquefort, Christine Ferreira, était présente en compagnie de la conseillère générale du canton Christine Bost, de la députée Pascale Got, et de Vincent Feltesse. À des degrés divers, ces derniers maintiennent leur vigilance. Pour Pas cale Got, « la bienséance et la bonne volonté ne suffisent pas », alors que « le site FAI reste toujours plongé dans un coma artificiel ». Vincent Feltesse souhaite de son côté que tous les acteurs « se fixent des échéances », et n'exclut pas dans cette perspective le déblocage immédiat des aides publiques - 25 millions - lors du prochain comité de pilotage. Des aides, dont le préfet Michel Delpuech a rappelé qu'une fraction avait d'ores et déjà été affectée.
Du côté des syndicats, l'un des grands enjeux est la manifestation organisée au Salon de l'auto, le 29 septembre par la CGT, la CFTC et la CFDT. FO, la CFE/CGC et l'UNSA sont contre, estimant que l'arrivée de nouvelles machines cet été est une preuve de l'engagement de Ford. Philippe Poutou, emblématique responsable CGT, n'est pas du tout de cet avis. « Si des portes s'ouvrent, dit-il, c'est justement parce que nous n'avons jamais relâché la pression. Alors, à nous de pousser encore et encore… »
Un homme de contact
À première vue, l'intéressé ne s'en est pas trop mal sorti. Cet ingénieur, qui a déjà occupé une vingtaine de postes chez Ford, où il a commencé sa carrière à la chaîne, comme poseur de garde-boue dans l'usine où son père avait lui-même travaillé pendant 48 ans, est un homme de contact. Dès son arrivée à Blanquefort jeudi, il a fait un tour dans l'atelier, où il a rencontré une vingtaine de salariés, et où il a posé des questions précises.
Évoquée par lui devant le comité d'entreprise, puis à la préfecture, la question du logo revêt une forte charge symbolique pour les salariés. Et même si son retour reste conditionnel, aucun dirigeant de Ford ne s'était jusqu'ici exprimé aussi nettement sur la question. Les 1000 emplois pérennes avaient déjà été promis. Mais en maintenant cet engagement dans un contexte économique difficile, Jeff Wood se mouille. Il n'emporte pas pour autant l'adhésion de tous ses interlocuteurs. Car, jusqu'ici, compte tenu des projets existants, et notamment de la future boîte 6F35, dont la fabrication pourrait démarrer en juillet 2013 plutôt qu'en août, on ne dépassait guère les 800 emplois durables. Ford envisage fortement que cette boîte soit fabriquée à raison de 160 00 et non plus de 130 000 exemplaires par an. D'où, selon le constructeur, 180 emplois de plus à Blanquefort.
Les syndicats contestent l'équation, et demandent au moins un projet supplémentaire. Jeff Wood ne ferme pas la porte, mais ne semble aujourd'hui rien avoir de tel dans sa besace.
Le cordial et massif vice-président reviendra en Gironde début décembre, pour un prochain comité de pilotage qui se tiendra cette fois-ci à Blanquefort. Jeff Wood, qui ne paraît pas avoir raté son premier rendez-vous, devra sans doute apporter des éléments encore plus concrets pour réussir le prochain.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Automobile: L’Europe pourrait perdre jusqu’à 80 000 emplois en 3 ans…
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20120905trib000717979/l-industrie-auto-pourrait-perdre-10-usines-et-80.000-emplois-en-europe-.html
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20120905trib000717979/l-industrie-auto-pourrait-perdre-10-usines-et-80.000-emplois-en-europe-.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Le rapport Sartorius est résumé dans Le Monde d'aujourd'hui, qui se sent obligé tout de même de souligner le virage à 180 degrés de Hollande et Montebourg. Il suffit donc qu'un "expert" rende son rapport pour que le gouvernement se range à son avis, qui est, à peu de choses près, celui du patronat :Le rapport commandé par Montebourg validerait la fermeture d'Aulnay 09/09
-Tout est mis sur le compte de stratégies industrielles,
-Les seuls reproches adressés à PSA sont donc ses choix, et en particulier celui d'avoir choisi de fermer Aulnay et non une usine... en Espagne ! Ce qui va permettre d'essayer éventuellement de faire dévier la discussion et la lutte sur le terrain nationaliste.
On pouvait s'attendre à la conclusion : la restructuration est inévitable, il ne reste plus qu'à l'aménager. Le pire, c'est que, dans une logique de rentabilité capitaliste, cet expert ne triche peut-être même pas. C'est bien pourquoi nous devons mettre la lutte sur un tout autre plan, celui des intérêts de classe des travailleurs et celui des moyens de la société dans son ensemble. Maintenant, tout va dépendre de la combativité ouvrière !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Maintenant, tout va dépendre de la combativité ouvrière !
Oui, comme toujours...!
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Sauf que la "combativité ouvriére" n'est pas en suspens, une sorte de "fluide" étrange qui irriguerait la société... En partie la "combativité ouvriére" dépend aussi de ce qu'elle fait comme représentation, etc. Le "moral" de la classe ouvriére est aussi finalement le résultat de ce qu'on peut (ou pas) proposer ! Tu crois (a mon avis tu te gourre totalement, mais là n'est pas la question) que ton organisation est "la clé" pour donner une perspective à la classe. Mais si tel est le cas, comment la classe ouvriére pourrait se lancer dans "la gréve générale", alors que pour vous ce n'est jamais le momment ! Relit ce que vous écriviez en mai 68 ! La classe ouvriére selon vous est toujours "sur la défensive", et il n'y a jamais rien à faire ! Ce défaitisme est aussi une sorte de "prophétie auto réalisatrice"
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Il me semble que nous sommes tous d'accord sur le rapport dialectique entre le rôle des organisations/partis et la classe. Quoique, jusqu'à un certain niveau, la classe ouvrière soit parfaitement capable d'engager des luttes de grande envergure toute seule, y compris sans ou contre toutes ou la majeure partie des organisations prétendant la représenter, comme en Hongrie en 1956. Sur le reste, il me semble que tu as une vision caricaturale de LO en lui prêtant la position qu'"il n'y a jamais rien à faire". On a le droit de critiquer LO, mais là tu t'égares un peu...
G.M.
Le "moral" de la classe ouvriére est aussi finalement le résultat de ce qu'on peut (ou pas) proposer !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Peut être ! Mais ce n'est pas une "histoire de LO" dont je discute (ni de LO elle même) mais du fait que nous devons (mais la "fenètre de tir" est extrémement étroite) en même temps avoir un rôle d'aiguillon, mais en même temps de ne pas se raconter des histoires... Or "historiquement", LO a toujours défendu un pessimisme (actif) et la LCR était d'un optimisme démesuré (tout en gardant le sens du réel) Moi j'ai toujours pensé que le mélange des deux serait redoutable, même si je pense depuis quelques années que c'est comme l'huile et l'eau, pas franchement possible en temps normal...tu as une vision caricaturale de LO en lui prêtant la position qu'"il n'y a jamais rien à faire".
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
manif du 15/09 à Rennes
Ci-dessous le communiqué du NPA35 pour cette manif à laquelle seront présentes des délégations de pas mal de boites (dont Renault Cléon, PSA Aulnay...).
Le Nouveau Parti Anticapitaliste 35 se joint à l’appel intersyndical à manifester samedi 15 septembre à 10h place de la gare contre les suppressions de postes prévues à l’usine PSA. Pas un salarié ne doit être sacrifié sur l’autel des profits d’une des familles les plus riches du pays et d’actionnaires qui ont touché 250 millions d’euros en 2011. Carrefour, Plysorol, technicolor, Fralib … dans un grand nombre d’entreprises, les plans de licenciements se multiplient. Les patrons et actionnaires se débarrassent des employés comme de sacs de lest afin de maintenir leurs profits et de faire payer la crise du capitalisme aux couches populaires, aidés en cela par un gouvernement qui en appelle à "la responsabilité des syndicats" pour ne pas "affaiblir PSA", c’est-à-dire laissez-vous licencier sans rien dire au nom du patriotisme économique. Pour le NPA 35, il parait clair que les travailleurs et travailleuses ne pourront compter que sur leurs luttes pour mettre un terme à cette vague d’attaques. Il nous parait aussi évident que pour gagner, il faudra rompre l’isolement, en finir avec les divisions. Il faut construire un grand mouvement d’ensemble de toutes les boites qui licencient, quel que soit le secteur ou le site.
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Et en prime le tract: tract npa manif du 15
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
CGT - PSA : les salariés d’Aulnay rendent l’A1 gratuit vu bellaciao
de : europe1
vendredi 14 septembre 2012 - 09h07
Plus de 200 se sont réunis vendredi matin au péage de Senlis, pour contester le plan de PSA.
C’est la première action "surprise" prévue par les ouvriers d’Aulnay-Sous-Bois. Entre 200 et 300 salariés de l’usine de Seine-Saint-Denis de PSA, menacée de fermeture, bloquaient le péage de Senlis vendredi matin, sur l’autoroute A1, selon les informations d’Europe1.
A l’appel de la CGT, ils entendent ainsi rendre le péage gratuit pendant quelques heures dans le sens Province-Paris. Une action coup de poings pour protester contre la fermeture de leur usine, qui emploie 3.000 salariés. Une fermeture non remise en cause par le rapport gouvernemental, publié mardi dernier, qui souligne les difficultés du groupe. "Faire plaisir aux automobilistes"
Dès 6h30 les salariés se sont placés à l’entrée de l’usine vendredi, entrainant leurs collègues venus travailler. Une mesure qui a semble-t-il fonctionné, puisque de nombreux ouvriers se sont rangés à la cause des syndicats, pour monter dans les trois cars et autres voitures prévus pour aller bloquer l’A1.
Le choix de cette autoroute n’a d’ailleurs pas été fait par hasard. Elle est en effet gérée par la Sanef, société dont la famille Peugeot est actionnaire, précise le Nouvel Observateur. Les ouvriers comptent aussi "faire plaisir aux automobilistes qui vont travailler et préserver leur pouvoir d’achat". "La situation de PSA n’est pas spécifique à PSA. De nombreux autres travailleurs sont aussi victimes de cette situation de crise. Contre le chômage, il faut lutter collectivement. Il faut arrêter les licenciements", explique le cégétiste Jean-Pierre Mercier à l’hebdomadaire.
http://www.europe1.fr/Economie/PSA-...
de : europe1
vendredi 14 septembre 2012 - 09h07
Plus de 200 se sont réunis vendredi matin au péage de Senlis, pour contester le plan de PSA.
C’est la première action "surprise" prévue par les ouvriers d’Aulnay-Sous-Bois. Entre 200 et 300 salariés de l’usine de Seine-Saint-Denis de PSA, menacée de fermeture, bloquaient le péage de Senlis vendredi matin, sur l’autoroute A1, selon les informations d’Europe1.
A l’appel de la CGT, ils entendent ainsi rendre le péage gratuit pendant quelques heures dans le sens Province-Paris. Une action coup de poings pour protester contre la fermeture de leur usine, qui emploie 3.000 salariés. Une fermeture non remise en cause par le rapport gouvernemental, publié mardi dernier, qui souligne les difficultés du groupe. "Faire plaisir aux automobilistes"
Dès 6h30 les salariés se sont placés à l’entrée de l’usine vendredi, entrainant leurs collègues venus travailler. Une mesure qui a semble-t-il fonctionné, puisque de nombreux ouvriers se sont rangés à la cause des syndicats, pour monter dans les trois cars et autres voitures prévus pour aller bloquer l’A1.
Le choix de cette autoroute n’a d’ailleurs pas été fait par hasard. Elle est en effet gérée par la Sanef, société dont la famille Peugeot est actionnaire, précise le Nouvel Observateur. Les ouvriers comptent aussi "faire plaisir aux automobilistes qui vont travailler et préserver leur pouvoir d’achat". "La situation de PSA n’est pas spécifique à PSA. De nombreux autres travailleurs sont aussi victimes de cette situation de crise. Contre le chômage, il faut lutter collectivement. Il faut arrêter les licenciements", explique le cégétiste Jean-Pierre Mercier à l’hebdomadaire.
http://www.europe1.fr/Economie/PSA-...
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
péage gratuit (... )entre 200 et 300 salariés
Ca reste, hélas, une action spectaculaire ultra minoritaire, donc malgré tout un aveu de faiblesse, et une opération du genre de celles que les syndicats ont toujours menées et dont l'extrême gauche a, de son côté, toujours souligné les limites, quand elle ne les dénonçait pas...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
verié2 a écrit:
péage gratuit (... )entre 200 et 300 salariés
Ca reste, hélas, une action spectaculaire ultra minoritaire, donc malgré tout un aveu de faiblesse, et une opération du genre de celles que les syndicats ont toujours menées et dont l'extrême gauche a, de son côté, toujours souligné les limites, quand elle ne les dénonçait pas...
désolé mais tu raconte n'importe quoi. j'ai déja largement expliqué pourquoi ce type d'action a une fonction trés importante. dans l'action syndicale, surtout face au rouleau conprésseur // aux emploi de PSA, les action coup de poing ont une double fonction, faire parler de soit et commencer la mobilisation. il n'y a que rarement une démarrage en masse des salariés. panchoa
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
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