Tendances et courants publics du NPA
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Re: Tendances et courants publics du NPA
C'est vrai qu'il a dérapé.Mais il y a un rapport avec ce que j'ai dit précédemment sur la "période" : une montée en profondeur du front national dans les "classes populaires" (mais les clases "populaires", c'est différent pour moi de la classe ouvrière) n'indique pas une montée brusque de la combativité ouvrière. Or c'est bien ces questions de "tendances", "épocales", qui indiquent les stratégies possibles ou impossibles...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Tendances et courants publics du NPA
Construire une alternative politique anticapitaliste aujourd’hui.
Déclaration du courant « pour un NPA large, ouvert, unitaire et pluraliste »
Reconstruire les chemins de l’émancipation
Le XXème siècle a été marqué par des expériences de transformation radicale de la société comme par leur échec. Les révolutions dévoyées, les espoirs trahis ont entrainé une crise inédite des organisations du « vieux mouvement ouvrier », de leurs stratégies, de leur programme, y compris pour celles issues de courants antibureaucratiques et antiautoritaires.
Cette première décennie du XXIème siècle a été le produit de cette crise stratégique et de dizaines d’années d’offensive néolibérale.
Le « nouveau désordre mondial a entrainé la multiplication des guerres et donné de nouveaux visages aux conflits entre impérialismes. Son instabilité a aussi contribué à l’émergence de processus de rupture dans des pays d’Amérique Latine et plus récemment avec les révolutions arabes dont les dynamiques pourraient modifier les rapports de forces à l’échelle internationale.
La crise écologique est massive et va, à brève échéance, bouleverser la planète et les rapports sociaux.
Le monde connaît une crise économique, financière majeure et durable accompagnée d’une destruction sans précédent de l’ensemble des droits sociaux et démocratiques.
En Europe, les choix politiques et économiques des partis sociaux-démocrates ne se différencient plus de ceux des partis et gouvernements de droite. Les partis de droite sont de plus en plus à droite et n’hésitent plus à s’allier avec la droite extrême qui progresse partout et pourrait devenir une « option » pour une large fraction de notre camp social.
A la gauche des partis socialistes, des forces politiques de résistance au libéralisme existent. Diverses, parfois hésitantes entre alliance avec la social-démocratie et indépendance, entre antilibéralisme et anticapitalisme, leur influence témoigne de la recherche d’une alternative au social-libéralisme. Des expériences de recomposition politiques ont émergé avec des configurations et des histoires mais aussi des bilans différents.
Des résistances sociales massives existent mais ne font pas plier les gouvernements et n’inversent pas des rapports de force qui se dégradent au profit des possédants. Les politiques menées depuis deux décennies sont toujours plus illégitimes, entrainant des alternances très rapides au sommet des Etats, une grande instabilité sociale et politique et la possibilité de nouvelles explosions sociales.
En France, cette instabilité se manifeste par des mobilisations sociales majeures comme la lutte contre CPE ou le mouvement contre la casse des retraites, par l’affaiblissement de Sarkozy et de son gouvernement, mais aussi par la montée du Front national.
Recomposer !
Nous voulons contribuer à reconstruire les chemins pour transformer radicalement la société, à l’accumulation de nouvelles expériences collectives, à la reconstruction de cadres d’organisation collective, d’un programme et d’une stratégie de rupture avec l’ordre existant.
Nous pensons qu’avec ses principes politiques fondateurs, ses milliers de militant-e-s et son rôle positif dans les mobilisations, le NPA, doit être un élément essentiel de cette recomposition à la gauche du parti socialiste.
Anticapitalistes, nous ne partons pas de rien.
Nous pensons que la rupture avec l’ordre existant passe par une rupture avec les institutions/l’Etat et l’émergence de nouvelles formes de pouvoir. Cette conviction est une boussole pour agir. L’unité et de l’auto-organisation de notre camp social et de tous-tes les opprimés-e-s sont pour nous la clef de la transformation sociale. Le fonctionnement démocratique du parti n’est pas un supplément d’âme, et la nécessité de penser et de codifier nos rapports aux institutions, pas un détail…
Si, comme d’autres, nous pensons que la rupture avec le productivisme est indispensable et urgente, nous considérons que l’écologie n’est pas soluble dans le capitalisme, et qu’il n’y aura pas de « capitalisme vert ». Notre internationalisme passe aussi par une critique radicale de l’impérialisme français et des ses intérêts.
L’indépendance des organisations syndicales, associatives, du mouvement social ne signifie pas une division du travail qui cantonnerait celles-ci aux mobilisations et les partis au débat « politique » et aux élections et interdirait tout débat…
Nous partageons ainsi l’orientation que le NPA a mis en œuvre autour de la question décisive de l’extension et de la grève générale pendant le mouvement des retraites à la différence d’autres forces à la gauche du PS qui ont théorisé une forme de séparation entre social et politique.
Cependant, nous sommes convaincus que le NPA ne pourra répondre seul aux nombreuses questions stratégiques ouvertes par rapport aux formes des ruptures à venir, aux chemins à emprunter pour la transformation sociale.
Et nous devons constater que jusqu’à maintenant, le NPA n’a pas joué le rôle qu’il aurait pu avoir dans la recomposition politique à la gauche du parti socialiste. Après deux années d’une politique dont le centre de gravité avait été l’auto affirmation, le dernier congrès du NPA n’avait pu déterminer une orientation majoritaire claire. Lors de sa direction nationale de mars dernier, le NPA a pris la résolution de se battre « pour un rassemblement anticapitaliste pour agir dans les prochaines mobilisations sociales et en vue d’une campagne commune pour les prochaines échéances électorales. » et à cette fin, de rencontrer « chacune de ces organisations (LO, AL, PCF, PG, GU, Fase/ Alternatifs…) sous les formes appropriées. »
Cette décision est positive. Nous œuvrerons à ce qu’elle ne soit pas sans lendemains.
Notre horizon va bien au-delà des prochaines mobilisations et élections de 2012.
Les recompositions n’en sont qu’à leur début.
Il est urgent de commencer !
Militant-e-s du NPA, nous participons aux débats, à l’animation et à la construction de notre parti. Et, comme courant public, nous nous adressons aux forces à la gauche du PS comme aux acteurs-trices du Mouvement social.
Par où commencer ?
Nous voulons agir pour l’unité des forces à la gauche du PS et des acteurs-trices du mouvement social en partageant débats et expériences communes.
La recomposition ne pourra pas venir de la seule confrontation –par ailleurs incontournable- entre les partis politiques existants à gauche du PS. Elle devra brasser beaucoup plus largement, localement et nationalement, à la base et au sommet, par la discussion et l’action, des courants issus des organisations syndicales, des associations, du mouvement social, des expériences et des thématiques différentes. C’est le sens que nous donnons à la construction dynamique d’un Front Social et Politique.
Nous souhaitons donner un contenu à cette unité.
- Des revendications et des objectifs communs pour les élections mais aussi les mobilisations.
- La nécessité d’un programme de mesures d’urgence pour répondre aux aspirations du plus grand nombre et aux revendications portées par le mouvement social ; des mesures illustrant la nécessité d’une rupture avec le fonctionnement normal du capitalisme - ce qui implique de ne pas hésiter à faire des incursions dans la propriété privée , la nécessité d’une rupture avec les institutions antidémocratiques de la V° république en France et du Traité de Lisbonne en Europe en place et enfin la nécessité pour imposer ces ruptures d’une mobilisation massive des salarié-e-s, de la jeunesse, des habitant-e-s des quartiers et de leur auto organisation.
- L’indépendance par rapport au Parti socialiste ; le refus de participer à un gouvernement et/ou à une majorité parlementaire qui ne mettrait pas en œuvre les mesures défendues lors de la campagne électorale ce qui implique de refuser de participer à un gouvernement dirigé par le Parti socialiste.
- La conviction que pour faire reculer l’extrême droite, la dénonciation démocratique ne suffit pas. Il faut une gauche de rupture qui porte une alternative aux politiques menées en remettant au centre du débat la question sociale et écologiste.
- Pour l’élection présidentielle de 2012, le choix d’un-e candidat-e susceptible de rassembler largement toutes les composantes politiques de la gauche de la gauche mais aussi les animateurs-trices du mouvement social et des mobilisations, à commencer par celle des retraites. De ce point de vue la meilleure candidature unitaire serait sans doute une personnalité du mouvement syndical ou associatif soutenue par toutes les forces qui refusent de se soumettre aux diktats du capitalisme.
- La nécessité de construire un cadre commun nouveau où toutes les composantes politiques à la gauche du PS soient à égalité et qui soit ouvert aux animatrices et animateurs du mouvement social.
Avec le NPA et comme courant de ce parti, c’est à cette perspective que nous voulons œuvrer, dans le débat et l’action avec les forces à la gauche du parti socialiste et les acteurs-trices du mouvement social.
npaloup@gmail.com
Contacts
Aguirre : 06 89 30 21 47
Monique : 06 64 77 87 90
Déclaration du courant « pour un NPA large, ouvert, unitaire et pluraliste »
Reconstruire les chemins de l’émancipation
Le XXème siècle a été marqué par des expériences de transformation radicale de la société comme par leur échec. Les révolutions dévoyées, les espoirs trahis ont entrainé une crise inédite des organisations du « vieux mouvement ouvrier », de leurs stratégies, de leur programme, y compris pour celles issues de courants antibureaucratiques et antiautoritaires.
Cette première décennie du XXIème siècle a été le produit de cette crise stratégique et de dizaines d’années d’offensive néolibérale.
Le « nouveau désordre mondial a entrainé la multiplication des guerres et donné de nouveaux visages aux conflits entre impérialismes. Son instabilité a aussi contribué à l’émergence de processus de rupture dans des pays d’Amérique Latine et plus récemment avec les révolutions arabes dont les dynamiques pourraient modifier les rapports de forces à l’échelle internationale.
La crise écologique est massive et va, à brève échéance, bouleverser la planète et les rapports sociaux.
Le monde connaît une crise économique, financière majeure et durable accompagnée d’une destruction sans précédent de l’ensemble des droits sociaux et démocratiques.
En Europe, les choix politiques et économiques des partis sociaux-démocrates ne se différencient plus de ceux des partis et gouvernements de droite. Les partis de droite sont de plus en plus à droite et n’hésitent plus à s’allier avec la droite extrême qui progresse partout et pourrait devenir une « option » pour une large fraction de notre camp social.
A la gauche des partis socialistes, des forces politiques de résistance au libéralisme existent. Diverses, parfois hésitantes entre alliance avec la social-démocratie et indépendance, entre antilibéralisme et anticapitalisme, leur influence témoigne de la recherche d’une alternative au social-libéralisme. Des expériences de recomposition politiques ont émergé avec des configurations et des histoires mais aussi des bilans différents.
Des résistances sociales massives existent mais ne font pas plier les gouvernements et n’inversent pas des rapports de force qui se dégradent au profit des possédants. Les politiques menées depuis deux décennies sont toujours plus illégitimes, entrainant des alternances très rapides au sommet des Etats, une grande instabilité sociale et politique et la possibilité de nouvelles explosions sociales.
En France, cette instabilité se manifeste par des mobilisations sociales majeures comme la lutte contre CPE ou le mouvement contre la casse des retraites, par l’affaiblissement de Sarkozy et de son gouvernement, mais aussi par la montée du Front national.
Recomposer !
Nous voulons contribuer à reconstruire les chemins pour transformer radicalement la société, à l’accumulation de nouvelles expériences collectives, à la reconstruction de cadres d’organisation collective, d’un programme et d’une stratégie de rupture avec l’ordre existant.
Nous pensons qu’avec ses principes politiques fondateurs, ses milliers de militant-e-s et son rôle positif dans les mobilisations, le NPA, doit être un élément essentiel de cette recomposition à la gauche du parti socialiste.
Anticapitalistes, nous ne partons pas de rien.
Nous pensons que la rupture avec l’ordre existant passe par une rupture avec les institutions/l’Etat et l’émergence de nouvelles formes de pouvoir. Cette conviction est une boussole pour agir. L’unité et de l’auto-organisation de notre camp social et de tous-tes les opprimés-e-s sont pour nous la clef de la transformation sociale. Le fonctionnement démocratique du parti n’est pas un supplément d’âme, et la nécessité de penser et de codifier nos rapports aux institutions, pas un détail…
Si, comme d’autres, nous pensons que la rupture avec le productivisme est indispensable et urgente, nous considérons que l’écologie n’est pas soluble dans le capitalisme, et qu’il n’y aura pas de « capitalisme vert ». Notre internationalisme passe aussi par une critique radicale de l’impérialisme français et des ses intérêts.
L’indépendance des organisations syndicales, associatives, du mouvement social ne signifie pas une division du travail qui cantonnerait celles-ci aux mobilisations et les partis au débat « politique » et aux élections et interdirait tout débat…
Nous partageons ainsi l’orientation que le NPA a mis en œuvre autour de la question décisive de l’extension et de la grève générale pendant le mouvement des retraites à la différence d’autres forces à la gauche du PS qui ont théorisé une forme de séparation entre social et politique.
Cependant, nous sommes convaincus que le NPA ne pourra répondre seul aux nombreuses questions stratégiques ouvertes par rapport aux formes des ruptures à venir, aux chemins à emprunter pour la transformation sociale.
Et nous devons constater que jusqu’à maintenant, le NPA n’a pas joué le rôle qu’il aurait pu avoir dans la recomposition politique à la gauche du parti socialiste. Après deux années d’une politique dont le centre de gravité avait été l’auto affirmation, le dernier congrès du NPA n’avait pu déterminer une orientation majoritaire claire. Lors de sa direction nationale de mars dernier, le NPA a pris la résolution de se battre « pour un rassemblement anticapitaliste pour agir dans les prochaines mobilisations sociales et en vue d’une campagne commune pour les prochaines échéances électorales. » et à cette fin, de rencontrer « chacune de ces organisations (LO, AL, PCF, PG, GU, Fase/ Alternatifs…) sous les formes appropriées. »
Cette décision est positive. Nous œuvrerons à ce qu’elle ne soit pas sans lendemains.
Notre horizon va bien au-delà des prochaines mobilisations et élections de 2012.
Les recompositions n’en sont qu’à leur début.
Il est urgent de commencer !
Militant-e-s du NPA, nous participons aux débats, à l’animation et à la construction de notre parti. Et, comme courant public, nous nous adressons aux forces à la gauche du PS comme aux acteurs-trices du Mouvement social.
Par où commencer ?
Nous voulons agir pour l’unité des forces à la gauche du PS et des acteurs-trices du mouvement social en partageant débats et expériences communes.
La recomposition ne pourra pas venir de la seule confrontation –par ailleurs incontournable- entre les partis politiques existants à gauche du PS. Elle devra brasser beaucoup plus largement, localement et nationalement, à la base et au sommet, par la discussion et l’action, des courants issus des organisations syndicales, des associations, du mouvement social, des expériences et des thématiques différentes. C’est le sens que nous donnons à la construction dynamique d’un Front Social et Politique.
Nous souhaitons donner un contenu à cette unité.
- Des revendications et des objectifs communs pour les élections mais aussi les mobilisations.
- La nécessité d’un programme de mesures d’urgence pour répondre aux aspirations du plus grand nombre et aux revendications portées par le mouvement social ; des mesures illustrant la nécessité d’une rupture avec le fonctionnement normal du capitalisme - ce qui implique de ne pas hésiter à faire des incursions dans la propriété privée , la nécessité d’une rupture avec les institutions antidémocratiques de la V° république en France et du Traité de Lisbonne en Europe en place et enfin la nécessité pour imposer ces ruptures d’une mobilisation massive des salarié-e-s, de la jeunesse, des habitant-e-s des quartiers et de leur auto organisation.
- L’indépendance par rapport au Parti socialiste ; le refus de participer à un gouvernement et/ou à une majorité parlementaire qui ne mettrait pas en œuvre les mesures défendues lors de la campagne électorale ce qui implique de refuser de participer à un gouvernement dirigé par le Parti socialiste.
- La conviction que pour faire reculer l’extrême droite, la dénonciation démocratique ne suffit pas. Il faut une gauche de rupture qui porte une alternative aux politiques menées en remettant au centre du débat la question sociale et écologiste.
- Pour l’élection présidentielle de 2012, le choix d’un-e candidat-e susceptible de rassembler largement toutes les composantes politiques de la gauche de la gauche mais aussi les animateurs-trices du mouvement social et des mobilisations, à commencer par celle des retraites. De ce point de vue la meilleure candidature unitaire serait sans doute une personnalité du mouvement syndical ou associatif soutenue par toutes les forces qui refusent de se soumettre aux diktats du capitalisme.
- La nécessité de construire un cadre commun nouveau où toutes les composantes politiques à la gauche du PS soient à égalité et qui soit ouvert aux animatrices et animateurs du mouvement social.
Avec le NPA et comme courant de ce parti, c’est à cette perspective que nous voulons œuvrer, dans le débat et l’action avec les forces à la gauche du parti socialiste et les acteurs-trices du mouvement social.
npaloup@gmail.com
Contacts
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Monique : 06 64 77 87 90
antik- Messages : 21
Date d'inscription : 25/01/2011
Re: Tendances et courants publics du NPA
"Rupture avec l'ordre existant": celà ne veut RIEN dire,
sauf qu'il s'agit d'une rupture totale avec le projet du NPA, q
ui fait des élections une "tribune pour NOTRE programme".
Curieux....
Ce programme, le socalisme et le pouvoir des travailleurs, il n'est en jamais question.
Chut, pas de gros mot...
C'est ce qui fait fuir les vieux bureaucrates FdG qui veulent conduire les voix du NPA à les porter,
encore et toujours, vers les places...
sauf qu'il s'agit d'une rupture totale avec le projet du NPA, q
ui fait des élections une "tribune pour NOTRE programme".
Curieux....
Ce programme, le socalisme et le pouvoir des travailleurs, il n'est en jamais question.
Chut, pas de gros mot...
C'est ce qui fait fuir les vieux bureaucrates FdG qui veulent conduire les voix du NPA à les porter,
encore et toujours, vers les places...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
Apparemment la fraction pro-réformiste dans le NPA ne semble toujours pas informé que Mélenchon est candidat.
On nous refait le coup des incroyables négos des régionales qui essayaient d'étancher les illusions dans le NPA alors que la gauche racornie et sectaire était déjà en campagne depuis des mois !
Les négociateurs du FdG venaient aux négos avec un immense sourire, écoutant, demandant des détails, faisant des propositions sur leurs positions, alors que parallèlement ils étaient en campagne. Plus on perdait notre temps et plus ils avaient l'air satisfaits ; eux tenaient des meetings, affichaient, tractaient et neutralisaient le NPA. Que du bon...
Mélenchon est candidat...
Vous ne lisez pas les journaux ?
vous n'écoutez pas la radio ?
vous ne regardez pas la télé ?
Comment est-ce possible ?
La seule chose qui pourrait faire hésiter Mélenchon c'est la certitude de se faire tanner. Et la seule certitude serait d'avoir une candidature Besancenot tout de suite et sans attendre (qu'on ne puisse plus avoir de signatures car on voit arriver le baisage en force là dessus).
Besancenot est la seule candidature actuelle (et c'est trop tard d'en faire émerger une autre) qui permette l'ouverture et de contrecarrer le sectarisme du FdG, c'est également la seule candidature qui exprime le courant de radicalité puissant parmi les travailleurs qui existe et a du mal à s'exprimer.
Il a de plus le meilleur potentiel en terme de voix et de très loin (à condition qu'on ne lui impose pas les charabias nov-langue de la petite gauche réformiste extériorisée vis à vis de la classe populaire).
Une autre candidature ? Issue du mouvement social ? C'est une plaisanterie, les arnaques à la Bové (et plus anciennes à la Juquin) ne vous ont pas suffit ?
Ce n'est pas que Besancenot soit la lumière qui que quoi, et ce n'est pas non plus par culte de la personnalité, mais c'est parce que, dans l'état actuel des choses, il est celui qui est ressentit comme exprimant le mieux, et de loin, la radicalité d'une partie de la classe populaire, c'est comme ça.
On pourrait objecter ce qu'on veut mais c'est comme ça, et c'est trop tard pour en changer. Un fort soupçon d'ailleurs me vient sur les intentions des camarades quand je vois ce type de texte.
Les présidentielles par ce qu'elles sont et leur fonctionnement sont le pire des endroits pour propulser une personnalité non contrôlée par les partis . C'est une question élémentaire et facilement compréhensible.. D'où vient l'aveuglement de certains de ne pas comprendre l'immense péril qu'il y a à avoir quelqu'un d'incontrôlable dans ce type d'élection ? Bové n'a pas suffi ? lui qui avait déjà accepté un poste de Ségo entre les deux tours !
Sur la question des institutions on voit pointer le faux nez de ceux qui veulent s'enkyster dans l'appareil d'état , sans avoir une pensée novatrice là dessus. On voit arriver les gros sabots de loin , de très loin, sans partir d'une analyse sérieuse des institutions comme machine à démolir et corrompre les militants de gauche sans contre-poids organisés énormes et dominants.
La question de la recomposition est exprimée de façon sectaire, comme si ça ne concernait que les vieux débris fossiles des petits appareils réformistes .
Alors que ça concerne un champ bien plus vaste, traitant de l'essentiel : la recomposition, la reconstruction, la reconstruction des outils organisationnels de masse , qui seuls peuvent avoir la surface suffisante pour se dresser en concurrents des exécutifs de l'appareil d'état et controler les représentants envoyés dans des institutions construites d'abord pour servir la bourgeoisie et corrompre ceux qui y vont pour faire des choses...
Ce qui est en jeu ce sont les leçons de toute l'histoire des partis des travailleurs et de leur corruption dans les institutions au cours du XXeme siècle .
Ce qui est en jeu c'est la compréhension ou pas des grands problèmes de nomenclaturisation dans le mouvement ouvrier large.
Autre point : les camarades qui disent que le NPA a depuis 2 ans fait preuve d'auto-affirmation réécrivent l'histoire. Les alliances dans le NPA se sont toujours faites sur la droite. Toute la politique soit disant unitaire, mais plus concretement de se mettre à plat ventre devant le FdG , n'a cessé d'avoir lieu.
La direction du NPA n'a cessé d'amplifier la confusion au point d'être incompréhensible pour vous faire plaisir. Le courant de gauche a-t-il été écouté ? Bien au contraire !
Ce faisant on a tourné le dos aux franges radicalisées les plus larges qui ne se reconnaissent pas du tout dans les contorsions avec le FdG.
D'ailleurs, c'est en plus la pire des façons pour s'allier avec le FdG que de nier sa nature et de croire qu'il puisse évoluer sans l'affirmation d'une force révolutionnaire qui s'adresse aux masses les plus larges (ce qui n'est pas le même type d'affirmation que LO, organisation qui n'est pas une organisation concurrente mais un des morceaux du parti à construire), qui se construise parmi les travailleurs.
On nous refait le coup des incroyables négos des régionales qui essayaient d'étancher les illusions dans le NPA alors que la gauche racornie et sectaire était déjà en campagne depuis des mois !
Les négociateurs du FdG venaient aux négos avec un immense sourire, écoutant, demandant des détails, faisant des propositions sur leurs positions, alors que parallèlement ils étaient en campagne. Plus on perdait notre temps et plus ils avaient l'air satisfaits ; eux tenaient des meetings, affichaient, tractaient et neutralisaient le NPA. Que du bon...
Mélenchon est candidat...
Vous ne lisez pas les journaux ?
vous n'écoutez pas la radio ?
vous ne regardez pas la télé ?
Comment est-ce possible ?
La seule chose qui pourrait faire hésiter Mélenchon c'est la certitude de se faire tanner. Et la seule certitude serait d'avoir une candidature Besancenot tout de suite et sans attendre (qu'on ne puisse plus avoir de signatures car on voit arriver le baisage en force là dessus).
Besancenot est la seule candidature actuelle (et c'est trop tard d'en faire émerger une autre) qui permette l'ouverture et de contrecarrer le sectarisme du FdG, c'est également la seule candidature qui exprime le courant de radicalité puissant parmi les travailleurs qui existe et a du mal à s'exprimer.
Il a de plus le meilleur potentiel en terme de voix et de très loin (à condition qu'on ne lui impose pas les charabias nov-langue de la petite gauche réformiste extériorisée vis à vis de la classe populaire).
Une autre candidature ? Issue du mouvement social ? C'est une plaisanterie, les arnaques à la Bové (et plus anciennes à la Juquin) ne vous ont pas suffit ?
Ce n'est pas que Besancenot soit la lumière qui que quoi, et ce n'est pas non plus par culte de la personnalité, mais c'est parce que, dans l'état actuel des choses, il est celui qui est ressentit comme exprimant le mieux, et de loin, la radicalité d'une partie de la classe populaire, c'est comme ça.
On pourrait objecter ce qu'on veut mais c'est comme ça, et c'est trop tard pour en changer. Un fort soupçon d'ailleurs me vient sur les intentions des camarades quand je vois ce type de texte.
Les présidentielles par ce qu'elles sont et leur fonctionnement sont le pire des endroits pour propulser une personnalité non contrôlée par les partis . C'est une question élémentaire et facilement compréhensible.. D'où vient l'aveuglement de certains de ne pas comprendre l'immense péril qu'il y a à avoir quelqu'un d'incontrôlable dans ce type d'élection ? Bové n'a pas suffi ? lui qui avait déjà accepté un poste de Ségo entre les deux tours !
Sur la question des institutions on voit pointer le faux nez de ceux qui veulent s'enkyster dans l'appareil d'état , sans avoir une pensée novatrice là dessus. On voit arriver les gros sabots de loin , de très loin, sans partir d'une analyse sérieuse des institutions comme machine à démolir et corrompre les militants de gauche sans contre-poids organisés énormes et dominants.
La question de la recomposition est exprimée de façon sectaire, comme si ça ne concernait que les vieux débris fossiles des petits appareils réformistes .
Alors que ça concerne un champ bien plus vaste, traitant de l'essentiel : la recomposition, la reconstruction, la reconstruction des outils organisationnels de masse , qui seuls peuvent avoir la surface suffisante pour se dresser en concurrents des exécutifs de l'appareil d'état et controler les représentants envoyés dans des institutions construites d'abord pour servir la bourgeoisie et corrompre ceux qui y vont pour faire des choses...
Ce qui est en jeu ce sont les leçons de toute l'histoire des partis des travailleurs et de leur corruption dans les institutions au cours du XXeme siècle .
Ce qui est en jeu c'est la compréhension ou pas des grands problèmes de nomenclaturisation dans le mouvement ouvrier large.
Autre point : les camarades qui disent que le NPA a depuis 2 ans fait preuve d'auto-affirmation réécrivent l'histoire. Les alliances dans le NPA se sont toujours faites sur la droite. Toute la politique soit disant unitaire, mais plus concretement de se mettre à plat ventre devant le FdG , n'a cessé d'avoir lieu.
La direction du NPA n'a cessé d'amplifier la confusion au point d'être incompréhensible pour vous faire plaisir. Le courant de gauche a-t-il été écouté ? Bien au contraire !
Ce faisant on a tourné le dos aux franges radicalisées les plus larges qui ne se reconnaissent pas du tout dans les contorsions avec le FdG.
D'ailleurs, c'est en plus la pire des façons pour s'allier avec le FdG que de nier sa nature et de croire qu'il puisse évoluer sans l'affirmation d'une force révolutionnaire qui s'adresse aux masses les plus larges (ce qui n'est pas le même type d'affirmation que LO, organisation qui n'est pas une organisation concurrente mais un des morceaux du parti à construire), qui se construise parmi les travailleurs.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
L'essentiel est dit, Copas
Un point de plus
Cela saute aux yeux: paralyser le NPA encore plus qu'il ne l'a été depuis deux ans, en l'obligeant à avoir toujours quelques mesures de retard, en le faisant ballader par les bureaucrates FdG anti GG.
La droite du NPA a deux stratégies pas incompatibles: rejoindre le FdG par petits picquets et gros paquets, mais prendre son temps, car le seul espoir des buros du FdG pour accéder au caviar, c'est de paralyser le NPA sous le prétexte de discuter d'une candidature, décidée de longue. La Direction actuelle s'y prête à merveille.
Ce n'est pas un reproche à certains jeunes arrivés au NPA, qui n'y voient que la recherche d'unité...ce que tout le monde partage. Il faut beaucoup de temps à des militant sincères, et donc honnêtes, pour comprendre le niveau de cynisme et bassesse de politiciens professionnels du système, puis de l'admettre. J'en ai vu même se décourager devant ce monde pourri. Il faut au contraire, avec le peuple, dénoncer et résister aux bureaucrates .
Une grand partie de la base du PC, comme la majorité du NPA, n'est pas dupe, et préfèrerait une campagne Besancenot à celle de Mélenchon, pour le socialisme et contre les tueries impérialistes plutôt que pour la soupe avec le PS.
Un point de plus
Un fort soupçon d'ailleurs me vient sur les intentions des camarades quand je vois ce type de texte.
Cela saute aux yeux: paralyser le NPA encore plus qu'il ne l'a été depuis deux ans, en l'obligeant à avoir toujours quelques mesures de retard, en le faisant ballader par les bureaucrates FdG anti GG.
La droite du NPA a deux stratégies pas incompatibles: rejoindre le FdG par petits picquets et gros paquets, mais prendre son temps, car le seul espoir des buros du FdG pour accéder au caviar, c'est de paralyser le NPA sous le prétexte de discuter d'une candidature, décidée de longue. La Direction actuelle s'y prête à merveille.
Ce n'est pas un reproche à certains jeunes arrivés au NPA, qui n'y voient que la recherche d'unité...ce que tout le monde partage. Il faut beaucoup de temps à des militant sincères, et donc honnêtes, pour comprendre le niveau de cynisme et bassesse de politiciens professionnels du système, puis de l'admettre. J'en ai vu même se décourager devant ce monde pourri. Il faut au contraire, avec le peuple, dénoncer et résister aux bureaucrates .
Une grand partie de la base du PC, comme la majorité du NPA, n'est pas dupe, et préfèrerait une campagne Besancenot à celle de Mélenchon, pour le socialisme et contre les tueries impérialistes plutôt que pour la soupe avec le PS.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
Un fort soupçon d'ailleurs me vient sur les intentions des camarades quand je vois ce type de texte.
Et si jamais la conférence nationale de juin décide que pour 2012 c'est Besancenot le candidat, ils n'iront pas chercher les signatures pour lui
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Tendances et courants publics du NPA
Les camarades de "la gauche" du NPA prennent leurs désirs pour des réalités!
C'est évidemment complètement faux de prétendre que la droite du NPA à laquelle j'appartiens roulerait pour Mélenchon, ou voudrait rejoindre le FDG afin de neutraliser le NPA.
C'est du délire complet!
Nous ne voulons pas de Mélenchon, faut-il vous le dire sur quel ton ?
Nous ne voulons pas non plus rejoindre le FDG, ni le PS, ni le MODEM, ni même l'UMP!
Nous voulons construire le NPA, nous voulons débattre avec les forces de la gauche radicale, nous voulons tout tenter pour que l'unité de cette gauche se réalise enfin!
"Tout" tenter avec évidemment les limites suivantes: indépendance vis à vis du PS et d'EE, refus de participer aux institutions avec ces organisations libérales, refus de rallier la candidature auto proclamée de Mélenchon.
Bref, tout tenter pour que des pans entiers des organisations de la gauche radicale (ou la totalité d'entre elles) reprennent notre programme, qui est aussi celui de millions de camarades de la gauche radicale en dehors du NPA.
La droite du NPA est en train de redonner l'espoir à ces millions de gens qui désespèrent de voir que seul le FN bénéficie de la colère populaire contre le capitalisme et ses effets ravageurs.
Alors, camarades, vous avez le choix: soit vous maintenez votre attitude puriste, fermée, et désespérante de l'isolement total du NPA, et oeuvrez donc pour sa mort prochaine;
soit vous rejoignez la droite ouverte, disciplinée, intransigeante, et vous construirez avec nous un NPA fort, conquérant et incontournable.
Camarades, soyez au moins une fois à droite dans votre vie!
C'est évidemment complètement faux de prétendre que la droite du NPA à laquelle j'appartiens roulerait pour Mélenchon, ou voudrait rejoindre le FDG afin de neutraliser le NPA.
C'est du délire complet!
Nous ne voulons pas de Mélenchon, faut-il vous le dire sur quel ton ?
Nous ne voulons pas non plus rejoindre le FDG, ni le PS, ni le MODEM, ni même l'UMP!
Nous voulons construire le NPA, nous voulons débattre avec les forces de la gauche radicale, nous voulons tout tenter pour que l'unité de cette gauche se réalise enfin!
"Tout" tenter avec évidemment les limites suivantes: indépendance vis à vis du PS et d'EE, refus de participer aux institutions avec ces organisations libérales, refus de rallier la candidature auto proclamée de Mélenchon.
Bref, tout tenter pour que des pans entiers des organisations de la gauche radicale (ou la totalité d'entre elles) reprennent notre programme, qui est aussi celui de millions de camarades de la gauche radicale en dehors du NPA.
La droite du NPA est en train de redonner l'espoir à ces millions de gens qui désespèrent de voir que seul le FN bénéficie de la colère populaire contre le capitalisme et ses effets ravageurs.
Alors, camarades, vous avez le choix: soit vous maintenez votre attitude puriste, fermée, et désespérante de l'isolement total du NPA, et oeuvrez donc pour sa mort prochaine;
soit vous rejoignez la droite ouverte, disciplinée, intransigeante, et vous construirez avec nous un NPA fort, conquérant et incontournable.
Camarades, soyez au moins une fois à droite dans votre vie!
Re: Tendances et courants publics du NPA
Sur quelles bases se ferait ce débat avec la "gauche radicale", c.a.d le FdG ? Parce que si les bases c'est ça : " "Tout" tenter avec évidemment les limites suivantes: indépendance vis à vis du PS et d'EE, refus de participer aux institutions avec ces organisations libérales, refus de rallier la candidature auto proclamée de Mélenchon ", c'est assez mal parti. A la limite cela convaincra peut-être quelques militants du PCF mais sans plus. Donc, sur quelles bases ?Nous voulons construire le NPA, nous voulons débattre avec les forces de la gauche radicale, nous voulons tout tenter pour que l'unité de cette gauche se réalise enfin!
Dernière édition par Vérosa_2 le Sam 2 Avr - 16:36, édité 1 fois
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
tristana a écrit:Les camarades de "la gauche" du NPA prennent leurs désirs pour des réalités!
C'est évidemment complètement faux de prétendre que la droite du NPA à laquelle j'appartiens roulerait pour Mélenchon, ou voudrait rejoindre le FDG afin de neutraliser le NPA.
C'est du délire complet!
Nous ne voulons pas de Mélenchon, faut-il vous le dire sur quel ton ?
Nous ne voulons pas non plus rejoindre le FDG, ni le PS, ni le MODEM, ni même l'UMP!
Nous voulons construire le NPA, nous voulons débattre avec les forces de la gauche radicale, nous voulons tout tenter pour que l'unité de cette gauche se réalise enfin!
"Tout" tenter avec évidemment les limites suivantes: indépendance vis à vis du PS et d'EE, refus de participer aux institutions avec ces organisations libérales, refus de rallier la candidature auto proclamée de Mélenchon.
Bref, tout tenter pour que des pans entiers des organisations de la gauche radicale (ou la totalité d'entre elles) reprennent notre programme, qui est aussi celui de millions de camarades de la gauche radicale en dehors du NPA.
La droite du NPA est en train de redonner l'espoir à ces millions de gens qui désespèrent de voir que seul le FN bénéficie de la colère populaire contre le capitalisme et ses effets ravageurs.
Alors, camarades, vous avez le choix: soit vous maintenez votre attitude puriste, fermée, et désespérante de l'isolement total du NPA, et oeuvrez donc pour sa mort prochaine;
soit vous rejoignez la droite ouverte, disciplinée, intransigeante, et vous construirez avec nous un NPA fort, conquérant et incontournable.
Camarades, soyez au moins une fois à droite dans votre vie!
Ok, alors j'aimerais bien savoir pourquoi la P3 s'est abstenue au CPN sur la motion présidentielles
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Tendances et courants publics du NPA
Les révolutionnaires dans le NPA dénoncent le contraire et pire pour cette droite : neutraliser le NPA, comme tenté par tous les moyens depuis deux ans par affinité avec le programme du FdG, la "révolution par les urnes".C'est évidemment complètement faux de prétendre que la droite du NPA à laquelle j'appartiens roulerait pour Mélenchon, ou voudrait rejoindre le FDG afin de neutraliser le NPA.
Projet de vieux buros (Picquet), de jeunes loups politiciens, et pour la majorité d'innocence politique.
Mais qu'ils la fassent, la nouvelle campagne républicaine, avec les bombardier de Mélenchon,
ou avec un nouveau cru Bové, picquette sans couleur ni saveur.
Peu importe.
ils n'empêcheront pas la défense du projet de révolution socialiste
et du parti révolutionnaire indispensable d'ici quelques années,
quand la crise menacera l'humanité d'une nouvelle barbarie.
Un projet dans lequel la majorité des militants du NPA ont leur place, avec des milliers venant d'autres orgas.
Les autres apprendront et rejoindront le projet plus tard.
La conscience de la nécessité de la révolution et du parti ne sautent aux yeux que dans les crises révolutionnaires.
Le réformisme de la droite du NPA n'est que le reflet de l'aliénation de la majorité des travailleurs, jusqu'à la crise révolutionnaire.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
Je ne connais pas beaucoup d'organisations de "gauche radicale". Gauche radicale, pour moi, cela veut dire "révolutionnaire", ou cela veut dire "piège réformiste".
NPA en grande partie, LO, AL. Point barre. J'ai longtemps espéré et milité pour une fusion LO-LCR, malgré les positions de LO sur les questions nationales, le féminisme, et seul le recentrage de LO contre les musulmanes visibles m'a séparé de cette optique; or, sur ce point, il y a manifestement réflexion dans LO, il y a en tout cas uen très nette évolution. Il y a des regroupements associatifs et syndicaux. IL y a aussi des organisations dans lesquelles on trouve des militants et des groupes de militants radicaux, cela va du PS aux Indigènes de la République, voire le POI.
Alors, l'unité anticapitaliste, pour moi, c'est un front des révolutionnaire (NPA-LO-AL et qui s'associe à eux) sur la base d'un programme révolutionnaire. Le reste n'est pas une question d'unité ou de sectatrisme, mais de calculs électoraux visant à faire croire aux travailleurs que les élections sont même une seconde une perspective de possibilité de transformation sociale, ce qu'elles ne sont pas. Cela n'a rien à voir avec une unité anticapitaliste, mais au regroupement des révolutionnaires derrière des perspectives floues, réformistes, portées par des appareils décrépits en mal de ravalement de façade ou des aventuriers désireux de se faire un tremplin. On peut tchatcher sur un candidat d'unité NPA-FDG (PCF, PG, GU)-Qui voudra, ce candidat est connu, il s'appelle Mélenchon. Le reste est verbiage et balivernes.
C'est la dernière chose dont la classe ouvrière a besoin.
NPA en grande partie, LO, AL. Point barre. J'ai longtemps espéré et milité pour une fusion LO-LCR, malgré les positions de LO sur les questions nationales, le féminisme, et seul le recentrage de LO contre les musulmanes visibles m'a séparé de cette optique; or, sur ce point, il y a manifestement réflexion dans LO, il y a en tout cas uen très nette évolution. Il y a des regroupements associatifs et syndicaux. IL y a aussi des organisations dans lesquelles on trouve des militants et des groupes de militants radicaux, cela va du PS aux Indigènes de la République, voire le POI.
Alors, l'unité anticapitaliste, pour moi, c'est un front des révolutionnaire (NPA-LO-AL et qui s'associe à eux) sur la base d'un programme révolutionnaire. Le reste n'est pas une question d'unité ou de sectatrisme, mais de calculs électoraux visant à faire croire aux travailleurs que les élections sont même une seconde une perspective de possibilité de transformation sociale, ce qu'elles ne sont pas. Cela n'a rien à voir avec une unité anticapitaliste, mais au regroupement des révolutionnaires derrière des perspectives floues, réformistes, portées par des appareils décrépits en mal de ravalement de façade ou des aventuriers désireux de se faire un tremplin. On peut tchatcher sur un candidat d'unité NPA-FDG (PCF, PG, GU)-Qui voudra, ce candidat est connu, il s'appelle Mélenchon. Le reste est verbiage et balivernes.
C'est la dernière chose dont la classe ouvrière a besoin.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
les trois gauches de Michel Onfray
France, il existe trois gauches : la gauche libérale, la gauche antilibérale, la gauche libertaire. On connaît les deux premières parce qu'elles disposent d'une visibilité médiatique ; on ignore la troisième qui, pourtant, produit plus d'effets qu'on ne l'imagine. La première est dans l'éthique de responsabilité, sans grand souci de l'éthique de conviction une fois au pouvoir ; la deuxième est dans l'éthique de conviction, totalement insoucieuse de l'éthique de responsabilité ; la troisième est une nébuleuse travaillée inégalement par les deux éthiques. Précisons.
La première est bien connue : c'est la gauche libérale. Dans la configuration de la Ve République bipartite, elle est l'alternative à la droite. Son "grand homme" fut François Mitterrand. Venu de la droite réelle et parvenu par la gauche, tout en restant secrètement l'homme de droite qu'il fut dans sa jeunesse, l'avocat de métier a si bien parlé à gauche pendant ses années d'opposition qu'il est arrivé au pouvoir en mai 1981. Dès lors, le monarque qui n'a eu dans la vie qu'une conviction, sa haine du général de Gaulle, qui fut son antipode en tout, a endossé les habits de l'homme du 18-Juin. L'auteur du Coup d'Etat permanent (Plon, 1964) fut un excellent putschiste pendant deux septennats. On lui en aurait moins tenu rigueur si ce coup d'Etat avait été l'occasion d'installer la gauche au pouvoir et non d'asseoir durablement sur son trône un ambitieux qui utilisa la gauche à des fins personnelles.
Car, après 1983, les socialistes ont géré la crise pendant plus de dix ans. Le chômage a augmenté, le racisme aussi, non sans volonté de casser la droite en deux pour assurer des réélections sinon compromises. Le Parti socialiste a épousé les revirements d'un homme qui contraignait les militants à parler à gauche tout en soutenant une gestion de droite - donc la plupart du temps, en faveur du capital. Avec la gauche libérale, l'éthique de conviction disparaît sous le rouleau compresseur de l'éthique de responsabilité.
La deuxième gauche est aussi connue, c'est la gauche antilibérale. Elle est à l'inverse de la première : tout à ses convictions, sans aucun souci des responsabilités. Chez elle, on parle d'autant plus haut et fort qu'on sait le pouvoir inaccessible autrement que par un jeu d'alliances qui fait d'elle un supplétif vite vidé de son sang. Certains jouent ce jeu ; d'autres non.
Pour ceux qui le jouent, l'arrivée de ministres communistes au second gouvernement Mauroy fut emblématique : ceux-ci pèsent modestement sur la politique concrète, mais le strapontin obtenu bâillonne le Parti. Jeu de dupes. Le PCF, défenseur alors de l'URSS totalitaire, renforce en même temps une politique libérale. Cette tension finira par une déchirure. L'éthique de responsabilité a dévoré l'éthique de conviction.
Dans cette deuxième gauche, il existe un courant qui ne joue pas le jeu sous prétexte de préférer la carte dite "révolutionnaire" : Lutte ouvrière avant-hier, hier, aujourd'hui, demain et après-demain, la Ligue communiste révolutionnaire jadis, puis sa formule nouvelle, le Nouveau Parti anticapitaliste. Cette gauche verbeuse souffre du tropisme sectaire. Plutôt première dans son hameau sectaire que seconde dans une Rome unitaire. Insoucieuse du réel, et surtout méprisante à l'endroit de la misère populaire qu'elle n'abolit pas, elle est doctrinaire et idéologique. Le réel compte moins que les idées, le rapport de force moins que les textes canoniques, l'efficacité pragmatique moins que la pureté idéologique.
Le fait que le NPA, porteur dans son projet inaugural d'une grande fédération de mouvements syndicalistes, anarcho-syndicalistes, tiers-mondistes, écologistes, féministes, alternatifs, ait choisi pour drapeau un mégaphone sur fond rouge exprime bien son dessein : parler haut et fort sur fond de révolution... Mais ceux qui souffrent de la brutalité du capitalisme libéral ont envie d'autre chose que de paroles ou de piquets de grève, de tracts ou de banderoles. A vouloir la révolution sinon rien, on n'a rien et surtout pas la révolution... Ici, l'éthique de conviction se fait fort d'ignorer l'éthique de responsabilité.
La troisième gauche est méconnue : il s'agit de la gauche libertaire française. Cette gauche-là est ancienne et a produit des effets : Proudhon et le pragmatisme révolutionnaire, Sébastien Faure et la pédagogie libertaire de la Ruche, Louise Michel et l'action militante, Emile Armand et l'individualisme hédoniste, Emile Pouget, le journaliste truculent, fondateur de la CGT, Georges Deherme, créateur des Universités populaires - et tant d'autres.
J'écris "la gauche libertaire française", car il existe une gauche libertaire... autoritaire, celle de Bakounine par exemple, qui diffère de Marx sur les moyens mais partage les fins messianiques de l'auteur du Capital. Ce courant domine dans cette gauche minoritaire...
Cette gauche libertaire modeste, discrète, a donné les "milieux libres" à la Belle Epoque, les communautés après 1968 : elle est éthique de conviction responsable et éthique de responsabilité convaincue. Elle veut ici et maintenant produire des effets libertaires. Son souci n'est pas de gérer le capitalisme, comme la gauche libérale, ni de briller dans le ressentiment et les mots sans pouvoir sur les choses, comme la gauche antilibérale, mais de changer la vie dans l'instant, là où l'on est.
Je songe à l'aventure autogestionnaire des "Lip" en 1973. Benny Lévy, de la Gauche prolétarienne, avait dit alors : "Je vois dans l'événement Lip l'agonie de notre discours révolutionnaire." Dont acte. Mais tout le monde n'eut pas cette lucidité. Pour ma part, je vois dans l'événement Lip la généalogie d'un nouveau discours révolutionnaire. Celui qui permet d'envisager de faire la révolution sans prendre le pouvoir. A quelques mois de la présidentielle, on peut préférer cette gauche-là...
Michel Onfray
France, il existe trois gauches : la gauche libérale, la gauche antilibérale, la gauche libertaire. On connaît les deux premières parce qu'elles disposent d'une visibilité médiatique ; on ignore la troisième qui, pourtant, produit plus d'effets qu'on ne l'imagine. La première est dans l'éthique de responsabilité, sans grand souci de l'éthique de conviction une fois au pouvoir ; la deuxième est dans l'éthique de conviction, totalement insoucieuse de l'éthique de responsabilité ; la troisième est une nébuleuse travaillée inégalement par les deux éthiques. Précisons.
La première est bien connue : c'est la gauche libérale. Dans la configuration de la Ve République bipartite, elle est l'alternative à la droite. Son "grand homme" fut François Mitterrand. Venu de la droite réelle et parvenu par la gauche, tout en restant secrètement l'homme de droite qu'il fut dans sa jeunesse, l'avocat de métier a si bien parlé à gauche pendant ses années d'opposition qu'il est arrivé au pouvoir en mai 1981. Dès lors, le monarque qui n'a eu dans la vie qu'une conviction, sa haine du général de Gaulle, qui fut son antipode en tout, a endossé les habits de l'homme du 18-Juin. L'auteur du Coup d'Etat permanent (Plon, 1964) fut un excellent putschiste pendant deux septennats. On lui en aurait moins tenu rigueur si ce coup d'Etat avait été l'occasion d'installer la gauche au pouvoir et non d'asseoir durablement sur son trône un ambitieux qui utilisa la gauche à des fins personnelles.
Car, après 1983, les socialistes ont géré la crise pendant plus de dix ans. Le chômage a augmenté, le racisme aussi, non sans volonté de casser la droite en deux pour assurer des réélections sinon compromises. Le Parti socialiste a épousé les revirements d'un homme qui contraignait les militants à parler à gauche tout en soutenant une gestion de droite - donc la plupart du temps, en faveur du capital. Avec la gauche libérale, l'éthique de conviction disparaît sous le rouleau compresseur de l'éthique de responsabilité.
La deuxième gauche est aussi connue, c'est la gauche antilibérale. Elle est à l'inverse de la première : tout à ses convictions, sans aucun souci des responsabilités. Chez elle, on parle d'autant plus haut et fort qu'on sait le pouvoir inaccessible autrement que par un jeu d'alliances qui fait d'elle un supplétif vite vidé de son sang. Certains jouent ce jeu ; d'autres non.
Pour ceux qui le jouent, l'arrivée de ministres communistes au second gouvernement Mauroy fut emblématique : ceux-ci pèsent modestement sur la politique concrète, mais le strapontin obtenu bâillonne le Parti. Jeu de dupes. Le PCF, défenseur alors de l'URSS totalitaire, renforce en même temps une politique libérale. Cette tension finira par une déchirure. L'éthique de responsabilité a dévoré l'éthique de conviction.
Dans cette deuxième gauche, il existe un courant qui ne joue pas le jeu sous prétexte de préférer la carte dite "révolutionnaire" : Lutte ouvrière avant-hier, hier, aujourd'hui, demain et après-demain, la Ligue communiste révolutionnaire jadis, puis sa formule nouvelle, le Nouveau Parti anticapitaliste. Cette gauche verbeuse souffre du tropisme sectaire. Plutôt première dans son hameau sectaire que seconde dans une Rome unitaire. Insoucieuse du réel, et surtout méprisante à l'endroit de la misère populaire qu'elle n'abolit pas, elle est doctrinaire et idéologique. Le réel compte moins que les idées, le rapport de force moins que les textes canoniques, l'efficacité pragmatique moins que la pureté idéologique.
Le fait que le NPA, porteur dans son projet inaugural d'une grande fédération de mouvements syndicalistes, anarcho-syndicalistes, tiers-mondistes, écologistes, féministes, alternatifs, ait choisi pour drapeau un mégaphone sur fond rouge exprime bien son dessein : parler haut et fort sur fond de révolution... Mais ceux qui souffrent de la brutalité du capitalisme libéral ont envie d'autre chose que de paroles ou de piquets de grève, de tracts ou de banderoles. A vouloir la révolution sinon rien, on n'a rien et surtout pas la révolution... Ici, l'éthique de conviction se fait fort d'ignorer l'éthique de responsabilité.
La troisième gauche est méconnue : il s'agit de la gauche libertaire française. Cette gauche-là est ancienne et a produit des effets : Proudhon et le pragmatisme révolutionnaire, Sébastien Faure et la pédagogie libertaire de la Ruche, Louise Michel et l'action militante, Emile Armand et l'individualisme hédoniste, Emile Pouget, le journaliste truculent, fondateur de la CGT, Georges Deherme, créateur des Universités populaires - et tant d'autres.
J'écris "la gauche libertaire française", car il existe une gauche libertaire... autoritaire, celle de Bakounine par exemple, qui diffère de Marx sur les moyens mais partage les fins messianiques de l'auteur du Capital. Ce courant domine dans cette gauche minoritaire...
Cette gauche libertaire modeste, discrète, a donné les "milieux libres" à la Belle Epoque, les communautés après 1968 : elle est éthique de conviction responsable et éthique de responsabilité convaincue. Elle veut ici et maintenant produire des effets libertaires. Son souci n'est pas de gérer le capitalisme, comme la gauche libérale, ni de briller dans le ressentiment et les mots sans pouvoir sur les choses, comme la gauche antilibérale, mais de changer la vie dans l'instant, là où l'on est.
Je songe à l'aventure autogestionnaire des "Lip" en 1973. Benny Lévy, de la Gauche prolétarienne, avait dit alors : "Je vois dans l'événement Lip l'agonie de notre discours révolutionnaire." Dont acte. Mais tout le monde n'eut pas cette lucidité. Pour ma part, je vois dans l'événement Lip la généalogie d'un nouveau discours révolutionnaire. Celui qui permet d'envisager de faire la révolution sans prendre le pouvoir. A quelques mois de la présidentielle, on peut préférer cette gauche-là...
Michel Onfray
antik- Messages : 21
Date d'inscription : 25/01/2011
Re: Tendances et courants publics du NPA
fée clochette a écrit:Un fort soupçon d'ailleurs me vient sur les intentions des camarades quand je vois ce type de texte.
Et si jamais la conférence nationale de juin décide que pour 2012 c'est Besancenot le candidat, ils n'iront pas chercher les signatures pour lui
Faux! La P3 a voté pour la motion signatures au CPN.
Et sinon, pour la millième fois, si pas de candidature unitaire, je ferai la campagne Besancenot.
antik- Messages : 21
Date d'inscription : 25/01/2011
Re: Tendances et courants publics du NPA
Pauvre Michel Onfray, il ne sait plus trop où il habite!
En revanche, niveau sectarisme et mauvaise foi, il est au top!
En revanche, niveau sectarisme et mauvaise foi, il est au top!
Re: Tendances et courants publics du NPA
fée clochette a écrit:tristana a écrit:Les camarades de "la gauche" du NPA prennent leurs désirs pour des réalités!
C'est évidemment complètement faux de prétendre que la droite du NPA à laquelle j'appartiens roulerait pour Mélenchon, ou voudrait rejoindre le FDG afin de neutraliser le NPA.
C'est du délire complet!
Nous ne voulons pas de Mélenchon, faut-il vous le dire sur quel ton ?
Nous ne voulons pas non plus rejoindre le FDG, ni le PS, ni le MODEM, ni même l'UMP!
Nous voulons construire le NPA, nous voulons débattre avec les forces de la gauche radicale, nous voulons tout tenter pour que l'unité de cette gauche se réalise enfin!
"Tout" tenter avec évidemment les limites suivantes: indépendance vis à vis du PS et d'EE, refus de participer aux institutions avec ces organisations libérales, refus de rallier la candidature auto proclamée de Mélenchon.
Bref, tout tenter pour que des pans entiers des organisations de la gauche radicale (ou la totalité d'entre elles) reprennent notre programme, qui est aussi celui de millions de camarades de la gauche radicale en dehors du NPA.
La droite du NPA est en train de redonner l'espoir à ces millions de gens qui désespèrent de voir que seul le FN bénéficie de la colère populaire contre le capitalisme et ses effets ravageurs.
Alors, camarades, vous avez le choix: soit vous maintenez votre attitude puriste, fermée, et désespérante de l'isolement total du NPA, et oeuvrez donc pour sa mort prochaine;
soit vous rejoignez la droite ouverte, disciplinée, intransigeante, et vous construirez avec nous un NPA fort, conquérant et incontournable.
Camarades, soyez au moins une fois à droite dans votre vie!
Ok, alors j'aimerais bien savoir pourquoi la P3 s'est abstenue au CPN sur la motion présidentielles
Allons allons! si la P3 n'avait pas voté pour , ellen'aurait jamais été majoritaire ( de très peu). Et pourquoi la P3 aurait introduit un amendement à une motion qui est passé pour qu'au final elle vote contre!!
antik- Messages : 21
Date d'inscription : 25/01/2011
Re: Tendances et courants publics du NPA
C'est évident qu'à cause du FDG et de Mélenchon, l'unité ne se fera pas (sauf miracle) pour les présidentielles.
Et c'est évident aussi que toute la droite du NPA fera campagne pour Besancenot, et se décarcassera pour obtenir les 500 signatures, comme toute l'organisation quelque soit la tendance des uns et des autres.
Et c'est évident aussi que toute la droite du NPA fera campagne pour Besancenot, et se décarcassera pour obtenir les 500 signatures, comme toute l'organisation quelque soit la tendance des uns et des autres.
Re: Tendances et courants publics du NPA
Et il a été bien payé Onfray pour pondre des âneries pareilles sur les gauches "anti-libérale" et "libertaire"?
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
Antik nous montre bien là le visage de sa candeur. Je le dis sans mépris, au contraire.
Les forums sont fait pour échanger.
Ce texte est comme les autres de Onfray. Une connaissance que je lui envie des textes des anarchistes souvent ignorés, et souvent intéressants, par contre un point de vue totalement réformiste.
Pour se convaincre que la révolution est impossible, il passe sous la trappe la gauche anti-K et ne voit que des anti-libéraux. C'est pourtant là, dans la crise du capitalisme, que l'on trace une ligne ou laisse le champ libre au fascisme.
Cela se révèle admirablement dans son affirmation
Si seulement Onfray écrivait qu'il faut dépasser les manifs et les grèves pour nous parler des tâches de préparation de la grève insurectionnelle, de comment paralyser et abattre l'Etat, on commencerait à croire qu'il est sérieusement libertaire...
Misère, encore une fois, de la philosophie...
Que j'adore, mais toute seule, ça laisse sur sa faim.
Les forums sont fait pour échanger.
Ce texte est comme les autres de Onfray. Une connaissance que je lui envie des textes des anarchistes souvent ignorés, et souvent intéressants, par contre un point de vue totalement réformiste.
Pour se convaincre que la révolution est impossible, il passe sous la trappe la gauche anti-K et ne voit que des anti-libéraux. C'est pourtant là, dans la crise du capitalisme, que l'on trace une ligne ou laisse le champ libre au fascisme.
Cela se révèle admirablement dans son affirmation
Comment se défendre de la brutalité du capitalisme autrement que par l'action, dont la grève, et dans la crise du capital, pas un traité général de philosophie, mais la grève générale.Mais ceux qui souffrent de la brutalité du capitalisme libéral ont envie d'autre chose que de paroles ou de piquets de grève, de tracts ou de banderoles
Si seulement Onfray écrivait qu'il faut dépasser les manifs et les grèves pour nous parler des tâches de préparation de la grève insurectionnelle, de comment paralyser et abattre l'Etat, on commencerait à croire qu'il est sérieusement libertaire...
Misère, encore une fois, de la philosophie...
Que j'adore, mais toute seule, ça laisse sur sa faim.
Dernière édition par Roseau le Sam 2 Avr - 17:47, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
Bah, comme des 99% des "philosophes" français d'aujourd'hui, c'est surtout un nombril... Que ce soit BHL, Glucksmann, Onfray ou Badiou... c'est pas demain la veille qu'on verra un nouveau Sartre (qui lui au moins s'investissait)...
Et sinon, rien à ajouter aux intervs de copas et de toussaint
Et sinon, rien à ajouter aux intervs de copas et de toussaint
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Tendances et courants publics du NPA
C'est évident qu'à cause du FDG et de Mélenchon, l'unité ne se fera pas (sauf miracle) pour les présidentielles.
Attends, si je comprends bien, toute la ligne politique de la P3 repose sur la réalisation d'un miracle? Et c'est toi, tristana, qui ne voulais pas d'Ilhem comme candidate? Vous auriez dû la proposer comme porte-parole nationale, tant qu'à faire des gens comme elle sont plus à même de vous attirer la grâce du Ciel que la bande de mécréants qui peuplent le NPA. Plus sérieusement, je trouve léger toute cette affaire si vraiment vous êtes conscients que "à cause du FDG et de Mélenchon", l'unité ne se fera pas. Vous cassez l'image unifiée de votre parti pour une démarche dont vous savez dès le départ qu'elle n'aura pas de traduction concrète?
Désolé, j'étais tout à fait scandalisé par les accusations contre vous et le procès d'intention, je l'ai dit (et j'ai essuyé un tir de barrage), mais là... cela ne me semble pas tenir la route, ton truc. Cela ressemble à de la cuisine et de la petite combine au sein d'un groupuscule, point barre. Maintenant, je ne fais pas de procès d'intention, et n'étant pas au NPA, je ne me permettrais pas, mais vu de l'extérieur, c'est clair comme de l'encre de Chine.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
antik a écrit:fée clochette a écrit:Un fort soupçon d'ailleurs me vient sur les intentions des camarades quand je vois ce type de texte.
Et si jamais la conférence nationale de juin décide que pour 2012 c'est Besancenot le candidat, ils n'iront pas chercher les signatures pour lui
Faux! La P3 a voté pour la motion signatures au CPN.
Ah non, non, non , la plus grande partie de la P3 s'est abstenue sur la question d'aller chercher les signatures
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Tendances et courants publics du NPA
Onfray est un nationaliste français. Islamophobe comme de bien entendu, convaincu de la mission civilisatrice de la France. De gôche, moui, pour ce que vaut encore ce terme, pas grand-chose.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
Tu est assez complaisant pour le coup Roseau, pourtant ce n'est pas ton habitude. Onfray ne dispose en tout et pour tout que de quelque "vernis universaliste", sans plus. Un peu à la façon d'un Attali écrivant son bouquin sur Marx (un vrai désastre).Une connaissance que je lui envie des textes des anarchistes souvent ignorés,
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
Je ne suis pas compétent sur les dits anarchistes, je le reconnais.
Et des tas de gens disent des choses très intéressantes sans comprendre qu'il nous faut,
bientôt maintenant, un parti révo.
Par contre, sur les bureaucrates FdG, je les ai vus à l'oeuvre contre depuis la section syndicale CGT jusqu'aux présidentielles...
Imaginer le NPA ficelé dan un programme avec ces gens là, cela ne peut que être champagne pour le FN...
Ce serait tout ce qui a été rejeté dans les Principes Fondateurs.
Et comme tout le monde sait que c'est impossible, la seule utilité, c'est de torpiller une candidature révo.
Surtout quand des sondages l'approchent de 9% et le candidat des 3ème age (Malenchon) de 5-6%.
Les efforts T3 pour empêcher les signatures sont logiques.
Leurs anciens camarades ont fait pire au service des bureaucrates
Et des tas de gens disent des choses très intéressantes sans comprendre qu'il nous faut,
bientôt maintenant, un parti révo.
Par contre, sur les bureaucrates FdG, je les ai vus à l'oeuvre contre depuis la section syndicale CGT jusqu'aux présidentielles...
Imaginer le NPA ficelé dan un programme avec ces gens là, cela ne peut que être champagne pour le FN...
Ce serait tout ce qui a été rejeté dans les Principes Fondateurs.
Et comme tout le monde sait que c'est impossible, la seule utilité, c'est de torpiller une candidature révo.
Surtout quand des sondages l'approchent de 9% et le candidat des 3ème age (Malenchon) de 5-6%.
Les efforts T3 pour empêcher les signatures sont logiques.
Leurs anciens camarades ont fait pire au service des bureaucrates
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Tendances et courants publics du NPA
A propos de Michel Onfray, je n'ai qu'une chose à dire:
Le capitalisme, c'est lorsque l'intelligence est au service de la force, de l'instinct, en bref tout ce qui nous fait tendre vers le stade bestial alors que l'intelligence ne devrait être au service que de l'intelligence.
Depuis quand le capitalisme semble t il avoir un visage humain ?
Depuis que le socialisme s'est fait usurper le sien.
Le capitalisme, c'est lorsque l'intelligence est au service de la force, de l'instinct, en bref tout ce qui nous fait tendre vers le stade bestial alors que l'intelligence ne devrait être au service que de l'intelligence.
Depuis quand le capitalisme semble t il avoir un visage humain ?
Depuis que le socialisme s'est fait usurper le sien.
zée- Messages : 46
Date d'inscription : 20/02/2011
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