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L'"affaire Engelmann" - les syndicalistes et l'extrême-droite

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L'"affaire Engelmann" - les syndicalistes et l'extrême-droite - Page 16 Empty Re: L'"affaire Engelmann" - les syndicalistes et l'extrême-droite

Message  Oudiste Mar 12 Avr - 23:15

nico37 a écrit:Chalot n'est aucunement raciste
Je ne sais pas ce qu'il te faut. Outre sa "rupture" très, très tardive avec Torchon Laique (dont le racisme était patent dès le premier numéro), il suffit de se rappeler de ses papiers sur "l'engeance musulmaniste" dans Respublica avant la scission, sa défense permanente des militants NR qui avaient infiltré l'Ufal et, last but not least, ce papier où il prend la défense non pas d'Engelmann mais de son grand pote Fabrice Letailleur qui a écrit sous son vrai nom dans Torchon laique jusqu'à l'apéro saucisson-pinard (juin 2010). Et il n'est que de lire ces papiers de Letailleur pour voir l'islamophobie en dégouliner à chaque ligne. Mais bien sûr, Chalot n'est pas raciste. Bien sûr.

nico37 a écrit: le seul féminisme, c'est le féminisme révolutionnaire
Ça ne veut rien dire. Slogan creux.
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Message  Vals Mer 13 Avr - 0:05

Je ne suis pas du tout d'accord avec un certain nombre de positions (républicaines, réformistes, laïques interclassistes....) de Chalot...mais ceux qui ont le culot de le traiter de raciste défendent des positions autrement plus abjectes et offensives sur un plan strictement religieux ...

Les révolutionnaires ne peuvent pas être dupes de ce genre de calomnies qui ne visent qu'à discréditer tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ne sont pas dupes de l'offensive réactionnaire qui s'abrite derrière les manoeuvres tout autant dégueulasses de la droite et de l'extrême-droite...
Cette saloperie contre Chalot n'est pas une critique (légitime) contre ses illusions sur la laïcité bourgeoise....C'est une pure calomnie qui ne vise pas spécifiquement Chalot mais tous ceux qui oseraient dire le mal qu'ils pensent de la pourriture obscurantiste et religieuse...

Ceux qui persistent à revendiquer pour les femmes le droit d'être déguisées et soumises (sous prétexte qu'elles viendraient d'une "autre culture " respectable) ont tout à gagner à utiliser l'odieuse campagne raciste du gouvernement et de ses alliés ....

Les islamistes, comme ceux qui dénoncent du pseudo-racisme à tout va, peuvent dire de façon très conséquente : merci Sarko, merci Besson, merci Hortefeux, merci Coppé, merci Le Pen.....c'est à l'ombre de cette campagne xénophobe qu'ils tentent de construire un mur qui pourra diviser la classe ouvrière entre les mécréants et autres athées d'un côté , et les travailleurs de culture musulmane de l'autre.....

Et je le répète , je suis en total désaccord avec les républicains laïques du type Chalot qui se trompent de priorités au point d'oublier les fondamentaux de l'unité et de laz lutte de classe....comme les islamistes et leurs amis plus ou moins francs du collier......
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Message  le petit scarabée Mer 13 Avr - 0:23

Il s'agit bien du même Chalot qui apparaît comme un des organisateurs de la marche dans sans-papiers lors d'une de ses étapes, je suppose ?
Voir ici : http://www.millebabords.org/spip.php?article14132

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Message  Oudiste Mer 13 Avr - 0:47

Entre la négation de l'islamophobie et l'exaltation de "l'islamophobie révolutionnaire"™, Vals qui défend Chalot pour lui décerner un brevet d'antiracisme, c'est la corde qui soutient le pendu.




Interessant aussi cette classification et révélateur d'un vrai racisme social
Vals a écrit:ils tentent de construire un mur qui pourra diviser la classe ouvrière entre les mécréants et autres athées d'un côté , et les travailleurs de culture musulmane de l'autre
Il n'y aurait donc pas d'athées ni d'agnostiques chez les travailleurs-de-culture-musulmane, et les travailleurs qui ne sont pas de-culture-musulmane ne sauraient être qu'athées ou agnostiques. Misère de l'ouvriérisme…

Quant à la responsabilité de la division de la classe ouvrière entre les de-culture-musulmane et les autres, elle commence déjà avec tous ceux qui nient la réalité de l'islamophobie en appareil idéologique d'état, ceux qui communièrent dans l'idolâtrie aveugle pour fadelamara et du soutien à la commission Gérin-Raoult.

C'est interdit de lire Milena Jesenska à LO ?
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Message  Vals Mer 13 Avr - 1:16

Je ne décerne aucun brevet, je dis ce que je pense des calomniateurs et du pourquoi de leurs calomnies , y compris quand elles attaquent des gens qui n'ont pas mes idées
Je parle aussi de ceux qui tentent (les réacs religieux) de diviser les travailleurs entre mécréants et croyants, entre "communautés", pour le plus grand bien du patronnat et des extrêmes-droites (Le Penistes et islamistes).......
Et bien évidemment, tous les travailleurs , quelques soient leurs origines, leurs nationalités, leurs cultures plus ou moins imprégnées de religion ou de croyances, ont les mêmes intérêts de classe et un même ennemi , la bourgeoisie (qu'elle soit athée, chretienne, juive ou musulmane......)...

Et il est évident (et heureux ) qu'il y a un grand nombre de travailleurs de culture musulmane qui sont non pratiquants, non croyants , athées....ou qui se foutent des bondieuseries.....
Et qui en ont ras le bol qu'on les mettent dans le même sac que les islamistes et autres communautaristes alors qu'ils sont simplement des prolétaires qui défendent leur peau dans cette société d'exploitation....
Tant pis pour toi Oudiste s'ils sont nombreux à faire un bras d'honneur à Allah, aux exploiteurs et à l'identité nationale....
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Message  Oudiste Mer 13 Avr - 2:15

Vals a écrit:Je ne décerne aucun brevet, je dis ce que je pense des calomniateurs et du pourquoi de leurs calomnies , y compris quand elles attaquent des gens qui n'ont pas mes idées .
Tu parles, s'il y en bien un qui a décroché haut la main la palme de la calomnie c'est bien Chalot, et cela a été amplement démontré à mainte reprises. Or non seulement on ne t'a jamais vu le lui reprocher un seul instant ces calomnies mais tu n'as eu de cesse de l'excuser et de jouer les campistes à deux balles en fanfaronnant sur un péril islamiste fantasmatique. Quant à dire que tu "ne partages pas ses idées", cela tient de la pensée magique. Pas une seule fois on ne t'as vu le contredire. Bien au contraire, tu n'as eu de cesse de défendre l'indéfendable. Tu l'as soutenu dans l'affaire de l'infiltration de ses groupuscules par des militants NR, tu l'as soutenu dans l'islamophobie, tu l'as soutenu dans sa défense de torchon laïque et derrière tes généralités creuses tu te fais le prosélyte permanent de la division de la classe ouvrière, ne cessant de surenchérir sur la haine islamophobe, en totale collaboration avec la diversion bourgeoise. A tel point que tu en viens à opposer les "mécréants" et les "de-culture-musulmane". Belle analyse matérialiste. Ce qui explique aussi pourquoi les ouvriéristes sont tellement à côté de la plaque, tant dans les quartiers populaires que dans les révoltes dans les pays arabes.
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Message  Toussaint Mer 13 Avr - 3:44

ceux qui tentent (les réacs religieux) de diviser les travailleurs entre mécréants et croyants, entre "communautés"

tous les travailleurs , quelques soient leurs origines, leurs nationalités, leurs cultures plus ou moins imprégnées de religion ou de croyances, ont les mêmes intérêts de classe et un même ennemi , la bourgeoisie (qu'elle soit athée, chretienne, juive ou musulmane......)...

Et il est évident (et heureux ) qu'il y a un grand nombre de travailleurs de culture musulmane qui sont non pratiquants, non croyants , athées....ou qui se foutent des bondieuseries.....
Et qui en ont ras le bol qu'on les mettent dans le même sac que les islamistes et autres communautaristes alors qu'ils sont simplement des prolétaires qui défendent leur peau dans cette société d'exploitation....

Se battre contre les "réacs religieux" n'est pas l'apanage des gens de ton genre, vals, et les premiers en ligne contre les salafistes et les réacs religieux, ce sont évidemment les musulmans et musulmanes de gauche et d'extrême gauche, les femmes musulmanes avec ou sans voile qui s'opposent à ces gens. Et qui essaient de leur disputer leurs "ouailles" comme disait une copine voilée du CEPT de Lille, électrice régulière de... LO. Se battre contre les réacs, cela se fait sur des questions fondamentales, l'autonomie, l'égalité des salaires, du travail, de la répartition des tâches domestiques, le langage sexiste, l'image de la femme, le porno, etc... Mais que sais-tu de cela? Tu regardes le voile et la foi, et cela te suffit. Tu discuteras pas. Mais le mec qui passe des heures sur sa console, pas de problème, le mec qui va passer des plombes à parler de fringues et de nanas, pas de problèmes, le mec qui va se torcher et rentrer chez lui bourré mettre les pieds sous la table, s'il cause lutte de classes entre deux verres, pas de problèmes. Mais la nana voilée qui croit en Dieu mais essaie de se battre contre l'oppression sociale, wow, communautarisme, obscurantisme, division de la classe, etc... Désolé, il y a au moins aussi grave que le voile et la foi musulmane, et pas seulement dans le discours clairement politique. La foi est souvent un héritage éducatif et culturel, maius elle existe et personne n'a la légitimité pour dire que des femmes ou des hommes pratiquants ne peuvent être des militants ouvriers ou féministes. On va pas reprendre les débats, mais pour ne citer que le cas de Piaget, le dirigeant des Lip. Certes, il n'était ni à LO ni à la LC. Mais à tout prendre son engagement chrétien militant ne l'a pas empêché de se battre "comme un prolétaire qui défend sa peau dans cette société d'exploitation". Une chose diffère, son christianisme fait partie du paysage ouvrier depuis toujours, pas les musulmanes visibles.

C'est là tout votre problème. Leur visibilité de croyantes et leur prétention à être aussi des lutteuses. Tant qu'elles rasaient les murs, elles ne dérangeaient personne. Lorsqu'elles ont voulu devenir des personnes à part entière, des syndicalistes, des militantes, là, cela a posé un problème insurmontable. Leurs mecs, pas de problèmes, cela ne se voit pas, la foi chez un mec. Chrétiennes, cela passait et passe encore, on est habitué aux croix. Pourtant toute la religion est bien là, dans cette croix. Mais le voile, ah non!! Vous enlevez cela, on discute entre personnes humaines, voire camarades, vous le mettez, vous êtes des communautaristes à la solde des imamas et des salafistes. Ben, pas étonnant que vous ne soyez en France pas en état de défendre les musulmans dans leurs droits.
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Message  Vals Mer 13 Avr - 17:47

[quote="Oudiste A tel point que tu en viens à opposer les "mécréants" et les "de-culture-musulmane". Belle analyse matérialiste. Ce qui explique aussi pourquoi les ouvriéristes sont tellement à côté de la plaque, tant dans les quartiers populaires que dans les révoltes dans les pays arabes.[/quote]

Une fois de plus, je ne proteste pas contre la virulence de tes propos à l'égard de mes positions : elle est parfaitement logique compte tenu des camps opposés auxquels nous appartenons....
Ce que je trouve anormal, c'est le mensonge et la falsification dont tu es coutumier .
J'ai écrit ça ;

Je parle aussi de ceux qui tentent (les réacs religieux) de diviser les travailleurs entre mécréants et croyants, entre "communautés", pour le plus grand bien du patronnat et des extrêmes-droites (Le Penistes et islamistes).......


.....et tu te permets de dire et répéter que c'est moi qui oppose "les "mécréants" et les "de-culture-musulmane". alors que je dénonce au contraire ceux qui tentent de le faire pour isoler ceux qu'ils considèrent comme "leurs ouailles", pour les couper des autres travailleurs et de contamination proletarienne....

Pour le reste, tes délires sur mes soutiens à Chalot sont des petites impostures sans intérêt et je ne comprends rien à tes ridicules historiettes "d'infiltration de groupuscules ".
Je maintiens seulement que j'ai horreur des méthodes qui consistent à traiter de" racistes" tous ceux qui ne sont pas béats d'admiration devant Ramadan ou un niqab.....

Pour la caractérisation d'"ouvrieriste", change un peu de disque et montre moi les brillants résultats d'implantation dans les quartiers populaires de ceux dont tu considères qu'ils ne sont pas ouvrieristes ....tu voulais peut-être parler de la réussite de l'opération NPA Vaucluse....ou du recrutement populaire de masse des "indigènes"...

Restons sérieux et honnêtes quitte à être en total désaccord....



Dernière édition par Vals le Mer 13 Avr - 18:12, édité 1 fois
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Message  verié2 Mer 13 Avr - 17:59

Vals
Pour le reste, tes délires sur mes soutiens à Chalot sont des petites impostures sans intérêt et je ne comprends rien à tes ridicules historiettes "d'infiltration de groupuscules ".
Je maintiens seulement que j'ai horreur des méthodes qui consistent à traiter de" racistes" tous ceux qui ne sont pas béats d'admiration devant Ramadan ou un niqab.....
Chalot a tout de même bénéficié d'une grande indulgence de la part d'un certain nombre de camarades se revendiquant de LO. Et il bénéficie toujours de cette complaisance, qui ne se limite pas à celle de "marginaux" de LO, puisqu'il est toujours toléré sur le FALO alors que j'en ai été viré sans ménagement au cours de la discussion sur l'islamophobie, sans même avoir la possibilité de présenter ma défense. Alors il faudrait que tu m'expliques sincèrement en quoi je suis davantage un "ennemi" de LO qu'un personnage qui a collaboré pendant des années à un site comme RL et prend encore sa défense hypocritement aujourd'hui !

Tous ceux qui critiquent Ramadan, et même tous ceux qui sont opposés au port de symboles religieux islamiques, ne sont certes pas des racistes. Mais tu dois comprendre que, face à une attaque d'envergure, d'ailleurs dénoncée par LO, contre les "Musulmans" et les gens censés être plus ou moins Musulmans ou d'origine, il faut faire preuve de beaucoup de méfiance face à tous ceux qui présentent comme une priorité la lutte contre "l'invasion islamiste".

Pour ma part, je pensais que le dernier article de LO, qui dénonce clairement l'instrumentalisation des attaques contre le voile, les mosquées, la viande hallal etc, réglait le problème et que tu te rallierais à la position - raisonnable bien que tardive - de l'organisation dont tu te réclames. Cet article tranche clairement avec ceux qui soutenaient ces attaques, en particulier l'opération Gérin-Raoult (comme tu le sais, puisque nous en avons discuté très, très longuement.) Je constate avec tristesse qu'il n'en est rien et que tu restes sur tes fixations islamophobes. Même si je ne te soupçonne pas le moins du monde de racisme, je pense que cette obstination fait en effet le jeu des racistes.

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Message  Vals Mer 13 Avr - 18:20

Pour ma part, je pensais que le dernier article de LO, qui dénonce clairement l'instrumentalisation des attaques contre le voile, les mosquées, la viande hallal etc, réglait le problème et que tu te rallierais à la position - raisonnable bien que tardive - de l'organisation dont tu te réclames. Cet article tranche clairement avec ceux qui soutenaient ces attaques, en particulier l'opération Gérin-Raoult (comme tu le sais, puisque nous en avons discuté très, très longuement.) Je constate avec tristesse qu'il n'en est rien et que tu restes sur tes fixations islamophobes. Même si je ne te soupçonne pas le moins du monde de racisme, je pense que cette obstination fait en effet le jeu des racistes..
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Je n'ai à me rallier à rien du tout puique je suis parfaitement d'accord avec le fond et la forme de l'article que tu cites et que je le signerais sans problème....
Mais tu confonds l'indispensable dénonciation de la campagne raciste , xénophobe et d'instrumentalisation de l'islam ....avec un débat plus large ici entre militants....

Militer contre le racisme et la xénophobie n'oblige nullement à changer de position sur ce que l'obscurantisme religieux représente comme poison pour les femmes et pour les travailleurs....?
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Message  verié2 Mer 13 Avr - 18:33

Vals
Militer contre le racisme et la xénophobie n'oblige nullement à changer de position sur ce que l'obscurantisme religieux représente comme poison pour les femmes et pour les travailleurs....?

Nous serons tous, j'imagine, d'accord là-dessus. Le problème est de savoir choisir ses axes et ses priorités dans une conjoncture donnée, pas seulement de lancer des affirmations de principes généraux. Or, la conjoncture actuelle est marquée par une offensive xénophobe majeure, dont l'islamophobie est un axe essentiel. Nous sommes obligés de déterminer notre politique par rapport à cette situation - ce qui n'implique pas d'encenser les religieux, mais de faire attention à ne pas mêler nos voix avec celles des gens qui, sous couvert de laicité et de féminisme, cherchent à dresser une partie de la population contre une autre.

Pour reprendre l'exemple dix fois cité, dans les années trente, sans encenser les rabbins, leurs coutumes, leurs tenues et leurs rites, on aurait fait très attention de ne pas mêler nos voix à celles des fascistes et notre axe aurait été de taper sur les antisémites, pas de dénoncer les superstitions juives, les foulards des femmes juives etc. On aurait probablement même mis en sourdine cette dénonciation, sans pour autant renoncer à défendre les droits des femmes juives...

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Message  nico37 Jeu 14 Avr - 19:47

Les militants CGT face au FN et à eux-mêmes in Le Monde libertaire n°1631 (14-20 avril 2011)

Y a-t-il le feu au lac ? Fabien Engelmann (CGT) et Daniel Durand-Decaudin (CFDT) en Moselle, Annie Lemaheu (FO) dans le Nord, et Franck Pech (Sud) en Haute-Garonne, à ce jour, ils ne sont que quatre militants syndicalistes, sur des dizaines de milliers, à avoir bravé les foudres de leurs confédérations en se portant candidats pour le Front national aux élections cantonales.

Quatre de trop, quatre qui font tache et qui ont bénéficié d’une publicité médiatique à faire rêver une présidente du FN. Laquelle n’a pas loupé l’occasion de monter les enchères en annonçant la tenue d’une conférence de presse devant le siège de la CGT, à l’occasion de la convocation de Fabien Engelmann par sa fédération, ultime étape avant son exclusion quasi certaine le 6 avril.

Une provocation délibérée à laquelle la confédération CGT a répondu par un comité d’accueil de quelques centaines de militants. L’occasion d’aller sentir la température parmi eux, du côté de ces cadres du premier syndicat hexagonal, pour la plupart délégués syndicaux ou permanents.

Ce lundi 28 mars après-midi, lendemain d’élections où le brun fut en vedette, le soleil brille et il fait chaud à l’entrée et dans la cour du siège de la CGT à Montreuil ; les drapeaux rouges du syndicat claquent au vent, les militants badgés papotent entre eux et l’ambiance serait presque bon enfant s’il n’y avait de l’électricité dans l’air.

Comité d’accueil devant le siège de la CGT. Une tension qui va se libérer en boulets de canon à l’arrivée du « facho » : « Fabien dégage ! », « Fabien dégage ! », « Dégage ! », « FN hors de la CGT ! », « À bas, à bas le FN ! », avec au final : « Travailleurs français, immigrés, même patron, même combat ! »

Au-delà de cette démonstration de force et de détermination, que pensent des militants syndicaux aguerris de la montée du Front national, la perçoivent-ils parmi les salariés, sont-ils inquiets ?

Chômeur et ouvrier du livre, Nicolas se réfugie dans le déni : « J’y crois pas ! C’est une manipulation des médias, c’est fait pour nous faire peur. » Et de citer, comme pour se rassurer, un sondage récent indiquant que les sympathisants des syndicats ont moins tendance à voter FN que la moyenne nationale.

Bruno, cheminot en bureau d’études à la gare du Nord et délégué CGT, explique que les thèses du FN ont assez peu de prise dans une entreprise comme la SNCF, mais il convient que « dans certaines banlieues, il peut y avoir un sentiment d’exaspération ».

Alain, délégué CGT chez Thalès, dit ne rien ressentir au travail mais autour de lui, « sur les marchés, en distribuant des tracts, en rencontrant des personnes qui disent des choses qui ne se disaient pas avant. Elles s’autorisent des réflexions racistes, elles regrettent qu’il y ait “trop d’étrangers”, elles disent qu’“on est plus chez nous”, du Guéant au quotidien ».

« Ça irait mieux avec le FN ! » Un constat approuvé très personnellement par Lloyd, jeune étudiant en psychologie, militant de la Jeunesse communiste, Guadeloupéen depuis peu en métropole qui parle du racisme au quotidien et se souvient de cette vieille dame à qui il demandait son chemin et qui s’est mise à crier au voleur !

Christine, « quasi permanente » à l’union locale CGT du xxe arrondissement à Paris, ne « voit, elle aussi, rien dans son travail » mais reconnaît une progression des idées du FN parmi les salariés en général, « puisqu’il essaye de faire croire qu’il a un programme social ». Un phénomène « anecdotique parmi les syndiqués mais très certainement palpable parmi les salariés », confirment Antoine, libraire à Paris, et Monique, déléguée syndicale à France Télécom.

Alors, un fantasme créé et alimenté par les médias, cette « pénétration des idées du FN parmi les salariés » ? Manifestement, cela dépend d’où l’on est dans le salariat.

Ainsi, Arnaud, délégué syndical central CGT de Manpower, n’y va pas par quatre chemins : « En toute franchise, oui, on ne peut pas le nier, on le sent, on le voit dans les discussions, “Ça iraitmieux avec le FN !”, ça se dit, ça y va. Par exemple, on a des combats très forts pour les sans-papiers et beaucoup de salariés considèrent que le combat n’est pas là, le truc c’est de préserver “nos emplois”, c’est le “communautarisme”, les gens reprennent les thèses de Le Pen sans réfléchir ! »

« Ces idées-là, elles sont de plus en plus dans la classe ouvrière et ça, c’est mortel pour nous », s’alarme Philippe, mécanicien, délégué CGT à Citroën Aulnay. Josiane, déléguée syndicale CGT à DHL, redoute les « procédés des militants du FN qui infiltrent les syndicats et ne se déclarent qu’ensuite ».

« Y a une course de vitesse entre l’extrême gauche d’un côté et la montée du FN de l’autre », théorise Gérard, du Syndicat national des chercheurs scientifiques, membre du bureau national de la FSU. Michel, au bureau confédéral de la CGT, ne cache pas que son organisation est « énormément inquiète », mais il se rassure en constatant « qu’il y a un phénomène de barrage au FN pour une majorité d’électeurs ».

Si les thèses de l’extrême droite progressent de façon angoissante parmi les salariés, les causes de ce glissement progressif sonnent comme des évidences pour les militants CGT.

Les causes sociales

« C’est dû au problème des conditions de vie en France qui se dégradent considérablement, c’est la première des choses. » (Philippe) ; « Les gens en ont raz le bol de ce qui se passe dans la société au niveau social, c’est une régression totale. » (Monique) ; « Il y a un rapport de proportionnalité immédiat entre le chômage et le taux engrangé par l’extrême droite » (Antoine) ; « La porte du problème, c’est le travail, alors on rejette la pierre sur l’étranger qui vient soi-disant prendre le travail. » (Josiane) ; « On n’a pas de boulot, on sait pas l’avenir. » (Arnaud).

Curieusement, de la part de militants syndicaux qui y sont quotidiennement confrontés, le mot « précarité » manque à l’appel. Un signe inconscient de désarroi et d’impuissance devant la gangrène qui ronge les bases sociales du syndicalisme ?

Les causes politiques

Si la politique d’extrême droite de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement comme de la droite en général est unanimement fustigée, la gauche, et précisément le Parti socialiste, accusé de toujours décevoir, ne sont pas épargnés. « Le problème, il est là, scande Philippe, il y a une dégradation politique en France depuis les années quatre-vingt, les gens votaient à gauche pour un programme bien particulier et ceux qui étaient au pouvoir n’ont pas appliqué ce programme-là. »
Alors, déplore Bruno, « c’est clair que les gens se disent : “On a essayé le PS, on a essayé l’UMP et c’est un peu la même chose, alors pourquoi pas le FN” ; les gens qui sont au chômage depuis des années, ils n’ont plus rien à perdre ! » « Les partis politiques de droite ou de gauche sont mis dans le même sac, tout le monde nous parle de l’affaire Bettencourt, les cigares… », conclut Patrick, récent retraité, auparavant délégué CGT au CIC.

Les causes médiatiques

Ainsi résumées par Arnaud : « On a tellement d’attaques médiatiques ; t’allumes la télé et t’entends parler que de ça (Marine Le Pen, le FN…), on en parle tout le temps, ça ancre en fait les gens dedans et ils finissent par y croire alors qu’il y a danger derrière ! »

Au final, se dessine le tableau peu réjouissant de salariés de plus en plus sensibles aux sirènes de l’extrême droite. Comment sortir de cette spirale perverse ? Comment redonner espoir au salariat ?

Les solutions ? Les cégétistes connaissent leurs classiques : dénoncer « l’imposture sociale » du FN et en même temps lutter pour l’unité et la solidarité entre tous les travailleurs, mener le combat sur les salaires, l’emploi…

Et quand on évoque la « défaite » récente sur les retraites, le sang des militants ne fait qu’un tour : exprimant le point de vue de ses camarades, Christine s’indigne, car si ce fut effectivement « une défaite parce que la réforme est passée, au niveau de l’opinion c’est pas une défaite quand on réussit à mettre quelques millions de salariés dans la rue ! » « Il faut voir les choses en positif ! », insiste Michel, membre du bureau confédéral.

Enfin, comme le résume Bruno : « Il faudrait qu’il y ait une vraie gauche, claire et nette, qui ne ménage pas la chèvre et le chou, une force suffisamment radicale qui fasse un vrai programme de gauche et non pas une version humaniste du programme de l’UMP. Une force qui dise que ce système-là on n’en veut pas, une force qui s’oppose au libéralisme, voire même au capitalisme. »

Fabien Engelmann, le militant CGT candidat du FN. Le bruit médiatique autour de quelques cas isolés de syndicalistes s’affichant au FN ne doit pas faire illusion. Il n’y a pas pour l’heure vraiment péril en la demeure. De même que l’UMP et le PS monopolisent le devant de la scène grâce à un système électoral sur mesure, les confédérations syndicales sont protégées par une loi sur la représentativité (actualisée le 20 août 2008) qui écarte les intrus.

Et si, le 20 mars, 24 % des ouvriers ont voté pour les candidats d’extrême droite (32 % pour le PS), seuls 9 % des salariés s’estimant proches d’un syndicat ont voté pour le FN au premier tour des cantonales, selon Harris Interactive pour Liaisons sociales. Un taux variant de 15 % pour les proches de FO à 8 % pour la CFDT et la CGC, 6 % pour la CGT, et 3 % pour Sud Solidaires.

Patrick Buisson, un fasciste conseiller de Nicolas Sarkozy. De quoi rabaisser le caquet d’un FN qui claironne avec tambours et trompettes sa volonté de créer des organisations syndicales catégorielles défendant la préférence nationale. Sans doute y a-t-il plus à craindre de l’annonce par le parti d’extrême droite, le 10 mars, de la création d’un Cercle national de défense des travailleurs syndiqués (CNDTS) destiné à pratiquer l’entrisme dans les syndicats.

Le danger principal, à court terme tout au moins, est plutôt, comme l’expriment les militants cégétistes dans cet article, qu’un nombre toujours plus grand de salariés, chaque jour un peu plus en souffrance, désespérés et déboussolés, reprennent à leur compte des idées xénophobes qui creusent leur tombeau social.

Des dirigeants sur la défensive. La déclaration commune de la CGT, la CFDT, la FSU, Solidaires et l’Unsa, le 17 mars, visant à mettre en garde les salariés contre les tentatives d’intrusion du FN, est bien, si l’on peut dire le « minimum syndical ». En face, il y a un parti qui, dans la plus pure tradition fasciste, est capable de tenir un discours de gauche, voire d’extrême gauche.

Telle Marine Le Pen qui fustigeait récemment des organisations syndicales « spécialisées dans la trahison des intérêts des travailleurs français. Courroies de transmission de l’idéologie ultralibérale et de la folie européiste, celles-ci cautionnent l’abandon des travailleurs français en les livrant à la concurrence des pays à bas coût de main-d’œuvre. Le jeu de dupes des syndicats a assez duré ».

Où sont les idées ? En vérité, ce que l’influence grandissante du FN révèle c’est la misère idéologique du syndicalisme français. « Partenaires sociaux » d’une concertation bidon dont les salariés paient le prix fort depuis trente ans, emprisonnées dans un système représentatif aussi injuste que soporifique, les confédérations syndicales se réveillent soudain en sursaut parce que le diable tambourine à leurs portes.

Sans nerfs, elles paient, en adhérents et en influence, avec en plus maintenant le péril fasciste, leur soumission historique aux partis politiques, hier le Parti communiste dont la CGT fut la courroie de transmission, aujourd’hui le Parti socialiste dont l’actuelle figure emblématique est le patron du FMI. De la tutelle intellectuelle de feu les staliniens à la remorque d’un ectoplasme soumis aux marchés financiers, on n’apprend pas à penser par soi-même.

Manifestation du 1er mai pour la réduction du temps de travail. Significativement, la réduction du temps de travail a disparu des discours syndicaux. L’objectif qui mobilisait le syndicalisme révolutionnaire, incarné en France par la CGT du début du vingtième siècle, dans sa volonté farouche de soustraire les salariés à la narcose et à la détresse du travail dénoncées en son temps par Pierre Naville, a purement et simplement disparu.

Il s’agissait alors de se battre pour que les travailleurs aient toujours plus de temps libre afin d’être en mesure de construire leur autonomie, condition d’un nouvel imaginaire social, prélude à l’abolition du salariat et à la révolution sociale.

Jean-Pierre Anselme

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L'"affaire Engelmann" - les syndicalistes et l'extrême-droite - Page 16 Empty Syndicalisme et extrême droite

Message  Invité Sam 16 Avr - 18:40

Syndicalisme et extrême droite

par Alexander Neumann


(Extrait de l'article " Peur, personnalité autoritaire, politiques sécuritaires " publié dans le hors-série de la Revue internationale de Théorie critique Variations (hiver 2009-2010 ; pp. 13-24) : " Conscience de casse ", en téléchargement libre sur cette page.)

À ceux qui objecteraient que la recherche de 1951 [T.W. Adorno, Etudes sur la personnalité autoritaire] serait dépassée par l’évolution historique, nous répondons que l’enquête allemande “ Syndicalisme et extrême droite ”, publiée en 2007, arrive à des conclusions très similaires, y compris en ce qui concerne le rôle positif de la formation syndicale [13].

Les résultats du projet de recherche dont nous allons parler maintenant, et qui confirme les résultats des études sur la personnalité autoritaire, se base sur un échantillon de 4008 salariés allemands, complété par des entretiens qualitatifs de groupe, associant 58 syndicalistes. L’échantillon représentatif du questionnaire, réalisé en 2003-04, était composé de quatre parties égales : un millier de personnes syndiquées pour l’Allemagne occidentale et autant pour l’Allemagne orientale, ainsi qu’un millier de personnes dans chaque partie du pays pour saisir les attitudes des salariés non syndiqués. L’équipe de recherche a compté cinq membres principaux, sous la responsabilité de Bodo Zeuner ; elle a rendu un rapport de recherche de 600 pages.

Le rapport de recherche permet d’actualiser les enseignements sociologiques de l’enquête de 1951. Les dispositions autoritaires varient à peine si on compare les moyennes globales des grandes catégories observées. Ainsi, la moyenne totale des syndiqués qui sont favorables aux idées autoritaires n’est pas moins élevée que la moyenne des salariés non-syndiqués (19% contre 20%). De même, la partie qualitative de l’enquête montre que ce n’est pas le niveau de revenu et d’éducation des salariés qui détermine en premier lieu leur adhésion aux idées autoritaires, mais leur mode de socialisation et leur caractère. S’il est vrai que le groupe le plus faiblement qualifié (simples ouvriers, etc.) est presque deux fois plus souvent tenté par des idées autoritaires que la moyenne, cela correspond exactement à la faiblesse des attitudes envers la participation démocratique parmi ce groupe, deux fois moins développé que la moyenne. De même, le refus du “ système ”, compris comme une totalité extérieure, est deux fois plus élevé dans ce groupe que chez la moyenne de l’ensemble des personnes interrogées.

En d’autres termes, le caractère social des acteurs (syndicalistes ou non) joue un rôle extrêmement important dans la fréquence de leur réaction, qui ne doit pas être réduite à leur condition sociale objective.

Le résultat le plus spectaculaire de la recherche est le constat que dans la catégorie moyenne des salariés, en termes de revenu et de qualification, les syndiqués sont beaucoup plus réceptifs aux idées autoritaires que la moyenne : 19% des syndiqués contre 13% des non-syndiqués.

En effet, le sens commun voudrait que les adhérents syndicaux suivent davantage le discours antifasciste et non-autoritaire de leurs organisations que les simples salariés. Cette découverte est d’autant plus significative que 43% des permanents syndicaux appartiennent à cette catégorie intermédiaire, qui est une fois et demi plus autoritaire que la moyenne. En d’autres termes, le noyau dur des organisations syndicales apparaît comporte un groupe plus autoritaire que les salariés qu’il défend. Précisions que le taux de syndicalisation est de 25% en Allemagne contre 8% en France.

Si l’on ne prenait en considération que les conditions sociales objectives de ce groupe de syndiqués, l’attitude autoritaire significative d’une minorité de 19% pourrait étonner. Il s’agit d’ouvriers professionnels et d’employés qualifiés, dont la situation de travail est le plus souvent stable et relativement protégée. Le niveau de revenu de ce groupe est en effet correct (autour de 2000 Euros net par mois). La menace du déclassement social ne peut en aucun cas expliquer le décalage entre syndiqués et non-syndiqués de ce groupe intermédiaire, puisque le statut professionnel des syndiqués est nettement mieux défendu que celui des non-syndiqués, y compris sur le plan légal (cogestion, protection contre le licenciement).

L’analyse qualitative a révélé les raisons principales de la tendance autoritaire plutôt forte parmi ce groupe de syndiqués. Les personnes concernées se sont longtemps vues comme les acteurs (permanents, élus du personnel) et comme les premiers bénéficiaires d’une politique syndicale basée sur la redistribution des fruits de la croissance. Face à la généralisation des rapports de concurrence, qui s’exprime notamment dans l’abolition de dispositifs favorables, autrefois consenti par les grandes entreprises, ils vivent directement et douloureusement la démontage progressif du pouvoir des syndicats, depuis la fin des années 80, qui va de pair avec une érosion des collectifs de travail. Ce processus implique une double menace qui pèse sur leur statut social encore assez établi et sur leur rôle social en tant que syndicalistes. D’ou une “ angoisse existentielle ”, terme fréquemment évoqué dans les entretiens, face aux basculements en cours. Le rapport constate : “ Ces pertes et échecs s’expriment par le fait qu’une partie du groupe intermédiaire bien organisé cherche à obtenir sa protection par une politique nationaliste et ethnocentrique. La plus grande vulnérabilité des syndicats aux thèmes de l’extrême-droite semble être liée à la plus grande fragilité des adhérents de son groupe central qui provient d’un processus entamé il y a 15 ou 20 ans.

L’abandon d’une orientation de participation démocratique chez une partie de ces syndicalistes, qui n’arrivent pas à faire face aux effets concurrentiels de la mondialisation et à l’affaiblissement de l’action collective, nourrit ainsi un repli autoritaire qui se mélange avec une critique violente, mais impuissante du “ système ”, comme le questionnaire le montre.

L’enquête insiste également, tout comme le faisaient les études sur la personnalité autoritaire, sur les différences régionales et culturelles des réactions des différents groupes observés.

L’adhésion aux opinions autoritaires est presque 10% plus élevée en Allemagne de l’Est, comparée à la partie Ouest du pays (27% contre 18%). Manifestement, le discours anti-fasciste officiel du régime socialiste est-allemand, disparu en 1990, semble avoir laissé moins de traces que la socialisation autoritaire qu’il a organisé, à travers le parti unique et les organisations de masse de l’Etat [14].

La conclusion globale de l’enquête de Zeuner confirme en tous points l’approche des “ études sur la personnalité autoritaire ”, à savoir : “ La réceptivité des personnes interrogées aux thèmes de l’extrême-droite ne dépend pas prioritairement de leur statut social, mais surtout de la manière dont ces personnes arrivent à affronter, de manière subjective, les problèmes sociaux qui se présentent à eux. Les résultats de notre enquête décrivent une polarisation entre deux modes d’action distincts : d’un côté, l’engagement démocratique, durable et autonome (en l’occurrence au sein des syndicats), et de l’autre, la délégation des enjeux existentiels à des instances autoritaires qui promettent le pouvoir et la puissance, la sécurité et l’ordre.” [15]

Cette conceptualisation répond sommairement à la typologie proposée par les études sur la personnalité autoritaire que nous allons approfondir par la suite.

Ces résultats contemporains peuvent être complétés par une étude de Rickert, qui insiste sur la différence de réaction d’un groupe individus face aux menaces qui pèsent sur leur statut social. Confrontés au même problème social, en l’occurrence l’accroissement des inégalités de rémunération, les individus qui se distinguent par un caractère social autoritaire adhèrent six fois plus aux réponses répressives, comparés aux individus “non-autoritaires”. Encore une fois, l’enquête empirique montre que la condition sociale objective ne saurait expliquer, à elle seule, le comportement des individus en groupes dont il est question. Rickert constate que les personnes qui répondent le plus au profil de la personnalité autoritaire affirment six fois plus souvent que les autres d’être favorable à la restriction des allocations sociales des plus démunis. Le même groupe déclare huit fois plus souvent que les autres que la sécurité sociale ne doit plus prendre en charge les frais d’un avortement [16]. Cette description quantitative ne dit pas beaucoup sur les motivations particulières des acteurs concernés, c’est-à-dire leur façon d’interpréter subjectivement les moments de crise auxquels ils sont confrontés (perte d’influence chez les syndicalistes, perte de revenu, etc.).

C’est pourquoi nous voudrions approfondir la compréhension de la structuration des différents types de caractères, en recourant aux concepts fondateurs de la Théorie critique...


NOTES

[13] Zeuner, Gewerkschaften und Rechtsextremismus, VSA, Hambourg, 2007.]op.cit.

[14] Voir Schiel, Das Gesellschaftsssystem der DDR als Ursache rechtsextremistischer Gewalt in Ostdeutschland, Grin Verlag, Berlin, 2004.

[15] Fichter/Stöss/Zeuner, “ Ausgewählte Ergebnisse des Forschungsprojekts Gewerkschaften und Rechtsextremismus ”, Hans-Böckler Stftung, Düsseldorf, 2005, p. 8.

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Message  nico37 Dim 17 Avr - 13:46

Syndicalisme et extrême droite par Alexander Neumann

(Extrait de l'article " Peur, personnalité autoritaire, politiques sécuritaires " publié dans le hors-série de la Revue internationale de Théorie critique Variations (hiver 2009-2010 ; pp. 13-24) : " Conscience de casse ", en téléchargement libre sur cette page.)

À ceux qui objecteraient que la recherche de 1951 [T.W. Adorno, Etudes sur la personnalité autoritaire] serait dépassée par l’évolution historique, nous répondons que l’enquête allemande “ Syndicalisme et extrême droite ”, publiée en 2007, arrive à des conclusions très similaires, y compris en ce qui concerne le rôle positif de la formation syndicale [13].

Les résultats du projet de recherche dont nous allons parler maintenant, et qui confirme les résultats des études sur la personnalité autoritaire, se base sur un échantillon de 4008 salariés allemands, complété par des entretiens qualitatifs de groupe, associant 58 syndicalistes. L’échantillon représentatif du questionnaire, réalisé en 2003-04, était composé de quatre parties égales : un millier de personnes syndiquées pour l’Allemagne occidentale et autant pour l’Allemagne orientale, ainsi qu’un millier de personnes dans chaque partie du pays pour saisir les attitudes des salariés non syndiqués. L’équipe de recherche a compté cinq membres principaux, sous la responsabilité de Bodo Zeuner ; elle a rendu un rapport de recherche de 600 pages.

Le rapport de recherche permet d’actualiser les enseignements sociologiques de l’enquête de 1951. Les dispositions autoritaires varient à peine si on compare les moyennes globales des grandes catégories observées. Ainsi, la moyenne totale des syndiqués qui sont favorables aux idées autoritaires n’est pas moins élevée que la moyenne des salariés non-syndiqués (19% contre 20%). De même, la partie qualitative de l’enquête montre que ce n’est pas le niveau de revenu et d’éducation des salariés qui détermine en premier lieu leur adhésion aux idées autoritaires, mais leur mode de socialisation et leur caractère. S’il est vrai que le groupe le plus faiblement qualifié (simples ouvriers, etc.) est presque deux fois plus souvent tenté par des idées autoritaires que la moyenne, cela correspond exactement à la faiblesse des attitudes envers la participation démocratique parmi ce groupe, deux fois moins développé que la moyenne. De même, le refus du “ système ”, compris comme une totalité extérieure, est deux fois plus élevé dans ce groupe que chez la moyenne de l’ensemble des personnes interrogées.

En d’autres termes, le caractère social des acteurs (syndicalistes ou non) joue un rôle extrêmement important dans la fréquence de leur réaction, qui ne doit pas être réduite à leur condition sociale objective.

Le résultat le plus spectaculaire de la recherche est le constat que dans la catégorie moyenne des salariés, en termes de revenu et de qualification, les syndiqués sont beaucoup plus réceptifs aux idées autoritaires que la moyenne : 19% des syndiqués contre 13% des non-syndiqués.

En effet, le sens commun voudrait que les adhérents syndicaux suivent davantage le discours antifasciste et non-autoritaire de leurs organisations que les simples salariés. Cette découverte est d’autant plus significative que 43% des permanents syndicaux appartiennent à cette catégorie intermédiaire, qui est une fois et demi plus autoritaire que la moyenne. En d’autres termes, le noyau dur des organisations syndicales apparaît comporte un groupe plus autoritaire que les salariés qu’il défend. Précisions que le taux de syndicalisation est de 25% en Allemagne contre 8% en France.

Si l’on ne prenait en considération que les conditions sociales objectives de ce groupe de syndiqués, l’attitude autoritaire significative d’une minorité de 19% pourrait étonner. Il s’agit d’ouvriers professionnels et d’employés qualifiés, dont la situation de travail est le plus souvent stable et relativement protégée. Le niveau de revenu de ce groupe est en effet correct (autour de 2000 Euros net par mois). La menace du déclassement social ne peut en aucun cas expliquer le décalage entre syndiqués et non-syndiqués de ce groupe intermédiaire, puisque le statut professionnel des syndiqués est nettement mieux défendu que celui des non-syndiqués, y compris sur le plan légal (cogestion, protection contre le licenciement).

L’analyse qualitative a révélé les raisons principales de la tendance autoritaire plutôt forte parmi ce groupe de syndiqués. Les personnes concernées se sont longtemps vues comme les acteurs (permanents, élus du personnel) et comme les premiers bénéficiaires d’une politique syndicale basée sur la redistribution des fruits de la croissance. Face à la généralisation des rapports de concurrence, qui s’exprime notamment dans l’abolition de dispositifs favorables, autrefois consenti par les grandes entreprises, ils vivent directement et douloureusement la démontage progressif du pouvoir des syndicats, depuis la fin des années 80, qui va de pair avec une érosion des collectifs de travail. Ce processus implique une double menace qui pèse sur leur statut social encore assez établi et sur leur rôle social en tant que syndicalistes. D’ou une “ angoisse existentielle ”, terme fréquemment évoqué dans les entretiens, face aux basculements en cours. Le rapport constate : “ Ces pertes et échecs s’expriment par le fait qu’une partie du groupe intermédiaire bien organisé cherche à obtenir sa protection par une politique nationaliste et ethnocentrique. La plus grande vulnérabilité des syndicats aux thèmes de l’extrême-droite semble être liée à la plus grande fragilité des adhérents de son groupe central qui provient d’un processus entamé il y a 15 ou 20 ans. ”

L’abandon d’une orientation de participation démocratique chez une partie de ces syndicalistes, qui n’arrivent pas à faire face aux effets concurrentiels de la mondialisation et à l’affaiblissement de l’action collective, nourrit ainsi un repli autoritaire qui se mélange avec une critique violente, mais impuissante du “ système ”, comme le questionnaire le montre.

L’enquête insiste également, tout comme le faisaient les études sur la personnalité autoritaire, sur les différences régionales et culturelles des réactions des différents groupes observés.

L’adhésion aux opinions autoritaires est presque 10% plus élevée en Allemagne de l’Est, comparée à la partie Ouest du pays (27% contre 18%). Manifestement, le discours anti-fasciste officiel du régime socialiste est-allemand, disparu en 1990, semble avoir laissé moins de traces que la socialisation autoritaire qu’il a organisé, à travers le parti unique et les organisations de masse de l’Etat [14].

La conclusion globale de l’enquête de Zeuner confirme en tous points l’approche des “ études sur la personnalité autoritaire ”, à savoir : “ La réceptivité des personnes interrogées aux thèmes de l’extrême-droite ne dépend pas prioritairement de leur statut social, mais surtout de la manière dont ces personnes arrivent à affronter, de manière subjective, les problèmes sociaux qui se présentent à eux. Les résultats de notre enquête décrivent une polarisation entre deux modes d’action distincts : d’un côté, l’engagement démocratique, durable et autonome (en l’occurrence au sein des syndicats), et de l’autre, la délégation des enjeux existentiels à des instances autoritaires qui promettent le pouvoir et la puissance, la sécurité et l’ordre.” [15]

Cette conceptualisation répond sommairement à la typologie proposée par les études sur la personnalité autoritaire que nous allons approfondir par la suite.

Ces résultats contemporains peuvent être complétés par une étude de Rickert, qui insiste sur la différence de réaction d’un groupe individus face aux menaces qui pèsent sur leur statut social. Confrontés au même problème social, en l’occurrence l’accroissement des inégalités de rémunération, les individus qui se distinguent par un caractère social autoritaire adhèrent six fois plus aux réponses répressives, comparés aux individus “non-autoritaires”. Encore une fois, l’enquête empirique montre que la condition sociale objective ne saurait expliquer, à elle seule, le comportement des individus en groupes dont il est question. Rickert constate que les personnes qui répondent le plus au profil de la personnalité autoritaire affirment six fois plus souvent que les autres d’être favorable à la restriction des allocations sociales des plus démunis. Le même groupe déclare huit fois plus souvent que les autres que la sécurité sociale ne doit plus prendre en charge les frais d’un avortement [16]. Cette description quantitative ne dit pas beaucoup sur les motivations particulières des acteurs concernés, c’est-à-dire leur façon d’interpréter subjectivement les moments de crise auxquels ils sont confrontés (perte d’influence chez les syndicalistes, perte de revenu, etc.).

C’est pourquoi nous voudrions approfondir la compréhension de la structuration des différents types de caractères, en recourant aux concepts fondateurs de la Théorie critique...


NOTES

[13] Zeuner, Gewerkschaften und Rechtsextremismus, VSA, Hambourg, 2007.]op.cit.

[14] Voir Schiel, Das Gesellschaftsssystem der DDR als Ursache rechtsextremistischer Gewalt in Ostdeutschland, Grin Verlag, Berlin, 2004.

[15] Fichter/Stöss/Zeuner, “ Ausgewählte Ergebnisse des Forschungsprojekts Gewerkschaften und Rechtsextremismus ”, Hans-Böckler Stftung, Düsseldorf, 2005, p. 8.

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Message  Léon75 Dim 24 Avr - 13:13

Marine le Pen le plébiscite ouvrier

http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/2012-le-match-pour-l-electorat-populaire-303523/?from=cover

Léon75

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Message  sleepy Dim 24 Avr - 17:16

Léon75 a écrit:Marine le Pen le plébiscite ouvrier

http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/2012-le-match-pour-l-electorat-populaire-303523/?from=cover
Lors des discussions avec les collègues sur l'élection présidentielle , c'est l'abstention qui arrive largement en tête.

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Message  Invité Dim 24 Avr - 17:37

sleepy a écrit:
Léon75 a écrit:Marine le Pen le plébiscite ouvrier

http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/2012-le-match-pour-l-electorat-populaire-303523/?from=cover
Lors des discussions avec les collègues sur l'élection présidentielle , c'est l'abstention qui arrive largement en tête.
Sans vouloir jouer les devins, il me semble aussi que le futur "vainqueur" des présidentielles sera l'abstention. Une abstention de masse dans la classe ouvrière ...

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Message  Roseau Dim 24 Avr - 17:53

Exact, selon les sondages concordants, le vote populaire sera capté essentiellement par l'abstention et le FN, l'un comme l'autre forme d'expression du dégoût du système.D'où l'importance d'une campagne d'agitation pour le socialisme, le pouvoir des travailleurs.
D'où la nécessité pour le NPA d'arrêter de perdre du temps avec les réformistes. Le fait qu'Olivier soit donné à 9 % dans toutes les configurations impose sa candidature à tous, y compris les plus endormis, la direction du NPA.
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Message  yannalan Dim 24 Avr - 18:30

L'abstention par simple lassitude n' a jamais été une solution. Et personne n'a la force d'un véritable boycott genre Nouvelle Calédonie dans les années 80.
Alors autant aller aux élections et clairement.

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Message  Vérosa_2 Dim 24 Avr - 18:47

Alors autant aller aux élections et clairement.
Bah oui, c'est comme la prière, personne n'a jamais pu prouver que ça faisait de mal. Mais sinon ?

Vérosa_2

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L'"affaire Engelmann" - les syndicalistes et l'extrême-droite - Page 16 Empty Re: L'"affaire Engelmann" - les syndicalistes et l'extrême-droite

Message  yannalan Dim 24 Avr - 19:02

Sinon, c'est aussi un signe que tout le monde se fout de tout et n'espère rien ce qui montre simplement que ça va être dur. On n'est pas obligé de présenter des candidats, mais présenter une abstention massive comme une victoire quelconque est juste une escroquerie intellectuelle.

yannalan

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Message  fée clochette Dim 24 Avr - 19:05

yannalan a écrit:mais présenter une abstention massive comme une victoire quelconque est juste une escroquerie intellectuelle.

Je connais des anars qui s'en félicitent
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Message  Vérosa_2 Dim 24 Avr - 19:07

présenter une abstention massive comme une victoire quelconque est juste une escroquerie intellectuelle.
Loin de moi l'idée de présenter l'abstention comme une "victoire". Une "victoire" de qui et de quoi, en fait ?

Vérosa_2

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Message  yannalan Dim 24 Avr - 19:09

Je ne parle pas de toi, mais certains ont l'air de trouver jouissif la perspective d'une abstention massive ou prennent cette abstention pour un bon signe.

yannalan

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Message  Invité Dim 24 Avr - 19:13

yannalan a écrit:Je ne parle pas de toi, mais certains ont l'air de trouver jouissif la perspective d'une abstention massive ou prennent cette abstention pour un bon signe.
Ce n'est pas mon cas, c'est pourquoi j'ai mis entre parenthèses vainqueur. L'abstention traduit le manque de perspective et ça n'est pas à mettre au compte de nos partis respectifs même si chacun d'entre nous avons la conviction que les urnes n'ont aucune chance d'aboutir électoralement à un gouvernement ouvrier !

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