des outils pour résister à l'extrême droite au boulot
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des outils pour résister à l'extrême droite au boulot
Le collectif Vigilance Initiatives Syndicales Antifasciste (VISA) regroupe des militant(e)s de la FSU, de la CGT, de la CFDT et de SOLIDAIRES (adhérent(e)s de sections d'entreprises, élu(e)s de syndicats nationaux ou représentant(e)s de fédérations professionnelles) qui, depuis 1996, recensent, analysent, dénoncent, les incursions de l’extrême droite et plus particulièrement du Front National sur le terrain social.
VISA a pour ambition d’être un outil d’information et de réflexion pour toutes les forces syndicales qui le souhaitent afin de lutter collectivement contre l'implantation et l'audience de l'extrême droite dans le monde du travail.
L’association VISA vient de publier une brochure intitulée : « FN, le pire ennemi des salarié-e-s »
Son but est d’aider les militants syndicaux à expliquer et démonter le discours du FN qui trompe les salarié-e-s au moment où ces derniers, fragilisé-e-s par la crise, le chômage, la précarité... peuvent facilement se faire piéger (19 % des ouvriers et 16 % des chômeurs ont voté FN aux régionales de 2010 !).
Alors qu’il prétend défendre les salarié-e-s, le programme du FN sur les retraites, l’emploi, les salaires, le temps de travail, le droit du travail et les syndicats est purement antisocial et particulièrement régressif.
Cette brochure décrypte le programme du FN sur ces thèmes et livre aux militants syndicaux des arguments pour combattre les idées d’extrême droite sur leur lieu de travail.
- Cette brochure est gratuite. Deux exemplaires peuvent être envoyés sur simple indication de votre adresse postale à assovisabis@gmail.com
(Les frais d'envoi sont pris en charge par une structure syndicale membre de VISA). Pour un envoi plus important, il sera demandé une participation aux frais.
- Elle est aussi 'feuilletable' en ligne.
pour en savoir plus connectez vous sur le site de VISA http://www.visa-isa.org/node/1203
VISA a pour ambition d’être un outil d’information et de réflexion pour toutes les forces syndicales qui le souhaitent afin de lutter collectivement contre l'implantation et l'audience de l'extrême droite dans le monde du travail.
L’association VISA vient de publier une brochure intitulée : « FN, le pire ennemi des salarié-e-s »
Son but est d’aider les militants syndicaux à expliquer et démonter le discours du FN qui trompe les salarié-e-s au moment où ces derniers, fragilisé-e-s par la crise, le chômage, la précarité... peuvent facilement se faire piéger (19 % des ouvriers et 16 % des chômeurs ont voté FN aux régionales de 2010 !).
Alors qu’il prétend défendre les salarié-e-s, le programme du FN sur les retraites, l’emploi, les salaires, le temps de travail, le droit du travail et les syndicats est purement antisocial et particulièrement régressif.
Cette brochure décrypte le programme du FN sur ces thèmes et livre aux militants syndicaux des arguments pour combattre les idées d’extrême droite sur leur lieu de travail.
- Cette brochure est gratuite. Deux exemplaires peuvent être envoyés sur simple indication de votre adresse postale à assovisabis@gmail.com
(Les frais d'envoi sont pris en charge par une structure syndicale membre de VISA). Pour un envoi plus important, il sera demandé une participation aux frais.
- Elle est aussi 'feuilletable' en ligne.
pour en savoir plus connectez vous sur le site de VISA http://www.visa-isa.org/node/1203
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Pétition des syndicalistes antifascistes
Appel de syndicalistes contre la politique xénophobe du gouvernement et les idées du Front national
Il y a actuellement 1461 signatures complétez par la votre ici : http://petition.tuxreseau.net/
Mobilisation et vigilance !
- contre la politique xénophobe et discriminatoire de Sarkozy
- face au Front National toujours à l’affût
Nous, syndicalistes, attachés au progrès social, assistons à une grave régression des droits sociaux et à une avancée de la xénophobie, terreau des idées d’extrême droite. Nous vivons et constatons au quotidien :
• Le développement d’une gestion des salariés par la précarité, dont les premières victimes sont les jeunes et les femmes.
• Le gel des salaires et des traitements, la baisse des retraites, réduisant gravement le pouvoir d'achat d’une grande partie de la population ; des centaines de plans de licenciements condamnant jeunes et salariés âgés au chômage.
• Le traitement d'exception réservé aux salariés dits « sans papiers »
Le candidat président avait promis : « travailler plus pour gagner plus », mais dans les faits ce sont les plus riches qui sont les gagnants et les inégalités ne se sont jamais autant creusées ! Entre 2004 et 2007, les 0,001 % des mieux payés ont gagné 40 % de plus !
Une politique qui favorise la banalisation des idées de l’extrême-droite.
Depuis 2007, le gouvernement Sarkozy-Fillon n’a cessé d’avoir recours aux idées les plus réactionnaires, anti-immigrés et anti-jeunes. Depuis l’épisode du karcher censé nettoyer les banlieues jusqu’au débat nauséabond sur l’identité nationale en passant par l’affaire des « auvergnats » trop nombreux selon le ministre Hortefeux, la liste des clins d’œil appuyés à l’extrême droite est longue. Les actes ont suivi les paroles : fermeture du centre de réfugiés de Sangatte, reconduite musclée de « clandestins » aux frontières, caractère arbitraire des régularisations de sans papiers, criminalisation des soutiens (délit de solidarité) …
Une politique qui s’en prend aux plus démunis et qui vise à diviser.
Aujourd’hui, la politique antisociale du gouvernement se découvre au grand jour, notamment au travers de sa réforme sur les retraites. En outre, avec l’affaire Woerth-Bettencourt, il apparaît pour ce qu’il est : le gouvernement de Neuilly et de l’exclusion ! Pour preuve :
• Démantèlement des camps de gens du voyage et de Roms
• Déchéance de la nationalité pour certains français « d’origine étrangère » condamnés
• Attaque contre le droit d'accés aux soins pour les sans-papiers (Proposition de restriction de l’Aide Médicale d’Etat)
Et demain, jusqu’où iront-ils ?
Bien sûr le FN savoure sa « victoire idéologique » et somme le pouvoir de passer aux actes.
Nous, syndicalistes, nous nous opposons fermement à cette politique de division, de stigmatisation et de répression qui vise d’abord à faire diversion face au mécontentement qui enfle dans le pays. Nous nous y opposons aussi parce qu’à terme, elle ne peut que renforcer le FN.
Un nouvel emballage mais le danger est le même
Le FN veut se donner une image plus présentable avec Marine Le Pen. Mais fût-il relooké en brun marine, ce parti n’en reste pas moins un danger. De plus, des petits groupes l’aiguillonnent par des initiatives médiatiques stigmatisant les musulmans (apéros racistes, listes « anti-minarets ») ou s’en prenant aux homosexuel-le-s et au droit à l’avortement.
Toute cette mouvance d’extrême droite est confortée par les surenchères gouvernementales et les passerelles qui se reforment avec certains courants des partis de droite sensibles à l’idéologie frontiste et sa pression électorale. Cette menace s’inscrit dans une montée de l’extrême-droite dans plusieurs pays : Suède, Pays-Bas, Autriche, Hongrie, Suisse, Etats-Unis ( mouvement Tea Party ) ...
Nous devons redoubler nos efforts pour redonner corps à la nécessaire vigilance syndicale et antifasciste.
Plus que jamais il appartient aux organisations et aux structures syndicales de :
• Former leurs militants au combat contre les idées racistes, xénophobes et homophobes sur le lieu de travail
• Dénoncer, sans relâche, auprès des adhérents et des salariés, le caractère mensonger et nocif de « l’offre politique » de l'extrême-droite.
• Contribuer aux mobilisations les plus larges et unitaires contre l’extrême droite et contre toutes les politiques qui la favorisent.
Je m'inscris à la lettre d'informations de VISA
J'envoie cette pétition à mes contacts
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: des outils pour résister à l'extrême droite au boulot
Avec beaucoup moins de moyens que n'en a le NPA, des petits groupes (Bellaciao, Investig'action, etc) mènent des batailles d'idées et aident aux mobilisations (sur leurs positions).
La circulation des infos, leur analyse , etc, est fondamentale déjà pour les révolutionnaires (qui sont sous-informées) et pour des masses plus larges. La participation aux débats est importante, l'utilisation du net comme moyen de propagande importante.
Je ne partage pas du tout le mépris existant sur cet outil qui se rajoute à d'autres outils. Je trouve au contraire que c'est une grosse erreur de ne pas utiliser à fond la palette d'outils que nous offre les moyens de communication électroniques (ce qui ne signifie pas qu'il faille les utiliser sans réflexions et mesures de précautions).
Le net est efficace et personne ne dit que ça remplace le contact humain ou le tractage, le militantisme sur le terrain. Le net c'est un secteur stratégique de militantisme, un moyen de résistance aux grands médias.
Déjà, à Sidi Bouzid, ce sont les participants aux 1eres manifs qui ont fait passé les premières vidéos qu'ils prenaient avec des portables, informant ainsi les Tunisiens de l'intérieur et de l'extérieur de ce qui se passait, ce qui ne les a pas empêché de continuer de manifester, et à aider considérablement l'extension du mouvement .
On voit là que le net et les moyens numériques d'échange, bien loin d'être concurrents du militantisme classique sont bien des aides formidables aux mobilisations permettant de diminuer l'écart entre les moyens unipolaires et sous contrôle exclusif de la bourgeoisie, d'avec les moyens de communication et de propagande de notre camp.
On pourrait rajouter l'Egypte, l'Iran, le Portugal, maintenant la Croatie, la Bosnie, ...
Moyen de débat, moyen de propagande, moyen d'information, moyen d'organisation, les outils numériques d'échange sont des espaces démocratiques qu'il faut défendre et étendre .
L'arriération saisissante d'une partie de la gauche française est saisissante là dessus.
sur l'importance de s'occupper sérieusement du net un site qui a moins de visiteurs que bellaciao mais pas mal quand même :
La circulation des infos, leur analyse , etc, est fondamentale déjà pour les révolutionnaires (qui sont sous-informées) et pour des masses plus larges. La participation aux débats est importante, l'utilisation du net comme moyen de propagande importante.
Je ne partage pas du tout le mépris existant sur cet outil qui se rajoute à d'autres outils. Je trouve au contraire que c'est une grosse erreur de ne pas utiliser à fond la palette d'outils que nous offre les moyens de communication électroniques (ce qui ne signifie pas qu'il faille les utiliser sans réflexions et mesures de précautions).
Le net est efficace et personne ne dit que ça remplace le contact humain ou le tractage, le militantisme sur le terrain. Le net c'est un secteur stratégique de militantisme, un moyen de résistance aux grands médias.
Déjà, à Sidi Bouzid, ce sont les participants aux 1eres manifs qui ont fait passé les premières vidéos qu'ils prenaient avec des portables, informant ainsi les Tunisiens de l'intérieur et de l'extérieur de ce qui se passait, ce qui ne les a pas empêché de continuer de manifester, et à aider considérablement l'extension du mouvement .
On voit là que le net et les moyens numériques d'échange, bien loin d'être concurrents du militantisme classique sont bien des aides formidables aux mobilisations permettant de diminuer l'écart entre les moyens unipolaires et sous contrôle exclusif de la bourgeoisie, d'avec les moyens de communication et de propagande de notre camp.
On pourrait rajouter l'Egypte, l'Iran, le Portugal, maintenant la Croatie, la Bosnie, ...
Moyen de débat, moyen de propagande, moyen d'information, moyen d'organisation, les outils numériques d'échange sont des espaces démocratiques qu'il faut défendre et étendre .
L'arriération saisissante d'une partie de la gauche française est saisissante là dessus.
sur l'importance de s'occupper sérieusement du net un site qui a moins de visiteurs que bellaciao mais pas mal quand même :
S’informer est la clé ! Un appel de Michel Collon
Michel Collon
31 mars 2011
La révolution de l’info. Notre mission à Investig’Action. Des manipulations sur Internet ? Nouveaux projets pour l’info libre. Vous aider à agir. L’info gratuite n’existe pas, nous avons besoin de vous.
Vous avez un problème avec les médias. Pouvez-vous leur faire confiance ? Les faits montrent que non…
* Qui a exposé les mensonges massifs des dirigeants des Etats-Unis ? Wikileaks.
Pas les grands médias, qui n’ont jamais mené d’investigation gênante sur « nos alliés ».
* Qui a dénoncé Moubarak et Ben Ali ? Les cyberactivistes du Caire et de Tunis.
Pas les grands médias, complaisants depuis trente ans envers ces tyrans si utiles. (Et ça continue sur l’Arabie saoudite)
* Qui a montré que la Constitution Européenne allait tous nous appauvrir ?
Une campagne citoyenne sur Internet. Pas les grands médias, alignés sur les dogmes néolibéraux de « Bruxelles ».
* Qui démasque les forfaits d’Israël ?
Internet encore. Pas les grands médias, tremblants devant le lobby pro-israélien.
* Qui signale les non-dits et désinformations de la guerre contre la Libye ?
Des sites comme Investig’Action – michelcollon.info. Pas les grands médias qui répètent les positions gouvernementales officielles.
Aujourd’hui, toute info importante, toute révélation décisive passe par les médias libres d’Internet. Nulle part ailleurs.
Pourquoi les grands médias - qui en ont pourtant les moyens - ne mènent-ils aucune investigation sérieuse sur les crimes des multinationales ? Parce qu’ils en dépendent financièrement. Les multinationales sont omniprésentes, d’abord dans les conseils d’administration des grands médias, ensuite dans leurs pages de pub.
Comment un quotidien ou un magazine dénoncerait-il une guerre qui rapporte gros à Exxon ou à Total, au verso d’une page de pub payée par ces mêmes Exxon ou Total, pages qui permettent la survie de ce média ? Idem pour la télé. Bien sûr, il existe des journalistes honnêtes, mais jamais on ne leur donnera les moyens d’aller jusqu’au bout.
La révolution de l’info
Heureusement, Internet nous permet aujourd’hui de trouver de véritables révélations et analyses sur le côté sombre de notre système. Cette année, j’ai été extrêmement ému en voyant débouler Wikileaks, les révoltes sociales sur Facebook, les sites d’info alternative, toute cette véritable révolution de l’info.
En effet, il y a vingt ans, je commençais mon travail alternatif en publiant Attention, médias !, analyse systématique des médiamensonges de la première guerre contre l’Irak. On nous avait manipulés du début à la fin dans les grands médias et cette désinformation avait rendu possibles les bombardements, l’embargo meurtrier et le martyre du peuple irakien. Je concluais ce livre - et aussi tous les travaux qui ont suivi - par cet appel : « Nous sommes tous des journalistes, c’est à nous, simples citoyens, de prendre l’info en mains ».
« Nous sommes tous des journalistes », c’était une idée toute simple : si l’info est dominée et déformée par les intérêts cachés de ceux « d’en haut », il appartient dorénavant à ceux « d’en bas » aux simples citoyens, de prendre en main la bataille pour une information correcte. J’éprouve donc une énorme satisfaction à voir aujourd’hui ce rêve en train de se réaliser. Les nouvelles technologies offrent de grandes opportunités à la résistance sociale qui ne cesse de grandir à nouveau depuis quelques années : Amérique latine hier, monde arabe aujourd’hui, Afrique et Europe bientôt ?
Notre mission à Investig’Action
C’est pour échapper à l’info-fric et à la pensée unique que j’ai lancé en janvier 2004 le site d’info alternative michelcollon.info. Grâce à Vanessa, Grégoire, Cédric et aux autres « alter-journalistes » qui m’ont rejoint ces dernières années, ce site s’est considérablement renforcé. Depuis septembre dernier, notre site enregistre 10 000 visites quotidiennes, en moyenne. Avec la guerre en Libye, près de 20 000 chaque jour !
Ca représente - disons-le - un gros travail. Sélectionner chaque semaine une douzaine d’articles, les traduire, relire, accompagner et mettre en page pour vous apporter l’essentiel sur ce qui se passe dans le monde. Et aussi, de plus en plus, réaliser nos propres interviews, articles et vidéos. Le tout afin de vous aider à décoder l’actu et découvrir ce qu’on nous cache.
Notre mission ? Aller plus loin, exposer le dessous des cartes, vous fournir les faits concrets, les arguments et les preuves convaincantes. Nous savons que c’est de cela que vous avez besoin pour que chacun de vous puisse mener, là où il se trouve, la bataille quotidienne de l’info et du débat démocratique en connaissance des faits. Comprendre pour agir. Investig’Action.
Des manipulations sur Internet ?
Mais notre mission, c’est également de vous signaler les pièges et manipulations qui se répandent partout. Y compris sur Internet où, vous le savez, on trouve aussi du n’importe quoi : rumeurs, fantasmes, grands complots bidons… Et puis, plus dangereux encore, depuis quelques années, les Etats-Unis ont investi des centaines de millions de dollars pour essayer de manipuler l’info sur l’Internet, jeter la confusion ou détourner le cyber-activisme contre des cibles qui les intéressent eux.
Il y a quelques années, Donald Rumsfeld, ministre de la Guerre de Bush, déclarait considérer Internet comme une véritable guerre. Or, dans cette guerre de la désinformation, la cible, c’est vous. Les services secrets des Etats-Unis se sont organisés pour diffuser de faux témoignages, de fausses révélations servant leurs intérêts. Ne pensez pas que les experts en médiamensonges, à la Maison-Blanche, à Downing Street ou à l’Elysée, ceux qui nous ont fabriqué les « armes de destruction massive » et autres bobards contre l’Irak, la Yougoslavie, les Palestiniens, ne pensez pas qu’ils ont pris leur retraite ! Ils sont tous les jours en train d’essayer de manipuler Facebook et Twitter. Récemment, il a été confirmé que les services US avaient organisé et financé une infiltration systématique du cyberactivisme égyptien. Nous avions analysé en 2006 ces stratégies de « révolutions manipulées ». (*)
Et bien sûr, le système Wikileaks, très ouvert mais sans analyse de fond, n’est pas à l’abri de telles manipulations par les Etats-Unis et d’autres, à coup de fausses révélations. Wikileaks doit donc être complété par une autre démarche : ne pas se contenter de l’info immédiate, mais aller plus loin. C’est-à-dire analyser les intérêts à l’œuvre et les stratégies globales derrière ces guerres, ces guerres civiles provoquées, ces coups d’Etat et toutes sortes d’agressions.
Nouveaux projets pour l’info libre
C’est pourquoi, outre sa newsletter hebdomadaire, Investig’Action réalise des films et publie des livres sur les sujets-clés. Ainsi, Israël, parlons-en ! publié il y a bientôt un an : vous êtes déjà près de sept mille à l’avoir acheté et à l’utiliser. Sept mille ! Sans une ligne dans la presse, sans une seconde à la télé. Merci à vous pour cet énorme soutien.
Des livres, nous en préparons plusieurs :
* Comprendre le monde musulman, une douzaine d’entretiens avec Mohamed Hassan sur le passé, le présent et l’avenir des relations entre USA et Europe, d’une part, et des pays en mouvement comme Egypte, Turquie, Iran, Arabie saoudite, Libye, Somalie, Soudan, Afghanistan, Pakistan, etc., d’autre part. Nous travaillons d’arrache-pied pour le sortir fin mai ;
* A la rentrée, sortira un livre de Cédric Rutter sur la Colombie et le conflit armé en cours oublié des médias ;
* Nous préparons aussi les éditions d’Israël, parlons-en ! et des Sept péchés d’Hugo Chavez en anglais, arabe, espagnol et néerlandais. Cela nous permettra de toucher de nouveaux et importants publics, afin de briser les murs linguistiques et médiatiques qui séparent les peuples.
* Nous préparons aussi un film documentaire sur les questions du développement et de la démocratie en Afrique : il montrera comment les multinationales empêchent l’élimination de la pauvreté.
Vous voyez : Investig’Action se développe !
Vous aider à agir
Vous êtes très nombreux à nous demander : que pouvons-nous faire pour contrer la désinformation ? C’est la bonne question. L’objectif d’Investig’Action ne se limite pas à vous informer. Il faut aussi que vous ayez les moyens de peser sur l’info…
Comment aider concrètement les journalistes de bonne foi, mais privés eux-mêmes des infos essentielles ? Comment arriver à faire rectifier une info erronée ou incomplète ? Comment faire savoir largement que tel média refuse de rectifier, refuse de débattre et désinforme donc de façon volontaire ?
Comment imposer le respect de notre droit à l’information ? Celui-ci ne devrait-il pas être inscrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme puisque les médiamensonges tuent, comme on l’a vu en Irak, en Palestine et ailleurs ? N’avons-nous pas, en tant que citoyens, le droit de savoir ce qui se passe vraiment ?
Nous avons des projets pour mettre en route un mouvement citoyen, très large, qui fasse enfin respecter ce droit à l’information. Nous en parlerons d’ici quelque temps. Mais d’ici là, nous avons un problème urgent à résoudre et nous avons besoin de vous…
L’info gratuite n’existe pas,
nous avons besoin de vous !
Nous recevons énormément de remerciements, d’encouragements, de critiques constructives, de suggestions et propositions de coups de main. Tout cela nous encourage formidablement. Mais notre problème, c’est que le développement énorme d’Investig’Action implique une grande augmentation de nos frais.
A partir de 2004, notre activité a été assurée par deux personnes, puis quatre. Pendant toutes ces années nous nous sommes débrouillés avec le travail bénévole et des solutions « bricolées ». Entièrement reversée à notre association sans but lucratif, la vente des livres et des DVD a financé tout le fonctionnement. Mais là, nous sommes en train de devenir une véritable petite organisation d’information libre. Nous sommes obligés de passer à une étape supérieure…
Notre newsletter doit rester gratuite, accessible aux économiquement faibles. Notre activité doit absolument rester bénévole et non commerciale. Heureusement, de plus en plus de personnes nous aident gratuitement quelques heures par semaine selon leurs talents et leurs possibilités. Mais pour faire tourner cette organisation nous avons absolument besoin de quelques personnes permanentes qui encadrent le travail journalistique, et aussi le travail pratique.
Pendant la dernière année, j’ai dû assumer personnellement de plus en plus de tâches de secrétariat et de divers besoins pratiques. Je n’en sortais plus, des commandes de livres ont pris du retard (toutes nos excuses !), des problèmes informatiques nous ont beaucoup retardés, des activités indispensables n’ont pu être organisées par manque de forces, des traductions de livres ne sont toujours pas publiées et cette accumulation de nouvelles tâches m’empêchait d’écrire des articles sur cette actualité très riche que nous avons vécue, et m’a empêché d’écrire le livre prévu sur les médias et Israël.
Pour surmonter tous ces problèmes et développer nos activités, une équipe élargie a donc été mise en place : Grégoire, Cédric, Elise, Olivier et moi-même, nous allons lancer le nouvel Investig’Action qui devient un véritable collectif. Nous allons migrer de mon living (!) vers de véritables locaux dans le centre de Bruxelles, et cela permettra d’accueillir et d’intégrer de nombreux bénévoles, de jeunes journalistes stagiaires, etc.
Mais vous vous en doutez, tout cela a un coût. La vente de nos livres ne suffit pas. Nous avons aussi besoin du soutien régulier de tous nos lecteurs qui le peuvent. Un don ponctuel est bienvenu, mais le mieux serait de nous faire un versement régulier par paypal ou par domicialiation bancaire.
Comme je le disais dans mon récent article « Le monde change, et nous avons un grand rôle », la situation internationale évolue à toute allure. Ceci apporte de grands espoirs mais aussi de nouveaux dangers. Ceux qui veulent conserver leurs privilèges, continueront à nous mentir. Et nous avons intérêt à mettre en pratique l’autodéfense.
Merci pour votre soutien qui nous donne la force de continuer !
Michel Collon :
http://www.michelcollon.info/S-informer-c-est-la-cle-Un-appel.html
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
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