Côte d'Ivoire
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Re: Côte d'Ivoire
Comme d'hab, Vals tente de pourrir encore un fil avec la provocation des attaques personnelles .
Il y arrive souvent, sauf avec ceux qui connaissent bien sa technique...
Pour revenir, malgré Vals, aux choses sérieuses, la Côte d'Ivoire, je comprends les critiques de Yannalan:
on peut critiquer la longueur ou corriger des détails sur les derniers évènements.
Par contre l'article va au fond du conflit entre les deux politiciens, recadrant bien les conflits inter-impérialistes.
Il n'hésite pas non plus a mettre en évidence un risque majeur pour le camp du travail:
le racisme développé par les sbires de Gbagbo.
Je peux témoigner moi-même ayant entendu lors de deux séjours à Abidjan ses milices ("Jeunes Patriotes")
faire des discours incendiaires xénophobes et racistes dans les rassemblement de La Sorbonne
(parc public des palabres et prises de paroles, un peu équivalent du Hyde Park).
Toujours perfectible, mais en attendant, c'est ce qui permet le mieux de comprendre la situation et s'orienter.
Il y arrive souvent, sauf avec ceux qui connaissent bien sa technique...
Pour revenir, malgré Vals, aux choses sérieuses, la Côte d'Ivoire, je comprends les critiques de Yannalan:
on peut critiquer la longueur ou corriger des détails sur les derniers évènements.
Par contre l'article va au fond du conflit entre les deux politiciens, recadrant bien les conflits inter-impérialistes.
Il n'hésite pas non plus a mettre en évidence un risque majeur pour le camp du travail:
le racisme développé par les sbires de Gbagbo.
Je peux témoigner moi-même ayant entendu lors de deux séjours à Abidjan ses milices ("Jeunes Patriotes")
faire des discours incendiaires xénophobes et racistes dans les rassemblement de La Sorbonne
(parc public des palabres et prises de paroles, un peu équivalent du Hyde Park).
Toujours perfectible, mais en attendant, c'est ce qui permet le mieux de comprendre la situation et s'orienter.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
Vals
des blablas que personne ne lira et qui n'auront aucune influence sur les évènements...
Le texte de Gaston Lefranc est tout de même intéressant par sa volonté d'aller au fond des choses et de mettre en valeur les rivalités inter impérialistes, notamment l'intervention de la Chine, de plus en plus présente en Afrique, et l'alignement de Sarkozy sur l'impérialisme américain. (Sur ce dernier point, je resterais réservé faute de connaissances suffisamment approfondies, car on peut imaginer que les Bolléré et Bouygues savent driver leur copain pour défendre leurs intérêts, y compris contre ceux de leurs concurrents américains...)
Quant à savoir quelle influence aura ce texte, ni plus ni moins que ceux publiés par la LDC ou Imprécor, peut-être un poil plus tout de même que les textes publiés par le groupe Barta en 1943. Ce mépris pour une petite tendance militante qui s'applique à produire des analyses élaborées (qu'on est libre de critiquer évidemment) ne se justifie pas.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
verié2 a écrit: Ce mépris pour une petite tendance militante qui s'applique à produire des analyses élaborées (qu'on est libre de critiquer évidemment) ne se justifie pas.
Je trouve particulièrement malhonnête cette accusation.
Aucun groupe révolutionnaire (ou anticapitaliste) ne mérite un mépris relatif à sa taille .
Je considère seulement que quand nous écrivons, les uns ou les autres (et nous sommes tous dans des courants propagandistes sans influence décisive) , il faut s'exprimer à partir de ce que l'on est, de notre véritable influence, de notre capacité à jouer un rôle dans une situation.
Et tu remarqueras que c'est plus des grandiloquences d'un Roseau, s'adressant à ceux "qui ne connaissent pas le terrain" comme si lui le connaissait, que je m'amuse.
Aucun de nous ne connait véritablement le "terrain", faute d'y avoir une implantation significative.
On peut commenter, tenter d'analyser, exprimer un espoir, donner un point de vue, même si on est un petit groupe sans influence (et de ce point de vue, nous sommes tous à égalité).
Mais on ne peut le faire qu'avec prudence et modestie, cette dernière qualité permettant d'éviter le ridicule que je pointais plus haut.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
[/quote]Vals
Je trouve particulièrement malhonnête cette accusation.[quote]
Relis toi : tu as qualifié le texte de la CLAIRE de "blabla que personne ne lit" (je laisse de côté tes règlements de comptes avec Roseau...) Alors, si ça n'est pas du mépris, je me demande bien ce que c'est ?
Je trouve particulièrement malhonnête cette accusation.[quote]
Relis toi : tu as qualifié le texte de la CLAIRE de "blabla que personne ne lit" (je laisse de côté tes règlements de comptes avec Roseau...) Alors, si ça n'est pas du mépris, je me demande bien ce que c'est ?
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
Toujours RIEN sur le fond du texte...et pourtant on essaie de le sortir de sa rage...
Les attaques personnelles comme le fait de traiter le texte de "blaba" se comprennent...
Il suffit de comparer le niveau des analyses du texte des camarades du NPA avec celui de LO...
Pour compléter ces analyses, des sources d'info utiles:
http://www.afriquesenlutte.org/afrique-de-l-ouest/cote-d-ivoire/
http://survie.org/
Les attaques personnelles comme le fait de traiter le texte de "blaba" se comprennent...
Il suffit de comparer le niveau des analyses du texte des camarades du NPA avec celui de LO...
Pour compléter ces analyses, des sources d'info utiles:
http://www.afriquesenlutte.org/afrique-de-l-ouest/cote-d-ivoire/
http://survie.org/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
Je ne vois vraiment pas pourquoi une analyse politique doit être aussi verbeuse et langue de bois. On confond un peu agrégation de marxisme et tract d'agitation, que ce soit chez Gaston ou dans Afrique en lutte.
Le clou d'Afrique en Lutte :
L'éditorial de LO a au moins le mérite d'être lisible.
Le clou d'Afrique en Lutte :
C'est bien ce qui vient d'être fait et je vois pas ce que le refaire amènerait.la réorganisation d’élections dans des conditions acceptées de tous après avoir réglé par consensus les questions de compositions de la CEI et du Conseil constitutionnel,
L'éditorial de LO a au moins le mérite d'être lisible.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Côte d'Ivoire
Un édito est... un édito. Une analyse une analyse. Cette dernière permet d'entrer un peu plus dans le fond du sujet, ce qui n'implique pas qu'elle soit verbeuse. Les deux devraient être complèmentaires. Le texte de Gaston est une analyse qui se termine par des slogans d'agitation un peu ronflants. On peut discuter son style, mais ce n'est pas excessivement verbeux - et ce n'est pas creux.L'éditorial de LO a au moins le mérite d'être lisible.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
@ Yannalan:
La citation que tu fais n'a RIEN à voir avec la rédaction d'Afriques en Lutte.
C'est une déclaration du M.T.P du Sénégal, et signée comme telle.
Un des partis pris annoncé d'emblée et intérêt d'Afrique en Lutte, c'est justement de publier des analyses très diverses et de favoriser le débat (un peu en France, beaucoup en Afrique).
La citation que tu fais n'a RIEN à voir avec la rédaction d'Afriques en Lutte.
C'est une déclaration du M.T.P du Sénégal, et signée comme telle.
Un des partis pris annoncé d'emblée et intérêt d'Afrique en Lutte, c'est justement de publier des analyses très diverses et de favoriser le débat (un peu en France, beaucoup en Afrique).
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire: des militaires ouest-africains, "prêts" à agir, attendent le feu vert politique
Les militaires ouest-africains sont "prêts" à intervenir en Côte d'Ivoire et n'attendent plus que le feu vert politique, a déclaré jeudi le général nigerian Olusegun Petinrin, à l'issue d'une réunion des chefs des armées d'Afrique de l'ouest à Bamako.
AFP
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: Côte d'Ivoire
À signaler dans le dernier numéro de Lutte de Classe (la revue théorique de LO), un article intitulé La Côte d’Ivoire entre deux présidents. Il reprend intégralement le texte d'un tract de l'UATCI du 3 janvier 2011. Je le recopie ci-dessous.
PAROLE DE TRAVAILLEURS (ZONE INDUSTRIELLE YOPOUGON)
L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes (Karl Marx)
TRAVAILLEURS, OÙ ALLONS-NOUS ?
À l’issue du deuxième tour des élections présidentielles, deux candidats revendiquent la victoire. La guerre est engagée entre les deux clans, celui du LMP et celui du RHDP, pour imposer sa victoire.
Les fusils sont sortis. Le nombre de morts s’élève déjà à plus de 170, selon des chiffres officiels. Les blessés se comptent par centaines. S’y ajoutent de nombreuses arrestations et des exactions arbitraires. Dans de nombreux quartiers pauvres, les machettes ont été aiguisées et sont gardées à portée de main. Des bandes de racketteurs sévissent. Les habitants vivent dans la crainte permanente d’éventuelles attaques venant d’un clan ou de l’autre.
Les travailleurs qui arrivent tant bien que mal à se rendre au travail dans cette situation d’insécurité et d’absence de transport en commun, même ceux-là arrivent difficilement à se nourrir. De nombreuses familles ouvrières vivent à la limite de la famine, tellement les prix ont augmenté.
Dans les usines, avant que n’éclate la crise actuelle, entre les sympathisants du LMP et les sympathisants du RHDP, c’était des plaisanteries. Mais aujourd’hui, les gens se méfient les uns des autres. Ça discute par affinité politique. On cherche à éviter la confrontation verbale, mais elle est inévitable si la discussion se limite à prendre parti pour l’un ou l’autre des deux hommes qui se proclament présidents tous les deux. Quand ça arrive, le ton monte. Mais jusque-là, on arrive le plus souvent à calmer les collègues, souvent en entamant des discussions sur nos conditions de travail qui sont communes, au-delà de nos appartenances ethniques ou politiques.
Pour l’instant, la division entre les travailleurs n’a pas encore atteint le seuil de l’irréparable. Les travailleurs de tous bords travaillent côte à côte dans les ateliers, les chantiers ou les bureaux, vivent côte à côte dans les mêmes quartiers.
Mais cette lutte pour le pouvoir entre RHDP et LMP risque d’entraîner les travailleurs à une confrontation plus ouverte et sanglante.
Travailleurs !
La guerre que se mènent deux leaders et leurs clans politiques respectifs n’est pas la nôtre ! Celui qui l’emportera y gagnera le droit d’occuper le palais présidentiel. Le clan du vainqueur y gagnera des postes et des positions : ministres, présidents d’institutions, hauts fonctionnaires, chefs des « corps habillés », directeurs d’entreprises d’État. Ils y gagneront le droit de vivre et de s’enrichir sur notre dos, de se servir dans les caisses de l’État, d’empocher l’argent de la corruption.
Mais nous, les travailleurs, qu’est-ce que nous pourrions gagner dans cette guerre civile fratricide, quelle qu’en soit l’issue ? Qui que ce soit qui l’emporte, nous n’aurons droit à rien, mais nous aurons à pleurer nos morts, nos blessés, nous désoler sur nos maisons transformées en ruines. Nous n’avons pas à verser ni notre sang ni nos larmes pour rien, simplement pour assurer le droit d’un des deux présidents concurrents à nous opprimer pendant les années qui viennent !
Un travailleur peut préférer tel président plutôt que tel autre. Mais chacun d’entre nous, en réfléchissant, se rendra compte qu’aucun des deux ne représente nos intérêts de travailleurs. Aucun ne prendra le parti des pauvres contre les riches, des ouvriers contre les patrons.
L’appel aux sentiments d’appartenance ethnique ne leur sert qu’à nous embrigader chacun dans son camp.
Si les dirigeants de tous ces partis politiques, pour arriver à leurs fins, réussissent à se servir des travailleurs comme des petits pions pour qu’ils s’entretuent entre eux, ce sont alors tous les pauvres qui payeront le prix du sang.
Nous les travailleurs, notre camp, c’est le camp des travailleurs. Nous sommes bété, burkinabé, baoulé, senoufo, agni, dioula, gouro, ébrié, dida, yakouba, etc. C’est nous qui faisons tourner l’économie de ce pays. Nous sommes ouvriers d’usines, manœuvres dans le bâtiment, petits employés de bureaux, journaliers, djobeurs, balayeurs, chauffeurs, femmes de salle, dockers, etc. Nous avons en commun de vivre de notre travail. Nous sommes la classe des pauvres. Nous avons tous besoin d’un salaire régulier qui nous permette de mener une vie honnête. Nous avons besoin d’augmentation de salaire. Nous avons besoin de nous loger. Nous avons besoin d’avoir accès aux hôpitaux. Nous avons besoin de scolariser nos enfants.
C’est cette communauté d’intérêts qui nous unit au-delà de nos sentiments pro-Gbagbo ou pro-Ouattara ; au-delà de notre appartenance ethnique, clanique, religieuse, tribale ou nationale.
Pour améliorer nos conditions de vie et de travail, ne serait-ce que pour rattraper le niveau de salaire qui était le nôtre il y a vingt ans, il nous faudra nécessairement unir nos forces pour affronter le patronat qui nous exploite. Aucun gouvernement n’est jamais venu à notre aide. Aucun ne le fera dans l’avenir. Si nous sortons divisés de cette crise, comment pourrons-nous alors faire face au patronat pour lui imposer des augmentations de salaire indispensables, pour ne pas crever de misère ?
Alors, camarades travailleurs, sachons éviter le piège qui est devant nous. Si nous nous divisons aujourd’hui entre deux camps politiques qui ne nous représentent pas, non seulement nous payerons le prix du sang, mais le chemin de l’unité sera plus difficile à trouver demain. Or, il nous faudra nécessairement nous retrouver tous ensemble pour affronter le patronat et le gouvernement, pour la défense de nos intérêts en tant que travailleurs.
Pas de guerre entre travailleurs ! Nos ennemis sont ceux qui nous exploitent, nous rackettent et nous oppriment !
Matrok- Messages : 16
Date d'inscription : 18/09/2010
Age : 44
Localisation : Lyon
Re: Côte d'Ivoire
oCe texte est réaliste et très concret. As-tu des info sur la force réelle sur place de l'UATCI ? Ca ne doit pas être trop simple pour eux...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Côte d'Ivoire
Non, ou très indirectes. Disons que les copains de LO ne le présentent pas comme un gros groupe du tout.yannalan a écrit:As-tu des info sur la force réelle sur place de l'UATCI ?
Matrok- Messages : 16
Date d'inscription : 18/09/2010
Age : 44
Localisation : Lyon
Re: Côte d'Ivoire
Ils étaient intervenus à la fête de LO voici quelques années. C'est un tout petit groupe, mais, à l'époque, ils intervenaient parmi les dockers et les cheminots.Matrok a écrit:Non, ou très indirectes. Disons que les copains de LO ne le présentent pas comme un gros groupe du tout.yannalan a écrit:As-tu des info sur la force réelle sur place de l'UATCI ?
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
Lutte Ouvrière n°2217 du 28 janvier 2011
Côte d'Ivoire : Ouattara et Gbagbo sont des amis des riches, pas ceux des travailleurs
En choisissant Alassane Ouattara comme président « légitime » de la Côte d'Ivoire, les puissances impérialistes, la France et les USA en particulier, n'ont pas choisi un inconnu mais un valet qui a déjà fait ses preuves. Avant d'être nommé comme Premier ministre par Houphouët Boigny, il était directeur de la BCEAO (Banque Centrale des États de l'Afrique de Ouest). Après cela il reçut une promotion en devenant l'un des hauts dirigeants du FMI. Tout son parcours montre qu'il est plutôt un fidèle serviteur des intérêts des grands possédants, à commencer par ceux des banquiers qui pillent ce pays.
C'est à ce titre qu'il fut nommé Premier ministre de la Côte d'Ivoire au moment où ce pays était durement frappé par la crise économique. Les premières mesures qu'il prit furent celles que le FMI préconisait, à savoir : la réduction du nombre de fonctionnaires, le blocage des salaires dans la fonction publique, la diminution drastique des budgets des secteurs utiles à la population, comme l'éducation nationale, les hôpitaux publics, etc. C'est dire qu'il a déjà fait ses preuves de docilité et de servilité à l'égard des dirigeants du monde impérialiste. Lui-même est un homme riche et ne s'en cache pas. Son épouse est une véritable femme d'affaires qui possède une société immobilière en France et dirige en même temps une autre entreprise aux États-Unis.
Quant à Gbagbo, il a eu un parcours différent. Il a été un opposant notoire de Houphouët Boigny. Il a même fait de la prison avant d'être contraint à l'exil en France. Quand il était dans l'opposition, il se disait socialiste. Mais son socialisme n'était que verbal.
En dix ans de pouvoir, il a montré combien il était, lui aussi, au service des intérêts de la bourgeoisie. Par exemple, l'une de ses premières mesures a été de décréter la « trêve sociale », demandant ainsi aux travailleurs de ne pas faire grève, pour satisfaire les intérêts patronaux, au nom de « l'intérêt national ». Il a maintenu le blocage des salaires des travailleurs. Il a caporalisé les syndicats et réprimé tout mouvement de contestation des travailleurs visant à améliorer leurs conditions d'existence.
Quand il arriva au pouvoir, Gbagbo avait par exemple la possibilité de revenir sur l'ancien code du travail démoli par Bédié et de permettre du coup l'embauche de milliers de travailleurs transformés en journaliers à vie par le patronat. Un patronat, soit dit en passant, en grande partie français et libanais. Mais même ce minimum, Gbagbo ne l'a pas fait. Pourtant, ça ne coûtait pas d'argent à son gouvernement. Donc, ce n'était pas « à cause de la guerre ». En fait, son « socialisme » n'allait même pas jusque-là. C'était une question de choix politique clair : il est foncièrement dans le camp des riches contre les pauvres !
Il l'a encore montré en 2008, face aux femmes qui manifestaient dans les rues d'Abidjan en montrant leurs ustensiles de cuisine, criant à la famine et dénonçant la flambée des prix des denrées alimentaires. Gbagbo ne fit même pas un geste symbolique en leur direction. Il a maintenu le blocage des salaires en vigueur depuis plusieurs dizaines d'années dans ce pays. De plus il a envoyé ses forces armées contre les femmes. Il y eut deux tués, une femme à Yopougon et un jeune à Port-Bouët ! Comme réparation aux préjudices subis par leurs familles, il a envoyé à chacune d'elles la somme de deux millions de francs CFA. C'était à ce prix qu'il estimait la vie d'une personne pauvre !
Pour les travailleurs et les familles pauvres, choisir de se battre pour Gbagbo ou Ouattara serait comme choisir entre le bâton et le gourdin pour se faire taper sur la tête.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
Comprendre la crise ivoirienne
http://www.npa2009.org/content/comprendre-la-crise-ivoirienne
http://www.npa2009.org/content/comprendre-la-crise-ivoirienne
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La Côte d'Ivoire fait défaut sur sa dette souveraine
La Côte d'Ivoire n'a pas été en mesure de rembourser à ses créditeurs les 29 millions de dollars d'intérêts de son obligation de 2,3 milliards de dollars, entraînant par là même son défaut, largement anticipé par des marchés qui ne se faisaient plus guère d'illusions sur cette issue. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, le président Gbagbo a déclaré à l'agence Bloomberg que son pays honorerait ses engagements, mais sans donner plus de détails ni, surtout, de date.
Source : Les Echos
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
OPPOSER LES EXPLOITÉS LES UNS AUX AUTRES, UN CHEMIN CERTAIN VERS LA BARBARIE
La guerre civile en Libye occulte dans la presse la Côte-d'Ivoire. Pourtant, ce pays est aussi au bord de la guerre civile. Une guerre civile d'autant plus horrible qu'elle menace de déchirer une population aux origines ethniques différentes mais entremêlées.
La Côte-d'Ivoire nous concerne d'autant plus que notre impérialisme joue un rôle dans l'évolution catastrophique de cette ancienne colonie où le capitalisme français a toujours de gros intérêts.
Le milieu dirigeant de ce pays est divisé depuis des années par des rivalités pour le pouvoir. Le dernier épisode en est l'élection présidentielle où le président en place Gbagbo a invoqué des irrégularités pour refuser la victoire à son rival Ouattara. Depuis, Gbagbo continue à occuper le palais présidentiel pendant que Ouattara reste enfermé dans un hôtel de luxe d'Abidjan. Deux présidents pour un même pays, ce pourrait être comique si les conséquences n'en étaient pas tragiques pour la population. Gbagbo a le soutien de l'armée et Ouattara a celui des "Forces nouvelles" rebelles, issues de cette même armée, qui dominent le Nord du pays en état de sécession. Rien que cette guerre ouverte entre deux fractions de l'appareil d'État a des conséquences graves pour la population pauvre, à commencer par les fermetures d'usines dans un pays où le chômage était déjà catastrophique et par les hausses de prix qui font que la population pauvre a du mal à se nourrir, ne serait-ce qu'une fois par jour.
Abidjan, la capitale, qui se trouve dans le sud du pays, est une ville où les populations de diverses régions, d'ethnies différentes, sont entremêlées. Elles travaillent côte à côte dans les entreprises, sur les chantiers, sur les docks et les mariages interethniques sont fréquents. Les originaires du Nord ou du Burkina voisin constituent même la majorité dans les quartiers pauvres. Comme Ouattara s'appuie sur le Nord, l'armée de Gbagbo considère ceux qui en viennent comme des ennemis potentiels. Dans le quartier très populaire d'Abobo, les exactions sanglantes de militaires se multiplient. La semaine dernière, l'armée a tiré sur une manifestation de femmes, en en tuant neuf et en en blessant bien d'autres.
Mais il y a encore pire : depuis des années chacun des protagonistes au sommet utilise une démagogie de plus en plus virulente contre les ethnies sur lesquelles s'appuie son rival. Une haine diffusée d'en haut, sans être partagée par les classes populaires qui ne voulaient surtout pas de conflit entre ethnies et encore moins d'une guerre.
Mais le poison, distillé depuis tant de temps par les sommets, finit par infiltrer la société, instaurant la méfiance même entre exploités. La télévision officielle entre les mains de Gbagbo déverse un flot de haine en accusant entre autres les originaires du Nord d'être des étrangers qui devraient rentrer chez eux. Et le sang versé, même s'il l'est par des militaires ou par de petites bandes armées d'un camp ou de l'autre, est en train de généraliser la méfiance et de rendre l'atmosphère insupportable. Le Rwanda, ses centaines de milliers de morts dans des massacres ethniques, ou le Libéria voisin sont là pour rappeler où tout cela peut conduire.
Nous aurions tort de penser que c'est en Afrique et que c'est loin. Ici même, en Europe, une des plus sanglantes périodes de l'après-guerre a été, dans une Yougoslavie en décomposition, le conflit qui a opposé des peuples pourtant proches mais dressés les uns contre les autres.
Et puis faut-il chercher loin ceux qui essaient de dresser les uns contre les autres ceux d'origines, de nationalités ou de confessions différentes ? Le Front national en a fait un capital politique abject. Sarkozy lui a emboîté le pas. Et qui oserait prétendre que la gauche gouvernementale, elle aussi, n'a jamais joué sur la démagogie contre les immigrés, ne serait-ce que par des expulsions de sans-papiers ?
C'est un poison pour la société. Et c'en est un en premier lieu pour les exploités s'ils acceptaient de se laisser diviser, en s'affaiblissant d'autant plus face au patronat et au gouvernement.
Ouattara et Gbagbo sont des crapules qui, en jouant sur la xénophobie et l'ethnisme, ont déclenché un processus qui les débordera peut-être. Mais ils ne sont ni meilleurs ni pires que nos dirigeants politiques : Ouattara, ex-haut responsable au FMI, est un grand ami de Sarkozy et Gbagbo était lié aux dirigeants du Parti socialiste.
La barbarie qu'ils véhiculent n'est pas un reliquat du passé mais le produit d'une société capitaliste pourrissante. Ceux qui cherchent à l'introduire dans nos rangs sont nos ennemis mortels.
Arlette Laguiller
7 mars 2011
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Aide toi, le ciel t'aidera !
AFP, Mise a jour : 27 mars 2011
Côte d'Ivoire: sous pression internationale, le camp Gbagbo mobilise ses partisans
Le camp du chef de l'Etat ivoirien sortant Laurent Gbagbo a mobilisé samedi des milliers de partisans près du palais présidentiel à Abidjan, au moment où la pression internationale s'accentue pour le forcer au départ, sur fond de crainte de guerre civile.
AFP
La France, ex-puissance coloniale, a annoncé cette semaine avoir déposé un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU en vue de faire cesser les tirs à l'arme lourde à Abidjan, qui sont un "scandale" selon le président Nicolas Sarkozy.
Le texte, qui doit être examiné dans les prochains jours, demande explicitement le départ de Laurent Gbagbo et reconnaît son rival Alassane Ouattara comme président légitime après le scrutin de novembre, qui a plongé le pays dans une crise meurtrière.
A l'appel de Charles Blé Goudé, chef des "patriotes" pro-Gbagbo, plusieurs milliers de personnes, essentiellement des jeunes, ont envahi à la mi-journée la place de la République, dans le quartier du Plateau, coeur du pouvoir hérissé de nombreux barrages de jeunes.
"Gbagbo ou rien", "La Côte d'Ivoire appartient aux Ivoiriens", ou "Sarkozy, ce pays est ton terminus", proclamaient des pancartes et des affiches.
M. Blé Goudé a fait son entrée sous les hourras en portant un matelas à l'épaule: ce rassemblement aux allures de camping festif devait se poursuivre toute la nuit avec des séances de prière, pour s'achever dimanche matin.
"Avant d'attaquer Laurent Gbagbo, vous allez (devoir) égorger tout ce monde-là", a-t-il lancé à l'adresse de la communauté internationale, en montrant la foule.
"Il n'y aura pas de guerre civile", a-t-il martelé, s'en prenant à M. Sarkozy mais aussi au président américain Barack Obama, à l'ONU et à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Alors que Pascal Affi N'Guessan, chef du parti de M. Gbagbo, a accusé M. Ouattara d'être "un mercenaire au service de l'impérialisme occidental", Charles Blé Goudé, en écho à Laurent Gbagbo, a renouvelé son appel au "dialogue" pour "trouver une solution à la crise post-électorale".
L'Union africaine (UA) a enfin nommé samedi un haut représentant à Abidjan, l'ex-ministre cap-verdien des Affaires étrangères José Brito, chargé d'ouvrir des négociations entre les deux camps pour appliquer les décisions prises par l'UA le 10 mars à Addis Abeba: elle reconnaissait M. Ouattara comme président et lui demandait de trouver une "sortie honorable" pour son rival.
Mais M. Ouattara a aussitôt récusé M. Brito pour "ses relations personnelles et ses accointances politiques" avec Laurent Gbagbo.
La crise n'a jamais eu des conséquences si dramatiques pour les Ivoiriens ni suscité autant d'inquiétude à l'extérieur. Plus de 460 personnes ont été tuées dans des violences depuis fin 2010, et un million d'habitants pourraient avoir été déplacés dans le pays, selon l'ONU.
M. Blé Goudé a affirmé que "plus de 100.000" jeunes s'étaient fait enregistrer auprès de l'état-major pour s'enrôler dans l'armée, répondant à son appel du week-end dernier. L'armée a précisé qu'elle appellerait ces recrues au "moment opportun".
Dans l'Ouest comme dans Abidjan, l'heure reste aux affrontements, ainsi qu'à l'usage d'armes lourdes, comme dans les quartiers d'Abobo et Anyama, bastions des insurgés pro-Ouattara dans la capitale économique.
Abobo demeure l'épicentre des combats. Dans le secteur "Samankè", des tirs avaient été entendus vendredi et deux blindés légers des Forces de défense et de sécurité (FDS) loyales à M. Gbagbo étaient visibles à un carrefour, calcinés. Selon des témoins, ils étaient tombés dans une "embuscade" des insurgés, baptisés "commando invisible".
Dans le nord du pays, sous contrôle de l'ex-rébellion pro-Ouattara, la population était depuis mercredi soir privée d'eau et d'électricité, selon des habitants. La Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE, privée) en a rejeté la responsabilité sur le gouvernement Gbagbo, qui contrôle le système depuis mi-janvier.
"Les enfants sont malades car ils n'arrivent pas à bien dormir (faute de ventilation, ndlr). Il y a aussi un manque d'hygiène", a confié une habitante de Bouaké, fief ex-rebelle dans le centre du pays.
Ce M. Blé Goudé est quand même un drôle de zigoto. Fidéle parmis les fidéle de son mentor Gbagbo, il continue à appeller à la négociation, mais sur une ligne tellement irréaliste , qu'il fait peut-être bien d'en appeller à son Dieu JésuSSSS !!!
Charles Blé Goudé, en écho à Laurent Gbagbo, renouvele un appel au "dialogue", avec qui ? Avec un "mercenaire au service de l'impérialisme occidental" Ouattara pour ne pas le nommer. Et sur quelle base ce dialogue ? "Gbagbo ou rien". Autant dire dans ces conditions que le temps des négociations se terminent.
Gbagbo et son jeune dévot Charles le savent si bien, qu'ils mobilisent et chauffent la jeunesse d'Abidjan. Mais le font-ils comme il faudrait le faire ? On peut en douter. Plus de 100.000 jeunes se font enregistrer auprès de l'état-major pour s'enrôler, et l'armée de Gbagbo, en clair Gbagbo, rejette cette offre inespérée et suggére que ces recrues seront appeller à la rescousse au moment opportun.
C'est quand le moment opportun pour le stratège, le boulanger Gbagbo ? C'est lorsqu'une résolution à l'ONU aura été voté et que des avions français bombarderont Abidjan ? On ne regarde pas la TV Al Jazeira au Palais Présidentiel de Gbagbo, on refuse d'admettre l'idée que des bataillons de soldats-civils ça ne s'improvise pas, ça ne sort pas de terre en un jour ? En quoi la distribution de bibles et des séances de prière publiques peuvent-ils empêcher l'impérialisme d'arriver au but qu'il s'assigne ?
"La Côte d'Ivoire appartient aux Ivoiriens", ou "Sarkozy, ce pays est ton terminus" proclame fièrement Charles Béné et la jeunesse ivoiriène. Elle a absolument raison. Elle fait bien de rejetter le sieur Ouattara, le soupçonnant d'être un homme vendu à l'impérialisme et au FMI. Cette jeunesse doit aussi tirer toute les conclusions des singeries répétées de la bête-à-bon dieu Gbagbo et de son enfant de coeur Charles.
Gbagbo se révéle être une personnalité politique se refusant de comprendre le changement fondamental qui s'opére à toute vitesse dans le monde. Le temps est terminé pour les ambiguités et les faux semblants. C'est la Crise. Aujourd'hui, les dirigeants des pays semi-coloniaux ne vont pouvoir exister que si ils sont complétement dociles vis à vis de l'impérialisme, ou carrément en guerre contre lui.
Dans la meute, ou on mord, ou on remue la queue ! Gbagbo continue à vouloir remuer la queue, utilise seulement la haine et l'energie des masses ivoiriènes contre la France, comme simple monnaie d'échange dans le but de négocier sa survie politique à la tête de l'Etat ivoirien, mais il le fait comme un chien rétif, menaçant à tous moment de mordre. En clair il fait du Kadhafi, sans la répression de masse, pour le moment.
L'impérialisme ne veut plus supporter la compagnie de ces animaux à probléme. Il agit en conséquence, calmement, froidement, méthodiquement, mais résolument. Avec comme seul et unique objectif l'euthanasie en série de ces anti-impérialistes de pacotille que sont les Kadhafi et les Gbagbo.
Malheur aux dictateurs Kadhafi, Gbagbo, Chavez et Cie, s'ils se trompent d'époque et s'ils ne rompt pas vraiment avec l'impérialisme et la logique capitaliste ! Le prolétariat du monde est lassé de ces dirigeants masquant derrière leurs rhétoriques anti-impérialistes fausses, leur acceptation du systéme et leur capitulation idéologique, plongeant leurs peuples dans une misére chaque jour plus abrutissante et mortelle. Lorsque l'impérialisme frappe, le prolétariat ne bouge plus. Pourquoi bougerait-il d'ailleurs, puisque massivement les peuples où sévissent ces escrocs, parfois sanguinaires, ne bougent même plus eux même en défense de leurs gouvernements ? Ou bien plutôt, lorsqu'ils se mettent à bouger, aiguillonnés par la jeunesse, c'est contre leurs propre tyrans ! Le prolétariat ne bouge plus, et parce que le prolétariat ne bouge plus, ces messieurs vont tous se faire déglinguer par les impérialistes, un par un.
Sans la mobilisation politique de la jeunesse et du prolétariat dans le monde, jamais le Viet Nam ne fût victorieux face à la puissance militaire US. Mais au moins à l'époque, nous nous mobilisions pour la propriété collective, sur un projet communiste. Ho Chi Ming, c'était quand même une autre espéce de bonhomme que les Chavez Kadhafi et Gbagbo !
"Le Communisme est la jeunesse du monde" a dit Paul Vaillant-Couturier. Les communistes n'ont donc plus à soutenir implicitement, ou explicitement pour les plus kamikases, les faux anti-impérialistes bourgeois des pays semi-coloniaux, puisque la jeunesse partout ce met en Révolution contre eux.
Gbagbo distribue des bibles à la jeunesse ivoirienne. Il est mort. Le moment est proche où la jeunesse va se détourner de ce prédicateur inconscient et impuissant.
Nous les communistes nous devons nous préparer à assurer à cette jeunesse un avenir à travers une direction politique vraiment anti-impérialiste. Une direction politique communiste, celle de la Révolution Permanente. Celle de Marx, de Engels, de Lénine et de Trotsky.
Que Gbagbo rejoigne les Ben Ali, les Moubarak et les Kadhafi dans les poubelles de l'histoire.
Le prolétariat et la jeunesse ivoiriène doivent se préparer à mener une lutte des classes à mort contre Ouattara et Sarkozy dans les prochaines années. C'est dans et pour cette lutte des classes qu'ils vont se forger leur centrale syndicale et leur parti communiste.
Nous les y aiderons d'autant mieux et d'autant plus vite, que nous mêmes, travailleurs des pays impérialistes, nous chasseront impitoyablement des postes dirigeants de nos organisations de classe (parti et syndicats) les banqueroutiers qui s'y trouvent actuellement.
Gbagbo, tu veux encore sauver ta peau ?
Rompt avec Dieu et l'impérialisme français.
Engage toi clairement sur une ligne communiste. Appelle les autres gouvernement d'Afrique Noire à t'imiter. Ensemble, fondez les Etat Unis démocratique et anti-impérialiste de l'Afrique Noire.
Arme et organise en bataillon la jeunesse d'Abidjan, les travailleurs ivoiriens.
Nationalise les banques impérialistes et fonde une seule banque, celle du peuple ivoirien.
Dénonce la dette du pays.
Exproprie sans indemmité ni rachat les capitalistes français et ivoiriens.
Toi même, abandonne ta fortune et ton luxe insolent, et avec cet argent, augmente les salaires et lance un grand programme de travaux publics pour juguler la lépre du chômage des jeunes.
Ensuite tu pourras fanfaronner sur Sarkozy !
Mais à quoi bon ? Gbagbo le social-démocrate jésuite, ne peut pas comprendre, ne pas concevoir, que le communisme est la jeunesse du monde ! Que le communisme est l'avenir de la jeunesse du monde ! Qu'il reste avec son Jésus Christ et ensemble qu'ils prient fort pour leur avenir grandement compromis maintenant que Kadhafi se meurt.
C'est au prolétariat à prendre à bras-le-corps la gigantesque besogne de l'émancipation du genre humain.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
Bon, les nordistes en ont ras le cul de se faire massacrer par les milices de Gbagbo, ils les ont virées de leurs quartiers d’Abidjan et là leurs vraies troupes descendent... Gbagbo appelle déjà à un cessez-le-feu...
Triste clown...
Triste clown...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Côte d'Ivoire
Les généraux de Gbagbo se tirent, les troupes de Ouattara se rapprochent d'Abidjan ou les quartiers pauvres du Nord sont déjà en rébellion. Souhaitons à Gbagbo de ne pas finir comme son collègue libérien Doe il y a quelques années (ils lui avaient coupé les doigts et les oreilles en buvant des bières, entre autres...)
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
yannalan a écrit:Les généraux de Gbagbo se tirent, les troupes de Ouattara se rapprochent d'Abidjan ou les quartiers pauvres du Nord sont déjà en rébellion. Souhaitons à Gbagbo de ne pas finir comme son collègue libérien Doe il y a quelques années (ils lui avaient coupé les doigts et les oreilles en buvant des bières, entre autres...)
Un peu court jeune homme comme analyse.
Ne crois surtout pas que ouattara est le président des "pauvres" et Gbagbo celui des "nantis".
Rien, mais alors rien n'est joué pour le président chouchou de l'impérialisme Ouattara. Il tente sa chance, mais c'est une manoeuvre offensive extrêmement audacieuse, et elle peut se réveler périlleuse, si la population pauvre et moins pauvre d'Abidjan s'oppose à ce coup de force.
Ce dernier profite avant tout d'un contexte international qui glace et paralyse d'effroi le sommet du camp Gbagbo, le boulanger en premier lieu, un peu comme Staline avait eu la volonté paralysée au moment du début de l'invasion nazi. Mais en dessous de Gbagbo, il y a du monde dans l'organisation, qui sont entrain de se tater entre se coucher et combattre, il y a aussi toute la population du sud qui doit voir d'un très mauvais oeil le nord débarquer arme à la main, en conquérant.
Il peut y avoir guerre civile, en en cas de guerre civile c'est le sud qui va l'emporter.
La position des communistes dans cette affaire:
Paix entres nous, guerres aux tyrans !
A bas ce type d'élections présidentielles qui mettent le pays à feu et à sang !
Démission et exil des deux présidents.
Pour l'organisation d'une élection Constituante.
Fraternisons entres travailleurs ivoiriens, refusons la guerre civile, formons nos Comités Démocratiques, et tournons nos armes contre les généraux de Ouattara et Gbagbo.
Vive la Côte d'Ivoire unie et démocratique.
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Côte d'Ivoire
Je suis d'accord dans l'absolu avec tes slogans, mais tu as vraiment du mal à voir la réalité en face. On n'en est pas là.Je ne crois pas qu'il y ait un président "des pauvres" et un des "nantis"L population d'Abidjan est divisée comme le pays et les quartiers nord sont en dissidence depuis un moment déjà.
Il n'y aurait pas eu l'intervention française pour barrer la route aux rebelles il y a quelques années, ils y seraient déjà.
Quant à laposition "des communistes", faudrait déjà qu'il y en ait et qu'on les entende. Je n'ai pas l'impression qu'ils viennent souvent sur ce forum
Il n'y aurait pas eu l'intervention française pour barrer la route aux rebelles il y a quelques années, ils y seraient déjà.
Quant à laposition "des communistes", faudrait déjà qu'il y en ait et qu'on les entende. Je n'ai pas l'impression qu'ils viennent souvent sur ce forum
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Côte d'Ivoire
Désormais, les forces impérialistes de l'ONU et de la France tirent et bombardent, et cherchent à finir le "travail" que leurs larbins sont incapables de terminer. Ils sont déterminés à utiliser tous les moyens, à commettre tous les massacres, pour défendre leurs intérêts de classe.
On peut relire la contribution que le Collectif pour une tendance révolutionnaire avait écrit début janvier et qui est plus que jamais d'actualité :
Côte d’Ivoire : À bas le plan d’intervention militaire des impérialistes et de leurs suppôts (ONU, CEDEAO,…) ! Soutien à la résistance des travailleurs et de toutes celles et ceux qui refusent l’ingérence étrangère : pour la défaite des impérialistes, à commencer par la France !
http://collectiftrnpa.wordpress.com/2011/01/10/cote-d%E2%80%99ivoire-a-bas-le-plan-d%E2%80%99intervention-militaire-des-imperialistes-et-de-leurs-suppots-onu-cedeao-soutien-a-la-resistance-des-travailleurs-et-de-toutes-celles-et-ceux/
On peut relire la contribution que le Collectif pour une tendance révolutionnaire avait écrit début janvier et qui est plus que jamais d'actualité :
Côte d’Ivoire : À bas le plan d’intervention militaire des impérialistes et de leurs suppôts (ONU, CEDEAO,…) ! Soutien à la résistance des travailleurs et de toutes celles et ceux qui refusent l’ingérence étrangère : pour la défaite des impérialistes, à commencer par la France !
http://collectiftrnpa.wordpress.com/2011/01/10/cote-d%E2%80%99ivoire-a-bas-le-plan-d%E2%80%99intervention-militaire-des-imperialistes-et-de-leurs-suppots-onu-cedeao-soutien-a-la-resistance-des-travailleurs-et-de-toutes-celles-et-ceux/
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Côte d'Ivoire
Faut pas s'exciter comme ça.. Le jeu de Gbagbo qui est coincé dans les beaux quartiers d'Abidjan, c'est de tirer sur l'ONU jusqu'à ce qu'ils ripostent. Ce qu'ils ont fait...
Après c'est une guerre civile mode africaine, on a fait pire en Europe. Le seul problème, c'est que la vie des civils est de plus en plus compliquée tant que ce bordel dure. Ele nôtre, c'est d ene paqs accepter l'intervention française là ou ailleurs.
Après c'est une guerre civile mode africaine, on a fait pire en Europe. Le seul problème, c'est que la vie des civils est de plus en plus compliquée tant que ce bordel dure. Ele nôtre, c'est d ene paqs accepter l'intervention française là ou ailleurs.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Côte d'Ivoire
Si, il y a de quoi s'exciter. Je trouve cela lamentable que tu renvoies tout cela à une guerre "à l'africaine". Il est urgent que le NPA et les autres forces du mouvement ouvrier appellent immédiatement à des rassemblements contre l'intervention impérialiste en Côte d'Ivoire et pour que toutes les troupes impérialistes dégagent de Côte d'Ivoire.
On s'en fout que Gbagbo aurait soit disant "provoqué" les troupes de l'ONU. Les troupes de l'ONU n'ont rien à faire sur place, et encore moins pour faire ce qu'elles font actuellement.
La réalité est qu'il y a un nombre très élevé de morts, et que la propagande officielle nous prend vraiment pour des cons, en nous parlant d'intervention "pour protéger les populations civiles". On atteint ici les summum du cynisme et de l'abjection. Vraiment de quoi s'exciter en effet, et surtout réagir, et vite !
On s'en fout que Gbagbo aurait soit disant "provoqué" les troupes de l'ONU. Les troupes de l'ONU n'ont rien à faire sur place, et encore moins pour faire ce qu'elles font actuellement.
La réalité est qu'il y a un nombre très élevé de morts, et que la propagande officielle nous prend vraiment pour des cons, en nous parlant d'intervention "pour protéger les populations civiles". On atteint ici les summum du cynisme et de l'abjection. Vraiment de quoi s'exciter en effet, et surtout réagir, et vite !
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
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