Réforme des retraites
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Re: Réforme des retraites
Le rapport Moreau : des attaques supplémentaires contre les salariéEs et les retraitéEs.
http://npa2009.org/node/37708
http://npa2009.org/node/37708
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Déclaration commune AL CNT-So, Alternatifs, npa
Ne battons pas en retraite, face au gouvernement et au patronat : Préparons la riposte dès maintenant !
Lundi 17 juin 2013
12582_image.jpg
C’est une régression majeure que le gouvernement veut nous imposer, dans le droit fil de la feuille de route imposée par les capitalistes aux travailleurs et aux peuples d'Europe. Au nom de la « compétitivité des entreprises » et de la « réduction des déficits », il faudrait accepter toujours plus de sacrifices. Et désormais amputer une nouvelle fois nos retraites ! Et taper sur les indemnités des chômeurs et des chômeuses !
Régression sociale à perpétuité
La dernière réforme en date, celle de Sarkozy, est à peine mise en œuvre qu’on nous explique qu’il va manquer 20 milliards d’euros à l’horizon 2020. Dans la foulée des déclarations de Hollande, un premier rapport remis au gouvernement préconise des économies immédiates sur le dos des retraités : une revalorisation des retraites moins rapide que l’inflation (officielle…), un alignement de la CSG des retraité-e-s sur celle des salarié-e-s et toute une série d’autres mesures pour trouver rapidement 7 milliards supplémentaires.
Le rapport Moreau confirme une nouvelle attaque sur la durée de cotisation portée à 43 ou 44 ans d’ici 2020. Mais il amorce également un changement de système qui semble se dessiner plus nettement : une révision annuelle du montant des pensions par un « comité des sages » qui pourrait, en dehors de tout débat politique, réviser encore et toujours à la baisse nos retraites au nom de considérations « techniques ». Un vol pur et simple présenté comme une fatalité qui pourrait nous emmener vers une régression permanente et sans limite !
Autre manœuvre : agiter les prétendues inégalités entre salariés du public et du privé, diviser pour régner, et justifier le calcul des pensions du public sur les dix dernières années au lieu des six derniers mois. C’est oublier que le système des pensions dans la fonction publique fonctionne selon des règles totalement différentes, ce qui fait que la plupart des comparaisons sont en réalité des mensonges purs et simples. Personne n’est « privilégié » : ce sont des droits conquis par nos anciens, à une époque où la France était bien moins riche. Les privilégiés, ce sont les capitalistes !
Des mensonges à la pelle…
La propagande est en route. On nous parle démographie en comparant le nombre de retraités à celui des actifs. Le calcul est biaisé : il est plus pertinent de comparer les actifs à l’'ensemble des inactifs (enfants et jeunes scolarisés + retraités). La dégradation apparait tout de suite moins catastrophique sur le long terme. Le nombre de personnes à charge par actif n'est pas très différent aujourd'hui que lors des années 60. Le problème n'’est pas démographique, il est économique et surtout politique : ce qui crée le déficit aujourd'hui, c'est d'abord le chômage.
Les chômeurs et les chômeuses sont eux aussi par ailleurs les cibles du gouvernement, autre catégorie de « privilégiés » à abattre. A l'ordre du jour de la réforme Unedic : le retour à la dégressivité des indemnités de chômage, qui intensifierait les pressions sur les chômeurs pour retrouver un emploi, quel qu'il soit, où qu'il soit et pour n'importe quel salaire, comme le souhaitent les capitalistes. Comme pour les retraites, la dégressivité leur permettrait, en outre, de diminuer les cotisations donc le salaire des travailleurs et des travailleuses. Face à cela, les organisations de privé-e-s d'emploi ont engagé de nouvelles « marches des chômeurs » entre le 15 juin et le 6 juillet 2013, mais le combat, comme pour les retraites, se passera aussi à la rentrée.
Il faudra aussi combattre l’accord national interprofessionnel (Ani), autre cadeau fait au patronat : au nom de la « compétitivité », l’Ani restreint les recours possibles face aux licenciements, légalise le chantage à l'emploi et remet en cause le CDI...
Des solutions immédiates sont pourtant possibles comme la régularisation des sans papiers, mesure pour l'égalité des droits qui leur permettra en outre de cotiser.
Et les réponses sont politiques : lutter contre le chômage et la précarité, notamment les temps partiels imposés aux femmes, donc augmenter le nombre de cotisantEs, refuser les licenciements, appuyer la reprise autogestionnaire des entreprises par les salariéEs. Une augmentation uniforme des salaires de 300 euros par mois aiderait également à remplir les caisses de retraite !
Si l'on rapporte l’augmentation du coût des pensions à l’augmentation de la richesse une répartition plus égalitaire de celle-ci est indispensable
Il y a quelques mois, le gouvernement Hollande-Ayrault décidait de distribuer au patronat vingt milliards sans contrepartie au nom de la « compétitivité ». Sans problème. Et maintenant on nous parle d’un déficit de vingt milliards des caisses de retraite à l’horizon… 2020, la stratégie de l'affolement est en œuvre pour faire passer la régression sociale. On se souvient aussi de l’affaire Cahuzac : l’occasion de lever un coin du voile sur l’ampleur de la fraude fiscale : 80 milliards par an ! C'est ce système qu'il faut combattre, et pas les droits des salariéEs et retraitéEs.
… et la nécessité de réagir sans attendre !
Le gouvernement a convoqué un nouveau « sommet social » : derrière le pseudo « dialogue social » une politique d'austérité à tous les niveaux (nouvelle "décentralisation et réforme de l'action publique" qui tendent à la réduction comme à la privatisation de services publics), et une politique de compromission avec le patronat et d'acceptation de ses exigences de régression sociale : baisse du montant des pensions, allongement de la durée des cotisations.
Ces choix déjà défendus en coulisses, ne méritent aucun « partenaire social » et exigent une riposte populaire d’ampleur.
Qu’elles soient de droite ou socialistes, les régressions sociales se combattent dans la rue, par nos manifestations et nos grèves. N'attendons pas, résistons et imposons ensemble, dans l’unité, une autre répartition des richesses.
La régression sociale ne passera pas!
Alternative Libertaire, CNT-Solidarité ouvrière, Les Alternatifs, Nouveau Parti Anticapitaliste
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Réforme des retraites
J'aimerais savoir comment d'autres organisations
qui se réclament non pas de la course aux mangeoires,
mais de la défense de notre classe, (à commencer par LO et POI)
justifient de ne pas signer cette déclaration unitaire pour défendre les retraites.
qui se réclament non pas de la course aux mangeoires,
mais de la défense de notre classe, (à commencer par LO et POI)
justifient de ne pas signer cette déclaration unitaire pour défendre les retraites.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
Viens en discuter aux réunions publiques du POI...
"Ne touchez pas à nos retraites !" "Défendre l’indépendance des organisations syndicales"
Est-ce que "une autre répartition des richesses" veut dire "Pas touche aux retraites !" ? Malheureusement je ne le pense pas... Le mot d'ordre "Retrait" sera à l'ordre du jour...
En tout cas, je me félicite des prises de positions d'UD CGT/FO sur la conférence sociale du gouvernement et sur leurs refus de toucher aux retraites...
"Ne touchez pas à nos retraites !" "Défendre l’indépendance des organisations syndicales"
Est-ce que "une autre répartition des richesses" veut dire "Pas touche aux retraites !" ? Malheureusement je ne le pense pas... Le mot d'ordre "Retrait" sera à l'ordre du jour...
En tout cas, je me félicite des prises de positions d'UD CGT/FO sur la conférence sociale du gouvernement et sur leurs refus de toucher aux retraites...
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: Réforme des retraites
"Machination contre nos retraites !" – le POI informe par tractActe 1 : mercredi 29 mai, la Commission européenne exige une nouvelle « réforme » des retraites en France visant à « adapter les règles d’indexation, les âges minimum et de taux plein, la période de contribution et les régimes spéciaux, mais en évitant d’augmenter les contributions des employeurs aux régimes de retraites ». C’est la même musique dans tous les pays de l’Union européenne.
Cliquer pour télécharger et imprimer.Acte 2 : vendredi 14 juin, la commission Moreau constituée par le gouvernement rend la feuille de route et ses propositions :
— « allonger la durée de cotisation à 43 et 44 ans » ;
— « augmenter les cotisations » ;
— diminuer les retraites par «augmentation de la CSG (de 6,6 % à 7,5 %) » et par « diminution de l’abattement fiscal automatique de 10 %» ;
— « fiscaliser les majorations de pensions » pour les parents de trois enfants ;
— modifier « le mode de calcul de la retraite des fonctionnaires » basé sur les 6 derniers mois en la calculant sur « les 3 à 10 dernières années »;Acte 3 : François Hollande déclare que « les partenaires sociaux allaient être associés et consultés sur cette réforme ». Jean-Marc Ayrault précise le programme qu’il fixe à la conférence sociale des 20 et 21 juin : « Les partenaires sociaux, les représentants de la fonction publique, débattront et discuteront des meilleures réponses, des meilleures solutions. »En clair, choisir ensemble la façon dont les retraites seront attaquées ! Et il annonce un projet de loi « avant la fin de l’été ».C’est une tentative d’instaurer un ordre social corporatiste où les syndicats ouvriers, intégrés à l’Etat, coorganiseraient avec l’organisation patronale, une contre-réforme des retraites.Le POI, qui vient de tenir son IVe Congrès, s’adresse à tous :
« Face à l’ultimatum adressé par l’Union européenne, par Barroso lui-même au gouvernement français pour le sommer de boucler la contre-réforme des retraites avant la fin 2013, les travailleurs ne sauraient être dupes des déclarations de Hollande qui prétend résister tout en s’engageant à mettre en œuvre les contre-réformes.
Quant au mouvement ouvrier, il ne saurait accepter de s’intégrer de quelque manière que ce soit à l’élaboration de cette contre-réforme.
Bien au contraire ! Le combat pour la rupture avec l’Union européenne, c’est maintenant, tout de suite, le combat pour l’indépendance des organisations ouvrières, la mobilisation autour de la vieille revendication du mouvement ouvrier : “Ne touchez pas à nos retraites, elles sont partie intégrante de notre salaire différé !” »Participez aux assemblées ouvertes organisées par le POI.Informez-vous !Prenez connaissance du dossier publié par Informations ouvrières.Abonnez-vous pour l’été !
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: Réforme des retraites
Le NPA a proposé à l'ensemble des organisations politiques de gauche qui ne participent pas au gouvernement, à des associations comme Attac ou Copernic, à des syndicats comme Solidaires, la CGT, la FSU, FO, et la CNT d'envisager la possibilité d'un rassemblement qui montre clairement notre refus d'une nouvelle réforme et la volonté de la combattre sans attendre, sans tomber non plus dans le piège d'un prétendu "dialogue social" qui vise surtout à intégrer les organisations du mouvement ouvrier dans les plans du patronat et du gouvernement.
De cette tentative est issue une déclaration politique signé par Alternative libertaire, la CNT, la CNT-solidarité ouvrière, les Alternatifs, et le NPA. Un rassemblement aura lieu jeudi à 18h devant le conseil économique et social où se réunit la conférence sociale : il nous semble en effet inconcevable que cette réforme commence à se mettre en oeuvre sans montrer même de manière symbolique notre désaccord. C'est pourquoi nous appelons les salariés à être les plus nombreux possible à ce rassemblement au cours duquel Olivier Besancenot prendra la parole.
RASSEMBLEMENT POUR LA DÉFENSE DES RETRAITES
jeudi 20 juin - 18h
Face à la conférence « sociale » : Rdv au métro Trocadéro
De cette tentative est issue une déclaration politique signé par Alternative libertaire, la CNT, la CNT-solidarité ouvrière, les Alternatifs, et le NPA. Un rassemblement aura lieu jeudi à 18h devant le conseil économique et social où se réunit la conférence sociale : il nous semble en effet inconcevable que cette réforme commence à se mettre en oeuvre sans montrer même de manière symbolique notre désaccord. C'est pourquoi nous appelons les salariés à être les plus nombreux possible à ce rassemblement au cours duquel Olivier Besancenot prendra la parole.
RASSEMBLEMENT POUR LA DÉFENSE DES RETRAITES
jeudi 20 juin - 18h
Face à la conférence « sociale » : Rdv au métro Trocadéro
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
http://npa2009.org/node/37895
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Motion de la Commission exécutive du Syndicat CGT Renault Cléon
Dès la fin septembre – début octobre, le gouvernement soumettra au parlement un projet de loi modifiant les conditions de départ à la retraite et abaissant le niveau des pensions des retraités, aggravant les effets de la réforme imposée par le gouvernement Sarkozy en 2010.
Ce qui laisse très peu de temps pour construire un rapport de force suffisant pour imposer l'abandon de ce projet de réforme.
Réuni en Commission exécutive, ce vendredi 21 juin, le syndicat CGT Renault Cléon appelle le bureau confédéral de la CGT :
- à proposer dès le début juillet une première date de mobilisation nationale pour les premiers jours de septembre
- à inscrire très clairement cette première date de mobilisation dans la perspective d'un blocage de l'économie, à la différence de la stratégie qui a conduit à l'échec de la mobilisation pour les retraites de 2010. voté à l'unanimité des 28 membres présents de la Commission exécutive
Cléon, le 21 juin 2013
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
Annick Coupé : « il est nécessaire de fixer un rendez-vous à la rentrée pour une journée de grève et de manifestations »
http://npa2009.org/node/37925
http://npa2009.org/node/37925
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
Débat très intéressant:
Yann Le Lann, sur des positions de classe,
reprend le thème du travail comme Friot
(Yannalan, c'est toi? je sais que non, c'est pas notre génération:lol: )
fait de très bonnes analyses et propositions,
oubliant seulement la création d'emplois...
Comme toujours, c'est l'ouvrière, ici de Saft, qui fait les 3x8,
et est devenue insomniaque,
qui fait rappel à la réalité: "terre à terre" comme elle dit.
Sortir des 3x8 (à bannir) et embaucher des jeunes.
Ma transcription (ce que je retiens dans les tripes, on me corrigera:
"On pleure des camarades qui meurent
à la retraite ou au travail...à des horaires normaux on gagne moins...
On nous maintient sur plusieurs machines...80% des salariés atteints par le cadmium")
Conclusion du camarade Yann:
nécessité d'un mouvement de masse pour
FAIRE CEDER LE GOUVERNEMENT BOURGEOIS
J'ajoute avec sa permission:
TOUS ENSEMBLE, pour mettre la production au service des besoins,
pas des ROLEX, MERCEDEX et RAFALES!
Ecoutez et diffusez:
Yann Le Lann, sur des positions de classe,
reprend le thème du travail comme Friot
(Yannalan, c'est toi? je sais que non, c'est pas notre génération:lol: )
fait de très bonnes analyses et propositions,
oubliant seulement la création d'emplois...
Comme toujours, c'est l'ouvrière, ici de Saft, qui fait les 3x8,
et est devenue insomniaque,
qui fait rappel à la réalité: "terre à terre" comme elle dit.
Sortir des 3x8 (à bannir) et embaucher des jeunes.
Ma transcription (ce que je retiens dans les tripes, on me corrigera:
"On pleure des camarades qui meurent
à la retraite ou au travail...à des horaires normaux on gagne moins...
On nous maintient sur plusieurs machines...80% des salariés atteints par le cadmium")
Conclusion du camarade Yann:
nécessité d'un mouvement de masse pour
FAIRE CEDER LE GOUVERNEMENT BOURGEOIS
J'ajoute avec sa permission:
TOUS ENSEMBLE, pour mettre la production au service des besoins,
pas des ROLEX, MERCEDEX et RAFALES!
Ecoutez et diffusez:
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
Non, certainement pas....(Yannalan, c'est toi? je sais que non, c'est pas notre génération:lol: )
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Réforme des retraites
La retraite, c'est révolutionnaire ! Plus que jamais, étendons sa conquête !
Communiqué de presse du Réseau Salariat
Tandis que le gouvernement Ayrault engage une énième réforme du financement des retraites, toujours dans le droit fil du calamiteux « livre blanc » de Michel Rocard en 1991, les travailleurs français s’inquiètent, qu’ils soient dans l’emploi ou sur le « marché de l’emploi ». Comme on les comprend !
D’un côté la potion des réformateurs pour « sauver les retraites » est toujours plus amère : la durée de cotisation permettant de bénéficier d’une retraite à taux plein était de 37 ans ½ jusqu’en 2003, elle est de 41 ans ½ aujourd’hui. Sera-t-elle de 44 ans demain ? Etant donné que 7% des salariés de plus de 50 ans sont déjà au chômage, l’allongement de la durée de cotisation se traduit automatiquement par une baisse du taux de remplacement et donc du niveau des pensions. C'est le cas en particulier pour les femmes qui connaissent une double peine du fait qu’elles n’ont souvent pas une carrière complète.
Face à ces propositions, les opposants à la réforme restent sur la défensive, tentant de freiner la reculade des droits sociaux en revendiquant une politique de relance de l’emploi, le maintien de l’âge légal de 60 ans et d’un taux de remplacement de 75% du salaire moyen des 10 meilleures années de carrière sans préciser s’il s’agit du salaire brut ou du net.
Dans les deux cas, les réformateurs et leurs opposants semblent s’accorder sur un point : les retraités seraient d’anciens salariés, souvent utiles mais ne produisant aucune richesse économique, à la charge des seuls actifs au titre de la solidarité intergénérationnelle.
Face à ce constat, le Réseau Salariat (*) invite les travailleurs et leurs représentants syndicaux à sortir de cette logique défensive et à faire honneur aux fondateurs de la sécurité social. Nous rappelons que la retraite a été conquise comme continuation du salaire à vie et non dans une logique de prévoyance ou d’épargne. Aussi nous proposons de renouer avec une revendication syndicale qui a eu cours jusqu’en 1995 : 100% du meilleur salaire net pour tous - salariés, indépendants ou non - dès 55 ans - avec au minimum le SMIC, financé à 100% par la cotisation sociale, et sans condition d’annuités ou de carrière.
Revendiquer 55 ans comme âge politique de la retraite, c’est affirmer la retraite comme un nouveau départ dans une forme de travail qui remet en cause radicalement la définition dominante de travail qui voudrait que seul le travail en emploi soit générateur de valeur économique.
La retraite n’est pas la fin du travail, c’est la fin de l’emploi ! Car l’emploi - ou le marché du travail - nous aliène, à travers les cadences qu’impose le capital, la division du travail qui réduit notre faculté créative, l’absence de maîtrise des tenants et aboutissants de notre œuvre.
Pour en savoir plus sur nos propositions vous pourrez lire notre dossier sur la retraite (ICI) et en particulier notre texte-manifeste « Campagne retraites 2013 » (ICI).
Pour le Bureau du Réseau Salariat
Nicolas Chomel, Secrétaire
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Retraite : la bourse ou la vie ?
Libération (11/07/2013)
Par OLIVIER DARTIGOLLES dirigeant national du PCF, élu de la majorité au conseil municipal de Pau, GÉRARD FILOCHE membre du bureau national du PS, WILLY PELLETIER Coordinateur général de la Fondation Copernic, SANDRA DEMARCQ comité exécutif du NPA
http://npa2009.org/node/38119
Par OLIVIER DARTIGOLLES dirigeant national du PCF, élu de la majorité au conseil municipal de Pau, GÉRARD FILOCHE membre du bureau national du PS, WILLY PELLETIER Coordinateur général de la Fondation Copernic, SANDRA DEMARCQ comité exécutif du NPA
http://npa2009.org/node/38119
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Retraites : pas un trimestre de plus, pas un euro
MOBILISATION POUR SAUVER LES RETRAITES :
C'EST PARTI !
La campagne unitaire et citoyenne est désormais lancée :
•Un collectif regroupant un large arc de forces associatives, syndicales et politiques s'est lancé.
•Un appel de personnalités a été rendu public.
•Un site (http://www.retraites2013.org/) qui permet de signer l’appel en ligne et qui référencera argumentaires, outils/tracts, contributions et carte de France des initiatives locales.
PARIS, 10 juil 2013 (AFP) -
C'EST PARTI !
La campagne unitaire et citoyenne est désormais lancée :
•Un collectif regroupant un large arc de forces associatives, syndicales et politiques s'est lancé.
•Un appel de personnalités a été rendu public.
•Un site (http://www.retraites2013.org/) qui permet de signer l’appel en ligne et qui référencera argumentaires, outils/tracts, contributions et carte de France des initiatives locales.
PARIS, 10 juil 2013 (AFP) -
Une pétition a été lancée mercredi par plusieurs dizaines de personnalités de la gauche politique et syndicale pourrefuser la réforme des retraites prévue cet automne par le gouvernement, à l'initiative de la Fondation Copernic et du mouvement altermondialiste Attac.
"Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins" s'intitule le texte proposé à la signature des Français opposés à la réforme.
Cette réforme, actuellement discutée avec les partenaires sociaux, doit comporter des mesures financières pour réduire le déficit des régimes de retraites, notamment un allongement de la durée de cotisation minimale pour obtenir une pension complète (41,5 ans actuellement).
"Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraités, la destruction des solidarités sociales, l'idéologie absurde du +travailler toujours plus+ dans une société productiviste inégalitaire. Cet engrenage favorise l'extrême droite et menace à terme la démocratie", affirment les
Signataires
Parmi eux figurent des personnalités politiques de gauche et d'extrême gauche comme Jean-Luc Mélenchon du Parti de gauche (PG), Pierre Laurent, secrétaire général du parti communiste (PCF), Philippe Poutou, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Gérard Filoche, membre du bureau politique du PS.
On y trouve également des dirigeants syndicaux nationaux comme Bernadette Groison (FSU), Annick Coupé (Solidaires), Emmanuel Zemmour, président de l'UNEF (étudiants) ou de fédérations comme Jean-Marc Canon (Fonctionnaires CGT).
Sont présents également sur la pétition Pierre Khalfa, président de la Fondation Copernic, et Aurélie Trouvé, coprésidente d'Attac.
Pour faire barrage à la réforme, les signataires envisagent d'organiser des réunions, des "initiatives de rue", des "ateliers d'éducation populaire" et de participer aux "initiatives prises par le mouvement syndical".
Une première journée d'action avec grèves et manifestations a été annoncée pour le 10 septembre par quatre syndicats: la CGT, Force ouvrière, la FSU et Solidaires.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
Tract CGT Renault Cléon
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/cgtrenaultcleonjuillet.pdf
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/cgtrenaultcleonjuillet.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Tract NPA appel à mobilisation Nimes
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/tract_retraites_nimes.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
Je glisse là ce que j'ai indiqué dans un autre fil...
Si les camarades en France ne traitent pas la question organisationnelle de la mobilisation dans les entreprises dés maintenant, le mouvement sur les retraites n'aura aucune chance.
L'existence de collectifs géographiques est une bonne chose pour élargir et populariser mais il me semble évident que ça se jouera dans la capacité de développer des coordinations d'AG d'entreprises, car si on est logique, c'est bien là que le pays peut être bloqué.
Seulement ne pas s'occuper de la nécessité absolue de développer des formes d'organisation unitaires des travailleurs, ce qui ne se confond pas avec des unités de bureaucraties par en haut et prêtes à se vendre à tout moment.
Les comités géographiques ne sont pas le sommet de l'édifice et ils ne seront pas de bons vecteurs d'unification de tous les travailleurs si on n'a pas de levier sur des terrains où nous sommes à égalité avec les petits groupes politiques réformistes, c'est à dire les entreprises.
La réponse passe par un appel national à réunir de premières coordinations nationales provisoires en essayant d'avoir des militants lutte de classe ayant un certain poids participant à l'initiative.
Copas
Dans l'état actuel je serai pour la question des retraites pour les camarades en France de lancer un comité de coordination national provisoire appelant évidemment aux premières initiatives mais appelant à tenir des AG et coordinations dans les entreprises, à envoyer des délégués nationalement, des AG et coords de ville, etc....avec des mathieux, Besancenots, mercier, poutous, etc...
Au moins tenter...
Si les camarades en France ne traitent pas la question organisationnelle de la mobilisation dans les entreprises dés maintenant, le mouvement sur les retraites n'aura aucune chance.
L'existence de collectifs géographiques est une bonne chose pour élargir et populariser mais il me semble évident que ça se jouera dans la capacité de développer des coordinations d'AG d'entreprises, car si on est logique, c'est bien là que le pays peut être bloqué.
Seulement ne pas s'occuper de la nécessité absolue de développer des formes d'organisation unitaires des travailleurs, ce qui ne se confond pas avec des unités de bureaucraties par en haut et prêtes à se vendre à tout moment.
Les comités géographiques ne sont pas le sommet de l'édifice et ils ne seront pas de bons vecteurs d'unification de tous les travailleurs si on n'a pas de levier sur des terrains où nous sommes à égalité avec les petits groupes politiques réformistes, c'est à dire les entreprises.
La réponse passe par un appel national à réunir de premières coordinations nationales provisoires en essayant d'avoir des militants lutte de classe ayant un certain poids participant à l'initiative.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Réforme des retraites
http://www.humanite.fr/social-eco/des-propositions-alternatives-pour-le-financement-547054face au rapport Moreau, une réforme socialement efficace est-elle possible ?
Des propositions alternatives pour le financement des retraites
Mots clés : marché du travail , sécurité sociale, austérité, retraites complémentaires, flexibilité, François Hollande, catherine mills, retraités, frédéric rauch,
Par Catherine Mills, Maître de Conférences honoraire à l’Université Paris-I Panthéon Sorbonne, et Frédéric Rauch, Rédacteur en chef de la revue Économie et Politique. Projet de loi fin août et débat parlementaire achevé mi-octobre, le gouvernement a choisi la précipitation. Il espère ainsi juguler le mouvement social et tuer le débat public.
Pourtant, la catastrophe démographique n’aura pas lieu. Avec un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme, l’augmentation du nombre de retraités est compensée par l’arrivée d’actifs sur le marché du travail. De même, en deçà des prévisions et des déficits passés, le déséquilibre de la branche vieillesse ne dépassera pas 4,5 milliards d’euros cette année. Et la progression du besoin de financement des régimes d’ici à 2020 plafonnera à 1 % du produit intérieur brut (PIB). Soit pas plus de 20 milliards d’euros. L’équivalent du coût annuel du crédit d’impôt compétitivité-emploi !
Mais l’équilibre des comptes reste l’obsession de François Hollande. Il l’a répété lors de la conférence sociale de juin : « Nous avons deux obligations, renflouer les régimes d’ici 2020, et, au-delà, les équilibrer durablement. » Retraités et actifs en feront les frais. À long terme, avec la flexibilité maximale de l’emploi (avec l’ANI en 2013) et la crise, l’allongement de la durée de cotisation à 44 ans conduira à une réduction du niveau des pensions des futurs retraités, qui s’ajoutera à celles des réformes engagées depuis 1993. À court terme, sur la base du rapport Moreau, les ménages devront mettre la main à la poche à hauteur de 10,6 milliards d’euros : 7 pour les retraités et 3,6 pour les actifs.
Quant aux entreprises, le rapport évoque une hausse des cotisations patronales (+ 0,1 %, soit 3 milliards d’euros), mais souligne dans la foulée qu’elle nuirait à leur compétitivité. C’est négliger à bon compte qu’elles en récupéreront une bonne partie en exonérations de cotisations et que cette hausse ne comblera pas le recul depuis 1993 des cotisations patronales dans le financement de la Sécurité sociale (- 0,7 %).
Au final, il n’y aura donc pas plus de justice ni d’effort partagé dans cette réforme qu’il n’y en avait dans les précédentes.
Cependant, le gouvernement va plus loin que ses prédécesseurs avec la création d’un comité de pilotage des retraites. Composé d’experts « indépendants », ce comité aurait pour mission d’assurer l’équilibre financier à moyen et long termes des régimes de retraite, en faisant évoluer en permanence les paramètres, les critères et les modes de calcul des pensions. Ses conclusions seraient transposées sans négociations ni débat public dans les projets de loi de financement de la Sécurité sociale. Ainsi, « pour éviter une réforme tous les trois ans », durée de cotisation, âge légal ouvrant droit à pension, niveau de la pension servie, modalités d’indexation… seraient constamment évolutifs. La réforme de septembre serait alors systémique.
Cette « règle d’or » appliquée aux régimes de retraite entérinerait définitivement le plafonnement des pensions servies, pour le plus grand bonheur des complémentaires privées. Et sans le dire, elle changerait la logique de notre système de retraite. D’un système à « cotisation définie-prestation définie », nous glisserions vers un système à « cotisation indéfinie-prestation indéfinie ». Chaque assuré social contribuerait toujours plus mais sans savoir ce qu’il percevra une fois à la retraite ni pendant sa retraite, condamnant chaque retraité à l’insécurité perpétuelle sur sa pension de base et à des retraites complémentaires par capitalisation.
Le gouvernement donnerait ainsi corps aux recommandations de la Commission européenne et au programme de réforme structurelle des retraites de la Banque mondiale, visant toutes deux la mise en place d’un système de retraite multipilier (retraite obligatoire de base publique, retraite obligatoire d’entreprise par capitalisation, retraite individuelle par capitalisation). Et il signerait la mort de notre système de Sécurité sociale, des grands principes de solidarité et d’universalité qui l’ont forgé.
Face au désastre, la responsabilité de la gauche qui n’a pas renoncé au changement et du mouvement syndical est immense. La réussite de l’initiative interprofessionnelle du 10 septembre doit être massive pour donner l’élan nécessaire à la riposte sociale et ouvrir l’alternative.
Notre système de retraite par répartition ne souffre pas d’un excès de dépenses, mais d’une insuffisance de recettes. Insuffisance imputable aux effets de la crise sur l’emploi et la masse salariale, à la politique d’austérité conduite en France et en Europe, et aux logiques financières des entreprises jouant la valeur pour l’actionnaire contre l’emploi et les salaires. Lorsque les salariés perdent 1 point de masse salariale, le système des retraites perd 0,8 milliard d’euros de recettes. Lorsque le pays compte 100 000 chômeurs de plus, le financement des retraites perd 1 milliard d’euros. Développer l’emploi et les salaires, c’est donc la condition d’une sécurisation de nos retraites ! Et c’est possible.
Voici quatre pistes de propositions alternatives qui le démontrent.
La première consiste à sortir d’abord du cadre idéologique imposé par le patronat sur le coût du travail. Car ce qui plombe la compétitivité et l’emploi des entreprises françaises, ce n’est pas le coût du travail mais le coût du capital. Elles paient par an deux fois plus de frais financiers (charges d’intérêt et dividendes) que de cotisations sociales patronales. C’est ce cancer financier qu’il faut combattre. Pour cela, nous proposons la sécurisation de l’emploi et de la formation, de nouveaux pouvoirs des salariés sur les gestions des entreprises, un pôle financier public et un crédit sélectif pour l’emploi et la formation...
La deuxième piste est de renforcer l’articulation entre le financement des retraites et l’entreprise, par une réforme visant le développement des cotisations sociales qui s’oppose à la financiarisation et à la fiscalisation. C’est le rôle de la modulation des cotisations sociales patronales en fonction de la politique salariale, d’emploi et de formation des entreprises. Lorsqu’une entreprise diminue la part de ses salaires et emplois dans sa valeur ajoutée pour accroître sa rentabilité financière, son taux de cotisation est augmenté. À l’inverse, si elle l’augmente, son taux de cotisation est relativement abaissé. Loin d’être une exonération déguisée aux entreprises, cette modulation contribuerait à faire pression sur les logiques financières des entreprises et à les pousser à accroître le volume d’emplois et le niveau des salaires.
Un troisième axe serait de supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales. Inventées pour créer des emplois, elles sont inefficaces et coûteuses (290 milliards d’euros en vingt ans). Centrées sur les bas salaires, elles tirent vers le bas l’échelle des salaires et minent les recettes de la Sécurité sociale.
Enfin, quatrième volet, il s’agit d’instaurer une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers des entreprises. En leur appliquant les taux actuels de cotisations patronales de chaque branche, on pourrait prélever dès 2014 plus de 80 milliards d’euros de recettes nouvelles pour la Sécurité sociale, dont 30 pour notre système de retraite solidaire. Cela permettrait de revenir sur les régressions passées et d’améliorer pensions et minima sociaux. Mieux, en augmentant le coût de la financiarisation, elle inciterait les entreprises à privilégier la croissance réelle, au bénéfice de la Sécurité sociale, de la retraite par répartition, au lieu de condamner à la capitalisation.
Lisibles, crédibles, cohérentes et rassembleuses, ces alternatives participent de la construction du rapport de forces et d’une réforme socialement efficace de notre système de retraite.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
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