Réforme des retraites
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Re: Réforme des retraites
Ayrault-Hollande à l’offensive contre les retraites. Mobilisation!
Selon Jean-Marc Ayrault, invité du France 2 ce dimanche 25 août, la future réforme sur les retraites sera une « réforme de justice sociale » en essayant ainsi de nous faire croire qu’il appliquait une politique de gauche, pour les classes populaires, pour celles et ceux qui ont le moins. Mais derrière les mots, c’est une véritable contre-réforme que ce gouvernement socialiste prépare sous prétexte qu’on vivrait plus longtemps et sous prétexte du déficit et de la dette. Même si l’âge légal du départ à la retraite ne sera pas touché, la durée de cotisations risque d’être allongée et ce sont les salariéEs qui devront financer encore plus les retraites puisque le gouvernement prévoit soit une augmentation de la CSG soit une hausse des cotisations salariales. Ayrault nous vend du vent pour mieux appliquer la politique des riches. Aujourd’hui il consulte, histoire de masquer son mauvais coup et de faire valider par les organisations syndicales de salariéEs une partie des mesures réclamées par les organisations patronales. Mais tous les bonimenteurs n’y peuvent rien : une attaque contre les retraites et le pouvoir d’achat reste une attaque qu’il faut combattre.
C’est ce à quoi le NPA s’emploiera dès cette rentrée, le plus unitairement possible, pour faire du 10 septembre le début d’une mobilisation pour imposer « Pas un trimestre en plus, pas un euro en moins », seule façon de faire reculer ce gouvernement au service des banques et des patrons.
Leucate, le 26 août 2013
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
LUTTE OUVRIERE 26 Août 2013Le 10 septembre, faisons entendre le ras-le-bol ouvrier !
Il n’a pas fallu attendre l’automne pour voir les feuilles tomber ! Les fatidiques feuilles d’impôt sont arrivées dans les foyers. Tous ceux qui sont assujettis à l’impôt sur le revenu ont vu la note à payer s’alourdir par rapport à l’an passé. Au point que même des notables socialistes s’inquiètent de voir la pression fiscale – comme ils disent - augmenter. Non parce qu’ils se préoccupent tout d’un coup du sort de la population laborieuse. S’ils en discutent, c’est uniquement parce qu’ils craignent que cela ait des conséquences pour eux lors des prochaines élections qui auront lieu dans moins d’un an maintenant.
C’est qu’en effet, depuis l’accession des socialistes aux affaires, les mauvais coups n’ont cessé de pleuvoir sur les classes populaires : salaires bloqués pour ceux qui ont la chance de conserver leur travail ; prix qui s’envolent plus que jamais, tels ceux des fruits et légumes ; licenciements massifs, parfois par usines entières, comme à PSA Aulnay et à Goodyear Amiens, ou par pans entiers comme à Florange, sans que le gouvernement n’ait levé le petit doigt.
La liste est déjà longue de tous ces sales coups reçus. Et ça n’est pas fini. Il y a ceux déjà annoncés, comme la hausse de la TVA qui prendra effet dès janvier 2014 ou cette nouvelle mouture de la taxe carbone que les socialistes voudraient camoufler sous un autre nom. Sans compter ceux qui menacent.
Les ministres socialistes ont beau promettre – mais que valent de telles promesses ? - qu’il n’y aura plus d’augmentations d’impôt d’ici la fin du quinquennat, les mesures prises annoncent d’ores et déjà de nouvelles hausses de prix, à commencer par celles des produits de première nécessité.
Sans compter cette réforme des retraites à laquelle le gouvernement met la dernière main et qui prolonge et aggrave l’œuvre destructrice des réformes précédentes, mises en place par la droite.
Ainsi, on veut imposer à ceux qui entrent dans la vie active, mais aussi à ceux qui vont en sortir bientôt, de partir, après 42 d’années de labeur et d’exploitation, avec des retraites de plus en plus réduites, qui ne permettront pas de vivre pleinement leur retraite. Du moins pour ceux qui auront réussi à trouver un travail rémunéré et à le garder jusqu’au bout. Car si la situation reste en l’état, nombreux sont ceux qui risquent de se retrouver sans travail et donc sans salaire et sans avoir cotisé suffisamment avant d’avoir atteint l’âge légal de la retraite qui est en perpétuel recul.
C’est scandaleux. Alors que les progrès des connaissances et des techniques permettraient que les travailleurs ne soient plus considérés comme des machines que l’on met au rebut quand elles ne fonctionnent plus, les gens qui nous gouvernent nous considèrent comme des inutiles dès lors qu’on devient trop vieux, donc bons à jeter.
À mesure que ces mauvais coups s’accumulent contre le monde du travail, l’amertume et la colère grandissent dans la classe ouvrière.
Il est plus que temps que le monde du travail se fasse entendre haut et fort. Mais il faut le faire de la façon la plus claire possible. Et pour cela, il faut que cette colère s’exprime sur le terrain ouvrier, pas sur celui de ses pires adversaires.
Le 10 septembre, la CGT, FO, la FSU, Solidaires appellent à une journée de grèves et de manifestations. Personne ne se fait d’illusion sur le fait qu’une journée d’action, sans lendemain annoncé, empêchera le gouvernement de mettre en place son projet scélérat et encore moins le contraindra à changer de politique.
Mais en cette rentrée, c’est une première opportunité de crier notre colère et notre refus. Et c’est, du même coup, l’occasion de montrer à nos camarades de travail, aux travailleurs encore indécis ou fatalistes, que nombreux sont ceux qui refusent la résignation.
Il faut aussi montrer aux dirigeants des confédérations syndicales, qui prennent prétexte de la passivité des travailleurs pour justifier leur propre inertie, que le monde du travail en a assez de toujours subir, sans réagir.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Les retraites expliquées à ma grand-mère
Ça fait bien longtemps que je suis à la retraite, tu sais ! Je plains les jeunes d’aujourd’hui qui vont avoir bien du mal ! Tu crois vraiment qu’ils vont supprimer la retraite par répartition ?
Pas tout à fait. Margaret Thatcher a essayé de convaincre les ouvriers anglais de cotiser à des fonds de pension, mais ils n’y ont pas cru. Ceux qui pouvaient économiser ont acheté des maisons. Pour le capital, ce n’est pas le bon circuit. Cette tentative a convaincu les intellectuels du capital que, pour développer les fonds de pension, il faut maintenir, a minima, une retraite par répartition. Ils la veulent trop faible pour vivre, une sorte de minimum vieillesse. D’après leurs calculs, les fonds de pension comme complément à la retraite sont plus convaincants pour les salariés que s’ils représentaient la principale source de revenus. Bernard Friot explique ça dans son livre « L’enjeu des retraites ». Je vais tout à l’heure te citer des chiffres, c’est de ce livre que je les tire.
Mais tu vois bien qu’il y a de plus en plus de retraités, et que les gens vivent plus longtemps qu’avant ; alors forcément, les retraites vont coûter de plus en plus cher. Il faut bien une solution !
C’est vrai, le poids des pensions va s’accroître dans les années qui viennent. Mais il n’y a aucune inquiétude à avoir. Regarde : en 1950, les pensions représentaient 5 % du PIB. En 2000, elles en représentent 13 %. On estime qu’en 2050, ce devrait être environ 18 %. Mais le PIB lui-même double tous les cinquante ans ! Donc en 1950, le PIB était de 1.000 milliards d’euros : 50 pour les pensions (5 %), 950 pour les salaires, les investissements et les profits ! En 2000, il était de 2.000 milliards d’euros, soit 260 milliards pour les pensions (13 %) et donc 1.740 milliards pour le reste. En 2050, le PIB sera de 4.000 milliards d’euros dont 720 milliards pour les pensions et 3.280 pour le reste. Tu vois que, contrairement à la propagande du capital, la part du salaire actif et celle des investissements augmentent. La population augmente beaucoup moins vite que le PIB : on était 42 millions en 1950, on est 65 millions aujourd’hui, on sera sans doute environ 70 millions en 2050.
Ton PIB qui n’arrête pas de doubler, et qui grandit plus vite que la population, comment tu l’expliques ?
C’est que la productivité du travail s’est considérablement accrue. Dans la même heure de travail, un ouvrier d’aujourd’hui produit beaucoup plus que le même ouvrier, travaillant la même heure après guerre. Par exemple, il y avait après-guerre environ 10 millions d’agriculteurs en France. Cela représentait la moitié de la population active. Aujourd’hui, il n’y en a plus qu'un million (c'est-à-dire 3 % des actifs), et pourtant la production agricole a beaucoup augmenté avec beaucoup moins d’heures de travail. C'est-à-dire que chaque heure de travail est beaucoup plus productive : ici, presque 20 fois plus. Mais je te donne un autre exemple : actuellement, selon les chiffres de Peugeot, il est fabriqué 13.000 voitures par jour. La première Peugeot, la 201, c’étaient 13.000 voitures par an ! Et avec plus d’ouvriers que maintenant !
Voilà l’affaire, la production par ouvrier augmente, mais pas les salaires !
Tout le problème est là : la question des retraites, c’est la question des salaires. Parce que pour financer les retraites, il est nécessaire d’augmenter les cotisations. C’est la bonne solution : après-guerre, les cotisations représentaient à peu près de 5 % du salaire total. Tu sais que le salaire se compose de deux parties : d’une part le salaire net, celui qui est versé sur le compte en banque du salarié, et d’autre part l’ensemble des cotisations sociales : maladie, vieillesse, invalidité, chômage, etc. Ces cotisations sont arbitrairement divisées en deux parts : la part dite « ouvrière », et la part dite « patronale ». C’est artificiel, car l’ensemble est dû par l’employeur à son employé pour son travail. Mais ce « paritarisme » permet au patronat de se mêler de la gestion de l’ensemble de ces cotisations, qui représentent beaucoup d’argent, supérieur au budget de l’État !
Les cotisations pour la retraite ont plus que doublé jusque dans les années 80 où elles ont été gelées à leur niveau de 1979 pour les salaires inférieurs à 1,6 SMIC, c'est-à-dire pour plus de la moitié des salariés, le salaire médian étant à 1,5 SMIC.
Pourquoi ce gel ? Parce qu’augmenter les cotisations augmente mécaniquement les salaires ! C’est justement ce que ne veut pas le patronat. C’est grâce à ce gel des cotisations, et la non-augmentation des salaires, que le patronat accapare l’augmentation de la productivité.
Tout à l’heure, on disait que le poids des pensions allait augmenter : la question est de savoir qui va payer. Le capital, par la voix de son gouvernement, a une réponse très claire : ce seront les salariés qui paieront. Soit on augmente les salaires, et conséquemment les cotisations, soit on continue à bloquer les cotisations et on allonge le temps où il faut cotiser. C’est pour ça que je te dis que la question des retraites est en fait la question des salaires !
Tu sais que certains, à gauche, disent qu’en effet, il faut taxer le capital pour financer les pensions. C’est de la poudre aux yeux : s’ils veulent que le capital paye, qu’ils militent donc pour une augmentation des salaires.
Pas tout à fait. Margaret Thatcher a essayé de convaincre les ouvriers anglais de cotiser à des fonds de pension, mais ils n’y ont pas cru. Ceux qui pouvaient économiser ont acheté des maisons. Pour le capital, ce n’est pas le bon circuit. Cette tentative a convaincu les intellectuels du capital que, pour développer les fonds de pension, il faut maintenir, a minima, une retraite par répartition. Ils la veulent trop faible pour vivre, une sorte de minimum vieillesse. D’après leurs calculs, les fonds de pension comme complément à la retraite sont plus convaincants pour les salariés que s’ils représentaient la principale source de revenus. Bernard Friot explique ça dans son livre « L’enjeu des retraites ». Je vais tout à l’heure te citer des chiffres, c’est de ce livre que je les tire.
Mais tu vois bien qu’il y a de plus en plus de retraités, et que les gens vivent plus longtemps qu’avant ; alors forcément, les retraites vont coûter de plus en plus cher. Il faut bien une solution !
C’est vrai, le poids des pensions va s’accroître dans les années qui viennent. Mais il n’y a aucune inquiétude à avoir. Regarde : en 1950, les pensions représentaient 5 % du PIB. En 2000, elles en représentent 13 %. On estime qu’en 2050, ce devrait être environ 18 %. Mais le PIB lui-même double tous les cinquante ans ! Donc en 1950, le PIB était de 1.000 milliards d’euros : 50 pour les pensions (5 %), 950 pour les salaires, les investissements et les profits ! En 2000, il était de 2.000 milliards d’euros, soit 260 milliards pour les pensions (13 %) et donc 1.740 milliards pour le reste. En 2050, le PIB sera de 4.000 milliards d’euros dont 720 milliards pour les pensions et 3.280 pour le reste. Tu vois que, contrairement à la propagande du capital, la part du salaire actif et celle des investissements augmentent. La population augmente beaucoup moins vite que le PIB : on était 42 millions en 1950, on est 65 millions aujourd’hui, on sera sans doute environ 70 millions en 2050.
Ton PIB qui n’arrête pas de doubler, et qui grandit plus vite que la population, comment tu l’expliques ?
C’est que la productivité du travail s’est considérablement accrue. Dans la même heure de travail, un ouvrier d’aujourd’hui produit beaucoup plus que le même ouvrier, travaillant la même heure après guerre. Par exemple, il y avait après-guerre environ 10 millions d’agriculteurs en France. Cela représentait la moitié de la population active. Aujourd’hui, il n’y en a plus qu'un million (c'est-à-dire 3 % des actifs), et pourtant la production agricole a beaucoup augmenté avec beaucoup moins d’heures de travail. C'est-à-dire que chaque heure de travail est beaucoup plus productive : ici, presque 20 fois plus. Mais je te donne un autre exemple : actuellement, selon les chiffres de Peugeot, il est fabriqué 13.000 voitures par jour. La première Peugeot, la 201, c’étaient 13.000 voitures par an ! Et avec plus d’ouvriers que maintenant !
Voilà l’affaire, la production par ouvrier augmente, mais pas les salaires !
Tout le problème est là : la question des retraites, c’est la question des salaires. Parce que pour financer les retraites, il est nécessaire d’augmenter les cotisations. C’est la bonne solution : après-guerre, les cotisations représentaient à peu près de 5 % du salaire total. Tu sais que le salaire se compose de deux parties : d’une part le salaire net, celui qui est versé sur le compte en banque du salarié, et d’autre part l’ensemble des cotisations sociales : maladie, vieillesse, invalidité, chômage, etc. Ces cotisations sont arbitrairement divisées en deux parts : la part dite « ouvrière », et la part dite « patronale ». C’est artificiel, car l’ensemble est dû par l’employeur à son employé pour son travail. Mais ce « paritarisme » permet au patronat de se mêler de la gestion de l’ensemble de ces cotisations, qui représentent beaucoup d’argent, supérieur au budget de l’État !
Les cotisations pour la retraite ont plus que doublé jusque dans les années 80 où elles ont été gelées à leur niveau de 1979 pour les salaires inférieurs à 1,6 SMIC, c'est-à-dire pour plus de la moitié des salariés, le salaire médian étant à 1,5 SMIC.
Pourquoi ce gel ? Parce qu’augmenter les cotisations augmente mécaniquement les salaires ! C’est justement ce que ne veut pas le patronat. C’est grâce à ce gel des cotisations, et la non-augmentation des salaires, que le patronat accapare l’augmentation de la productivité.
Tout à l’heure, on disait que le poids des pensions allait augmenter : la question est de savoir qui va payer. Le capital, par la voix de son gouvernement, a une réponse très claire : ce seront les salariés qui paieront. Soit on augmente les salaires, et conséquemment les cotisations, soit on continue à bloquer les cotisations et on allonge le temps où il faut cotiser. C’est pour ça que je te dis que la question des retraites est en fait la question des salaires !
Tu sais que certains, à gauche, disent qu’en effet, il faut taxer le capital pour financer les pensions. C’est de la poudre aux yeux : s’ils veulent que le capital paye, qu’ils militent donc pour une augmentation des salaires.
D.R.
http://www.resistance-politique.fr/article-les-retraites-expliquees-a-ma-grand-mere-119723438.html
Danger. Une nouvelle réforme de destruction
http://npa2009.org/node/38501
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
Ce matin, Le Paon, secrétaire général de la CGT, était interviewé par France Inter sur les retraites. Il a maintenu certes l'appel pour le 10 septembre, mais d'une façon si mollassonne qu'il ne donnait guère envie de manifester ! Il a précisé qu'il ne cherchait pas la confrontation, que son but n'était pas un nouveau mouvement comme celui de 95 qui avait fait reculer Juppé. Bref, en gros c'était : "Donnez nous quelques miettes et on ne vous ennuiera pas". D'ailleurs, vu son attitude, le gouvernement ne doit pas trop s'inquiéter...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Réforme des retraites
Oui, j'ai eu la même impression.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Réforme des retraites
Effectivement, il s'agit pour la CGT (comme pour FO et la CFDT),
de ne pas s'opposer à la majorité de gauche:
pas même la moindre menace d'affronter l'Elysée et le MEDEF par la grève !
Besancenot : "Les retraites, une réforme typiquement de droite"
http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/08/28/besancenot-les-retraites-une-reforme-typiquement-de-droite_3467492_823448.html
de ne pas s'opposer à la majorité de gauche:
pas même la moindre menace d'affronter l'Elysée et le MEDEF par la grève !
Besancenot : "Les retraites, une réforme typiquement de droite"
http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/08/28/besancenot-les-retraites-une-reforme-typiquement-de-droite_3467492_823448.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
Ces types là sont surement achetes.verié2 a écrit:Ce matin, Le Paon, secrétaire général de la CGT, était interviewé par France Inter sur les retraites. Il a maintenu certes l'appel pour le 10 septembre, mais d'une façon si mollassonne qu'il ne donnait guère envie de manifester ! Il a précisé qu'il ne cherchait pas la confrontation, que son but n'était pas un nouveau mouvement comme celui de 95 qui avait fait reculer Juppé. Bref, en gros c'était : "Donnez nous quelques miettes et on ne vous ennuiera pas". D'ailleurs, vu son attitude, le gouvernement ne doit pas trop s'inquiéter...
AlexAntifa- Messages : 14
Date d'inscription : 28/07/2013
Re: Réforme des retraites
Je pense qu'ils sont surtout démotivé, ont ne peut pas compté unique sur eux faux aussi prendre des initiative. Pour exemple en 2005 je croie les réseaux sociaux a gauche avait dénoncer le TCE, les gens avait pris l'initiative de s'occupé de leurs affaire et des comité avais était créé. Le seule bémol c'est que leurs participation aux Election de 2007 et les débat houleux qui en a découlé entre les partie politique professionnel, a fait qu'ils se sont autoridiculisé, en plus de d'avoir servis de rabatteurs pour le PS (pour faire court).AlexAntifa a écrit:Ces types là sont surement achetes.verié2 a écrit:Ce matin, Le Paon, secrétaire général de la CGT, était interviewé par France Inter sur les retraites. Il a maintenu certes l'appel pour le 10 septembre, mais d'une façon si mollassonne qu'il ne donnait guère envie de manifester ! Il a précisé qu'il ne cherchait pas la confrontation, que son but n'était pas un nouveau mouvement comme celui de 95 qui avait fait reculer Juppé. Bref, en gros c'était : "Donnez nous quelques miettes et on ne vous ennuiera pas". D'ailleurs, vu son attitude, le gouvernement ne doit pas trop s'inquiéter...
Moi je souviens d'un webmaster d'un site qui existe plus, qui avait héberger la CGT EDF avant qu'il est leurs site. Dans les forum ont débattait mais jamais avec les propos d'extrême droite qu'ont peut lire aujourd'hui, mais ont commencer a en lire quelque uns qu'ont bannissez assez vite. Aujourd'hui orange ou figaro et autre média ont largement ouvert la boite a pandore et les propos poste fasciste pilule.
La difference aujourd'hui c'est que le raciste a fait que les gens se sont rabattu sur le FN, alors forcément la motivation est moins évidente, mais elle est bien quelque part dans le militant, le rebelle ou celui et celle qui supporte pas l'injustice social..
Faire reculer des lois injuste comme celle des retraite c'est possible, parce que pour que les vieux bosse fardait d'abord que les patron ne les vire pas et qu'ils y es du boulot..
Invité- Invité
meeting unitaire PS-NPA contre la réforme des r...
C'est plutôt singulier: A la Seyne sur Mer, vendredi 6 septembre, se tiendra un meeting unitaire PS-NPA-Verts-MRC-... contre la réforme des retraites et pour appeler à la mobilisation du 10 septembre....M.N. Lienemann (PS) et A . Liepitz (Verts) y interviendront, ainsi que les représentants du NPA et des autres partis y appelant.
A noter que le PCF, présent aux réunions unitaires de préparation, n'a pas pu donner son aval car il fallait qu'il consulte ses instances....
Le PG n'a pas donné signe de vie.
Je m'attends à de virulentes critiques contre le fait que le NPA participe avec le PS local à un combat contre le gouvernement.....
A noter que le PCF, présent aux réunions unitaires de préparation, n'a pas pu donner son aval car il fallait qu'il consulte ses instances....
Le PG n'a pas donné signe de vie.
Je m'attends à de virulentes critiques contre le fait que le NPA participe avec le PS local à un combat contre le gouvernement.....
Re: Réforme des retraites
Ben, il me semble que ça peut se discuter... Il faudrait connaître les conditions locales et les prises de positions des personnalités participantes, leurs votes au parlement etc. Et surtout qu'il n'y ait pas d'ambiguités, comme c'est souvent le cas dans ce genre d'opération...Je m'attends à de virulentes critiques contre le fait que le NPA participe avec le PS local à un combat contre le gouvernement.....
Dernière édition par verié2 le Sam 31 Aoû - 19:04, édité 1 fois
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Réforme des retraites
Pour obtenir le retrait du projet de loi sur les retraites, il faudra un mouvement d’ensemble, par la grève et l’auto-organisation !
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-529.pdf
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-529.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Réforme des retraites
Tristana , peux tu nous donner ton avis sur l'absence des PC locaux et du PG ? Merci !verié2 a écrit:Ben, il me semble que ça peut discuter... Il faudrait connaître les conditions locales et les prises de positions des personnalités participantes, leurs votes au parlement etc. Et surtout qu'il n'y ait pas d'ambiguités, comme c'est souvent le cas dans ce genre d'opération...Je m'attends à de virulentes critiques contre le fait que le NPA participe avec le PS local à un combat contre le gouvernement.....
Je souscris aux remarques de Vérié .
Re: Réforme des retraites
Le PCF veut avoir le temps de consulter ses instances avant de prendre la décision de s'associer à ce meeting.
Comme il nous fallait une réponse avant ce week end pour commencer à tracter, le PCF nous a dit de commencer sans eux...
Et pour le PG, ils n'ont pas répondu et n'ont pas participé aux réunions unitaires.
Comme il nous fallait une réponse avant ce week end pour commencer à tracter, le PCF nous a dit de commencer sans eux...
Et pour le PG, ils n'ont pas répondu et n'ont pas participé aux réunions unitaires.
Re: Réforme des retraites
Le collectif initié par Attac et la Fondation Copernic organise ce mercredi 4 septembre entre 12 h et 14 h, à Paris, avenue des Champs Élysées, rond point F. D. Roosevelt, à l'angle de la rue Montaigne :
Rassemblement du collectif : « Pour nos retraites, on lutte ! »
Conférence de presse à 13 h
Introduction : Jean-Marie Harribey (Attac), Pierre Khalfa (Fondation Copernic)
Avec : Clémentine Autain (Trait d'Union FDG),Olivier Besancenot (NPA), Karima Delli (EELV),Denis Durand (fédération des Finances CGT),Anne Féray (FSU), Gérard Filoche, Pierre Laurent (PC FDG), Catherine Lebrun (Solidaires), Christiane Marty (collectif féministe), Jean-Luc Mélenchon (PG FDG), Emmanuel Zemmour (collectif jeunes)
Rassemblement du collectif : « Pour nos retraites, on lutte ! »
Conférence de presse à 13 h
Introduction : Jean-Marie Harribey (Attac), Pierre Khalfa (Fondation Copernic)
Avec : Clémentine Autain (Trait d'Union FDG),Olivier Besancenot (NPA), Karima Delli (EELV),Denis Durand (fédération des Finances CGT),Anne Féray (FSU), Gérard Filoche, Pierre Laurent (PC FDG), Catherine Lebrun (Solidaires), Christiane Marty (collectif féministe), Jean-Luc Mélenchon (PG FDG), Emmanuel Zemmour (collectif jeunes)
Tract hebdo NPA
RETRAITES: UNE REFORME DE CLASSE
TOUS ET TOUTES EN GREVE
ET DANS LA RUE LE 10 SEPTEMBRE
TOUS ET TOUTES EN GREVE
ET DANS LA RUE LE 10 SEPTEMBRE
PDF:http://npa2009.org/sites/default/files/3septembre%202013.pdfLa première contre-réforme des retraites menée par un gouvernement soi-disant de
gauche depuis 20 ans s’inscrit dans la droite ligne de toutes les régressions menées par
la droite. Il n’est évidemment pas question d’abroger aucun des reculs imposés par les
gouvernements précédents. Ce sont de nouveaux cadeaux au patronat !
Hollande fait les poches aux salariéEs et aux retraitéEs !
Le gouvernement Hollande-Ayrault ne cesse de répéter que cette réforme est une réforme
de « justice sociale ». Mais dans les faits, elle est le prolongement d’une politique en
faveur des entreprises, au détriment du monde du travail.
En allongeant la durée de cotisations et en augmentant les cotisations, ce sont les
salariéEs et les retraitéEs qui, seulEs, payeront. Sur les 16 milliards d’euros que le
gouvernement prétend être nécessaire de trouver d’ici à 2040, les salariéEs vont d’abord
payer 5,6 milliards d’euros avec l’allongement de 41,5 ans actuellement à 43 ans de la
durée d’activité. Les retraitéEs contribueront à hauteur de 2,7 milliards et leur pouvoir
d’achat va continuer à baisser. Quant aux hausses de cotisations sociales, le gouvernement
prétend que les salariéEs comme les entreprises sont impactés. Mais tout cela n’est que
foutaises. Ayrault s’est précipité pour promettre aux entreprises de prolonger le cadeau
de 20 milliards d’euros du « choc de compétitivité » engagé l’an passé et de baisser le
coût du travail.
A la botte du Medef !
Après ce cadeau, ces mêmes entreprises vont profiter d’une nouvelle mesure d’allègement
de leurs cotisations sociales, cette fois sur la branche famille de la Sécu, visant à compenser
les 3,2 milliards d’euros découlant de leurs hausses de cotisation retraite. Qui va donc
payer ces 3,2 milliards ? Le gouvernement envisage une hausse supplémentaire de la TVA
(en plus de celle qui portera la TVA de 19,6% à 20% le 1er janvier prochain) ou de la
CSG. Au-delà des retraites, c’est donc bien l’ensemble de notre protection sociale qui
est dans le viseur du gouvernement. Mais ce ne sera sans doute pas tout au vu de la
déclaration d’amour de Moscovici lors de l’université d’été du Medef où il a promis une
baisse d’impôts, du coût du travail et une simplification administrative. Bref, Sarkozy
n’aurait pas mieux dit et fait !
Se battre jusqu’au retrait du projet :
Aucune des mesures présentées comme favorables aux salariéEs ayant subi des travaux
pénibles, aux jeunes ou aux femmes ne compensent les reculs découlant de l’allongement
de durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein.
La CGT, FO, FSU et Solidaires appellent à une journée de grèves et de manifestation, mardi
10 septembre. Cette journée doit être la plus massive possible afin de constituer une
première étape à une mobilisation unitaire d’ampleur pour faire reculer ce gouvernement.
Pour le NPA, ce projet n’est ni amendable ni discutable, il doit être tout simplement retiré.
L’argent existe pour financer les retraites sans amputer le pouvoir d’achat des salariéEs et
des retraitéEs, en s’attaquant à la fraude fiscale, en mettant fin aux cadeaux fiscaux pour
les plus riches et surtout en garantissant le plein emploi : 5 millions de chômeurs en moins
c’est 5 millions de cotisants en plus. La rentrée sociale doit se faire contre cette réforme
des retraites et celle sur la protection sociale qui vient après. Faisons battre en retraite ce
gouvernement !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
La gauche radicale tente de mobiliser contre la réforme des retraites
Raphaëlle Besse Desmoulières
Lemonde.fr
Raphaëlle Besse Desmoulières
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Ils avaient demandé à ce que leur conférence de presse se tienne devant l'Elysée. Sans surprise, ils ont essuyé un refus. Le Collectif retraites 2013 s'est donc rabattu à quelques pas de là, sur le rond-point Roosevelt, près des Champs-Elysées. A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, ce rassemblement regroupe des forces de gauche, des associations et des syndicats.
Mercredi 4 septembre, parmi les politiques présents, on comptait Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), Pierre Laurent (Parti communiste), Olivier Besancenot (Nouveau parti anticapitaliste), Clémentine Autain (Fédération pour une alternative sociale et écologique) ou encore Gérard Filoche (Parti socialiste). Karima Delli, députée européenne EELV, s'était fait excuser.
"Des tiroirs dans le tiroir"
Les militants étaient seulement quelques dizaines à s'être déplacés. Un arbre symbolisant le "carrefour des choix de société" – "argent contre temps", "avions contre hirondelles" ou "productivisme contre sobriété" – avait été posé près d'une petite scène improvisée. Un à un, les leaders politiques se sont succédé à la tribune. "Au-delà de l'illusion que nous n'avions pas sur ce que ferait ce gouvernement, on pouvait penser qu'il se tiendrait à la règle qui veut qu'un gouvernement qui se réclame de la gauche ne remette pas en cause les retraites", a attaqué d'emblée M. Mélenchon. "La gauche a été élue pour défendre les retraites, non pour les attaquer", a renchéri M. Filoche.
Sous un soleil de plomb, tous critiquent une réforme "injuste", eux qui militent pour le retour de la retraite à 60 ans. "Nous récusons le point de départ du raisonnement du gouvernement, a poursuivi M. Mélenchon. Nous ne sommes pas d'accord pour dire que le problème c'est le coût du travail : le problème ce n'est pas le coût de travail mais le coût du capital."
La principale mesure de la réforme – l'allongement de la durée de cotisation à 43 ans à partir de 2035 – est pilonnée sans ménagement. "Cette réforme sacrifie les jeunes générations, a jugé M. Laurent. Avec 43 ans, ce sera impossible à un nombre croissant de jeunes d'accéder à une retraite à taux plein." L'annonce que les cotisations patronales pour la vieillesse seront intégralement compensées ne passe pas non plus. "Il y a des tiroirs dans le tiroir, a dénoncé M. Mélenchon. Pour la première fois, les cotisations familiales – jusque-là uniquement à la charge du patronat – vont passer sur la charge commune, c'est-à-dire sur la CSG."
"Une étape dans la mobilisation"
S'ils rêvent de rejouer 2010, l'enthousiasme n'est plus là. Trois ans après les manifestations monstres contre le recul de l'âge de départ à la retraite à 62 ans, les leaders de la gauche radicale savent que la partie sera délicate. S'ils donnent rendez-vous le 10 septembre, ils préviennent déjà, à l'instar de M. Laurent, que "ce ne doit être qu'une étape". Ce jour-là, quatre syndicats – CGT, FO, FSU, Solidaires – ont appelé à une journée de manifestations et de grèves mais, contrairement à 2010, la CFDT ne sera pas présente. La division du front syndical complique d'autant la donne.
Manifester contre un gouvernement de gauche n'est pas simple non plus, reconnaît M. Besancenot. "Il faudra être sans pitié, avertit-il. Si on commence à culpabiliser un tant soit peu, le PS tiendra sa principale arme." L'ex-candidat à la présidentielle a cependant regretté, en marge de la conférence de presse, que les divisions au sein du Front de gauche sur la question des municipales aient retardé la mise en place d'un cadre unitaire. Mercredi, MM. Laurent et Mélenchon se sont d'ailleurs à peine serré la main. "En 2010, on était au top, juge M. Besancenot. Là, ça a pris un peu plus de temps mais on y est arrivé." Reste à savoir si cela sera suffisant pour mobiliser le 10 septembre.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
Le tract de l'OCML Voie Prolétarienne pour la manifestation du 10 septembre : http://www.vp-partisan.org/article1079.html
La brochure "Retraites : comment sortir de cette spirale infernale" : http://www.vp-partisan.org/article1080.html
La brochure "Retraites : comment sortir de cette spirale infernale" : http://www.vp-partisan.org/article1080.html
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
Comment analyser cette absence des PC locaux et du PG ?tristana a écrit:Le PCF veut avoir le temps de consulter ses instances avant de prendre la décision de s'associer à ce meeting.
Comme il nous fallait une réponse avant ce week end pour commencer à tracter, le PCF nous a dit de commencer sans eux...
Et pour le PG, ils n'ont pas répondu et n'ont pas participé aux réunions unitaires.
Sans doute leurs projets pour les municipales ?
Dernière édition par Vic le Sam 7 Sep - 4:57, édité 1 fois
Re: Réforme des retraites
Après la condamnation de l'intervention en Syrie, à partir de 3 mn 40
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
"Excusez-moi, mesdames et messieurs, mais il y a un trou dans la caisse de retraite…"
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Réforme des retraites
beau meeting unitaire a La Seyne sur mer: 160 personnes ont rempli la salle, pour ce meeting organisé conjointement par le PS de la Seyne, le NPA
le MRC, EELV et le Parti Occitan. Avec un mot d'ordre: ensemble pour la défense de nos retraites. L'appel de tous les orateurs a participer activement aux
mobilisations du 10 septembre, et la critique du gouvernement Hollande Ayrault ont été au coeur de cette réunion publique.
C'est la première fois qu'en France l'unité se fait à ce niveau pour organiser la mobilisation contre les projets gouvernementaux de contre réforme libérale.
A noter la présence su PC et du PG dans la salle....
le MRC, EELV et le Parti Occitan. Avec un mot d'ordre: ensemble pour la défense de nos retraites. L'appel de tous les orateurs a participer activement aux
mobilisations du 10 septembre, et la critique du gouvernement Hollande Ayrault ont été au coeur de cette réunion publique.
C'est la première fois qu'en France l'unité se fait à ce niveau pour organiser la mobilisation contre les projets gouvernementaux de contre réforme libérale.
A noter la présence su PC et du PG dans la salle....
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