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Réforme des retraites

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Réforme des retraites - Page 34 Empty Re: Réforme des retraites

Message  Eugene Duhring Sam 14 Avr - 2:10

Un travail d'analyse d'une grande qualité qui devrait d'ailleurs faire réfléchir les camarades de LO sur le soi-disant manque d'ardeur des travailleurs lors du mouvement sur les retraites :

La réforme des retraites : Quelles suites au mouvement de contestation ?

Le projet de loi afférent à la réforme des retraites imposée, contre leur gré aux Français, par le président Sarkozy a été voté par le Parlement le 27 octobre dernier, conformément à la stratégie du passage en force dont il tient à faire la marque distinctive de son style de gouvernance.

Pour autant, il ne s’agit pas d’un point final aux problèmes posés par cette réforme conçue, selon son inspirateur, pour le bien des générations présentes et futures et dont on se souviendra comme ayant été, paradoxalement, à l’origine d’un puissant mouvement de contestation et du conflit sociopolitique le plus long que la France ait connu au cours des dernières décennies.

En dépit d’un certain éclaircissement des cortèges, lors de la journée d’action du 28 octobre, la septième depuis le début, démonstration a été faite qu’il ne s’agissait ni d’un baroud d’honneur, ni du spectacle d’un mouvement de contestation entrain de rendre l’âme, contrairement au message que les médias s’étaient attachés à marteler, dès l’avant veille, à la plus grande satisfaction de l’exécutif et du Medef.

Dans son éditorial du 29, Le Monde mentionnait qu’il s’agissait ‘’indéniablement d’une victoire politique du président de la République’’’. Certes... L’éditorialiste du Figaro, Paul-Henri Du Limbert quant à lui, exultait sur le même registre, en ajoutant qu’aujourd’hui en France, le pouvoir ne cède plus quand une réforme impopulaire (sic) déverse dans les rues des centaines de milliers de manifestants. Bien avant lui, faut-il le lui rappeler, quelqu’un pérorait déjà sur les grèves dont plus personne ne s’en apercevait quand il y en avait en France.

L’heure a néanmoins sonné de revenir sur les évènements qui ont, durant des mois, tenu la France en haleine alors même que dès le départ, ce projet présenté par la droite et les services de communication de l’Elysée comme emblématique de la politique réformatrice du président Sarkozy, était censée faire consensus et lui ouvrir la voie pour 2010.

Syndicats (CGT et CFDT) et formations politiques de gauche et d’extrême gauche, à une ou deux exceptions près, avaient montré une disponibilité plus ou moins marquée. L’ensemble de la presse s’efforçait, dans le même temps, d’accréditer l’idée que les Français s’y étaient résignés, en raison de son caractère inéluctable, pour cause de déficit des comptes publics hypothéquant la pérennité du système des retraites par répartition.

Nul n’ignore qu’en fait la réforme telle que voulue par le président de la République a pour but, ici comme ailleurs, dans l’éducation nationale et la santé, entre autre, de conduire à terme au désengagement de l’Etat au profit d’opérateurs privés.

Depuis Bruxelles d’où il a feint d’avoir ‘’entendu les inquiétudes souvent légitimes’’ des Français, ses propos du 29 octobre sur le financement des retraites, la solidarité intergénérationnelle, les petites retraites et la sécurité sociale ‘’(…) seule vainqueur dans cette affaire’’, exhalaient le cynisme et le mépris dont il est capable à l’endroit de ses compatriotes ordinaires quand il prétendait avoir, de la sorte, sauvegardé et sécurisé la perpétuité d’un système qu’il entend précisément détruire grâce à sa réforme.

Quel bilan peut-on alors esquisser, quelles perspectives peut-on dégager alors qu’une huitième journée d’action a été appelée pour le 6 novembre ?

Des limites des journées d’action à répétition.

L’opposition des Français à la réforme des retraites a soulevé une vague contestataire dont personne ne se doutait qu’elle prendrait une ampleur aussi importante sur le plan social et politique, en mettant au jour un malaise social et politique très profond. C’est pour cette raison, qu’à la surprise générale, les mobilisations se sont maintenues à des niveaux très élevés, tout au long des journées d’action successives.

D’aucuns ont cru y voir la fin du sarkozysme, voire la chute toute proche du gouvernement. C’était une grosse méprise et, pour le dire tout net, rien ne poussait en se sens, dans la stratégie des journées d’action à répétition, côté syndical ; ni, côté politique, dans l’attitude globale et l’état d’impréparation de la gauche, pourtant très présente et très active tout au long du conflit.

Côté syndical, la stratégie des journées d’action à répétition, chère aux dirigeants des deux principales composantes de l’intersyndicale que sont la CGT et la CFDT, a indiscutablement montré ses limites pour un mouvement social de cette importance.

Comme on l’avait si bien vu en 2008 / 2009, les journées d’action à répétition ou ‘’journées d’action à saute-mouton’’ comme on les appelle aussi, ont la réputation avérée de briser la montée des mécontentements et de conduire, par lassitude et sentiment d’impuissance, toute contestation sociale d’ampleur nationale dans l’impasse.

C’est pour cette raison qu’à aucun moment, même dans le cadre de cette stratégie, il n’a été question pour les dirigeants des deux syndicats précités, d’ouvrir la voie à la grève générale sur l’objectif du retrait pur et simple du projet sarkozien, comme l’ont appelé de leurs vœux, sans succès, d’autres syndicats comme FO, la FSU, Solidaires et bien d’autres par la suite.

Ils se sont systématiquement refusés à prendre en considération non seulement, d’une part, l’élargissement du mouvement de contestation, la multiplication des rassemblements, partout en France, la prolifération des revendications et dénonciations remettant en cause l’ensemble de la politique du gouvernement et surtout, le nombre de plus en plus élevé de cortèges brandissant des banderoles appelant à la grève générale pour le retrait du projet de réforme au fil des manifestations.

D’autre part également, face au développement des grèves reconductibles et reconduites, des jours durant, dans des secteurs de plus en plus nombreux à travers le pays, ils se sont empressés de dire que ce qu’il s’y passait relevait de la responsabilité des fédérations concernées et non des responsables confédéraux.

Dans ce contexte, et à la veille de la journée du 12 octobre, comme celles des 16, 19 et 28, devant l’affluence des préavis de grève, le soutien massif de l’opinion publique qu’on avait tenté, en vain, de dresser contre le mouvement de contestation et le rejet de la réforme par près de 70% des Français dont on avait dit qu’ils étaient résignés, nombreux ont été, sans doute, ceux qui auront éprouvé la désagréable surprise d’entendre B. Thibault expliquer que l’heure n’était pas à la grève générale et qu’un appel en ce sens ne serait pas suivi.

F. Chérèque, de son côté, a dû répéter, à de très nombreuses reprises, que l’intersyndicale n’appelait pas à la grève générale. Celle-ci devait être discutée et votée, avait encore ajouté B. Thibault, « au cas par cas, entreprise par entreprise » selon cette tactique bien connue et d’une efficacité redoutable pour disloquer toute aspiration unitaire montante quand se précisent les conditions d’une grève générale interprofessionnelle.

Tout en dénonçant le caractère injuste et inapproprié de la réforme, ils n’ont pas cessé d’en appeler à la négociation avec un gouvernement qui, sur instruction de l’Elysée, n’avait jamais eu l’intention de s’engager dans une telle voie et excluait d’ailleurs toute concession.

Sans doute s’agit ici de l’une des manifestations de cet esprit de responsabilité dont se sont fortement réjouis, ensemble, la droite, le Medef et un certain nombre de responsables du Parti socialiste à l’endroit de la CGT et de CFDT.

Dans ces conditions, la ‘’fermeté’’ du président Sarkozy a, en fait, consisté à tabler, dès le début, sur la disponibilité et la capacité des dirigeants syndicaux à mettre tout en œuvre pour désamorcer l’explosion d’une grève générale. C’était un pari risqué qui s’est avéré, en dernière analyse, fort payant, d’autant plus que malgré un écho très puissant au sein des formations de gauche, toutes catégories confondues, rien à l’horizon, côté politique, ne semblait offrir un cadre d’appui fiable à ce conflit social.

De l’impasse politique et idéologique de la gauche et du PS en particulier.

La gauche a été très présente non seulement dans les défilés, aux côtés des manifestants, mais aussi dans les médias audiovisuels et la presse écrite. Presque tous aussi étaient des déçus du refus de concertation sciemment voulu par le président de la République. Car, si ce dernier a systématiquement repoussé tout appel pressant à la négociation et fait procéder, dans les conditions que l’on sait, à l’adoption de son projet par le Parlement, c’est que cette réforme répond à de toutes autres préoccupations que celles officiellement proclamées.

Pour faire court, et sans la moindre prétention de révéler un secret, la réforme des retraites que vient d’imposer en France le président Sarkozy, relève de la nécessité de détruire le système des retraites hérité du Conseil national de la résistance, dans le droit fil des besoins du libéralisme, des marchés et organismes financiers.

C’est donc une réforme parfaitement cadrée idéologiquement et, de ce point de vue, une entreprise que la gauche aurait dû analyser comme telle et la rejeter tout net dès le départ.

Presque toutes les formations de gauche ont, à un moment ou à un autre, pris part aux débats, complexifiés à souhait, sur les projections démographiques confrontées aux conjonctures et conjectures économiques conditionnant le financement des retraites sur 20, 40 voire 60 ans, le nombre d’annuités selon telle ou telle hypothèse, etc, etc…. Sans compter le jeu des curseurs d’âge de début et de fin de vie professionnelle intégrant aléas et précarité en cours de carrière…

L’enjeu de la réforme des retraites se situait-il vraiment sur ce terrain ? Ces débats et discussions techniques très médiatisés ont-ils, d’une manière ou d’une autre, interpellé le président de la République ? La réponse est aujourd’hui évidente.

La gauche a été très présente tout au long de ce conflit, disions-nous, mais sans aucune alternative de projet gouvernemental achevé. Il y a des raisons à cela.

Pour ce qui concerne sa principale composante à savoir le Parti socialiste, de quelle alternative ce parti pouvait-il se prévaloir, alors même qu’il est, depuis bientôt deux ans, totalement absorbé dans une énième refondation dont les fondements idéologiques sont encore loin d’être visibles, si tant est que l’on puisse dire qu’une place quelconque a été accordée à cette dimension indispensable et à la construction du socialisme dans cette entreprise.

Cette lacune qui est l’expression de la crise identitaire idéologique et des difficultés existentielles et politiques dans lesquelles se débat le PS depuis des années, constitue un souci de taille. Elle peut, en l’occurrence, expliquer, en partie pourquoi, malgré une présence active, le PS n’est pas tout à fait en mesure de prétendre avoir recouvré sa crédibilité, bien que son image se soit indéniablement quelque peu améliorée auprès des classes populaires.

Au moment où celles-ci sont engagées, corps et âmes, dans une bataille contre une réforme d’inspiration profondément libérale, elles n’oublient, pas pour autant, que le PS a, durant des décennies, tourné le dos aux valeurs du socialisme lui préférant celles du libéralisme et de l’économie de marché dont un éminent responsable socialiste ventait, peu de temps encore avant la crise, toute l’efficacité en matière de création des richesses.

Il est urgent que le PS prenne ses distances avec cette orientation, qu’il revienne sur sa reconversion à l’économie de marché qui lui a valu, c’est ici l’occasion de le rappeler, son échec cuisant aux élections européennes de juin 2009, le fort taux d’abstention et de pertes de voix qui ont terni ce qui aurait pu être un succès remarquable aux élections régionales de mars 2010.

Sa dernière « Déclaration de principes » qui consacre ces orientations doit être abandonnée au profit d’une nouvelle déclaration conforme à l’histoire et aux valeurs du socialisme.

Sur ce problème des retraites, et en raison du paradoxe idéologique et politique qui le mine, le PS a donné dans tous les sens, sauf dans celui qui lui aurait permis de mettre le doigt sur la signification et la nature véritables du projet sarkozien telles que nous les avons caractérisées plus haut.

Non seulement ses prises de positions officielles ont été constamment fluctuantes, mais chaque responsable s’est cru une obligation de jouer sa propre partition pour des raisons que chacun d’eux pense mettre au crédit d’une éventuelle image de présidentiable.

Et maintenant ?

Sur le plan politique, le malaise social mis au jour à l’occasion du mouvement de contestation de la réforme des retraites a révélé à quel point le sarkozysme a mis le pays dans une situation lamentable. Il n’est que de voir l’état déplorable dans lequel ont été jetés l’éducation, la santé et les services publics en général après avoir été broyés par la RGPP.

Que dire de la destruction des prestations sociales et médico-sociales, de la paupérisation croissante du fait d’un chômage galopant et de la réduction drastique des dépenses publiques en matière de protection sociale, de l’accroissement scandaleux des inégalités à la faveur d’une fiscalité uniquement favorable aux riches !

Les caricatures reproduisant Nicolas Sarkozy entrain de taper sur la France à coup de massue cloutée sont d’un réalisme saisissant. Les potentialités dévastatrices du chef de l’Etat sont énormes. Les dégâts déjà perpétrés sont tels qu’il faudrait, de la part de la gauche ayant vocation à gouverner, comme elle se définit, l’engagement ferme et sans ambigüité de prendre le contre-pied exact des œuvres accomplies par le régime actuel depuis son avènement.

Si le mouvement de contestation de la réforme des retraites a débouché sur une mise en cause profonde de l’ensemble de la politique du président de la République, au point de menacer effectivement son gouvernement, le sarkozysme n’est pas à bout de souffle, loin s’en faut.

Bien au contraire, les élans fusionnels du sarkozysme en direction du Front National lui donneront un second souffle. Les politiques identitaires et sécuritaires directement impulsées par le président de la République en personne, les atteintes gravissimes aux droits constitutionnels et humanitaires, la volonté de soumettre la justice à ses ordres et les actes attentatoires aux libertés démocratiques et à l’exercice sécurisé du métier de journaliste, en sont les points d’appui.

La gauche dans son ensemble, et le PS en particulier, devraient accorder une attention spécifique à cette évolution, déjà bien présente dans certains pays européens et qui semble émerger également aux Etats-Unis d’Amérique

En ce qui concerne la gestion syndicale de ce conflit, on se souvient que l’une des objections avancées par l’intersyndicale pour ne pas appeler à la grève générale en était le coût, insupportable, en terme de journées de salaires perdus. En considérant la puissance des cortèges le 28 octobre, on ne pouvait cependant s’empêcher de penser qu’il y a eu, dans ces journées d’action à répétition, comme un énorme gaspillage de ressources et d’énergie.

En effet, avec la huitième journée d’action prévue du 6 novembre et peut-être une neuvième et même une dixième en vue, dont 7 ou 8 au total, auront été appelées en semaine, on peut se demander si, tout en restant dans une fourchette équivalente en journées de salaires perdus, deux ou trois séries vagues de grève générale de 24, 48 et 36 heures chacune n’auraient pas été plus efficaces.

La question mérite discussion pour l’avenir, car une occasion vient d’être ratée. A entendre effectivement François Chérèque déclarer sur Canal+ « (…) On va s’éloigner peu à peu des retraites (..) » la cause est entendue.

Jean-Marie TOKO, sociologue-démographe, Paris.

Eugene Duhring

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Message  Roseau Ven 21 Déc - 2:25

Prévision sur les retraites, le remake d'un mauvais film...
http://www.npa2009.org/content/pr%C3%A9vision-sur-les-retraites-le-remake-dun-mauvais-film
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Message  verié2 Ven 21 Déc - 20:43


Duhring
Un travail d'analyse d'une grande qualité qui devrait d'ailleurs faire réfléchir les camarades de LO sur le soi-disant manque d'ardeur des travailleurs lors du mouvement sur les retraites
On ne voit pas trop le rapport...
C'est sur le terrain, dans les entreprises, que LO a constaté les limites de la mobilisation.
On peut critiquer LO sur divers points, mais, en règle générale, cette organisation s'applique sérieusement à évaluer l'état d'esprit et la combativité des travailleurs, sans la mythifier comme le font certains.

Par ailleurs, ton observation est d'autant plus curieuse que, dans un autre post, tu me reprochais de critiquer certaines déclarations de Mercier (CGT PSA membre de LO) en affirmant que "les syndicalistes savent ce qu'ils ont à faire". Alors, si les travailleurs voulaient vraiment en découdre lors de la contre-réforme des retraites et si les syndicalistes savaient ce qu'ils avaient à faire, on se demande bien pourquoi la lutte n'a pas pris un autre tour ? En raison des seules manoeuvres des grandes directions syndicales ? Et il n'y aurait eu personne ou presque personne pour les contester ?

La seule chose qu'on peut reprocher à LO dans cette affaire, c'est de ne pas avoir tenté au moins de lancer une campagne unitaire avec les autres forces d'extrême-gauche et les syndicalistes les plus combatifs qui auraient accepté de s'y associer pour proposer d'autres perspectives. Ce ne serait peut-être resté que de la propagande, mais ça aurait pu contribuer à préparer l'avenir.

verié2

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Message  malaka Dim 27 Jan - 12:59

Dans un article de Libé.
liberation.fr/politiques/2013/01/27/pour-rocard-il-y-a-urgence-a-reduire-le-temps-de-travail_877067
C'est hallucinant.
Le socialiste suggère aussi d'en finir avec une borne d'âge pour le départ à la retraite et de se focaliser sur le nombre d'annuités. «La seule solution est d’allonger la durée de cotisation, d’aller peut-être jusqu’à 43 annuités», dit-il. Avant d'ajouter: «On peut aller jusqu’à 65 ans. C’est vivement souhaitable, à tous points de vue. Il y a une mortalité forte juste après 60 ans car le travail maintient en forme. Et travailler plus longtemps résoudrait le sous-emploi des seniors. Ce serait un apport considérable.».

malaka

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Réforme des retraites - Page 34 Empty Ayrault dans les sabots de Balladur, Juppé, Fillon

Message  Roseau Mar 12 Mar - 16:11

TEAN
http://npa2009.org/node/36053
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Message  verié2 Mar 12 Mar - 16:52

Rocard
Il y a une mortalité forte juste après 60 ans car le travail maintient en forme. Et travailler plus longtemps résoudrait le sous-emploi des seniors
Quand on pense que ce salopard levait le poing et chantait l'internationale au PSU, et même, je crois, à la Bastille en 81 ! Un camarade, ouvrier dans un atelier SNCF, m'expliquait encore ce matin qu'il a le dos cassé par le boulot qu'on lui a fait faire pendant des années dans une fosse sous les trains. Rocard mériterait qu'on l'envoie faire un petit stage, malgré son âge. Ca le ferait peut-être rajeunir...

verié2

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Message  Vals Mar 12 Mar - 17:19

verié2 a écrit:
Rocard
Il y a une mortalité forte juste après 60 ans car le travail maintient en forme. Et travailler plus longtemps résoudrait le sous-emploi des seniors
Quand on pense que ce salopard levait le poing et chantait l'internationale au PSU, et même, je crois, à la Bastille en 81 ! Un camarade, ouvrier dans un atelier SNCF, m'expliquait encore ce matin qu'il a le dos cassé par le boulot qu'on lui a fait faire pendant des années dans une fosse sous les trains. Rocard mériterait qu'on l'envoie faire un petit stage, malgré son âge. Ca le ferait peut-être rajeunir...

Ces gens là sont vraiment ignobles et même à 80 balais, bourrés de fric et bien nourris, ils continuent à tenter de nuire aux travailleurs...Ecoeurant !
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Message  Roseau Jeu 16 Mai - 3:15

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Message  Achille Jeu 16 Mai - 8:16

Retraite : mais crevez donc et qu'on en finisse !
Blog de JLM

Les retraites des Français font du mal aux profits des actionnaires, aux compagnies d’assurances, à la Commission européenne et d’une façon générale à tout le monde des belles personnes intelligentes et sensées qui savent bien que puisqu’on vit plus longtemps, les autres n’ont qu’à travailler plus longtemps. Tout le monde est mal à l’aise sur le sujet sauf les retraités et ceux qui ont l’intention de l’être un jour dans les meilleures conditions possibles. Entre les deux Hollande, le vote utile, a choisi. Souriez : vous êtes floués ! Vous étiez prévenus car il avait déjà annoncé le 28 mars à la télévision qu'il exigeait un nouvel allongement de la durée de cotisation requise pour avoir droit à une retraite complète. Le journaliste ne s’était pas appesanti pour ne pas gêner. C'est pourtant la première fois dans l'histoire que le PS entend rendre plus difficile l'accès à la retraite pour les travailleurs. Comme le SPD, le PS s'engage dans la démolition de l'Etat social qu'il avait jusqu'ici contribué à construire avec le reste de la gauche et grâce à la mobilisation des salariés. Une page se tourne.

Hollande n'a fait que se soumettre aux exigences de la Commission européenne. Les grands médias ont rapporté que la Commission européenne aurait donné un délai de deux ans à la France pour ramener son déficit budgétaire à 3% de la richesse du pays. Aussitôt, la propagande solférinienne a vanté un "succès" de François Hollande. C'est une grossière manipulation. La Commission européenne n'a pas du tout lâché du lest. D'ailleurs, lors du séminaire gouvernemental du 6 mai, Jean-Marc Ayrault a été très clair : la politique d'austérité sera poursuivie. Il l'a dit dans son intervention : "Il ne doit pas y avoir d'ambiguïté. La maîtrise des dépenses est indispensable. Le budget 2014 devra mettre en œuvre les économies prévus dans ma lettre de cadrage". Cette lettre de cadrage exige des coupes de 5 milliards d'euros en 2014 dans le budget de l'Etat, en plus des 10 milliards de coupes déjà prévues chaque année par le gouvernement Ayrault. Au total, ce sont donc 15 milliards d'euros qui seront coupés en 2014. Cette lettre de cadrage a été adressée le 8 mars. Deux mois avant la décision de la Commission d'accorder un soi-disant "sursis". Et moins de trois jours après cette décision de la Commission, Ayrault a confirmé que les coupes prévues auraient bien lieu. Tout cela était bien ficelé d’avance entre les uns et les autres. Le calendrier des annonces le prouve comme je viens de le montrer. La propagande solférinienne fait pschitt.

La Commission a annoncé deux années de chantage. Elle ne demandera pas de sanction contre la France pour déficit excessif avant 2015. Mais Olli Rehn, l’androïde qui est commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, a été très clair dans ses menaces le 3 mai dernier. Il a confirmé l'objectif de réduction des déficits et appelé à amplifier les mauvais coups pour l'atteindre. En langage de machines ça donne ceci : "Pour ramener le déficit sous les 3%, des efforts beaucoup plus importants et urgents sont nécessaires". Ou encore, "dans tous les cas de figure, il est essentiel que la France mette pleinement en œuvre les mesures envisagées et précise rapidement quelles nouvelles actions elle compte entreprendre pour respecter ces objectifs de politique monétaire". Olli Rehn est un robot traditionnel et il parle la langue qui peut se traduire en globich, l’anglais des boutiques de souvenirs.

La Commission sonne donc l'offensive. Elle exige des « réformes structurelles » contre le droit du travail, les retraites et les services publics. Ce n'est pas un procès d'intention que je fais. C'est le commissaire européen lui-même qui l'a dit explicitement : "Une stratégie budgétaire de moyen terme crédible doit s'accompagner de réformes structurelles substantielles en matière de marché du travail, de système de pensions et d'ouverture des marchés". Les retraites sont clairement nommées comme une cible pour les libéraux. L'habillage de "dialogue social" ne masquera pas longtemps qu'il faut choisir son camp. Jean-Marc Ayrault a mis en scène lundi 13 mai ses rencontres avec les soi-disant "partenaires sociaux". Personne n'est dupe. Les syndicats de salariés et le patronat ne sont pas des "partenaires". Et le MEDEF n'a rien de "social".

Le MEDEF attaque. Depuis des mois Laurence Parisot est à l'offensive sur ce dossier. Ce lundi à Matignon et ce mardi en conférence de presse, elle a été particulièrement claire. Le MEDEF réclame l'allongement de la durée de cotisation à 43 années pour une retraite à taux plein. Et le patronat veut aussi reporter l'âge légal de départ à 65 ans. Cet âge-là fait sursauter. Pas seulement parce qu’on se demande quels métiers peuvent être accompli à cet âge-là. Ouvrier du bâtiment ? Pilote de ligne ? Serveur dans un restaurant ? Instituteur ? La même chose au féminin ? Et puis 65 ans c’est une étape dans les statistiques. Ça se situe au-delà de l'espérance de vie en bonne santé qui culmine à 62 ans pour les hommes et 63 ans pour les femmes dans notre pays. Et pas d’illusions à avoir sur les contreparties du « gagnant-gagnant » et autres refrains habituels. Laurence Parisot a aussi été catégorique sur ce point : "il n'est pas question pour nous de rouvrir le dossier pénibilité". Voilà prévenus ceux qui espéraient nous vendre ce pansement pour faire passer un nouveau recul général.

En fait la docilité et la couardise de l’équipe gouvernementale en place donne des ailes au MEDEF. Il avance sur tous les fronts. Laurence Parisot a dit vouloir "augmenter la quantité de travail, tout au long de la vie et annuelle". Ses propositions sur les retraites s'accompagnent d'autres demandes tout aussi grossières contre les droits sociaux : suppression de la durée légale du travail au profit d'une durée fixée branches par branches, extension du travail du dimanche, suppression de deux jours fériés par an. En échange on suppose qu’il faut considérer que le maintien du droit au salaire doit être considéré comme bien meilleur que le retour à l’esclavage qui est pourtant dans l’ordre des choses compte tenu de la « compétitivité-l’inde-la-chine-et-donc-l’emploi ».

Pour l'instant, le gouvernement Ayrault laisse Parisot préparer les esprits sans réagir. La radio Europe 1 a même indiqué que François Hollande envisagerait d'aller au-delà des exigences du MEDEF. Selon la radio, l'Elysée réfléchirait à allonger la durée de cotisation à 44 années contre 41,5 années aujourd'hui et 43 demandées par Parisot. La ministre compétente, Marisol Tourraine a démenti très mollement mardi 14 mai au matin : "Nous n'avons pas encore pris de décision quant au contenu de la réforme des retraites, nous avons la concertation comme ligne de conduite". Dormez braves gens, dit-elle. Mais on nous a déjà fait le coup. Souvenez-vous du rapport Gallois sur la compétitivité. Pendant des semaines, le gouvernement expliquait n'avoir pris aucune décision pour laisser le temps à la réflexion et au dialogue. Et moins de 24 heures après la remise du rapport, les décisions étaient annoncées : 20 milliards d'euros de cadeaux au patronat. N’oubliez jamais que François Hollande est sournois au combat. Sa mine perpétuellement réjouie dans le malheur du présent, pourtant éclatant, signale une très grande force d’indifférence au sort des autres.

C'est une bataille au long cours qui s'annonce mais il faut être en alerte rouge dès maintenant. Le calendrier est serré. Les rencontres de Ayrault avec les syndicats et le patronat ce lundi ne sont que le premier tour de piste. Hollande donnera peut-être déjà des précisions jeudi dans sa conférence de presse. Début juin, un rapport rédigé par Yannick Moreau, ancienne présidente du Conseil d'orientation des retraites, sera remis au gouvernement. Attention, offensive médiatique à prévoir. On en connaît toutes les figures depuis dix ans que le numéro est joué. Ressortez vos vieux argumentaires il n’y a rien de changé depuis la prémisse (il faut sauver notre régime par répartition) jusqu’à la conclusion (en 2054 il y aura un trou abyssal si nous n’agissons pas tout de suite). Après les banderilles du « rapport Schmoll » viendra le lourd. Les 20 et 21 juin, la deuxième "conférence sociale" permettra aux solfériniens de reprendre leur propagande sur le "dialogue social" entre "partenaires sociaux" et d'appeler au "réalisme" et à la "responsabilité" pour tenter de diviser les syndicats de salariés comme ils l'ont fait sur l'Accord "Made in Medef". En juillet le gouvernement devrait rendre ses arbitrages définitifs. Un projet de loi sera discuté à l'Assemblée à partir de septembre. Nous devons tenir la digue. Il faudra sans doute le faire dans la rue. Si nos syndicats nous y appellent, nous répondrons présents. Mais la bataille des esprits recommence dès maintenant. Le droit à la retraite n'est pas d'abord une question d'espérance de vie. Si l'espérance de vie a augmenté ces dernières décennies, c'est justement parce que les gens ont pu arrêter de travailler plus tôt. Dit autrement, si on vit plus longtemps c'est parce qu'on travaille moins longtemps. Retenez la formule et ressortez-la aussi souvent que nécessaire.

Le droit à la retraite est avant tout une question de partage des richesses. La France est plus riche qu'elle n'a jamais été de toute son histoire. Lorsqu'on vous explique qu'il y a aujourd'hui un déséquilibre entre actifs cotisants et retraités, répondez. Oui, le ratio entre actifs et retraités est passé de 2,7 actifs pour 1 retraité au début des années 1980 à 1,5 actifs pour 1 retraité aujourd'hui. Mais dans le même temps, les progrès de la productivité et les efforts des travailleurs font que deux actifs d'aujourd'hui produisent autant que trois actifs de 1983. Les gains de productivité compensent donc le déséquilibre du ratio entre actifs et retraités.

L'équilibre du système de retraite n'est pas d'abord une question de dépenses excessives. La question centrale est celle du volume des cotisations. Le déficit est estimé à une vingtaine de milliards d'euros par an en 2020. La création de trois millions d'emplois comme le prévoit le programme du Front de Gauche permettrait de faire rentrer 24 milliards d'euros par an de cotisations sociales pour les retraites. C'est plus que le déficit estimé. La hausse des salaires permettrait aussi de faire rentrer de l'argent en augmentant les cotisations perçues par la Sécurité sociale et en relançant l'activité économique. C'est ce qui a fait dire à Thierry Lepaon que "si on allait vers un salaire minimum à 1 700 euros, on n'aurait pas de problème de retraite". Cette formule résume parfaitement la situation. Enfin, s'il faut des ressources nouvelles, la CGT a calculé que la mise à contribution des revenus financiers des entreprises rapporterait 20 milliards d'euros. De l'argent, il y en a !

Nous ne devons pas nous laisser enfermer et enfumer. Les anticorps répandus en 2010 doivent être réactivés. Chacun doit les répandre autour de lui, dans sa famille, auprès de ses amis ou de ses collègues de travail. Le grand succès de notre marche du 5 mai montre la disponibilité du peuple pour se battre. Chacun doit tenir son poste. Les répliques du 1er juin doivent être organisées comme les premières manifestations pour défendre les retraites.

Achille

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Message  gérard menvussa Jeu 16 Mai - 10:03

Il y a également un communiqué de LO sur le sujet. Maintenant, l'important est les perspectives de lutte qu'on se donne... Ou pas.
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Réforme des retraites - Page 34 Empty Communiqué NPA

Message  Roseau Jeu 16 Mai - 14:49

Contre nos retraites, le gouvernement nous fait le coup du dialogue social

Pour donner un vernis de légitimité à la réforme des retraites qu'il veut faire adopter à l'automne, le gouvernement embringue les organisations syndicales dans une négociation avec le patronat, dans une conférence sociale qui se tiendra 20 et 21 juin.

Le Medef est ravi. La méthode des conférences lui convient à merveille. La première a débouché sur l'ANI devenu loi de flexibilisation du travail qui lui donne entière satisfaction. Laurence Parisot passe à l'offensive. Elle réclame une réforme « sans tabou », un allongement de la durée de cotisation à 43 ans d’ici 2020 et un recul de l’âge légal à « au moins 65 ans à l’horizon 2040 » !

En écho à ces revendications patronales le gouvernement envisage plusieurs pistes dont l'augmentation de la CSG pour les retraitéEs de 6, 6 à 7, 5%, la fin de l'indexation des pensions sur l'inflation et un nouvel allongement jusqu'à 44 annuités de la durée de cotisation nécessaire pour toucher une pension complète.

Ces solutions ne sont pas nouvelles, depuis 20 ans la durée de cotisations n'a pas cessé d'augmenter (de 37, 5 à 41, 5 annuités en 2015) et le niveau des pensions recule. Loin de sauver les retraites elles les détruisent et font le lit des systèmes privés, liés à la finance.

Gouvernement et patronat ont, ensemble, un plan de bataille pour imposer un nouveau recul. Face à eux il faut refuser le piège du dialogue social. Il faut discuter d'un plan pour une contre-offensive face à cette politique entièrement dévouée au Medef contre les salariés.

Montreuil, le 14 mai 2013
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Message  Estirio Dogante Ven 17 Mai - 11:59

gérard menvussa a écrit:Il y a également un communiqué de LO sur le sujet. Maintenant, l'important est les perspectives de lutte qu'on se donne... Ou pas.

Voila!
On va nous niquer encore et ce n'est pas avec du bavardage chacun dans son coin que l'on va diminuer les attaques (je ne parle pas d’arrêter, je ne rêve plus).

Mais non, chacun ira de son couplet dans son coin et on va être enfoncé(e)s comme il faut.

Pourquoi merde vous ne vous mettez pas d'accord sur une plateforme politique pour défendre l’élémentaire des conditions de vie des travailleurs?

Je sais, je gueule pour rien, cela ne sert même pas à se défouler bande d'irresponsables ou des trouduculs qui préfèrent vos petites disputes (le npa contre le poi, le lo contre le npa, le poi contre tous les deux) et qui ne font rien pour unir au moins ce qui seraient disposés à se battre devant les attaqués annoncés de Hollande et toute la bourgeoisie (UE incluse pour rester unitaire) contre les retraites et les salariés.

Le communiqué du npa posté par Roseau ne dit rien sur une perspective politique contre ce gouvernement ennemi des retraités et des travailleurs. Il parait "qu'il faut un plan" pour contrer le plan du gouvernement... Et quel plan siouplé? Le plan du npa. Lo aura le sien. Le poi le leur et ainsi de suite.

Résultat des courses? Pas de plan qui puisse rassembler des masses. Rien de quoi unir l'ensemble des militants, sympathisants et gens de la base avec conscience politique.

Et on l'aura dans le baba encore...

Et après on s'étonne qu'on ne veuille rien savoir des partis soi-disant trotskystes.

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Message  gérard menvussa Ven 17 Mai - 12:28

Pourquoi merde vous ne vous mettez pas d'accord sur une plateforme politique pour défendre l’élémentaire des conditions de vie des travailleurs?
Bonne question.
Et après on s'étonne qu'on ne veuille rien savoir des partis soi-disant trotskystes.
Personnellement, je ne suis pas trotskyste, mais bon. Et mon organisation non plus (et c'est trés bien comme ça) La question n'est pas de savoir à quel "isme" on se ratache, mais quelle utilité on a vis a vis des travailleurs et des classes populaires. Le reste...
Le communiqué du npa posté par Roseau ne dit rien sur une perspective politique contre ce gouvernement ennemi des retraités et des travailleurs. Il parait "qu'il faut un plan" pour contrer le plan du gouvernement... Et quel plan siouplé? Le plan du npa. Lo aura le sien. Le poi le leur et ainsi de suite.
Même si nous proposons une perspective unitaire, il me semble qu'il y ait de bonnes raisons de garder chacun ses perspectives qui lui sont proches. Par contre ton interpellation est trés juste. Voila d'ailleurs la proposition que le npa fait aux autres organisation "a gauche de la gauche gouvernementale" :

Initiative : des rencontres dans la gauche non gouvernementale
Vendredi 17 mai 2013
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 195 (15/05/13)

La résolution politique de la réunion de direction nationale des 23 et 24 mars du NPA actait la décision « d’agir vers les forces politiques de gauche, qui ne participent pas au gouvernement, LO, l’AL, les différentes composantes du Front de gauche, le MOC, par des discussions, des débats stratégiques et des actions communes contre l’austérité et sur tous les thèmes qui font résistance afin de s’opposer à la majorité présidentielle ». Une démarche accueillie positivement lors des premières rencontres.
Il s'agissait de débattre de nos analyses, des propositions des uns et des autres et pour le NPA d'envisager la construction active d’une opposition de gauche à ce gouvernement. Nous avons donc rencontré ces dernières semaines les Alternatifs, Alternative libertaire, la Gauche anticapitaliste, Lutte ouvrière et le Mouvement des objecteurs de croissance.

Des analyses souvent proches
Le premier bilan fait apparaître, sans réelle surprise, des convergences d’analyse sur l’accélération de la crise vécue au quotidien par des millions de de salariéEs : fermeture de boîtes, ANI, puis loi de « sécurisation de l’emploi »… Le soutien aux luttes des salariéEs nous a souvent réuni sces derniers mois, même s’il nous semble, que sans la généralisation des luttes et leur convergence, des victoires décisives seront difficiles.
Des points de vue partagés aussi contre la poursuite des grands travaux inutiles, coûteux et dangereux, au mépris des avis et des besoins réels des populations et du respect des équilibres écologiques. Et d’ailleurs nous nous retrouvons dans ce combat, avec plusieurs de ces mouvements politiques, contre « l’Ayraultport » qui pourrait bien être la première grande victoire contre ce gouvernement.
Enfin, chacun a pu observer la crise politique dans plusieurs pays européens dont la France, où l’affaire Cahuzac a fortement contribué à éloigner les citoyenNEs de la sphère des éluEs politiques. Pendant le débat sur la loi pour le mariage pour tous et toutes, la droite et l’extrême droite ont occupé la rue pendant plusieurs semaines. Entre scandales financiers, mensonges d’État, agressions racistes et homophobes, le gouvernement est en perte de vitesse. Mais force est de constater qu’il n’a pas, en face de lui, une réelle opposition de gauche.
Le sens de la participation du NPA, sur ses propres revendications, à la manifestation du 5 mai a été diversement apprécié par nos interlocuteurEs : les composantes du Front de gauche déjà rencontrées (Alternatifs et GA) ont trouvé politiquement juste la participation du NPA à cette manifestation pour reprendre la rue à la droite et à l’extrême droite, et affirmer l’exigence d’une autre politique au service des ­travailleurEs.

En perspective…
Toutes les organisations politiques ont exprimé le désir de rencontres régulières entre les différentes directions pour continuer le débat politique et agir ensemble à chaque fois que cela sera jugé possible.
Même si la direction de LO pense que ce n’est pas le moment de l’organiser, le principe d’une manifestation nationale contre les licenciements, avec les boîtes en lutte et différentes organisations politiques, comme par exemple en 2001 avec les LU Danone, ne lui semble pas totalement exclu.
Des rencontres spécifiques entre des militantEs des organisations politiques à vocation « écologiste » et de la commission nationale écologie du NPA vont se tenir. Certaines participent aussi à l’Alter Summit de juin en Grèce. La proposition est également de travailler ensemble dans les diverses initiatives lancées par les uns ou les autres.
Le sujet des prochaines élections a été évoqué, même si les décisions, notamment pour le NPA, seront prises fin juin. Le positionnement politique est partagé : contre la droite et l’extrême droite, contre la politique conduite par le gouvernement actuel et dans les villes que la gauche gouvernementale dirige, pas de gestion des institutions, y compris des mairies. Sur la question de l’unité entre les différentes organisations se retrouvant sur ces bases, le débat est encore devant nous !

Roseline Vachetta

Il est plus que regrettable que seul le npa ait une attitude clairement unitaire dans un combat qui s'affirme pourtant décisif. Le gouverment social libéral va en effet être contraint d'accélérer sa guerre de classe contre la classe ouvriére et les catégories populaires, la crise du capitalisme leur "mordant la nuque"...
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Message  Roseau Mer 22 Mai - 0:13

http://npa2009.org/sites/default/files/tractsantemaiok.pdf
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Message  Achille Jeu 23 Mai - 0:51

Ce tract montre à l'évidence que trollseau qui consacre son temps à dénigrer pour affaiblir la riposte et œuvrer à la défaite ouvrière, est complètement coupé de la ligne de son parti le npa

Achille

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Message  Roseau Jeu 23 Mai - 1:39

Ce tract appelle au contraire au tous ensemble pour notre classe.
C'est le tous ensemble qu'il faut défendre,
cette fois-ci pour faire plier le gouvernement bourgeois,
y compris contre les politiciens du FdG,
qui en 2010 ont saboté la mobilisation pour défendre nos retraites.
Et depuis trahi encore en abandonnant les 37,5 annuités!
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Message  Roseau Jeu 23 Mai - 14:53

Bulletin NPA Renault Cléon
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/28/88/63/A02-Feuilles-NPA-2013-2eme-trimestre/BulCleon20130523.pdf
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Message  Estirio Dogante Ven 24 Mai - 18:21

Je suis pour.

Mieux aurait été, je crois même que c'est indispensable pour donner une perspective à une lutte d'ensemble, une plateforme politique commune sur des revendications acceptées par tous, à minima donc question accord entre groupes, mais suffisamment porteur pour aller de l'avant.

Mais déjà créer des comités contre la loi de retraite ce serait un bon pas en avant. Si cela réussi, l'autre pas viendra par la force du mouvement unitaire même.

Hélas je crains que l'on s'adresse à des gens plus occupés à se déchirer entre eux qu'à s'occuper des problèmes de travailleurs. Rien que le mot "unité" leur donne urticaire. J'espère me tromper!

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Message  Achille Ven 24 Mai - 18:37

Roseau a écrit:
C'est le tous ensemble qu'il faut défendre, ... ,
y compris contre les politiciens du FdG

Donc c'est le tous ensemble contre le FdG ? Laughing

Les symptômes ont subi une aggravation accélérée car

Achille a écrit:Ce tract montre à l'évidence que trollseau qui consacre son temps à dénigrer pour affaiblir la riposte et œuvrer à la défaite ouvrière, est complètement coupé de la ligne de son parti le npa

à aucun moment le FdG ou le PG ou le PC sont nommés dans le tract. Toute l'argumentation est dirigée contre le gouvernement et trollseau en conclu sur un "tous ensemble" contre le ...FdG. Quel clown

Achille

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Message  Roseau Ven 24 Mai - 19:00

Le tract NPA que j'ai mis en ligne et que je propose de reprendre et diffuser
est très clair. Ses propositions:
En prenant sur les profits, en créant des emplois (notamment dans les services publics) et en augmentant les salaires, en accroissant la part des richesses qui va aux cotisations sociales il y a les moyens de garantir le droit à la retraite à 60 ans maximum, à 55 ans pour les salariéEs ayant subi des travaux pénibles, avec 75 % du salaire brut, calculé sur les six meilleurs mois de salaire, avec 37,5 annuités de cotisation maxi. (incluant les années de chômage, de formation, de temps partiel).
Il reprend les revendications de 2010, qu'il faudra défendre
autant que possible face politiciens du FdG qui ont déjà reculé sur les 37,5 ans,
mais pas leur base)

La proposition d'action unitaire et de masse est très claire aussi
Gouvernement et patronat ont, ensemble, un plan de bataille pour imposer un nouveau recul. A nous de nous réunir dans nos syndicats et associations pour préparer la riposte, refuser le piège du dialogue social, discuter d'un plan pour une contre-offensive afin de mettre un coup d'arrêt à une politique entièrement dévouée au Medef contre les salariés.
Et là aussi, on sait depuis 2010 que certains tenteront de saboter le tous ensemble
si il menace d'imposer une confrontation et de mettre en question le pouvoir
auquel Méluche demande un poste de Premier Sinistre.

Mais l'action unitaire et de masse est possible,
gagner aussi, grâce aux travailleurs et aux jeunes
qui ne vivent pas de sinécures politiciennes.
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Message  Roseau Mer 29 Mai - 14:31

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Réforme des retraites - Page 34 Empty Lançons la riposte unitaire

Message  Roseau Mer 29 Mai - 14:40

Dès les 20 et 21 juin, manifestons et lançons la riposte contre la réforme des retraites « aux pieds » du « sommet social » !

Les 20 et 21 juin prochains se tiendra une nouvelle « conférence sociale » dont le point principal à l’ordre du jour est une énième modification du régime des retraites au détriment des salariéEs, des retraitéEs. Car derrière le « dialogue social » que le gouvernement invoque systématiquement se cache un piège : celui de la continuation de la même politique de régression sociale exigée par la patronat depuis plusieurs années.

Les fuites du rapport Moreau ont déjà largement vendu la mèche et personne ne peut mimer la surprise : il s’agit de demander une nouvelle fois aux salariéEs de travailler plus longtemps en augmentant la durée de cotisations et d’abaisser les pensions. Aucun suspens, aucun espoir d’aménagement même marginal de ce projet ne plane sur ce « sommet ». Il n'y aura rien à négocier, le seul objectif du patronat et du gouvernement est de faire accepter aux organisations sociales de nouveaux reculs.

En 1993, 2003 et 2010 des attaques répétées contre le droit à une retraite décente et méritée ont pris systématiquement prétexte de l'existence d'un soit-disant problème démographique. C'est un mensonge. Il n'y a aucune fatalité ni démographique ni économique mais un choix politique. La majorité des salariés ne parvient déjà pas à faire les annuités imposées à cause du chômage et de la précarité.

La seule conséquence concrète du projet qui sera adoubé par la conférence sociale ne laisse aucun doute : il fera baisser une nouvelle fois le niveau de nos pensions. Et comme ci cela ne suffisait pas, la désindexation des pensions sur les prix est aussi à l’ordre du jour.

Cette contre-réforme est inamendable. Déjà écrite en coulisses, elle ne mérite aucun « partenaire social » et appelle à une riposte populaire d’ampleur pour la contrer. Qu’elles soient de droite ou socialistes, les régressions sociales se combattent dans la rue, par nos manifestations et nos grèves.

Voilà pourquoi, le NPA propose à toute la gauche sociale et politique, non gouvernementale, d’organiser de façon unitaire une initiative de rue, dès le sommet des 20 et 21 juin pour faire entendre sous les fenêtres de la conférence la voix de tous les opposants à ce projet.

Montreuil, 28 mai 2013
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Message  Roseau Jeu 30 Mai - 13:38

Hollande prend les français pour des idiots en haussant le ton vis à vis de la Commission.
Après s'être attaqué au travail avec les emplois jeunes, l'ANI, etc
il entend le faire en baissant de fait les retraites,
en violant ses engagements de 2010 de revenir sur la réforme Fillon!
Et Harlem Désir vient de nommer deux commissions pour voir comment faire...
Il va falloir un tous ensemble encore plus massif et déterminé, cette fois-ci,
en tirant toutes les leçons des manœuvres conduites en 2010
par le gouvernement et les politiciens complices

PS. Demandez "Manolo", le trollage toujours plus beau...
3ème texte copié-collé intégralement depuis le 24 mai sur ce fil... Laughing
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Message  verié2 Jeu 30 Mai - 15:44

Le NPA, LO, le POI ne pourraient-ils pas prendre une telle initiative, déjà en s'adressant aux uns et aux autres, en rédigeant un texte commun, en ouvrant la perspective par exemple de comités unitaires très souples sur tous les lieux de travail, dans les quartiers, ouverts à tous les travailleurs, aux militants syndicalistes, aux chômeurs, aux jeunes.
Ca semble en effet une perspective réaliste et raisonnable, à condition que ça se fasse dans un véritable esprit unitaire, sans sectarisme.

verié2

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Message  Estirio Dogante Jeu 30 Mai - 16:37

verié2 a écrit:
Le NPA, LO, le POI ne pourraient-ils pas prendre une telle initiative, déjà en s'adressant aux uns et aux autres, en rédigeant un texte commun, en ouvrant la perspective par exemple de comités unitaires très souples sur tous les lieux de travail, dans les quartiers, ouverts à tous les travailleurs, aux militants syndicalistes, aux chômeurs, aux jeunes.
Ca semble en effet une perspective réaliste et raisonnable, à condition que ça se fasse dans un véritable esprit unitaire, sans sectarisme.

je suis pour mais, vu que Verié c'est senti obligé d'ajouter son paragraphe, cela montre la difficulté de la chose.

Et pourtant c'est élémentaire pour des gens qui ont tout le temps à la bouche les mots (que les mots) "unité"; "marcher séparés et frapper ensemble", etc.

On verra mais déjà j'entends les LO dire que "ce n'est pas cela l'unité, que des tout pettis groupes ce n'est cette unité qu'il faut, que la classe ouvrière ne se sent ni se sentira concernée", et tout ce qui vous voulez imaginer.

Le but? Ne pas faire l'unité avec le NPA (horreur de tous les horreurs! Des "complices" de Mélenchon, vous vous rendez compte?) et se méfier ("à juste titre" pensent les sectaires chez LO et le NPA) des "lambertistes".

Les POI? Sauf changement de mentalité de dernier minute, "savent" que l'unité est impossible "avec les pablistes"...

Bref, on ira au diable et par le chemin le plus court.

Si unité il y en a, elle se fera contre la volonté de ces gens. Mais comme je ne crois plus au Père Noel, tout simplement les "réformes" de Hollande et il y a un paquet dans la poche plus celles qui lui sont "sussurrées, suggerées" (à tout cri) par l'UE se fera un plaisir à se proclamer le Schrodder et le T.Blair français.

D'autres générations, avec d'autres idées, soumises dans la misère et la représsion léveront la tête pour commencer un combat encore plus difficile, mais de cette géénration, celle du trotskysme anti-unitaire, sectaire et inutile il n'y a rien à en espèrer.

Hélas même pas qu'elle degage le terrain, ils continueront, comme depuiis déjà 60 ans à "analyser" tout, parfois assez bien, mais resteront toujours cantonnées à cela, pratiquement elles n'ont fait ert ne feront jamais autre chose. Des universités, des cercles d'études, voila leur rôle, voila tout ce que l'on peut tirer d'eux.

Alors, "l'unité pour freiner les attaques du patronat"? Non, les uns "pablistes" et les autres "lambertistes" ont bien mieux à faire qu'à trainer avec des "traitres qui déshonorent la Quatrième Internationle"...

Manolo, l'unité cela viendra, si elle vienne, d'ailleurs.

Estirio Dogante

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